dernes que les deux familles précédentes; et un certain nombre d'additions des mss. A 11 à 19, mais surtout des mss. A Il à 14, ne doivent provenir que du fait des copistes.
La seconde classe embrasse les manuscrits ou le texte est tantôt complet tantôt plus ou moins abrégé. Dans les exemplaires de cette classe, les lacunes, les abréviations, au lieu d'être comme dans ceux de la première une exception due à la distraction d'un scribe, deviennent la règle; et ce système desuppressions s'étend à toutes les parties, on pourrait presque dire à tous les chapitres du texte.
La première famille de la seconde classe (mss. A 20 à 22) dérive de la première famille de la pre mière classe (mss. A 1 à 6).
Le texte est encore plus abrégé dans les mss. A 23 à 28 que dans les mss. A 20 à 22.
Si dans la deuxième famille de la seconde classe le ms. de Breslau a été mis en dehors de l'acculade, c'est qu'à partir de 1340 le texte y est plus développé et offre certains détails qu'on ne trouve pas dans les autres mss. de la même famille.
Les simples fragments du premier livre sont rangés dans la troisième classe. Les mss. 34 à 36, qui sont la reproduction les uns des autres, ne contiennent que le commencement du premier livre; le texte, d'ailleurs complet, de ces mss. s'arrête à la mort de Philippe de Valois en 1350. Quant au ms. de Rouen, découvert et signalé pour la première fois par M. Delisle, on n'y trouve que des chapitres détachés.
Les mss. A 38 à 40, qui composent la quatrième classe, renferment le même résumé des quatre livres