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Titre : L'Humanité : journal socialiste quotidien

Auteur : Parti communiste français. Auteur du texte

Éditeur : L'Humanité (Paris)

Éditeur : L'HumanitéL'Humanité (Saint-Denis)

Date d'édition : 1935-07-22

Contributeur : Jaurès, Jean (1859-1914). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb327877302

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb327877302/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 63335

Description : 22 juillet 1935

Description : 1935/07/22 (Numéro 13366).

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k405440s

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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H Contre les décrets de LA ¡' GOLÎRl MONTE

3.000 fonctionnaires manifestent à Lille, 2.000 anciens combattants protestent à Argenteuil, à Nevers 3.000 mutilés et serviteurs de l'Etat, à Aurillac 1.000, à Tours 1.000, à Bischeim 1.800, à Basse-Yutz 1.000. A l'occasion des fêtes de Bonneuil, Montreuil et Villejuif, des milliers de victimes de Laval affirment leur volonté de lutte LA RIPOSTE COMMENCESUR LE LIEU DU TRAVAIL AU DEPOT DE LA- PORTE DE CHOISY LES EXPLOITÉS DU MÉTRO MANIFESTENT

Les petits commerçants, les paysans, les travailleurs de l'industrie privée, solidaires des catégories frappées, se refuseront de faire aussi les frais de la politique qui épargne les riches

la C6.T^l£àjâroposé^ à -la C'onfêdér"c'tion' ":des ~'A. C.,aux associa tidns de fôncti'o'hnàifès~: et d~dh'ci~e'n~coffibattants une réunion mardirpour organiser; laflutte commune

Une rue embouteillée lors de la manifestation des fonctionnaires à l'Opéra

'~L~Q!LA_ donc,, .par plaisir.de

VOUA donc, par .le. bon. plaisir de

v Laval, les fonctionnaires et les travailleurs des services publics frappés d'un mois et quart de retenue de traitement par an. S'ils sont anciens combattants, leurs cas est plus grave. Mariés et pères de famille, il l'est tout à fait. Mutilés, il est pendable i

Telle est la véritable moralité des décrets-lois.

Les fascistes -applaudissent.

Dans VEcho de Paris,' le suppléant

Assemblée d'information pour tes cinq régions s

parisiennes

du Parti communiste

Le mardi 23 juillet

à 20 h. 30

salle de la Grange-aux-Belles A L'ORDRE DU JOUR

Comment consolider et élargir le Front populaire pour la défense de la liberté.

Comment sauver te pays de la ruine en faisant payer les riches. Rapporteur Jacques DUCLOS, secrétaire du Parti

Toutes lès réunions intérieures du Parti prévues pour ce jour-là doivent' être annulées.

POUR LE DÉVELOPPEMENT DE « L'HUMANITE ». Aux 9.523 abonnés du «Tour»

Au nombre de 9 523, vous avez décidé

de vous abonner à l'Humanité pendant

la durée du Tour de France. Pendant ces quatre semaines, vous avez, pu juger du soin qu'elle a apporté à vous renseigner exactement et, complètement sur les péripéties du Tour, à dénoncer la féroce et parfois criminelle exploitation des coureurs, à établir les responsabilités de ceux qui ont fait du Tour de France une entreprise commerciale.

Vous avez pu, en même temps, vous

La voiture de I' « Huma qui est acclamée tout le long du parcours du Tour de France

de Kérillis demande des sanctions contre tes mécontents. La Rocque partie liée avec Laval approuve tous les sacrifices et prêche la « résignation ». Les chefs de l'Union nationale des combattants trouvent qu'il est « chic » d'accepter les décrets-lois, et Jean. Renaud de ta Solidarité française tonne dans Y Ami du Peuple contre les « profiteurs du régime » entendez les fonctionnaires (et les anciens combattants, sans doute, avec les petits rentiers, probable- ment) qu'il faut « saquer »., ° ¡" Qu'y a-t-il derrière tout cela ">̃ 2, L'offensive du capital financier, pour ta compression des prix de revient, c està-dire pour la .baisse générale des salaires. Dans les masses laborieuses, -personne n'est à l'abri des répercussions des décrets-lois. ̃ Le danger est' ̃ direct, immédiat et grave.

Laval le sait si bien qu'il s'efforce de justifier ses mesures par une prétendue baisse du coût de la vie, tirée, soit des statistiques, soit de ses décrets-lois. Il invoque tes indices. 'On'. sait de quelle façon arbitraire ils sont établis. En tout cas, comme le faisait remarquer VŒuore, hier, « il ne suffit pas d'expliquer que la vie a baissé depuis 1930 à des gens qui, dans l'intervalle, ont pris des engagements en rapport avec tes ressources dont ils croyaient pouvoir disposer. » Encore faut-il que, le coût de la vie diminue, et fortement.

Or, nous l'avons montré avec les chiffres tirés du Bulletin quotidien du Comité des, Forges, l'écart reste énorme entre les sacrifices demandés et tes avantages concédés par les décrets-lois. Leur lutte

rendre compte du combat incessant [ qu'elle mène contre les décrets.de misère de: Laval et pour le développement du Front populaire.

i Vous avez pu, en outre, apprécier l'effort qu'elle réalise pour vous apporter des informations sur tous les faits politiques, économiques, sociaux, littéraires, scientifiques récréatifs, etc..

Ne croyez-vous pas, que vous abandonneriez une arme solide et efficace si, le Tour terminé, vous cessiez d'être l'abonné ou le lecteur fidèle de l'Humanité. Le moment est venu de. devenir des lecteurs permanents de notre journal, de votre journal. Et s'il ne vous est pas possible de prendre immédiatement un abonnement de trois mois, de six mois ou d'un an, utilisez la formule HumaPour-Tous. Vous pourrez ainsi souscrire un abonnement d'un an, que vous payerez à raison de 7 francs par mois. Et vous, camarades abonneurs, qui avez déjà fait preuve de tant d'activité et de dévouement pour le journal de la classe ouvrière, nous vous demandons de vous remettre en campagne pour'conquérir définitivement à V « Humanité » les abonnés d'un mois.

Imitez l'exemple des camarades de Nomexy (Vosges) qui nous écrivent « La diffusion de l'Huma à l'occasion du, Tour de France aura de bons résultats à Nomexy.

« Nous nous occupons à faire souscrire aux abonnés du Tour, des: abonnements de trois mois, six mois et un an. « Noua en avons déjà dix et nous pensons faire mieux. »

Pour développer l'Huma et assurer sa défense contre les attaques du gouvernement qui poursuit ses rédacteurs et jette en prison son gérant, pour faire échec aux menaces des ligues fascistes, les camarades de Nomexy indiquent te chemin à suivre.

L,e rassemblement des anciens combattants à Montreuil

contre, la, .vie chère est une duperie, comme l'égalité dans tes sacrifices est un mensonge. On annonce un deuxième tour de dé- crets-lois. Ils seraient. destinés spéciale- ment à faire baisser les prix.

Nouveau bluff sans aucune doute. frappera-t-on en effet ?

Ce n'est ni. la production paysanne ni' le. commerce de détail qui font la vie chère. Ce sont les trusts, la spéculation,

Malgré t'interdiction de Laval, on manifeste

les intermédiaires, les transports et tes taxes". à 'la consommation. Voyez-vous l'Etat, au moment la banqueroute le guette, supprimer l'un des postes actifs les plus importants 'de son budget ?

'Le voyez-vous renoncer à la taxe de 180 à 240 francs sur les 100 kilos, de café, à celle de 85 francs par 100 kilos de sucre,' à celle de 60 francs par 100 kilos de sel ?

;Le ,voyez-vous, pour, abaisser le prix du vin, renoncer aux cinq sous qu'il perçoit à ta consommation sur chaque litre de vin rouge acheté dix sous au viticulteur ? f'

Le voyez-vous renoncer aux droits de douane ?

Le voyez-vous, quand il exige des cheminots qu'ils fassent les frais du déficit' des chemins de ̃ fer, creuser un dé- ficit nouveau en exigeant une réduction du prix des transports ? 1

Va-t-il s'attaquer aux trusts? Va-t-il frapper l'insaisissable spéculation, tes intermédiaires du genre de ces grands ramasseurs de lait qui achètent 8 sous le li-

JEUDI Ier AOUT, A BULLIER Les fédérations de Seine et Seine-et-Oise du parti socialiste S.F.I.O., les cinq régions communistes de l'agglomération parisienne invitent tous les travailleurs, les démocrates, les pacifistes, à assister en masse au GRAND RASSEMBLEMENT D'UNITE D'ACTION

qui aura lieu le jeudi l6' août, à 20 h. 30, salle Bullier

pour HONORER la mémoire de Jean Jaurès, assassiné le 31 juilv .«« », r, d'unité..d'action signé let 1914 et le souvenir du militant jules Guesde,

COMMEMORERIa signature du Pacte d unité d'action signe le vulgarisateur du marxisme en France.

le 27 juillet 1934 entre nos deux- partis. AFFIRMER notre force et ncdre volonté d'unité, de liberté MANIFESTER, vingt et un ans après 1914, notre volonté et de paix dans notre vaste région parisienne, berinébranlable de Paix. ceau de l'unité d'action.

(Consulter le Populaire et Ziîumaiùté pour connaître tous les détails et MMe~Ke~MKts & ~s .de .csite 7M-

nijestation commune.)

tre de lait la campagne pour te reven- dre' vingt sous à la ville ? i"'

Pas de danger

11 y faudrait une politique hardie, cel-

lIy.fau(;h'ait"un~ politique hardie, cel~

le qui ferait payer ceux qui peuvent payer.

Ainsi la Convention et le Comité de Salut Public décrétèrent, le 28 août 1 793 un emprunt forcé d'un milliard somme énorme pour l'époque sur les riches.

On voit mal Laval danc ce rôle. Hors d'une politique jeune courageuse, conséquente, inspirée de l'intérêt exclusif des masses laborieuses et d'une vision- claire du monde absurde- oui l'abondance crée la misère, il n'est- pas de salut pour le franc.

La déflation budgétaire telle que l'expriment les décrets-lois, c'est la baisse général des salaires, la chute. du pouvoir d'achat, la sous-consommation, la ruine; des ̃ producteurs paysans ̃ et des petits commerçants, des moins-values budgétaires catastrophiques et, pour finir, l'inflation ou la dévaluation du franc. Si le "peuple de France se rend compte ces réalités, redoutables, s'il res- serre, dans toutes ses couches laborieuses, les liens de sa solidarité, rien n'est perdu. A 'l'action donc 1

Ce qui a été jail par LaOal, par Wendel, Mercier et Rothschild, la volonté du peuple peut le défaire. Pour cela, il suffit aux masses de conjuguer leurs efforts eh vue d'imposer, un programme, destiné à faire payer aux oligarchies qui les grugent, les frais qu'on prétend mettre sur leur dos.

C'est une tâche parfaitement réalisa-

ble.

P. VAILLANT-COUTURIER.

A Lille, 3.000 travailleurs

des services publics manifestent Hier matin a eu lieu à la Bourse du Travail de Lille un meeting de fonctionnaires, organisé par les syndicats unitaires. confédérés et autonomes. La vaste salle était comble plus de 3.000, exploités des services publics étaient là. 'Beaujard, de la Fédération autonome Bouthonnier, du cartel unitaire Gar- cin, des postiers confédérés, prirent tour à tour la parole pour montrer l'iniquité dés mesures gouvernementales et appeler les fonctionnaires à l'action. Bouthonnier exposa le point de vue unitaire au sujet de l'unification du mouvement et de sa direction, de la base au sommet. Il montra que l'action devait se poursuivre sur 'le lieu du travail sous des formes appropriées aux 'particularités des différents services et par son élargissement grâce à l'alliance avec les anciens combattants et avec toutes les victimes des décrets-lois atteintes dans leurs moyens d'existence. (SUITE EN PAGE. 4e COLONNE)

Les fédérations socialistes de Saine et Seine-et-Oise Les

cinq régions parisiennes du Parti communiste.

A LA PORTE MANDEL 1 Le ministre desP.T;T. au service d'un groupe ""̃ V;fî.-inl."a--n ic" !̃:© jr :? ̃"

Inauguré ;à' grand tapage un service de courrier postal, dit « des pneumatiques aériens », fonctionne actuellement ;sur les lignes Paris-Lille, Paris-Strasbourg, Paris-Bordeaux, Pâris-Lé Havre. et dessert une vingtaine de départe-

mérita: •̃ •̃ ̃•̃. ̃: ̃• ̃ ̃̃̃ -̃̃.̃

;.Le' coût du matériel et les .frais de mise en service se montent à un million six cent mille francs (1.600.000 francs) A- cette. somme il faut ajouter l'entretien de; 4 avions, 30 vélo-moteurs, une voiture postale, et la rétribution de 4 pilotes,- de radios, de. 30 porteurs, de quelques agents trieurs, etc. enlevés à des services où le personnel était déjà insuffisant.. '.•

Le total; officiel des plis expédiés s'élève pour chaque journée le .12 juillet à 116, le 13 à 97, les 14 et 15 (service supprimé), le 16 à 52, le 17 à 57, le 18 à 77, le 19 à 60, le 20 à 33.

Comme sur 3 francs de franchise postale ̃2.fr;.S'D vont à la compagnie aérienne et 0 fr. 50 à l'administration ides postes, les contribuables peuvent chercher à calculer au bout de combien, 'a'ânhées les seize cent mille francs', de frais primitifs seront amortis.

La Compagnie l'Air Bleu ne pourra évidemment- pas entretenir ses quatre lignes aériennes avec lés recettes journalières. Des-; subventions devront lui iêtre accordées: Mais :Mandel se soucie surtout de faire sa cour « aux puissants » et alors' qù'il sanctionne tapageusement. les postiers, il joue avec les règlements eh vigueur pour plaire à son ami M. Léon Bailby, i directeur du: Jour. 7

Chaque, jour,. les lettres et journaux adressés ce fasciste notoire en villégiature neuf, .mois, sur douze à Ahtibes doivent être (contrairement aux règles)' attachées à: un, « sac avion » destiné- à i Cannes.1. ̃̃̃̃̃̃ TEt' si par hasard les, correspondances dé M. Bailby se trouvent mélangées à celles des usagers, qui paient le même tarif que lui, Bailby par retour du courrier, adresse une réclamation à Mandel, qui inflige des sanctions. En échange des services reçus, M, Bailby appuie dans son jouïnal la politique de son compère et, au lendemain de la manifestation de l'Opéra, il ap- prenait d'Antibes, à ses lecteurs, que les fonctionnaires qui protestaient contre les décrets de misère étaient d'affreux voyous de la banlieue rouge ».

Romain Rolland

au moment de quitter l'U. R. S. S. proclame, dans une lettre à Staline la nécessite de:la défendre

•♦«

Moscou, 21 juillet. R. Rolland a adressé, à la veille ds son départ, une lettre d'adieu dont nous détachons les lignes suivantes

« Je suis enlré en contact puissant avec un peuple qui, au cours d'une lutte inlassable, contre mille obstacles, crée sous la direction du parti communiste, dans un élan héroïque et réglé, un monde nouveau. Je pressentais en arrivant ici que le seul véritable progrès du monde est indissolublement lié aux destinées de-ru. R. S. S., que l'U. R. S. S. est le foyer ardent de l'internationale prolétarienne qui doit être et sera l'humanité tout entière, que le devoir absolu dans tous les pays est de la défendre contre tous les ennemis menaçant son essor. Vous savez, cher camarade,'que je n'ai jamais reculé devant ce devoir et eue. je ne reculerai jamais. ,i

Je vous serre la main et par vous je serre les mains innombrables du grand peuple auquel je. me suis fraternellement lié.

Maxime GORKI et Romain ROLLAND à Moscou.

LES LIGUES CONTRE LE PEUPM -lllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllillllllllllllllllH

Les milliards de Mercier trusteur de l'électricité chère

au service de La Rocque

;̃̃̃' ̃} ̃̃̃: '.h '̃'

Le colonel comte de I. a Rocque, dĩ rijjeant des Croix de feu a trop vanté son indépendance pour que nous ne soyons pas tentés :d'examiner d'un peu ̃près quelques-unes de ses attaches particulières. Et diable, ce n'est pas un mince travail, cartes .affaires des patrons du « colonel de Bercy » sont extrêmement compliquées..

A; la fin de' la guerre, le comte de r La Rocque homme du 2e bureau était commandant. En 192g, il profita c'était son droit à ce « patriote » di? la loi • lur.le dégagement des cadres, pour quitter l'arniée active. Il, s fit su rentrée dans-le civil'avec le gra.de de ,lieutenant-colonel, de réserve. A quarante-quatre ans, il, quittait l'armée pour entrer directement dans les affaires'. Grâce à de hautes relations (faut-il citer le général Gouraud -et :1e président de la République, Paul Doumér ?). le comte de La Rocque fut nanti d'un poste à la Coynfagnie \d' Electricité et eut rapidement des appointements de' 60.000. francs qu'il xùmula' avec sa retraite de lieutenantcolonel. ̃'̃̃_

C'était encore son droit! Mais le :droi't que nous lui dénions, c'est celui ,de se présenter en pourfendeur du, .capitalisme'et de se livrer ainsi à une honteuse démagogie. Car, tout de jmême, c'e's't' biea Monsieur Ernest 'Mercier, n'est-ce "pas, qui dirigeait la Compagnie générale d'électricité. Entre ce Mercier et La Rocque, s'é̃tablirent rapidement les relations les plus cordiales et: les -plus intéressées, à tel point 'que Mercier donna son adhésion- au mouvement' Croix de feu. Cela,1 le colonel comte ne tente plus 'de ;le .nier et, récemment, dans un interview à un journal parisien, il ^déclarait

« M. Mercier est froi.ï de feu, il a loys les titres pour l'être.

Le trust de l'électricité

Kous avons voulu examiner les titre* de M. Ernest .Mercier. Reconnaissons loyalement que La .Rocque a raison. Mercier a sa place aux Croix de Feu, car des titres, il ne lui en manque pas. Son titre principal est d'être, trusteur de V électricité et d'avoir le privilège' de faire payer à la population parisienne 1 fr. 57 le kilowatt le courant doni le prix de revient est de o fr. 17.

Le groupe Mercier du Redressement .français est un véritable trust de l'électricité. Il a pour base l'Union d'électricité, au capital, de 350 millions, qui"' doit être porté à 600 millions et qui a émis 400 millions d'obligations.

L. SAMPAIX.

(SUITE EN PAGE, l'1 COLONNE) Les prêtres lisent en chaire le mandement antinazi

*♦?

Berlin, 21 juillet. –.Aujourd'hui, dans toutes les églises d'Allemagne, les prêtres ont lu du haut dé là 'chaire le mandement suivant

« Vu les derniers .décrets concernant les catholiques et le concordat, VOsservatore Romano, organe officiel du. Vatican, a publié le 15 de ce mois un article exposant le point de vue des milieux officiels du Vatican ».

On sait que cet article rappelle que le chancelier et fuhrer du Reich, ayant pris le pouvoir en 1933, s'était engagé à respecter les confessions, que le concor-!dat'garantissait-la liberté de foi et d'enseignement aux catholiques.

« Nous estimons que, étant donné que la loi de stérilisation est contraire nos principes, nos prêtres ont le droit. d'après le concordat, de la combattre. Il en est de même dans les questions.des associations catholiques en Allemagne, dont le libre exercice est garanti par le concordat, et de la liberté de la presse catholique qui est restreinte alors que la presse antichretienne mène une propagande à outrance qui ne connaît aucune contrainte s.

Cette lecture a produit un vive sensation dans tous les milieux catholiques allemands.

(Voir nos informations en 3' page.)

La veillée d'armes ItaMilne

« La guerre inévitable »

Tel est le leit-moliv de la presse internationale au sujet des événements d'Ethiopie. Le'fait est, que pour tous ceux qui ont suivi la chronique des événement s, telle que nous nous sommes efforcés de la tenir au jour te jour depuis plusieurs mois, le danger de guerre se précise avec une atroce rapidité.

Il reste acquis, tout d'abord que l'Italie 'est, dès maintenant, décidée à faire fi de la décision que pourrait prendre éventuellement le Conseil de' la Société des Nations, s'il se réunit cette semaine. Qu'un cinquième arbitre soit ou non désigné, le problème n'a aujourd'hui plus aucune importance. Le contrat qui lie. le gouvernement de Rome "à à l'institution de Genève est virtuellement rompu.

Il est acquis ensuite que l'Italie cherche avidement le prétexte d'une rupture des relations diplomatiques avec l'Ethiopie. Cette'semaine le Négus ayant affirmé que le peuple abyssin, était- prêt à défendre son territoire les armes à la main, le gouvernement de Rome a fait con-

Le colonel-comte

LE CQNFLIT SARDINIER

r LI

Ci-dessus quelques pêcheurs naxairiens sortent du Palais de Justice ou ils étaient cités pour avoir contrevenu aux 'règlements, qui en fait réduisent leurs possibilités de faire une pêche leur permettant de vivre.

.I

LE TOUR DE FRANCE

Hier, journée de repos à Ludion. Aujourd'hui, les 48 coureurs rescapés partent pour Pau. Ci-dessus un passage de Vervaecke à BourgMadame.

(Lire l'article de notre envoyé spécial en deuxième page.)

par Gabriel PÉRI

Un groupe de soldats abyssins

nattre par sa presse qu'il considérait ces- propos comme .un.vériiable défi.


Le bruit d'une rupture diplomatique a même circulé^ puis a été démenti. La. rupture est ajournée. Pour combien de temps ? ?..

Remarquez que les superpatriotes de tous lès pays, les marchands patentés de défense nationale ont jugé fort, .sévèrement les propos du monarque abyssin, qu'ils tiennent pour particulièrement irrévérencieux. Le Popolo d'Ualia d'hier examine les raisons diverses pour lesquelles selon lui la guerre est inévitable. L'une d'elles mérite: d'être mentionnée. Pour le journal mussolinien, ce qui précipitera le conflit c'est la confiance de l'Ethiopie dans la Société des Nations et la vigueur des traités. « Mais, écrit le Popolo d'italia, TE- j ¡ thiojne oublie que le Covenant est un ] traité comme tes autres et que, corn- me les autres, ?" $sl sujet à réoi- j ,1 sion. n

Nous adjurons les dirigeants responsables de la politique française de méditer sur cette appréciation. La révision dont. il s'agit, c'est la révi- sion par la violence, par la force des armes. Et l'Italie dit en substance les révisions de ce genre ne s'appliqueront pas seulement au secteur africain. Elles valent pour tous les traités.

