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Titre : L'atmosphère : météorologie populaire / Camille Flammarion

Auteur : Flammarion, Camille (1842-1925). Auteur du texte

Éditeur : Hachette (Paris)

Date d'édition : 1888

Sujet : Atmosphère

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb304399579

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 1 vol. (808 p.) : ill. en noir et en coul. ; 29 cm

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Description : Ouvrages de vulgarisation

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k408619m

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 27/10/2008

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rique du globe, si cette surface était parfaitement unie, elle la submergerait sur une épaisseur de 200 mètres. La densité de l'eau de mer, un peu plus lourde que celle de l'eau douce, est égale à celle du lait de femme; sa masse entière formerait un poids de 3*289 quintillions de kilogrammes c'est la 1786* partie du poids de la Terre. La plus grande profondeur de l'océan ne dépasse pas 10 kilomètres, et la portion respirable de l'Atmosphère s'étend à peine à 10 kilomètres également. C'est dans cette mince zone de 20 kilomètres d'épaisseur que s'accomplissent tous les phénomènes de la vie, depuis les forêts sous-marines et les animaux étranges qui habitent les noires profondeurs, jusqu'aux plantes de lit surface habitée par l'homme, jusqu'aux espèces animales si diverses qui respirent à ciel ouvert, jusqu'au condor qui dépasse les plus hautes neiges éternelles. Cette zone de vie est bien mince devant l'épaisseur de la Terre, qui devient ellemême si microscopique lorsqu'on la compare au système planétaire. l'our nous rendre compte de cette mince épaisseur, nous pouvons considérer une coupe équatoriale du globe. En exagérant même les sinuosités de cinquante fois, on voit (fig. 245) que l'écorco terrestre est presque exactement représentée par un cercle. Les continents et les îles ne sont que les sommets des plateaux et des montagnes dont le pied est submergé. L'atmosphère respirable serait représentée avec la même exagération par une couche de 2 millimètres d'épaisseur. Cette eau couvre à peu près les trois quarts de la Terre, dans l'état qui correspond à la température moyenne de la surface c'est-à-dire à l'état liquide. Ses courants constituent, comme nous l'avons vu, la grande circulation artificielle de la planète. Non contente de dominer ainsi dans son état ordinaire, elle règne h solide jusqu'aux régions silencieuses des pôles et sur le front glacé des montagnes inacessibles; et à l'état gazeux, elle règne en souveraine plus absolue encore dans l'Atmosphère, dont elle régit la vie, et dans laquelle elle répand tour à tour l'abondance et la stérilité, la joie des beaux jours ou lit tristesse dos sombres cieux.

Cette eau n'est immobile ni dans la profondeur du bassin océanique, ni dans les glaces solides, ni dans l'Atmosphère. Grâce l'appel toujours actif du Soleil, grAce aux courants aériens, l'eau s'élève verticalement du fond de la mer i son niveau, se vaporise à toutes les températures, monte en vapeur invisible à travers l'océan aérien, se condense en nuages, voyage au-dessus des continents descend en pluie, filtre ii travers la surface du sol, glisse sur les couches d'argile imperméable,