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Titre : L'atmosphère : météorologie populaire / Camille Flammarion

Auteur : Flammarion, Camille (1842-1925). Auteur du texte

Éditeur : Hachette (Paris)

Date d'édition : 1888

Sujet : Atmosphère

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb304399579

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 1 vol. (808 p.) : ill. en noir et en coul. ; 29 cm

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Description : Ouvrages de vulgarisation

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k408619m

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 27/10/2008

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équivaut à celui d'une couche de houille, supposée en carbone pur, qui aurait -l"'m,25 d'épaisseur et qui envelopperait le globe. Cette quantité est très minime, et cependant c'est elle qui fournit le carbone qui se fixe à chaque instant dans les végétaux. On doit ajouter que la perte de l'acide carbonique est compensée chaque instant par les quantités du même gaz que le sol peut émettre lors de la décomposition des matières organiques, ainsi que par l'acide carbonique qui provient de la respiration des animaux.

On peut avoir une idée dc la quantité de travail déterminée par l'action de la lumière solaire sur la végétation et dont on pourrait trouver l'équivalent lors de la combustion des végétaux, en évaluant la quantité de carbone fixée pendant un temps donné par les végétaux. C'est l'image que nous avons déjà évoquée en nous occupant de la vie (liv. I, ehap. vi).

Dans nos climats tempérés, 1 hectare de forêt produit chaque année une couche de houille qui aurait environ -J| de millimètre d'épaisseur; comme on vient de voir que l'acide carbonique qui se 'trouve dans l'air donnerait à un moment donné une couche de houille dix fois plus épaisse si tout le carbone qu'il contient venait à être fixé sur le sol, il en résulte que si toute la surface du globe était couverte d'une végétation égale à celle des forêts et que l'acide carbonique absorbé ne se renouvelât pas, au bout de dix ans environ l'air en serait entièrement dépouillé. Si l'on suppose donc que la végétation soit la même pendant toute l'année, la quantité de carbone fixée par les arbres sur la surface d'un hectare serait de 4320 kilogrammes.

Ce nombre est relatif il notre pays; dans les régions équatoriales, où la végétation e£t plus active, il serait certainement supérieur. Si l'on considère les autres espèces de culture, la proportion de carbone fixée annuellement peut être également plus grande. Ainsi l'on a reconnu que pendant une année, dans une prairie bien fumée, il se forme par hectare 3500 kilogrammes de carbone fixés dans les plantes, et la culture des topinambours a donné (chiffre le plus élevé) la quantité de 0310 kilogrammes. On peut donc considérer comme variant de 1500 à 0000 kilogrammes la proportion de carbone fixée annuellement par hectare des diverses cultures dans les régions tempérées, et cela par l'action de la Lumière sur les différents végétaux.

D'après ces nombres, si l'on cherche combien cette quantité de carbone donnerait de chaleur en brûlant, on aura une idée de la quantité de travail produite par la Lumière sur les végétaux à la surface