Si le Fûhrer n'élait pas fort occupé à combattre la rébellion qui drease aujourd'hui l'Allemagne contre la barbarie médiévale du racisme, ou aurait pavoisé, hier soir, à Berlin, à. la lecture du Popolo d'ilalxa.

Mais nous revenons toujours à la même question. En face d'un conflit dont l'Italie doit confesser elle-même qu'il fera jurisprudence, quelle est donc l'attitude des puissances garantes de l'indépendance éthiopienne, la Grande-Bretagne, la France signataires l'une et l'autre de l'acte de 1906 ?

La position de l'Angleterre est admirablement exposée- dans l'Observer d'hier par M. Garvin, distributeur dominical de conseils diplomatiques, Avec beaucoup d'application, M. Garvin expose que la Société des Nations a le devoir de ne pas lever le petit doigt. Elle ne doit pas appliquer le Covenant. Elle ne peut pas imposer une transaction. A tout le -,moins, serait-eile capable de « censurer » l'Italie. Mais la censure ne servirait de rien et pousserait inopportunément le Duce vers l'escalier de sortie. Si elle veut survivre à l'incident, la Société des Nations doit donc se comporter comme si elle n'existait pas. Essayons donc, recommande M. Garvin, de localiser le conflit.

Or, cette thèse est celle de l'hitlérisme. L'hitlérisme, lui aussi, veut localiser la guerre qu'il prépare à l'Iîst. 11 veut localiser la guerre qu'il prépare au Centre. Il veut localiser ses embitions à travers un certain nombre de » conflits locaux » dont les puissances prétendument non intéressées se laveraient les mains. Qui ne voit que cette thèse ne résiste pas à cinq minutes de réflexion.

A dire vrai, le Foreign Office voudraif à la fois sauvegarder ses intérêts africains (source du Nil, route 'des Indes) et éviter à l'impérialisme italien un échec que tous les opprimés de l'Empire considéreraient comme un-encouragement 1

Mais la. France Que dit la France? Que fait le gouvernement français ? 2' Dimanche, l'entrepreneur de publicité de VEcho de Paris a exalté le programme d'expansion que lui ex.posa Mussolini Un autre familier du Présider^ du Xooseti, M-, Emile Buré, nous révèle que la France a une fort oonne presse à Rome et que M. Laval « se donne vraiment beaucoup de peine 1 » Mais à quoi utilise-it-il donc sa* peine? Le maître du Quai d'Orsay n'a rien dit, certes. Mais les journaux qu'il inspire parlent pour lui et s'évertuent à -justifier la politique de 'guerre du gouvernement italien. Si demain, la guerre éclate, la France officielle méritera d'être accusée de complicité.

M. Garvin assure que seul un miracle pourrait maintenant empêcher la guerre 1

Ce -n'est pas vrai. Pour empêcher la' guerre, celle d'Ethiopie et celles dont la guerre africaine sera la préface, il n'est mil besoin de miracle. Il suffit que les puissances de l'Europe veuillent faire! l'effort nécessaire pour organiser la paralysie de l'agresseur, la prévention de la guerre, par l'pssistance mutuelle, génératrice dé la réduction des armements.

Cette politique n'est pas celle de la France de M. Laval, ni de la GrandeBretagne de Detterding.

Elle est celle des masses populaires de tous les ipays qui ne veulent ni de la guerre d'Asie, ni de la guerre d'Afrique, ni de la guerre d'Europe. Et qui sont résolus imposer la

Paix. pour tous.

Paix pour tous. Gabriel PERI.

Election à Rambouillet

̃ »̃

Le premier tour de l'élection complémentaire pour un siège de conseiller d'arrondissement a eu lieu hier à Rambouillet. En voici le résultat Jouanet, communiste ,• 145 Chauveau, socialiste, syndiqué unitaire 277 Hébert, radical indépendant, antifasciste 987 Verne, Croix de feu, fasciste. 1075 Le candidat fasciste est ainsi mis en ballottage et doit être battu dimanche prochain.

>~m+m-<

Une élection au Conseil général de l'Allier

-a.-

Moulins. 21 juillet, L'iMeetion nu Conseil général, canton de Montmarant (Allier) a donné les résultats suivants Pir-andct, S. F. I. 0 maire de Bezenet 1.257 ELU

S. F. 1.0. ].557ELU

Glraud, communiste 081 1. Il s'agissait de remplacer le citoyen Chartet, S. F. I. O., décédé.

̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃

JEUNESSES COMMUNISTES

L'AVANT-GARDE

Dimanche 28 juillet

dans le magnifique parc de Montreuil GRANDE FÊTE CHAMPÊTRE DE LA JEUNESSE

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Après les rassemblements

*t

Le succès des rassemblements populaires du 14 juillet a eu le don de faire perdre toute mesure à la presse réactionnaire. J'ai là, sous les yeux, un exemplaire du Courrier de Saô-

ne-et-Loire, relatant la magnifique démonstration de la place de la Bastille. En voici quelques aperçus, par des citations prises dans des colonnes voisines « On évalue à 55:000 le nombre des manifestants, dont 1.200 venus de la province et 500 malheureux gosses les f aucons rouges- »

Plus loin

« .Pendant plus de quatre heures, les, mêmes chants révolutionnaires, les mêmes cris sont répétés par cette foule d'hommes, de femmes et d'enfants qu'on a chiffrée à 1 10.000. » Soit le. double du chiffre indiqué plus haut.

Quelques lignes plus loin

« Le Front populaire groupait environ 90.000 personnes. »

Le Courrier est un journal, précis. .Et animé d'excellentes intentions vis-à-vis des travailleurs qui, en participant aux manifestations du Front populaire, ont clamé leur haine du fascisme-

Qu'on en juge

« Par intervalle, des amazones rouges en costume de sport scandaient. la marche des milices du Front populaire, généralement rachitiques, à l'exception du groupe philohâltérien, qui faisait jaillir ses biceps comme pour un concours de gymnastique. Ce groupe a été largement photographié, défilant les poings levés et fermés.

«Signalons quelques isolés habillés en moujiks, contribution de l'U.R.S-S.» Peut-on être plus bête dans la méchanceté ? Oui, car dans le même compte rendu, nous lisons encore ceci « La S.T.C.R.P. et le métro avaient envoyé tout ce qu'il y a de plus débraiUlé dans leur personnel. Et pour en finir avec le compte rendu d'un rassemblement révolutionnaire, qui a été loin de répondre aux espoirs de ses organisateurs, signalons, etc- »

Le rédacteur de ce poulet ira directement au paradis.

JEAN-CLAUDE;

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SOCIETE L'AIR LIQUIDE

Exercices Bénétices

1928 70.641.000 1929.81.0)9.000 )930. 73.422.000 )93). 63.444.000 1932. 54,156.000 )933. 54.216.000 1934 55.740.000

Sur un bénéfice de 452 millions 638.000 francs réalisé dans ces sept dernières années, la Société l'Air Liquide n'a distribué que 218, millions 375.000 francs. En sept années, 452 millions 638.000 francs de bénéfices pour 88 millions de capital, soit plus de 500 de bénéfice.

Aux puissances industrielles, aux rois de la finance, aux magnats desçonseils d'administration capitalistes, les profits scandaleux, les tantièmes princiers, et aux travailleurs les décrets-lois de misère.

Non, pas ça 1

QUE LES RICHES PAIENT

Le meeting des anciens combattants à Builier

Les anciens combattants ne se laisseront pas diviser

par les provocations

de M. Laval

« Ils seront unis dans l'action >: pour être forts »

Telles sont les déclarations faites hier par Jacques Duclos devant 10.000 personnes à la fête de l'A. R. A. C. à Montreuil ..La fête organisée, hier, à Montreuil, par la Fédération parisienne de l'A. R. A. C. a connu un vif succès. C'est devant plus de dix mille personnes que le vice-président de l'A. R.. A.. C., notre camarade Jacques Duclos a prononce un important discours, dont voici J.es passages essentiels

Les anciens combattants, quels qu'ils soient, tous frappés par les décrets-lois de M. Laval, veulent être unis. Ils savent que l'union fait la force. Malheur à nous tous si nos ennemis parvenaient .à nous diviser. L'ancien combattant de l'U. N. C. voit sa pension diminuée de 10 tout 'comme celui de l'A. R. A. C. Ils ont connu hier la fraternité dans le même malheur ils la connaissent aujourd'hui dans la même injustice ils doivent aussi la connaître dans le même combat pour la défense de leurs droits. Seuls les partisans des décrets-lois de misère ont intérêt à ce que les anciens combattants soient divisés.

Et voilà ce qui explique les incidents de vendredi soir à Bullier. M. Laval a 'organisé, sans doute de concert avec M. Lebecq, une provocation inouie. Les orateurs, aussi bien celui de l'A. R. A. C. que les autres, ont été empêchés de parler comme ils l'entendaient par quelques provocateurs qui. voulaient ne pas laisser se dérouler normalement le meeting de la Confédération. ̃ ̃ • ̃ ̃

Au nom de l'A. R. A. C., et reprenant à mon compte la déclaration de la Confédération, je proteste énergiquement contre ceux qui ont pris la responsabilité d'employer la provocation contre les anciens combattants et victimes de la guerre. -Cela fait trop. bien lés ,,affaires de M. Laval, et c'est, de son côté qu'il faut chercher les responsabilités. De plus, nous avons vu M. Lebecq tirer aussitôt parti des incidents de Bullier, comme s'ils avaient été. prévus et attendus, pour déclarer que le groupe parisien de l'U. N. C. ne participera à aucune action confédérale.

Il n'est pas sûr que tous les groupes de province et les membres,de l'U. N. C. adoptent une telle position, mais ce qui ressort de tout cela, c'est que M. Lebecq, qui utilise les provocations de Bullier pour ses fins de division, est un partisan des sacrifices. Il n'hésite pas, sans aucun souci de loyauté, à accuser notre association d'être à l'origine des incidents de vendredi soir. A la vérité, .M. Lebecq combat ainsi l'A. R. A. C.parce qu'elle lutte contre les décretslois dont il est lui le défenseur. Les anciens combattants ne se laisseront pas diviser ils veulent se défendre, ils veulent agir, et c'est pourquoi, en proclamant la volonté des membres de l'A. R. A. C. de participer de tout leur cœur à la défense commune de nos droits, je terminerai en formulant un souhait. Je souhaite que demain soir la Confédération se préoccupe de réaliser la mobilisation de la France: meurtrie qu'elle a déjà prévue, Le conseil d'administration se réunit demain pour examiner cette question.

Et j'ajoute que nous serons présents à cette mobilisation pour clamer un seul mot d'ordre Nos 'droits J- nos- pensions! Je souhaite aussi que toutes les associations réalisent leur alliance avéc; les syndicats pour rassembler des millions d'hommes en vue de l'action nécessaire pour faire ^respecter nos droits. Par l'union, .nous remporterons la victoire.

Le discours de Jacques Duclos fut haché d'applaudissements et la conclusion saluée par une rafale d'accla'mations.

La Fi 0. P. invite la confédération à organiser

une démonstration monstre La F.O.P., au moment où le conseil d'administration de la Confédération, va prendre d'importantes décisions, élève' sa protestation contre les décrets.lois. Un communiqué substantiel de cette organisation déclare

« La F.O.P. enregistre sans surprise, mais déplore le geste de l'U.N.C. qui, par la voix de M. Lebecq, son président, vient de déclarer, sans consulter ses groupes départementaux, qu'elle donnait son approbation aux mesures iniques que réprouvent les anciens combattants. La F.O.P. demande à la Confédération nationale d'organiser d'extrême urgence une manifestation monstre à Paris, par la mobilisation de la France combattante et meurtrie. Elle pense que les administrateurs de la Confédération seraient impardonnables s'ils restaient inactifs dans les circonstances présentes ou n'émettaient que des protestations platoniques. La F.O.P. est convaincue que les anciens combattants, sans distinction d'associations, répondront à l'appel de la confédéra- tion, et montreront qu'ils ne sont pas décidés à admettre les injustes sanctions prises contre eux en récompense des sacrifices qu'ils ont'consentis ». L'U.N.C. de Seine-Inférieure espère que le prélèvement sera rapporté en 1936

L'U.N.C. a tenu hier un congrès régional dans la Seine-Inférieure où elle compte 42.000 membres. Le préfet Le Beau a assisté au banquet qui a suivi un défilé et une assemblée.

Un vœu très violent a été adopté contre les instituteurs laïques. Toutefois, les dirigeants ont dû atténuer, devant les délégués, leur position en faveur des décrets-lois. Ils ont accepté un texte qui demande pour 1936 l'atténuation des mesures prises. C'est qu'une opposition se dessine dans l'U. N.C. à la collusion de Lebecq avec Laval.

Le délégué de Lebecq (oui, du Lebecq des scandales du gaz de Paris !) a fait un discours démagogique contre les scandales financiers Il n'a pas cité Rossignol, dirigeant de TU.N.C. et compromis dans l'affaire Staviski.

EN LUTTE CONTRE LES DÉCRETS

(SUITE DE IvA PREMIERE PAGE) Ses. déclarations furent unanimement applaudies. La masse est pour l'unité de lutte immédiate. Elle la réalise à la base. Elle veut qu'elle soit d'urgence réalisée au sommet.

Un ordre du jour contre les décrets Laval affirmant la solidarité de tous les fonctionnaires avec les camarades frappés et réclamant la direction unifiée de l'action fut voté dans l'enthousiasme général.

A l'issue du meeting un cortège se forma aux cris de « A bas les décrets Laval au poteau » Il se heurta à un barrage puissant de gardes mobiles qui occupait toutes les. issues aboutissant à la place de^la République. La .dislocation eut lieu *saiis incidents, au chant de l'Internationale et de Soldats ,du 17° et aux cris de « A bas les' décrets! »

La manifestation de Lille ne sera pas sans lendemain. Le comité qui l'a organisée demeure en fonctions et va se préoccuper de développer et de renforcer la lutte. :̃̃ HeUemmes. Les cheminots d'Hellemmes font circuler, en ce moment, une pétition contre les décrets-lois qui se couvre de signatures. Excellente initiative préparant le développement de l'action.

1.000 manifestants à Tours Tours, 21 juillet. (.Humanité.) A l'appel des Cartels confédéré et unitaire des fonctionnaires, un millier de travailleurs de l'Etat et des Services publics se sont réunis salle du Manège cet après-midi à 15 heures. Ils ont unanimement approuvé les orateurs confédérés et unitaires et se sont engagés à lutter par tous les moyens contre les décrets-lois illégaux et iniques. Après avoir voté unanimement un ordre du. jour, ils ont défilé à travers les artères principales de la ville jusqu'à la préfecture, où ils ont remis cet ordre du jour. L'agitation grandit contre les décrets-lois de misère et de nouvelles manifestations: auront vraisemblablement lieu aü cours, de cette semaine. DOUSSAINT.

1.000 travailleurs d'Aurillac contre les décrété-lois

Aurillac, 21 juillet. (.Humanité.) ̃– Samedi 20 /juillet, un. millier de personnes ont répondu ."àf l'appel du parti communiste. Le camarade Aymard a montré comment les décrets-lois de Laval aggravant les conditions de vie des travailleurs ne feront qu'accentuer le marasme actuel. Cornavin, du comité central, très applaudi, a développé la politique du parti communiste, la politique de paix de l'Union soviétique. Un ordre du jour pour l'élargissement du front populaire et contre les décretslois fut voté à l'unanimité. Balle.

La bataille en Alsace

Vendredi dernier, plusieurs vigoureuses manifestations ont eu lieu en Alsace-Lorraine.

1.800 cheminots ont manifesté à Bischeim, 1.000 à Basse-Yutz.

A Metz, une démonstration s'est produite, à laquelle le personnel du dépôt des Sablons a pris part à l'unanimité. Une manifestation a eu lieu aussi à Mulhouse.

Aujourd'hui lundi, à Strasbourg, une manifestation est organisée. La concentration est fixée place de Broglie, à .18. h. 15.

A *3olmar, où le Front populaire s'est fortement élargi, les travailleurs sont convoqués par 23 organisations, les syndicat3 compris, à se réunir aujourd'hui à 18 heures au Champ de Mars.

les efforts da la C. G. T. U5 I pour réaliser l'union dans la lutte contre les décrets

Ainsi que nous l'avons annoncé. hier, la C.G.T.U. s'est adressée, dès samedi, à toute une série d'organisations en vue d'examiner en commun dans quelles conditions la lutte contre les décretslois pourrait être menée.

La C.G.T.TJ. proposait qu'une réunion commune de délégués de toutes ces organisation (Confédération nationale des anciens combattants, Confédération générale du travail, Fédération autonome des fonctionnaires, Union fédérale aes combattants, Union nationale des combattants, Association républicaine des anciens combattants, ï'M.CK,, union des ̃ fonctionnaires mutilés et réformes, Mouvement d'action combattante, Fédération nationale .des blessés du poumon, Fédération bavrière et paysanne des mutilés, Fédération des associations ie fonctionnaires, ouvriers et employés victimes de la guerre et anciens conibattants, Union nationale des mutilés it réformés), ait lieu demain soir, à 18 heures, à la Mutualité..

Nous avons l'espoir que cette initia-

Acclamé par des milliers d'auditeurs le président Daladier prononce à Carpentras un discours en faveur du Front populaire

La Fédération du Vaucluse du parti radical avait organisé, hier, à Carpentras, une manifestation pour fêter les 25 ans d'activité politique du député Louis Guichard. Le président Daladier, de très nombreux députes et conseillers généraux de toute la région étaient présents. Le président Herriot, dont on avait annoncé le départ pour Carpentras, s'était fait excuser.

Après un banquet et plusieurs discours, dont celui du maire de la ville, M. Henry Dreyfus, neveu du commandant Dreyfus de « l'affaire », décédé le 14 juillet, le président Daladier a pris la parole. Une formidable ovation des assistants au banquet et de milliers de personnes rassemblées alentour, l'a salué.

Dès le début de son discours, E. Daladier s'est affirmé en faveur de la fidélité à l'alliance contractée pour la, défense des libertés démocratiques, avec le Parti communiste, le parti socialiste et les partis de gauche.

Il a souligné l'importance et l'ampleur du mouvement de Front populaire qui emporte le pays et qui s'est affirmé de façon si éclatante le 14 juil-

let.

De l'avis du président Daladier, le parti, radical « commettrait une sot- tise » s'il s'avisait de couper les liens qui l'unissent aux autres partis de gauche. > ̃• j< ̃,

̃̃ Le parti radical, râti-il, ne serait plus qu'un, grand arbre mort si l'on venait à couper les racines qui ont fait de lui un tronc magnifique.

E. Daladier désigne ainsi les racines

populaires dans les classes laborieuses.

–-La situation est tragique, poursuit- "1 il. Il faut s'unir. C'est de nouveau le combat des Rouges contre les Blancs. Il a insisté sur la nécessité d'élargir encore le front des défenseurs des liber-

tés. Puis il a évoqué l'affaire Dreyfus,

pour sonner à nouveau le rassemblement démocratique.

Des acclamations enthousiastes ont accueilli ce discours et ont repris à la sortie d'E, Daladier. I

M. LEBRUN A SOISSONS Le président de la République, ac- compagné des ministres Fabry, Maupoil et Benain, est parti hier .matin ,de Paris pour Oulchy-Breny (Aisne), où il a Inauguré un monument commémoratif de la bataille de la Marne. Le ministre de la guerre a prononcé

tive si exactement conforme à l'intérêt des masses laborieuses sera couronnée de succès.

(Lire la suite de nos informations en page).

A Argenteuil

les anciens combattants protestent ¡ contre les décrets-lois

Plusieurs milliers d'auditeurs ont assisté samedi soir au meeting organisé à Argenteuil par les groupements du Front populaire à l'occasion du congrès de la Féderation nationale des combattants républicains. Fonteny, Jean Sennac, Weber, les représentants de l'A.R. A.C. ont prononcé de vigoureux réquisitoires contre les décrets^lois, et préconisé l'action unie de toutes les victimes des décrets.

Dimanche matin une délégation de l'A.R.A.C. ec de la P.N.C.R. accompagnée de Victor Dufour, maire d'Argenteuil, a déposé une palme sur le monument aux morts d'Argenteuil. Un imposant cortège s'était joint aux 'délégués. Le cortège précédé des drapeaux rouges et des drapeaux tricolores ornés du bonnet phrygien a parcouru les artères principales d'Argenteuil.

Le banquet fie clôture du congrès de la F.N.C.R. a été l'occasion d'une très belle affirmation dé la volonté des anciens combattants de' briser l'offensive gouvernementale. Tour à tour le secrétaire de la section d'Argenteuil Pezzini, président départemental Feray, commissaire général Jean Sennac, Gabriel Péri et Fonteny ont dénoncé la politique gouvernementale.

Lecture a été donnée de l'ordre du jour voté par le congrès de la F.N.C.R. qui se prononce résolument Contre les. décrets-lois, et pour la défense des libertés démocratiques.

Réunis hier après-midi les représentants des organisations adhérentes au Front populaire ont décidé l'organisation à Argenteuil d'un- vaste rassemblement contre les décrets-lois qui aura lieu vendredi prochain.

L'Union fédérale des A. C. contre les décrets-lois

Le bureau de l'Union fédérale des A.C., réuni sous la présidence de M. Pichot, a adopté un manifeste où il s'élève vigoureusement contre les décrets-lois.

« En vue de l'effort nécessaire de défense », le bureau a décidé de convoquer pour jeudi un comité national extraordinaire de l'U.F., qui compte environ un million d'adhérents.

