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Titre : L'atmosphère : météorologie populaire / Camille Flammarion

Auteur : Flammarion, Camille (1842-1925). Auteur du texte

Éditeur : Hachette (Paris)

Date d'édition : 1888

Sujet : Atmosphère

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb304399579

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 1 vol. (808 p.) : ill. en noir et en coul. ; 29 cm

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Description : Ouvrages de vulgarisation

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k408619m

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 27/10/2008

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d'hiver à une température estivale constante toute la colonne d'air qui repose sur la France et les Iles-Britanniques.

En dépit de la marche du Soleil, il fait aussi chaud en moyenne en Irlande, sous le 52" degré de latitude, qu'aux États-Unis, sous le 38e degré, à 1650 kilomètres de plus dans la direction de l'équateur.

Le courant du golfe, qui porte la chaleur tropicale aux régions tempérées de l'Europe, sert aussi très souvent de grand chemin aux ouragans de là les noms de Wealherbreeder (père des tempêtes) et Storm-King (roi des orages) que l'on a donnés au Gulf-Stream. Les mouvements (le l'océan atmosphérique et ceux de e l'océan des eaux se produisent suivant un parallélisme si complet, qu'on serait tenté de voir un seul et même phénomène dans l'ensemble des courants aériens et maritimes. Ainsi le Gulf-Stream semble être pour les vents, comme il l'est vraiment pour les eaux, le grand intermédiaire entre les deux mondes. Il porte aux mers du nord de l'Europe les matières salines du golfe des il il entraine avec lui la chaleur des tropiques pour en faire profiler les régions tempérées, il marque la route que suivent les torrents d'électricité que dégagent les ouragans des Antilles. C'est bien ce grand serpent des poètes scandinaves qui développe son immense anneau à travers l'Océan, et de sa téte, qu'il balance ça et sur les rivages, souffle une douce brise ou vomit la foudre et les tempêtes. De même que dans l'Atlantique du Nord le courant équatorial, qui s'engouffre dans le golfe du Mexique, revient sur lui-même en passant par des latitudes élevées, une autre portion de ce courant, bien plus petite, après avoir heurté le cap SaintItoch, qui forme la pointe orientale de l'Amérique du Sud, descend le long de la côte orientale de cette même Amérique du Sud; et ensuite, traversaut l'Atlantique de l'ouest à l'est, revient vers l'Afrique inférieure pour remonter le long des côtes occidentales de cette partie du monde et rejoindre le grand courant tropical par le sud, comme le Gulf-Slream le rejoint par le nord. A la quantité près des eaux, ce courant est parfaitement semblable au circuit qui occupe le nord de cet océan. La portion qui se déverse hors des tropiques, et qui revient de l'ouest à l'est du sud de l'Amérique au sud de l'Afrique, est aussi un courant d'eau chaude, comme le Gulf-Stream l'est entre les Élats-L'uis et l'Europe. La comparaison des masses d'eau qu'entraîne séparément chacun de ces deux circuits montre combien le Nord, dans la proportion des eaux chaudes qu'il reçoit, est favorisé comparativement au Midi. On peut assurer que le circuit du Nord forme un courant qui est cinq à six fois plus abondant que le circuit du Midi.

Si nous jetions maintenant les yeux sur l'océan Pacifique, nous y verrions de même les eaux tropicales venir se briser contre la Nouvelle-Hollande, l'archipel de la Sonde et le bas de l'Asie. La plupart de ces eaux remontent au nord en un vaste courant d'eau tiède qui vient donner à la haute Californie et à l'Orégon un climat presque comparable à celui de notre Europe.

L'Atlantique du Nord, l'Atlantique du Sud, le Pacifique du Nord, le Pacifique du Sud et la mer des Indes ont chacun un courant dont le premier est le principal. La mer Glaciale du Nord et la mer Glaciale du Sud paraissent aussi traversées chacune d'un courant qui semble dirigé vers l'est à t'entour du pôle (Babinet). La circulation de la mer est complétée par les courants sous-marins. Un courant sous-marin doit porter les eaux de la Méditerranée dans l'Océan. Son existence résulte en quelque sorte d'un calcul par lequel on trouve que la quantité d'eau salée fournie par le courant supérieur du détroit de Gibraltar est de 1- myriamètres cubes par an, la quantité d'eau douce apportée par les fleuves de 1, et celle