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Titre : L'Humanité : journal socialiste quotidien

Auteur : Parti communiste français. Auteur du texte

Éditeur : L'Humanité (Paris)

Éditeur : L'HumanitéL'Humanité (Saint-Denis)

Date d'édition : 1938-11-14

Contributeur : Jaurès, Jean (1859-1914). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb327877302

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb327877302/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

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Description : 14 novembre 1938

Description : 1938/11/14 (Numéro 14574).

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k4076289

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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ORGANE CENTRAL DI^ifiTTcOMMUmSTE FRANÇAIS <S.F.LC.)

Rédaction et ataiiistratioo: Fondateur Jean JAURÈS- ~i 35° année. 14.574 138, ne Martre Paris (?) Paul VAILLANT-COUTURIER LUNDI

LE NUMERO (Rédacteur an chol 1926-1937) '.i.ft

LE NUMERO titéclocteur en chef 1926.1937) 1.111 y-em bre, i>.a3'9"

LE NUMERO n mi /^a^ljiki 14 novembre 1938

50 CENTIMES | | PTecM^Myil^CHIN [ | QUATRE EDITIONS S

50 CENTIMES Senateur de la Seine' QUATRE EDITIONS

LA FRANCE

LIVREE AUX TRUSTS i

DANS UN DISCOURS IMPORTANT PRONONCÉ À PONTOISE HIER. DEVANT 3.000 [AUDITEURS, JACQUES DUCLOS À DÉNONCÉ LES DÉCRETS DALADIER REYNAUD QUI SACRIFIENT L'INTÉRÊT NATIONAL AUX APPÉTITS DES OLIGARCHIES

Dans tout Te pays monte F indignation

Nous allons réveiller les affaires.

HIER; à Pontoisè, au cours d'une manifestation orga-

nisée par le Parti communiste, Jacques Duclos, secrétaire du Parti, vice-président de la Chambre des députés, a pris ta parole, après Alexandre Prachay, déptité de la circonscription, et Marcel Cachin, sénateur de la Seine. l <

crets-lois, Jacques Uuclos en a fait l'analyse suivante.

Les mesures qui viennent d'être prises après les cinq jours de. méditations du ministre des finances sont toutes dirigées contre l'ensemble de la population, laborieuse de France.

Là semaine de 40 heures est en fait abrogée, alors que plus de la moitié des ouvriers français travaillent moins de 40 heures et alors que le nombre des chômeurs complets ne cesse de croître. Par ailleurs, on interdit la répartition sur cinq jours de ta semaine de travail. Cette première- atteinte aux loisirs des travailleurs constitue une menace pour les congés payés, dont l'abolition est exigée depuis longtemps par les oligarchies capitalistes.

Autre mesure nettement dirigée contre la classe ouvrière, le taux de majoration des .heures supplémentaires, à concurrence de 250 heures pour une année, est réduit à 10 et les, conventions collectives prévoyant des taux supérieurs sont purement et simplement abolies. On nous annonce aussi, a poursuivi Jacques Duclos, le licenciement de 40.000 cheminots, sans r, aller de certains 'autres licenciements dans les services publics, ce qui va entraîner une augmentation nouvelle des sans-travail et interdire l'accès aux emplois publics à des milliers' et des milliers de jeunes gens.

Voilà comment le président du Conseil et son ministre des finances se préoccupent d'accroître la production. A la vérité, leur politique est dominée par le souci unique de servir les intérêts du grand capital.

Tel est le sens réel <le l'augmentation des impôts indirects sur le vin, te sucre, le café, l'essence, etc. qui vont faire encore monter le coût de la vie, cependant que les trusts ont désormais licence d organiser la hausse concertée des prix. 1 (BUTTE EN PAGE, 6' COLONNE)

,(VOIR EN 6' PAGE),

[THluRirDu'lÏÏTrNl ÉDITION PARISIENNE

iiiiiiuiiuiimiiiiiiiiiiHiiHiiiiMHiiiiiiiiiiiiinwi .`

C'EST AUX RICHES A PAYER i Aujourd'hui, conseils de cabinet et des ministres pour examiner le 2e train de décrets-lois

MAIS UN DESACCORD AURAIT SURGI ENTRE MM. GENTIN ET'PAUL REYNAUD Une interview de Pierre SEMARD Licencier 40.000 cheminots ? Source de danger pour les usagers. Et cela ne comblera pas l'énorme déficit des chemins de fer »

déclare à notre journal le "secrétaire de la Fédération des cheminots

v:

Hier; la journée de clôturé du congrès Paix et Libertéparlèrent JACQUES DUCLOS, secrétaire du Parti communiste, HENRI SELLIER, du Parti socialiste, et ANGLES, du Parti radical, fut

WMiMininaiMBfcT–i –iM^^miiii ̃̃ h iiiiiiiiiiiiiiim

De gauche à droite Jacques DU-

CLOS, le professeur LANGEVIN et Francis JOURDAIN au bureau du

congrès (.Voir notre information en 4e page.)

FOOTBALL

RED -STAR BAT CHARLEVILLE 2 à 0 ET DEMEURE LEADER DE LA 2e DIVISION

Une phase du match Red Star-Charlevi Ile, gagné par les Parisiens, à Saint-Ouen 1

(Voi- en cinquième page.)

une grande manifestation d'union

du front

populaire

A Nantes ce matin

la C.G.T.

FORTE DE SES

5 MILLIONS

D'ADHÉRENTS

PUISSANTE PAR

SON UNITÉ

De haut en bas Léon JOUHAUX, Julien RACAMOND, Benoit FRACHON. Georges BUISSON

ouvre

son

congrès (Voir en 5e page l'article de notre envoyé spécial Pierre. DELON)

VICTOIRE

DES CONFÉDÉRÉS

aux élections prud'homales dans le département

de la Seine

(Voir les résultats en 5e page)',

A Vermassen

le cyclo-cross de G lama rt

De la gare d'Austerlitz à la rue d'Ango ulême, les héros de la Liberté défilent au milieu des acclamations. En tête, on reconnaît André MARTY entre les camarades SACNIER et TANGUY.

= À travers Paris = vibrant d'enthousiasme les héros de la liberté

ont défilé sous les fleurs

ont sous es eu~~

et les vivats

Le gouvernement des Munichois, souffleté par ta gloire des défenseurs de la démocratie, avait massé, comme sousTardieu, d'énormes forces de po- ` lice, visiblement peu flattées de ce rôle, La foule, tout en évitant avec sang-froid les incidents, a manifesté son indignation aux cris de « A la porte Daladier ». « Ouvrez la frontière I ». « Vive le Front populaire!». populaire!». Du blé, pour l'Espagne ;£,

l' Des milliers de Parisiens escortent les héros des Brigades internationales

'AU MEXIQUE

SOIXANTE OUVRIERS ENSEVELIS

'DANS UNE MINE

ARGENTIFERE

On compte vingt-cinq victimes Mexico, 13 novembre. Un éboulemeht s'est produit aujourd'hui dans une mine d'argent située près de Guanajuato.

Une'soixantaine d'ouvriers furent ensévelis et, après une demi-journée d'efforts, quarante d'entre eux purent être délivrés.

Cinq cadavres ont été ramenés à la surface et il y a tout lieu de craindre qu'une vingtaine de cadavres restent encore air fond de la galerie principale de. la, mine..

EN 3e PAGE

Seûls Daladier et Bonnet n'ont pas protesté contre le banditisme nazi.

..1. Par Gabriel PERI

RUGBY

C.A.S. G. ÉCRASE CARCASSONNE:4là3 EN CHALLENGE DU MANOIR

A Jean-Bouin, le C.A.S.C. s'est promené face aux Carcassonnais. Une vue du match

Conduits par André MARTY, les volontaires des brigades internationales ont senti l'affection et la reconnaissance du peuple rassemblé en masses pro- ` fondes tout le long du parcours

ARIS, qui a vécu tant 'de journées

vibrantes, a trouvé hier des ressources fraîches d'enthousiasme pour accueillir les fils de France qui revenaient d'Espagne, couverts de gloire. Ces heures émouvantes n'étaient: pas seulement remplies d'admiration pour les Volontaires, héros d'épopée. Elles étaient aussi toutes pleines dé gratitude pour ceux qui ont sauvé l'honneur de la France.

Et cette foule ces hommes, ces femmes, qui jetaient des fleurs, acclamaient, essuyaient une larme, dressaient dans leurs bras leurs petits enfants vers les combattants de la liberté, savaient bien que ceux-ci et ceux des leurs qui ne reviendront plus, ont consenti tant de sacrifices pour la sauvegarde de notre

pays en même temps que de l'Espagne, nation sœur.

Les volontaires ont traduit en actes ce qui fut le désir passionné et lucide à la f ois du peuple français.

Et quel,symbole que l'accolade; don- née dès l'arrivée du train des héros par André Marty, qui était à leur tête, à Maurice Thorez, secrétaire, général du Parti communiste français 1:

Le peuple a saisi tout cela, si M. D'àladier ne l'a pas compris. "ii,

Le gouvernement de la France luimême eût accueillir les valeureux citoyens qui ont fait de leur poitrine- barrage aux assauts des fascistes qui rêvent de passer nos frontières.

Mais sans doute la gloire des volonlaires, descendants de ceux de 92, faitelle affront aux hommes qui ont livré un allié de notre pays après avoir trahi.l' Espagne amie, et qui savent seulement abandonner la sécurité de la nation' aux desseins de Hitler et de Mussolini. Comme sous Tardieu, on a revu les f orces de police massées en face des hérosdesbrigadeset du peuple qui les'- ac- clamait. ,i 'q',

Le rôle qu'on leur avait réservé n'était d'ailleurs, de toute évidence, guère du goût des gardiens de la paix ni des gardes mobiles, à part quelques e officiers .supérieurs, moins républicains que leurs hommes.

Six fois, le peuple et ses glorieux, enfants durent ouvrir, sans violence, mais d'une irrésistible marée, les -barrages disposés comme pour provoquer des incidents.

En même temps, on revoyait, çà etjà, certaines figures patibulaires de" policiers politiques trop connus des militants "aux années noires dé la réaction.

C'est tout ce que M. Daladier a trouvé pour recevoir des Français qui -ont ajouté^ une page à notre histoire. Tout ce qu'il a trouvé pour s'associer à l'élan populaire.

Jamais il n'avait montré mieux son divorce d'avec la nation.

Sa haineuse malveillance a cependant bien peu pesé J ;1 Elle a souligné seulement la puissance formidable du peuple uni, Yhommage grandiose de Paris, de la vraie France, aux héros revenus à nos foyers et auxquels chacun de nous a une dstte im-

mense. 4

mense. P.-L. DARNAR.


*VfBH>ïïJ3J| hB ^pv PU vk&l ° ^J^H Sb BB ^^s W8 hh |^B H^l ^^L^nfi Mb 2A sb ^h^d98 BBB BB9 Bh IBt *ff3t^B8 ° H9 E^kffl Shh iSLJsS ^k^^ ̃ hI hh Qh^^SI flflj It9 ̃BB Hh (Hl^^ ffw ^^9 HB_ifii du J8ti b^B Ihh hb hH E^JBt Dfl Eu Es BDifiBi

r. Clair et gai, le soleil, hier matin, a il*?*liimin# Paris. C'est donc par un. temps ̃s.ÛK'eJb'ë et presque -printanier que, dès 9 heures, lés Parisiens sont venus, een -foule aux abords de la gare d'Austerlitz. «~̃BéjïÇune heure avant l'arrivée du train 3»'*tî'|hp*$3 est difficile de pénétrer dans la cour de la gare située rue Sauvage, voie .inconnue du reste et où, en temps ordi>*<=riRirëfil n'y, jamais, personne :«*' Les "responsables du Comité d'Accueil se préoccupent du service d'ordre pendant que nous trouvons aux quatre coins1 de la vaste gare des forces de police 'considérables, parfaitement inoccupées et semblant se demander ce qu'elles sont venues faire là.

Maurice Thorex arrive

Nous reconnaissons tout de suite, parmi les dévoués qui préparent l'arrivée lies \olonUu'i> nos amis Andic IIi u

'2; ',?'

f ~` V w.i

s a~s,. k ~r aa'idKa

Dans la cour de la gare d'Austerlitz, le service d'ordre a peine à frayer Une voie aux ambulances parmi ta foule très dense.

.(P&0~o<fHM~NK:M)).)

l^uér,'Màuriee^Ldinpe, André Toliet/Gal- -r-r.di;,Jean, Hemmen, le colonel Dumont, et ,•̃ bien .d'autres, encore.

;• ..Puis., peu à, peu, arrivent les. memrfs.-i'r/btes" .du Comité.- -central et -du groupe' -cvr'paxjemeRtaire communistes..Un- des

jrcèmiers, Maurice Thorez, vivement ac-

clamé; apparaît", portant son plus jeune fils sur ses bras. Et tour à tour, nous notons* l'arrivée de nos camarades JacQîies Duclos, .secrétaire du Parti, Marcel Cachin', Pierre Sémard. du Bureau põ̃•u:o.-lltiflue. Gabriel Péxi, Florimond Bonté, vt(.(v6osïo)i- Àuguet, Raymond Bossus,, Char'aUries •Tillon. Léon Mauvais, Albert Vas•-ÀÎ jtajfk" du: Comité central Albert Rigal, U:s^PrbspJ:r\_Mocquet,. Jacques 'Gjésa,.Au•ib t;éuM^ToucharA, André Mercier, Henri àMéèr'ày, députes de Paris Clamamus, .èenateùf de la Seine; Maurice Naile, jRîpaud. Jules Auffret, conseillers géné7"Tràux"dè la Seine Maurice Gardette, :"f,éon-'Ffot, Vital Gayman. René Le l.GqU, conseillers municipaux de Paris Jë'dn Baillet," secrétaire de la région Paxis-Ouest André Pàrinaud, secrétaire ^t:,B'eIriaT;i'ë.g.ion Paris-Ville ;̃ Gunsbqurg, t^ ,^eci:é$àire. de' la région" Paris-Sud GilZX, 7d£i- secrétaire de -là région Paris-Nord, ̃̃" et" d'autres "encore- que. nous nous excu^ons de ne. pouvoir tous citer. '.Jt*r^~A'M0rizet, sénateur-maire de Boulo>.o gnç; Andrée Marty-Capgras, la camarade "Zyromslci (qui .excuse son mari, alité), Suzanne Lacorré. ancien ministre, re-^s^-présentent le parti socialiste et Borne, la -QS. Nous notons encore la présence S^fteff Prenant,1 'âe' Francis Jourdain; 'de fesKés&CftaMoef .sëçfê taij'e du S,ecouïs:poffsiyura'à'e de :Francé,dë 'Raymond Latàrget, "Bëcfétaire de la Fédération des Jeunesses communistes, de Jeanne Vermesch, secrétaire, de l'Union des Jeunes Filles ,«* de France,, de Paul Pétrin, président de vîi l{i!Fldérati"bn des. officiers de réserve ̃ .républicains, et de nombreux volontai•> v -res -.déjà revenus d'Espagne, parmi les"*»( quels les jeunes communistes Richard ̃t*i> 'lit? Buguet, etc. Arrivés parmi les premiers, les représentants de l'Ambassade d'Espagne à Paris étaient là MM. Àrnao, ministre «ï'jj conseiller -Nistal, consul général Bo••«.> lanos, attaché militaire, et Massip, at?::ii"tïichë chargé de la presse! « Les voilà »

H est maintenant 9 heures. De loin,

rÉMOïïVÂNT CORTÈGE SOÛS UN DÉLUGE DE FLEURS

8 -h. 30 à peine. Chaque autobus, cha'̃^qftë'-ratne de. métro, -déverse sur tout le 'long' Su- parcours un flot de gens qui, en attendant le passage des volontaires, de-

'"visëht. ̃̃̃̃̃̃̃̃

On parle de l'Espagne martyre, de l'héroïque sacrifice de ceux qui, abandonnant foyer, parents, travail, sont partis pour défendre, la. liberté menacée. .Et l'on- dit sa- foi dans la victoire de la ̃^République.

""Mais l'heure tourne. Maintenant, les trottoirs sont noirs de monde. En maints endroits, la foule a envahi la chaussée. Partout, drapeaux et banderoles. Au.hatsardi-.nous lisons "l'une d'elles « Salut ï'SrvoUs, qui avez défendu les libertés du

'viande;»

} '• ̃

,i- v.vi. Le défilé

ï «Soudain, on annonce le départ du cortège. Un grand silence se fait,. Puis, brusquement, ce sont des acclamations ̃et des' bravos sans fin qui accueillent ,les héros.

"•Unr immense drapeau espagnol "ouvre ̃la marche avec une fanfare. André Marty suit, les bras chargés .de fleurs entouré de Sagnier, commandant de la brigade « La Marseillaise a et Tanguy, ̃'commissaire-, politique. .Ëà~fQuïe.fait une immense ovation a ,;cés valeureux camarades. Les cris de Tn'Vive Marty /̃̃» se mêlent à ceux de invite, i'-Espagne républicaine » et de ï'% Ouvrez la- frontière ». L'enthousiasme ,est à son comble lorsque paraissent les -volontaires.

Coiffés: de chapeaux et de casquettes, le teint bistre, ils s'avancent sous un déluge de fleurs; violemment émus par l'accueil qui leur est fait. rEt sur le visage de ces héros d'épopée, fiers d'avoir combattu- pour la liberté et Ja; civilisation,, et bouleversés par l'émotion. une larme furtive -coule parfois, écrasée d'un geste brusque une main

naléë. -̃̃

L'hommage de Paris

4u: milieu d'une foule énorme, le cortège, "passe sur le pont d'Austerlitz et gagne l'avenue Ledru-Rollin. Aux bravos et acclamations des gens massés de chaque côté de la rue se mêlent les vivats des grappes humaines penchées aux f enêtres^. Les fleurs pleuvent.

 MAISON DES METÂLMS

Précédé d'un groupe de jeunes gens ̃tenant aux quatre coins une étoffe tri"-cOlore, lourdement" chargée du collectage auquel. la foule a spontanément souscrit, r le •cortège arrive.

En tête, André Marty, les bras char( gé"s des .fleurs lancées sur son passage, -•pénètre dans le hall sous les applaudis•-sements frénétiques de la foule. Il est suivi de ceux qui, us sa direc-

nous voyons la foule qui continue à s'amasser sur-te quai d'Austerlitz. Puis, un bruit circule le convoi a du retard. Cinquante minutes, dit-on. On prend patience. On bavarde, tout à la joie de revoir bientôt quantité d'amis chers. Et on applaudit l'arrivée d'une fçolônie d'enfants espagnols, venus saluer les hommes courageux qui n'hésitèrent pas à quitter leur foyer pour aller défendre ceux de leurs parents. Très émusr tous ces gosses se rangent sagement, les bras chargés d'ceillets et de mimosas. Neuf heures quarante. Au loin" un train -s'avance lentement. A toutes les portières nous voyons' des têtes et des bras sortir. Les volontaires saluent Paris.

Encoie quelques tours de roue Le train stoppe. Et voici que nous remontons un à un les wagons. Disciplines les hommes au visage i.liu, aux regards

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énergiques, aux traits burinés vpar les privations et les souffrances, ces hommes de fer ne descendent pas. de leurs compartiments. Mais, de tous côtés, déjà les. exclamations joyeuses fusent. Des mains se tendent l'un vers, l'autre, te joignent; et c'est l'accolade fraternelle, émue, au. point que l'on ne songe pas à dire une parole.

instants d'émotion intense Mais voici que la tête du cortège atteint 'le wagon où se trouve André Marty. ̃ '̃'̃̃. Vivement, notre grand ami- a saute sur le quai avec, M arcel Gittqn qui l'accompagne depuis Cerbère, et notre cher camarade Pierre Mars, rédacteur à « l'Humanité ». Et dès qu'il a.prjs contact avec le sol, André Marty se jette dans. les bras de Maurice Thorez.

Quel symbole Le grand organisateur des brigades internationales, le chef aimé et incontesté des héros qui luttêrerit pour l'indépendance de l'Espagne et la paix du. monde, rendant un si émouvant et si public hommage à notre secrétaire général ̃ ;̃̃̃. Puis, une délégation de « l'Humanité » remet une gerbe à André Mar.ty, très emu. Un peu partout, sur lé quai,1 on voit des gens s'étreindre longuement: ce sont là quelques minutes d'émotion intense que nous n'oublierons jamais.

.Enfin, peu; à: peu,, la, foule ..reflue du quai vers1 la'" cour. %e la rù'e" Sauvage Une double haie se forme pour acclamer nos vaillants, héros qui, là-bas, devant le tram qui vient de les amener, se forment en colonnes, s la direction de leurs chefs. ̃•̃̃ ̃̃̃̃ Quelques minutes passent. Puis une fanfare joue la Marseillaise et, sous les vivats sans fin, les immortels combattants de la Liberté défilent sous nos yeux. A leur tête, André Marty, avec, à ses cotés, le commandant Sagnier, et le commissaire politique Tanguy, jeune communiste parisien, tous deux çonnus déjà par la foule grâce aux émouvants articles que Mars nous envoya de Barcelone et des fronts de l'Ebre et du Sègre Dehors, la grande foule de Paris les happe, leur jette des brassées de fleurs. leur crie son admiration et sa reconnaissance. ̃̃̃

On connaît la chaleur exceptionnelle des sentiments de solidarité de la foule paiiisxenne. On sait aussi quel attachement elle manifeste notre Parti," dont elle apprécie l'attitude nette et immuable en ce qui concerne l'Espagne républicaine. Aussi fait-elle un accueil- particulièrement sympathique à ceux des militants communistes qui suivent le cor'tège des volontaires. ̃ 'Cela, le "gouvernement qui signa la trahison de Munich trouve que c'est intolérable. Ceux qui ont fait si' brillamment honneur à leur qualité de Français n'ont pas-droit ^selon les « capitulards » aux ovations populaires. Et, pendant que MM. Daladier, Bonnet et autres; se terraient dans leurs palais, la police sur leur ordre (ses chefs furent contraints et assez peu fiers de l'avouer) multipliait es embuscades et les provocations, coupant à plus de dix reprisés le oortège- et risquant délibérément des incidents graves que seuls le calme et le sang-froid de noS militants empêchèrent de se produire. Cependant que nous retrouvions presque à chaque carrefour les mines patibulaires de ces argoussins que nous croyions disparus avec Tardieu Malgré tout, le "défilé triomphal se poursuivit. L'avenue Ledru-Roliin franchie, r– c'est là qu'un ancien combattant remit à André Marty sa médaille, militaire et sa criox de guerre la; place' Voltaire traversée, ce fut la fin du parcours par la rue Saint-Maur et la rue d'Angoulême. Belleville, Ménilmontant, Charonne, La Roquette, tous les vieux quartiers de Paris étaient là avec leurs ouvriers .endimanchés, leurs ménagères empressées. Et les mains' battaient, fort, et l'on criait haut, bien haut': « Bravo, bravo les gars Et mercï "i Et* ceux qui assistaient aux barrages policiers, ceux qui pouvaient mesurer à sa valeur là bassesse des « Munichois » criaient à perdre haleine « A la porte Daladier 1 Vive le Front populaire Vive Thorez Vive Marty > »

Notre Parti voyait monter vers lui l'ar-i'dente sympathie de ceux ils étaient hier plusieurs centaines de milliersqui estiment son loyal et tenace effort en faveur de la paix et des libertés du monde.

tion, firent merveille et défendirent la sécurité de nos foyers.

Une rumeur monte, enfle, éclate. C'est Maurice Thorez, précédant notre camarade Marcel Cachin et les personnalités du Front populaire de la région parisienne qui font leur entrée dans la salie. Dans là salle décorée aux couleurs de la République amie, de la République française et du drapeau des travailleurs alternés, des tables ont été dressées.

A la tribune, le portrait de la grande Pasionaria voisine avec celui de Marty causant à des soldats. Puis aux frises sont apposées les effigies bien connues du général Miaja, de Alvarez del Vayo et de Manuel Azana.

Sous la présidence d'honneur d'Alvarez del Vayo, du président Negrin, de Miaja, de Rajo, du vainqueur de l'Ebre Modesto, et des vaillants combattants tombés en Espagne, prennent place à la présidence effective, les représentante du Front populaire.

Notre camarade Lampe, après s'être fait l'interprète de tous, donne la parole à' notre camarade Gayman, qui parle au nom des volontaires de la Liberté. Tollet. de l'Union des Syndicats, est applaudi quand il vient la tribune déclarer que les syndicats parisiens- ont décidé l'envoi de 100.000 quintaux de blé au peuple espagnol.

Morizeî, sénateur S. F. I.O. çxcuse Zyromski

Le camarade Morizet, sénateur, S. F. I. O excuse Zyromski, alité, de ne pouvoir être présent. Il -s'élève contre les mesuies de police prises par' gouvernement." « Devant, le danger fasciste qui s'affirme plus que jamais, l'unité des Partis communiste ;.et socialiste devient urgent. L'Unité au maximum, tel est le gage de la victoire. »

II reprend place,; après avoir pris l'engagement de lutter encore, de lutter toujours plus pour assurer la victoire de la République espagnole. Il est salué par les hourras de ..ceux qui ont pu constater toute la nécessité de cette unité réclamée.

M. Lebrun, radical

dit sa foi en le Front populaire Lorsque notre camarade Lampe annonce que M'. Pierre Lebrun, radical, va prendre la parole, l'on peut mesurer, à l'enthousiasme de l'auditoire, l'attachement 'de ceux qui sont de retour au Front populaire.

« Je parle au nom de la fédération

radicale de la Seine et j'exprime ici toute notre volonté de voir vivre et vaincre le Front populaire. »

Et, s'adressant aux glorieux combattants ̃̃̃.̃̃

« Quoi qu'il arrive, nous vous suivrons. Quoi qu'il advienne vous nous trouverez toujours à. vos côtés pour la défense de la démocratie », s'écrie M. Lebrun, qui désavoue avec beaucoup de vigueur et d'indignation l'attitude honteuse de Daladier.

Marcel Cachin

Notre directeur Marcel Cachin, dont l'émotion est visible, succédé alors à M. Lebrun. Il est salué par une Internationale que les volontaires, debout, entonnent..̃̃•̃•

Notre camarade, après avoir salué les 'sordats'de la liberté, et déclaré que le Comité d'accueil de la région parisienne ferait le maximum pour leur permettre de reprendre dignement place parmi nous, salue André Marty, qui est le symbole du courage.

a .w

LE TRIOMPHAL RETOUR DE PERPIGNAN A PARIS

La splendide réception de Perpignan dont nous avons donné le compte rendu hier terminée, le retour des volontaires français se poursuivit toute la nuit vers la capitale; pu les attendait 1^, grandiose réçeptiori^RÔpulairé que l'on, sait. Auparavant ils avaient été chaleureusement accueillis au passage par les antifascistes de Toulouse qui leur avaient offert des boissons rafraîchissantes et des fleurs. Cet accueil des populations françaises continuait magnifiquement, après l'adieu émouvant du peuple espagnol, symbolisé par ces femmes catalanes, qui, à Cerbère, lors du retour du train qui avait amené les volontaires, pleuraient, au comblé de l'émotion, après avoir embrassé André Marty. Scènes profondément émouvantes Tandis que dans la partie de l'Espagne envahie par le fascisme, les éclopés italiens 's'embarquent à Cadix sous les huées de la foule 1

Wagons de bois

Sans incident, le voyage des vaillants volontaires, qui font preuve de la plus magnifique tenue, s'est poursuivi. Au passage, les cheminots, les voyageurs attardés dans la nuit, hier matin les bûcherons de la forêt d'Etampes les saluèrent de vivats» alors que les volontaires apparaissaient aux portières de leurs wagons de bois.

Car, en effet, et à cette période de l'année où les trains ne sont pas tellement envahis la S. N. C. F. n'avait rien trouvé. de mieux que des wagons de bois à mettre à la disposition des héros d'Espagne. Des wagons qui d'ailleurs n'avaient pas de communication entre eux, à tel point qu'un des volontaires s'étant blessé accidentellement,

A 18 heures, la gare d'Austerlitz voyait arriver un nouveau contingent

Hier, vers 18 heures, les abords de la gare d'Austerlitz étaient pour la seconde fois, en cette journée," noirs de monde. Un nouveau convoi de volontaires de la liberté était attendu. Sur le quai de la gare, où les camarades du comité d'aide s'affairent, nous reconnaissons nos amis Heussler et Maurice Lampe.

A 18 h. 13 en avance sur l'horaire, le train entre en gare et 222 héros en descendent, tous originaires de nos régions du Nord, de l'Est et de Bretagne. Maurice Thorez, qui est venu les accueillir, est l'objet d'une vive manifestation de sympathie de la part des volontaires. Vive Thorez 1 Thorez au pouvoir l crient-ils. ̃' ̃ Tout'.en gagnant la sortie, ils entonnentla'Marseillaise.

Dehors, une manifestation délirante les attend. La foule massée autour de la gare leur fait une longue ovation. C'est sous les cris de Vive l'Espagne républicaine 1 Vivent les volon,t~airea de la. Liberté qu'ils, prennent place dans les cars qui les emmèneront à Levallois-Perret, où: un dîner leur sera servi par les soins de « La Famille Nouvelle ».

Le départ de Maurice Thorez de la gare a été salué par une vibrante ma-

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« Sous sa direction éclairée, vous avez sauvé l'honneur de notre pays, dit-il. Modèles de désintéressement, soldats au service de l'Internationale ouvrière, vous nous revenez auréolés de votre passage- en Espagne.

« Vous avez joué un rôle éminent pour la sauvegarde dé, la liberté. « Vous allez avoir à continuer ici Vœuvre que vous avez commencée de l'autre côté des Pyréjiëes. .̃̃ a~'Ceux' qui Ont iri~t~e ~q.,Mtanic)t.avec les deux dictateurs fascistes s'apprêtent à livrer l'Espagne à Franco, comme ils viennent de livrer la Tchécoslovaquie' Vous et nous ne permettrons pas cela »

H dit comment chaque organisation va avoir à parrainer un volontaire et réclame une minute de silence pour ceux qui ne reviendront pas. Il termine, sous les bravos unanimes, alors que ,1'hymne de Riego succède à l'Internationale. André Marty, qui était resté Parmi les combattants, monte sur l'estrade- « Vive Marty! » éclate, clamé par neuf cents -poitrines.