Dans la région lilloise,

les A. C. bloquent leurs forces La majorité des organisations d'A.C, de la région lilloise a réuni ses délégués à Lille, rue de Molinel, le 19 juillet, préconisé un rassemblement des A.C. un même jour dans tout le pays, et décidé de se réunir à nouveau le 24 juillet. Un bureau sera constitué et un plan d'action commun mis au point.

.•̃

Les petits commerçants aux côtés des victimes des décrets-lois La Confédération de défense du petit commerce et de l'artisanat (43, boulevard de Strasbourg) publie un communiqué où les décrets-lois font l'objet de vives et justes critiques et qui se termine ainsi

« Nous protesterons en organisant de multiples réunions dans toutes les villes, en participant à toutes les manifestations des fonctionnaires et des anciens combattants.

Commerçants, artisans, défendez-vous

en- délfend9n,i Yos cUerits, j

Lutter avec eux, c'est lutter pour vous.

Posez, dans toutes vos organisations, même dans celle de Billieti la question des décrets-lois.

Adressez-vous à la confédération pour tous renseignements concernant la révision du prix de vente des fonds et la révision, des baux. »

»-•♦•–(

4.000 participants

à la fête de Villejuif

Hier a eu lieu, à Villejuif, sous l'égide de la municipalité communiste, une magnifique fête populaire,' avec 4.000 participants, au cours de laquelle une belle part fut faite à la Bretagne et à l'Auvergne, dont les danses et les costumes lurent à l'honneur.

Au cours de la journéèv Le Bigot et Vaillant Couturier prirent la parole. Vaillant, notamment, exalta le Front populaire et la lutte contre les décretslois. Les travailleurs présents manifestèrent avec force leur hostilité aux mesures de Laval.

à cette occasion un discours où il à relaté les opérations militaires de cette bataille. Il a terminé en assurant que la France était résolue à une politique de paix, mais que « son, armée 'reste* capable des mêmes efforts ». Il a ajouté II n'est pas une armée dans le monde où le sentiment de l'égalité entre tous soit porté à un plus haut haut degré que dans l'armée française; ce sentiment engendre une cohésion morale, une unité spirituelle, qui, nu jour du danger, donnent naissance à un état d'âme commun que seul petit traduire le mot fraternité.

La réalité, est autre en fait, les officiers fascistes bénéficient de privilèges scandaleux. Par contre, il est interdit aux soldats d'exprimer même leur désir de conserver au pays les libertés démocratiques.

Et aux côtés de Fabry se tenait son collègue Denain, chef de l'armée de l'Air, qui pactise avec le factieux de la Rocque.

Le président Lebrun et son escorte se sont ensuite- rendus, à Soissons, où eut lieu l'inauguration d'un autre monument commémoratif, avec un discours de Maupoil. Il n'a pas manqué de faire parler les morts pour conseiller aux survivants d'accepter les dé* crets-lois!

Un banquet'a suivi. M. Lebrun y a prononcé a son tour un discours. Il a retracé l'histoire de Soissons, puis a exhorté le pays a « se grouper autour du gouvernement décidé à réaliser l'as. sainissement financier ».

Il a ajouté r

Persuadons-nous que la sauvegarde des liberté:; publiques réside dans la juste application des lois républicaines et non dans la vaine agitation des partis et des factions.

Si M. Lebrun voulait vraiment « l'application des lois », n'exigerait-il pas la dissolution des ligues, ces « factions » armées dont l'agitation n'est pas ,si « vaine que périlleuse? Et pense-t-il mettre sur le même plan les aventu- riers à gages du gros capital et le mouvement poulaire qui, en effet, veut « sauvegarder les libertés »? C'est pour obtenir, précisément la dissolution et le désarmement des factieux que le Front populaire grandit chaque jour. Si un gouvernement avait la volonté d'y procéder, les « lois républicaines » lui en donnent le moyen. >,

Le président a visité ensuite la ça. thédrale, puis a repris à 17 h. 45 le train pour Paris. »

L' « Humanité » dans le Tour de France TROtS BELGES EN TÊTE

La déception de la presse bourgeoise française s'exprime par des attaques violentes contre Vietto Aujourd'hui Luchon-Pau, deuxième grande étape pyrénéenne

(De notre envoyé spécial)

Luchon) 21 juillet.. Aujourd'hui, dans les deux ou trois avenues de la bourgeoise station thermale de Luchon, les coureurs qui, en tenue de ville, ont quitté leur hôtel, ont toutes, les peines du monde à se soustraire à la curiosité des estivants. Dans les premières heures de l'après-midi les géants de la route se ,font plus rares dans les rues ou les hôtels, voisinent avec les marchands de curiosité et de cartes postales.. C'est que, plus que le désir de se promener enfin sans vélo, sans boyaux autour des bras,- la fatigue domine chez eux. C'est que l'étape d'hier a été excessivement dure et qu'elle venait après d'autres jours très pénibles.. Et demain ce sont encore 196 kilomètres de cols abrupts et de descentes vertigineuses à parcourir. Si ceci ne semble pas faire peur au coureur espagnol Cardona, qui déclarait hier qu'il aurait préféré continuer jusqu'à Pau plutôt que de s'arrêter une journée à Luchon verrons-nous Cardona renouveler son exploit de 1929 où il gagna en, effet l'étape Pau-Luchon, Mais il y a six ans de cela. Les coureurs, dans leur

grande' majorité, 'étaient' épuisés, exté-

nués terriblement. (lah. U:l

Nous avons dit hier déj% .dans quel état les organisateurs du Tour les avaient fait partir de Perpignan.. Speicher lui-même, le matin, ne disaitril pas que c'était terrible de les avoir fait partir ainsi alors .qu'ils n'avaient pas eu-le temps de se reposer suffisam-* ment ?

Le «coupable»

Et ceci nous amène à la. grande question du jour. Vous savez que maintenant trois Belges Romain Maës, Sylvere Mais et Verwaecke sont en tête du classement général, et que Speichei est redescendu au cinquième rang, derrière l'Italien JViorelli, Nous avons dit hier l'anxiété, puis le désespoir des officiels français en voyant Speicher perdre du terrain pendant la course. Il fallait trouver un coupable cette « défaite française » qui prend dans certains journaux une importance qui serait ridicule si elle n'était des plus dangereuses,' car elle sert à exciter le sentiment chauvin et risque ainsi de provoquer des incidents,.

Le coupable, on l'a trouvé ^le son même c'estVietto Toute la presse, la « grande » comme la, régionale atta*que le coureur cannois avec la plus grande violence. La plus caractéristique de ces attaques bien orchestrées, c'est celle que l'on peut lire dans la Petite Gironde, organe réactionnaire du Sud-Ouest où le leader sur le Tour, placé en première page sur trois colonnes, est entièrement consacré à charger Vietto. Un préambule d'abord ne man. !̃̃̃̃̃. ̃̃̃̃̃.̃'̃̃̃̃ ̃ ̃ ̃̃̃̃̃̃! < Qn'on ne pus rejjatte pas les oreilles avec l'argument de la «vie inoins chère» ï

Une véritable campagne est engagée dans la presse aux ordres pour tenter de justifier les compressions effectuées par Laval par l'argument de la baisse du coût de la vie:

C'est se,moquer du monde.

Il ne s'agit pas, en effet, de se plon- ger dans les statistiques officielles, mais de voir comment a évolué depuis quelques années le pouvoir d'achat des masses laborieuses.

Les indices officiels ? Nous avons et l'occasion de montrer souvent qu'ils sont établis en faisant entrer en ligne de compte le prix de produits ou de services que n'utilisent pratiquement pas les travailleurs, et surtout en faussant proportion des dépenses* consacrées par eux aux divers produits ou services d'usage courant.

C'est la raison pour laquelle les indices syndicaux établis d'après les condi- tions réelles dés budgets ouvriers, ont toujours prouvé la fantaisie des indices officiels. Mais passons. Ce n'est point la question capitale celle-ci, nous répétons qu'elle est relative au pouvoir 'd'achat réel.

Or, le pouvoir d'achat a baissé pour la plupart des. travailleurs, fonctionnaires comprit, pensionnés compris. Par quel jeu?

Parce que les traitements, indemnités, salaires, ont subi déjà plusieurs amputations

Parce que' les grandes administrations ont licencié en masse

Parce qu'elles pnt procédé à des déclassements et des changements de catégories, faisant passer tel fonction- naire à une situation moins rémunérée; Parce qu'on a remanié le régime des indemnités de résidence

Parce que les impôte ont été ma.jorés.

Mais ce n'est pas tout quelle est cette 'plaisanterie de mauvais goût qui consiste' à' considérer isolément le travailleur de l'Etat ou des services pu.blics, le mutilé, etc.

Il faut les voir" /Jans, leur situation réelle, qui est celle de leur foyer. Dans combien de foyers, de fonctionnaires ou de pensionnés la femme, le fils, ont-ils perdu leur place de l'industrie privée ? Dans combien faut-il consacrer une part des ressources à aider les pareats campagnards qui hier vivotaient. maintenant sont atteints par la crise agricole ?

Et ainsi de suite. La crise généralisée ae l'économie a eu sa répercussion douloureuse sur la situation même de ceux dont les Iraivunents ont été plus ou moins amputés déjà

De là le mensonge de l'argument officiel sur la baisse du coût de la vie. Il prête à bien d'autres critiques "L'Œuvre faisait avec raison remarquer hier que le prélèvement de 10 nest pas simplement un retranchement sur le superflu des intéressés, mais bel et bien l'obligation pour eux de changer de genre de vie: Ils ont proportionne à un revenu sur lequel ils comptaient leurs dépenses loyer, frais d'éaucation des enfants, achats à crédit etc., etc.

C'est dire l'iniquité des décrets-lois et la mauvaise foi des campagnes de presse. Il e

De nouveaux décrets ? Toujours est-il que, selon certaines informations, le gouvernement sans doute peu satisfait d'avoir glorieusement abaissé de 1 fr. 86 (comme nous le montrions hier) les dépenses de loyer, chauffage, éclairage, pain fait savoir qu'il prendrait probablement d'autres décrets relatifs au coût de la vie.

Or- les attend Vaillant-Couturier montre en pretniére page ce qu'il faudrait faire. et qu'on ne fera pas, sans doute Les grands bénéficiaires de la Vie chère résistent de toutes leurs forces. Dès hier, la Confédération générale des planteurs de betteraves a veté un ordre du jour réclamant une diminution des charges des sucriers et UNE AUGMENTATION du pj-ix,dursucre^ J

que pas d'intérêt « Au début du Tour on nous a dit qu'il y avait certaines •̃; mésententes dans l'équipe de France, mésententes qui prenaient leur genèse dans une question de Partage. Les aînés prétendaient avoir les dents plus longues que leurs cadets. Et René, Vietto représentait les tendances séparatistes dés plus jeunes. »,

Suit une critique acerbe de la tactique de Vietto, hier, suivie d'une critique contre les coureurs frança'is Archambaud, Le Grevès et Fontenay, qui « attaquent sans raison ».. Lisez qui n'attendent pas Speicher, le coureur national. Nous reviendrons tout à l'heure sur cela. Et voici la conclusion du journal bordelais (ce n'est pas par hasard que l'attaque la plus violente commence dans le journal de la' région où le Tour va passer) « C'est pour- > quoi f espère bien que l'an prochain René Vietto, incapable de comprendre son rôle d'équipier, participera au Tour de "France en gitpliti de toitriste routier. Encore sied-il de considérer que, comme M. René Vietto risque de rencontrer là des camarades, l'on pourrait inciter Henri Desgranges à créer un Tour de France fottr M. Rend ̃Vietto tout seul. » En bon français cela veut dire qu'il faut exclure Vietto' du Tour. Eu même temps que l'on essaie de provoquer la colère de la population qui s'intéresse au Tour, contre Vietto, non pas comme mauvais coureur, mais comme « mauvais Français », Voilà où en sont les sportifs officiels dont la bêtise le dispute au chauvinisme délirant.

'Parce qu'enfin il faut s'expliquer! Vietto, dit-on, fait une bêtise, Il est parti trop tôt. Il a provoqué le départ des deux Belges et leur victoire, etc.; Rien ne veut que si la tactique française nous employons les termes de; ces messieurs était d'attendre pour engager l'action, les autres équipes ne l'auraient pas contrariée par une fuite même sans celle de Vietto. Qui dit que' les Belges auraient attendu le dernier ou l'avant-dernier col pour s'enfuir comme voulaient paraît-il le faire les Français? Et les Italiens? Sans la « fatalité qui fit que juste avant l'attaque du premier col le grimpeur Carnusso soit blesse grièvement, ce qui provoqua l'abandon de trois de ses camarades, qui prouve que l'équipe italienne serait restée bien sagement à attendre le bon plaisir de l'équipe française et de son leader Speicher? Et puis enfin, songez .un peu à, cette perspective Vietto attaquant dès le début, devançant les Belges, gardant son avance en ne changeant pas de braquet, gagnant encore sur ses poursuivants dans les quatre descentes où il excelle et arrivant à Luchon avec un quart d'heure d'avance 1 Vous auriez entendu ces cris d'allégresse devant les micros des radio-reporters, vous auriez vu'ces titras flamboyants sur Vietto, le valeureux petit Français, etc. Speicher, du coup, àûfàït-été relégué au second plapj comme .avant l'accident de Magne. ^lais.f.yi&tto,, n'a pas xé,ussj, Les faisons "̃'̃̃{

A quoi tient donc la victoire des deux ;Belges, Sylvère Maës et Vervaecke ? Nous en trouvons l'explication précisément dans le journal qui attaque le plus violemment Vietto et cela vient justement montrer la partialité de la presse bourgeoise Le retour aux longues étapes dures et répétées ne pouvait que convenir à ces hommes (Maës et Vervaecke) endurants et opiniâtres. Les conditions les plus favorables permettaient à leurs qualités de se déployer; même le mauvais temps sous la forme d'un froid brouillard' qui accompagna les coureurs aujourd'hui, alors que d'autres, comme Speicher, se plaignaient d'avoir mal dormi, de ressentir les fatigues des jours précédents, -lâ' dans ces der

Et nous touchons-là, dans ces derniers mots, à l'autre cause. Les coureurs étaient exténués par lés étapes précédentes. Et pourquoi n'y a-t-il pas de repos à Perpignan? N'y a-.t-il pas là l'exercice d'une pression de M. Des;gran_ge pour obtenir l'an prochain de la ville une subvention appréciable en s'appuyant sur,les groupements de commerçants ?

Et voilà pourquoi l'on fatigue inhumainement les coureurs,. De plus, l'équipe française avait été astreinte, dans les étapes précédentes à faire un très gros effort, Résultat à mi-course, on rencontre Speicher en détresse, épuisé, qui dit « le n'ai pas. récupéré d'hier, je n'en puis plus ».

.Enfin, pour renouveler l'intérêt commercial du Tour, Henri Desgrange a repris les grandes étapes de montagne. Il se trouve qu'elles avantagent les Belges, plus résistants.. Cette série de documents démontrent que si les « pa- triotes » pleurent sur la perte probable du Tour, ils n'ont qu'à s'en prendre aux' organisateurs eux-mêmes, au très chauvin M. Desgrange en personne I

On parle maintenant de changer cela l'année prochaine.. Car, vous pensez bien, il ne faut plus qu'un tel scandale se produise la France ne gagnerait pas le Tour Quant à nous qui avons vu les efforts formidables, la peine et les souffrances de tous les exploités de M. Desgrange, nous applaudissons à la victoire de ceux qui, dans cette étape, furent les plus endu-

rants et les plus rapides, victoire qui

n'est pas une victoire belge, mais. celle de deux solides sportifs. MARS. Grandiose manifestation du Front populaire à Sens

.t-

V Agence Havas communique Aujourd'hui, à 15 heures, a eu lieu, au marché couvert de Sens, une réunion organisée par le Front populaire, sous la présidence de M. Georges Boully député de l'arrondissements de Sens. Le sujet traité était « Démocratie et République »,

MM. Pierre Cot, député radical; Eugène Frot, député de Montargis; ancien ministre Philippe Namour, avocat Midol, depute-maire de Villeneuve-Sainù Georges, ont pris tour à tour la parole. une assistance nombreuse a assisté à cette réunion. Tous les orateurs ont été vivement applaudis.

La réunion s'est terminée aux accents de la Marseillaise et de l'Internationale.

11- !=

3' DIMANCHE Q: ̃ H g 28 JUILLET flpAÇRs g


La crise du national-socialisme

L'ALLEMAGNE HITLERIENNE VA T- ELLE COHNEMORER DANS LE SANfi L'ANNIVERSAIRE I 30 Jli?

Le sens de la nomination du comte Helldorf

POUR la. première fois depuis 1933, les nazis avouent leur angoisse, et sont contraints de laisser paraître les signes d';ébranlement qu'ils dissimulaient jusqu'ici.

L'opposition catholique se sent assez puissante pour se manifester au grand jour et l'on pressent que mettant à profit t tes quelques possibilités laissées, aux catholiques .par le Concordat, de nombreux éléments révolutionnaires se sont placés dans tes rangs catholiques on en a un témoignage dans le récent appel adressé aux catholiques par la Rote tahne illégale. L'opposition est particulièrement décidée dans les provinces rhénanes où le nombre des ,« non » avait atteint le maximum lors du dernier plébiscite. A Aix-la-Chapelle, les nazis défilent dans ^des rues désertes et. sans drapeaux à à Cologne; des batailles rangées mettent aux prises les jeunesses nazis et la « Jeune Force M catholique dans les villages rhénans, tes nazis sont assaillis et battus. Il s'agit d'actions dont la violence dépasse i d^, loin les « délits de ta chaire » dont les" prêtres se rendent coupables. Le gouvernement s'inquiète. Il voit dans l'opposition catholique comme dans l'opposition des cc Casques d'Acier », l'héritière et sans doute le paravent des oppositions « ;marxistes » de là l'application des lois, anti-communistes aux. catholiques. La lutte s'engage, à fond elle est « spirituelle n dans ses formules, et politique dans son fond. Ce n'est pas la première fois dans l'histoire que les conflits politiques prennent des déguisements religieux. Ce n'est pas la première fois que les effets de ta dictature rappellent ceux de l'écrasement médiéval. Les protestants

Comme les protestants ne paraissent pas beaucoup plus sûrs que les catholiques et que les juifs, des menaces sont formulées contre eux. La National Zeitung, organe de Çioering, promet à l'évêque protestant Meister, qui semble vouloir jouer une partie analogue à celle de Mgr de Galen, que.« son tour viendra ». Ces menaces s'expriment dans la nomination comme ministre des affaires religieuses, du ministre sans portefeuille

ÎCerrl.

\A y ers un nouveau 30 juin ? Le gouvernement effrayé espère sans doute beaucoup de la diversion antisémitique qu'il à déclenchée. Mais il se pourrait qu'il fût lui-même débordé par les éléments les plus radicaux du nazisme. Ces détails parvenus sur la nomination du comte Helldorf jettent un jour singulièrement cru sur les contradictions au nazisme.

La désignation de Helldorf a été faite iîans .une réunion d'extrémistes nazis,

chez GoebbeJs,àr Heilegedamm. -Ni

Goering, ni Himmler,' chef -des /-S,- S. n'étaient prévenus^ et Hîmmîër est parti i en avion consulter Hitler en Bavière. Ce serait donc là un véritable coup de force des «radicaux » du parti. Il signifie Ta rentrée* en lice des S. A., la victoire des extrémistes 'hostiles aux élément modérés du gouvernement, comme Schacht et Seldte. La personnalité du nouveau préfet de police fait de sa nomination une sorte 'de revanche du 30 juin on sait que ses principaux titres étaient jusqu'ici sa participation au; meurtre du devin Hanussen, à l'incendie du Reichstag et son amitié avec le capitaine Rohm. Son programme n'est pas .moins clair que sa personne il l'a exprimé dans une interview au Vôlkischer Beobachtér

« Outre la lutte contre certains milieux -intellectuels juifs, mes jonctions de préfet de police de Berlin m'imposent "dfagif à maints égards contre les

CE QUI SE PASSE!

DANS LA REGION PARISIENNE Vol à Colombes. Dans un garage, au sôus-sol d'une maison de rapport, M André Jean, marchand de confection, 6, rue Paul-Bert, à Colombes avait laissé. -sa. voiture, contenant pom une trentaine de milliers de francs de

marchandises.

mSSllur, a réussi à s'introduire dans le garage et a dérobé la voiture et les marchandises qu'elle contenait. M. Eerdiche, commissaire de police, fait rechercher l'audacieux filou. EN PROVINCE

Une femme se jette sous un express à Cosne-sur-toire (Nièvre). Au cours de la nuit dernière, Mme veuve. Bonnet, née Marie Mauroy, 60 ans, demeurant rue de Pudelle, à Cosne-sur-Loire, s est jetée sous un train express se dirigeant sur Nevers.

Le corps de la désespérée a été afïreusement mutilé.

Deux jeunes gens se noient à l'Ile d'Oléron. Deux jeunes gens de 17. ans, Marc et Pi^reBréhet.quv. péchaient près deSamt-Troyan (île^d Oleson) avec plusieurs personnes, tombèrent dans un trou.

Les autres pêcheurs tirèrent le filet dans -lequel étaient pris les jeunes gens. Mais ceux-ci ne purent être rappelés à la" vie. •'

Rixe à Tarbes. Le nommé Ar- mand Oliger, 28 ans, forain, .a ftappé de plusieurs coups de couteau un au.tre forain- nommé Dimitriov, 48 ans, d'origine grecque, installé sur les Allées Nationales.

atteint à là colonne vertébrale, -M. Dimitriov a été transporté à l'hôpital dans un état désespt'té. II y a quelque temps, Oliger avait fait une fugue avec la maîtresse de Dimitriov, mais cette dernière était revenue avec son ami, dans l'intention, croit-ont, de le voler.

Oliger et la maîtresse de Dimitriov ont été' arrêtés.

Un septuagénaire tombe et se tue à Bessan '"(Hérault). Un septuagénaire M. François Dupuis, à Bessan (Hérault) est tombé accidentellement d'une fenêtre du deuxième étage de sa maison, se fracturant le crâne.

