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Titre : Mémoires d'Antoine Jacmon, bourgeois du Puy / publiés aux frais de la Société d'agriculture, sciences, arts et commerce du Puy par Augustin Chassaing,...

Auteur : Jacmon, Antoine (1601-1656). Auteur du texte

Éditeur : Impr. de Marchessou fils (Le Puy-en-Velay)

Date d'édition : 1885

Contributeur : Chassaing, Augustin (1830-1892). Éditeur scientifique

Sujet : Le Puy-en-Velay (Haute-Loire, France) -- Histoire -- Sources

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb341195047

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 1 vol. (XIV-XII-308 p.) ; in-4

Format : Nombre total de vues : 338

Description : Collection : Recueil des chroniqueurs du Puy-en-Velay ; tome IV

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k4083032

Source : Bibliothèque municipale de Clermont-Ferrand

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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de grandes esmontions en ladite ville, des régimentz de Licques et de Monpeyroux, et autres deux cournestes de cavallerie.

Ce dimanche, au soir, 6e jour du mois de may audit an 1640, est arrivé en ceste ville du Puy le régiment de monsieur de Licques proche de Nimes, compozé de vingt compaignies non complètes, n'estant que de quarante hommes, l'une portant l'autre des susdites compaignies; lesquelz furent logés une partye dedans ladite ville, où ilz antrèrent dedans icelle avec le tanbour battant et les armes en main qu'est chose estrange à voir à quoy nous sommes réduictz et les restes desdits soldartz logés aulx faulxbourgtz, faisant grandz maulx et subjections, comme verrès cy-après plus au long. Et le mardy suivant, 8° jour dudit mois de may audit an, est ausy arrivé en ceste ville autre régiment appellé de Monpeyroux, compozé de vingt compaignies ausy non complectes, n'estant que la creue dudit régiment, que le gros est en Piémond, ne les voilant recepvoir à cause de l'infection du Languedoc mais fust résollu de les prandre à cauze de leur commission, et ont ausy logé partye dans ladite ville et la reste auxdits faulxbourgtz, et ont leur logement pour trois semaines, et après jusques à nouveau ordre, ne sachant pour quel subject ilz sont icy; qu'est cause que le pauvre peuple murmure tant et antre dans quelque grand sçousom que les uns dizent que sont icy pour establyr les Esleus, les cinq pour cent ou contre les rognieurs de l'or et de l'argent ou pour quel pilhage, ou autre meschant traictement. Les autres dizent que s'a esté la cause que la caresme dernière l'on ne volsit poinct loger en ceste ville une corneste de cavallerie parce que son ordre ne luy donnoit poinct icy sa routte, qui est cause que le chef de ladite cavallerie a obtenu de monsieur le Prince d'y fère venir ses gans pour s'en revancher audit nom. Le chef de ladite cavalerie est monsieur le marquis de Bussy le Vert. Mais ne sçachant encore le certain, les messieurs de la ville, par deslibération de conseihl, ont desputté monsieur Armand, bourgois, pour aller trouver monsieur le mareschal de Chombert, duc d'Alluy et gouverneur pour le roy en la province du Languedoc, pour y pourvoir, et monsieur François, le painctre, l'un des sieurs consulz, pour aller prier monsieur le viscompte de Polignac de venir en ceste ville pour tacher de le sçavoir et de mestre ordre .au désordre qui se commet, ny le malleur qui s'en pourroit ensuivre, car toute la popullasse est tellement irritée et en furye qu'à payne on la peult retenir, et d'efect qun sergent d'une de ces