André Marty

i Durant plusieurs minutes, l'ovation se prolonge.. Comme ces -hommes braves, ,comme ces,héros connaissent et aiment notre grand ami Et comme il le leur rend bien

Car tout de suite il dit

« S'il fallait tirer une leçon de la lutte que vojis avez si vaillamment menée aux côtés du peuple d'Espagne, nous dirions que votre vie M-bas fut un exemple. Sans vains, mots, sans gesticulations, sans discours subtils, niais de tout votre cœur et de toute votre âme, avec vos jorces entières,. vous avez lutte pour une cause sacrée des hommes la Liberté » »

Poursuivant sous les acclamations, André Marty -lance avec flamme « Le secret de la victoire, vous l'avez senti, vous s l'avez compris; c'est l'unité. Qu'importe la bravoure si l'on part au combat divisé Vous avez permis par votre, geste, l'organisation des forces populaires de la République amie. Grâce à vous -demain, ce sera la l'züctoire: Grâce à vous, il y a 7?zaiiitenant des fusils, des mitrailleuses espagnols, il y aura bientât des canons es-

pagnols 1 »

Il termine ses adieux à ces héros par l'énumération des noms de ceux qui reposent là-bas, victimes de leur dévouement à la cause de. la liberté.

C'est le moment le plus poignant cet hommage rendu aux disparus par les vivants. Et aux yeux clairs de tous ces héros des larmes perlent qui nous font tous pleurer.

André Marty assure le gouvernement espagnol de la, continuité de nos efforts et fait acclamer tour à tour les noms des chefs dont les effigies président cette émouvante assemblée. C'est la dislocation, la salle se vide. Dehors les embrassades se multiplient.

Par groupes, les familles s'en vont fêter le retour de celui qu'elles ont tant

attendu.

il fallut actionner la sonnette d'alarme, arrêter le convoi, avec toutes les difficultés que cela peut provoquer sur le réseau; pour, faire. soigner: le blessé parole service sanitaire du convoi, pour lequel ,d'ailleiujs,,J$ S.- -N.ô. F,, n'avait pas ji|gé bon" dé' "donner" un- wàgoh de 1" classe^ Odieuses mesquineries-à l'égard de ces vaillants qui ont fait deux ans d'une guerre terrible pour défendre la sécurité dupays!. 1

L'accueil enthousiaste et délirant de Paris a montré à ces héros que le peuple, lui, sait et n'oublié pas

Respectés et admirés de tous Nous avons, publié hier la déclaration élogieuse que le général finlandais Jàlander, président de la Commission internationale de contrôle' du retrait des volontaires, avait bien voulu nous faire; II ne fait,pas de doute qu'il exprimait la pensée de l'ensemble des officiers membres de la Commission.

L'attitude de ces derniers, nous tenons à le dire, est très correcte vis-àvis des volontaires. S'ils eurent des préventions contre ces derniers au début, on peut penser que, au contact de ces hommes, en les connaissant mieux ils n'ont pu qu'être frappés par leur tenue exemplaire et leur discipline. Et, ils sont, croyons-nous, fiers de compter des hommes de leurs pays respectifs parmi ces héros d'épopée qui font le plus grand honneur à leur pays Nous tenons à ajouter que les offciers français membres de leur Commission, dont la correction a été remarquée, ont, de1 leur côté, facilité le: règlement de certaines formalités militaires touchant les volontaires français.

nifestation de sympathie envers notre Parti communiste.

Aux cris de Thorez au pouvoir Démission Daladier s'ajoutaient ceux tristement actuels de A bas les décretslois de misère

Il faut ajouter que, comme le matin, la police avait ordre de chercher les incidents. A plusieurs reprises elle osa même charger la foule qui se retirait cependant avec calme. C'est ainsi qu'à 19 h. 30, dans le passage Charles-Dallery, près de la place Voltaire, plusieurs personnes furent blessées à coups de matraque, dont une femme enceinte

LIS ÉLECTIONS P'BIBl Paul Faure est élu

conseiller générai

en Saône-et-Loire

Mâcon, 13 novembre. Voici les résultats des Élections du conseil général de Saône-et-Lbire qui se, sont déroulées, aujourd'hui, à Gueugnon, à l'effet de remplacer Jean Laville, socialiste S.F. I.O., décédé

Ont obtenu -Paul.Jraui*e, député, socialiste S.P.I.O., 1:259 voix, ELU; Alexaildre Mathieu, U.R.D., 742 voix Victor Paqueriaut, communiste, 97 voix. A Coulanges-sur- Yonne

Auxerre, 13 novembre. Une élection au conseil d'arrondissement a, eu lieu, aujourd'hui, dans le canton Coulanges-sur-Yonne

Inscrits 1.424 votants 1.034. Paulin Thomas, rad. soc. de Front populaire. 514 voix, élu Creuzot, ent. rép., 484 voix. Il s'agissait, de pourvoir au remplacement de M. Surngue, rad. ind.,1 élu conseiller général.

A Méiàsey (Haute-Saône)

Une élection au conseil général de la Haute-Saône a eu lieu hier dans .le canton de Mélisey.

Ont obtenu Bohly, U.R.D., 1079 voix ELU Aûbry, rad. soc., 937 voix,

FRAPPEE "D'ÀMMÉSIE ÎIIEFILLEfTE-lEIIIT DANS LA-'CÀMMGIE PRÈS DE DIGNE

lil

On pensait tout d'abord

qu'il s'agissait

d'une « arpète » rescapée de l'incendie Marseille Digne, 13 novembre. La gendarmerie de La, Javie*. près, de .Digne, a recueilli* une -fillette ̃ d'environ;- 14» ans, qui errait dans la- campagne environ- nante. 1 On pensait qu'il s'agissait d'une « arpète » rescapée de l'incendie de Marseille. En effet, aux questions qu'on lui posait, l'enfant, frappée d'amnésie, répondait invariablement « Le feu, le feu. J'ai ,vu une femme s'écraser sur le sol. Je me suis enfuie. »

Aux Galeries de Marseille, il y avait une, fillette à peu près du même âge, 'nommée Augusta Foin, qui était chargée de faire les courses. Cette enfant est portée disparue dans la catastrophe. Ses parents sont partis pour La Javie.

Malheureusement, comme on pouvait le redouter au début de l'après-midi, les parents de la jeune Foin n'ont pas eu la joie de retrouver leur. enfant.

Ce soir, à 19 h. 30; alors qu'on n'attendait plus d'autres résultats de l'enquête pour la journée, une personne descendait de l'autocar de Marseille et se dirigeait rapidement vers l'hôpital de Digne. Mise en .présence de ..la jeune fille, elle la reconnut formellement comme sa fille. mais celle-ci ne reconnut pas sa mère. ̃

Il s'agit de la jeune Marie Corcelle, 17 ,ans, née à Saint-Tropez, qui n'a jamais été à Marseille.:

Les obsèques des victimes

de l'incendie ont lieu aujourd'hui Ce matin ont lieu; à Marseille; les .obsèques des victimes de l'incendie des Nouvelles Galeries.

La classe ouvrière chômera en signe de deuil. L'U. D. des syndicats des Bouches-du-Rhône a lancé un émouvant appel afin que, nombreux, le peuple marseillais suive les dépouilles des victimes.

M. Sarraut représentera le gouvernement.

On demande la confiance aux marchés financiers dans des conditions qui excluent la nôtre

déclare Léon BLUM à Lille' Léon Blum a présidé, en .compagnie- de Lebas,. les manifestations .organisées hier à Lille à l'occasion du deuxième anniversaire de la. mort de Roger Sàlen-. gro.

Après avoir évoqué la mémoire de Roger Salengro, Léon Blum a parlé du plan Daladier-Reynaud.

On a publié, hier soir, après deux discours solennels, un plan financier où l'on paraît avoir ..pris peu de souci des engagements pris envers la classe ouvrière, art-il dit.

« La guerre aux deux dimanches .ne correspond pas à l'intérêt réel de la production française. Çe.,n'est pas une. mesure économique, c'est une manifestation d'ordre politique. On voulu obtenir la confiance des capitalistes, moins du capitaliste industriel que du capitaliste bancaire et financier. '•-< « C'est, en effet, "caractère du plan Daladiçt--Reynaud qui f m'a..surpris, je ttmoueï. \PditVi R'èynàîiâ est f-ùnShommè' dont, pour ma part, j'attendais autre chose,. » ̃

Léon Blum critique ensuite les mesures fiscales adoptées qui frappent lourdement les pauvres.

Léon- Blum déclare qu'il fallait faire appel au pays ••;

Mais, dit-il, la confiance on la de• mande aux marchés financiers dans des conditions qui, nettement, excluent la nôtre.

Léon Blum rappelle un discours récent de M. Eden qui marquait la nécessité d'un gouvernement le plus large possible, s'appuyant sur la sympathie ar,denté de la classe ouvrière.

Ayant évoqué les campagnes de presse contre Roger Salengro, Léon Blum s'émeut du danger que vont' constituer les « accords » de presse réclamés par Hitler. Après avoir parlé du veto mis par Hitler sur l'arrivée au pouvoir de certains hommes politiques, Léon Blum se demande si « nous allons toujours admettre la pression d'idéologies étrangères ».

AU CONGRES

DE, L'ALLIANCE DEMOCRATIQUE Flandm-Henîein

appuie M. Daladier

L'Alliance dite démocratique tient actuellement son congrès à Paris. On sait que ces derniers temps, à la suite de l'échange de télégrammes entre P.-E. Flandin et Hitler, de retentissantes démissions ont été enregistrées à l'Alliance. Le congrès se passe en diatribes contre la classe ouvrière, la C.G.T. et les partis communiste et socialiste;. M. Daladier y est épargné. On y fait même ses « louanges » avec celles de Georges Bonnet. On comprend que les munichois soient à l'honneur dans une assemblée où est Flandin-Henlein, Il est vrai que quelques protestations s'élèvent. témoin cette nouvelle lettre de démission que nous publions ci-dessous.

.Et M. Charles Reibel

démissionne

M. Charles Reibel a envoyé à la presse le communiqué suivant:

«A .la suite de la séance de dimanche du congrès de l'Alliance démocratique, M. Charles Reibel, sénateur, ancien ministie, yient d'adresser à M. PierreEtienne Flandin, président de l'Alliance démocratique, la lettre suivante « Monsieur le président,

« Malgré une tentative d'obstruction, à la savante organisation de laquelle je rends volontiers hommage, j'ai pu parler et dire au congrès ce que je pense de votre attitude au cours des tragiques 'journées de septembre et en particulier, du télégramme par lequel vous avez cru devoir adresser vos « chaleureuses- félicitations »: au chancelier Hitler, au lendemain du jour où, sous la menace de la force, il venait d'obtenir le démembrement, au profit de l'Allemagne, de la Tchécoslovaquie.

« Bien mieux, vous avez, par prudence, et malgré l'insistance de nombreux congressistes,. refusé de laisser mettre aux voix aussitôt l'ordre du jour de blâme que j'avais déposé contre vous. « Vous comprendrez que je ne puisse demeurer dans un parti auquel j'appartenais. depuis vingt-cinq ans mais qui, par ,votre fait, ".ne mérite plus son nom. « Veuillez donc. recevoir ma démission de membre de l'Alliance démocratique et agréer, monsieur le président, l'expression de mes sentiments distingués. « Charles' Reibel. »

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us V LIVRENT LA FIAÉ AUX IKMS

(SUITE DE LA PREMIERE PAGE): Et à cela vient s'ajouter la cascade des augmentations du prix du tabac, des timbres-poste, des communications téléphoniques, des tarifs du métro et de la S.T.C.R.P. qui vont .retomber sur Ja population laborieuse.

Enfin, "en ce qui concerne tes impôts directs, l'injustice est non moins flagrante. Le taux de l'impôt sur les salaires est porté de 7,56 à 8 alors que l'abattement à la base reste toujours fixé à 10.000 francs. Ainsi, au lieu de réparer l'injustice que notre Parti a dénoncée maintes fois, on l'aggrave. On ajoute à cela une contribution supplémentaire' de 2 sur tous les revenus professionnels et, cette fois, sans abattement à la base. Les commerçants qui, avec l'augmentation des impôts indirects vont voir leur clientèle diminuer, vont aussi subir les conséquences d'une augmentation de la taxe à la production.

Politique réactionnaire?, Oui! Redressement ? Non

Tout cela n'est que l'expression d'une politique financière réactionnaire, absolument contraire aux intérêts de la France et totalement incapable d'assurer le redressement économique et financier du pays,

Par' ailleurs, a dit le secrétaire du Parti communiste, rien n'a encore été fait pour les vieux qui attendent leur retraite et personne n'a parlé en haut lieu de la caisse contre les calamités agricoles, tant attendue par les paysans. Au lieu de cela, M. Paul Reynaud s est livré, dans son discours radiodiffusé, à une attaque inquiétante contre l'Office du blé.

Attention, paysans de France,'on se prépare à vous sacrifier aux trusts omnipotents qui veulent vous acheter bon marché et vous vendre cher.

Au surplus, M. Daladier a laissé entendre aux anciens combattants qu'il attend d'eux une sorte de nuit du 4 août, faute de quoi on saurait prendre des mesures pour en finir avec leur créance privilégiée sur la nation. Qui donc oserait prétendre que cette politique financière d'appauvrissement des Français peut aboutir au redressement de la France ?

On réévalue le stock de la Banque de France, on laisse « flotter » le franc en vue de nouvelles opérations monétaires dont les spéculateurs tireront d'appréciables profits.

Nous nous dressons de toutes nos forces contre cette politique qui n'a rien de commun avec les intérêts de la France.

1000 travailleurs enthousiastes à-Ponfbk^

avèc~~Iarcel_ÇAÇ~I~ et,~a~ques D'IjC~I;45

Le Comité central du Parti communiste organisait' hier, à Pontoise, un meeting de protestation contre le honteux diktat dé Munich et pour l'aide à la vaillante République espagnole. Nos camarades Marcel Cachin, directeur de l'Humanité Jacques Duclos, secrétaire du Parti; Alexandre Prachay, député de la circonscription, exposèrent devant plus de 3.000 auditeurs attentifs et enthousiastes la politique de notre Parti. ̃ ̃

Dès 15 heures la salle des fêtes de la charmante cité des -bords de l'Oise est archicomble. La foule déborde sur la place où est installé un haut-parleur. Ceux qui sont arrivés les premiers se sont groupés prèsi des larges portes grand ouvertes, permettant d'avoir vue sur la tribune, sobrement décorée aux couleurs françaises et espagnoles. Tillon, député d'Aubervilliers, qui préside, entouré de Joanny Berlioz, député, maire d'Epinay Demusois, député de Seine-et-Oise Ferney, conseiller général de Seine-et-Oise.; Léonard, conseiller général de la Seine; Gillot, secrétaire de la région Paris-Nord du Parti communiste, conseiller municipal de Saint-Denis des élus communistes de Seine-et-Oise, et de Martel, conseiller municipal radical socialiste d'Eragny, ouvre la séance.

Le premier, Prachay, rappelle l'incessante lutte contre la guerre, poursuivie depuis 1923 par le Parti communiste. Demusois relate ensuite l'arrivée1 le matin même des vaillants volontaires des brigades internationales. La parole est donnée à Marcel Cachin. Marcel Cachin

Il a deux ans et demi, déclaret-il quand les acclamations se sont tues, nous fêtions la victoire de notre parti, ici, à Pontoise. Vos suffrages

Les charges imposées à ïa nation laborieuse par les décrets lois Abrogation de -fait de la semaine de quarante heures.

2. sur les revenus professionnels. Augmentation de l'impôt général sur le revenu et sur les salaires. Majoration des impôts de 1938. 'Augmentation du prix'de l'essence. Augmentation1 du prix du vin. Augmentation du prix du tabac. Augmentation du prix du sucre.' Augmentation du prix du .café. Augmentation, du ticket de métro. > Augmentation -du ticket d'autobus. Augmentation, du timbre-poste. Diminution du taux des heures supplémentaires.

Licenciement de quarante mille cheminots.

Aggravation de la législation sociale.

Augmentation de l'impôt sur le revenu à supporter par petits contribuables.

Nouvelle vague de vie chère

La réforme des allocations familiales

Cette réforme consiste en un relève^ment périodique des allocations, pour les mettre en harmonie avec les salaires locaux.

Les: augmentations seront fixées selon des pourcentages, qui vont jusqu'au 15 du salaire du père, par enfant, à partir du troisième.

Il est également créé une allocation pour le mari, dont la femme reste au foyer avec ses enfants.

L'allocation du premier enfant est supprimée après cinq «ans, quand il n'est pas suivi d'un autre.

Avons-nous eu raison de refuser les pleins pouvoirs à M. Daladier^ qui se sert de l'anticommunisme pour essayer de faire ouBlier? les méfaits de. sa politique de soumission aux deux cents familles. }JOui! oui! répond l'assistance.) Ainsi, a poursuivi facguesDudo&f les choses sont ictàiïes. L'janticornmunisme, c'est la vie chère, c'est l'augmentation des impôts pour les pauvres, ce sont les vieux sans retraite et les chômeurs sans augmentation de leur allocation de chômage. t Ce n'est pas cela qu'attend le pays. On comprend maintenant pourquoi M. Daladier a voulu la rupture du Eront populaire. Il l'a voulue pour empêcher l'union des masses laborieuses contre) une politique de soumission aux trusts. Son plan ne réussira pas. ,«.; Non, non; la France ne se laissera pas imposer une politique dictée par.une maffia de financiers pour qui, /seul, compte l'intérêt particulier et non l'intérêt de la nation. Et aujourd'hui, au congrès de ta G. G^f* qui va s'ouvrir à Nantes, *fëg délégués de la France ouvrière ne vont pas quer de dire leur opinion sur le plan Daladier-Reynaud. Ce congrès, le premier depuis "11. reconstitution de l'unité syndicale, ya.pre: dre, dans les circonstances actuelles, une importance de tout premier pjanT. Comme l'a souligné avec force le camarade Léon Jouhaux,- l'unité sortira encore plus forte du congrès de Nantes. Les ouvriers savent que de ̃ leur* -imité dépend leur résistance victorieuse à -l'offensive du capital. C'est pourquoi le plan Daladier-Reynaud va trouver devant lui une classe ouvrière unie. H trouvera aussi un Front populaire vivant dans les villes et tes villages et rassemblant tes masses laborieuses pour défendre leur painy'-pour en finir avec une politique qui cènipromet- l'avenir du pays et pour aboutir la réalisation d'une réforme fiscale démocratique qui ferait payer tes gros possédants pour assurer l'indépendance et lé ^salut de la France. v- ̃*̃ II faut convoquer =

le Parlement °

Nous allons, quant à nous imerier.'ca.Tipagne pour demander la convocation du Parlement. Les représentants ..du'i peuple doivent être appelés à se prononcer et, en refusant notre confiance à- M. Daladier, nous traduisons le sentiment de. l'immense masse du peuple de France. =' Vive l'union du peuplé de'Firance contre les détrets-lois misère, de ruine et de soumission aux puissances d'argent.

avaient balayé la réaction. Prachay était l'élu .du Front populaire.

Mate il aurait fallu être bien naïf pour croire la réaction' vaincue: 'ajoute Marcel Cachin; Aujourd'hui, elle, réagit sur, le plan national, comme -sur e plan international.

Il poursuit

On a cédé la Tchécoslovaquie, on s apprête demain à céder l'Espagne. Cachin démontre qu'actuellement les vrais maîtres de l'Espagne: .aux mains des rebelles sont Hitler, et, Mussolini Si l'Espagne est vaincue,. eë: sera un nouveau front qui menacera notre pays; dit l'orateur. Jamais, depuis Charles-Quint, la France n'aura été' autant -menacée^

Allons-nous livrer l'Espagne ̃?> Non!, i, dit Cachin. Une salve" d'applaudissements" salue le magnifique discours 'de notre camarade. I >̃' Trois volontaires des.. brigades, héroïques, prennent plact, au bureau, sous les applaudissements de la foulé, qui entonne l'Internationale. •̃ ̃̃̃

Jacques. Duclos prend ensuite, la parole. On trouvera ci-dessus l'analyse de son discours qui fut, à maintes reprises, salués d'applaudissements enthousias- tes. ̃

Le deuxième train de décrets sera examiné aujourd'hui en conseil die cabinet et arrêté en conseil des ministres Ce matin paraîtront au journal Officiel les nouveaux décrets-lois,, Le retard apporté à leur promulgation- les décrets devaient paraître hier à l'Officiel proviendrait du fait- .que', te > texte des décrets n'était pas encore définitiveimeiit établi "par les services :dés différents départements ministériels intéres-

sés.

Dès demain les décrets relatifs aux impôts directs entreraient en vigueur. Le prix du tabac;' de' l'essence, du timbre, téléphone, etcV- serait donc majoré dès demain,

Les taxes directes, majoration de; l'impôt sur le .revenu, etc. '"seraient appliquées à partir du Ier janvier prochain. Désaccord entre MM. Gentin 'et Reynaud. ?

Aujourd'hui les'menïbres'du gôuvernenjent se.réuniront en "conseil 'de cabinet pour procéder à l'examen du second train de décrets-lois, qui devait coinprendre toute une série "Méh mesures concernant l'économie orientée!: Or hier soir le min,içtèreJ,des!:Pinances communiquait une 'note indiquant qu'auprès une première étude un accord était intervenu dans l'après-midi entre M. -Gentin et M. Paul Reynaud pour que l'adoption éventUèlïs du > principe de ces mesures soit'reportée à; une date ultérieure.

Pour tenter dé calmer l'indignation qu'ont fait naître ctans le pays les mesures unilatérales contre les travailleurs, les ministres 'aur'/ieiii, l'intention d'instituer la retraite aux vieux.

Inutile dé dire qu'on en ignore le taux et que la plus grande discrétion -est observée à ce sujet. Mais si l'on s'en rapporte aux mesures prises; notamment en" ce" qui concerne les fonctionnaires, il apparaît que les vieux inscrits au fonds de chômage seraient frustrés et que ̃ l'allocation allouée ressemblerait plus à une. aumône qu'à'une retraite. Indiquons que sur cette question M. Reynaud a eu hier un long entretien avec M..Pbmaret. Les deux ministres se rencontreraient de nouveau aujourd'hui.-

Cet après-midi,- les membres du gouvernement se réuniront à l'Elysée sous la présidence de M. Albert Lebrun, en conseil des ministres, et arrêteront les décrets examinés précédemment éh conseil de cabinet.


POUR PLAIRE A HITLER

SEULS DALADIER ET BONNET ri w ptf lire le toile îii -i La: troublante activité de l'ambassade hitlérienne de Paris

LA vague de terreur n'a pas fini de balayer la malheureuse Allemagne. Le spectacle qu'offre ce grand pays sous le régime atroce du gang nazi comptera parmi les plus déshonorants de l'histoire.

Et la date du 9 novembre, annivertaire du premier putsch nazi qui a été aussi la date des pogromes décidés après la mort de von Rath, sera parmi les plus funestes jours.

Pour punir la race juive du meurtre de von Rath, Goering a décidé de frapper l'ensemble des juifs d'une amende d'un milliard de marks. Une partie du peuple allemand doit payer une rançon comme la rançon imposée aux vaincus de la guerre. Une autre ordonnance de l'incendiaire du Reichstag et de l'incendiaire des synagogues oblige les propriétaires juifs des maisons et entreprises, à réparer les « dommages causés; par l'indignation du peuple ». Coût un milliard de marks.

Ce sont là les exploits connus. Mais il *en est d'autres. L'Allemagne est en proie au pillage et aux razzias. Et les ministres du Reich codifient le vandalisme. Le public français ne connaît qu'une Qptite partie de ce qui se passe de l'autre côté du Rhin. Nous croyons même pouvoir écrire que. sur l'ordre de M. Bonnet, des agences françaises ont renoncer à informer exactement et complètement les journaux sur l'étendue du banditisme nazi. Par le truchement maître actuel du Quai d'Orsay, Hitler a déjà instauré une demi-censure sur la presse française. Et si Bonnet n'est pas expulsé très vite, la censure totale suivra. Un gouvernement qui compte parmi ses membres Georges Mande) et Jean Zay a approuvé tout cela

Si la presse française s'est mise à l'alignement sur l'ordre d'un ministre 'indigne; par contre, la presse britannique proclame tout haut sa colère. Travaillistes, libéraux, représentants des églises, sont unanimes à flétrir les exterminateurs d'outre-Rhin, Le chargé d'affaires de Grande-Bretagne à Berlin a protesté contre les attaques de la presse nazie contre les hommes d'Etat britanniques. Aux Etats-Unis, M. Cordell Hull a fait mander l'ambassadeur du Reich. Le département d'Etat envisage des mesures de représailles contre les Allemands qui occupent des emplois.publics aux Etats-Unis. ̃

Mais que fait et que dit le gouvernement "français 7. Le goûvémernënt tràn- çais a la tremblote. Il se met garde à vous devant le Führer. Le Führer a dit que Daladier et Bonnet faisaient bien son affaire. Et là-dessus, pour ne pas démentir l'investiture du Fiihrer la seuie 1 investiture dont les deux personnages puissent aujourd'hui se réclamer Bonnet et Daladier se taisent et obéissent. M. Paul Reynaud a parlé samedi de « la fierté d'un peuple libre Il est •vrai que le peuple français est fier et a au cœur l'amour de la liberté. Mais le gouvernement auquel M. Reynaud appartient se vautre dans l'opprobre et se complaît dans la servitude.

Pour mériter l'investitude du Führer, M. Bonnet a d'abord décidé de ne pas comparaître devant la commission des .affaires étrangères. Le ministre français veut avoir son entière liberté lorsqu'il conférera avec M. Chamberlain et lord .Halifax. Il veut être libre d'accéder à leur. désir et de livrer sur leur ordre l'Es•pagne républicaine à l'agresseur. Il veut être libre, en dépit des scandaleux démentis de ces derniers jours, de négocier le transfert des colonies à l'-Allemagne.

Non seulement Bonnet, pour être agréable à Hitler, refuse de s'expliquer devant les députés français, non seulement il n'a pas élevé la voix contre les à0116"15 nazies, non seulement des juifs allemands molestés qui s'étaient présentés à la frontière française ont été refoulés en Allemagne, mais encore, en Alsace et en Lorraine, dans cette Alsace Jet cette Lorraine confiées à la surveillance de M. Camille Chautemps, le "président-qui-a-fui devant l'Anschluss,

-Ty v TOME II W^

Ii

(SUITE)

^:£0:ï. V ̃'

Làuberge du pont du Gard :,?̃- Aussitôt un pa<. lourd ébranla l'escalier de bois rampant te long de la > muraille, et que descendait, en se courbant et à reculons, l'hôte du pauvre' logis à la porte duquel se tenait le prêtre.

'k. Me voilà disait Caderousse tout h étonné, me voilà 1 veux-tu te taire, Margottin N'ayez pas peur, monsieur, il aboie, mais il ne mord pas. Vous désirez du vin, n'est-ce pas ? R r car il fait une polissonne de chaleur. S Ah 1 pardon, interrompit Caderousse ̃̃ en voyant à quella sorte de voyageur il avait affaire, cardon, je ne savais ̃pas qui j'avais CnAonneur de recevoir

̃ ̃̃̃ ̃

p u ci pi i ii t i E wt

des Allemands, qui, pendant la crise de septembre avaient souscrit à un engagement dans l'armée française, ont été menacés d'expulsion.

Il y a pis encore

L'ambassade allemande de Paris est devenue l'un des centres d'inspiration de la politique française; Mais sait-on ce qu'est au juste l'ambassade allemande de Paris ? lly y quelques semaines, au mois d'août, au cours d'une soirée de la Maison Brune, rue Rocquépine, à Paris, le comte Welczek,^ ambassadeur d'Allemagne, a introduit solennellement M. Emil Ehrlich, conseiller à l'ambassade, nouveau chef du groupe nazi des Allemands en France, Dans son discours, l'ambassadeur a remercié le Gauleiter Bohle, « fuehrer » des Allemands à l'étranger, d'avoir confié l'importante charge de chef des Allemands nazis en France à un de ses plus intimes collaborateurs. L'ambassadeur a souligné que la collaboration entre le parti et la représentation du Reich serait rendue désormais plus étroite encore 'que dans le passé. Le nouveau chef du groupe nazi des Allemands de France est conseiller à l'ambassade, donc membre du corps diplomatique.

Ce docteur Ehrlich, à l'abri de l'immunité diplomatique, exerce sur tous les citoyens allemands vivant en France un pouvoir absolu. La plupart d'entre eux se sont vu confier un travail de mouchardage dont ils doivent rendre compte très régulièrement au chef de l'organisation nazie des Allemands à l'étranger (Landesgruppenf ulirer)

On connaît parfaitement cette activité au Quai d'Orsay et à l'Intérieur. On sait ce qu'a révélé le procès d'espionnage de New-York sur le rôle des agents nazis.. Mais, sachant tout cela, on le tolère. Daladier et ®Bonnet réservent les coups aux Français et aux amis de la France. Il faut plaire au Führei Il faut plaire au Duce Il faut plaire à leurs avocats britanniques Qui seront à Paris le 23 novembre Mais Daladier et Bonnet comptent sans le peuple de France. Or le peuple de France en a assez i Daladier Bonnet Aujourd'hui pour la majorité des Français, ces deux noms" sont tous les deux synonimes de trahison. son, Cabiliel PERI.

'CONDAMNÂT!©

CATÉGORIQUE des crimes racistes hitlériens -iiiiiiuiiiiiiiiiiiiiiiimiiiiiiiiiit

La décision de frapper l'eivernblè des Juifs allemands d'une amende d'un milliard de marks «en punition de l'assassinat de M. von Rath » a provoqué la stupeur dans totis les milieux et/angers.̃

C'est là un vci manifeste..

D'autre part, on estime que les dommages que les juif- sont obligés de payer atteignent 1 milliard de marks. Le nombre total des juifs d'Allemagne étant évalue à 600.000 environ, chacun d'entre eux, y. compris les femmes et les enfants, les malades et les vieillards serait ainsi frappé d'une amende d'environ 3.000 marks.

L'agence Reuter annonce de Berlin qu'à Prancfort-sur-le-Mein, tous les hommes d'origine juive âgés de plus.de 18 ans et moins de 60 qui sont sujets allemands, ont été arrêtés par la police et emmenés dans un camp de concentration. Les juifs enfermés devront subvenir à leurs frais de pension: Varsovie, 13 novembre. Les persécutions antisémites se sont ^poursuivies cette nuit sur le territoire de la ville libre de Dantzig. Vers 3 heures du matin, des jeunes nazis ont incendié les .synagogues de Langfuhr et de Zoppot. ̃ Refoulés à la frontière française Metz, 13 novembre. La nuit- dernière, 48 israélites venant de Pirmazen (Palatinat) ont franchi la frontière française près de Sturtzalbroon, dans la région de Bitche.