Il a succombé peu après.

Deux accidents mortels de la mglsson. M. Guillaume Gallève, demeurant à Gaillac-Toulza, chargeait des gerbes sur une charrette, lorsque, par suite d'un- faux mouvement, il tomba sur le sol, se brisant la colonne vertébrale. A Saint-Amand, M. Desse, 45 ans, était en train de placer des gerbes sur sa voiture, lorsque les boeufs, incommodés par les mouches, avancèrent brusquement. M. pesse tomba sur le sol, se fracturant le crâne. La mort fut instantanée.

Un canoéiste se noie en mer près de Montpellier. Roger Moutier, 23 ans,

milieux réactionnaires et communistes et contre les menées d'un catholicisme politique. »

La question est aujourd'hui de savoir comment vont réagir les éléments « modérés » du parti. La situation est fort tendue et le correspondant du Manchester Guardian télégraphiait 1-

rc Tous les congés ont été suspendus dans la police et l'opinion générale est qu'on est immédiatement à la veille d'éléments graves. »

Tout indique donc une ébranlement d'autant plus profond du nazisme qu'il traduit sous les formes les plus diverses a révolte contre la misère croissante et l'oppression qui la maintient.

On ne remarquera pas sans un certain sentiment d'ironie que ces bouleversements se déroulent sous les yeux des Anciens Combattants britanniques qui errent à la recherche des « Casques d'Acier », leurs hôtes soudain devenus invisibles. Les hitlériens ont beaucoup espéré de ces visites fraternelles d'anciens combattants il est fâcheux pour leur cause qu'ils n'aient rien à montrer à leurs visiteurs que leurs sangtants excès, leurs querelles, et des juifs assommés sur les boulevards de Berlin. -P. NIZAN,

P. NIZAN.

La population contre tes nazis Berlin, 20 juillet. L'attitude de la population allemande devient menaçante à l'égard des nazis. Dans les villages rhénans, les membres des jeunesses hitlériennes ne peuvent plus apparaître en uniforme sans se faire rouer de coups. A Ober-Woellstadt, dans le duché de Hesse, plusieurs, habitants de la ville ont attendu l'auto du chef de propagande national-socialiste Millier et ont provoqué un accident.

Les occupants de la voiture furent légèrement blessés et un grand nombre d'habitants de Woellstadt, au lieu de leur porter secours, les couvrirent de menaces et d'insultes.

Puis le chef de la propagande fut roué de coups

Ce ne fut que plus tard qu'une voiture de secours parvint à le dégager, tandis qu'un certain nombre d'habitants prenaient le chemin du camp de concentration.

La fureur antisémite

Berlin, 21 février. La propagande antisémite en province agit rapidement. A Dresde, les magasins juifs doivent fermer à partir de 17 heures. Dans les rues, des chœurs crient en cadence « Judas crève », ou bien « Une femme e, allemande n'a pas de relations avec un porc s.

Les journaux publient les noms des femmes et des jeunes filles qui ont été vues en compagnie d'un juif. Dans certains cas, les Israélites accusés d'avoir eu des relations avec des femmes allemandes sont arrêtes et envoyés dans des camps de concentration ainsi que leurs partenaires. ̃»,̃̃̃- J Sur les portes de certains établissements publics est apposée une pancarte « Entrée interdite aux chiens et aux /juifs ». (Havas.)

# Aix-la-Chapelle

Ut population "r

serait en pleine effervescence Bruxelles, 21 juillet. D'après la Nation Belge, une vive effervescence régnerait depuis hier à Aix-la-Chapelle. Elle publie une dépêche de son correspondant spécial à la frontière germanobelge, habituellement très bien informé sur les événements de Rhénanie. L'animosité entre les populations rhénanes catholiques et les nazis aurait atteint, depuis hier, un point culminant. On commente et on. discute à haute voix dans les rues, l'arrestation d'un éminent professeur d'Aix-la-Chapelle, incarcéré avant-hier sans aucun motif. Plusieurs réunions de la population ont dû être dispersées par la police. D'autre ^part, la caserne et les postes des milices hitlériennes sont sévèrement gardés, car on redoute des troubles.

coiffeur à Mende, au cours d'une promenade en mer en canoë, à Carnow, plage près de Montpellier, est tombé à l'eau. Pris de congestion, il a coulé à pic. Quand on le ramena sur la plage, il avait rendu le dernier soupir. Une femme se noie à Remoulins (Hérault. Mme Jean Bastyde, 64 ans, de Remoulins, • es:t tombée, accidentellement dans le Gardon et s'est noyée. A Bordeaux, un retraité est écrasé par un train. Hier matin, M. Mengelles, 68 ans, retraité, père de neuf enfants, demeurant rue Faidherbe, descendait à bicyclette la rue d'AlsaceLorraine, allant vers la rue Massey. Arrivé à la ligne de chemin de fer, il trouva le passage à niveau fermé. M. Mengelle voulut traverser. Au même moment le train de Bagnères, qu'il n'avait pas vu, surgit et l'écrasa. Près d'Auxerre, un automobiliste se tue. M. Georges Mailliez, 32 ans, demeurant à Paris, qui avait pris place dans une automobile' pour se faire conduire à la gare de Tonnerre, s'étant levé de sa place, est tombé sur la route et s'est fracturé le crâne. Il a succombé peu après.

Près de Martigues, quatre blessés. Une voiture automobile transportant quatre personnes et conduite par M. Jacques Devaux,. demeurant à Paris, s'est; par suite d'un éclatement de pneumatique, jetée contre un poteau électrique, sur la route nationale de Marseille à Martigues. Les quatre occupants ont été blessés et, parmi eux, une dame a été grièvement atteinte. Ils ont été transportés immédiatement à l'hôpital de Martigues.

Une motocycliste se tue en Saône-etLoire. Mlle Marie Dufour, 32 ans, demeurant à La Roche-Vineuse, venait de faire l'acquisition d'une motocyclette et regagnait sa demeure sur sa nouvelle machine, quand elle entra en collision avec l'automobile de M Julien Foissat, de Dijon, et fut tuée net.

Uncanot chavire près de Lyon le conducteur se noie. Par suite d'une panne de moteur, un canot à pétrole descendait le Rhône à la dérive quand il fut arrivé près du pont du chemin de fer, le conducteur du canot, qui était occupé à réparer son moteur, fut fauché par le câble d'une drague et précipité à l'eau, où il ne tarda pas à disparaître. Le canot qui avait chaviré fut rattrapé un peu plus loin il portait une plaque au nom de M. André Leclerieux. On ne sait pas si c'est M. Leclerieux qui s'est noyé, car on n'a pas encore retrouvé le corps.

Un soi-disant guérisseur escroque une fermière. Un malfaiteur voyageant en automobile se présentant dans une ferme de Saint-Clément et ayant trouvé la fermière. Mme F. alitée, lui déclara qu'il se faisait fort de la guérir contre le versement d'unesomme d'argent qui lui fut remise. L'escroc a eté arrêté près. de Saint-Just-sur-Loire.

LES ÉVÉNEMENTS DE GRÈCE

Les entretiens

de l'ex-roi Georges et les perspectives de restauration

à Athènes

Athénes. 21 juillet; Certains milieux considèrent comme possible que le règlement de la question du régime soit hâté mais dans le cadre de la légalité, soit par une déclaration que ferait spontanément l'ex-roi, soit par un rapprochement de la date du plébiscite. Les mêmes milieux attachent une grande importance, pour l'évolution ul-

Le général CONDYLL1S

térieure de la situation, à l'entretien que le maire d'Athènes, doit avoir aujourd'hui avec l'ex-souverain.

Entre temps, M. Tsaldaris, président du conseil, aurait renoncé définitive. ment à faire sa cure annuelle dans une ville d'eau allemande.

Le gouvernement a. interdit les réunions publiques, républicaines ou monarchistes.

Six cents avocats du barreau d'Athènes ont signé un manifeste en faveur de la république.

Sanglante réunion électorale Athènes, 21 juillet. Selon les informations de presse, le général en retraite Vlachoyannis, parlant en faveur du régime républicain devant une réunion de paysans,; a été blessé grièvement par un royaliste.

Une scission en Belgique dans le groupe

de "l'Action Socialiste"

>♦•

Bruxelles, 20 juillet. Le groupe socialiste de gauche qui éditait l'Action Socialiste vient de se scinder. Les trotzkistes rentrés au .Parti Ouvrier, étant venus renforcer les socialistestrotzkistes qui déjà se trouvaient à l'Action Socialiste, ont manœuvré pour écarter de la direction le Dr. Marteau et ses amis, dont la ligne politique est caractérisée par l'opposition au gouvernement d'Union Nationale, le soutien inconditionnel de TU. R. S. S. et la réalisation du front unique prolétarien. Par un dernier coup de force, le Dr. Marteau a été écarté de la rédaction du journal dont il est le fondateur. Il a aussitôt assigné les « usurpateurs », leur défendant de faire paraître le journal. Un arbitrage à l'amiable, accepté par les trotzkistes, fut ensuite dénonce' 'pàr-èux,- parce' 'qu'il leur était rdsfaypr.able, ..Finalement, aujourdjhui, deux journaux ont paru portant le titre Action Socialiste, dont chacun présente sa ligne politique, l'un celle du Dr. Marteau, l'autre celle des trotzkistes.

>-«»4-:»-^

M. Pirandello, prix Nobel, se déshonore

New-York, 20 juillet. Pirandello, l'illustre auteur dramatique italien, vient de faire à son tour des déclarations ignobles au sujet de l'Ethiopie.

Il a déclaré que l'Italie est justifiée à intervenir en Ethiopie

Il a invoqué à ce propos l'exemple du continent américain où les peuplades indiennes ont été civilisées par les Anglais puis il a fait cyniquement allusion au rôle de Lincoln dans l'abolition de l'esclavage aux Etats-Unis en laissant entendre que M. Mussolini voulait jouer le. même rôle.

La chute de .l'avion hollandais, en Suisse

L'avion trimoteur hollandais, sur l'aérodrome d'Amsterdam, avant son tragique voyage. C'est au retour de Milan, que l'appareil victime pense-t-on de la témpête, s'abattit entre Mesocco et San-Sernardino (canton des Crisons, en Suisse). Quatorze personnes étaient à bord quatre membres de l'équipage et dix passagers. Tous ont péri.

Trois inculpations à Verdun

Après la perquisition dont notre camarade Laguesse a été l'objet la semaine dernière, le juge d'instruction a convoqué vendredi nos trois camarades Laguesse, Toulouse et Bot. Tous les trois sont inculpés de provocation de militaires à la désobéissance, pour avoir distribué à des civils, en les glissant sous les portes, des tracts appelant à un meeting pour protester contre l'envoi aux sections spéciales du soldat Boussingault.

Or, ces tracts ne contiennent absolument rien. tombant, même sous le coup des lois scélérates. '̃'̃'

On espère peut-être par ce poursuites, ralentir le travail de nos organisations, qui gagnent chaque jour la sympathie de la population laborieuse de notre ville on se trompe.

Les travailleurs verdunois protestent vigoureusement contre de telles mesu-

res.

–<B~

DANS LE MONDE

A Tunis, un serre-frein est tué. Un serre-frein, nommé Barbari, père de cinq enfants, est tombé accidentellement sous les roues d'un wagon et a eu la jambe droite- coupée. Il est décédé pendant, son transport à l'hôpital. Le fils de sir Austen Chamberlain, prisonnier des wahabites, est remis en liberté. Le capitaine Joseph Chamberlain, fils de sir Austen Chamberlain, ancien chef du Foreign Office, qui avait été fait prisonnier dans le Hedjaz par une tribu de guerriers Wahabites, été libéré à la suite des négociations entre les autorités britanniques et le roi du Hedjaz, ïbu Séoud.

-1 Le conflit Halo-éthiopien 1

>~

L' « OBSERVER » ÉCRIT "SEUL UN MIRACLE EMPÊCHERAIT LA GUERRE"

La presse italienne expose avec cynisme le plan de conquête de l'impérialisme fasciste

Londres, 21 juillet. « Seul un miracle pourrait empêcher la guerre en Abyssinie. » Cette affirmation pessimiste de J.-L.: Garvin, dans son article hebdomadaire de l'Observer, traduit toute l'anxiété qui se manifeste dans la. presse du dimanche devant la crise des relations italo--abyssiriés.i'Qtie va donc faire la S.'D. N. ? En réjpbnse à- cette question,. M. J.-L. Garvin combat énergiquement les solutions intransigeantes qui sont préconisées dans une partie de l'opinion anglaise au nom des principes

du pacte.

« S'opposer à une action militaire de l'Italie ? Il n'y a pas une puissance, réplique l'auteur de l'article,, qui puisse lui dire « non » sans le risque, très probable, étant donné la situation en 3urope centrale et en Asie, d'allumer ôes etincelles qui auraient vite fait de mener à une conflagration générale. >> M. Garvin ne croit pas davantage aux résultats favorables d'un exposé de la thèse italienne à Genève. « La S. D. N., écrit-il, n'a p#s les moyens de pression sur l'Abyssinie pour la contraindre à faire les concessions capitales qui lui sont demandées. » « Que reste-t-il alors ? poursuit l'éditeur de l'Observer. Un vote de censure contre l'Italie ? En amenant la séces-

Chefs de guerre éthiopiens

sion de l'Italie, il serait impuissant à bien faire et fertile en conséquences désastreuses. Sur sept grandes puissances, trois seulement resteraient à Genève. Ce serait la paralysie de la S. D; N. et sa dislocation finale avec la dislocation de l'Europe. »

M. Garvin ne voit en définitive qu'une méthode possible, quelque négative qu'elle apparaisse à première- vue puisque la guerre est inévitable, faire tout pour qu'elle reste une guerre locale L'opinion du « Sunday Times » Pour le Sunday Times, l'essentiel est pour la S. D. N. d'agir en s'emparant franchement de l'ensemble du problème: « Il existe une procédure établie' par le covenant pour le cas où un danger de guerre survient entre deux membres de la. ligue. Cette procédure doit être- suivie. Le devoir au conseil est d'examiner la querelle dans son ««semblent d'écouf ter ce' tjiie ''les xSê& parties* ohWdife.' Même si l'Italie refuse d'exposer ses griefs, il serait profitable d'entendre l'Abyssinie. »

« Ceci n'empêche pas, remarque le Sunday Times, les tentatives qui peuvent être faites pour trouver une solution par les voies diplomatiques ordinaires, mais ce ne peut être la :seule méthode. L'affaire a atteint un stade où le conseil de la S. D. N. doit s'avancer au premier plan ».

« Tout compromis est impossible u écrit le « Popolo d'Italia » Rome, 21 juillet. Le Popolo di Roma estime qu'un conflit italo-abyssin est inévitable et tout compromis impossible. L'Ethiopie, en effet, a refusé et refusera de faire des concessions pour les raisons suivantes

La première de ces raisons est le souvenir d'Adoua

« Du jour où le destin a voulu, écrit

LES MEFAITS DE LA CHALEUR

Le serpent lacustre succède au serpent de mer!

Stockholm, 21 juillet. A Storsjoe, en Suède, un monstre lacustre vient de réapparaître après une absence de plusieurs années. Cinq personnes affirment l'avoir vu.

A quatre heures de l'après-midi, sous un soleil éclatant, l'un des quatre témoins qui attendait le ferry-boat, aperçut un étrange animal. qui nageait à la surface du lac. Il attira l'attention de ses camarades sur ce phénomène, et pendant cinq bonnes minutes ceux-ci purent assister aux ébats du monstre. L7eau était calme et lisse comme un miroir l'animal portait trois grandes bosses sur le dos et nageait avec une grande vitesse.

Comprenant qu'ils se trouvaient en présence d'une créature extraordinaire, les quatre témoins prirent aussitôt place dans un canot automobile pour examiner le monstre de plus près. Ils purent le rejoindre et s'aperçurent qu'il avait uns longue queue malheureusement une panne malencontreuse les immobilisa et ils durent renoncer, à cette passionnante chasse au serpent lacustre, qui remplace la chasse au serpent .de mer, traditionnelle en cette saison.

> «»4-«-^

Le bilan des troubles'

Lahore, 20 juillet. On annonce officiellement que le bilan des victimes au cours des désordres qui ont eu lieu aujourd'hui est de quatre tués et de nombreux blessés.

le journal, que les hordes abyssines aient eu raison, à Adoua, de quelques centaines de héros, le peuple est plein d'orgueil démesuré il évalue; d'une manière folle, sa victoire et nourrit un immense dédain pour les peuples de race blanche. »

La seconde raison pour laquelle l'Abyssinie ne cède pas est la Société des Nations, en qui elle croit avoir un sûr défenseur. Le Covenant est pour elle une formidable forteresse tout le Monde civilisé aurait, selon elle, été mobilisé pour la défendre. Aujourd'hui encore, en Europe, toute la presse ne se rend pas bien compte d'une vérité fondamentale que le Covenant n'est pas autre chose qu'un traité comme tous les autres et que donc, ce qui est vrai pour tous les traités est vrai. aussi pour le Covenant, c'est-à-dire, suivant l'opinion italienne, qu'ils sont sujets à revision.

La troisième raison est que, le négus doit tenir compte de ses vasseaux et du. nationalisme abyssin.

Enfin, la quatrième raison,. « peut-être la plus grave de toutes », dit le journal, c'est l'Angleterre.

Si l'Abyssinie s'était sentie seule, elle aurait peut-être cédé quelque chose.

Tant qu'elle se croira soutenue par l'Angleterre, elle ne cédera rien. Démentis italiens

Rome, 21 juillet. Les informations publiées par la presse anglaise au sujet d'une conférence tripartite itàlo-angiofrançaise sont considérées dans "les milieux, italiens comme prématurées! Rien n'aurait encore été décidé quant à sa convocation éventuelle. ,/̃̃ II en est de même à l'égard de la convocation immédiate •du conseil de la Société des Nations. '̃,̃'̃

A ce sujet, les journaux soulignent les termes du, -communiqué .publié par le secrétaire général, selon lequel il n'appartient pas au conseil de désigner un cinquième arbitre.

Enfin, en ce. qui concerne le démenti opposé à l'étranger au communiqué italien, relatif à. l'entretien Mussolini;Sugimura,- on affirme ici quela'démar-. 'effîe et les déclarations- faites par l'ambassadeur du Japon au chef du gouvernement italien ont eu lieu exactement dans la forme annoncée par la note des journaux italiens:

L'Italie ne « compte

que sur elle-même n

Londres, 20 juillet. D'après le correspondant du Daily Mail à Rome, l'opinion- italienne .-est: que la Société des Nations ne peut donner à l'Italie les garanties de sécurité, dont elle a besoin pour ses colonies de l'Est Africain. Cette sécurité ne peut' être obtenue qu'en, arrachant les dents, de l'Abyssinie », c'est-à-dire en. détruisant sa puissance militaire. ̃

Les Italiens sont plus .que i jamais convaincus qu'ils ne doivent compter que sur eux-mêmes pour régler leur différend avec l'Abyssinie.

UN OCTOGÉNAIRE

PÉRIT ASPHYXIÉ

DANS UN DEBUT D'INCENDIE

̃ ̃«̃. ̃̃

Le garçon do café Barrau rentrait de son travail, dans la nuit de' samedi ̃ à dimanche. En montant l'escalier de l'immeuble, 0(1 -il- habite, 30, rue Descartes, il constata qu'une fumée épaisse sortait d'un logement du 3e étage et envahissait l'escalier.

Il frappa en vain à la porte du locataire. Celui-ci, un octogénairÇj Louis Levault, ne répondit pas. Barrau ;donria l'alerte. ̃ ̃̃ ̃ .'̃̃̃̃̃ Les pompiers de la caserne Reuilly arrivèrent et enfoncèrent la porte. Ils éteignirent le feu qui s'était déclaré dans la Chambre à coucher de Levault et, atteignait le plafond. Sur le lit, le vieillard, tout habillé, gisait, asphyxié. Les pompiers s'empressèrent, mais ne purent le ranimer. Vainement encore, on, tenta, à l'hôpital Cochin, de le rappeler il la vie. 'On constata que l'accident était dû à la chute d'une lampe il pétrole sur le sol. Le mobilier était détruit, i ̃ Sans doute, l'octogénaire, surpris dans son sommeil car il se couchait souvent sans se dévêtir– fut-il intoxiqué avant d'avoir pu bouger.

Les fascistes s'attaquent au drapeau tricolore

Dans la nuit du 17 au 18, à LimeilBrévannes, des équipes de fascistes, en voitures, ont arraché les mâts portant des drapeaux et oriflammes, qu'ils ont cassés et déchirés. Des drapeaux tricolores se trouvaient ..en' grand nombre parmi ces emblèmes, car Limeil-Bré vannes est administré par une municipalité du front populaire.

La population, indignée de ces actes de vandalisme, est décidée à défendre le matériel municipal. Les fascistes jeunes patriotes et autres, uniraient-ils dans la même haine drapeau tricolore des républicains, des démocrates et drapeau rouge du prolétariat ?

Sans doute, le drapeau blanc fleurdelysé est-il le seul qu'honorent ces ennemis du' peuple.: ̃̃̃̃.

> «a>+g> ̃̃Un avion sombre

dans le détroit de Gibraltar

Casablanca, 21 juillet. Un avion, monté par MM. Vasqùez et Podkladow, de l'Aéro-Club du Maroc, avait quitté Casablanca à 6 heures, pour Malaga. Par suite de circonstances inconnues, l'apparéll dut se poser dans le détroit de Gibraltar, face à la Lihéa, à deux kilomètres de Gibraltar. L'avion coula aussitôt, mais les passagers purent être recueillis par une barque espagnole.

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Evitez les Contrefaçons I

LA POLITIQUE ESPAGNOLE Les Cortès refusent

de mettre en accusation l'ancien président du conseil Azana

̃̃̃ ̃>.

La proposition d'accusation contre MM. Azana et Casares Quiroga a réuni, à la Chambre.'189 voix contre 68. Mais la majorité absolue, de 222 voix qui était nécessaire, n'ayant pas été obtenue, la proposition n'a pas été retenue. Avant le vote, M. Lerroux avait annoncé que le gouvernement ne posait pas la question de confiance et laissait aux députés de la majorité toute liberté de vote.

