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Titre : L'atmosphère : météorologie populaire / Camille Flammarion

Auteur : Flammarion, Camille (1842-1925). Auteur du texte

Éditeur : Hachette (Paris)

Date d'édition : 1888

Sujet : Atmosphère

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb304399579

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 1 vol. (808 p.) : ill. en noir et en coul. ; 29 cm

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Description : Ouvrages de vulgarisation

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k408619m

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 27/10/2008

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Le plus petit crépuscule civil (34 minutes à Paris) a lieu vers le 29 septembre et le 15 mars, le plus grand (44 minutes à Paris) au 21 juin; le plus court crépuscule astronomique (1 heure 33 minutes a Paris) tombe au 7 octobre et au 6 mars, le plus grand dure 2 heures 36 minutes et arrive au solstice d'été. A partir du 50° degré de latitude, le crépuscule astronomique dure toute la nuit au solstice d'été. Dans les contrées chaudes, la présence de l'humidité dans l'air n'agit pas seulement pour donner an ciel pendant lc jour la teinte foncée d'azur, ou pour faire développer par les rayons solaires la puissance vitale; elle agit encore pour joindre aux millc merveilles de la nature de l'équatcur des effets de lumière d'une beauté incomparable au lever et au cotteliei- de l'astre-roi. Le coucher surtout offre des spectacles d'une magnificence impossible à décrire; il doit la supériorité, qu'à cet égard il possède sur le lever du Soleil, à la présence de l'humidité dans l'air. Elle est plus abondante le soir, après la chaleur de la journée, que le matin, où elle est en partie condensée en rosée par l'effet du refroidissement de la nuit.

Ce n'est pas non plus sur les continents qu'on observe les plus beaux couchers de Soleil. Toutefois, sur la terre, le bleu céleste des montagnes lointaines, les teintes roses ou violettes que montrent ensemble et suivant leur distance les collines plus rapprochées, les tons chauds du sol, s'harmonisent d'une manière merveilleuse, quand l'astre vient de disparaitre sous l'horizon, avec l'or palpitant de l'occident, avec les nuages rouges ou roses qui le surmontent dans le ciel, l'azur foncé du zénith et la couleur plus sombre encore et souvent verdâtre, par effet de contraste, qui règne à l'orient. Dans les régions équinoxiales, ces teintes douces et fondues, jointes à la variété des formes du terrain, a la richesse de la végétation, donnent des images plus puissantes que celles de nos climats. Parfois des nuages roses et légers, ou des nuées plus épaisses, frangées de rouge-cuivre, produisent des effets qui se rapprochent de certains couchers de Soleil de nos régions; mais toutes les fois que le ciel est pur, les nuances diffèrent entièrement de celles de la zone tempérée et présentent un caractère spécial. Quelquefois encore les dentelures des montagnes situées sous l'horizon, ou des nuages invisibles interceptant une partie des rayons solaires qui, après le coucher de l'astre, atteignent encore les hautes régions atmosphériques, donnent lieu au curieux phénomène des rayons crépusculaires. On voit alors partir du point où le Soleil a disparu une série de rayons, ou plutôt de gloires divergentes, s'étendant parfois jusqu'à 90 degrés,