Près de Roppviller, dans la même région, un groupe de 18 israélites a tenté également de pénétrer' en Moselle. Dans les deux cas. la police française a refoulé les émigrahts vers l'Allemagne.

que désirez-vous, que demandez-vous, monsieur l'abbé ̃? je suis à vos ordres.

Le prêtre regarda cet homme peudant .deux ou trois secondes avec une attention étrange, il parut même chercher à attirer de son côté sur lui l'attention de l'aubergiste puis, voyant que les traits de celui-ci n'exprimaient d'autre sentiment que la surprise de ne pas recevoir une réponse, il jugea qu'il était temps de faire cesser cette surprise, et dit avec un accent italien très prononcé N'êtes-vous pas monsou Caderousse ? 7

Oui, monsieur, dit l'hôte peutêtre encore plus étonné de la demande qu il ne l'avait été du silence, je le suis en effet.: Gaspard Caderousse, pour vous servir.

Gaspa'd d Caderousse. oui, je crois que c'est là le prénom et le

HORS D'ESPAGNE LES ENVAHISSEURS FASCISTES VICTORIEUSE CONTRE-ATTAQUE DES REPUBLICAINS DANS LE BAS-SEGRE ̃iimiiniiinniBiiuiiminumin

Importantes déclarations de deux o f ficiers rebelles faits prisonniers

Indignation de la presse anglaise et américaine

La presse dominicale reflète l'indignation que la terreur nazie contre les juifs a suscitée dans l'opinion anglaise. Le Smday Referee déclare que « la vengeance barbare sur un peuple innocent est sans précédent dans l'histoire ». « La furie sévit en Allemagne », declare l'Observe?', qui juge également avec sévérité les persécutions antisérniqu.es/

Plusieurs milliers de communistes ont voté à Hyde Part une résolution dénonçant « la campagne de terreur qui sévit actuellement cont les juifs en Allemagne », et ont envoyé une délégation porter le texte de cette résolution à l'ambassade d'Allemajna.

M. Geoffrey Shakespeare, secrétaire parlementaire de l'Amirauté, prenant la parole à Norwich, a exprimé l'espoir « que la nation allemande, se rend compte que la, détente de ses relations avec notre pays m'est guère favorisée par des exhibitions de violence déchaînée de la foule et la persécution de ceux dont le seul crime est d'appartenir à une autre race ».

Les nouvelle lois nazies contre les juifs venant après les récentes scènes de violence en Allemagne, soulèvent, dans les milieux américains, une indignation extrême.

Et les journaux américains exprimant cette indignation qualifient les actes de cruauté nazie de folie frénétique, vague de démence, menace pour la civilisation, etc.

M. King, sénateur démocrate de l'Utah, stigmatisant ces persécutions, a préconisé :a rupture des relations diplomatiques des Etats-Unis avec l'Allemagne.

Barcelone, 13 novembre. Dans le secteur du bas-Segré, les rebelles ont, ce matin, après une intense préparation d'artillerié qui a duré plus de trois heures, attaqué les positions républicaines comprises. entre les villagE de Soses et

Aitona.

Ce mouvement offensif a été extrémement violent. Il a.été réalisé par trois bataillons précédés de 10 tanks, et appuyés de plusieurs escadrons de cavalerie. Les forces républicaines, résistant âprement, ont totalernent repoussé la tentative fasciste. Quelques instants plus tard, elles se sont lancées dans une contre-attaque,

Les troupes rebelles, déconcertées, ont été mises en fuite, laissant sur le terrain, avec les morts et les blessés, une grande partie de leur matériel de guerre. Les républicains ont capturé un tank léger italien en parfait état et quatre mitrailleuses, ainsi que 36 pri- sonniers. En outre, deux tanks ennemis ont été mis hors d'usage.

Après cette contre-attaque, les positions loyales se trouvent sensiblement améliorées, les lignes ayant été avancées d'au moins 300 mètres. Les soldats de la République s'emploient actuellement à déblayer le terrain conquis, ensevelissant les cadavres abandonnés par l'ennemi et relevant les blessés. Parmi les morts se trouvent deux sous-officiers tankistes, de nationalité italienne.

̃

Le communiqué d'aujourd'hui Barcelone, 13 novembre. Front de l'Est. Dans le secteur de l'Ebre, les forces au service de l'invasion, constamment protégées par l'action de 'l'artillerie et de l'aviation étrangères, ont fait intensément pression sur quelques-unes de nos positions. Elles ont été complètement repoussées par nos héroïques troupes espagnoles, qui ont fait des prisonniers. Il n'y a eu que peu d'activité, aujourd'hui, dans la zone du Segre. Hier, l'ennemi a été durement ébranlé au cours de ses attaques contre nos positions de la rive droite du fleuve. Ses unités décimées ont été obligées de se replier. Notre ligne avancée a été rectifiée au nord-ouest de Redo. Le nombre des prisonniers qui ont été faits s'élève à 60. On a recueilli, entre autres matériels, un tank italien, trois mitrailleuses, trois fusils antitanks et de nombreux fusils. Deux tanks légers italiens ont été détruits devant nos positions. Nos soldats ont inhumé lés cadavres d'un lieutenant et d'un adjudant de nationalité italienne, dont les papiers et les .documents ont été recueillis.

Front, d'Estremadure. A la fin de la journée d'hier, nous avons énergiquement repoussé deux coups de main ennemis contre le Vertice Miradero de las Nieves (secteur.de Tolède).

Sur les autres fronts, rien à signaler. Deux croiseurs italiens à Tanger Tanger; 13 novembre. Deux croiseurs italiens appartenant à la 7* division navale sont arrivés avant-hier à Tanger.

nom vous demeuriez autrefois 'Allées de Meilhon, n'est-ce pas ? au quatrième? `l

C'est cela.

Et vous y 'exerciez la profession de tailleur ?

Oui, mais l'état a mal tourné il fait si chaud à ce coquin de Marseille que l'on finira, je 'crois, par ne plus s'y habiller du tout. Mais à propos de chaleur. ne voulez-vous pas vous rafraîchir, monsieur l'abbé ? Si fait; donnez-moi une bouteille de votre meilleur vin, et nous reprendrons la conversation, s'il vous plait, nous la laissons.

Comme il vous fera plaisir, monsieur l'abbé, dit Caderousse. Et pour ne pas perdre cette occasion de placer une des dernières bouteilles de vin de Cahors qui lui restaient, Caderousse se hâta de lever une trappe pratiquée dans le plancher même de cette espèce de chambre do rez-de-chaussée, qui servait à la fois de salle et de cuisine.

Lorsqu'au bout de cinq minutes il reparut, il trouva l'abbé assis sur un escabeau, le coude appuyé à une table longue, tandis que Margottin. qui paraissait avoir fait sa paix avec lui en entendant que, contre l'habitude, ce voyageur singulier allait prendre quelque 'chose, allongeait sur sa cuisse son cou décharné et son œil langoureux.

Vous êtes seul ? demanda l'abbé à son hôte, tandis que celui-ci posait devant lui la bouteille et un verre. Oh 1 mon Dieu 1 oui seul ou à peu près, monsieur l'abbé car j'ai ma femme qui ne me peut aider en

Protestation du parti Il

libéral anglais

Londres, 13 novembre. Lord Meston, président du -comité central du parti libéral, a publié-' aujourd'hui une déclaration- par -laquelle l'organisation du parti libéral se joint au monde civilisé pour exprimer l'indignation et le dégoût que 'lui cause la persécution brutale des sujets israélites du Reich. Imprécations et menaces de Goebbels

Dans une allocution, hier, à Berlin, Gœbbels faisant allusion à <f t'attentat » contre von Rath a tenté de justifier les actes de vandalisme et de terreur nazis, acharnés sur les victimes.

Puis sur un ton agressif il a déclaré: « Avant-hier, devant les représentants de la presse étrangère à Berlin, j'ai souligné avec toute la clarté désirable que toute action de la juiverie internationale dans le monde nt! peut que nuire aux juifs en Allemagne, »;

Et contre la presse étrangère qui s'indigne des odieuses persécutions,. Gœbbels a conclu qu'elle « semait encore la haine » i

L'antisémitisme en Italie

Rome, 13 novembre. Le conseil des ministres fascistes a interdit par décret tout mariage avec une personne juive d'une « personne italienne de race aryenne ». Cette décision soulève une grosse émotion au Vatican où on souligne que l'Eglise ne tient compte que de la religion et non pas de la race. Le journal du Vatican L'Osservatore Romano annonce que la réponse du Saint Siège à ce décret paraîtra dans son numéro de lundi.

Un des ponts jetés sur le Segré pour l'avance des troupes républicaines

Raid fasciste sur Barcelone et sa banlieue

14 morts, 21 blessés

Deux navires anglais

atteints par les bombes

Barcelone, 13 novembre. Ce matin à 8 h. 45, deux escadrilles de cinq appareils « Savoïa » chacune, ont tenté de survoler Barcelone par le sud. Les batteries antiaériennes ouvrirent aussitôt un feu intense, obligeant les agresseurs à voler à une très grande altitude et à lancer au hasard leur chargement de bombes.

Les projectiles sont tombés sur la banlieue ouvrière de Barcelone, quelaues-uns ont atteint la zone du port. Le navire anglais « Lake Hallwill » a été touché et a souffert des avaries graves. .Un autre vapeur, le «Clare Lilley » a été atteint par des éclats de bombes, mais les dégâts sont insignifiants. Une des escadrilles a bombardé Cuenca et Rio Besos plusieurs bombes sont tombées sur un Quartier ouvrier, et l'un des projectiles a fait explosion à l'entrée même d'un refuge vers lequel accouraient de nombreux habitants. On compte jusqu'à présent 14 morts et 21 blessés, dont la plupart sont dans un état grave.

rien, attendu qu'elle est toujours malade, la pauvre 'Carconte.

Ah vous êtes marié dit le prêtre avec une sorte d'intérêt, et en jetant autour de lui un regard qui paraissait estimer à sa mince valeur le maigre mobilier du pauvre ménage.

Vous trouvez que je ne suis pas riche,, n'est-ce pas, monsieur l'abbé ? dit en soupirant Caderousse mais que voulez-vous il ne suffit pas d'ê-

tre honnête homme pour prospérer ̃ dans ce monde. ̃̃•

L'abbé fixa sur lui un regard perçant. Oui, honnête homme de cela je puis m'en vanter, monsieur, dit l'hôte j en soutenant le regard de'l'abbé, une main sur sa poitrine et en hochant la tête du haut en bas et dans notre

Deux officiers rebelles faits prisonniers sur le Segré dénoncent à la radio

les méfaits

des troupes italo-allemandes Barcelone, 13 novembre. Parmi les prisonniers faits récemment sur 4e front du Segré figure un nombre important d'officiers rebelles. Deux d'entre eux- un commandant et un capitaine ont parlé hier au micro du cours de l'émission « La Voix de l'Espagne républicaine ».

Après avoir 'souligné les bons traitements des soldats, républicains, le ̃commandant fit les déclarations suivantes^ « On nous présentait les choses, dans notre zone, de façon bien différente. D'ailleurs on cache aussi, là-bas, la réalité sur les combats de l'Ebre. L'opération menée par les républicains est excellente personne ne s'attendait à l'écroulêment des plans de notre état-major. En outre, nous avons eu des pertes énormes, quelques-unes de nos meilleures forces de choc ont été décimées. Je puis dire que j'ai vu beaucoup d'Allemands et d'Italiens surtout des Italiens, qui se trouvent dans l'infanter-ie et l'aviation. Les Allemands occupent de nombreux postes techniques. Les Italiens sont d'impétueux bavards, qui disent qu'ils sont venus nous sauver,/ Mais en réalité leur façon combattre est loin de surpasser et même d'égaler -'celle des Espagnols. Quant à nous, nous 'ne pouvons pas les voir ce qui est l'origine de nombreuses querelles. Pour moi, qui suis Espagnol avant tout, je dis que les étrangers, quels qu'ils soient et où qu'ils soient, doivent s'en aller. Je reconnais que l'unique gouvernepent légitime est celui de la République. » Pour sa part, le capitaine reconnut la valeur de l'armée populaire espagnole et de ses chefs. « je ne désire pas être échangé, dit-il, car pour la première fois depuis bien longtemps je me .suis senti redevenir Espagnol. Je confesse ma surprise, après avoir écouté la propagande qui nous était faite dans l'autre camp, d'avoir été traité avec les égards qui sont dus à mon grade. »

–+. ,;•'̃

Protection pour les bateaux transportant des vivres

pour l'Espagne

Dans un éditorial récent, dénonçant l'extension de. la piraterie pratiquée, par Franco dans la mer du Nord, le «News Chronicle », puissant organe libéral anglais, déclare

La politique franco-anglaise de « nonintervention » profite actuellement encore plus au'auparavant aux rebelles. L'opinion publique française et anglaise devrait exiger que la marine marchande soit protégée jusqu'aux côtes espagnoles dans son œuvre légale et humanitaire de transport de vivres pour la population espagnole affamée. »

4. t

Le Duce félicite

un commandant italien

des forces d'invasion

Rome. 13 novembre. Mussolini a reçu le général Mario Berti. qui commanda pendant douze mois les troupes italiennes en Espagne. Il l'a vivement félicité de son commandement.

époque tout le monde n'en peut pas dire autant. ̃•̃̃̃

Tant mieux si ce dont vous vous vantez est vrai, dit l'abbé car tôt ou tard, j'en ai la ferme conviction, l'honnête homme est récompensé, et le mé'chant puni.

C'est votre état de dire cela, monsieur l'abbé c'est votre état de dire cela, reprit Caderousse avec une expression amère après cela on est libre de ne pas croire ce que vous dites.

Vous avez tort de parier ainsi, monsieur, dit l'abbé, car peut-être vais-je être moi-même pour vous, tout à l'heure, une preuve de ce que j'avance.

Que voulez-vous dire ? demanda Caderousse d'un air étonné.

Je veux dire qu'il faut que je m'assure avant tout si vous êtes celui à qui j'ai affaire.

-Quelle preuves voulez-vous que je vous donne ?

Avez-vous connu en 1814 ou 1815 un'marin qui s'appelait Dantès ? `1 Dantès 1. si je l'ai connu, ce pauvre Edmond je le crois bien. c'était même un de mes meilleurs amis s'écria Caderousse, dont ..un rouge de pourpre envahit le visage, tandis que l'œil clair et assuré; de l'abbé semblait se dilater pour' ^ouvrir tout entier celui qu'il interrogeait. t.

Oui, je crois en effet qu'il s'appelait Edmond.

S'il s'appelait Edmond, le petit je le crois bien aussi vrai que je m'appelle, moi, Gaspard Caderousse. Et qu'est-il devenu, monsieur, ce. pauvre Edmond ? continua l'aubergiste

Des vivres et la liberté

pour la République espagnole Une lettre énergique de M. Duff COOPER au Congrès du R. U. P. pour

T Espagne républicaine

«♦

Londres, 13 novembre. Le Rassemblement universel pour la paix (International Peace Campaign) et les organisations pacifistes se sont réunis en un important congrès; où. se coudoient conservateurs, travaillistes et libéraux. Le thème de ce congrès est « Des vivres et la liberté pour l'Espagne. » M. Duff Cooper, ancien premier lord de l'Amirauté, a adressé au Congrès une' lettre dans laquelle il' déclare notamment ̃̃̃- ̃ J'AI TOUJOURS CONSERVE UNE ATTITUDE DE STRICTE NEUTRALITE EN CE QUI CONCERNE LA GUERRE D'ESPAGNE. NÉANMOINS. APRÈS MUNICH. J'ESTIME QU'UNE VICTOIRE DE PLUS POUR 'LES DICTATEURS SERAIT CHOSE DÉPLORABLE ET J'ESPËRE SINCÈREMENT QUE CELA SERA ÉVITÉ. Lord Strabolgi, qui prit,la parole au cours de la matinée, affirma que « ce serait un crime monstrëux que de reconnaître, aux rebelles, les droits de belligérance ».

Une résolution a été. adoptée qui demande notamment

« Le retrait complet et immédiat d'Espagne de toutes-les troupes italiennes et allemandes, des techniciens et du matériel de guerre

« 20 La protection des navires britanniques porteurs de vivres, et des compensations de la part du général Franco pour la perte de vies et de biens britanniques « 3° Des crédits pour le gouvernement espagnol, lui permettant d'acheter des vivres, en accord avec la recommandation de la commission de la Société des nations ;̃̃̃̃̃

« Le Congrès s'engage lui-même « 10 A s'opposer par tous les moyens possibles à l'octroi des droits de belligérance à Franco, et'

« 2° A organiser la collecte de vivres pour l'Espagne sur la plus 'large échelle possible. »

Avec cynisme Rome et Berlin disent que la France

doit capituler devant l'Italie La revue mussolinienne Relazioni lnternazionali consacre aux rapports italo-français un long 'article,' dans lequel elle expose qu'il ne faut pas s'attendre à voir renaître les accords de janvier

1935.

Ces accords sont caducs, dit-elle, et la situation s'étant considérablement modifiée si l'on veut aboutir à une entente normale entre :Faris et Rome, il faudra tenir compte de tous les. changements survenus;

La revue, expose qu'un arrangement avec la France peut intervenir à condition que cet accord nouveau « tienne compte 10 de la situation actuelle de l'Europe 2<> de l'orientation et de la volonté politique italienne ».

C'est-à-dire qu'il faut que la France tolère et favorise l'installation du fascisme en Espagne, reconnaisse les Baléares « terre italienne », accepte le passage de la- Tunisie sous l'emprise italienne et .la suprématie italienne dans la Méditerranée.

D'ailleurs, la Gazette de Francfort écrit déjà, sur le même sujet, que la France doit envisager une révision complète de sa politique extérieure. La perte du prestige français dans le sud-est de l'Europe signifie 'une nécessité, pour la diplomatie française. d'améliorer les relations avec le voisin .italien. La condition préalable d'un tel arrangement est toutefois la fin de la guerre civile en Espagne ».

Et le journal précise que, dans les négociations franco-italiennes, il ne peut être question d'une' nouvelle alliance entre les « sœurc. latines » ni d'une revision de la politique de l'axe Rome-Berlin. « qui reste un pilier de la maison européenne ». Ce qui signifie capitulation totale de la France devant les exigences de Rome et de Berlin

e t–

La répression en Palestine

« *t* ̃̃̃̃.

Jérusalem, 13 novembre.– La ville insurgée insurgée de Jéricho a été assiégée puis attaauée. hier, par les troupes appuyées par l'aviation.

Au nord d'Acre, une patrouille militaire a fusillé un Arabe qui tirait sur les voitures circulant sur là route. On signale par ailleurs l'incendie d'un pipe-line aux environs de H aïffa.

Une bombe a été lancée dans le nuartier juif de Jérusalem.

LITUANIE

Aujourd'hui, le président de la Ré-

publique lituanienne. sera désigné par un

corps électoral de 120 membres. L'actuel président, M. Smétàna, avait été élu le 11 décembre 1929. °

l'auriez-vous connu ? vit-il encore ? 2 est-il libre? est-il heureux? 2

Il est mort prisonnier, plus désespéré et plus misérable que les forçats qui traînent leur boulet au bagne de Toulon. Une pâleur mortelle succéda sur le visage de Caderousse à la. rougeur qui s'en était d'abord emparé. Il se retourna et l'abbé lui vit essuyer une larme avec un coin .du mouchoir rouge qui lui servait de coiffure. Pauvre petit murmura Caderousse. Eh bien 1 voilà encore une preuve de ce que je vous disais, monsieur l'abbé, que le bon Dieu n!était bon que pour les mauvais. Ah continua Caderousse avec ce langage coloré des gens du Midi, le monde va de mal en pis, qu'il tombe donc ,du 'ciel deui jours de poudre et une heure de feu, et que tout soit dit 1 Vous paraissez aimer ce garçon de tout votre cœur, monsieur? demanda l'abbé. y

Qui, je l'aimais bien, dit Caderouse, quoique j'aie à me reprocher d'avoir un instant envié son bonheur. Mais depuis, je vous le jure, foi de Caderousse, j'ai bien plaint son malheureux sort.

Il se fit un instant de silence pendant lequel le regard fixe de l'abbé ne cessa point un instant d'interroger la physionomie mobile de l'aubergiste.

Et vous l'avez connu, le pauvre petit ? continua Caderousse.

J'ai été appelé à son lit de mort pour lui offrir les derniers secours de la religion, répondit l'abbé.

Et de quoi est-il mort ? demanda Caderousse d'une voix étranglée.

LES JAPONAIS interdisent le trafic anglo -franco-américain sur le Yang-TsÊ Protestations de Londres

et Washington >

Le prince Konoyé a sommé U V a quinze jours les Anglais, les Frqnçais et les Américains de quitter la Chine. Le ministre des affaires étrangères* nippon leur a signifié quelques jours vlvs tard que leurs propriétés seront bombardées dans la Chine loyale, s'ils n'évacuent pqs et y abritent des femmes/'çt des enfants chinois. Et depuis l'oççupànon d'Hankéou, les Japonais ont pratiquement supprimé le trafic étranger' sur le fleuve Yang-Tsé-Kiang: Sous prétexte que plusieurs parties, du fleuve sont des « zon.es de guerre ̃%», îles autorités japonaises y interdisent la cif-culation des vapeurs de commerce,' étrangers, mais par contre, y facilitent 'Ut navigation de leurs propres bateaux. Le gouvernement britannique -vient d'adresser au gouvernement nippon uiifi note de protestation contre ces .obstacles mis par les autorités, japonaises à 4a -navigation étrangère sur le Yang-Téé ̃ D'autre part, M. Cordell HuU,- secrétaire, d'Etat, a annoncé que M. Gréwy ambassadeur des Etats-Unis d Tokio, avait aussi fait des représentations)!; auprès du gouvernement du Japon, 'en indiquant que cette protestation faisait suite à des conversations entre, les.- représentants américains, anglais et français. 1 .000 civils tués

par les bombes japonaises

Tchongking, 13 novembre. L'aviation japonaise continue sans merci -le bombardement des populations civile^ les avions nippons ont bomt?ardé Çh%ogteh, Taoyuan et Liuyang' (province <M Hounan) la ville de Liuyang, centre important de filatures, a été entièrement incendiée par les bombes japç* naises et l'on signale plus de 1.000 civils tués. Les colonnes chinoises r

à 12 kilomètres de Canton

Tchongking, 13 novembre. La contre-offensive des troupes chinoises P°UJ> suit ses progrès la colonne centrale chinoise avançant vers le sud dé* ïa ligne du chemin de fer Yuett-Hjàn (Canton-Hankeou) a atteint les envfrons de Siàoping, à 12 kilomètres de Canton.: Dans les milieux étrangers de- Canton, on confirmé l'inquiétude croissante des Japonais au sujet de la. sécurité du trafic entre Canton et Ouaitcliiou; <' qui fut la base de leur opération du mois dernier dans le Sud. 'v. ̃̃ Des réfugiés chinois arrivés à HpneKoiig ont déclaré en effet que dans ia région de Ouaitchiou dçs combats se? dtroulaient avec la participation; de francs-tireurs chinois. ? On annonce, d'autre part, que les Japonais ont perdu 3.000 hommes au cours de combats dans la régiçn d'Amoy, pu. ils auraient tenté une descente massive

Oncà&le.

TCHECOSLOVAQUIE

9 Au cours d'%me nouvelle réunion tenue hier après-midi, les représentants des différents partis de la coalition" gouvernementale, la constitution d'un seul. grçvpe politique qui prendra le nom. de « Parti uni national tchèque a été décidée.

HONGRIE ̃•̃:̃ '̃̃- • Au cours de la'nuit:dernière,: des membres du Front national ont- attaqué six permanences du parti social-démocrate et ont saccagé les lieux. POLOGNE

© Les élections sénatoriales ont, eu lieu hier dans les collèges sénatoriaux choisis par le gouvernement. On a élu entre autres, les fascistes Beck, ministre des Affaires étrangères Adam Koc, ancien chef du Camp-, de l'union nationale Prystor, ancien ̃président. de la Diète, v .-̃ ROUMANIE

A la suite/ de son voyage à Londres et Bruxelles, le roi Carol passera deux.jours à Paris, les 20 et 21 novembre.

II se rendra ensuite en Allemagne, d Sigmaringen..

TURQUIE

9 MM. Rustu Aras, ministre des affaires étrangères, et M. ÇukTu. Kaya, ministre de l'intérieur de l'ancien gouvernement, ne font pas partie du nouveau' cabinet. LA HAVANE

• Samedi soir s'est déroulé, &̃'̃ ta Havane, le premier meeting communiste autorisé. Plus de 4.000 personnes- enthousiastes ont acclamé 'notre parti frère. Cette réunion, inaugure la campagne qui va s'ouvrir en vue de l'éleçtiçn'i'de'idété-' gués à l'Assemblée constituante. de'l'année prochaine. ̃̃̃:̃̃ :̃̃

Et de quoi meurt-on en prison quand on y meurt à trente ans, si -ce n'est de la prison elle-même ? Caderousse essuya la sueur qui: coulait de son front.

Ce qu'il y a d'étrange dans tout cela, reprit l'abbé, c'est que Dantès, & son lit de mort, sur le Christ- dQnt^H1 baisait les pieds, m'a toujours -jusqu'il ignorait la véritable cause de -sa captivité. (A suivre:) Illustrations de Max Lingner..

~M~<!<X<t:<

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LILLE ne peut faire mieux que match ROlJE9~l (0-0) mais garde la première place,

La journée était chargée hier en football puisque se disputaient, outre les rencontres de championnat, les matches de Coupe de France.

En championnat, deux surprises. La leader, l'Olympique Lillois n'a pu réussir qu'un match nul à Roueiï,1 ec core les Nordistes doivent-ils s'estimer r heureux de ce résultat puisqu'ils ont été dominés d'un bout à l'autre de la partie. ] Par bonheur pour les leaders, les Marseillais, qui les suivent de peu. au classement et s'affirment parmi les prétendants les plus dangereux au titre de champion de France, ont été battus par l'A.S. Cannes. Malgré leurs efforts, ils ne sont pas parvenus à remonter le handicap d'un but qu'ils se sont laissé imposer dès le début de la partie.

Quant aux Stéphanois et aux Sochaliens, ils ont joué et gagné en Coupe de France.

Ce tour de la compétition nationale n'a d'ailleurs donné lieu à aucune surprise notable.

Première division

A Roubaix, Excelsior bat F.C. Metz 3 à 1.

A Rouen, F.C. Rouen bat 01. Lillois. 0 à 0. 0.

A Marseille, A.S. Cannes bat 01. Marseille. 1 à 0.

A 3. Fives,. S. C. Fives bat Havre A. C., A Antibes, F.C. Sète bat Antibes F.C A Strasbourg, R.C. Strasbourg et R.C. Paris. 1 à 1.

3 à 1, LenS. R.C. Lens bat R.C. Roubaiy CLASSEMENT

1. Lille (10 matches). 15 pointa.

2. Saint-Etienne (10 matches) 13 pts. ~` 3. Marseille, Metz, Fives (10 matches), Sète (9 matches), 12 pts.. 7. Le Havre, Cannes, Lens (10 matches). 10 points.

10. Racing, Excelsior (9 matches) Rouen (10 matches), 9 pts.

14. Roubaix (9 matches), 7 points. 13. Strasbourg (10 matches), 8 points. 15, Antibes, Sochaux (10 matches), 5 Points.

Deuxième division

A Boulogne, Boulogne bat Toulouse par 3 à 2. A Reims, Reims bat Nîmes par 2 à 0. A' Paris, Red Star bat Charleville par 2 à 0. A Nancy, Nancy bat Mulhouse par 1 à 0. A Dunkerque, Dunkerque bat Nice par

2 à O.

Classement

1. Red Star (12 jmatches) Reims, 13 matches, 21 points

3. Rennes (12 matches) 18 points 4. Toulouse (13 matches), 15 points

-0

-me PET*ITES:NO'UV-~E'L,L,E$'O~ 0$'

Tennis

a Au stade de Coubertin, en finales de la Coupe Albert-Canet double messieurs, Borotra-Brugnon ont battu Féret 2-6, 6-4, 6-2, 6-4, tandis qu'en double dames, Mme Mathieu, Mme Halff battaient Mlle Horner, Mlle Pannetier 8-10, 6-2, 6-3.

Basket-bail

e A Paris, l'équipe lyonnaise a eu raison de l'équipe parisienne par 40 points à 35. Cependant les juniors parisiens battirent ceux d'Orléans 32 à 27.

Football

a Le match international de football qui mettait en présence, hier, à Dublin, le team national irlandais et une équipe représentative de Pologne, s'est terminé par la victoire des joueurs irlandais sur le score de 3 buts à 2.

e A la suite de la mort du regretté Cifuentes et du départ de son demicentre Mester, l'équipe première du Nîmes-Olympique se trouva fort démembrée. Les. dirigeants nîmois se préoccupèrent de la compléter d'urgence. Ils viennent de faire signer deux nouveaux joueurs Pedevilla, un jeune dont* on espère beaucoup, et Rudolphe Hudecek. © Mayer. le gardien de but du F.C.O. Charleville, qui fut accidenté vendredi, est toujours en observation à la clinique.Le praticien pense qu'il n'y aura pas lieu de recourir à une trépanation. © Le 20 novembre, l'équipe de Suisse rencontrera celle d'Italie à Bologne, et les équipes B seront opposées à Lugano. ̃

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(Communication à l'Académie de Médecine) i ^I^J-^Îmi rue Valanciennes. Paris g

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Au cours d'un match de hockey sur glace, disputé à la piscine de Wembley, } transformée en patinoire, le goal des « Lions, » n'hésite pas à plonger pour arrêter le palet. La glace artificielle jaillit sous ta poussée de sa crosse. J 1 L'avant de « Sonny Rost » n'a pas marqué 1 V

uunnuuuunm

5. Bordeaux. Nice (12 matches) Colmar (il matches), 14 points

8. Mulhouse (13 matches), Boulogne. Nancy (12 matches) Hautmont (11 matches), 13 points

12. Valenciennes (11 matches) Trqyes (13 matches), 12 points 14. Arras (11 matches), il points .15. Longwy, Charleville, Alès (12 matches), 10 points.