Outre qu'elle constitue une victoire morale indiscutable pour l'ancien président du conseil et son ministre de l'intérieur, elle aura révélé une certaine dissociation de la majorité gouvernementale.

En effet, les radicaux, dont le chef est M. Lerroux, se sont séparés de leurs alliés au gouvernement, notamment du parti populaire agrarien, dirigé par M. Gil Robles, auteur de la proposition d'accusation, pour voter contré bu s'abstenir. Certains pensent que l'attitude prise par M; Lerroux risque de provoquer des discussions au sein du cabinet; Tandis que les gauches républicaines témoignent d'une visible satisfaction, les, droites, et surtout les monarchistes jugent sévèrement le chef du gouvernement et lui reprochent de favorise? la formation d'une « grande masse de gauche ». ̃̃

̃ .».

Les « pouvoirs étendus » au ministre des finances Les Cortès ont approuvé définitivement le projet de loi, dit de « restrictions », qui accorde des pouvoirs étendus au ministre des finances, pour réaliser dés économies budgétaires.

° Les banques anglaises

et le réarmement allemand

̃ ♦̃ i«<j;»t;v*éi i~

Londres, 21 juillet. Le journal Reynolds annonce que l'opposition travailliste parlementaire exigera, cette semaine, du gouvernement, qu'il donne l'asstoance au pays que les crédits accordes par des banquiers britanniques a l'Allemagne ne soient pas utilisés pour payer les armements britanniques exportés- en Allemagne.

^-«Bl+fl»-

Une grave crise financière imminente en Italie

Londres, 21 juillet. Le journal domi- nical Reynolds écrit que dans les' milieux financiers de la Cité, on s'attend à une prochaine et grave crise financière en Italie, et que, dans la crainte d'une telle éventualité, certâins ban- quiers britanniques ont déjà pris toutes les mesures qu'ils jugeaient utiles pour assurer la protection de leurs intérêts.

les fascistes provoquent e tomuite aii conseil municipal de (Mtierauit Une vigoureuse manifestation ouvrière

A Châtellerault, le député fasciste Tranchant- mène une lutte acharnée contre la municipalité radicale, qui nedispose que d'une très faible majorité au Conseil. ̃̃

Il avait réussi à obtenir de faire un rapport sur le déficit du budget de la ville, qui atteint un million et quart. Un public nombreux assistait a la séance de samedi, où il devait lire ce rapport. Tranchand fut hué à diverses

reprises.

reiinprétendit que le déficit montait à deux millions.

Le maire radical, Ripault, répliqua en montrant que ses prédécesseurs avaient,' en 1925, laissé des finances en un état déplorable.

Un blâme à la municipalité, présenté par Tranchand. fut repoussé par 13 voix contre 12.

Des altercations très vives ont eu

lieu.

Devant l'hôtel de ville, les travailleurs massés ont manifesté et chanté l'Internationale. Ils ont vigoureusement conspué, à sa sortie, le fasciste Tranchand et lui ont fait une conduite de Grenoble.

L'affaire de la Traveïler's Bank

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La succursale de Nice de la Traveïler's Bank dont le directeur, M. Coles Neidecker, a disparu vient d'être mise sous scellés par ordre de M. Boutet, juge d'instruction à Paris. La Traveller's Bank avait une assez nombreuse clientèle locale, à Nice, et les pertes subies sont élevées.

Les travailleurs de Morsang-sur-Orge empêchent une saisie

"'̃♦»

Le 17 7 juillet,' une petite commerçante de Morsang-sur-Orge, Mme Diaz, habitant la. Griblette, 269, rue Baint-HUbert, qui ne. pouvait payer ses impôts devait « être saisie » sur ordre de la muricipalité.

A l'appel de la cellule communiste, de la section de défense de l'artisanat et du petit commerce, du comité des chômeurs,. 60 travailleurs ont contraint l'huissier et île premier adjoint .de la municipalité à ne pas disperser aux enchères les pauvres meubles de Mme Diaz. Les travailleurs de Morsang exigent 1. Que Mms Diaz qui ne peut payer ses impôts « ne soit pas saisie1 ». 2. Que Mme Diaz soit inscrite au fonds'de chômage.

3. « Qu'aucune saisie » de travailleurs ne pouvant payer ses impôts ne soit ordonnée.

̃ ̃̃!̃̃̃̃̃̃̃̃'̃ ̃ B ̃ ̃ B D B ̃̃̃̃̃̃

En Extrême-Orient LES LUTTES

INTESTINES

SE DÉVELOPPENT DANS L'ARMÉE JAPONAISE

̃♦̃

Tokio, 20 juillet. Quelque lumière a été projetée sur les luttes intestines à l'intérieur des milieux militaires japo- nais par les interventions de certains membres du conseil supérieur de. la guerre lors de la dernière séance de celui-ci. Ces interventions ont été pro- voquées par la destitution du général Masaki, inspecteur général des écoles militaires et appartenant à la tendance la plus extrémiste, couleur général Araki.

Divers membres du conseil supérieur de la guerre ont exprimé leur regret de cette destitution, soulignant qu'elle avait donné aux masses' populaires l'impression que Masaki avait été un élément de troubles dans l'armée. La destitution de Masaki représente un grave obstacle sur le chemin vers l'unité de l'armée et on ne peut encore prévoir ses conséquences sur les cercles extérieurs à l'armée. L'un des membres du conseil supérieur de la guerre a fait remarquer qu'après la destitution du général Masaki, le public aurait l'impression qu'il existe dans l'armée deux groupements- s'opposant l'un à l'autre. Les avions japonais continuent dé survoler les villes chinoises < Shanghaï, 20' juillet.: Le haut commandement dés troupes ,japonaises' en Chine du Nord tient à sa disposition 4 avions militaires, ayant leur base. permanente à Peipinp et. effectuant conF.tamment. des vols au-dessus du Çhahar. de Tientsin et d'autres villes et territoires chinois.

La situation resté tendue à Lahore

Londres, 21 juillet.– On mande de Lahore à l'agence Reuter .̃̃? La situation reste grave à Lahore, à trois ..reprisés, la' troupe a tiré sur' V foule dans la journée, et l'on estime que les troubles d'hier et d'aujourd'hui, ont "fait au moins une dizaine de victimes. ̃ ̃ ̃ Les émeutes ont pour origine une dispute entre les communautés Sikh et Musulmane pour la possession d'une mosquée désaffectée.

Propriétaires du terrain, les Sikhs veulent raser .l'ancien édifice les Musulmans, au contraire, veulent le' reprendre à la garde écossaise qui y a été postée,, sur l'ordre des autorités militaires britanniques, depuis deux jours. Des troupes sont attendues à Lahore pour relever les Ecossais, épuisés par une garde Incessante sous un soleil de plomb.

̃ ̃ S–» ♦•-«̃

On mande do Dantzlff que 2.000 hommes viennent d'être alfoctés à des camps de travail qu'ils devront rejoindre te 31 aoitt. 400 nouvelles recrues ne quitteront pas le territoire de la ville libre, mais le reste du contingent sera envoyé en Allemagne.

QUI A FOURNI LE VÉRONAL AMmeHANAU?

L'enquête continué, disent les journaux, pour rechercher la personne qui i a remis à Mme Hanau les cachets de somnifère qui ont causé sa mort. Plusieurs détenues ont été interro-, gées. L'une d'elles a déclaré que le 14 juillet au soir, elle avait vu une détenue prénommée Ida donner à Mme Hanau deux tubes contenant une matière blanchâtre.

Mais qui avait remis le véronal à cet-' te mystérieuse Ida, qui devait être libérée le 15 juillet, le lendemain de l'empoisonnement de Marthe Hanau ? Si Marthe Hanau, qui aurait ainsi absorbé le poison aussitôt reçu, l'avait demandé elle-mêmfe pour se suicider, pourquoi lui est-il venu de l'extérieur par cette intermédiaire, dont le rôle est difficilement explicable ? ,;̃

Arrêtez Vite Vos Maux De Reins Des milliers de personnes atteintes de maux ̃' de reins ou de faiblesses de vessie ne sont plus obligées de se lever là nuit et te souf- ̃ rrent plus des jambes, de nervosité, raideur, rhumatismes, lumbagos, cuisson, brûlures, acidité, perte de vigueur, gr&ce â "CYSTEX", la formule d'un docteur. Spécialement préparé pour soulager, tonifier, et nettoyer les reins irrités ou douloureux, CYSTEX commence par éliminer les toxines du sang au bout de 15 minutes. Il donne santé nouvelle, jeunesse et vitalité en 48 heures. Soulagement Immédiat ou prix remboursé. TM* Pb1" 12 frs, ou dm MM. Scott et n la, 348, r. S>-Honoré, Paris. Les rhumatismes

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LES LIGUES CONTRE LE PEUPLE ,1 Les milliards du Croix de feu Mercier

trusteur de l'électricité chère

au service du colonel La Rocque

K; '(SUITE DELA PREMIERE PAGE)

Cette Union construit et exploite les ̃̃̃̃̃'t'Usines de production d'énergie et les ^réseaux se distribution. Elle exploite les usines de Gennevilliers et de Vitry. /Elle il racheté les usines du Nord-Lumiète, de `l'Oaiest:Litmière, de l'Est';̃). .Lumière de V Energie Electrique de la Région parisienne, de la Compagnie .^générale de distribution et, d'énergie ;t électrique et du secteur de la. Rive^ ) y: gauche. Elle est aussi intéressée à' l' Union* Hydro-Electrique..

Le groupe comprend également Le Nord-Lanière, qui â neuf administrateurs communs avec l'Union v .d',«lectricité, au capital de 166 millions ̃ ̃et; a, émis pour 133 millions d'obligations.

Puis vient la Lyonnaise des Eaux et 'd'Eclairage qui a trois administrateurs communs avec les deux précédentes sociétés.. La Lyonnaise est au capital de 7;millions et a émis 130 millions d'obligations.

?. -̃̃ "'̃ "L'Union Financière et Electrique, au capital de 120 millions qui a trois ad-Himistrateurs communs avec la Lyon]'naise des Eaux et le Nord-Lumière, 'et trois avec V Union d'Electricité. L: 'Est-Lumière capital 100 millions a un administrateur commun :àv.ec l'Union d' Electricité la Lyon"v "nase et le Nord-Lumière.

;;̃ L' Ouest-Lumière } qui a trois administrateurs_ communs avec l'Union 'd'Electricité j est au capital de 110 mil.lions et a émis So millions d'obligã- '̃̃̃:̃ -i'.tions, ̃•

L'Union, four l'Industrie et d'Electrique au capital de 240- millions qui a cinq administrateurs communs avec l'Union d'Electricité.

̃̃̃̃' • La Société financière électrique capital 154 millions qui a cinq ad.ministrateurs communs avec Y union y- d'Electricité, trois avec Nord-Lumière. 75 administrateurs 11 milliards de capitaux

̃̃̃> -s .Nous pourrions allonger indéfinit:iment cettei liste, y ajouter la Société Centrale pour l'Industrie Electrique, le Crédit Electrique, d'autres groupes :et sous-groupes qui se rattachent au trust Mercier.

̃̃V' Remarquons que les sociétés que nous ..avons énuniérées représentent, à..elles ;̃•̃ feules,7 près dé trois milliards de capi;'̃̃ ytaux, tant actions qu'obligations. Tout cela est sous le contrôle direct de M. .̃̃Ernest Mercier, membre des Croix de Feu, qui préside ou vice-préside tous les conseils d'administration de ces sociétés;-

̃ Ajoutons, pour nos lecteurs, un dé̃̃; tail intéressant..

Soixa7ite-quinse administrateurs ocr'civpent, à eux seuls • ^82 postes dans .-̃̃̃ >'les." conseils d'administration de socié'̃ tés d'électricité et 722 postes dans dif,̃ férentes sociétés anonymes.

•:̃ Ces 75 administrateurs gèrent ainsi, !• rien quç--dans les sociétés d'électricité, :t ,onze milliards.de capitaux (tant qu'actions qu'obligations).

Voilà ceux qui commandent en maî;tres au gouvernement et à de La Roc':i\- <jue, et qui rançonnent, par l'électricité •chère, les; rnasses_ làborieyises^ t t 'ir'ndus faut encore indiquer 'que Mëir;çier est président du conseil d'administratiqn de la société métallurgique I'Alsthom, au capital de $00 millions. ïl est aussi administrateur, du Crédit .commercial de France, administrateur des Chantiers et Ateliers de Saint-Na-

Le voilà bien « LE CUMULARD »

tyf'pïïKÎW'iyiïpï' Le cumul des retenues ̃ ̃ ̃̃ 1

FEUILLETON DU 23 JUILLET 14

tl. y

Nous avions laissé le château du Lieu-Dieu sur notre droite, quand voici derrière nous un grand bruit de grelots. Nous retournant alors, nous apercevons une grande belle voiture attelée de quatre chevaux avec deux postillons, en' grandes bottes, culotte jaune, gilet rouge, habit bleu de roi, plaque au bras et chapeau de cuir

ciré. Je me plantai par curiosité pour

voir passer cette voiture, et ma mère en fit autant pour m'attendre. Lorsqu'elle fut là, je vis à travers les grands carrea.ux de vitre le comte de.Nansàc, la comtesse et leur fille aînée. Sur le siège de devant était le garde Mascret, et, derrière, un domestique avec une charrlbrière. Ma mère regarda les messieurs d'un œil fiché, les mâchoires serrées, les sourcils francés, et moi, je sentis en mon cœur s'élever un violent mouve,'̃ ment de haine. Eux nous voyant ainsi, mal vêtus, mouillés, patau-

zaire, président de la Compagnie Française des pétroles, président de l'Omnium international des pétroles, etc., etc.

Mercier représente des milliards 1 Et on conçoit que La Roçque* ait .déclaré qu'il avait quelques titres à être Croix de feu.

Adhérent aux Croix de Feu, Mercier à accordé à. cette organisation d'importants subsides, mais aussi, il fut. un des animateurs du coup de force du 6 février dont La Rocque et ses Croix de Feu furent les exécutants.

Nous en.ferons la preuve dans un prochain article. Mais dans tout cela, que devient « l'indépendante » du colonel de La Rocque, instrument aux mains du trusteur de l'électricité Mercier 1

(A suivre.) L. SAMPAIX.

>f«»-4

Aux élus municipaux cantonaux

«»» ̃ ̃̃•̃̃̃'

L'assemblée générale de la Société d'information municipale s'est tenue le mardi 16 juillet au nouveau siège' de la Société, 45, boulevard Sébastopol, Paris (ler). Les membres de la Société ont procédé à des modifications aux statuts. La dénomination du groupement étant modifiée, elle sera dorénavant « Association d'Etudes et d'Informations municipales et départementales». Pourront y adhérer les maires, adjoints, conseillers municipaux de Paris, de banlieue 'ou de province, ainsi que les conseillers généraux et d'arrondissements. '1 Un comité technique composé de secrétaires- de mairies, ingénieurs-voyers, architectes-conseils, médecins de dispen- saires et de cliniques, d'avocats près la cour d'appel de Paris a été attaché à l'Association. C'est dire que la meilleure documentation et les plus sérieuses études pourront être mises à la disposition de qui en aura besoin.

Pour tous renseignements concernant t les adhésions, documentations, informa- tions, conseils, prière de s'adresser au ̃Secrétaire général de l'Association, M. Vassart, maire, conseiller général de Maisons-Alfort, 45, boulevard Sébastopol, Paris (ler).

> -m + »-<

Le Front populaire fête le docteur Calmels

Hier soir eut lieu dans le 13f arrondissement un simple mais fraternel banquet démocratique pour fêter l'é- lection du docteur Calmels à la présidence du Conseil général. Après le secrétaire des J. L. R. de la 13<> section, J. Lombard, Marie-Louise Saussier, du Comité national des femmes L.-R. Biéber, de' l'Entente des J. L. R. de la Rive-Gauche, qui. a' fait l'éloge du vieux démocrate qu'est le docteur Calmels J. Léman, secrétaire du Parti Camille-Pelletan, délégué du C. U. A. A. du 139 J.-J. Tournois, de la C. E. des J. E. R.. pour le Comité national des étudiants, et qui fut très applaudi, notre ami Le Gall, conseiller municipal communiste, a rappelé ce qu'avait de symbolique l'élection du docteur Calmels et a assuré le nouveau président de l'appui des masses laborieuses de ce département de là Seine pour la réalisation du programme du .Front populaire. ̃̃ :Le président Calmels, après avoir remercié, les organisateurs et les différentes personnalités présentes, s'engage lutter pour le Front populaire.

Le 28 juillet, à Montreuil DU RIRE, DE LA JOIE,

geant pieds nus dans la terre détrempée, détournèrent les yeux d'un, sir froid, méprisant, et la voiture passa, rapide,. en nous éclaboussant de quelques gouttes de boue liquide. Arrivés à Lesparrat, j'aperçus la belle plaine de l'Ille, et la rivière aux eaux vertes, bordée de peupliers, qui coule au-dessous du château du PetitChange. En quittant le vallon étroit du Manoir enserré entre des coteaux arides aux terres grisâtres, aux arbres chétifs, il me sembla1 arriver dans un autre pays. Mais lorsque, après avoir monté la petite côte du Pigeonnier, je vis Périgueux au loin, avec ses maisons étagées sur le Puy Saint-Front, et, tout en haut, montant dans le ciel, le vieux clocher roussi par le soleil de dix siècles, ce fut bien autre chose. Je n'avais encore vu que le petit bourg de Rouffignac, et je ne pouvais m'imaginer un tel entassement de maisons, quoique je n'en visse qu'une partie. la hâte d'arriver me donna des jambes, et, de ce moment, je ne sentis. plus la fatigue.

Après avoir longé le jardin-de Monplaisir, nous allons traverser le faubourg de Tournepiche ou, autrement, des Barris. Ayant longé l'ancien, couvent des Récollets, qui est maintenant l'Ecole- normale, nous arrivons sur le Pont-Vieux, aux arches ogivales, défendu jadis par une tour à -huit- pans dont les'; fondements se voient encore. Jamais pluie de printemps né passa po'ùr un mauvais temps, dit le proverbe pourtant celle-ci nous avait mouillés mais à cette heure, elle avait cessé et je n'y pensais plus,

UMSMPS^imiitfSttJ

Les leçons de l'ascension de FU.R&&-1 bis

La victoire de nos stratonaùtes (1) doit être' inscrite en -lettres éclatantes sur les pages de notre histoire,- qui est l'histoire des luttes'et'des efforts créateurs ininterrompus. Autrefois, les renégats du marxisme, (lui. abandonnaient Marx pour des calomnies bourgeoises ordinaires contre le régime construisant le socialisme ne cessaient pas d'affirmer que le socialisme est le régime petit bourgeois de la pire espèce, étroite et sans élan, incapable ni de création ni d'héroïsme, tous les hommes rappellent un troupeau. Maintenant, messieurs les fascistes s'appliquent à faire croire que le pays des Soviets est un royaume de vie mécanique et mécanisée où sa complexité organique est tuée, où n'existent pas d' « élus », de créateurs, où la machine a dévoré l'homme. Peut-il exister quelque chose de plus absurde et sfrupide que ces affir-

mations.

Le socialisme organise au moyen de la lutte et du travail une société où les hommes ne savent pas ce que c'est que là famine, le chômage et là misère. Pas à pas est créée une base puissante pour la large satisfaction des besoins matériel des masses. Mais chacune de ces conquêtes, chaque nouveau degré dans le dévelopement de la culture matérielle, servent de nouveau stimulant pour le développement de la culture spirituelle, pour le développement de la personnage des travailleurs, pour le développement gigantesque de leur activité créatrice, courage, valeur, héroïsme, dévouement à la grande idée existant seulement chez les travailleurs. L'ascension réalisée est un modèle d'assurance, de calme, de courage, de bravoure, d'héroïsme socialiste. Ce n'est pas une témérité sans but et aventureuse, ce n'est pas une manifestation de sotte infatuation lorsque ces aércnautes faisant des exploits anticipent leur gloire future. Non, c'est une solution aux problèmes posés et bien médités, des recherches ayant pour but la découverte des mystères de la nature, découvertes utiles pour de nombreuses branches de la science. Cette utilité n'est pas « utiï^é en général » elle est liée à l'idée de servir la patrie socialiste qui est devenue l'unique pays du progrès de la culture et de l'humanitarisme réel..•

Lorsque Staline parle des hommes vivants des cadres, comme valeur plus grande que nous possédons, lorsqu'il est •entouré de centaines d'enfants qui voient en lui l'homme le plus aimé; lorsque le parti entier pose la question de l'enfant et de la mère, de l'attitude à l'égard des femmes et des, vieillards* en élevant ces questions au niveau du problème politique de la plus haute importance, lorsque la fraternité des nations est devenue dans notre pays un'fait réel, lorsque écrasant résolument le banditisme contre-révolutionnaire est réalisée une fraternité sans précédent entre les prolétaires, les kolkhoziens et les véritables intellectuels soviétiques, lorsque tous les travailleurs animés d'un élan unique se groupent en un seul peuple soviétique héroïque, alors les rayons Voir Humanité du 10 juillet « Stratohautes et parachutistes »..

EN SUIVANT bE TOUR LUTTES D'HIER ET D'AUJOURD'HUI

La mine aux mineurs de Rancié (Ariège)

ou l'histoire d?un mensonge

.• EEIBEIEI ––̃̃•̃, ̃>

(SUITE)

Pendant la guerre, Rancié • subsiste en travaillant pour la « défense, nationale n.'mais après l'armistice, les pouvoirs publics, à. la..demande du directeur alléguant l'insuffisance des ressources de la mine, • tentent d'amener les mineurs à; la vendre à une société capitaliste. Mais les ouvriers s'y opposent avec énergie les capitalistes n'auront pas la mine, la mine peut et doit se sauver, elle-même!

