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Titre : L'atmosphère : météorologie populaire / Camille Flammarion

Auteur : Flammarion, Camille (1842-1925). Auteur du texte

Éditeur : Hachette (Paris)

Date d'édition : 1888

Sujet : Atmosphère

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb304399579

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 1 vol. (808 p.) : ill. en noir et en coul. ; 29 cm

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Description : Ouvrages de vulgarisation

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k408619m

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 27/10/2008

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rentes actions, séparées l'une de l'autre comme nous les présente l'action dispersive des prismes. La zone qui forme la base de cette figure indique la longueur du spectre solaire. De A à II, c'est la partie lumineuse; la droite, de Il à P, est la partie chimique invisible; la gauche, de A à S, est la 'partie calorifique, également invisible. Les courbes tracées au-dessus font connaître les intensités relatives de chaque radiation dans les différentes parties du spectre. L'intensité de la lumière est représentée par la courbe R'MT, celle de l'action chimique par »»M"P, celle des radiations calorifiques par RMT. Dans le spectre solaire ainsi formé le rouge commence à gauche de la ligne A et le violet finit vers H.

Ainsi, nous ne voyons pas tout ce qui se passe dans la nature. Les

Fig. 346. Ialensité relative des rayons solaires, calorifiques, lumineux et chimiques. rayons lumineux sont les seuls que nous voyions. Les rayons calorifiques et chimiques agissent, mais sans que nous les percevions. Nous vivons au milieu d'un immense monde invisible.

Le pouvoir éclairant des différents rayons consiste dans l'aptitude plus ou moins grande qu'ils possèdent d'exciter le nerf optique de l'homme. Il est probable que la faculté de percevoir les phénomènes lumineux n'a pas les mêmes limites pour tous et qu'elle est beaucoup plus étendue chez certains animaux que chez l'homme, soit du côté du rouge, soit du côté du violet'. L'eau pure possède un pouvoir absorbant très considérable pour les rayons thermiques. Les humeurs que contient l'œil différent peu de l'eau pure, et c'est là ce qui rend l'organe de la vue insensible aux rayons calorifiques.

L'étendue des ondes lumineuses sensibles à l'œil correspond ordinairement à ce qu'on appelle en acoustique une octave, de sorte que l'homme n'est mis en relation avec la nature que par une très faible partie des radiations solaires. Et cependant quelle immense variété de 1. L'idée que nous exprimions iri, dans la première édition de cet ouvrage (1872), a été vérifiée expérimentalement depuis les fourmis voient dans l'ullra-violet, obscur pour l'œil humain (Lubbock, 1883).