Match Red Star-Charleville, à Saint- Ouen Le goal plonge, mais le ballon '1

18. Nîmes, Dunkerque (13 matches) 9 points > ̃̃

20: Montpellier (12 matches), 8 pts 21. C.A. Paris (11 matches), 7 points; 22. Dieppe (12 matches), 6 points 23. Tourcoing (13 matches), 5 points Coupe de France

Voici les résultats de principaux matches':

Capistes bat Vésinet 3 à 1.

Boxe ̃ r'^t '̃;̃.̃̃.

9 Le match Pierre Louis-TJrbanati, comptant pour le titre européen des « mouche », a été signé pour le' 5 décembre.

® Pour permettre au « Challenge Marcel Thil s d'obtenir un plein succès, le C. P. P., d'accord avec le conseil de la F.P.F., a décidé de faire disputer en janvier 1939 le championnat de Paris des novices.

a Au Central, P. Favre bat A. Jaïs, k.-o., round Blouin bat Gabriel aux points Danjou bat Bob Marko aux points Cadoret bat Myrtil aux points Bouquillon III bat M. Laurent aux points.

Natatipn

® La nageuse hollandaise, Mlle Van Feggenien est en grande forme. Après avoir battu, jeudi soir, le record du monde des 150 yards dos, samedi, à Amsterdam, elle a amélioré le record du monde des 100 ni. dos en 1 m. 13 s. 2/10. L'ancien record appartenait à sa compatriote Mlle Kint, avec 1 m. 13 s.

5/10. '̃;̃̃

• Pour l'inauguration de la piscine de Maubeuge, les E.N; de Tourcoing ont battu Aix-la-Chapelle1 par 35 points à '2i: • r •̃̃ :.̃ Résultats, 100 m. libre 1. Dewasch (Tourcoing), 1 m. -4 s. 4/5. 200 m. 1. Dasch (Tourcoing), 2 m. 29. s. 3/10. 200 m. brasse 1. Muller (Aix-laChappelle), 3 m. Relais 7 x 50: m. 1. E. N. Tourcoing, 3 m. 38 s.; 2. Aix-laChapelle. 3 m. 31 s. 2/10. Water-polo Tourcoing b. Aix-la-Chapelle,:par 5 buts

à 2. ̃̃, .̃̃̃ ̃̃:̃̃̃

Rugby •̃'̃•,̃ ̃̃'̃̃̃

ft Ùri recrutement heureux favorise cette saison le SO Angoulême. En effet, parmi les « Meus » figurent Estallo,

d'Oloron, Lamaigniere et Fort, du Bou-

cau; Corbe, de Saint-Vincent-de-Ty- rosse Tiréfort; de Toulouse.

© Le public marseillais semble reprendre goût au rugby. Les performances de l'Olympique de Marseille en Challenge Du-Manoir et le joli jeu pratiqué par les éléments du club reçoivent ainsi la' plus belle des récompenses.

S PO R T S

Colmar bat Thaon 4 à 0.

Rennes bat Angoulême 6 à 1. Sochaux bat Chambéry 3 à 0. Valenciennes bat Vieux-Condé 2 à 1. Arras bat Saint-Omer 2 à 0. Troyes bat Maisons-Neuves 8 à 1. Alès bat Avignon 2 à 0.

Bordeaux bat Langon 6 à 0.

Saint-Etienne bat Bagnols 11 à 1.

DERNIÈRE JOURNÉE DU CONGRÈS NATIONAL du Mouvement Populaire « Paix et Liberté » 1 IIHHIUHHHImU ..̃̃

La dernière journée du congrès national « Paix. et Liberté », qui s'est terminée hier, s'est déroulée. dans l'anthou- siasme:

La séance du matin;;était présidée par. Henri Sellier, assisté' du maire de Madrid et de sa femme du secrétaire du Parti socialiste de Madrid de Jacques Duclos, .Angles, Mme Andrée Viollis, Mme Gabrielle Duchêne et du professeur- Maublanc.

Henri Sellier

Henri Sellier, dans une courte allocution a ouvert la séance en soulignant que le mouvement « Paix et Liberté » permettait d'unir tous les éléments qui ` luttent pour la démocratie et'la paix. Le sénateur socialiste a terminé en réclamant la réalisation du Parti unique de la classe ouvrière en prenant exemple sur la C. G. T., qui a fait son unité au grand désarroi du gros patronat. M. Angles

Après'lui, M. Angles, radical-socialiste, ancien député, présenta un rapport sur les classes moyennes. L'orateur a indiqué que les paysans, artisans, petits commerçants et petits industriels, qui ont particulièrement souffert des conséquences de la hausse des prix voulue par les trusts, voient en revanche que l'on ne fait rien. contre ceux qui exportent leurs capitaux, ruinant ainsi l'économie du pays.

Parlant du diktat de Munich, M. Angles montre le mouvement de protestation qui grandit contre les « munichois »,et, dit-il, « les yeux d'un grand nombre d'entre nous se sont ouverts et voient les dangers de cette politique contraire à la sécurité de la France ». Puis, Mme Gabrielle DucHéne, présidente du .Comité mondial des femmes contre la guerre et le fascisme, apporta au congrès le salut des fem- mes qui sont une des grandes forces dans ce mouvement de Front populaire. Une délégation du peuple chinois i vint ensuite affirmer la volonté de a lutte de la' Chine contre l'envahisseur ̃ fasciste, japonais.. ̃• ] Jacques DUCLOS

Longuement acclamé par les congres- sistes, notre camarade est venu appor- J ter .au congrès le salut fraternel de ¡ notre grand Parti. j De ce Parti qui mérite sans doute i la haine des ennemis du peuple, indi-

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b Rapport de la commission de vérification | des mandais S La commission de vérification des mandats du congrès national du g mouvement populaire « Paix et Liberté » a enregistré 3.713 mandats de V délégués représentant 1 .7. 1 organisations se décomposant comme suit

Comité « Paix et Liberté ».. 801 Organisations syndicales 385 Organisations politiques 186 Comités Front populaire 72 Organisations anciens combattants 57 Municipalités Front populaire 48 Organisations de locataires 43 Secours populaire de France 34 Sections Ligue Droits de J'Homme 18 ` Organisations diverses 57 "̃. ̃̃. 1.715

Soixante-six départements étaient représentés. 1. < Aux 3.7)3 délégués régulièrement mandatés s'ajoutent 329 invités { (députés, sénateurs, personnalités de la science, des arts et* des lettres), ce J qui donne 4.042 participants au congrès. » Voici la composition politique de ces participants

Sans parti. 1.771 1 Communistes 823 Socialistes (S.F.I.O.). 591 Radicaux socialistes. 382 jeunes (J.C., Jeunesses laïques et J.F.) 170 Parti Camille Pelletan 28 U. S. R. 23 Jeune République 14 Personnalités que nous n'avons pu classer dans

la nomenclature ci-dessus 240

4.042.

SUR ROUTE.

le Niçois ROLLAND enlève

Gênes Nice

lie

La course Gênes-Nice, à laquelle participaient plusieurs vedettes, été très 1 disputée. j C'est un régional, Amédée Rolland qui, ayant réussi à s'échapper à la Tut- t bie, a remporté une nette victoire, bien c que terminant très fatigué.

Le favori Archambaud et Chocque ont ] abandonné vers la frontière.

Classement.– 1. Amédée Rolland,! J 5 h. 18 m. 14 s.; ] 2. Scalbi, à 25 s.; ( 3.i Aureille 5 h. 18 m. 41 s.; 4. Guy La- < pébie, 5 h. 19 m- 50 s.; 5. Arnaldi, même temps 6. Croesi, 5 h. 21 m. 54 s. 7. Camellini, 8. Zanti, même temps 9. < Grilli, 5 h. 22 m.; 10. Lesueur, 5 h. 23 m. 1 5 s.;

11. Destefanis, 5 h.- 24 m. 36 s. 12. 1 Cottur, 13. Cafferata, 14. Olmo, 15. Gen- ̃* tile, 16. Arata, ,17. Montobbiô, 18. Camil- î la, 19. Raymond Théo, 20. Zuppa. 1 21. Level, 22. Rittero, 23. Alvaro Bini, S tous même temps. J

Bernard et Corallini sont classés' 30* c et31«. ̃̃• t

> Vermassen vainqueur 1 en cyclo-cross r

~r~ "'̃̃ ï

Le Belge Vermassen, qui gagna ven- fc dredi au Vert-Galant, a remporté une 8 nouvelle victoire hier à Clamart. Le Nordiste Charles Vaast, qui faisait 7 sa rentrée, prit la seconde place. Classement 1. Camille Vermassen (Halles Sport. Lill.), les 15 kilomètres en 34 nu 44 "s.;

2. Charles Vaast (Halles Sport. Lill.), à 5 mètres 3. Emile Idée (A.C.B.B.); l 4. Franzil, 5. Guihaire, 6. Duc, 7. Brunet, l 8. Anselme, 9. Haag, 10. Aubert I 11. Duboz, 12. Le" Bonnec, 13. Chatetain, 14. Allés, 15. Dorilleau, 16. Desbour- 1 gue, 17. Georges Chocque, 18. Chédebois, ̃ 19. Lesigne, 20. Dutton.

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qua le secrétaire du Parti communiste, mais qui mérite aussi la confiance et la sympathie des amis du Front populaire.

Puis, l'orateur indiqua que malgré les essais de rupture du Front populaire, dont M. Dâladiër a pris la responsabilité, il est réconfortant pour le peuple de France -de voir assis à cette même table Henri Sellier, sénateur socialiste, et M. Angles, radical-socialiste.

Le vice-président de la Chambre rappela que les communistes ont eu raison de ne pas voter les pleins pouvoirs, pour ne rien faire de neuf, pour ne donner qu'un tour de vis de plus contre les couches laborieuses, et ne rien faire contre les déserteurs du franc. C'est la politique munichoise qui se poursuit atteinte aux lois sociales, impôts nouveaux sur le dos des pauvres, et si on les laissait faire, souligne notre camarade, on aurait bien vite perdu la liberté.

De plus en plus Hitler s'occupe de la vie intérieure de notre pays, nous ne voulons pas d'un gouvernement imposé par Hitler, mais un gouvernement Issu de la volonté du pays.

M. Reynaud parle du plan de 3 ans, comme s'il avait la prétention de rester jusque aux Finances, déclara sous les applaudissements.. Jacques Duclos. Après avoir salué les vaillants volontaires de la liberte de retour dans leurs foyers, l'orateur a terminé en lançant un vibrant appel à l'union autour du drapeau de la paix et de la liberté, pour vaincre tous ceux qui voudraient faire de la France un pays d'esclaves. La dernière séance

La dernière séance de ce beau et ;rand congrès est ouverte à 14 heures sous la présidence de Francis Jourdain, La discussion se poursuit. On entend successivement' Baratte, secrétaire déoartemental du Calvados, Simone Eyvard, de Marseille, Guidet, de Troyes, Décroix, rédacteur en chef de « Paix et Liberté », qui présente le rapport sur le journal, et Richard, de l'Orne. Jean Hugonnet présentera résolution sur les questions paysannes. Fabre in;ervient au nom du comité des usines Michelin de Clermont-Ferrand et Brian iu nom de ceux des usines Gnome et Fthône.

Gay, secrétaire des sous-officiers de

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~!U!!R MBTtE. BUYSSE- BILLET gagnent

auVei'd'Hiv'

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Avant que ne soit donné le départ de l'américaine de trois heures à laquelle huit équipes françaises et huit équipes étrangères participaient, différentes autres épreuves ont été disputées, qui ont donné les résultats suivants

Course de la Médaille (finale). 1. Pouillot 2. Supper 3. Coste. Handicap du kilomètre. 1. Chrétien (0); 2. Eargeau (20); 3. Testu (80), en I m. 8 s. 1/5.

Brassard, poursuite des indépendants (4 km.). 1. Chazaud (V.C.L.), rejoignant Ovenberghe (A.C.B.B.) après 3 km; 740, couverts en 4 m. 4 s. 2/5.

Chazaud poursuit son effort jusqu'au quatrième kilomètre, couvrant cette distance en 5 m. 5 s.

Prix Hourlier-Comès (trois heures à l'américaine). 1.. Suysse-Billfet, couvrant en 3 heures 138 km. 135, 24 pts. 2. Majérus-Clemens, 10 pts 3. à u ntoùr, Pélissier-Pournier, 21 pts; 4. Van Schendel-Van den Broeck, 11 pts 5. AimarBertocco 6. Lapébie-Ignat, 4 pts 7. à deux tours, Magne-Leducq, 5 pts 8. à trois tours, Diot-Wambst, 13 pts 9. Girard-Goujon, 12 pts; 10. Wengler-Bautz, 11 pts, etc..

Les Six-Jours de Chicago se sont terminés hier.

Classement 1. Kilian-Vopel, 1.432 points 2. Peden frères, 887 pts 3. Debaets-Guimbretière, 344 pts 4. Georgetti-Moretti, 321 pts. A un tour 5. Rodman-Thomas, 386 pts 6. O'Brien-Testa, 785 pts 7. Audy-Yates, 465 points.

Vandenabelle enlève

le cyclo-cross de Suresnes Le cross cyclo-pédestre, organisé par ITT. S. 0. 18e à Suresnes a donné les résultats suivants

1. Vandenabelle (U. S. 0. 18e), les 16 kil. 500 en 27' 53"; 2. Segall (U. S. O. 18e); 3. Beltram (V. C. B.); 4. Leduc (U. S. 0. 18e); 5. Lecigoureux (J. S. O. A.); 6. Bantegnies (U. S. 0. 18e); 7. Guy (C. S. B.); 8. Declerk (U. S. S.); 9. Galliot (U. S. S.); 10.' Cecy (Pédale Drancéennê); 11. Gakubowsky (U.S.O.B.M.). Challenge Louis-Houart. 1. U. S. 0. 18'; 2. J. S. O. Alfortville; 3. Pédale Dràncéénne; 5. V. C. B.

réserve républicains, donne lecture au congrès, qui l'approuve, d'une résolution de protestation contre les brutalités policières qui. se sont. produites. dans la matinée au cours de la manifestation pour la réception de volontaires des brigades internationales.

Francis Jourdain lit ensuite la longue liste des membres du Comité national que le congrès ratifie à l'unanimité et, la parole et au camarade Maumey, secrétaire départemental de la Gironde. qui, dans un discours ardent, présente le rapport de la commission de vérification des mandats. L'orateur soulignant l'importance de la représentation au congrès est longuement applaudi par l'assemblée, et le rapport de la commission, dont nous publions ci-dessous l'essentiel, est adopté l'unanimité. Le professeur Prenant donne lecture de la résolution générale qui est adoptée à l'unanimité par le congrès. Le discours de clôture

Le congrès est terminé, Francis Jourdain aborde la tribune pour le discours de clôture qui sera un ardent appel à l'union, à l'union pour l'action. L'assemblée, debout, lui fait une longue ovation cependant que retentit la Marseillaise qui sera suivie de l'Internationale et de l'hymne espagnol Riego. inmiiii

Le IIIe Congrès national des femmes

a terminé ses travaux

'II

La deuxième journée du Se congrès des femmes a été consacrée dans sa presque totalité aux interventions des déléguées.

Déléguées du bassin minier du Pasde-Calais, du textile de Seine-Inférieure, des femmes paysannes de l'Aude, de l'Yonne, etc., des vendeuses des grands magasins, de la représentante des comités du Maroc.

La doyenne des comités de la région parisienne, notre amie Coutaudier, de Montreuil, vint, malg ré ses cheveux blancs, affirmer la jeunesse de son cœur, et de nombreuses autres déléguées vinrent dire leurs, réalisations et leurs projets.

Lucienne Chaussinanâ, secrétaire de la région parisienne, intervint dans les débats pour exprimer les craintes des ouvrières face aux derniers décrets-lois de misère et d'oppression, tandis que Luce Langevin apportait le point de vue des travailleuses intellectuelles sur le grave problème de la. paix.

Au cours de la séance d'après-midi, fut reçue par des acclamations une délégation des brigades internationales, et un hommage spontané, et profondément émouvant fut rendu à la mère de René Hamon.

Les déléguées espagnole, catalane et basque vinrent saluer le congrès. Avant que ne soit prononcé le discours de clôture eut lieu la remise officielle des diplômes aux « Volontaires de, santé et d'assistance ».

La commission des mandats rendit compte de ses travaux qui donnent comme résultats 1.610 déléguées, en grosse majorité ouvrières et ménagères, employées, commerçantes. Trois unions locales étaient représentées par plusieurs déléguées, de même que les syndicats de l'habillement et du textile. Après la lecture de différents messages et les propositions des membres du Comité national, Bernadette Cattaneo prononça le discours de clôture. Elle souligna l'unanimité du congrès reflétée au travers des interventions et rapports en ce qui concerne le travail quotidien des comités de femmes.

Attachement à la paix, si chère à nos coeurs, inséparable de l'attachement à la liberté, et sans laquelle la vie n'est pas possible.

Lutte pour le bien-être de l'enfant et du foyer qui se réalisera à travers le travail social de nos comités s'orientant toujours plus vers des réalisations concrètes.

Et ainsi, autour de la défense de la paix, des libertés, du bien-être plus me- nacés que jamais, se réalisera toujours' davantage l'union des femmes de cœur.

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RUOBV A ~COOB

Par 27 points à 10 la sélection anglaise bat Lyon-Villeurbanne

A Villeurbanne, l'avant de 2- ligne britannique PUGH, qui vient de se saisir de la balle, échappe à un adversaire pour aller marquer le premier essai de la partie

Lyon, .13 novembre. Au stade de Villeurbanne s'est joué le deuxième et dernier match de la tournée anglaise. Les tribunes étaient pleines et le temps idéal. La partie fut attrayante de bout en bout. Les Anglais avaient à se racheter de la mauvaise exhibition qu'ils avaient dit-on, faite à Bordeaux. Ce sont les Lyonnais qui marquent, les premiers, un essai difficile par Leab, le but n'est pas fait. Mais, la réaction ne tarde guère et bientôt l'ailier anglais Fiddes va marquer derrière les poteaux et l'arrière Howells réussit le but. Les Anglais jouent au ralenti, ce qui ne les empêche pas d'obtenir un deuxième essai par Davies. Le but est manqué.

Sur obstruction, à la sortie de la mêlée, l'arrière lyonnais Marty réussit un but sur coup franc.

Les Anglais réussissent encore deux essais ayant la mi-temps, l'un, par Evans, l'autre, par Hardy. 4

A la mi-temps Sélection britannique 14 Lyon, 5. ̃̃

La deuxième mi-temps sera beaucoup moins intéressante.

Une charge de Davies est arrêtée par Picard et, sur une mêlée qui suit, l'ailier anglais va derrière les poteaux..Le but est réussi par Howells.

Les Lyonnais sont longtemps dominés

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En rugby à 15, l'un des leaders de la poule B du challenge Du Manoir, le R.C. Chalon, s'est fait battre par Grenoble par 16 à 5.

Toulon se trouve donc maintenant seul en tête de son groupe.

Tous les autres résultats étaient prévus, mais personne ne pensait quand même que le C.A.S.G. battrait Carcassonne par 6 points à 3.

Poule A. A Tarbes. A. S. Montferrarid bat Stadoceste Tarbais par 8 à 5. A Paris, C.A.S.G. bat Als. Carcassonne par 41 à 3. A B rives, Brives bat A. S. Béziers, par 6 à 3.

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et Hardy parvient à marquer un essai, mal placé. Le but n'est pas réussi. Enfin voici une belle attaque lyonnaise. et Hurabielle arrive à marquer un essai en bonne position et Marty transforme. Pendant un quart d'heure, le jeu reste sur place et les chocs sont nombreux. Peu avant la fin, Davies.marque entre les poteaux et Howells parvient à marquer le but. Le score final est de 27 points à 10 en faveur des Anglais.

Le championnat

Les champions de France, Albi, ont dû s'incliner devant Toulouse, 13*0. Notons encore le désastre enregistré par Dax, qui se fait battre, 55 à 6, par Roanne. Lés autres résultats étaient attendus. Les voici

A Narbonne, Villeneuve bat Narbonne par 28 à 15. A Pau, Cavaillon bat Pau par 14 à 3. A Bordeaux, Côte Basque bat Blives par 35 à 5. A Carcassonne. Carcassonne bat Catalans par 16 à 12. A la suite de ces matches, le classement des XIII est le suivant 1. Roanne et Villeneuve, 23 points 3. Côte Basque, 22 pts 4. Toulouse, 21 pts 5. Carcassonné, 18 pts 6. Lyon-Villeurbanne et Bordeaux, 16 pts, etc.

Poule B. A 'Perpignan, U.S.A.P. bat Lyon O.U. par 11 à 3. A Toulon, R. C. Toulon bat O.L. Marseille par 17 à 3. A Grenoble, F.C. Grenoble bat R.C. Chalon par 16 à 5.

Poule C. A Bordeaux, Stade Bordelais bat S.U. Agen par 17 à 4; A Périgueux, Aviron Bayonnais bat C.A. Périgueux par 18 à 5. A Biarritz, Olympique bat C.A. Béglais par 14 à 3.

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de gymnastique artistique au stade de Coubertin

~+•

Ainsi que nous l'avons dit précédemment, c'est le 19 novembre à 14 heures que se déroulera le tournoi de « Gym artistique ». L'équipe de la Seine se voit cette' année favorisée par la présence de A. Dosjoub. En effet, ce Gym qui a remporté cette année la couronne fédérale au championnat fédéral de Bulle eh Suisse, s'est vu dans l'obligation de se présenter dans les rangs français. La région du Rhône a toujours ses mêmes éléments, Masset, de Lyon, champion de France 1936-38'qui se classa 1er de l'équipe de France à Prague et 12° du classement général: ses coéquipiers seront Masino, André Riollet.. Enfin, l'équipe suisse de Paris, qu'il faut considérer comme une des plus dangereuses, comprendra Ungemuth,. trois fois couronné cette année en Suisse; Ermal, 2 fois couronné, et Egli, ancien champion de Paris et couronné

à Bulle. 1

La lutte sera chaude entre ces trois équipes.


CE MATIN, A NANTES, S'OUVRE LE CONGRÈS DE LA C.G.T.

Plus de 800 délégués y représenteront

5 millions de syndiqués

Nantes, 13 novembre. (De nos en- voyés spéciaux, Pierre Delon et André Barthommier.) C'est demain matin que s'ouvre le congrès de la C.G.T. et, déjà les artères, de Nantes revêtent une grande activité. Dès le matin les délé- gués des diverses fédérations et régions débarquent à la gare, accueillis par les militants locaux. Voici au premier train /lès délégués de; la fédération de l'ensei- gnement, des K.T.T., ceux du papier-car- 3 ton, avec Raveau, Granet. La délégation de la Seine-Inférieure, dirigée par le souriant Legagneux les représentants des dockers marseillais, avec en tête le populaire Victor Gagnaire Mohn, Holweg, de l'Alsace et de la Lorraine. Et dans Nantes en fête, les groupes déambulent. s'interpelant -gaiement. Au train du soir, c'est l'arrivée massive des congressistes. Là cour de la gare est noire de monde. On reconnaît au passage bien des visages connus Patat. Ambrogelli, de l'alimentation Semat, secrétaire fédéral des métaux les gars de la Loire, avec Thibault, Delorme; les ̃> employés, avec, Gazier; Foulet, Bourgeon, de Paris, Gabrielli, de Marseille, et puis des mineurs, des cheminots, des délégués du bâtiment.

Le soir, quand la nuit tombe et que Je pont transbordeur profile sa silhouette grêle, sous le ciel aux nuages tumultueux, c'est une foule dense qui va par les rues. Il y a une atmosphère de gaieté, de chaude camaraderie. Les militants syndicalistes de tous les v coins de France sont' heureux de se re- trouver, de reprendre contact. Avec

Une vue'intérieure de la salle où se tient le congrès de la C.C.T. Il s'agit d'un bâtiment construit sur le Champ de' Mars de Nantes il

UNE DÉCLARATION DE LÉON JOUHAUX

Interrogé ce matin par des journalistes, notre camarade Léon Jouhaux a déclaré II ne -m'est pas- possible de faire Xine déclaration officielle le congrès s'ouvre demain c'est lui qui dira la réponse. Ne connaissant vas 'là substance des décrets, mais seulement leur énumération, je ne puis porter sur eux un jugement précis.

Toutefois, quand on veut faire accomplir des heures supplémentaires, faut-il encore que leur emploi effectif

et productif existe préalablement. Il

n'apparaît pas qu'il en soit ainsi. puisque, actuellement, armement mis, à part, la semaine effective de travail est souvent inférieure à quarante heures.

illUO Pâifs ta 1PMESSE

Décrets-lois

Le fait dominant dans la presse d'hier est, bien entendu, la /publication du « plan » Daladier-Reynaud. Les organes du grand capital se montrent très satisfaits. Superbénéfices pour les trusts, charges fiscales pour les pauvres, abolition des 40 heures le président du conseil et son ministre des Finances ont obéi fidèlement aux injonctions des oligarchies.

Il est très bien, écrit le MATIN, -que, parlant au pays, M. Paul ReyP'nand ait eu le courage de dire que la France ne pourrait pas faire face aux périls qui la menacent de toute part ::3 en se reposant deux jours par se::?' marne. ''̃

Même satisfaction au FIGARO La fin de la « semaine des deux dimanches » et une politique de crédit à bon marché, voilà pour le rétaÏ;ï: blissement de l'ordre économique. î .Après huit jours seulement, ce dé'but est: le gage positif d'une belle J espérance.

i Voilà, dit l'ERE NOUVELLE, un S bouquet' d'agréables nouvelles pour ̃:j: aujourd'hui.

Sous le titre « Une grande œuvre commence », on lit dans PARIS-MIDI: Ce plan s'inspire du plus sincère '̃̃' libéralisme, écartant entièrement les 'méthodes et systèmes de contrainte, ii ̃• qu'il s'agisse du contrôle des changes, :̃: de la coercition ou de l'étatisme ~& msra:tstë. Il est, :en cela, c!ttM!'gMe c'est-à-dire bien français et tel qu'un '̃̃- Poincaré l'eût reconnu aisément com;ïr,' me sien. ̃̃

On ne saurait mieux dire

Dans son éditorial, fort élogieux pour M. Paul Reynaud, le TEMPS écrit •"

.Le ministre des finances annonce un régime plus libéral, des prix. Le •y,- contrôle rigide des prix de gros. qui ], supprimait depuis quelques mois, pour maintes entreprises, toute possibilité de bénéfices, sera aboli. Et l'organe du Comité des Forges ajoute' ̃;̃̃̃̃

II. était donc indispensable que i, notion, du profit fût rétablie. M. Paul ̃Reynaud .s'y..applique avec énergie,. ,Le Temps pourrait-il nous dire quand cette notion du profit fut abolie .? En réalité, ee:qui fait se réjouir les oligar- chies, c'est la possibilité que leur ont donnée MM. Daladier-Reynaud d'ecra- ser les classes1 moyennes et la classe ouvrière.

Le JOUR pavoise, .mais, inquiet de la réaction populaire devant ces mesures iniques, ordonne à M. Daladier l'emploi de la violence contre les partis communiste et socialiste et jj. C.G.T. Déjà, dans les milieux d'extrëme'gauche, s'amorce contre cette entreprise de salut publie, fatalement ivipopulaire, une campagne de dénigre- .'̃ment.

i1: Si des, obstacles se dressent sur la •; route de la résurrection nationale, il faudra les briser. x

indignation populaire S

C'est qu'en effet l'indignation du

` .1;¡j;ii'

SUR LE F R O NT D U TRAVA 1 L

aussi la volonté de prendre demain, dans l'unité et la fraternité, les décisions qu'attend la classe ouvrière pour défendre efficacement ses droits, la liberté et la paix, pour riposter aux décrets de misère pris par un gouvernement qui tourne le dos au programme voulu par le peuple de France.

Il y aussi des questions matérielles qui se posent. Le congrès doit être bien or.ganisé. Dans la vaste salle du Champde-Mars, une, équipe diligente s'active sous la direction de Peneau, secrétaire de l'Union départementale pour recevoir dignement les représentants du prolétariat français.

Elle est vaste et belle, la salle du congrès, décorée a l'extérieur par de flamboyants oriflammes écarlates portant les lettres C* G. T. 'et d'autres aux couleurs de la. ville de Nantes. A l'intérieur de l'immense nef, où de larges, baies dispensent à flots .la lumière automnalet des banderoles rou,ges et tricolores aux plis harmonieux, un- immense panneau porte le label confédéral et, en lettres énormes, cette phrase « Travailleurs, unissez-vous » » La tribune est garnie d'andrinople rouge et de chrysanthèmes aux tons éclatants.

Lâ salle sera prête demain, malgré le mesquin sabotage d'organisations factieuses, se parant de l'étiquette « anciens combattants », qui ont tout fait pour salir et dégrader la décoration faite par les organisations syndicales nantaises.

Il conviendrait d'abord que les quarante heures soient effectivement utilisées pour qu'on soit ensuite amené à réclamer. ̃;̃; Augmenter la production, ce devrait être, en même temps créer !es conditions de son^ absorption cela:' existe-

t-il ?

Au point de vue national comme au point de vue international, cela résultera-t-il des mesures fiscales qui sont annoncées ? C'est une autre Question. Le redressement ne peut être que si ceux qui y participent ont la conviction que leurs efforts ne seront pas vains. Telles. sont les premières réflexions que me suggère la connaissance imparfaite des décrets annoncés.

peuple de France est grande et se traduit dans la presse du Front populaire. Dans le PEUPLE, en titre ̃

M. Paul Reynaud a recours dans ses décrets-lois à tous les artifices usés qui surchargent le consommateur et 'tuent la matière imposable.

Puis, dans l'article

Les travailleurs, frappés à la fOis sur le produit de leur travail et dans le pouvoir d'achat de leur salaire, sont encore astreints 4 d'autres sacrifices par l'atteinte portée aux lois sociales et en particulier aux 40 heures. Mais Daladier-Reynaud ont eu quelques difficultés a faire accepter leur a plan », poursuit l'organe de la C.G.T.

Le « communiqué » du conseil des ̃ mijiistres. indique que ces décrets ont été adoptés à l'unanimité. Nous serat-il permis d'ajouter que les membres du gouvernement ont approuvé avec plus de résignation et d'inquiétude que de satisfaction des mesures qui vont frapper durement les consommateurs et aussi ces « classes moyennes » dont on déclarait avec tant de sollicitude prendre la défense l

Quant aux travailleurs, ils vont avoir l'occasion, à Nantes, d'exprimer leur pensée à l'égard d'un programme de « redressement » dont ils sont destinés à faire les frais pour la piws large part.