La mine traîne durant quelques années une existence précaire. En 1930, c'est la crise, les hauts i fourneaux s'éteignent. L'Etat, qui subventionne les banques en déconfiture n'a pas de crédits pour sauver une institution ouvrière.. En 1 931, la mine est morte. Pour la véritable

cc mine aux mineurs»

Les adversaires du communisme n'ont pas attendu que, la mine soit fermée pour dénoncer sa désastreuse gestion et atteindre ainsi « l'utopie » socialiste. Ils négligent 'simplement-le grand fait quise dégage de cette brève esquisse historique Rancié ne fut jamais la « mine aux mineurs ». Rancié. fut toujours là mine aux exploiteurs des mineurs. Seigneurs, consuls, maîtres de forges, intermédiaires, société industrielle, tels furent, les véritables propriétaires de Rancié, en dépit du « droit écrit o. On devrait être surpris, de la vitalité de cette entreprise; toujours menacée, on devrait admirer ces mineurs indomptables qui ont su pendant des siècles résister' à tant.de puissants

curieux de tout ce que je voyais. Tout le long de la rivière, à droite et à :gauche, des vieilles maisons qui semblaient descendre du Puy Saint- Front venaient se,. mirer dans le s eaux. En amont;dû'pont, c'était, au coin de la rue du ,Port-de-Graule, avec sa façade tournée vers l'Ille, une grande ancienne maison.en pierre de taille, superbe avec ses mâchicoulis travaillés, ses larges baies et ses hauts toits pointus. Ensuite, la belle maison Lambert," avec ses trois étages de galeries donnant sur la rivière, soutenues par. de jolis piliers sculptés et plus loin se dressait fièrement, dominant la rive, la tour de la Bàrbecane, avec sa plate-forme .crénelée, ses mâchicoulis -et ses meurtrières pour couleuvrines et arquebuses belle relique de l'ancienne enceinte de la ville, que des massacres ont rasée depuis. Un peu plus ïoin, les rochers à pic de l'Arsault se dressaient fièrement.

En aval du pont, c'était le vieux moulin fortifié de Saint-Front, tout sombre, curieux à voir avec ses murailles épaisses, ses baies étroites, ses appentis moitié bois moitié, pierre, ..maintenus par des jambes de force, ou collés à ses murs comme dés nids d'hirondelles. Sous ses arches sombres, les eaux de l'écluse •divisées par des éperons de pierre allaient s'engouffrer lentement. Plus loin, c'était une maison étrange avec une galerie en forme de dunette, plantée sur un massif de maçonnerie qui s'avançait dans l'eau en angle effilé comme un éperon dé galère on eût .dit une nef du moyen âge, avec' son. château d'avant, à

ennemis. On songe, au contraire, à. leur reprocher une ignorance, une incapacité technique dont'ils sont les derniers responsables. Francis Laur s'en étonnait' déjà en 1887 « L'occasion n'était-elle pas merveilleuse interrogeait-il pour, un gouvernement républicain de faire là unpe.ude socialisme libéral- et rationnel, d'établir une participation dans les bénéfices, de favoriser ces mineurs?. »

L'occasion était, sans doute, merveilleuse, mais le régime capitaliste serait-il le régime capitaliste s'il protégeait une collectivité ouvrière contre les forces d'argent, s'il habituait les ouvriers à se passer de leurs exploiteurs, si, en un mot, il travaillait à sa 'propre destruction 2

La réalisation du socialisme exige d'abord la prise du pouvoir par le prolétariat, l'instauration de la dictature du prolétariat.. Il n'y a qu'un pays où la mine est vraiment la propriété des mineurs la Russie des Soviets. Suivre son exemple, c'est comprendre, d'abord, la nécessité d'un parti dirigeant, de ce parti qui manqua toujours aux admirables mineurs de Rancié. Avec les chômeurs, avec )es ouvriers mal payés de Tarascon^ Pamiers, Saint-Girons, Lavelanet, avec les paysans de. la Haute et de la BasseAriège si touchés par la crise agraire, avec, les municipalités du B. O.. P, de Laroque-d'Olmes, la Bastide-surl'Hers, Montgaillard, la Tour-duCrieu, ils s'uniront dans le Front populaire, sous la direction de notre grand Parti, seul capable de donner la mine aux mineurs, l'usine aux ouvriers, la'terre aux paysans!

̃ René Garmy.

de l'étoile :rouge; à .cinq branches, grillent avec' un éclat de, plus en 'plus

fort." ̃̃ ̃̃

Les 'courageux stratosphéristes sont lés fils de notre grande patrie, les fils du .socialisme: Nous serrons chaleureusement leurs mains, nous lés félicitons de leur victoire et exprimons la calme assurance que cette .victoire sera suivie d'autres victoires nombreuses. Les hommes vaillants ont fait brèche dans le mur qui séparait « ciel » de « terre » et le feu de Jupiter sera enfin apporté à notre glorieuse terre soviétique. Uzves-,tia.) ̃-̃J.!«i; 1 L'ascension du ballon stratosphérique « U. R. Si S. 1 bis » a la-valeur la plus grande pour l'étude dés grandes hauteurs., Ne cherchons pas à deviner combien de temps il faudra pour éle-

ver nos avions, 'jusqu'à la limite où montent aujourd'hui nos ballons stratosphèriques. Une chose est claire ». l'étude systématique de la stratosphère est commencée et étant bolchevieks et élèves de Staline, noussaurons faire servir réellement les résultats de cette étude aux intérêts de notre mère patrie. (Pravda.)

l'ancre dans la rivière. Tout au fond, les grands arbres feuillus du jardin de la Préfecture se -reflétaient sur.ies eaux.

Et par en haut, comme côté d'en bas, entre ces points principaux, c'était une .foule de maisons dévalées vers la -rivière, en. désordre, comme un troupeau de brebis. et s'y- baignant les pieds vieilles maisons aux-pignons bizarres avec des pots à passereaux, aux balcons de bois historiés, a;ux étages en .saillie soutenus^ par d'énormes corbeaux de pierre, aux fenêtres étroites ou à meneaux, avec des: basilics dans de vieilles soupières ébréchées, ou des résédas dans des marmites percées maisons a:ux, loùvïers étranges qui semblaient épier sur- la rivière. Quelques-unes de ces maisons, baticolées en 'torchis avec des cadres de charpente, cahutes informes, lézardées, écaillées, tordues et déjetées de vieillesse, comme de pauvres bonnes femmes, "se. penchaient sur l'Ille où elles semblaient se précipiter. D'autres à côté, ayant perdu leur aplomb, comme des femmes saoules, s'appuyaient sur la -maison plus proche ou se soutenaient par des béquilles énormes faisant contrefort. D'autres encore, en pierre de taille, solidement construites. quelques-unes sur des r_es'es des anciens remparts, réfléchissaient clans les eaux claires leurs' assises roussies par le soleil, leurs, baies irrégulières. leurs' galeries couvertes, leurs toits d'ardoises

aigus,, leurs chatonnières triangulai-

res, leurs cheminées massives fumant, sous un chapeau pointu. Toutes ces maisons dissemblables,: cos-

Ceux dont Laval prend le pain

•♦<

Le bluff des indemnités pour familles nombreuses Laval a suscité une campagne de presse dans l'espoir d'endiguer un peu le flot d'impopularité qui menace, de l'emporter.

Dans l'Intransigeant d'hier soir, il fait louanger « le plus humain (sic) des 30 ,décrets-lois, celui qui, pour, atténuer les' sacrifices imposés é toits les fonctionnaires, a pour objet de les rendre moins lourds à ceux qui sont chargés rfe famille ». '.1

Quelques exemples vont nous mon- trer le bluff odieux de cette mesure. Le camarade Vitalis, de la Fédération générale des fonctionnaires, a cité le cas type suivant

Un fonctionnaire parisien touchait un traitement de 8.000 francs. Il a deux enfants. Ses revenus s'inscrivaient ainsi Traitement 8.000 résidence 2.240; premier enfant 660 deuxième enfant: 960. Total 11.860 francs, dont sont dé* duits, pour la retenue de retraite, 480 francs.

Les décrets-lois Doumergue l'ont déjà privé de 5 sur le traitement, soit 400 francs.

Il touchait donc 10.980, francs. Mais comme il dépassait ainsi, à cause des indemnités pour enfants, le total de 10.000 francs, 11 subit le nouveau prélèvement de 10 0/0, soit 1.098 francs, et son revenu passe à 9.882 francs. Tel autre fonctionnaire a quatre enfants.

Pour le quatrième, Laval lui accorde, par le décret-loi « le plus humain », 960 francs d'augmentation.

Mais comme auparavant son traitement n'atteignait pas tout à fait les 10.000 francs, les 960 francs le portent au delà de cette somme et, au lieu d'être taxé à 5 0/0, c'est à 10 0/0 qu'il l'est. Car le prélèvement porte non sur le seul traitement, mais sur les émoluments de toute nature.

Si bien que ce fonctionnaire perd davantage, à cause précisément du fameux décret « humain »

"Lie facteur privilégié

Débutant au salaire annuel dé 9.000 francs, le facteur des postes avait pour maximum, après avoir en vingt-deuxans franchi les-huit échelons de catégorie, le salaire de, 11.500 francs. S'y ajoutaient, pour Paris, les indemnités suivantes résidence, 2:240 fr. responsabilité, 890 chaussures, 150 fr.; au total 3.280 francs.

Donc, en fin de carrière, le facteur parisien arrivait, comme situation suprême, à :,toucher 14;780 francs par an. soit 1.232 francs par mois.

1 _'Or, le ..décret. Doumergue a déjà prélevé 5 0/0 sur le salaire de base, soit 575 francs.

Ledécret Laval ampute ce qui reste, 10.925 francs, de 10 0/0, soit: 1.092 fr. 50. Les indemnités sont aussi frappées d'une'réduction de 10 0/0, soit 328,fr. Au total, 1.995 fr. 50 ont -été retranchés du revenu d'im facteur arrivé à fin de carrière, dont 1.420- fr. 50 par les seuls décrets Laval.

• Si bien que le traitement maximum total tombe à 12.784 fr. 50, soit 1.065 fr. par mois

De plus, au lieu des vingt-deux ans requis pour parvenir à cette situation privilégiée, il en faudra trente désormais,- la durée d'ancienneté étant augmentée par Laval.

Les retraités frappés aussi La presse arrosée par Laval fait grand état de ce qu'il a épargné les retraites. Il ne faudrait pas oublier tout de même que les mesures, contre le cumul des retraites atteint durement certaines veuves de retraités, celles qui avaient une retraite elles-mêmes.

̃ Erï effet, aux modiques ressources de leur propre retraite s'ajoutait « par.c-r eversion » la' moitié de la retraite de leur mari décédé. On sait que ce n'était pas trop, pour équilibrer de bien modestes et indigents budgets,

Telle veuve touchant 6.000 francs de retraite personnelle et 3.000 francs, par reversion, de celle de son amri, perdra désormais ces 3.000 francs.

Et pourtant, son mari a opéré ses versements avec la pensée que, lui disparu, sa femme aurait de quoi manger Chez les instituteurs

Le camarade Delmas, secrétaire des instituteurs confédérés, a cité le cas du ménage d'instituteurs mariés et enseignant à Paris

Un tel ménage perd au moins 10.000 francs par an. D'abord les 10 0/0 portant sur les. deux, traitements, puis une des deux indemnités de'résidence, puis une diminution des petites indemnités accordées par le département, puis un des deux suppléments communaux accordés: par la Ville de Paris aux Instituteurs non logés (4;800 francs) sans compter le' handicap que représente l'année de retard' systématique à 'chaque avancement de classe.

-̃̃ ̃ ̃ ̃̃̃ *̃*

Ces quelques exemples pris sur le vif montre de quelle façon Laval. frappe les fonctionnaires utiles, les travailleurs, dans leurs ressources vitales, tandis que les indemnités de fonctions, les primes, les gros cumuls (comme ceux de l'Ex-. position de 1937, dénoncés par A. Marty au conseil municipal de Paris) subsistent, réduits seulement, et pas dans tous les cas, de 10 0/0.

> ♦«»-<

Livres reçus

̃»̃

et la réforme de l'Etat, par René Giraud. (Ed. de l'Etat moderne.)

Physionomies, par Alexandre Embiricos. (Ed. Alb. Messein.) ̃

Vers une République nouvelle, par A. Birre. (Maison du livre français.)

sues' ou minables, variées d'aspect, chacune ayant son architecture, ses matériauXj ses ornements, ses verrues, son gabarit propres, se pressaient sur le. bord de l'llle; curieuses ,de se mirer dedans. • Les unes avançaient sur 'les eaux où plongeaient leurs piliers de pierre d'autres se reculaient, comme craignant de se mouiller les pieds, et poussaient jus- qu'à la; rivière leurs massives terrasses 'aux lourds balustres d'autres enfin se haussaient d'un étage pardessus le toit de leur voisine, pour voir couler l'Ille et contempler sur l'autre rive les prairies bordées de peupliers où séchait. le litige des lavandières aux battoirs bruyants. Ça et là, sur une terrasse., un jardinet grand comme la main au pied d'un mur, un saule pleureur retombant sur l'eau, et à des portes donnant, sur la rivière étaient amarrés -"es bateaux ::gabares de pêcheurs ou de teinturiers. Tout cet ensemble de constructions bizarres, irrégulières, entassées en désordre; tout cet amas de .pignons, de galeries, d'escaliers extérieurs, d'appentis, d'auvents' écaillés d'ardoises, de baies larges ou étroites, de piliers, de poutres entrecroisées, de corbeaux le pierre, de jambes de force, .d'étages surplombants, de balcons de bois, de lucarnes, de, toits pointus ou plats, bleus ou rouges, de cheminées étranges, de girouettes rouillées, tout cela s'étalait au soleil en un fouillis enchevêtré où se jouaient les ombres sur. des teintes bleuâtres, vertes, rousses, bistrées, grisâtres, où, parmi des, hardes étendues, piquait comme un coquelicot -quelque jupon

LES DEMONSTRATIONS DU 14 JlULtfT

1.500 à Ormesson-sur-Marne (Seine-et-Oise

A Ormesson-sur-Marne, à l'appel des organisations ouvrières groupées dans le front populaire, la réunion dans le parc de la Maitie a rencontré un grand succès. Plus de 1:500 personnes ont manifesté leur volonté de lutter contre le fascisme, et ont approuvé l'action de la municipalité communiste.

Orateurs Louis Gauthier, maire de la commune Fichot, de la section socialiste Faque, de la F.O.P. Deligne, de la Ligue des Droits de l'homme Foubert, de la P.N.O.R.

Derrière les drapeaux des organisations, les ouvriers ont manifesté dans les rues de la Commune, ainsi que dans celle de Chenrievières, lançant les mots d'ordre du front populaire.

1.000 à Morsang-sur-Orge (Seine-et-Oise)

A Morsang-sur-Orge. localité de Seineet-Oise, qui compte 4.000 habitants, et d'où une dizaine de camarades furent délégués le matin aux assises de Buffalo, un rassemblement d'un millier de personnes eut lieu le soir. Le camarade Le Corre fit un exposé chaudement applaudi. La retraite aux flambeaux se fit au chant de l'Internationale, derrière les drapeaux des organisations ouvrières.

Le bal organisé, par la municipalité fut transformé en bal rouge.

Dans Tanrès-iniHi du 14,. un meeting fut organisé à Villemoisson. Un cortège de plus de 500 travailleurs se dirigea sur Epinay où un meeting fut improvisé sur la place. Prirent la parole Bivert, pour le Parti radical-socialiste Pournillon et Le Corre, pour le Parti communiste. Le cortège se rendit ensuite à Sainte-Geneviève-des-Bois et à Morsang-sur-Orge.

A Sannois

A Sannois, une manifestation a eu lieu le matin du 14 juillet, à l'appel du comité local groupant 11 organisations. Le maire, qui avait d'abord « interdit » la, manifestation, a dû s'incliner devant la volonté populaire. Un cortège de plus de -300 travailleurs s'est rendu jusqu'au jardin public où deux camarades, dans leurs allocutions, firent acclamer les mots d'ordre du front populaire. 500 à Montereau (S.-et-M.) Le rassemblement du front populaire le 14 juillet à Montereau a été un succes sans précédent. Toutes les organisations adhérentes aji comité de coordination étaient présentes Parti socialiste, Parti communiste, Parti radical-socialiste, Union locale des syndicats unitaires. ,̃: Plus de cinq cents travailleurs se rendirent jusqu'au marché couvert, où un meeting fut improvisé sous lu présidence du camarade René Simonet seprétaire de l'Union locale. Prirent la parole Parouteau, du Parti radical-socialiste Rafin, du Parti socialiste Pech, du Comité régional antifasciste, et Chazal, du B.O.P., conseiller municipal.

500 à Chaumont (Haute-Marne) A l'appel du comité local du front populaire, 500 travailleurs se sont réunis au patronage laïque où parlèrent plusieurs orateurs.

Après que la musique eut joué la Marseillaise et l'Internationale, reprise par tous les assistants, un cortège se forma derrière le drapeau rouge et le drapeau tricolore jusqu'à la préfecture.

1.000 à Neufchâteau (Vosges) A l'appel du comité de Front populaire de Neufchâteau, 1.000 manifestants se sont rassemblés place des Marronniers. Picard, député radical de la circonscription, était présent, ainsi que les conseillers radicaux des municipalités de Neufchâteau et- Rouceux. Après une brève allocution- dé Duphaud» ancien maire radical, un cortège se forma qui

rouge séchant à une fenêtre ça n'est pas pour dire, mais c'était plus beau qu'aujourd'hui.

Après que j'eus regardé ça un bon moment, planté à l'entrée du pont, étourdi par le bruit des eaux tombant de l'écluse, ma mère me tira par la main, et nous voici montant la rue qui allait à la place du Greffe; rue roide, pavée de gros cailloux de rivière, rouges, que la pluie du matin faisait reluire au soleil. De chaque côté, c'était des boutiques à ouverture ronde ou en ogive, ou en anse de panier, sans devantures, avec une coupée, sombres à l'intérieur mauvais regrats pendillaient des chandelles de résine, chétives boutiques où l'on vendait de la faïence, ou des sabots, ou du vin à pot et à pinte petits ateliers où travaillaient des cloutiers, des, chaisiers dont le tour, ronflait, des savetiers tirant le ligneul, des lanterniers tapant, sur le fer-blanc avec un maillet de bois. Tous ces gens de métier levaient la; tête, oyant nos sabots sur le pavé, et avaient l'air de se dire « D'où diable sortent donc ceux-ci ? » Puis, en haut, sur la place et collées aux grands murs noirs de Saint-Front, c'étaient de petites baraquettes en planches, de pauvres échoppes en torchis, des logettes en parpaing, où étaient installées des marchandes de fruits secs, de légumes, de pigeons, et des bouchères à la cheville. Arrivés devant le porche du greffe, nous nous arrêtâmes, la tête en l'air, contemplant le vieux monument et son clocher à colonnettes, éclairé par le soleil, autour duquel les martinets tourbillonnaient avec

défila dans tes principales artères rle Neufchâteau et Rouceux.

3.000 à Castel jaloux

(Lot-et-Garonne)

Le rassemblement du 14 juillet, à Ca& teljaloux (Lot-et-Garonne) fut une magnifique démonstration. On peut évaluer à 3.000 le nombre des manifestants groupés dans le cortège, qui se rendit au monument aux morts, précédé par les drapeaux rouges des organisations entourant le drapeau tricolore. La dislocation se fit place de l'Hôtel-de-Ville, où plusieurs orateurs tirèrent les conclusions de cette journée, au milieu d'un enthousiasmé indescriptible.

Cette manifestation a produit dans' notre ville une impression énorme. 1.500 à Longueau (Somme) Une belle manifestation s'est déroulée le 14 juillet à Longueau (Somme), organisée par la municipalité communiste. Après un meeting à la « Maison Carrée », où parlèrent le camarade Ffot, maire, et plusieurs délégués, 1.500 manifestants ont parcouru la localité derrière les drapeaux rouges jusqu'à la salle des Fêtes.

Après une allocution du camarade Du- puis, adjoint, les manifestants chantèrent l'Internationale et la dislocation se fit aux cris de « Les Soviets partout ». 500 à Marennes

A Marennes (Charente-Inférieure), sur la convocation du parti communiste ;et du comité antifasciste, a eu. lieu une démonstration réunissant plus de 500 personnes. Trois orateurs Bouchon, vdu. parti communiste Martin, du parti socialiste Hay, pour le parti radicalsocialiste et la Ligue des droits de l'homme, ont fait acclamer l'union de ;la petite bourgeoisie et, du prolétariat contre le capitalisme. Les manifestants sont allés à l'issue de la réunion porter", à la mairie un ordre du jour revendiquant du pain pour les travailleurs, la paix, et la liberté. M. William Bertrand, maire de Marennes, a reçu cet ordre du jour •pour- le transmettre au gouvernement dont il fait partie.

Autres manifestations

La manifestation du Front populaire le 14 juillet à Saint-Mard, petite localité de Seine-et-Mai'ne, â- rassemblé, une centaine de travailleurs, .qui ont fait retentir l'Internationale et les mots d'ordre du Front populaire dans le village, parmi la sympathie de la population.- A Champs-sur-Marne (Seine-et-Marne), 150 personnes le 14 juillet à la réunion, où parlèrent les camarades Favièr, maire socialiste de Champs, et Tôu- chard, maire communiste de Chelles., Le 13 au soir, manifestation antifasciste, au cours de la retraite aux flambeaux. A Damville (Eure), bourgade de 1:100 habitants, jusqu'ici fief du parti agraire, près de 200 manifestants ont dénié 'le 14 juillet à l'appel de toutes les organisations de gauche, groupés dans le'Front populaire.

