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Titre : L'atmosphère : météorologie populaire / Camille Flammarion

Auteur : Flammarion, Camille (1842-1925). Auteur du texte

Éditeur : Hachette (Paris)

Date d'édition : 1888

Sujet : Atmosphère

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb304399579

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 1 vol. (808 p.) : ill. en noir et en coul. ; 29 cm

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Description : Ouvrages de vulgarisation

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k408619m

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 27/10/2008

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et à exécuter, qu'il ne peut plus être permis ii un marin d'ignorer se trouve lc centre fatal qu'il faut fuir à tout prix.

l'our uu navigateur instruit, un ouragan est un mouvement géométrique connu. Il sait d'avance quelle variation le vent doit présenter, quelle sera la violence des rafales, et il est sùr de n'être jamais fatalement entraîné au milieu de ce centre dangereux, toujours la cause de désastres inévitables.

Les premiers signes précurseurs du cyclone se lisent dans l'élal du ciel. Généralement, là veille de l'ouragan, au moment du lever et du coucher du soleil, les nuages se colorent en un rouge orangé qui se reflète sur la mer, et cette coloration fait assister à ces levers et conchers de soleil si brillants et si magnifiques, qui imposent un profond sentiment d'admiration à ceux qui ne se doutent pas de l'imminence du danger annoncé par ce ravissant tableau. A mesure que le cyclone s'approche, cette teinte rougcàtre prend une couleur plus prononcée et tirant sur le rouge cuivré; puis un bandeau noirâtre et épais étend sur le ciel uu voile sinistre. Les têtes de cumulus sont d'un ronge cuivré, donnant à la mer et à tous les objets qui sont a terre un reflet analogue, qui fait paraitre l'atmosphère comme embrasée d'un éclat métallique.

Les oiseaux de mer se rallient en grande hâte, cherchant vers les terres souvent trop lointaines un abri contre les fureurs d'une tempête qu'ils pressentent, espérant ainsi échapper à la mort qui les fraoperait au large.

Mais, de tous les signes précurseurs de la tempête, le plus sûr et le plus facile à interpréter, c'est le mouvement du baromètre. La pression de l'air allant en diminuant de la circonférence au centre du tourbillon, l'approche du phénomène se manifeste toujours par une baisse barométrique. Ce même symptôme caractérise les tempêtes de nos régions tempérées, qui ne sont en général que des suites des cyclones océaniques. Le baromètre commence à descendre douze, vingt-quatre et même quarante-huit heures avant l'arrivée du cyclone. Un calme stupéfiant, accompagné d'un air chaud et étouffant, règne pendant vingt-quatre heures la nature semble recueillir toutes ses forces pour accomplir l'oeuvre de dévastation qui va marquer le passage du funeste météore.

Ouelle que soit la marche suivie par l'ouragan, on est au point le plus rapproché du centre dès que le baromètre cesse de descendre. Alors, pendant deux ou trois heures, on voit cet instrument monter et baisser par saccades, sans avoir de mouvement prononcé. ('/est un signe certain que l'on se trouve proche du centre, que la