C'est ça le « neuf », le « hardi » "de M. Paul Reynaud? demande

l'ŒUVRE i

Tout de même, dans les milieux parlementaires où se rencontrent partisans et adversaires du gouvernement, admirateurs et détracteurs de M Paul Reynaud, on attendait, disons-le. autre chose. On attendait du neuf et de la hardiesse. voire de l'audace, et il paraissait entendu qu'on renoncerait, cette fois, aux fameux « fonds de tiroirs », chers atlx' techniciens de la rue de Rivoli, qui les resservent avec tant de ponctualité aux ministres qui se succèdent. Et celui-ci ne passait-il pas pour un homme d'imagination prometteuse ? 7 Or, il faut bien convenir que, dans les couloirs et aux « alentours », laccueil n'a pas été des plus chaleureux. Dans le POPULAIRE, sous un gros titre'en première page « Un plan de réaction sociale pour obtenir la confiance du capital », Léon Blum dénonce la soumission de Daladier-Reynaud aux puissances d'argent

Le discours de M. Paul Reynaud, le plan de MM. Reynaud et Daladier sont un appel à là' confiance mais ils ne s'adressent pas à la nôtre. .MM. Edouard Daladier et Paul Reynaud jouent d plein le jeu non seulement ,du libéralisme mais du capitalisme. Mais n'est-ce pas, surtout à l'heure présente, une' étrange con- ception que de présenter à la nation un ensemble de sacrifices qui vont peser durement sur la vie des familles les plus modestes et les' plus pauvres. et dont le premier effet dait être la restauration et l'accroissement du profit ? .̃̃̃̃̃

..Le loisir de deui jours consécutifs lui fait l'effet d'un scandale, d'un

oiffti* le (lampiste,, des gœKdeA &c>ûUè>ies f iliiiiiicniniiiiiii'iininBiiiriininiiiiuaiiiiimiiiiiiiriiiininiiiiKitiitiiiiiniiiciiiMxniiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiitîinaMitiinitiiiiiJiiniitaiiininiifiiiaïuaiiiiiiMi^iiiiiiiniiiiuiiiiiiiriiiiiiii.'ii:!» Interview de Pierre SEMARD sur les décrets-lois concernant les cbemiis de fer

̃iiiiiiiiiimiiiiiiniiiiiiiiniaiii

Parmi les décrets « sociaux pris par le gouvernement contre le pays laborieux, il en est qui frappent durement les cheminota quarante mille d'entre eux sont menacés de lkeiciement.

Nous avons pu joindre notre camarade Pierre Semard, secrétaire général de la Fédération des cheminots, qui a bien voulu, avant son départ pour .le congrès de Nantes et malgré ses lourdes tâches, nous consacrer quelques instants pour nous dire ce que. seront les conséquences des mesures arbitraires décidées par MM. Daladier et Reynaud.

Avec son affabilité coutumière, le dévoué secrétaire général de la fédération des cheminots répond à nos questions

Les cheminots ont été ̃particulièrement visés ? demandons-nous. Oui, et la raison qui a été invoquée c'est le déficit, des chemins de fer. Or le personnel n'est pas responsable, de la gestion des anciennes compagnies.

Avant l'application des lois sociales et des quarante heures, il y avait déjà trente milliards .de déficit. C'était lé résultat d'une politique ferroviaire anarchique et imprévoyante.

Les pouvoirs publics ont la. responsabilité d'avoir laissé les. chemins de fer Péricliter du.fait de leur politique des transports incohérente et de leur retard à réaliser la coordination. Et,s'écrie notre camarade, c'est aux cheminots qu'on veut s'en prendre maintenant, en raison du déficit qui persiste et qui .provient de l'héritage très lourd du passé, de la crise persistante et de la baisse du trafic qui en résulte 1

Les mesures sont sévères, puisqu'un parle .d'une' réduction de quarante mille agents ?

'Déjà, répond Pierre Semard, une première diminution des effectifs a été réalisée, de l'ordre de douze à quinze

mille agents, soit .qu'ils aient été. mis

à la retraite et non remplacés, soit qu'ils aient été licenciés pour ce qui; concerne le personnel auxiliaire. On annonce la transformatian du décret d'application des quarante heu- res dans les chemins de fér, pris le 17 janvier 193.7. Comme dans les autres industries les cinq-huit seraient sup- primés et, de plus, un certain nombre d'aménagements permettrait de dépasser les quarante heures. C'est donc par des heures obtenues grâce à la

violation-' dé" la loi !dès 'quarante heures

qu'on remplacerait les heures .perdues du fait du licenciement de quarante mille agents.

Voilà ce que les cheminots n'accepteront pas dit avec force Pierre Semard.

Tout d'abord le décret du 17 janvier 1937 a été. établi avec la collaboration 'des représentants àe~ notre fédération et nous avons accepté des amé-

spectacle indécent et démoralisateur sur lequel il faut jeter lé manteau de Noé. Ce n'est plus l'appel au travail nécessaire, c'est l'interdiction du loisir possible. Je mets au défi qui eue ce soit de contredire l'assertion que voici en étalant la même quantité d'heures de travail sur six jours au lieu de cinq 1° on, .accroît les prix de revient 2° on diminue le rendement horaire de l'ouvrier. Une telle mesure est donc doublement contraire" à Vîntérêt de la production. MaiS elle fait bien dans un tableau composé pour'' /rapper et pour attirer les détenteurs de capitaux. Elle est un symbole.

La « grande pénitence »

« Le plan de'M. Paul Reynaud, c'est le plan de la « grande pénitence », écrit d'autre part, dans l'AUBE, M. Louis Falaize, qui ajouté

Il y a lieu de prévoir que contribuables et consommateurs vont réagir.

On a beau quêter dans cet ensemble de quoi prêcher l'esprit de sacrifice plus que jamais nécessaire et qui devrait taire accepter la pénitence si on la sentait justement distribuée. La sollicitation des textes dans ce sens rapporte peu de choses. «

CONTRE LE DIKTAT DE MUNICH

POUR LA DEFENSE DE L'ESPAGNE REPUBLICAINE MEETINGS ORGANISÉS par !e Comité centra! du Farts communiste

Aujourd'hui 14 novembre* MANCIEULLES (Meurtheret-Moselle), à 20 heures A. SCHUMACKER, TAMANI.

ARGUEIL (Sêine-Inférieure), à 20 h. LE TROADEC.

Demain 15 novembre

SERIFONTAINE (Seine-Inférieure), à 20 heures J.E. TROADEC.

BRIEY (Meurthe-et-Moselle), à' 20 heures A. SCHUMACKER, Erna SCHNEIDER,

Ç.OLMAR (Haut-Rhin), à 20 heures, salle des Catherinettes Johanny BERLIOZ, député de la Seine, membre du C. C. Florimond BONTE, député de Paris, secrétaire de la commission des A. E. DAUL, député de Strasbourg ftOSENBLATT, secrétaire régional. PARIS 15o Jules FOURRIER, député de Paris PETIT, député de la Seine. HANCY (Meurthe-et-Moselle), café Ferry, place Lobau, à 20 h. 30. TOMBLA1NE, café Hafner, à 20 h. 30: DUPONT.

FIVES-L!LLE' (Nord-y. à 19 h. 30' MANGUINE, RAMETTE.

16 novembre

TOULOUSE (canton-Sud) (HauteGaronne), à 21 heures CRASTE Marcel, du secrétariat régional POMMERAT Georges, secrétaire de la section.! J

Un des aspects du travail dangereux de l'ouvrier des voies Il

nagements qui n'ont d'ailleurs pas été ̃̃ utili.s.és.i

Ensuite, 'le gouvernement', par des mesures dictatoriales, supprime ce décret non seulement sans nous prévenir, mais alors que son ministre actuel des Travaux publics nous avait fait des promesses formelles que le décret1 ne serait pas touché. Enfin, notre fédération a fait preuve de sa bonne volonté pour obtenir une meilleure organisation- du travail." Il y a plus d'une année et demie que nous avons .proposé notre collaboration dans ce but.

On nous a d'abord répondu par' des sarcasmes « Les commissions de travail que vous proposez penvent; être des soviets » 11 ] Puis, il y a six mois, sur notre insistance auprès dès ministres des Travaux publics (M. Frossard peut coÀfirmer)i on s'est décidé à accepter. Mais à ce jour rien de pratique n'a été fait. Nous .ne sommes pas responsables;, le sont certains dirigeants de la S. N." C. ,f. '"̃;̃ M. Paul Reynaud s'est attaqué aux gardes-barrières. De quoi. s' agit-il? ̃' Oui, ce sont les gardes-barrières qui ont, été mis. en cause, à défaut du lampiste

C'est toujours la même chose, les « sacrifices » sont imposés aux plus pau-vres.

Le,, discours de '.M*- '.Paul Reynaud n'innove rien, pas plus que son train de décrets ». Depuis la guerre, nous avons entendu plus de dix fois des discours de ce genre sur le redressement et sur les sacrifices à consentir pour sauver la France et lé franc.

Ce n'est pas ainsi

qu'on redressera la situation du pays

Ce n'est pas en supprimant quelques postes de gardes-barrières payés de trois cents à cinq cents francs par mois qu'on redressera la situation, du pays. Il est à craindre que les catastrophes qui ne manqueraient pas de se produire. par "la suppression du gardiennage des passages à niveau coûteraient beaucoup plus cher. Et puis, combien d'heures veut-on faire faire à ces femmes, quand les dispositions arTrêtées permettent jusqu'à quinze heures Td'amplitude journalière ?

D'ailleurs, est-ce en diminuant l'effectif des cheminots de quarante/mille qu'on « remettra la France au travail »? P

Il est vrai, poursuit notre interlocu- teur, qu'une nouvelle théorie se fait jour, dans les milieux gouvernementaux, selon laquelle le développement du. chômage et le nombre des chômeiirs ne sauraient. être pris en considération quant à la fixation du nombre d'heures de travail,!

Ainsi, quel que soit le nombre de chômeurs, on imposera aux ouvriers des heures supplémentaires chaque fois qu'il plaira à un industriel de les réclamer l Nous n'avons pas besoin d'attendre l'expérience pour connaître les néfastes résultats de l'application de cette étrange théorie j Car si l'on diminue l'effectif des T chemins de fer de 40.000, il est à sup- c poser que l'on chassera de la produc- J

TOULOUSE (Haute-Garonne) (Can^ton-Ouest), à 21 heures DARAUD Emile, du secrétariat régional GERMA Gilbert, secrétaire de la section. PONTARLIER (Doubs), à 20 h. ?0. salle Marguet JACQUEMARD, secrétaire résional.

SAINT-OUEN (Seine), préau des Ecoles Emile-Zola, à 20 h. 30 Johanny BERLIOZ, député de la Seine Marcel GITTON/ secrétaire du Parti, député de la Seine.

LYON 7» (Grand Trou), à 20 h. 30 Félix BRUN, député.

BOUDONVILLE (Meurtre-et-Moselle) à 20 h. 30.

MONTREUIL (Seine), à 20 h. S0, préau de la Boissière Jacques DUCLOS, député, vice-président de la Chambre; Fernand SOUPE, membre du Oomité central, maire de Montreuil Daniel RENDU LT, conseiller général, maire-adjoint Lucien PLUCHART, secrètaire de section.

MONTREUIL (Seine), à 20 h. so. préau Lavoisier Jacques DUCLOS, déouté. vice-président de la Chambre Fernand SOUPE, membre du Comité central, maire de Montreuil Pierre LONGHI. conseiller général, maire-adjoint Yves PERON, membre du comité de section.

BATILLY (Meurthe-et-Moselle). à 20 heures SCHUMACKER, TAMANI.

-̃̃.̃

°a: dans /les, autres industries, les ouvriers rendus disponibles' par la suppression 'des 40 'heures et par les heures supplémentaires.

Quelles seront les conséquences de ces mesures rétrogrades dans les cJfemhts- de: fer ?

Je tiens à souligner que les mesurés qui nous sont imposées, nous^ibèrent des .engagements que nous avions pris concernant l'organisation- du travail et 'l'amélioration du rendement. ̃' ̃ •; ..Le. conflit que nous voulions- éviter, que nous avons tout fait pour, éviter sous les gouvernements de Front populaire, est né;' ̃'̃'•̃ ̃̃̃ Le mécontentement est d'autant plus grand dans notre corporation que depuis des mois on nous refusé toutes augmentations des salaires, allocations et indemnités diverses, malgré en ait reconn-u-.le bien-fondé. Et demain, par suite des décrets qui augmentent les impôts sur diverses denrées de première nécessité et la poussée irrésistible des prix, une nouvelle réduction de la 'capacité d'achat .s'ensuivra .pour ..les cheminots comme pouf, les autres travailleurs. Il est vrai qu'on promet un relèvement du traitement des fonctionnaires, mais la somme prévue indique assez que -celui-ci sera très -insuffisant pour ne; pas. dire ridicule. ̃̃ ̃̃̃' V..

Notre direction fédérale ``

va examiner la situation

Notre direction fédérale va examiner la situation créée et fixer son at-, titude. Nul doute que ce soit une~àttitude de résistance et d'action. Il est certain que le congrès- de Nantes va examiner sérieusement cette question ?

Certes, le congrès de Nantes en discutera et l'action des cheminots se conjuguera avec celle de tous les travailleurs.

J'ai déjà pu, ajoute Pierre Semard,

Pierre SEMARD

juger de la réaction des cheminots ce matin à la gare d'Austerlitz en attendant l'arrivée des combattants de 'la liberté en Espagne^ Dans un groupe d'agents des trains, un camarade disait. '.̃̃

«Si c'est ainsi qu'on vêtit nous traiter, ëh bien, non

Cela traduit bien l'état d'esprit' de nos camarades qui ont, fait preuve d'une grande bonne volonté à l'occasion des pointes de trafic des fêtes et des vacances, qui ont répondu à la-, demande du gouvernement dans le moment la défense du pays était en jeu, et qui d'ailleurs ont reçu les félicitations et du ministre des travaux publics et du président du% conseil Voilà, disent-ils, notre récompense Je n'exagère riëh ,en disant que la réflexion de cet agent du service des, trains est celle que font des milliers et des milliers de cheminots, et que la bonne volonté' du personnel si sou- vent mise à l'épreuve a reçu le coup de grâce.

Je le répète, conclut le secrétaire général, notre direction fédérale responsable tirera les conclusions de la situation créée par les décrets gouvernementaux avec la volonté de défendre tous les avantages acquis, de sauver les 40 heures, et de .ne pas permettre le retour en arrière que visèrent toutes les forces de réaction et de fascisme. Sur ces derniers mots, nous quit- tons Pierre Semard dont V entretien nous a démontré que les cheminots 11' étaient pas décidés h se_:luisse~ spolier de leurs conquêtes sociales et qu'ils sauront lutter, çoirdë à cotaçte avec tous les travailleurs, contre xeux dont le seul objectit est de servir les intérêts des banques et des i.r-'ists. |1. BERLAND.

Victoire de la C. G. T aux élections prud'homales dans le département de la Seine

Nous publions ci-dessous les résultats des élections -prud'homales dans le département de la Seine.

Ils constituent une grande victoire pour la C. G. T. qui partout marque une avance importante sur les élections précédentes.

Section du Bâtiment

̃ lro catégorie. Inscrits, 1.219; votants, 589; Raymond Froideval, conseiller sortant, C. G. T., 519 voix, élu. 2e catégorie. –̃ Inscrits, 1.482; votants, 746; Georges Pfeifer, conseiller sortant, C. G. T., 719 voix, élu. catégorie. Inscrits, 1.381; votants, 757 Daniel, C. G. T., 696 voix, élu.

catégorie. Inscrits, 758; votants, 431; Henri Sanz, C. G. T., 406 voix, élu. 5° catégorie. Inscrits, 2.487; votants. L440. Pierre Paugnat, conseiller sortant, ,C. G. T., 1.402 voix, élu; Coutant, conseiller sortant, C. G. T., 1.399 voix, élu. catégorie. r– Campagnac, C. G. T., 669 voix, élu.

catégorie. Inscrits, 708; votants, 411. Henri Guyot, conseiller sortant, G. G. T., 388 voix.

̃ catégorie. Inscrits, 553; votants, 309. Albert Foucher, C. G. T., 299 voix, élu. ̃ • • ̃ .• "9° catégorie.– Inscrits, 290; votants, 150; Henri Leclerc, conseiller sortant, C. G. T., 147 voix, élu.

10° catégorie. Inscrits, 290; votants, 150. François Picard, conseiller sortant, C, G. T., ,147, voix, élu. v Section des métaux

catégorie. Inscrits, 903 votants, 412 Doumeng, C.G.T., 392 voix, élu. 4e catégorie. Inscrits. 1.259 vo-

Aidez l'Espagne républicaine Envoyez des chaussures aux combattants antifascistes i

Le magnifique effort en faveur de l'envoi massif* de chaussures aux vaillants combattants de l'Espagne républicaine se poursuit dans un grand esprit de compréhension, et nous constatons que l'on a compris l'importance de la question par les réponses que nous recevons et la longue liste de ceux qui ont déjà versé.

Nous trouvons, dans la chaussure, la section syndicale de chez Bulard 68 versement) 140 francs. De chez Plé 70 francs. De chez Heyraud (28 versement) 210 francs. De chez Friedman 140 francs. De chez Slovick 210 francs. Dans les cuirs et peaux, les syndicats de Pontorson 100 francs. De Boulognesùr-Mer. 226 francs. De Lagny 350 francs. De" Font-Audemer 100 francs. De Meung-sur-Loire 68 francs. Collecte à Pont-de-1'Arche 47 francs. Versé par Landréat, Paris-15» 375 francs. Par le syndicat article de voyage 256 francs. Le syndicat des egoutiers: 2.800 francs. Comité d'entente

L'ACTIVITE SYNDICALE

Dans la tannerie-mégisserie les salaires sont rajustés

A la suite d'un accord intervenu le 21 octobre entre les membres patronaux et ouvriers de la commission de conciliation, les salaires horaires des ouvriers et ouvrières des tanneries du département du Nord ont été augmentés de ouvriers qualifiés, 0 fr. 22 spécialisés, 0 fr. 21 manœuvres, 0 fr. 20 ouvrières, 0 fr. 16 jeunes gens de 19 à 20 "ans, 0 fr. 16 de 17 à 18 ans, 0 fr. 14 de 14 à 16 ans, 0 fr. 12 jeunes filles, 0 fr. 12.

'Les augmentation ont pris effet à partir du ler septembre 1938.

Le même accord a porté à 40 francs, à partir du ler novembre, le taux des allocations familiales pour le premier enfant de plus, les allocations familiales seront majorées, à partir de la même date, d'une somme de 30 francs par mois quand là mère ne travaille pas cette prime n'est applicable que lorsque seul le salaire du père^ constituera les ressources de la famille. .Dans le Pas-de-Calais, les ouvriers et ouvrières des tanneries de ce département obtiennent les mêmes augmentations de salaires à compter du 7 septembre. `

Les ouvriers des tanneries-mégisseries des villes suivantes Oran, Annecy, Coupy-Bellegarde, Nantes, BellevilleKur-Saône, Saint-Rambert-d'Albon Anneyron, Tournon, Clermont-Ferrand, Barjols, Montreuil-sur-Ule, obtiennent également des relèvements de salaires horaires allant de, 0 fr. 10 à 0 fr. 30. Dans l'Aube, les ouvriers meuniers ont leurs salaires augmentés de 0 fr. 25

par heure

Les syndicats ouvriers de la C.G.T. de la corporation de la meunerie de l'Aube avaient déposé une demande d'augmentation de salaires par suite de l'augmentation de l'indice du coût de la vie. Les employeurs, ayant répondu par une fin de non recevoir, les syndicats eurent recours à la procédure de conciliation et d'arbitrage instituée par la loi du 4 mars 1938. Les arbitres, n'ayant pu se mettre d'accord, le différend fut soumis à un- surarbitre. Ce dernier a rendu sa sentence le. 1er novembre 1938. Les salaires sont majorés d'environ 0 fr. 25 de l'heure.

i On

Acte de probité

M. Gai Charles, chauffeur de taxi, a dernièrement, après une course, trouvé un portefeuille dans sa voiture. N'ayant pu prévenir son client. le chauffeur de taxi a laissé le portefeuille à la compagnie « L'Avenir », 80, rue de Lourmel. La personne qui a perdu ce portefeuille est priée de venir le chercher à l'adresse ci-dessus.

la « Vie Ouvrière » le numéro 0 fr. 60

Rédaction-adviinistration

3, avenue Uathurin-Moreau

tants, Jean-Louis Berrar, conseiller sortant, C.G.T., 565 voix, élu. 6e catégorie. Inscrits, 834 vgtants, 389 André Boulle, conseiller sortant, C. G. T., 378 voix. élu.

76 catégorie. Inscrits, votants, 2.983 Gabriel Cantelkoup, 2.575 voix,- êïVL

8» catégorie. Inscrits, 3.203 vo^tants, 1.581 Bour, conseiller sortant, C. G. T., 1.529 voix, élu.

Section produits chimiques alimentation

Ire catégorie. Inscrits 3.922 ^votants, 1.919 Finck, conseiller sortant, C.G.T., 1894 voix, élu. Gaymard, 200, voix

catégorie. Inscrits. 1.024 votants, 542 Crozet, conseiller sortant, C.G.T., 528 voix, élu.

8° catégorie. Inscrits, 2.202 votants, 1.114 Pacault, conseiller sortant, C.G.T., 1.071 voix, élu.

Section des tissus

catégorie. Inscrits, 1.442 votants, 636 Coyaud, C. G. T., 319 voix; Pivert, C. F. T. C, 312 voix. Ballottage. .-̃.•̃̃ catégorie. Brançon, C. G. T., conseiller sortant, élu.

catégorie. Inscrits, 1.600 votants, 600 Bertrand, C. G. T., 555 voix, élu.

Section du commerce

4? catégorie. Inscrits, 7.705 votants, 3.407 Roger Duisabou, C. G. T;, 864 voix Maurice Ducamp, C. G. T., 865 voix Page, cons. sortant, 2.475 voix, élu Hirschfeld, cons. sortant, 2.470 voix, élu.

socialiste et communiste de Gargeville (Seine-et-Oise) 140 francs. Femmes communistes de Tourcoing (Nord) 630 francs. Syqndicat de la maroquinerie (4« versement) 700 francs. Uniori locale de Nimes (Gard) 1.000 francs. Cellule Vaillant-Couturier 70 francs. Cellule 527 (Paris) 55 francs. Cellule, normande (Vanves) 70 francs. Cellule 608 (Paris) 75 francs. Centre syndical (13° arrondissement) 70 francs. C. D. H. de Bondy 140 francs. Chantier Bol- lard, à Poissy (Seine-et-Oise) 447 francs. Section des femmes de C. D. d'Espakne de Raismes-Sabatier (Nord) 325 francs. Comité de 'Front populaire (6e arrondissement) 1.650 francs, Tous à l'œuvre, et nous sommes per- suadés que d'ici Noël,: nombreux seront. ceux q'iii auront fait leur1" devoir envers1 ceux qui'luttent pour l'indépendance des démocraties. Jecques BONVALLET. P. S. Adressez les fonds au syndicat de la chaussure, 5, avenue de la Ré1 publique, Paris (11e), au camarade Bonvallet.

En quelques lignes

m •̃̃̃•

O Employés grainiers. L'arbitrage concernant la convention' collective est .rend»; Demain mardi, à'18 h. 30, grande réunion des employés syndiqués et non syndiqués, annexe de la Bourse du Travail, 67, rue de Turbigo. • Syndicat des ouvriers et ouvrières' de la confection pour hommes. Les cours professionnels de la confection pour hommes sont ouverts- ils se tiennént tous les mercredis et tous les vendredis, à la Bourse du Travail, salle des cours professionnels, salle 6, de 20 h. 30 à 22 h. 30.

© Charpentiers en fer, monteurs, levageurs, riveurs. Pour le renouvellement du bureau et de la commission de contrôle de 1939 les camarades qui seraient désireux d'y participer T sont priés de se faire inscrire au siège du syndicat. Ces, élections auront lieu le 4 décembre 1938, à '9 heures du matin, avenue Mathurin-Moreau, 8 (métro Combat). Nous comptons sur la pré-" sence de tous les camarades pour le vote. ̃̃̃̃

FETES ET MEETINGS Centre syndical du 12° arrondissement. Demain mardi, à 20 h. 30, grande, soirée cinématographique pri, vée au cinéma «le Kursaal », 17, rue de Gravelle, au profit de l'arbre' de Noël des enfants de chômeurs. ,Au programme « La Grande Muraille et « Pleins gaz »: les derniers événements de la vie sociale, vus par les cinéastes ouvriers. '-̃

Cartes au Centre syndical, 60, boule- vard Diderot, et chez Lucas, 96, rue Claudè-Decaen..

Couverture-plomberie/ chauffage et similaires. Samedi 26" novembre', à"20 h. 30, gymnase Japy, grande fête de nuit au profit de l'œuvre de la colonie de vacances enfantines. Afin de diffuser le plus. grand nombre de billets, les responsables des sections locales et d'entreprises sont priés de passer immédiatement au siège pour y retirer les/:affiches et billets.

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Assemblées^ syndicales i

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Syndicat général du ciment, de la ma- connerie et narties similaires (section technique du parquet sans-joint). Les délègues du parquet' sans-joint, sont priés ` de passer au siège du syndicat, à la Bourse du Travail. 4' étage, bureau 28, aujourd'hui 14 courant. c Frotteurs nettoyeurs et nettoyeuses. ^i" Assemblée générale salle J.-Jaurès, 'â'* 14 h. 30, à la Bourse du Travail. Terrassiers. -v- Les camarades terrassiers et ouvriers des branches rattachées, sont avisés qu'à l'occasion du renouvellement du bureau syndical, du conseil et de la commission de contrôle pour l'année 1939, que le cahier des candidatures aux divers postes sera ouvert aujourd'hui lundi 14 novembre, à 8 heures du matin, jusqu'au vendredi 25 novembre, à 18 heures, pour avoir droit à être candidats, il faut être fédéré depuis trois ans, ou appartenir au moins depuis deux ans ai} syndicat, ces mesures ne s'appliquent pas aux sections des paveursTbitumiers. sar, bliersTdràgueurs. section mécanique et secrétaires de secteur de Seine-et-Marné; ̃ Le bureau syndical.


Le Bonheur est un trésor caché que l'on gagne à

force de volonté et d'efforts. Les faibles, les dé-

primés,, les "petites natures" ne l'obtiendront

jamais tandis ~qu'il~s'oHrent à ceux dont le bon

appétit, le sommeil réparateur, l'équilibre parfait

'entretiennent la solidité physique et morale.

49i~ ~LA1J4~,

soir, buvons notre Vin de Frileuse "i:A.~no~4 santés/car la santé c'est le bonheur. ~ac/!MMe7!cVe~'K~7e:Mc,a6ase~'<7uarM<Ze Madagascar, fortijle tous les organes et leur conserve la ~eHHesse.M</e~/nsyo~c'Mybr~aH~,so::ue/'a:7!~ans <esc<Mdeya!'MeMeO!t~<!Me/H!e.7tc<nfyjOH~o~es~77'<!ns'~rMc/OMes</br~onre<roHMS07ZMmMe!7e~soKap~ë~, onfesl heureux. Le jlacon G fr: 5o claex aotre pharmacien.

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(Socieie anonyme)

123 rue Montmartre. Pari» (g«)

Le aérant Eugène Bergeohneao, i_^ï5?~j Travail axéoutê · JïEJgj»"»^ par dei ouvriers syndiqué» D 2 i

EN AVANT POUR LE GRAND LANCEMENT DE «L'HUMANITÉ »

Pour chaque lecteur d'aujourd'hui

f Timbres-poste

et adresses de propagande affluent à notre courrier Notre formule d'envoi à domicile, pendant trois jours, de l'Humanité, aux adresses fournies par nos lecteurs, va permettre à nombre de nos amis, qui n'ont pas la possibilité de prendre part aux autres formes de diffusion, d'apporter leur contribution au' lancement. Aussi est-elle bien accueillie par ceux-ci, ̃̃. Citons parmi les gros envois reçus hier

16 adresses transmises par la cellule d'Escaudœuvres

40 adresses transmises par une cellule du 20e;

50 adresses (premier envoi) transmises par une cellule d'une importante usine métallurgique de la banlieue parisienne.

Un camarade à.'Audun-le-Roman nous écrit cette belle lettre

C'est un petit retraité mutilé qui vous écrit; rivé pour toujours sur ma chaise, n'ayant plus d'autre activité que ma pensée et mes bras, je lès emploie selon mes faibles moyens à faire connaître et aimer toujours plus notre chère Hiima. Je vous adresse donc 8 timbres à 65 centimes qui vous permettront de laire parvenir notre journal aux quatre sympathisants ci-après.

Et notre vieux camarade nous expose ensuite différents moyens ingénieux à l'aide desquels, malgré sa pénible situation, il travaille au développement de l'Humanité.

-̃̃̃.̃̃̃ BULLETIN DE COMMANDE

pour la vente à la criée du 27 novembre 1938 Je soussigné (nom)l Adresse. Responsable de' la cellule de. commande à l'Administration de l'Humanité exemplaires du numéro spécial, de lancement du DIMANCHE 27 NOVEMBRE 1938, à 14 pages, dont 8 en. kêlio, format 20 x 42. (Edition du soir (1). Edition du matin.)

Les journaux devront être expédiés au nom du camarade (1) Chez M. .#̃ dépositaire à.. ••• » 20 A la bibliothèque de la gare de '•,•̃•• Hors-sac de i. ̃••••• 4° Poste domicile,, rue.»»*

à 2?é^

Nous vous adressons par chèque postal à votre ̃c/c 209-61, la somme de francs, à raison de 40 francs les cent exemplaires. (2.) Le Responsable de la Cellule (1) Biffer lés mentions inutiles. ̃̃-̃̃̃

(2) Indiquer au verso du mandat l'affectation de la somme.