Belle manifestation le 14 juillet, à Prévenchères (Lozère), que parcourut un cortège antifasciste. ̃̃'̃̃• Le 14 juillet, à Saint-Cyr-les-Champagnes (Dordogne), une assemblée organisée par un camarade du Parti communiste a groupé 80 travailleurs, sur 2po habitants de la localité. Ainsi, jusque dans les plus petits villages, grandit ;Vinfluençè de notre Parti et du Front populaire. A Tantavel (Pyrénées-Orientales), une collecte faite au cours de la manifestation antifasciste du 14 juillet, pour les victimes du fascisme espagnol, sur l'initiative de la section "socialiste, a; rapporté 150 francs, qui ont été transmis au Secours rouge. 1

Le 15 juillet, vers 21 heures, 300 travailleurs ont parcouru les rues de FÏorensac (Hérault), en chantant l'Internationaie et" en»-manif estant contre le fascisme,, en riposte aux Camelots du-roy, qui; prétendaient se. rassembler dans' la localité. •> .̃•̃̃*̃>̃; i ̃!̃-̃>̃'• ̃̃̃w.x

des cris aigus. Puis ma mère, abais- sant la; tête, vit devant:le portail une marchande, de. cierges et eut la pensée d'en faire brûler un à riutentipn de mon père, et .l'ayant acheté, six liards, elle entra dans la cathédrâla où je la suivis.- ̃̃̃ (A ̃ suivre j-

S'Humanité

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France et Colonies t t aa. 80 ttr.J S mois, 46 tl.; 3 mois, 23 IT.i I mots. 8 fr.s dimanche 13 francs. Etranger! t an, 170 ri\s 0 mon, 85 rr.; 3 mois, 43 nr. (pour les pays acceptant ta réduction de 60 tur les tarifa oostaux). •– Pour tous autres pan t t an. 240 rr.; s molli 120 fr.i S mois, 60 nranca. ̃

Pour être plus forts contre lés décrets-lois et contre le fascisme, adhérez en masse aux syndicats unitaires. ;̃.


Contre les décrets-fois de misère l'action des fonctionnaires s'amplifie

Grèves sur le tas et manifestations de rue se succèdent Le cartel unitaire des services publics et la fédération ~` autonome des fonctionnaires ont proposé l'unification du mouvement au cartel confédéré

Samedi matin, une délégation de la Fédération autonomes des fonctionnaires et du .Cartel unitaire des services publics s'est rendue auprès du Cartel confédéré. Elle été reçue par ce dernier.

A la suite de l'entretien qui a eu lieu entre les divers milttantsprésents, la' délégation unitaire et autonome a confirmé par écrit au Cartel confédéré les propositions qu'elle venait de lui laire. Voici le texte de ce document Paris, le 20 juillet 1935.

Au- Carte! confédéré des services pu-

blics.

Chers camarades,

Nous vous confirmons les propositions que nous venons de vous soumettre oralement

Unification du mouvement et de sa direction, de la base au sommet de maL nière à lui donner le maximum de cohé̃ sion et de portée. Dans l'esprft du Cartel unitaire et de la Fédération autonome, cette proposition peut recevoir une solution favorable sans entraîner de part et >~ d'autre, aucun{:;difficutté au sujet de décisions antérieures. Ce qui importe dans le- moment présent pour assurer la coordination du mouvement c'est qu'aucune des organisations participantes à l'action ne soif tenue en dehors des discussions et délibérations préalables.

Le Cartel unitaire et la Fédération autonome ne voient aucun inconvénient à ce que le Cartel confédéré prenne t'initiative des contacts nécessaires.

-2° En ce qui 'concerne les camarades qui ont été arrêtés et qui seraient menaces de sanctions, le Cartel unitaire et la Fédération autonome proposent la publication d'une protestation signée par les trois organisations, le cas échéant, leur -défense et leur soutien, étant assurés en commun. `

Nous sommes persuadés que, pénétrés comme nous, de la sévérité de la lutte qui commence, vous nous ferez connaître sans retard votre réponse.

Recevez chers camarades, nos fraternelles salutations.

Ont signé Pour la Fédération autonome CUILBAUD, FRIZON. Pour le Cartel unitaire BOUTHONNIER, RAYNAUD, PAUL MARCEL.

Comment, à deux reprises !e travail fut arrêté

par les allumettiers de Trélazé II nous faut revenir sur la plendide action menée, vendredi dernier, par les allumettiersTréalzé. Les ouvriers des manufactures d'allumettes de l'Etat ont de multiples causes de mécontentement.

Déjà ils avaient vu, de rationalisation en rationalisation, augmenter leurs taches.

Les salaires de base avaient diminué. La rapidité dans le travail et les mau,'yaises ̃ méthodes des services techni;f,ques< avaient augmenté les dangers; n'en prenons pour preuves que -les accidents mortels de Marseille et d'Auber-

villiers."

Les -ouvriers des manufactures d'allumettes pensant qu'il était grand temps que l'on fasse droit à leur reVerïdication classer leur industrie

dans la catégorie des travaux insalu-

bres et dangereux. d', e, s ,tr,avaux 1nSalU-j'

Débrayage!

Et voilà qu'au lieu de cela, on veut encore diminuer leurs, conditions de vie! Immédiatement, les ouvriers de Trelazé_ réagirent et, vendredi matin, ils arrêtèrent le travail de 9 heures à 9 h. 30. il

Pendant cette demi-heure, ils se réunirent dans un des ateliers et, les responsables du Syndicat d'unité et du Syndicat -confédéré ayant pris la parole, ils se prononcèrent pour une démonstration de rue.

Mais, 'voulant donner encore plus de force à cette manifestation, ils: déci-v dèrent que, le soir, ils abandonneraient le travail une demi-heure avant l'heure réglementaire. Ce qui fut fait, ̃ Ainsi, en une seule journée, aux allumettes de Trelàzé, les victimes des décrets-lois firent grève pendant une

heure. y, ..̃

:y. 9 ̃; Dans la rue ̃̃

La manifestation de rue avait pour s objectif de faite connaître le sentiment des'ifonptionnàîrés à la population ouvrière, aux petits commerçants et aux classes moyennes.

Pour Lav.aii il y avait déjà eu les deux arrêts du travail!

ii Dès que/ le cortège des allumettiers, i qui, avaient cessé le travail à 16 h..30 au lieu 'dj? 17; apparut dans ïa rue derrière son drapeau rouge, il se grosait rapidement. r ',̃̃'̃ lïavailleurs municipaux, cantonniers, employés, instituteurs, postiers vinrent s'associer à la manifestation. Ce fut un grand rassemblement d'unité. Sur le passage des manifestants qui se ^rendaient à la mairie en faisant retentir, leurs revendications; la sym̃ï pathïë" montait!*

V Et -lés ouvriers de l'industrie privée,

MMWC~nMS

ORGANISATIONS CENTRALES J. C: Vincennes. R. avec J, S. à '• l'Ami René, S h. 30, sur le front populaire. '8« et 99. Comité rayon élargi aux secrétaires de cellules, 20 h. 30» au siège. '6S. et- Trésorerie. Permanence 101, rue St-iominique, de 20 à 21 hj,

RAYONS ADULTES

:<r- et 7B. La permanence de la littéra- ;-iture tfà »as Jleu.

'̃;̃ 13». '> Aujourd'hui,, réunion du comité de rayon à 18 h., 59, rue Clisson.

[r I7el' Comité'; rayon- élargi- aux secrétaires cellules à 20 h. 45, I, h.

:•' ATJBERTILLIERS, LA CODHNEUVE. Comité rayon élargi aux secrétaires de ceV .'•Jule d'Aub'érviliiers. La r. des secrétaires ^cellules Courneuve- -qui "devait avoir lieu le 23 est. reportée au 26, même lieu, -• SAINT-QI3EN. R-. comité rayon à 21 h., Tallë. la Ruche, 11, rue1 Emlle-Zolâ. GÉNTlLCï, Salle des Fêtes municlBale, à 20 h. ',30, A. G.: sous-rayon du parti et ides Jeunesses.

» SAINT-MAÛR. Comité rayon, h. 1. h. VILLENEUVESAlST-GEORGES. Comité lêlaTgi *ji 18. h. 80, 2-4, rue, Etienne-Dolet. 18\ Ass. d'in. rayon, 20 h, 30, 48, rue ïhihesmè.

i3«. h.- comité rayon, 18 h., au siège. CELLULES ADULTES ̃ ̃̃ 263, LAGNïi CHÂRONNE.; Lieu et heu-

vïe .habituels..

(- ROCHECHQUART. -vH. 1. h.

'̃̃ SOI- 'Rvh. 1. h.. Pour bureau, r. à 20 •heures 30.

BatkSN'OLLES. A 20 h. 30,90, rue de >Lévy; r.' bureau et commission- contrôle. '̃: picpcs. h. i. h.

.centre gentillï. Tous présenta A. <ï.rinaifie"Gentilly, à 20 h.' '30.. SYNDICATS

La Com. Ex. de la Fédération unitaire -âes services publics, qui. devait se tenir ce 'soir, est reportée à une date ultérieure en .raispn- des réunions de cadres devant se tenir" même Jour.

BODCHERS-ETALIERS. R. comité, 1-4 heures 30, Bourse Travail, 67, rue l'urbigo.,

sentant combien leur sort est lié' à celui des fonctionnaires, rejoignaient la colonne.

Et l'oh vit aussi, par dizaines, hommes et femmes, des vieillards se mêler au cortège. C'étaient les retraités! ` Du balcon de la mairie, deux fonctionnaires haranguèrent la foule. Puis un ouvrier prit la parole. Il venait assurer les victimes des décrets-lois de la solidarité active de tous les travailleurs.

Dans l'enthousiasme, un ordre du jour condamnant la politique néfaste de Laval, au service de la bourgeoisie,: fut voté. Il se terminait ainsi « Se déclarent préts à répondre aux appels de leurs organisations respectives et à paralyser par une grève générale l'activité des services publics. « Se séparent aux cris de « A bas les décrets..lois! A bas le fascismel Vive t'unité d'action! »

Voilà,' en vérité, d'excellente besogne! « Qu'ils crient, mais qu'ils paient! » pensent Laval et ses complices, en écoutant les échos des manifestations- de rue si puissantes qui se déroulent dans tout le pays.

Mais lorsque, sur le lieu du travail, les « écorchés » croisent les bras, lorsqu'ils manifestent ainsi leur volonté de lutter sur le champ de bataille qui leur est le plus propice, ils assènent un coup terrible à leurs adversaires.

Les ouvriers du Métro

cessent le travail et manifestent au dépôt de la porte de Choisy Samedi dernier, au lendemain de la manifestation de l'Opéra, les ouvriers du métro de Paris du dépôt de la porte de Choîsy 'apprirent que deux de leurs camarades appartenant au service, d'entretien, qui avaient été arrêtés la veille, n'étaient pas encore relâchés.

Unanimement les ouvriers se solidarisant avec leur camarades, rentrèrent au dépôt en manifestant et en, chantant l'Internationale.

A 14 heures tous, sans exception, arrêtèrent le travail.

Une délégation fut nommée et chargée de présenter au chef de dépôt les revendications suivantes

1. Avoir des nouvelles des camarades arrêtés, en affirmant leur solidarité avec eux.

2. Protestation véhémente contre les diminutions de salaires.

3. Afin de déposer les revendications des ouvriers du dépôt, qu'une délégation syndicale soit reçue tous les mois. A noter que toutes ces revendications ont été acceptées, ainsi que la reconnaissance de la section syndicale ce qui avait été refusé jusqu'alors.

C'est à l'activité de la section syndicale que nous devons le merveilleux rérultat de ce mouvement.

Plus q'ie jamais unité syndicale l

A Nevers, 2.000 travailleurs

manifestent

A Nevers, deux mille travailleurs viennent de manifester contre les decrets-lois de misère du gouvernement Laval.

Après avoir assisté à une réunion salle du Ciné-Parc, où prirent la parole de nombreux orateurs et notamment les secrétaires des syndicats unitaires et confédérés, les assistants décidèrent d'aller, eji cortège à la préfecture, porter leur ordre du jour.

Le camarade Périn, député, et le camarade Gaulier, maire, prirent la tête du cortège qui se heurta à un barrage d'agents et de gardes mobiles.

Le préfet de la Nièvre vint devant le bairage recevoir nos camarades et notre ordre du jour lui .fut remis. La dislocation du cortège eut lieu sur la place de la Mairie, après que le serment d'être prê,ts à agir fut fait.

300 fonctionnaires retraités anciens combattants manifestent àVanves

Vannes, 21 "juillet (Humanité) Ce matin, un meeting organisé par le cartel des services publics a réuni, environ 300 fonctionnaires, retraités, anciens combattants. Les camarades Le Quement, pour la- O.Q.T.U., et Le Goff, pour la C.G.T;, firent un exposé sur la lutte a engager' contre les décrets-lois. Un camarade instituteur intervint pour ^démontrer que-le gouvernement 'actuel est illégal, Si nous hous'basoiis sur les principes de 1789.; :̃̃•" ̃̃ Un ordre du jour présenté par Le Quement, fut adopté à l'Unanimité Une- délégation fut désignée pour aller déposer1 l'ordre du jdûr'àtla préfecture. ̃•̃̃̃" ̃•

Le représentant du préfet refusa de transmettre cet ordre du jour parce qu'il portait atteinte au crédit du gou- vernement.

COMITE ÀMSTERDÂM-PLEYEL FRACTION 11«. 20 h. 80, 2, rue Saint-' Bernard. Tous les communistes présents. MONTGERON. A 21 h., salle Mazure,

116, rue de Parla.

11s,- rua de Paris. S. R. I.

««.. C. E. élargie à S hO .30, 36 bis, rue Vandamme,

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18».- A. G., compte rendu commission contrôle, 20 h. 30, 48, rue puhesme.; UNIVERSITE OUVRIERE

20 h. 30, cours de dessin. Tous les camarades s'intéressanf au dessin sont priés d'assister à ce cours. A. E. A. R.

Les camarades: partant en vacances priés dé passer au' siège, 12, rue de Navarin, voir îë secrétaire des Amis de «Commune .». AMIS DE COMMUNE. Secrétaires priés dé passer au siège pour y retirer feuilles. spéciales de convocations dans l'Huma »• ART PLASTIQUE. R. G. (remise photos pour exposition TJ.R.SiS.), 12, rue de Navarin.

ARCHITECTES. Bureau 19 h. 30 section, 21 h. '•

DIVERS

ESPERANTISTES PROLETARIENS. -A partir de 21 h., annexe de la Bourse du Travail, 67, rue de Turbigo, A.G. commune, ̃̃' 'V ̃ F.S."g:;t,'

A.C.O. 7«. H, bureau chez Pltol3. Présence de tous responsables Indispensable.

^-•♦•

BADIO-COMCgaT

MARDI 23 JUILLET LES ONDES SOVIETIQUES

KOM1NTERN (1724). 10 h. 30 Emission pour les enfants. 1, Les aventures d'un pois, récit d'Ivensen, musique de Robert; Film sonore. i, La petite étoile des enfanta d'Octobre..

14 h.. 45 Revue des programmes.

LEO41ITE DANS LE SACRIFICE VUE PAR LES SACRIFIÉS

La grande presse déploie les plus grands efforts, pour tenter d'accréditer cette légende qu'après tout, les décretslois ne seront pas tellement féroces aux travailleurs..

Le Petit Parisien de vendredi battait même tous les records.

« Prenons, écrit-il, le cas du petit fonctionnaire à 8.000 francs. Le retranchement sera de 240 francs. Mais sur un loyer, de 1.200 francs, il récupère immédiatement 120 francs sur 600 francs de gaz et d'électricité il en retrouve 50 sur 400 francs de charbon, il en retrouve 60.

ET IL A POUR BENEFICE NET toutes les diminutions de prix que le cornmerce de détail, grâce aux atténuations dent il bénéficie lui-même pourra et voudra consentir au consommateur.

Les chômeurs s'affirment solidaires des victimes des décrets-lois de misère

Ceux de la région parisienne tienn ent demain un comité régional extraordinaire afin [d'envisager faction mener

Le 17 juillet, le gouvernement investi des pouvoirs exceptionnels, a promulgué une série de décrets-lois. Ils constituent une attaque très grave contre les salaires des fonctionnaires de l'Etat, des départements, des communes, ainsi que sur ceux des services, publics, Métro, T.C.R.P., Hospitaliers, etc.. Ensuite ce seront les salaires des ouvriers des entreprises privées à qui on demandera des « sacrifices ». Lé gouvernement n'a pas osé toucher aux chômeurs. Il tente ainsi, une fois de plus, de couper l'action ouvrière, afin de pouvoir, après avoir touché les fonctionaires, les ouvriers des usines, bureaux et chantiers, nous attaquer- à notre tour. Les chômeurs défendront les fonctionnaires, les anciens combattants, car il n'y a pas deux classes ouvrières une qui chôme, il n'y en a qu'une dont au fond, les intérêts sont communs'! L'Union des. comités de chômeurs de la Région parisienne vous appelle à organiser sans délai l'action contre. les décrets-lois de misère.'

Que chaque comité local prenne: la liaison immédiate avec toutes les organisations ouvrières de sa localité. Qu'ensemble ces organisations réalisent des actions diverses meetings, manifestations, ordre du jour, délégations, etc., en conformité avec les décisions prises par les, organisations dirigeants centraux.

Un Comité régional extraordinaire aura lieu le mardi 23 juillet,' à 14 h. 30, au 8, avenue Mathurin-Moreau, pour prendre toutes les dispositions, afin que les chômeurs, avec l'ensemble de la population puissent faire abroger les décrets-lois de misère et contraindre le gouvernement à faire payer les riches 1 Tous les comités 'seront représentés. Le bureau régional.

^>

Ceux de Colombes

sont « prêts à la résistance ». Les chômeurs de Bois-Colombes ont tenu, le 19 juillet, une réunion de protestation contre les décrets-lois. Trdis cents' sans travail étaient présents. A l'issue de l'assemblée, les chômeurs ont- adopté l'ordre du jour-sui-

'Vantri; '"m^ ̃ <»* ̃ i<

Profondément émus par la publication, dans la presse, du texte des décrets-lois signés par le ministère le 17 juillet, décrets qui frappent plus durement encore la classe ouvrière et dont les effets ne tarderont pas atteindre les chômeurs, ceux de Colombes, réunis salle. municipale, le 19 juillet, au nombre de trois cents, élèvent la plus véhémente protestation contre ces décrets:

Ils décident de se tenir prêts à ré-

LUXE.

Pendant que les-bourgeois gaspillent des sommes folles, pour assister à des exhibitions.

15 h. Emission pour autodidactes. La science et la technique.

15 h. 16 Emission our les enfants. La pêcheur et le petit poisson, conte. Exéc. l'artiste Bokareva.

17. h. 3o Concert.

19 h.: Concert symphonique du Parc de culture et de repos s. la d, de George Oeorgeskou. Au programme Brahms symphonie Rakhmanlnoff concert pour piano (soliste Kaplan) Dukas Le disciple du diable. 21 h. Emission allemande. 1. Heure du paysan La combine remplace la faucille. 2. Questions et réponses. 3. Cinq minutes de radioteohnique.

21 h. 55 Relais de la Place Rouge et ca- rillon du Kremlin.

22 h. 05 i Emission française. Heure du paysan La politique agraire' du gouvernement soviétique, immédiatement après la prise du pouvoir. ̃

2 3h. 05 Emission hollandaise. Comment ont travaillé les bolcheviks dans les comités d'usinée de la- Russie tzariste.

LES ONDES CAPITALISTES

RADIO-PARIS (1648). 6 h. 45 Culture physique. T Ii. Disques. 8 hL Météo.- Disques. -12 h.. 15 Musique yariée Idir. Kretty), avec Mlle.poulésteix. 20 h. 45.; Musique, légère (dir. M .André), avec Minés, taure -Djana, Suz. Marie Bertin, Yvonne (Juillet, MM. Cl. Cardl,, jRuquet,. Gordon: 22<, h. 50 .Orchestre Adison.. •̃̃̃'̃

PARIS-P.T.T.' (431,7). .30 h, 15 Disques. Danses classiques. Tambourin (Grétry) Sicilienne (Paradis)' Rigaudon '(Rameau). 20 h.3O; 'Emission fédérale (Salle Gâteau).. La musique populaire européenne, avec Mlle Mâd. 'Grey, cantatrice M. J.: Neilz,' violoncelle solo. L'Orchestre national' ̃et -la chorale F. Raugel Tchécoslovaquie, trois danses (Dvorak) Suisse Trois, airs pop, suisses Leuanz des vaches (Entr'acte du se acte des- ArmaillisJ- Cor solo M. L. Courtinat ̃ (G. Doret) -Roseli (canton de' Berne). Moïse (canton du Valais). Chant Mlle Mad .Gray. Hongrie Danses de Galanta (Z. Kodaly). Espagne Ibérta (T. Al-,beniz). Orchestration D.-E. Inghelhrecht. Grande-Bretagne :.Air et danse p. cordes

'(!?.' Dellus).' Russie Chants pop. p. arch.

(Lindow). Brésil 'Saudades do Brazil' (D. Milhaud).- -Norvège iDanses norvégiennes (Ed. Grieg). Canada Deux chansons Jardin d'amour Bourrée de Chapdes-Beaufort.

Le rédacteur de cette infamie aurait pu évaluer le loyer de son fonctionnaire type à 5. ou 6.000 francs par an. et prouver que le bénéfice était de 300 ou 600 ou même, avec le reste de 1.000 francs par an.

Seulement, son exemple est vraiment trop simpliste. Le fonctionnaire à 8.000 francs qui exerce en province et qui ne reçoit aucune Indemnité supplémentaire sera, effectivement diminué de 3 soit 240 francs par an.

Seulement, ce, fonctionnaire là paye rarement 1.200. francs de loyer et il ne dépense ni 600 francs de gaz et d'électricité ni 400 francs de charbon. A Paris et dans les grandes villes, la situation change. Comme le fonctionnaire avec son indemnité de résidence et les divers autres indemnités qui peu-

pondre au premier appel des organisations protestataires et à collaborer à toute action de résistance à ces décrets de misère. Cinq délégués sont mandatés pour porter à la municipalité le présent ordre du jour. Le Secrétaire.

