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Titre : L'atmosphère : météorologie populaire / Camille Flammarion

Auteur : Flammarion, Camille (1842-1925). Auteur du texte

Éditeur : Hachette (Paris)

Date d'édition : 1888

Sujet : Atmosphère

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb304399579

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 1 vol. (808 p.) : ill. en noir et en coul. ; 29 cm

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Description : Ouvrages de vulgarisation

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k408619m

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 27/10/2008

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qu'il déplace ce qui ne tarde pas à se présenter, attendu que les objets les plus légers que l'on ait pu construire jusqu'aujourd'hui (aérostats gonflés à l'hydrogène pur) n'offrent avec le poids du volume d'air qu'ils déplacent qu'une différence égale a celle qui sépare de la densité des couches inférieures celles situées à une hauteur relativement faible (10 à 15000 mètres au maximum).

Archimède a établi pour les liquides un principe que nous pouvons exactement appliquer au fluide atmosphérique, en l'énonçant ainsi Tout corps situé dans l'Atmosphère perd une partie de son poids absolu égale au poids de l'air qu'il déplace.

On démontre cette perte réelle de poids dans l'air par une balance

spéciale, destinée, comme son nom l'indique, à voir le poids: le baroscope. Un bout du fléau porte une sphère de cuivre creuse; l'autre bout porte une petite masse de plomb faisant équilibre, dans l'air, à la sphère de cuivre. Si l'on place cet appareil sous une cloche de machine pneumatique, lorsqu'on a fait le vide, la balance s'incline du côté de la sphère ce qui montre

f,c. u. Le baroscope. qu'en réalité elle pèse plus que la masse de plomb qui lui faisait équilibre

dans l'air, ou, en d'autres termes, qu'elle perdait dans l'air une partie de son poids, en raison de la supériorité de son volume sur celui du morceau de plomb. Si l'on veut vérifier, à l'aide du même appareil, que cette perte est bien égale au poids de l'air déplacé, on mesure le volume de la sphère s'il est, par exemple, d'un demi-litre, le poids d'un pareil volume d'air étant de 0s',65, on attache un poids égal au morceau de plomb, et l'équilibre se rétablit dans le vide, pour se rompre dans l'air.

Remarquons en passant, à ce propos, que lorsqu'on pèse un objet quelconque dans une balance, ce n'est pas son poids exact que l'on obtient c'est son poids apparent. Pour avoir le poids réel d'un objet, il faudrait le peser dans le vide. Aussi voilà une erreur constante et habituelle, à laquelle on ne songe guère. Mais d'ailleurs, en poussant la question jusqu'au bout, nous pouvons nous demander ce que c'est que le poids réel d'un corps. Or le poids réel d'un corps n'existe pas. C'est un pur rapport, résultant du volume et de la densité de la