BULLETIN DE SOUSCRIPTION

pour l'envoi de « l'Humanité » pendant trois jours le soussigné (nom et adresse) ;»: ••••.••.•̃.••.•V«î» a a a a af.a ••.••.•*>•.•••«̃•••••• •>» vous prie d'adresser l'Humanité les 27, 28 et 29 novembre aux adresses

ci-jointes.

le vous fais parvenir timbres-poste à o fr. 65 (1) repré- sentant le montant de ces envois-, à raison de 1 fr. 30 par adresse. '̃"̃ Signature

(1) Ou la somme équivalente en espèces, mandat, chèque postal, etc.Découper ou recopier le bulletin ci-dessus et l'envoyer avec les fonds et les adresses à « l'humanité », 138, rue Montmartre,; Paris (2").

Sa.

nnnnn_ ̃ '̃' __niaBiiiillIIIIIII

Qu-'écouter aujourd'hui ? Pour les émissions du poste du Peuple italien et du.poste allemand de la Liber- ̃ té, voir le numéro de mercredi. Les émissions soviétiques EMISSION FRANÇAISE à 18 h. sur I 25 m.. ̃ i < Postes de l'Espagne républicaine

EMISSIONS FRANÇAISES. Radio- République (E.A.3.S.I.) à 21 h. 45 sur 35 m. 1.. Radio E.A.Q. « Voz de Espana republicana n à 7 h. 30 et 20 h. 25 sur 30 m. 43.. J Madrid-Union-Radio à 22 h. 30 sur C 274 m. 1 Barcetone E.A.J, 1 (377 m. 4) ] 8 li. Disques. 8 h. 30 Inf. syndicales. 8 h. 45 musique légère. 12 h. Pour les femmes. 12 h. Disques. 14, H. Inf. olîi- j J ciel les. 14 il. 10 Disques., 16 h. Pour les enfants. 18 H. Disques. 18 h. 30 Inf. 19 h. Folklore. 20 h. :fin. d'Euzkadi. 20 h. 15 Em. des écrivains catalans. 20 h. 30 Inf., dlsttùes. 21 h. Inf. officielles. 23 h. Inf. d'Espagne centrale. De préférence

11 h. Paris P.T.T. Quatuor vocal. Radio-Paris Musique symphonique. 12 h. 5 Luxembourg Mus. légère. 12 h. 10 Paris P.T.T. Chant.

12 h. 45 Radio-Paris Orch.

13 h. 30 Tour Eiffel Act. musicales. 14 h. 15 Radio-Paris Mélodies. 15 h. 5 Nice P;T.T. Mus. symph. 15 h. 45 Paris T.T.T. Mélodies. 16 h. 25 Montpellier Concert. 17 h. Toulouse P.T.T. Théâtre. 18 h. Paris P.T.T. Harpe,

19 h. Radio-Paris Mus. légère. 19 h. 55 Théâtre,

20 h. Radio-Cité" Crochet.

20 h. 30 Paris P.T.T. depuis Radio- Paris Mus. syrhph. Rennes Concert choral et svmph

21 h. Radio 37 Théâtre.

21 h. 10 Strasbourg Théâtre.

22 h. 5 Luxembourg Œuvres de Bizet et talo.

22 h. 10 Ile-de-France Orchestre. 22 h. 30 Radio-Cité Festival.

22 h. 40 Paris P.T.T. Théâtre espé- rahtiste..

Radio-Paris (1.648 m.y

6 h. 30 Inf. 6 h. 50 Disques, 8 ni 30 Inf. 9 h. 40 10. Disques. Il h. Mus. variée. 12 h. 15 Mélodies. 12 h. 25 Politique (Paraf). 12 h. 46 Orchestre.. 14 h. 15 Mélodies. 14 h.\3_0 Disques. 16 h. 30 Inf. 17 h. 5 Disques 19 li. Mus. variée. 10 h. 15 Mélodies. 20 h. 30 Concert. 22 h. 30 Disques. 22 h. 45 Inf. 23 h. Disques.

Paris-P.T.T. (431 m. 7)

6 h. 30 Inf. 6 h. 40 Disques. 8 h. 30 Inf. 11 h. Quatuor vocal; 11 n. 50 Mus. variée. 12 n. 15 Chans. 12 h. 30 Violoncelle. 12 n. 45 Inf. 14 h. 20 Disques. 15 h. 45 Mélodies. 16 h. 25 Concert. 17 h. 35 Guitares. 18 h. 30 Concert d'orgue. 19 h. Radio Journal. 19 h. 40 Mélodies. 20 ri. 30 Orchestre. 21 h. Mus. de chambre. 22 h. 30 Inf. 22 h. 45 Théâtre Esperantiste « lifcertempo ».

Tour Eiffel (206 m. 2)

1O.h. Disques. 12 h. 30 Orch. 13 h. 15:

̃ ̃ ̃iimiimiiiiinaiimiiaiiiiin^iin >

Cette semaine

dans chaque cellule JUj discutez da Lancement = de « l 'Humanité » ` !| Mettez au point voire H participation

= Envoyez

= votre' commande

Nous rappelons qu'une lettre ouverte de « l'Humanité », contenant tous les éléments d'information sur le lancement, a été expédiée aux régions pour être distribuée à chaque cellule. Retirer cette lettre d'urgence auprès des responsables de sections.

Disques. 13 h. 30 Actualité musicale. 14 h. 20 Concert. 17 h. Mélodies. 17 h. 15 Violon. 17 h. 30 Disques. 19 h. 'Concert. 19 h. 30 Radio Journal. !0 h. Intermède. 20 h. 30 Relais. !2 h. 30 Inf. 22 h. 45 Disques. Poste Parisien (312 m. 8) 6 h 30 Inf. 6 h. 50 Musette. ,] i h. 37 Disques. 8 h. 30 9 h. Inf. J h .15 Mus..variée. 11 h. 15 Mélodies. 11 h. 30 Disques. 12 h. 6 Orchestre. 12 h. 45 Presse. 13 h. Course au ;résor. 13 h. 30 Orgue. 13 h. 50 Disques. 18 h. Inf. 19 h. 50 Concert. îo h. 30 Cabaret. 20 h. 35 Actualités. »1 h. 5 Jazz. 22 h. Inf. 22 h. 7 Con- ;ert. 22 h. 45 Disques. 23 h. 30 Ijf. Radio-Cité (280 m. 9)

6 h. 30 Inf. 6 h. 37 Orch. 8 h. 5 i 3our les auditeurs. 8 h. 30 Inf. 11 h. Dhant. 12 h: 6 Nouveautés. 12 h. 30 [nf. 13 h. « Sur le banc ». 13 h. 8 [nf. 13 h. 45 Disques préférés. 18 h. [nf. 19 h. 30 Duraton. 19 h. 55 Inf- 20 rf. Crochet. 21 h. 15 Accordéon. 21 h. 45 Chant. 22 h. Inf. 22 h. 30 Festival. 23 h. 40 Inf.

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"les plus de 15 ans"

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Vin de Frileuse

avec da nombreux prix pour les auditeurs lundi de 20 h. 40 à 21 h. 10

à Radio-Cité, Radio-Toulouse, Radio-Lyon et Radlo-Normandle

Mercredi de 19 h. 40 à 20 h. 10

à Radio-Luxembourg, f^1*

Radio 37 (360 m. 6)

6 h 30 Inf. 8 h. Music-hall. 8 h. 30 Inf. 8 h. 50 Disques. 11 h. 5 Opê- rettes. 12 h. '> Presse. 12 h. 10 Chant. 12 h. 30 Inf. 12 h. 40 Bar des Vedettes. 13 h. 15 Orch. 18 h. Inf. 19 h. 15 Music-hall. 20, h. Fait du jour. 20 h. 5 Romance. 20 h. 40 Bel canto. 23 h. 45 Inf.

Ile-de-France (222 m. 6

7 h. 30 Danse. 8 h. Concert. 8 h. 30 [nf. 8 h. 45 Concert. 9 h. 30 Concert des auditeurs. 11 h. 15 Chansonnettes, 12 h. 15.: Jazz. 12 h. 45 Inf. 12 h. 50 Chant. 14 h: Presse. 18 h. Inf. 18 h. 5 (Les belles filles u fant. 19 h. Inf. 19 h. 45 Chant. 20 h. Inf. 20 h. 5: 20 h. 30 Concert. 20 h. 45 Variétés. 21 h. 15 Concert. 21 h. 30 Chant. 23 h. Inf. ̃̃

Bordeaux-Lafayette (278 m. 6) 6 h. 30 Paris P.T.T. 7 h. 20 Disques. 12 h. 30 Paris P.T.T: 13 h. 40 Disques. 19 h. Radio Journal. 19 h. 30 Disques. 20 h. 5 lnf. 20 h, 15 Paris 'P.T.T. 21 h. Concerts class. (dit. Poulet). Bordeaux S.O. (219 m. 6) 8 h. Musique. 8 ti. 30 Inf. 12 h. Chant. 12 ri. '25 Orchestre tzigane. 12 h. 45 Inf. 13 h. 15 Chant. 18 h. [nf. 18 h. 5 Mélodies. 19 h. Inf. 20 h. 3 Crochet. 20 h. 30: Concert. 20 h. 50 Sketch. 21 h. 10 « Chine, Chine », fant. 21 h. 30 1/2 heure des auditeurs. 22 h. Inf.

Grenoble (514 m. 6)

6 h. 30 Paris P.T.T. 10 h. Concert. 12 h. 30 Paris P.T.T. 13 h. 40 Disques. 19 h. Radio Journal. 19 h. 30 Paris P.T.T. 20 h. Disques. 20 h. 15 Paris P. T. T.

il nous faut 3 lecteurs le 27 novembre

Le colis du lancement

Ainsi que nous l'avons annoncé, pour faciliter à nos organisations la diffusion du matériel de propagande, nous avons prévu la confection d'un certain nombre de colis da différents modèles, répondant aux possibilités des diverses organisations.

Voici quelle sera la composition et le prix de ces colis

Colis n° 1 5 francs

1 affiche colombier « Le Flambeau de la Liberté »;

2 affiches colombier «L'Humanité dit la vérité »;

1 affiche texte;

15 « course des vendeurs de l'Huma* nité »;

5 chants de « l'Humanité ».

Colis n° 2 8 francs

2 affiches colombier « Le Flambeau de' la Liberté »;

3 affiches colombier « l'Humanité dit la vérité »;

1 affiche texte;

20 « course des vendeurs de l'Huma-* nité »;

10,chants de « l'Humanité ».

Colis n°3 16 francs

4 affiches colombier « Le Flambeau de la Liberté »;

2 affiches double colombier « Le Flam beau de la Liberté »

2 affiches texte;

4 affiches colombier «l'Humanité dit la vérité »;

2 affiches double colombier « l'Huma- nité dit la vérité »;

40 « course des vendeurs de l'Humanité »;

15 chants de l'Humanité.

Colis n° 4 25 francs

5 affiches colombier « Le Flambeau de' la Liberté »;

5 affiches double colombier « Le Flambeau de la Liberté »;

3 affiches texte;

5 affiches colombier « l'Humanité dit -la vérité »;

3 affiches double colombier « l'Humanité dit la vérité »;

1 affiche quadruple colombier « Visage^ de la France »;

60 « course des vendeurs de l'Humanité »;

25 chants de « l'Humanité ».

Colis n° 5 40 francs

10 affiches colombier « Le Flambea de la Liberté » 1

5 affiches double colombier « Le Flambeau de la Liberté »

5 affiches texte

2 affiches quadruple colombier « Visage de la France »

10 affiches colombier « L'Humanité dit la vérité »

5 affiches double colombier « L'Humanité dit la vérité »

100 « Course des vendeurs de l'Huma- nité ».

50 Chants de « l'Humanité ».

Colis n° 6 75 francs

20 affiches colombier « Le Flambeau de la Liberté »

10 affiches double colombier « Le Flambeau de la Liberté »

10 affiches texte

3 affiches quadruple colombier « Visage de la France »

15 affiches colombier « L'Humanité dit la vérité »

10 affiches double colombier « L'Huma-* nité dit la vérité »

250 « Course des vendeurs de L'Humanité »

75 Chants de « l'Humanité ».

Lille-P.T.T. (247 m. 3)

6 h 30 Paris P.T.T. 6 h. 40 Radio- Paris. 8 h. 30: Paris P.T.T. 11 h. 35 Four Eiffel. 12 h. 30 Concert. 13 h. tnf. 13 h. 20 Disques. 19 h. Récital ie piano. 19 h. 30 Radio Journal. 20 h. Shant. 20 h. 30 Concert. 22 h. 30 informations.

Limoges (335 m. 2)

6 h. 30 Inf. 6 h. 40 Radio-Paris; 11 h. 30 Tour Eiffel. 13 h. Inf. 13 h. 20 Disques. 14 h. 5 Tour Eiffel. 19 h. Disques. 19 h. 30 Radio Journal. 20 h. 30 Concert symph. 22 h. 30 Paris P.T.T.

Lyon-P.T.T. (463 m.)

6 h. 30 Inf. 0 h. 40: Radio-Paris symph. 8 h. 20 Disques. 12 h. 10 rour Eiffel. 13 h. Inf. 13 h. 20: Disïues. 13 h. 30 Tour Eiffel. 19 h. Disques. 19 h. 30 Radio Journal. 20 h. Disques. 20 h. 15: Variétés. 20 h. 30 Paris P.T.T. 22 h. 30 Inf.

Marseille (400 m. 5)

6 h. 30 Paris P.T.T. 6 h. 40: RadioParis. 12 h. 15 Tour Eiffel. 19 h. Disques. 19 h. 30 Radio Journal. 20 h. [ntermède. 20 h. 30 Variétés. 22 h. 30 Paris P.T.T.

Montpellier (224 m. 5)

'6 h. 30 Paris P.T.T. 7 h. 20 Disques. 12 h. 45 Paris P.T.T. 14 h. 20 Disques; 19 h. Radio Journal. 19 h. 30 Variétés. 20 h. Paris P.T.T. 20 h. 30: Relais. 22 h. 30 Paris P.T.T.-

Nice-P.T.T.

6 h. 30 Paris P.T.T. 7 h. 20 Disques. 12 h. 40 Disques. 12 h. 45 Paris P.T.T. 14 h. 20 Disques. 19 h. Radio Journal. 19 h. 30 Disques. 19 h. 45 Folklore. 20 h. 30: Soirée dramatique. 22 h. 30 Paris P.T.T.

Rennes-Bret. (288 m. 6)

6 h. 30 Paris P.T.T. 6 h. 50 RadioParis. 4 7 h. 50 Disques. 12 h. 15 Tour Eiffel. 12 h. 40 Disques. 13 h. 30 Tour Eiffel. 19 h. 30 Radio Journal. 20 h. Intermède. 20 h. 30 Concert choral et symph. 22 h. 30 Inf.

Strasbourg (349 m. 9)

6 h. 30 Inf. 7 h. 30 Disques. 12 h. 45 Inf..13 h. 15 Disques. 19 h. Radio- journal. 19 h. 30 Mus. variée. 20 h. Inf. 20 h. 15 Mus. variée. 21 h. 10 Théâtre. 22 h.'30 Paris P..T.T. 22 h. 37 Inf.

Toulouse-Pyrénées (386 m. 6) 6 h. 30 Paris P. T. T. 7 h. 50 Disques. 11 h. 45 Inf. 12 h. Disques. 12 h. 15 Tour Eiffel. 13 h. 25 Disques. 14 h. 20 Concert. 19 h. 30 RfjdioJournal. 20 h. 15 Disques. 20 h. 30 Concert. 22 h. 30 Inf.

Radio-Toulouse (328 m. 6) 8 h. Bébé. 8 h. 20 Chant. 8 h. 30 Inf. 12 h. Danse. 12 h. 5 Orchestre. 12 h. 15 Pour les auditeurs, 12 h. 40 Pour les petits. 18 h. Inf. 19 h. 40 Chant. 19 h. 50 Gaîtés. 20 h. Crochet. 20 h. 25 Sketch. 22 h. Inf.

Luxembourg (1.293 m.)

6 h. 30 Inf. 6 h. 40 Orch. 8 h. Concert. 11 h. 15 Presse. 11 h. 22 Disques. 12 h. 5 Concert varié. 19 h. 30 Concert. 20 h. Crochet. 20 h. 45 Théâtre. 22 h. Inf.

%̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃ À\TOUS LES VENDEURS DE INHUMANITÉ »

''• '1

Nous informons tous les vendeurs de « l'Humanité », que nous mettons a leur disposition des casquettes portant le titre «,HUMANITE », au prix coûtant, soit 12 francs.

Ces casquettes existent dans les poin- tures 52 au 59.

Nous engageons nos camarades qui passeraient des commandes à se servir du bon ci-dessous

Je soussigné ««̃.̃ ̃ ̃ a ..Va ̃ .«a aW« ii.tàïl)' demeurant (adresse exacte).y

t'a.

déclare envoyer ce jour à votre compte chèque postal, Paris 209-61, la somme de représentant le mon= tant de .•̃ casquettes, pointures 52, 53, 54, 55, 56, 57, 58, 59. (1) (1) Blfferles nolntures inutiles.

O.WWWX^VWWVVV»V.VWWVWVVM.X'

« bAbbI aM lava *^ibv BBHI #>̃̃> bbbb ̃̃*̃ «̃̃̃ ̃rv» ^b^ s^«a sr^ a^^ a^BB a> a^-x ̃ ° ° ̃

LA VIE DES C. D. H. ET DES AMIS, DE « L'HUMANITE » CLASSEMENT DE VENTE A LA CRIÉE PAR DÉPARTEMENT, DU 13 NOVEMBRE 1938

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1 Paris-Ville 27.445 32 Eure 1,094 [ 63 Ardèche 335 2 Nord 27.050 33 Pyrénées-Orient 1.075 64 Meuse 325 3 Paris-Ouest 20.212 34 Manche 980 65 Vienne 310 4 Paris-Est 19.484 35 Var 950 66 Saône-et-Loire 300 5 Paris-Sud 16.845 36 Lot-et-Garonne.. 945 67 Savoie 270 6 Paris-Nord 11.533 37 Alpes-Maritimes. 945 68 Dordogne 243 7 Bouches-du-B. 8.305 38 Hérault 930 69 Creuse 240 8 Pas-de-Calais 7.677 39 Calvados 835 70 Orne 210 9 Seine-Infér 6.129 40 Haute-Marne 834 71 Loir-et-Cher 207 10 Meurthe-et-M. 4.750 41 Ille-et-Vilaine 770 72 Mayenne 200 11 Gironde 3.875 42 Côtes-du-Nord 740 73 Landes 200 0 12 Somme 3.181 43 Loiret 719 74 Aveyron 185 13 Oise 2.955 44 Côte-d'Or 712 75 Bas-Rhin 155 14 Chareme-Inf. 2.695 45 Haute-Savoie 700 76 Ain 1^0 15 Loire-Inf. 2.500 46 Doubs 700 77 Ariège 140 16 Vosees 2.485 47 Indre-et-Loire 700 78 Basses-Alpes 120 17 Aisne 2.323 48 Hautes-Pyrénées. 690 79 Vendée 104 18 Rhône 2.285 49 Charente 622 80 Gers 90 19 Basses-Pyrénées. 1.735 50 Morbihan 605 81 Tarn 90 20 Marne 1.670 51 Sarthe 557 82 Haut-Rhin ^8 21 Cher 1.603 52 Haute-Vienne 517 83 Corrèze •• 87 22 Moselle 1.576 53 Haute-Saône 500 84 Lozère 20 23 Allier 1.465 54 Yonne 500 85 Tarn-et-Garonne.. 20 24 Puy-de-Dome 1.415 55 Deux-Sèvres 495 86 Hautes-Alpes, 10 25 Isère 1.400 56 Aude 425 87 Lot 8 26 Aube 1.397 57 Maine-et-Loire 415 88 Cantal ̃̃ 7

27 Nièvre 1.345 58 Terr. de Belfort. 395

28 Ht^Garbnnè' 1.300 59 Drôn^ ^f. 375 DEPARTEMENTS. 29 Wnittèrp 1294 60 Gard 350 NE VENDANT PAS W 30 Aryennes ̃ i:2?5 eijïira a. 350 Indre, Hautt\-Lo¡re, ,Vau31 Loire 1.116 62 Eure-et-Loir 335 cluse.

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la « Vie Ouvrière» 60 centimes le numéro

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IVRY ET VILLENEUVE-LE-ROI ont accueilli leurs volontaires

de retour de l'Espagne républicaine

Hier matin, les glorieux combattants des brigades internationales arrivaient à la gare d'Austerlitz.

Apjçès' la réception qui leur fut- faite à î* Maison des métallos, ceux-ci se rendirent" dans leurs localités respectives;1 lin' chaleureux accueil les attendait.

La population

;;de Villeneuve-le-Roi a fait un chaleureux accueil

4 à Marcel SACNIER

et à ses camarades

des brigades internationales Bë;- Comité d'aide à l'Espagne républicaine de' Villeneuve-le-Bôi offrait, hier sojï, un vin d'honneur aux volontaires de/retour dans la localité, parmi lesqifels Marcel Sagnier, ancien commandant de la brigade « La Marseillaise ». ''Plus de 200 personnes représentant le&'organisatiJHis de Front populaire assistaient à cette cérémonie.

Marcel Sagnier, dans une allocution

l;JfJIJIESLNOUVIliIS

!!♦♦♦♦♦♦♦♦ DE LA BANLIEUE

wt ̃-̃ ̃.̃̃

» PANTIN. Au. carrefour des Qud"ifie-CUemins, Jules Feltin, 27 ans, 18, True des Noyers, à Aubervilliers, a été fffippé de deux coups de couteau à la poitrine par un inconnu qui a pris la fuite. Le blessé, après pansement à l'hôpït$k Saint-Louis, â tente à regagner son

domicile.

3>VILLEMOMBLE. On a trouvée, as̃pjiyxiée accidentellement par le gaz à domicile, 2, rue du Chemin-de-Fer, •fflme Marie Deiaurenfeindre, peuve Gé-

V&rd; 69 ans.

'tÇHAMPIGNY. M. Paul 'Coska, 3, rii^:de Rosny, à Fontenay, qui était à bicyclette, est allé se jeter sur une aufo conduite par M. Pierre Grésil, habitant boulevard de Champigny, à la Yarenne. Le cycliste, est sérieusement blessé. ;• ̃ BAGN.qLET. M. Alex Pourtot, 89 ans, atteint d'une vialadie incurable, s'est pendu à son domicile, 154; rue Sadi-Catnot.

SANNOIS La police a arrêté Rocer ',M'o~c~ë!et, 40 ans; sans domicile, ̃pour', vol d'une voiture automobile et d'ujne bicyclette.

l4pRET-SUR-LOING Rue du Peintre-Sisley, un ouvrier agricole, Jincéy^.Str abat,' sujet polonais, a été renversé -et blessé par la camionnette de ̃ MsiJean-Louis Orlac, fils d'un entrepreneur de, maçonnerie de Montereau. BÏÎE-SAINT-GERVAIS. On a arrêté i- et envoyé au Dépôt trois jeunes genSi-Paul P; Roger M. et Paul B. demeurant au ̃: Pré-Saint-Gervais, gui avaient dérobé une voiture apparteliant o 'M. Albertano, quai de Passy, à 'Paris;' alars qu'elle stationnait rue

Rogitle.

Au- cours, de la randonnée qui suivit Demain soir dans le XVe GRAND MEETING

des fonctionnaires et travailScieurs des services publics v Demain, 15 novembre, à 17 h. 30, au ;Î8-, rue Cambronne ̃ et- à l'Elysée Leëcourbe, 279, rue Lecourbe, grand rtieepng des travailleurs des, Services .publics, 'et des fonctionnaires.

''«Orateurs Madeleine KERIEL, fonctionnaire des P.T.T., membre du comité de section DESMEULLES, de la section du XV« BEAU M ONT, du bureau régional Charles MICHELS, député du XVe FOURRIER, secrétaire général de la section, député du XV MOCQUET, ctieminot, député de Paris PETIT, fonctionnaire au ministère des P.T.T., député, maire de Bagneux.

Le cercle de peinture

et de dessin

de l'Union des Syndicats de la région parisienne a repris ses cours

̃

""Le Cercle de Peinture et de Dessin f':de l'Union des Syndicats ouvriers de la région, parisienne a repris ses cours, qui ont lieu tous les mardis soir de 20 à 1 22 heures et les samedis matin de 9 à 12 heures, rue de Chabrol, 15. :Les membres du Cercle se sont réunis -au, travail avec enthousiasme et de-nom̃breux nouveaux adhérents se font ins1 crirë, témoignant ainsi de la passion qui se manifeste chez les travailleurs pour l'étude de l'art de la peinture et du des.;sin. ̃̃̃̃̃̃̃.̃.̃

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9 Centre Cervantès. La première l Moirée du centre Cervantès aura lieu ce i soir, 14 novembre, à 21 heures, au siège, 179, rue Saint-Jacques (5e), avec le con'cours de Mlle Germaine MONTERO, de v-1'Odéon, dans des poèmes de Lope de Veya et de Federico Garcia-Lorca, et des chansons populaires espagnoles.

En novembre allez passer un heureux séjour sur

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sobre mais touchante, expliqua la situation de l'Espagne républicaine, son unité, sa confiance dans la victoire et aussi ses difficultés.

Il termina, chaleureusement'applaudi, en invitant là population à s'unir dans la solidarité comme le peuple espagnol est uni dans la lutte.

Les organisations présentes s'engagèrent à agir par tous les moyens et en commun, pour obtenir l'ouverture de la frontière pyrénéenne et pour' assurer rapidement la victoire de l'Espagne républicaine.

Réception des combattants de la liberté à Ivry

Hier, a 17 'h., à la mairie, la municipalité, dès militants communistes et les sportifs de la localité, ont chaleureusement reçu, dans l'intimité. 'dix volontaires de la liberté habitant Ivry. Dés allocutions de bienvenue ont été prononcées par Bottone au nom de la section communiste et par Georges Marrane au nom de la municipalité.

le vol, le- trio, se promèna dans la banlieue, lorsque, par suite d'une embardée, l'auto monta sur le trottoir et vint se jeter dans la vitrine d'une pharmacie. C'est cet incident qui provoqua leur arrestation:

VITRY-S.UR-SEINE. Georges Desplas, 33 ans, cheminot et Achille Blabas, 32 ans, demeurant rue Mozart, ont été arrêtés pour de nombreuses razzias dans les,poulaillers et clapiers de la localité.

LA COURNEUVÉ. r Le jeune Jean Lefèvre, 14 ans, 2, boulevard. Pasteur, est tombé. sous un attelage rue de Rome, à Paris; On l'a transporté à Brétonneau:

MONTROUGE. M. Lucien Jousse, 43 ans, habitant rue Vandrezanne, à Paris, et Mlle Maurice^ .33. ans, se trouvant à moto,, ont été renversés par une moto. Ils ont été, admis à l'hôpital de Vaugirard.,

ALFORTVILLE. Hier à la sortie d'un bal, rue Emile-Zola, deux malfaiteurs ont été arrêtés. Ce sont Jean Gignoux, 32 ans, et Léopold Asselin, .29 ans, demeurant tous deux Grande-Rue à Maisons-Alfort. Ils étaient récherchés pour un important cambriolage commis à Reims..

NEUILLY. Les mariniers ont retiré de la Seine, boulevard Bourdon, le cadavre d'Une jeune femme paraissant âgée de 25 à 30 ans. Elle portait une robe élégante de couleur noire et était chaussée dé souliers de daim noirs. Le cadavre a été transporté à l'Institut médico-légal aux fins d'autopsie.. VERSAILLES. M; Louis Rouvière, 54 ans, demeurant 33 bis, rue LouisRémont, traversait La rue Yves-le-Croz, quand il fut renversé par une auto II a été admis à l'hôpital.

M. Fernand Saget, domicilié ,17, boulevard ..Saint-Antoine, a été renversé et grièvement blessé par un camion. ̃

VIRY-CHATILLON RUe Blanchet, une auto a renversé un cycliste, 'M: Robert Jurin, 17 ans, demeurant avenue Délagrange, ctùi, blessé- à la poitrine,- a

̃̃ëtë:'rtrw^.î^ërii'i''î*$î>î^r''jEfaa^Sî?^o-

bilistéapfis'lafuite. ̃ Au cours d'une discussion entre ̃ plusieurs consommateurs dans un débit, boulevard' Saint-Michel M. Lucien Lenoir, demeurant même avenue, a été blessé à la figure et au ventre. Il a dû recevoir des soins à l'hôpital.. BEZONS Une collision s'est produite au carrefour du Grand-Cerf entre un autobus de la ligne 63fet l'auto de M. Baptiste Ecuretquy, 28 ans, demeurant à Bezons, 4, rampe du Pont. Le conducteur 'de l'autobus, M. Adolphe Colombani, 40. ans, 27, rue Joseph-Uarra, à Houilles, ainsi que M, Ecuretquy, ont été grièvement blessés..

CHATOU M. René ̃ Gouverneur, 80, rue Erlanger, à Paris, avait arrêté sa'voiture avenue Brimant, sans fermer la portière à clé.

A son retour il s'aperçut que la' portière avait été ouverte et que l'on avait dérobé un sac de voyage renfermant plusieurs objets de valeur. MESNIL-LE-ROY M. Jex, demeurant 15 bis, route de la Borne, au Vésinet, circulait à bicyclette sur la, route de Maisons-Laffitte au Pecq, lorsqu'il lut heurté par une voiture, conduite par M. Gonissen, SI ans, 19, square Gretry, à Maisons-Laffitte, au service de M. Monin, propriétaire de chevaux de course. avenue Lesage, à Maisons-Laf-

fitte.

M. Jex, projeté violemment, sur la route, a été relevé et transpodté grièvement blessé chez le docteur Beitz. ARGENTEUIL La police recherche le nommé Edmond- Hue, qui, hébergé par pitié chez M. Raoul Dëquin, 63, rue Victor-Puiseux, est parti brusquement en emportant un portefeuille contenant 400 francs.

RUEIL Avenue Paul-Doumer M. Acltille Primel, 33, rue du Gué, a été renversé par le motocycliste Paul Laffile, 268, avenue Paul-Doumer. M. Primel a été relevé grièvement blessé. MONTEREAU Au carrefour des Six-Ponts,, près de la gare, un motocycliste, M. Fernand Leclerc, s'est jeté contre l'auto de M. Jehan Cajon, marchand de' vins en gros, 6, rue AdrienBesnard. Transporté à l'hôpital, le blessé a succombé à une fracture du crâne.

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AU PASSAGE A NIVEAU DE PRESLES-VILLEPATOUR Une automobile est happée

par un train

de messagerie Les deux occupants v

sont tués sur le coup' Un terrible accident s'est produit hier au passage à niveau de villepatour-Presles (Seine-et-Marne), et a causé la mort de deux personnes.

Un train de messageries venant de Paris,- a pris en. echarpe la voiture automobile, que conduisait M. Agron, menuisier à Guiges, et dans laquelle se trouvait sa femme. La voiture s'engageait sur la voie ferrée au moment où M. Bertier, garde-barrière allait fermer le passage, après s'être aperçu du non fonctionnement des signaux .électriques.

lie train survint, en avance de quelques minutes, happa-la voiture par l'arrière et la traina sur,une longueur de 400 mètres. £a voiture fut littéralement déchiquetée et les 'occupants tués sur le coup.

Mme Agron par des circonstances étranges, trouva -.la mort à l'endroit où elle grandit, son père, M. Ancelin, conseiller -municipal 'de Presles. ayant été garde-barrière à cet endroit durant vingt années..

C'est en allant rendre visite dans la famille, de ,Mme Agron, que les deux époux trouvèrent: la mort.

Le garde-barrière, M. Bertier, remplaçait le garde stagiaire. La barrière, ancien modèle, roulant sur rail, était en 'très mauvais état, et nécessitait, .de gros- efforts pour la faire fonctionner.

tD'aittre. part. les:, signaux électriques, installés depuis à peine un mois, avaient fait l'objet de réclamations, de la part des employés de ce passage à niveau, qui avaient constaté leur mauvais fonctionnement. A: Comme dans tous les cas analogues, « il faut » .un responsable, M. Bertier a été arrêté.

Cette arrestation a soulevé l'indignation de la population des environs; le KardërbarrièTe étant ténu en grande estime. '̃,̃̃̃'

̃ II ressort des premiers éléments d'enquete, que cet accident incombe uniquement à la compagnie, responsable par sa carence du mauvais état du, matériel.

Le travailleur incriminé à tort; doit sans plus tarder être relâché.

Comptes rendus de mandats

̃ ̃ -*H–

Pëtit-lvryi Mercredi 16 novembre, à 20 h. 30, au préau de l'école des garçons Henri-Barbusse. Maurice THOREZ, secrétaire général du Parti communiste français, député de la Seine, rendra compté de son mandat, assisté de Georges MARRA NE. maire d'IvrY. conseiller général, et de Florimond BONTE, membre du comité central, député de Paris; vice-président de la commission des Af-

faires étrangères.

faires A Montreuil

mercredi 16 novembre

à 20 h. 30 au préau de la Boissière Sous la présidence de BEAUFILS, adjoint au maire, assisté des conseillers municipaux, des secrétaires de cellules et des membres du comité de section, bJacetufis D.u_cjL:Q,s, d;épHté,-v.ice-pr,ésident

de la Phambfë;v rendra" coiiipte de. son

mandat, assisté de Fernand SOU pe, membre du., comité central, maire de Montreuil, de Daniel RENOULT, conseiller général, maire-adjoint et de Lucien PLUCHART, secrétaire de section. A Montreuil

mercredi 16 novembre

à 20 h. 30, préau Lavoisier Sous la présidence de Rémy METOUT, conseiller municipal, assisté des conseillers municipaux, des secrétaires de cellules et des membres du comité de section, Jacques DUCLOS, député, vice-président de la Chambre, rendra compte de son mandat, assisté de. Ferriand SOUPE, membre du comité central, maire 'de Montreùir; Pierre LONGHI, conseiller !général, maire-adjoint et Yves PÊftON, ^membre du comité de section.

'• '•

Assemblée d'information des petits commerçants membres du Parti

..̃ ̃«̃

Ce soir, à 20 h. 30, 60, boulevard Diderot .-(2e étage), assemblée d'information réservée aux petits commerçants membres du Parti. Rapporteurs Jacques G RESA et Adrien LANGUMIER, députés de Paris.:

La carte du Parti sera exigée à ren-

trée.

LES COURSES

•'̃̃ m

Aujourd'hui, à Enghien 1. Prix de Barcelonnette '(course de haies. A vendre aux enchères. 9.000 fr. 2.800 m.). Motilla, Bueno, May,- Prime Croisée, Séculaire, Our Best, Chrysaline, Kabarda, Borrachin, la Ruée, Florestan, Primerose VI, Dode, Belle Lolette, Always There, Tramëtte, Forte Zénith, Hornbeam, Alvéole.

2. Prix de la Turbie (course de haies. 12.000 fr. 3.000 nu).- Caméa, Azaïs III, Tracias, Heureux de Vivre, Beauté du Jour, Vive le Roi, Bézique, Opulence, Atlas II, Héliotrope, Souna, Languet. Moiis, Blue Roc, Amontilado, Liari, le Nono, Œulllet Blàiic II, Athalaric. 3. Prix de Digne (steeple-chase. Handicap. A vendre aux enchères. 12.000 fr. 4.000 m.). El Syba, Estafette, Tournesol, la Bagat., Tilontmajour, Dark Mystery, Jean sans Terre, Bézique, Bouill. A^ée. la Danseuse, Bigorrals; Salva Ro?a, Djibouti. Antln.

4. Course de haies de novembre (handicap. 25.000 fr. 2.700 m.). Prisunic, Révocation, Thalissitë, Ivan le Dur, Calabraise, Dura.lumet, Salvetat, Viticella, Sylvinha. Tradéridéra II, Trois sans. Atout, Star of India. giifliha.. 5. Prix de Saint-Bernard (steeple-chase. 15.000 fr. 3.400 m.)., 'Paris Nord, Hue Cocotte, Souna. ;Nataka, Améric, Opu- lence, Carnet Rouge,1- Madrilène, Général TJrfé, Barème, .Maggio.

6. Prjx Salam (au, trot. attelé.. 10.000 fr. 2,800 m.). Màïche, Arrière, Le Guide, Miss Williams, King of Parchat,' Kablle B, Kilosa B, Message; Kténia III, le Canigou. Kabistric; Martine,. Joli Duel, Soulisse, Kativa, Jour d'Esp. Hourr., Lady Bird, Kaki. Idéal T.

7. Prix Tienneval '(ali" trot monté.- 10.000 francs. 2.700 m.). .Japa, Jongleuse V, La Dives. Kabistric, Kanar, Incitatus, Mon Adjudant, José G, Jasmin VII, Ma

Gamine.

RESULTATS D'HIER

1. Prix du Calvados. 1. Runaway G., 12,50; P. 5,50; 2. Rhombe: P.; 7,50; 3. Birdjos: P., 13,50.

2. Prix de Bagatelle. 1. Dephinos: G., 20; P., 7,50; 2. Montferrand: P., 15,50; 3. Ponce 7,50.

3. Prix Montgomery: 1. Dix Pour Cent: 147,50; P., 21; 2. Raisonnable II P;, 9,50; 3. Srklos: P., P., 10.

4. Prix Aston-Blount. 1. Le Menhir G., 23,50;, P., 9; 2. Le Régent II: P., 8; 3. Royal Kidney: P. 11., 1

5. Prix Cpa Gaulois, '-r- 1. Barboteur G., 8.50 'Pari jumelé (unité 10 fr.) 22. 6. Prix de Saint James. 1. Grey Talk: G., 8 P., 6 2. Scottish, P., 11. Pari jumelé (unité 10 fr.) 43.

PROGRAMME DES SPECTACLES

CROSS-COUNTRY

LANGLOIS vainqueur

à Auvers-Méry

Les grands cross d 'Auvers-Méry se sont disputés hier après-midi devant une foule nombreuse. Ils donnèrent lieu, dans les quatre épreuves, à de.vifs empoignades. Lee'; parcours furent ;très bons et toutes les félicitations vont aux organisateurs.. ̃,<̃.̃'

Juniors, 3 km. *-<- i. Cordonnier (Herblay), 10' 35" 2. Pezet (Pontoise) 3. Paisant- (Levallois) 4. Hallet (Boulogne) 5. Delevre (Pontoise), etc.. Minimes, 1 km. 500. 1. Lerouge (Mantes) 2. Nicoloso (Domont) 3. Legoff (Iyry) 4. Barault (Sbisy)- 5. Chatalain (Nanterre), etc.

Seniors, 6 km. 500. 1. Langlois (cheminot du Nord), 19' 45" 2. Gênais (Sartiouville) 3. Chanios (Mantes) 4. Bejeot (Ivry) 5. Le Guyader .cheminot du Nord), etc.

Classement dû' challenge. 1. Ivry (39 points) 2. Mantes (43 points) 3. Boulogne (48, points) 4. Saint-Ouen. Féminines, 1 km. 200. 1. Estin (Genneyilliers), 6' 9" 2. Seguy (Ivry) 3. Barra (Soisy) 4. Cupillard (Soisy); 5. Detaias (ïvry).

Classement du challenge. 1. Ivry (10 points) 2. Soisy (11- points).

FOOTBALL

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COUPE DE FRANCE

Charbonniers E.S.S. bat Bueii 6-0 Fontenay-sous-Bois bat Banlieue Nord 5-0 Saint-Denis C.S.O. bat Arcueil-Gentilly.: 6-0 Villeparisis bat Boulogne 6-1 Clamart bot Arnouville après prolongat.1 4-3 Ivry bat Gennevilliers 4-2 SaintMaur bat Choisy •: 2-1 Bondy (1) bat Brévannes 3-0. Cachan bat' Auvers-Méry 9-1 Sèvres bat Arpajon, après prolongat. 4-3 Drancy bat Mantes 2-0 PersanBeaumont bat Chènnevièrés 2-0 Alfortville bat Métro Sport 6-3 Villejuifbat P.T.T., 4-0 ̃ ̃ ̃• ̃

COUPE DE CONSOLATION

Compagnie des Eaux bat Sainte-Geneviève Sport 1-0 Bondy (R) bat Choisy (R) 3-2 Bobigny (1) bat Nemours 4-1 Etampes (1) bat Clichy (R) 6-1 U.S. O. 18' bat Antony 2-1 Chatenay bat Draveil (R) 6-5 ;Deull bat Ivry (R) 2-0 Epinay bat Bijou 1-0 Gennevilliers <R) batSevran (R) 5-1.

COUPE D'ENCOURAGEMENT

Villeneuve-le-Roi (1) bat Ivry (3) 9-1. MATCHES AMICAUX

Orgemont bat Epinay (B) 2-0 Argenteuil (R) bat Saint-Germain 4-1 Saint-Germain (1) bat Argenteuil (1) 7-0 Noisy-le-Grand (1) bat Saint-Maur (E) 5-0 Cachan bat Clamart 2-0 «, Cachan (m.) bat Fresnes (m.) 1-0 Cachan (j.) bat Charonne (j.) 5-0 P T.T.. (2) bat Maisons-Alfort 7-2 P.T.T. (V.) bat Arcueil (V-) 4-1..

COUPE T.C.R.P.

Dépôt ïvry bat Dépôt Bastille 4-2 Dépôt Michelet et Dépôt Clichy 1-1 Dépôt Flandres bat Dépôt Poissonniers 2-1 Dépôt Maltournée bat Dépôt Bagnolet 2-0 Dépôt Saint-Maur bat Dépôt Lagny r-o Dépôt Charlebourg bat Dépôt Malesherbes,: 3r3.

PREMIERE SERIE

Sannois (1) -bat Carrières 5^-1 Asnières (1) bat Pontoise 6-1. ̃

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'̃̃̃Ce '"sbir;^ à" Wagram, "l'Américain

Oswald et le Hongrois Miké Brendel, disputeront le combat vedette de la réunion, duquel Brendel devrait sortir vainqueur.

Un autre Américain, Oison sera opposé au Français Ghevaert, tandis qu'un autre. Hongrois Sandor Kary donnera la réplique à Louis Lœw.

Enfin, deux combats dans les catégories légères opposeront lé champion de France Arnaud à Vandersipp et le champion, d'Allemagne Muller à Rudelle.

iiiiimiuiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiHiuii j^l'ES^I^S «iiiniiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiimii

t& Agora, 64, Bd. Cltoliy r(il8e). P. 14 h. 30 à S-1u matta E Le prisonnier de Zienda r; Faub. de îï«w-York.̃'̃

Alhambra, 50, r. de Malte '(Ile)', o. P. L'étrange M..Victor Muslc-fcall. •ùi Alisla-Palace, 120. r. d'Alésia. P. 14 Ji. 30 a 19 û-, solo1., 20 h. 45 La Baronne et son valet Inconnu au, Palace,

̃ft Ambigu, 2, Bd St-Martto [(10e). P. 12 h. a '24 h. Dieux du stade r;' Crémalll&re. Apoilo, 20, r. Cllcùy (9e). P. '14 à 2 h. mat. Myst. doct. Clltterliouse Joy. comp. •& Aubert-Palace, 2"4, Bd Italiens (9e). P. 13 a 3 n. mat. Carrefour. ̃sï Avenue, 5. r. Colteêe (Se). p.. 14 h. à 0 h- 45 Cet âffe Ingrat. Barbes-Palace Barnabe La. mascotte de la marine.

Bastille-Paiace, 4, Bd Ricnard-Lenoir (Ile) .Femmes collantes Gosse de TUsùe. Bonaparte, pi. St-Sulpic© i(6e) .Le proscrit Les deux bagarreurs. il Caméo, 32, Bd des Italiens (9e)., P. 14 h. a 0 a. 30 Café de Paria. Caméra, 70, r. Assomption (16e) .Millions dollars Grande illusion.- ̃& Ce Solr-Plgalle, 6, Bd Clichy !( 18e)'. P. de 12 à 24 û. Mascotte de îa matntoe ï Barnabé. ;i, ̃' .?̃•" ̃ ̃ :.̃̃ ̃ -.̃ Ce Soir-Italiens, 2, r. Italiens [(9e)\ P. 12 a ,21 n. ï Act. L'étoanye M. yietor. Cl né- Au bert, 83, av. Bosquet !(7è) Barnabe Mascotte de la marine. Clné-L'Auto, 31, Bd des Italiens [(2e) Act. L'heure suprême. •fr ClnérCh.-Çlyséesi 118, Cn.-Elysées .(Se).' P. 14 à 0 h. 30 Vivent les étudiants, ̃fr Clné-Opèra, 32, av. Opéra (B«). P. U hi 30' à 20 b. soir., 20 n. 30 Mannequins Cadets d& la mer..

•fir ciné Radio-cité, 8, Bd Capucines r(2e)'. P. 10 à 1 i. mat. Actualités r- films attrac. •fr Ciné-Panthéon, 19, r. Victor- Cousin t(.5e)'. Perm. 14 à S4 n. jeunesse olympl<iue. ̃fr Clnépolls, 35, r. Laborde ,(^e) Act.1; Sa dôrn. carte L'ttom. aux deux visages. ̃fr Clnévox-PIgalls, 84, Bd de Clleny (Mont. 06-92). Perm. de 13 h. à 2 h. du malin' La mort du cygne Femandel dans François Iea.

fr Cllohy-Palace, 49, av. CHcby (17e) Paradis volé ̃; Insoiuntee.

Collsée, 38, av. CU.-Elys&es. (8") Entrée des artistes.

Convention, 20, r. Alain- Cnartter [(15e); Barnabe Mascotte Se la marine, ̃fr Corso-Qpéra, 17, Bd Jtaltens (2e). P. 14 à 24 h. Le Puritaln. if Courceiies, 118, Bd Courcèlles [{17»)] Toura, déesse de la Jungle Crime de SopMe Lang1.

fr Eldorado, 4, Bd Strasbourg1 '(10e)". p. 12 à 24 b. Derniers avent. Quai des crûmes, fr Elysées-CIné, 63, av. Cb.-Elysées f('8e). P. 12 à 24 h. Alerte aux Indes. fr Ermitage, 72, Ch.-Elysées. P. 14 a j24 b. Café de Paris.

Fantaslo-Clnéma, 96, Bd BarbÊS (1:8») Motif divorce L'étranïe M. Victor. Flandre-Palace, 29, r. Flandre !(19e) Barnabe Mascotte- de la marine. fr Folles-Dramatiques, 4, r. Bondy (lQe). P. 12 b. 30 à 2'4 h. L'aiïalire Lafarge. fr Forum, 50 av. Clichy (18e). P. 13 à 2 b. mat. Deanna-et ses.boys Est de Java. ii Gàîté-Clichy, 76, av. Cllchy (17«). P. 13 à 2 b. mat. Mannequins Cadets de la mer. Galté-Roohochouart, 15, Bd' Rocttecnouart l(9e) Proscrit As du stade. Gatté-Palaoe, 5, r. de la Galté (14e) Programme non parvenu.

Gaumont-Palace, pi. Clichy I(l8e) Alerte en Méditerranée.

̃& Qaumont-Théstre, 7, Bd Poissonnière (2e). P. 12 à 24 n. Disparus de Salnt-Agil. Grenelle, 141, av. Emile-Zola [( 15e) Tarakanova Une femme a menti. fr Cinéma de l'Hôtel de Ville, 20, rue du Temple (Arcb. 01-56). Perm. 14 à' 19 n., soir., 20 h. 30 Hurncaae, avec Dorothy Lamotur La 13e enquête de Grey, avec Maurice Lagrenée.

fr Impérlal-Pathé, 29, Bd Italiens (lm).'P. 14 à 1 b. mat. Blan-clie Nelgre et les 7 natns. fr La Scala, 13, Bd de Strasbourg (10e) Alerte aux Indes Trois gang. au va. fr Le Balzac, 1, rue Balzac (Se), p. 14 à 1 h. mat. L'Ile des angoisses: Le Bellevlllols, 25, rue Boyer '(20e) EscadriiHe de la chance 75 minutes d'angnis9e. fr Le Blarritz, 70. Ch.-Elysêes (8e). P. 14 h. a 1 b. mat. Amanda. fr Le César, 63, av. Cb.-Elysées (Se). P. 14 à 0 b. 30 La chaleur du sein. fr Le Clichy, 7, pl. Cllchy i(17e)'. P. 12. à-2 h. mat. Prisons sans barreaux. p Le Hetder, 24, Bd Italiens (9e). p. 12 a 2 h.. mat. Lettre d'introduction. fr La Pagode, 57, r. Babylone (7«). P. 14 a 19 b-, soir.. 21 h. Quai des Bromes, fr Le Paris, 23; Cb.-Elysées (8e): P. I4«b. 30 a 2 h. mat. Panique à l'bôtel.' Le Savoie s L'étrange M. Victor. Motif de divorce, s. se. Paul Grain et Jacques Alalh. fr Le Sébastopol, 43, Bd Sêbastopol '(2e). P. 10 a 24 h. Ramuntcho. fr madeleine, 14, Bd Madeleine. P..10 a 2 h. 30 mat. Ultimatum Conquête de l'air. fr- Maillot, 74,' àv. -Gde^Armée (17e). Pi 14 h. à 20 b., soir., 20 h. 30 L'étrange M. Victor Venus de l'or.- ̃'̃̃'

Maroadet, 119, r. Marcadet [(18e) Barnabe Mascotte de la marine. i ij Marlgnan-Pathé, 27, av. Cù.-Elys. (8e). P. 14 a 1 b. 30 mat. Drame de Snawral. fr Marivaux, 20, Bd Italiens (2e). P. 10 a 1 n. 30 mat. Katla.

fr Max Llnder, 2'4, Bd Poissonnière (9°). P. 10 a 1 h. 30 mat. Le Ruisseau. ̃p Mlraolas-Lord-Byron, 122, CJi.-Eiys6es |(8°). P. 14 à 18 h., soir., 21 h. & vous ne l'emporterez pas avec vous.

Montrouge, av. d Orléans (14e) :'̃ Barnabe Mascotte de la marine. Montreull-Palaoe, 137, r. de Paris, Montreull La piste du Sud La guerre des taxis. fr Moulin-Rouge, pi. Blanctie.Cl8e).,P.;13 à 24 h. La fem. du boulaagreir. p Normandie, 116, Cn.-Elysêes i(8e). P. 14 à t h. mat. Le révolté. < Olympia, Bd Capucines (9e). P. 10 à 2 h. mât. Prison de femmes. Palais-Rochechouart, Bd Rochechouart «lSeV Quelle joie de vivre m. grauono 't fr Paramount,. 2, Bd Capucines (9e). P. 9 h. 30 à 2 h. mat. Ernest le rebelle, fr Paris-Ciné, 17, Bd Strasb. |(10e>- P. 12 à 24 b. 4 b. du mat. Rue sansjote. Pernéty, 10, rue Pernéty (14e) Prisons sans barreaux La femme- aux maniants, fr Picardy; 102, Bd sébastopol \( 3e). P. 14 à 19 h., soir., 20 h. 30 L'accident; Paradis

de Satan. •.

fr Plgalle, 11, pi. Pigalle (9«). P. 14 à 2 b. mat. Se femme Barbe Bleue Humricaiie. Régina, 135, r. de Rennes (6e) Barnaiiê Mascotte de la màrime. fr Rex, 1, Bd Poissonnière (2e).' P. 14 a 1 b. mat. Korakorom.

fr Saint-Denis, 8, Bd Bonne-Nouvelle i(10«) Leg. aolr Grisou.

Saint-Didier^ 48, rue Samt-DWler '(16s) Pilote d'essais (G. Clabe M.'Loy)'. · fr Saint-Martin, 48, fg Satnt-MarUn (10e). P. 12 h. 30 à 0 b;' 30 Proar. -non-Dairveail. Saint-Paul 73, r. Saint -Antoln* [(4e) Barnabé Mascotte de la marine. Splendld, 60, av. Motte-Picquet £l5e)i Trgédie imp. Le .vag-abond. ̃

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En football, à Vincènnes

MÉTALLOS BATTENT ° S. C. TCHÉCOSLOVAQUIE 5-4 Iris enlevé la course cycliste de demi-fond

l,' Après une partie disputée, les Tchécoslovaques ont dû s'incliner devant les ~l Métallos. Ci-dessus, une phase de cette intéressante rencontre

Hier, à la piste municipale de Vincennes, plus de 7.000 personnes ont assisté au match qui opposait le S. C. Tchécoslovaque de Paris à l'équipe des métallurgistes de la F.S.G.T.

M. Vanck, consul de Tchécoslovaquie, présidait cette rencontre, dont le coup d'envoi tut donné par notre ami Arnaud, champion de France de catch. Cette rencontre, entre une équipe de la F. F. F. A. et une équipe de la F. S. G. T., au profit des victimes de l'invasion allemande, démontre que les sportifs ont compris ce qu'était la véritable fraternité sportive.

..Avant le match fut disputée une course cycliste sur 15 kilomètres der-

BASKET-BAIL >

COUPE FEDERALE

Argenteuil () bat P. Voltaire 43-32 Panhard (1) bat Dammarie-les-Lys 29-21U.S.O. 18" (1) bat Arnouville 18-11 E. S. 15' (1) bat Y.A.S.C. (1) 31-18 C.S, Universitaire bat C.S. Transport 25-18 -r C.A.O. Kremlin bat U.S.O. Montesson 51-25 C.A. Joinville bat A.S. Coiffure 57^3 U.S.O. 13' bat E.R.S. Levallois 36-23 Neuilly-sur-Marne (1) bat U.S.Q: 11'- 34-29 Belleville (1) bat Cheminots P.p. 49-16 P.T.T. (1) bat Ivry (1)" 41-19 Malâkoff (1) bat Charonne (1), 41-19-

MATCHES AMICAUX

Viileneue-le-Roi (2) bat Croissant 5* 41-16 Pantin (1) bat Fontenay (1) 52-36 Pantin (2) bat 18' (3) 23-4 Pantin (3) bat Tremblay (1) 20-12 Pantin minimes bat Fontenay (m.) 33-13 Pantin (fém.) (1) bat 18' (fém.) (3) 18-12 Saint-Maur (1) bat U.S.O. 12' 26-21 ;U.S.O. 12' (2) bat C.P.S. 10'- (1) 31-8 U.S.O. 12- (fém.) (1) bat Montreuil (1) 23-5 U.S.O. 12' (fém.)/ (2) bat U.S.O., 13" (1) 40-11, U.S.O. 12 (fémï) J"(3)'bat U.3.O. 13« (2-)-. 12-0 Viry-Chatillon (1) bat U.S.o:12i-(4'). ï' 31-9 Bondy (1) bat .Cheminots. Ouest 42-15' Bond (R) et Cheminots Ouest 26-26. C.S. 17' (2) bat Croissant 5" 27-6 O.S. 17' (fém.) (2) bat Clichy (2) 14-6 Levallois (fém.) (1) bat Ivry 37-18 Argenteuil (fém.) (1) bat P.T.T. (fém.) (1) 25-24 Argenteuil (fém.) ,(2) bat P.TT..(fém.). (2) 20-15.

CORPORATIFS

Wagons-Lits Sport bat- Métallos Gennevilliers 34-28 Wagons-Lits Sport (2) bat Imp. Saint-Maur 32-4 TJ.S.O. Renault (1) bat Camal 36-23 Jeager bat Métallo G 24-18.

rière motos, qui donna les résultats suivants ̃&'̃$ 1.: Iris (J. S. Suresnes), 16' 2. Caborderie (J. S. Suresnes) 3. Garnier (V. C. Bondy) 4. Pouessel (C. P. 305°) 5. Ferrera (E. S. Bolivar) 6. Guilbert (E. S. Bolivar).

Le match

lia partie débute par une descente des Parisiens. Après dix minutes de jeu, sur penalty les corpos marquent. Peu de temps après,- l'avant-centre tchèque égalise.

Les métallurgistes dominent et Bec marque un deuxième but pour son équipe. La mi-temps est sifflée peu après. A la reprise, les ,Tchèques se reprennent, mais, sur une belle descente de Bec ils sont à nouveau battus. Un penalty donne un but aux Tchèques qui bombardent sans arrêt. Les Parisiens marqueront encore deux fois sur la fin. Les Tchèques semblent devoir égaliser, mais seront toutefois battus par un but d'écart. Finalement, les métallos battent le S. C. Tchécoslovaque par 5 buts à 4.

I IRIS U-S.S.)1, vainqueur du demfe-y j t fond à la Cipale ̃

Studio de l'Etoile, 14, rue de Troyon [(17e). p. 14 à 24 S. son or tbe SHelk. Studio Bertrand, 96, r. de Sèvres (7e)' Quelle Joie de vivre"; La belle et le fisc. •fr Studio de la Bohême, 115, r. Vaugirard (15e). P. 14 à 24 ù. ̃ Vag-ues 38. Studio Monceau, 16, r. de Monceau (8e) Amour Interdit'- DÎbtmk •&- Studio Universel, av. Opéra l(2e). P.' 12 h. 30 à 21 h. Quai des unîmes. Tmplla Cinéma, 18, fg- du Temple [(Ile); Triomphe Bulldog- Drummond Huitième femme de Barbe Bleue.

Théâtre de Belleville Le dernier Négrier > Maurice Chevalier dans Foîies-Bereèr»' S. sc. Barbara, Le May; Tlvolli 14, r. la Douane (10e)i Barnabe Mascotte de la marine.

Varlin-Palace, 23, r. E.-Varlta (10°) Taraianova Piste du Sud.

Vanves, 23, rue de Vanves 1(1 4«) Ma sœur de lait Trafic de diamant. Voltaire, 93, r. La Roquette (lie)! Barnabe Mascotte de la marlne. ft Vlwlenne, 10, r. Vivienns \.{2e). p. 12 à 2 n. mat. Vacances.

̃ft CINEMA3 PERMANENTS. :<'

L'HEURE DU GRAND FILM

Amanda, 14.30, 16.30, 18.40, Sli 22.30 Le-BlarrIU Blanchen. et les 7 nains, 10, 11.35. 13.10, 14.45, 16.25, 18, 19.35.-S1.25, 23.15 Impérial Carrefour, 16.46, 14.54, 16.52, 18.52, 21.2, 23 Aubert-Palace Cet âge Ingrat, 14.50, 17, 19.10, 21.20, 23.25 Avenue Entrée des artistes, 14. 5?, 17.12, 19.18. 21.40. 23.45 Cotisés Ernest le rebelle, 9.30, 11.29, 13. 2S, 15.36, 17.56, 20.16, 22.36, -0.23 Paramount Joyeux compères, 15.25, 18.05 20.50, 23.35 ̃ Apoilo Katia, 13, 15.15, 17.30, 19.40, 21.30, 23.50 Marivaux La chaleur du sein, 14.15/ 16. 5, 17.45, 1*20, 21.10, 22.35 Le César La drame de Shanghaï, 14.35, 16.50, 18.50. 21, 23.5 Marlgnan Mystérieux Dr Clitterhousse, 14, 16.40, 19.25, 21.50, 0.50 Apoilo Le ruisseau, 12'.15, 14.45, 17.15, 19.30. 21.30, 23,50 lïlax-Linder Lettre d'introduction, 12.10, 14.5, 16.5. 18.5. 20 22 0.10 Le Helder L'Ile des angoisses, 15.10, 17.15, 19.12, 21.18, 23.10 Balzac Panique à l'hôtel, 15.5, 17.10,. 19.20, 21.25,123.20 Le Paris Prisons de femmes, 12, 14, 16.15, 18.45, 21. 2'0, 23.55 Olympia Son of the Sheik, 15.10, 17.10, 19.10, 21.10; '23.10 Studio Etoile Ultimatumri2,55, 15.6, 17.18,19.29, 21.40, '23.51 Madeleine Vivent les étudiants, 14.20, 18.35, 18.40, 21, 23 Clfté Champs-Elysées Vous ne l'emporterez pas avec vous, 14.25, 16.30, 18.45, 21', 2"3.10 Lord-Byron

TRAMES.

Opéra, .Salarabo.

Oi)éra-Comiciue, Relâche.

Comédie-Française, 2L- Le testament du père Leleu; La surprise de l'amour. Odéon,, ,20,30, Phèdre; On ne saurait pen- ser à tout.

Antoine, Relâche.

Arts, 21, L'Epoque où nous vivons. Atelier, 21, La Terre est ronde.

Athénée, 20,45, Le Corsaire.

Bouffes-Parisiens. 1S, 20,45, Gode Save Paris.

Capucines, 21, Préméditation.

Châtelet, 14,30, 20,30, Le Tour du monde en 80 jours.

Daunou, 21, L'âge heureux.

Déjazet, 21, Sacré Chouchou.

Empire, 21, Isidore ou la corde ralde. Etoile, 21, Altitude 3.200.

Gàîté-Lyriciue, 20.40. Rêve de Valse. Gebrises-VI, 21, J'ai dix-sept ans. Grand-Guignol, 15,15, 21, le Viol.

Humour, 21. L'Heure H.

Madeleine. 21, Un monde fou, de Sacha Guitry. ̃

Mathurin-Pitoëff, 21, Là-bas.

Michel, 21 h. 30, Les jours heureux, Michodière, 20.45. Le valet maître. Mosador, 20,30, Balalaïka.

Montparnasse, 21, Arden de Feversham. Nouveautés, 21, Vive la France

Palais-Royal, 21, Ma femme est timbréefl Œuvre, 21,10. Juliette.

Pigalle. 20,45, Femmes.

Porte-Saint-Martin. 14,45, 20,30, Prenez garde à la peinture.

Saint-Georges, 21, Duo.

Théâtre de Paris, 21, Léonldas.

Variétés. 14,45, 21, le Roi des Galéjeurs, CIRQUES

Cïrnue d'Hiver, 15, 21 h.

Circule Médrano, 15, 21 h. Xmême programme qu'hier).

CHANSONNIERS

Deux-Anes. 21. Les 2 du stade '(revue)'.

CYCLISME

DOSSON gagne à la Cipale

ll.

Cette première réunion hivernale qui' eut lieu le matin fut un grand succès.» 128 engagés disputèrent les différentes.! épreuves Inscrites au programme qui se" déroula sans accidents sous un beau so- leil automnal.

RESULTATS

Prix du « Populaire » (Essor) Finale 1" Danger (E.S.TX), 2' Iris ,(J, S.S.), 3* Vacassin ;<-A.C. XI').

Prix de <t l'Humanité » (Unité). Finale 1" Dosson (J.S.S.), 2° Souliac (ind.), 3' Martinon' (ind.), 4' Leblanc (tad.).

Prix de k Syndicats*»., 500 m. lancé*: l'r Kasmerzlack (U.S.O.B.M.), 35" 4/5- 2' Carré, et Danger. 1.000 m. lancé»-: l«r Pouersel (C.P.C. 5*)', 1' 15" 3/5; 2* Ballut (ind.), 1' 18" 1/5; 3" Oger (E;Si T.I.), 1' 18" 4/5.

–Prix Coopé « Les Sports ». Brassardpoursuite (3 km.), If série: 1" Frétille (U.S.O.B.M.), 4M3" 2' Féreira, à 200;m: 2' série 1" Oger j<!E.S:T.I.), 4' 20" p 2" Jarde, à 40 m.

Première individuelle ;(5 km.)' Iris (J.S.S,)', 2' Mollet \(I«.) (ind.), 3f Boutet (ind.).

Deuxième individuelle '(5 km.)'. ,l«r Dosson (J.S.S.), 2* SInoléka ,(11.3.0. 12); 3' Garnier (V.C.B.).

Troisième individuelle, '(S- km.)'. 1** Pouessel (C.P.C.S.), 2' Lagorgette (E.SJ T.I.), 3' Borde.

Prix de Sport '(américainej-15 km.)1.1" Danger-Chedebois (E.S.TX'),. en 21'34"1 2» Mollet frères (ind.) 3- Gardini-Garnier (V.C.B.) 4- Souliac-Chapotte (indi)a 5" Amadl-Guilbert (U.S.O. 18'-E.S.B.)i

Bientôt au ring Cadet

2 Challenge Marcel Thil

m

Une compétition de boxe âénomiriéé « Le Challenge Marcel Thil »̃ est organisée, sous les règlements de F.P.F., àyla salle Cadet, les 23 et 30 novembre,, les 7 et 14 décembre. Cette épreuve est ouverte à tous les boxeurs amateurs sana distinction de fédération. Quatre prix seront alloués à chaque catégorie, formant un total de 5.000 francs pour les boxeurs y participant. Trois prix en espèces seront attribués aux professeurs classés.

Un challenge d'une valeur de 2.000- francs mis en compétition restera la propriété du club ou salle qui le gagnera. Les boxeurs domiciliés: hors de Paris seront remboursés de leurs 'frais de transport jusqu'à concurrence de 35 francs par voyage. ̃̃'̃ ̃'̃̃

Les engagements seront reçus à lai P. P. F., 48, rue de Londres, vo*u au C. P. P. 11, ruedeMalte, accompagnés, de la somme de 2 francs. Engagement jusqu'au 21 novembre. ̃

A l'Union française de marche

Le calendrier de 1939 à l'Union française de marche comporte un nombre considérable d'épreuves, prenant 'tous les dimanches d'avril à octobre 1939, dont six grandes manifestations organisées par l'U. F. M. directement. D'autre part, les demandes d'affiliation sont très nombreuses, puisque rien que dans la dernière quinzaine, des clubs de Normandie, Bretagne, Sud-Ouest, Midi, Lit;toral, Maine, Anjou, Franclie-Comté,- Lorraine ont demandé leur incorporation. Toute cette administration accrue demande un élargissement des locaux du siège social de l'Union française de marche. Ceux-ci seront doublés à dater de janvier prochain au 17, rue du., Faubourg-Montmartre. Ceci, d'autant plus que la Fédération internationale de marche, qui a également son siège au" même endroit, a besoin, elle aussi, de dévéloppement, en raison de l'organisation-pour l'année prochaine, en Suisse, du-championnat du monde de marche.

Coucou, 21, Vive la vie.

Porchoir, 21, Champs pour champs. MUSIC-HALLS ·

A. B. C. t. 1. j. 15 h., 21 h., Marie Dubas. Alcazar, 15, 21, Caresses de femmes. Bobino, 15 h. 21 h., Milton.

Casino de Paris, 21, Amours de Paris. Européen, mat., soir., t.lj., 15 et 21 H, LysGauty.

Folies-Bergère, 20.45, Folies en fleur, Mayol, 15, 21, Femmes nues. 'h" Clôture annuelle. Gymnase, Renaissance.

a

COURRIER DE^PECTAÇp CHATELET. Auj., à 14 h. 30; mat. populaire à px réd. Le Tour du monde en, 80 jours (3 fr. 50 à-22 fr.); ), '• Mat. â px réduits lundis et jeudis^} MOGADOR. Désormais, le Théfttre Mogador: donnera des matinées populaires à prix réduits qui ont toujours rencontré une si grande faveur auprès du -public, Les jeudis et samedis à 14 h. 30. MEDRANO # UN GRAND SPECTACLE^

ENTIEREMENT NOUVEAU

et la

REVELATION ̃̃ du ̃

Auj. matinée « C I RQU E-38 »»


?LA LUMIERE I LA LUMIERE

Quelles sont les "personnalités diverses"

Mes sont !es"personna!itésdiversef~~

qui servaient de caution aux escrocs de "l'Office des Œuvres Sociales"

Nous' avons relaté vendredi dernier .qu'une perquisition avait été effectuée .-au siège d'un office dit des ceuvres scf >ciales, -70, avenue Edison, dans le 13° arrondissement..

A l'allure semi-officielle, cette œuvre, ̃ijBL'était qu'une vaste 'entreprise d'escroiquerie à la bienfaisance, montée depuis <de -longs 'mois 'pal- deux aigrefins: Louis 3 Poirot; dit Biébert, demeurant, 18, rue r Wurtz.et Jean Lombard,, habitant 19, "rue Albert.

Cette œù vire disait le communiqué de la préfecture de police était pla(.lôéersous le patronage de «diverses '.personnalités. ». Or, dès- samedi, utilisant ce rensei«gnement la-conique, des messieurs bien finis passaient chez lés commerçants du ,13e, et insidieusement laissaient sous:|entendre que cet « office » n'était ||Hu'une, des nombreuses œuvres de solijsdarité des organisations ouvrières lo-

!*«ales.̃̃.̃̃

Et, non moins insidieusement, ils à-jôùtaient que les perso analités diverses ». 'pourraient fort bien être les élus communistes du 13e, c'esVà-dire ,nos: cama.ra.des André Marty, René 'Le Gall et, Lucien Manjàuvis.

Vraiment, ces. propagateurs de nouvelles n'ont pas: de chance et une mise ̃au point est nécessaire.

En efïet si Jean Lombard et Louis -Poirot sont; connus dans le 13e c'est "-comme agents 'électoraux de M. Louis TGélis, adversaire déclaré du commu-nisme-et du Front populaire.

Et la preuve de cette affirmation réside en ce fait c'est qu'aux élections -de -1936S Jean Lombard a signé une affiche de dernière heure que M. Gélis fit apposer sur ses panneaux.

'Depuis, Jean Lombard et Louis Bie'bèr:on.t; à différentes reprises, tenté de

'a ~I~IÎ~ honoré hier à Montreuil pour ses trente-deux ans de vie militante

Daniel RENOULT

Le fraternel banquet offert dans la grande salle de la mairie de Montreuilsôus-BoiSi à notre cher camarade Daniel Renoult, à l'occasion du trente-deuxième anniversaire de sa vie de militant, a- obtenu hier un éclatant succès. Près de 500.. convives, parmi lesquels on remarquait, beaucoup de femmes, s'étaient assemblés autour de notre, ami. Daniel Renault était entouré de notre vénéré directeur Marcel Cachin'; de Jacques Duclos, secrétaire général du Parti -communiste; de Gabriel Péri, quidĩrige avec tant de fermeté la rubrique internationale de notre journal Fernand Soupé, l'actif maire de Montreuil FernàndFonténay, de Ce soir Pierre Longhi, conseiller général de Montreuil; Fernand Desvrès, rédacteur à l'Huminité André Boize, adjoint au maire de Maisons-Alfort, tous vieux amis du camarade fêté.'

-Après le' service trèsréussi, le camarade Spûpé- a souhaité la bienvenue aux camarades venus si nombreux, pour célébrer .un des meilleurs militants du Parti, communiste, un de ceux 'qui ont donné aux nouvelles générations un bel exemple, de droiture et de fidélité qui sera suivi.

Jacques Duclos

Jacques Duclos prend ensuite la parole pour remercier de leur action Daniel Renoult et Marcel Cachin, fondateurs, avec .Vaillant-Couturier, du Parti communiste, et qui ont fait de l'Humanité le plus puissant organe politique de

Fi-ance.-

Gabriel Péri fait un juste éloge de Daniel Renoult, si longtemps collaborateur,- à. l'Humanité. II rappelle les heures -ce1 grand travailleur, journaliste de talent, à la documentation sûre, nous prodiguait les conseils les nlus efficaces." vil- était, avec notre cher- Marcel

Frappé à coups de couteau dans une rue de Pantin je blessé refuse de dire qui est son antagoniste

Il.

Hier matin, vers 3 h. 15, au carrefour des Quatre-Chemins, à Pantin, une discussion éclatait entre deux hommes. La discussion prit bientôt une tourrruré tragique 'et, l'un des antagonistes, Jules Seltin, 28 ans, demeurant 18, rue Desnoyers, à Aubervilflers, s'écroula, frappé de plusieurs coups de couteau, cependant que l'autre s'enfuyait. Peu après, des agents relevaient le TSassé qui, dans un état grave, était conduit à Terton.

Interrogé, le blessé a catégoriquement refusé' .de faire connaître le nom de son antagoniste, ainsi que les conditions dans lesquelles la discussion, avait éclaté. Le commissaire de police de Pantin a ouvert une enquête qui s'avère peu facile, en raison' du mutisme de Seltin.. kÊRAPPE PAR LA CONGESTION. Boulevard de 'la Gare, M. Noël Flahaut, 43 ans, de Béihune, a été frappé-dé congestion 'et transporté- à la Pitié.

saboter les réunions publiques des organisations adhérentes au Rassemblement populaire.

Ces deux aigrefins ne sont d'ailleurs pas des inconnus des services de la préfecture de police, et l'on peut à juste titre s'étonner qu'ils aient pu pratiquer aussi longtemps leur odieux,trafic.

Il n'est pas inutile à ce sujet de rappeler qu'après l'escroquerie politique signalée plus haut, Lombard et Poirot organisaient une curieuse soirée au Palais de la Mutualité, à l'occasion de l'anniversaire de la mort de Victor Hugo. Soirée qui se termina aux cris de « Rendez l'argent » i

A cette époque l'Œuvre écrivait: Lombard et Poirot-Biéberi, son asso- cie, gui, d'ailisurs, pour certains de leurs agissements apparus louches, ETAIENT SOUS LA SURVEILLANCE DE LA POLICE, ont été interrogés par M. Betcher, commissaire de police du quartier Saint-Victor, entre les mains de qui, d'autre part, une plainte a été ,déposée par M. le docteur Lëbedinsky, spectateur, s'estimant dupé, et par M. Vidalin. de la ComédierFrançaise. Ainsi, on le -voit, Lombard et Poirot étaient des escrocs notoires, et ils n'avaient aucune, attache avec les élus du Front populaire. Mais, ceci dit, .posons deux questions: Tout d'abord, depuis quand la préfecture de police connaissait-elle le trafic honteux de Lombard et Poirot ? D'autre part, ne pourrait-on savoir s'il n'y eut pas d'intervention de certaines a personnalités », en faveur de ces escrocs?

Nous. voulons être informés Oh n'a pas le droit de laisser porter la suspicion contre des élus honnêtes en sauvegardant l'anonymat des compromis. La lumière. La lumière

 l'issue d'un banquet fraternel qui réunissait 500 per- sonnes, nos camarades Marcel CACHIN Jacques DU- < CLOS, Gabriel PERI et Fernand SOUPE, ont, au nom) < de notre Parti, exalté la vie exemplaire du vétéran des luttes de la classe ouvrière de France "l

^wvvvvvvvvvvvwvvvvvvvvvvvvvvvvvvwwvvvvvvvvvwv

Cachin, lui guide éclairé et sûr, un modèle précieux, °

Marcel Cachin

Marcel Cachin se lève à son tour 'et sa vivante causerie est pour ses auditeurs enthousiasmés une véritable et attachante page d'histoire contemporaine. Il évoque les débuts difficiles du Parti communiste qui, malgré vents et marées, a su grouper l'élite du prolétariat français. Ce parti est désormais invincible. Avec la C.G.T., plus puissante que,jamais, il est le rempart qui barrera la route au fascisme et sauvera le pays. Marcel Cachin rappelle le congrès de Tours et le. rôle décisif que joua Daniel Renoult et Marcel Cachin, fondateurs, l'Humanité, organe essentiel de la propagande et de l'action communiste. Son- émouvante intervention qui a été hachée d'acclamations, se termine sous les applaudissements chaleureux et émus de l'assistance.

Daniel Renoult

Très ému, Daniel Renoult se lève à son tour pour remercier les orateurs qui l'ont précédé et l'assistance venue si nombreuse.

Daniel: Renoult notre « Daniel » fait bénéficier l'auditoire de sa longue expérience de militant et de ses souvenirs lorsqu'il raconte, ce que fut l'Humanité de Jean Jaurès, à laquelle il collabora régulièrement à partir de 190,8. Cet organe n'était pas. à cette époque, le grand journal. ̃ qu'il est aujourd'hui. Jaurès voulait en faire le journal absolument indépendant des puissances capitalistes et appartenant, entièrement à la classe ouvrier^. Mais. alors, les organisa.tions prolétariennes étaient encore faibles. Jaurès, maigre les difficultés financières de son journal, n'accepta jamais la miblicité des emprunts russes. Les travailleurs de 'France, avec leurs gros sous, continuèrent de sauver leur journal.

Lorsqu'en 1917 le tsarisme s'effondra en Russie, les bolcheviks trouvèrent dans les archives du ministère des affaires étrangères la preuve .que les jour-

::Jêé^^ filles f

Du chant, de la danse, du théâtre.

Du comique, de la fantaisie, du rêve, du sentiment.

De grands artistes Mady Berry, Miss Mirelly, Renée Piat, Jacqueline Figus, les frères Marc, Alex et Porto, Flora de! Valle, Germaine Kerjean et Maurice Monnier.'

Une 'revue pleine d'entrai;n.

Tout ce beau programme,' samedi .prochain 19 novembre, pour la grande fête de nuit des JEUNES FILLES DE FRANCE,; au > Palais de la Mutualité. ̃.̃

POURSUIVANT

UN LAPIN, UN CHIEN EST HEURTE

PAR UNE AUTO

DONT LA DIRECTION SE BRISE

Le véhicule s'éc rasant- contre un arbre, les quatre passagers sont blessés

A Sourdun (Seine-et-Marne), un bizarre accident, qui a fait quatre victimes, s'est produit hier.

Le chien de M. Huppin, qui était à la chasse, poursuivait un lapin sur la route nationale lorsqu'il fut heurté et tué sur le coup par une automobile conduite par M. -François Bidault, 53 ans, menuisier à Levallois-Pewet.

Le choc, assez brutal, provoqua la rupture de la direction de la voiture, qui alla s'écraser contre un arbre en bordure de la route.

M. Bidault, sa femme, leur fille et la mère de Mme Bidault, relevés grièvement blessés, ont été *ransportés à l'hôpital de Nogent-sur-Seine.

Pour cambrioler

des malfaiteurs brisent une vitrine -,c

̃̃<

Au cours de la nuit de samedi à dimanche, les locataires de l'immeuble sis 59, rue de Châteaudun, étaient réveillés par un bruit de vitres brisées.

Peu après ils avaient l'explication de ce bruit. Des malfaiteurs venaient de briser; la glace d'un magasin, d'appareils photographiques.

Par 1'ouvertare ainsi faite, les malfaiteurs ont dérobé plusieurs appareils et se sont enfuis dans une automobile dont on. n'a pu relever le numéro. On ignore le montant du vol.

naux bourgeois de 'France avaient été e arrosés pour leur publicité en faveur des emprunts russes. Daniel Renoult ne doute pas que. si l'on pouvait examiner les tiroirs secrets de la Consulta et de la Wilhelmstrasse, on y trouverait la preuve que les journaux français, insulteurs du communisme, reçoivent actuellement de l'argent de Hitler et de Mussolini. Telle est la raison de l'approbation donnée par eux aux désastreux 'accords de Munich, qui sanctionnent l'abdication du pays devant le fascisme international. Daniel Renoult s'honore d'avoir pu travailler sous l'égide 'de chefs tel que Jean Jaurès, Marcel Cachin, VaillantCouturier, Henri Barbusse.

Un proverbe antique dit que l'amitié d'un grand homme est un bienfait des dieux. A ce point de vue, j'ai' été bien partagé.

Modeste, comme toujours, il reporte sur le Parti communiste l'honneur qui lui est fait aujourd'hui et déclare que, fier de l'estime des travailleurs et des militants, ses pairs, il continuera de remplir de son mieux les tâches .qui lui sont confiées par grand'parti du'prolétariat. ̃ ̃ II salue. l'action de Lénine et de Staline, chefs du prolétariat mondial qui nous ont montré la voie et termineen affirmant son, dévouement aux intérêts de la ville de Montreuil et au grand parti du prolétariat.

Les organisations de travailleurs de Montreuil, la cellule communiste,, les camarades Italiens juifs,, offrent des gerbes et des • corbeilles de fleurs à Daniel Renoult, à Marcel Cachin, à Jacques Duclos et à Gabriel- Péri. Un bronze d'art et un ouvrage sur la Guerre civile en U.R.S.S. sont également offerts à Daniel Renoult, oui dit sa gratitude pour tous ces témoignages .de sympathie. .•• Ce, banquet, où la bonne humeur et l'enthousiasme n'ont cessé de régner et où l'Harmonie de Montreuil, très, .applaudie, a jqué,les meilleurs morceaux de son répertoire, resserrera encore plus Pes liens d'affection qui unissent la grande famille ouvrière.

Une, belle image de la fête de l'an dernier

Les volontaires de la liberté sont revenus

IMAGES INOUBLIABLES DE L'ACCUEIL DE PARIS

A SES HÉROS

Sortinr d. h gare, L cirti des volontaires vient do ic form.r. En ti te Lntri: tes camarades SACNIER et TANGUY, notre camarade André MARTY, tenant une gerbe de fleurs, répond aux acclamations de ta population

̃ 'Vô'içi leprogramme 1 DE VOTRE FÊTE

.1<:>" -7, `~i

Après leur défilé triomphal à travers Paris, la foute fravailleuse venue en masse imposante sur leur- passage leur a fait un accueil inoubliable, les combattants français d'Espagne se restaurent dans le hall de la Maison des métallos,' où les syndicats des métaux et des H.C.R.B. leur offrent une collation. ̃ (Photo Humanité)

.Au milieu d'eux, comme ils. l'étaient sur les fronts d'Espagne, ont pris place leurs dirigeants aimés, ceux qui surent dans cent combats tes organiser et galvaniser leur résistance et leurs glorieuses offensives contre les troupes du fascisme envahisseur. Parmi, eux, l'objectif a saisi notre grand, André MARTY, l'organisateur des brigades, entre Marcel SACNIER --(à: gauche) et TANGUY (à droite), commandant et- commissaire. politique de la brigade « La-Marseillaise ». A côté d'eux, le colonel DUMONT et François VITTOR1 '̃•'̃ (Photo Humanité)

̃ ̃" .'L'HISTOIRE \> DE LA REVOLUTION iv FRANÇAISE/ ̃ Ce soir, à 21 heures, Galerie La Boétie, :83, rue La Boétie, sous la présidence- de Francis Jourdain, cours populaire organisé .par «Paix et Liberté' ». ^Pierre tîebrge, agrégé .de .'̃ l 'Un i ve'csi té,, traitera ce sujet « Gomment naquit la Révolution française ».

Participation aux frais 3 francs. •TENTATIVE DE SUICIDE. Hier matin, à 9 h. 30,' quai, de VaLmy,' Mlle Rùggio, ,25 ans, 189, Faubourg-Poissonnière, s'est tiré une balle, dans la région' du cœur. Elle est dans, un état très gravé à Saint-Louis.

(Photo « Humanité ».)

̃ II ̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃[̃̃ W– M–WMWJlWMft.dV.MW^W _|

Un appel du Comité d'aide à l'Espagne

du vingtième arrondissement

Ce soir assemblée générale Un gros contingent des vaillants' combattants- des brigades ̃ internationales vient de rentrer dans leur foyer, retrouver 'leurs familles, leurs camarades et amis, pour lesquels ils ont /si comageusement combattu.

Pour nos amis du Front populaire et de la République espagnole, de nouvelles tâches, de- nouveaux devoirs s'imposent. C'est ce que le Comité d'aide du 20e a compris.- ,̃•̃̃•'̃

Dans ce but, nous lançons un, appel aux intellectuels, commerçants, ^artisans et ouvriers de nos quartiers, pour assister en grand nombre à la grande assemblée général? aujourd'hui lundi ,14 .novembre, à 20 h. 30, salle Georges, 142, rue.des Pyrénées,

Un orateur de chaque parti politique composant le Comité d'aide au peuple espagnol du 20e, prendra la' parole, ̃ et notre grand ami, le colonel Dumont, dès brigades internationales i'era un, exposé sur l'Espagne républicaine. P. S. Tous les membres. ̃ adhérents au Comité d'aide au peuple. espagnol, du 20° sont priés de^ bien vouloir emmener leurs amis que nous invitons cordialement. ̃ ̃ ̃ ̃ "Nos camarades de l'Amicale, des volontaires du 20° ^sont aussi ^cordialement invités.- Nous réservons une surprise.

.iTtg^.

L'élection municipale

complémentaire

du quartier Rochechouart aura lieu le 27 novembre

in

C'est au 27 novembre qu'est fixée l'élection municipale complémentaire du quartier'Rochechouart (9°), pour pourvoir au remplacement du siège laissé vacant par la mort du pasteur Edouard Soulier.

̃̃̃̃

Une femme tombe v

d'un premier étage

Demeurant 49, rue Philippe^îe-Girardi Mme Raymonde Bordes, vingt-quatre ans,' était transporté l'autre nuit à l'hô?pital Lariboisière.

Grièvement blessée, Mme Bordes, déclara qp'à la- sjiite- d'une discussion avec son ami André 'Giovani, elle s'était -jetée par la fenêtre de son; appartement situé au premier étage.

le d."1 's

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A NOTRE SAOTÉ Bien sûr qu'on voudrait Je fêter aussï* à.Paris,,le vin de Bourgogne. '̃>̃ Et même l'autre..Point -n'est besoin,* -pour cela, d'avoir-un grand. manteau de: .'chevalier du Tastevin et d'êtres l'invité! de la confrérie dans ces-caves detBeaune jet. du clos Vougeot, voûtées comme de- vieilles, églises qu'elles sont. ,/i, La ^Bourgogne- fête son- vin. au cours de trois « journées, >• les Trois Glorieuses.? De quoi ̃ vous faire monter l'eau à ta bouche, si l'on peut dire.

Heureuse France, i] y a encore de; 'fa; gaîté dans .les pressoirs, où .les raisins' 'mûrissent sous, un soleil, de liberté,- l'on a encore licence de ne point setrinvi ,baller dans .les' villes avec une chemise' uniforme et, un obligatoire ristus de: haine. ̃ w

Alors, comme le fol qui mangeait son' pain au fumet du rôti, pensons au Meurrsault ;en> buvant notre pinard quotidien, notre pinard1 qui- n'est pas "tout; à "fait un .grand' cru, ni même un produit ̃ classé,' parce que, = .l'origine,' cela commence à se payer trop cher pour une bourse de Français moyen. Voilà. Dijon fête ses vins. Paris tartiner 'son pain avec le beurre rance des décretslois. Comme on aurait besoin d'avoir un cru fameux, précisément, aujourd'hui,, pour faire passer la pilule. A la bonne vôtre, nous dit M. Paul* Reynaud., .̃̃

A la bonne nôtre ? C'est vrai.: Pour 'le *coup, il va falloir, une fois encore, que (nous trinquions.

Claude MARTIAL.

| m

â» UN BEBE TOMBE DU 4», ETAGE. petit Georges Ménager, âgé de 2 'ans, est tombé > accidentellement par la Ifenêtre du: logement de ses parents, situé au 4e étage, 56, rue Compans. L'enjant a été tué sur le coup.

Mireille à T'Opéra-Coïïàque

^L'ouvrage de Gounod trouve toujours auprès âa grand public un accueil rfidële et chaleureux.

IL; faut ranger cet ouvrage parmi les ropfe-as français trop rares à notre avis qui -peuvent prétendre à émouvoir de larges auditoires sans tomber jamais ,dans des 'procédés < contestables. j La distribution,- particulièrement brildante, ne dut, cette fois, son éclat qu'aux, seuls artistes appartenant régulièrement- à notre seconde scène' lyrique, contrairement à une coutume dont, on n'a pas à se; louer toujours. ̃ Nulle vedette extérieure au théâtre ne ,figurait sur l'affiche.

r Madame. Lillie Granval, Mireille fine 'et mutine, possède un soprano robuste qui cependant nous semblerait plus à U'aàse dans les ouvrages de demi-caractère.

Nous devons signaler tout particu'lièrement l'interprétation du. rôle, de Taven, la sorcière par Mlle Lecouvreur. Ce rôle, souvent sacrifié sur cette scène, prit, avec cette artiste de grande classe. en même temps que comédienne admirable, un relief saisis-i .sant, Mlle 'Lecouvreur. use de gestes simples et, nets, qui accusent dans ses moindres détails le caractère de l'héroïne auquel, par un savant maquillage, elle a donné un visage hallucinant.

Pourquoi ne nous est-il pas donné d'applaudir plus souvent cette artiste qui peut se classer parmi lès meilleures de l'Opéra-Gomique ?

M. Amoult, sympathique et bien chantant Vincent, M. Jeantet, Ourrias de grande allure, MM. Dufont et Morot, Mlles Second! et Gandel, complétèrent heureusement une distribution de qualité.

La Farandole, dansée avec grâce par les ballerines de ̃ l'Opéra-Qomique, était 'conduite avec une élégante aisance par

PÊCHEURS v~

On finit de démolir l'Exposition. Des pavillons exotiques de ia section coloniale il ne reste plus'que quelques pilotis et quelques madriers qui samfaleitt -flotter au fil de l'eau. Matériaux de démolition?' Oui, mais aussi perchoir inionsMrable pour les pêcheurs qui vont ainsi relancer ablettes, goujons ui ibrèmes presque jusque dans leur humide royaume. Au loin, la .Tour 'Eiffel assiste ̃̃̃̃ indifférente à cette guerre muette (Pkac_ u2~ar~r~ r~

-,•̃̃ .(Photo Humanité),.

^VVVVVVVIV\A/YVVVWVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVM>VVVVf

p aa;r a

@fe ffca'IL;' C~

Cette enseigne originale, psrchée sur un \des étais qui soutiennent uns bâtisse vieille de plusieurs siècles mais'qui tient encore debout, «"illustre– t– elle pas -typiquement" ^'extraordinaire richesse d'aspects' originaux qui fourmi! ians" te Paris- historique et- en font tout;. le.csraci' tëre profondément .expressif..?

Mlle Suzanne Landier. M. Jean Morel dirigea l'orchestre avec une précision et une souplesse dignes des plus grands éloges. Le public, sensible à une exécution vigoureuse et soignée, lui fit au cours de la soirée de chaleureuset. ova-

tions.

̃ Etienna SEC/

..LE'PROGRÂMMË /-V DES -'SUBVENTIONNES; Mardi 15. Comédie-Française, 2Î h.: Carmosine; Opéra-Comique, 20 h. !S0: Xiés contes d'Hoffmami.

Mercredi 16. Opéra-Comique, 20 h. 45: Madame Butterfly; Opéra, 20- h. Boris Godounov; Comédie-Française, 21 h. Asmodée.

,Jeudi 17. Opéra-Comique, 20 h.' -15: Les pêcheurs de perles; Comédie-Française,- 14 h.- 30;: Les plaidcirs; Le malde imaginaire; 21 h.: Cannosine. Vendredi 18. Opéia^ 20 h. "30: Soirée de ballets 1. Le rouet û'Armar; 2. Prélude à l'Après-midi ̃ d'un.' faune; 3. Les Santons; 4. Alexaiidre-le-Grand; Opéra-Comique: 20 i. 15 Manon. Samedi 19. Opéi -v-Comique, 20 h. 15: La Tosca;; Banquet. Dimanche 20. Opéra-Comique, .13 h. '30: La Bohême; Invitation à la 'valse; 20 h.: Carmen.

̃̃ mmmsB>«»-

Demain soir» 20 h, 30, i. la ïv'alson de la Culture, 29, rue d'Anjou, -Ai'-igoip parlera du roman de Pau) Nizan • La Conspiration ».

Paul' Nixan^'parlera. des problèmes du roman en- 1-938' et,à l'issue" de^Ja contée ;rence, signera'son. oeuvre.