.ainsi que ceux

de Saint-Etienne-du-Rouvray A l'appel de leur. comité, les chômeurs de Saint-Etienne, du Rouvray (Seine-Inférieure), se sont réunis salle Papillons ils ont écouté les exposés faits par les camarades Olivier, ..leur secrétaire, et Lepetit, secrétaire régional, qui ont exposé la partie des décrets-lois frappant les masses laborieuses.

Un ordre du jour. de protestation a été voté, affirmant que les sans-travail sont prêts à lutter avec l'ensemble des travailleurs frappés. Une délégation a été nommée et a porté cet ordre du jour à la mairie. Elle fut reçue par le maire et plusieurs conseillers, qui- promirent de transmettre l'ordre du. jour au conseil municipal.

Les grévistes de l'usine Duralumin acclament la lutte

contre les décrets-lois

,p

Samedi soir, 20 juillet, un grand meeting organisé par le comité de grève de l'usine Duralumin et toutes les organisatloris du front populaire dé BlancMesnil a remporté Un vif succès. L'ordre du jour suivant a été adopté à l'unanimité

« Plus de 450 ouvriers et petits commerçants de Blanc-Mesnil, réunis salle Loge, acclament les grévistes de l'usine Duralumin en lutte contre le patronat rapaee et profiteur de guerre « Acclament la lutte contre les dé.crets-lois préconisée par plusieurs orateurs du comité intersyndical des partis socialiste et communiste et du Secours Rouge international. < ',i

« .Les anciens combattants et petits commerçants s'engagent à soutenir la, ?aâw.s ^fr&fy-P^m™ mM Le comité de grève fait un pressant appel aux chômeurs des localités avolsmantes pour qu'ils soient nombreux lundi aux côtés des camarades grévistes, pour les aider dans leurs piquets, à la chasse des jaunes, ce qui leur permettra de battre leur rapace patronat. Le Comité de grève;

Aux cheminots du réseau de l'Est arrêtés le 19 juillet

Les camarades du réseau de l'Est, qui ont été arrêtés préventivement au cours de la scîi-ée du 19 juillet, et qui n'ont pu, reprendre, leur service à l'heure nor maie, sont priés de se faire connaître dès demain lundi au siège de l'Union Est, .11, rue Louis-Blanc, à Paris. Les camarades qui né pourraient se déranger doivent écrire à la même adresse en indiquant leur profession et la résidence d'emploi. L'Union. ̃̃' >-•♦•-<

Aux militants

des syndicats unitaires et unifiés

La « Vie Ouvrière » a édité en un seul. exemplaire le compte rendu sténographique des entrevues des 27 juin et 4 juillet sur l'unité syndicale.

Ce numéro de seize pages cons- titue un document d'une grande importance pour les militants. Sur les 50.000 exemplaires. tirés, il n'en reste plus que 4.000.

Hâtez-vous de passer vos commandes Les cent exemplaires: 28 fr. Adressez les commandes' à la « Vie Ouvrière », 33, rue de ia Grange-aux-Belles, Paris (10°). Compte chèque postal 231-46 Paris.

Çfinnt. Mlle Mad. Grey (E. Vuillermoz). France Chansons bretonnes, p. violoncelle et orch., soliste; M. Nellz (Ch. Kœchlin) Chansons bretonnes, p. chœurs et orch. (M. Emmanuel). Italie Paysages: toscans (V. Tommasini), France Trois chants d'Auvergne en langue d'Oc. Chant Mlle Mad. Grey :La Fileuse, Baïlero (dialogue de berBers dans la montagne) Bourrée (0 bal din Ion limouzi) (J. Canteloube). Autriche Le beau Danube hleu, chœurs et orch. J. Strauss (Orch; Nat. et choeurs) (F. Raugel).. (Dir. D.-E. Inghelbrecht.)

POSTE PAK1 SIEN (312,8). 7 h. 10 Disques. 12 h. 35 Disques. t3 h. 19 Soli de saxo: Saxophobia Nola Trompette La jeune fille de banlieue Les traîneaux de poste. i3 h. 30 Disques. 18 h. 30 .• Emission religieuse, 18 h. 50 Sonate en si bémol m!neur(Chopln).i9h.07 Disques. 20 h. 15 Concert (flir. G. Balay) Un jour de mai, ouv.. (Wood) Concertino p. flûte (Chaminade); impressions d'Italie (G. Char-1: pentier) Par Françoise Holmay Petite suite (Ducasse) Aux-ètoiles (Duparc) Antar, ballet (Dupont) Fêtes polonaises (Chabrier), 22 h. Derni-heure de. la jeune fille de France, présentation de J.-F. Nohain et Christiane Dix, avec Mlles Blanche Monte! et Licette Limozin. 22 h. 3 0: Musique légère.

ILE-DE-FRANCE (222,6) 7 h. 30 Marches. Danses. 8 h. Orchestre de genre. Films. 12 h. A. Huard et son ensemble.1 12 h, 30 Concert., 12 h. 45 Orchestre Huàrd. 13 h. Journal parlé. Mélodies. 13 h. 20 Concert Càyla. ,13 h. 30 .Inf. Danses. 18 h. Marches 18 h. 10 Théâtre des enfants. 19 h., E. Prud'homme et son orchestre. .19 h. 30 Madeleine Boyer, de l'Opéra-Cojnique. 20 h.: Ton Tango Je veux cueillir ce soir Petite maison -grise. 20 h. 15 Danses. 20 h. 30 • Orchestre Robert Misor. 21 h.. 05 Demi-heure de la gaîté française.. RADIO-L.L. (209,9). -r 8 11'. Extraits de films e* opérettes. 12 h. Musique viennoise, 19 Il. 45 Airs d'opéras Lucie de Lammermoor Scène de.la folie Faust Scène de l'église.; Faust Trio de la prison La valse de Faust. 20 h. 15 Disques Aliberts.'SO h. 35 Mélodies.

Le gérant Emile BONNATV

2 ̃̃- ̃ •̃̃'̃• -.̃ •̃̃̃ ̃̃̃:

vent lui être allouées pour couvrir certaines dépenses de service (frais de chaussures ou de -vélo des facteurs, par exemple), gagne plus de 10.000 francs net par an, c'est 10 qu'on lui retiendra.

Diminué de 1.220 francs il économisera. 127 francs Un cantonnier de la ville de Paris résidant à Aubervilliers et travaillant au cimetière nous a exposé sa propre situation Je gagne, tout compris, 12,192 francs par an, ce qui me fait après la diminution de 10 la somme royale de 10.972 fr. 80 par an.

Maintenant, voyons les fameuses diminutions du gaz, électricité, loyer

je dépense 25 francs de gaz par mois,

soit 300 francs par an 10 francs d'électricité par mois, soit 120 jrancs. Si le gaz et 'l'électricité sont diminués de 5 j'économiserai 21 francs par an sur le pain, à raison de 0 fr. 10 par jour, je retrouverai 36 Ir: 50 et sur mon loyer de 700 francs, .70 francs Ainsi, pour 1.219 fr. 20 de diminution de. salaire, je récupère la somme de 127 fr. 50. La voici la fameuse égalité dans la diminution .des traitements 10 p. 100 pour 12.000 francs par an et 10 p. 100 pour '100.000.

Les ouvriers ne sont pas des imbéciles et nous disons pas un sou, pas un centime en moins que l'on tienne l'argent it est.

Les pères de famille

ne sont pas épargnés <

Un camarade postier exerçant dans une petite localité de la région parisienne où il ne touche.:aucune indemnité nous a exposé son. cas.

Je suis au traitement de 11.50,0 jr. an. J'ai trois enfants.

Doumergue, l'an dernier, m'a déjà diminué de 540 fr. 50. Laval va plus fort. 11 m'enlève' encore près de 1.000 francs, exactement 1.497 fr. 50.

Il y a dans mon 1 bureau un facteur au traitement de 8.000 francs par an, père de deux enfants. Ce copain à qui Doumergue avait retiré 366 francs perdra maintenant 510 fr. 60. Comme il a jait bâtir une petite maison, il ne récupère rien sur le loyer. Ce qui fait qu'en réalité il -perdra très exactement 42 fr. 55 par mois sur son maigre salaire.

526 francs de moins par mois pour un ménage

Parmi les fonctionnaires les plus durement touchés, il faut citer ceux qui se voient priver, sous prétexte qu'ils sont mariés des fonctionnaires, d'une indemnité de résidence.

Pour Paris, nous a fait remarquer un camarade, le vol est de 2.240 francs par an. Pour des fonctionnaires ayant encore trente ans de service à accomplir, cela représente une assez belle somme 1 Plus de 60.000 francs t Et rien ne justifie cette mesure odieuse, car les frais supplémentaires que cette fameuse indemnité de résidence doit couvrir sont évidemment doubles pour un ménage.

Nous avons un enfant.

Ma.. femme est au traitement de 11.500 francs. Elle perdra 1.567 fr. 45 par an. plus son indemnité de résidence de 2.240 francs.

De, mon côté, avec un traitement de

16.300 je perdrai 2.512 francs.

Ainsi, chaque mois, c'est plus de 52<j Jrançç tque, nous gallons abandonner. i

^a^

Un ouvrier agricole fait une chute grave

Moulins, 21 juillet. François Planchon, 64 ans, ouvrier agricole, à SaintDidier-en-Rollat, était occupé à charger un char de foin, lorsqu'il fit une chute.

Le docteur mandé, craint une fracture de la colonne vertébrale. Son état est grve.

.MISÈRE

.Il est d'autres exhibitions toutes gratuites, mais qu'ils ne veulent point voir celles de la misère

l^îWOEWfiM)

Cinq comités de plus sont constitués ̃:̃ Montpellier, 25 adhérents Sàint-Cyr, 35 Maules S.-et-O.), 10 CoussainvilleChamp de Mars, 6. et Goussainville-Care, 8.

A Montpellier, l'occasion du Tour de France, au cours d'une réunion où ont parlé', nos camarades Fraisac et Dupuis, du C.N., un C.D.H. a été constitué avec 25 adhérents. C'est le'neuvième comité constitué pendant le Tour. •"•'̃̃'̃

A Sairit-Cyr, une tentative de constitution d'un C.D.H. avait été faite en ̃1931, mais sans résultat. Cette fois, nous pensons que le comité qui a été constitué ̃ samedi après l'intervention de Pelissier et qui compte 35, adhérents à: son début, non seulement tiendra, mais se développera encore.

C'est la cellule qui avait organisé la vente et tous les dimanches diffusait 160 numéros.

Le nouveau C.D.H; a donc pour tâche de continuer' la vente en améliorant encore.

La petite localité de Màules (S.-et-O., 1,700 habitants) avait été visitée 11 y a quelque temps par les camarades du comité de Courbevoie qui avaient Organisé une vente la criée.

Des relations s'établirent par la suite entre quelques camarades de Maules et le C.D.H. de Courbevoie.

Elles ont abouti à l'organisation d'une réunion- qui a eu lieu hier, où Pelissier et François, de Courbevoie, ont expliqué le rôle et les buts des C. D.H. et après a été constitué un comité

avec 10 adhérents.

Le nouveau comité continuera à être parrainé, par le comité de Courbevoie i qui se charge- de l'organisation des premières ventes.

Pour répondre aux attaques gouvernementales

orga~üsons rapid~nt i'unïi~ sÿudïcâl~ r

organisons rapidement l'unité syndicale.

-GS130ISH3-

.déclarent les délégués à la conférence d'unité 1: des Etablissements de l'Etat

Au cours de son congrès, la Fédération unitaire des établissements de l'Etat avait organisé hier, à l'annexe de la Bourse du travail, 67, rue de Turbigo, une Conférence d'unité.

En plus des ̃̃ 38 délégués au congre;elle groupait 18 délégués des usines et établissements, dont un autonome, quatre unitaires, quatre membres de syndicat d'unité, deux confédérés, un delé̃̃afiuion unitaire des ta-

bacs, et six membres de l'Union des victimes de guerre des établissements de l'Etat.

Le camarade Reverdot présenta le rapport sur l'unité syndicale et donna lecture de la réponse de la Fédération confédérée, à l'invitation qui lui avait été faite de participer aux travaux de cette conférence.

La direction de la Fédération confédérée des établissements de l'Etat n'a pas jugé nécessaire de se faire représenter à cette assemblée, craignant de « faire perdre du temps » aux camarades dans leurs' travaux, c'est, dit le camarade une singulière façon d'oeuvrer à la réalisation de l'unité syndicale. Aussitôt après la discussion est ou- verte, tous les camarades qui interviennent montrent la nécessité de réalisei rapidement' l'imité d'action et l'unité syndicale les uns et les autres apportent leurs expériences de travail, racon tent leurs difficultés chez tous ce sont le même souci, faire échec aux décrets- lois, organiser rapidement le rassemble-

ment des forces ouvrières pour la lutte

pour l'amélioration de leurs conditions

de vie.

Nous ne pouvons citer ici toutes les interventions, mais nous voulons donner celles qui nous paraissent le plus caractéristiques.

L'unité d'action réalisée dans la lutte

est le chemin le plus sûr vers l'unité syndicale

Le camarade Tomasini, du Syndicat unitaire de. Marseille, après avoir expliqué le travail réalisé par son syndicat dans le domaine dé l'unité syndicale; donna lecture de là charte élaborée pour servir de base à là constitution d'un syndicat unique à Marseille.

Il termina son intervention en disant « L'unité syndicale est plus que jamais nécessaire dans cette période; elle constituerait dans les mains de la classe ouvrière une arme puissante pour la défense de ses droits acquis, pour la lutte contre les décrets-lois. » Nous sommes heureux de constater que- les cartels n'ont pas démobilisé, que la lutte à la base contre les décretslois se continue et s'accentue. Cette unité d'action réalisée dans la lutte est, le chemin le plus sûr vers l'unité syndicale durable.

Gaudry, du Syndicat d'unité de Puteaux, explique, au nom des quatrecent cinquante membres de son organisation, comment ils travaillent pour l'unité syndicale, malgré les résistances qu'ils trouvent chez certains militants confédérés.

Augmentation des salaires, tel est le bilan

des syndicats uniques

Lemerle, du Syndicat de Villacoublay, après avoir lui aussi explique ce qu'avait entrepris son syndicat pour la réalisation rapide de Vunité syndicale, apporte, à l'assemblée le magnifique enseignement dès luttes victorieuses de3 %étaHôs Ses usines 'Bloch' et' Pôtez lés ouvriers, sous la conduite de leurs syindcats uniques arrachèrent d'importantes revendications et des augmentations de salaires.

« ce qu'ont fait nos camarades de l'industrie privée, nous pouvons le faire nous aussi », termine le camarade chaleureusement applaudi.

Tous les camarades qui interviennent regrettent l'absence des dirigeants confédérés à cette assemblée. Le camarade Carra (avtonome) terminera son intervention ei, disant « II faut respecter la volonté de la classe ouvrière toute entière et pas celle de trois ou quatre bonshommes qui sont à la tête de l'organisation »

Les Syndicats unifiés

permettent l'organisation des larges masses

Le délégué du Syndicat unifié de l'aviation de Bron vient faire le bilan de1 son organisation.. Cent vingt ouvriers, autrefois quarante syndiqués dans les deux centrales: aujourd'hui, le Syndicat unifié-compte cent membres. ̃ ̃ ̃, ̃ ̃

Le camarade délégué du Syndicat autonome de Villacoublay insiste lui aussi sur la nécessité de réaliser Funité à la base.

II faut lier étroitement

les métallos de l'industrie privée à ceux

des Etablissements de l'Etat Après divers '.i- interventions en faveur de l'unité syndicale, «notre camàrade Semat prend la 'parole au nom de la Fédération des ̃ métaux. « H faut, dit-il, une liaison très étroite entre nos deux ̃ Fédérations, qui, toutes deux. ont dans leur sein des travailleurs d'une même industrie. « La lutte contre les décrets-lois n'est pas seulement la 'lutte des fonctionnaires et des travailleurs des services publics, elle est celle de toute la classe ouvrière.

Enfin le camarade Henri nous signale que'la réunion de propagande de Goussainville a été remplacée par deux goguettes avec une cinquantaine d'auditeurs à chacune.

Résultat, deux comités Cfmstitués Goussainville Champ de Mars, avec 6 adhérents, et Goussainville-Gare avec 8, adhérents.

Nous pensons que les camarades de Goussainville auront à cœur de renforcer rapidement ces deux comités. Nos réunions

C.E. du Comité national. En raison de circonstances exceptionnelles, la C.E. du C.N. qui devait se réunir demain, se réunira mardi 30 juillet. IMPRIMERIE FRANÇAISE

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« La diminution qui vous est imposée servira demain de prétexte aux magnats de l'industrie privée pour diminuer les salaires de leurs exploités. » En ce qui concerne l'unité syndicale, notre camarade rappelle toutes les concessions qu'a faites la C.G.T.U. pour la réalisation de l'Unité.

« L'unité syndicale n'est pas une question de personalités, c'est une question de programme, dit-il. Nous voulons réaliser it nous réaliserons une C.G.T. unique, lutte de classes. » «Nous regrettons

de ne pas voir nos dirigeants' à ce débat. »

A la séance de l'après-midi, la discussion continue, sur la réponse à faire à la lettre de la Fédération confédérée. Tous les camarades, dans leurs interventions, marquent leur volonté d'amplifier le mouvement d'unité syndicale, mais aussi leur volonté de maintenir un syndicat lutte de classes. Un camarade confédéré de Rennes exprime son étonnement de ne pas voir les dirigeants de son organisation à cette conférence.

« Nous pensions les trouver ici, ditil, et pouvoir ainsi prendre en commun des décisions en ce qui concerne l'unité syndicale. Nous regrettons vivement de ne pas les voir à ce débat. »

La réponse à la Fédération confédérée, que nous' publierons demain, est, adoptée à l'unanimité.

Hii*

La rationalisation s'accentue au bureau des statistiques de la gare du Nord

D'un correspondant ouvrier. Je vous signale à la compagnie du Nord (service du bureau) la situation du personnel du bureau des machines à statistiques; 2e. division, s'occupant de calculer les primes des mécaniciens et chauiï- -:rs. Ce service, dont le travail a été fait très longtemps à la- main, est complètement mécanisé et rationalisé. Le personel (pour la plupart inorganisé) ) est brimé par un chef de bureau nommé Rabaste. 'J

En pleine crise, des heures supplémentaires sont exigées sous différentes menaces diminution des notes dé fin d'année, non obtention des congés à la période désirée, etc.. 'Par suite dida température, à laquelle s'ajouta le chauffage des moteurs, la situation est intenable dans- cette verrière située au rond-point de La Chapelle, des ventilateurs sont promis chaque année.

Dernièrement, un agent, incommodé par la chaleur est tombé si malencontreusement qu'il se fractura un'jambe.

«,

Les cheminots unifiés de Paris-P.-O. protestent contre les arrestations des manifestants

Les cheminots unifiés de Paris P.O réunis le 20 juillet à l'appel de leur section technique élèvent la plus véhémente-protestation contre les arrestations préventives des camarades de leur établissement.

Déclarent être. solidaires, de, leur action en ce qui concerne l'abrogation des décrets-lois et sont prêts à repondre à l'appel de leur section technique, contre toutes menaces et sanctions éventuelles. Déclarent faire toute la propagande nécessaire sur le lieu du travail, pour continuer l'action commencée lors de la grandiose manifestation de l'Opéra, pour le pain, la liberté.

Se séparent en criant « A bas les décrets-lois A bas la répression Vive l'action commune de tous les cheminots Vive l'unité syndicale ». La section technique de la traction.

»

200 cheminots de Paris-La Villette contre les décrets-lois

et pour l'unité syndicale 200 cheminots de Paris la Villette, réunis le 19 juillet, en deux réunions spontanées, déclarent se refuser formellement à voir réduire à nouveau leurs conditions de salaires, dè rétràites, de facilités de circulation et de réduction du personnel d'exécution. Ils ajoutent qu'en aucune circonstance et sous quelque forme que ce'isoit ils ne -laisseront porter atteinte à leurs libertés syndicales. Ils réclament1 du gouvernement la prise de mesures énergiques pour faire cesser les scandales de tous genres qui pèsent si lourdement sur l'économie générale du.; pays. ̃ ̃;

ils précisent que si des sacrifices sont actuellement à consentir, ils ne peuvent être exigés que de la part de ceux qui sont les profiteurs du désordre présent. .Saluant avec joie les; meetings de Pans cheminots du 5 juin et fonctionnaires du 26 qui ont réuni unitaires, confédérés et autonomes, ils y voient le gage le plus sûr de la réalisation de l'unité syndicale oui permettra et aidera puissamment à la lutte contre les mesures du gouvernement,, et des compagnies de chemins de fer.

Ils se séparent aux cris de A bas-, les décrets-lois Retour aux anciennes conditions de salaires et de retraites Pas de sacrifices nouveaux l

SAMEDI 27 JUILLET, A 20 H. 30 à Boulogne-Billancourt (100 mètres du métro Billancourt),. Grande soirée populaire

en plein air

Paul RIVET, Pierre COT DUCLOS, MALRAUX, LECACHE Un grand film populaire Organisé par le comité Thaelmann, avec le concours de' la L.M.O..A. ̃̃̃ •̃•̃ ̃̃•

Travailleurs, lisez

LA DEFENSE hebdomadaire illustrer •' du Secours rouge ̃ international ̃ Tous les vendredis. Le numéro 0 fr. 35'

« (.'Humanité » est exécutée par de3 syndiqués

unitaires

et confédéré».


VIVE LUNITÉ INTERNATIONALE DU SPORT OUVRIER Wmi faire Biihren

.;YY/ y L' ex-secrétaire technique- de l'Inter̃ nationale sportive- ouvrière socialiste, ~.r Karl Bûhren, s'est récemment démis dè.sa. fonction et> est parti .dans l'Union soviétique lui a été confié le rposte de maître sportif et .gymnique de l'Ins.̃ titut d'Éducation .physique de Moscou. ̃; lies motif de -cette démission d'un des principaux dirigeants de l'I;S:Q.S. sont d'une, extrême gravité et:; d'une Haute: importance.̃̃ .Biihren a indiqué les raisons de sa décision dans la lettre suivante adréssëe aux sportifs ouvriers allemands par Vjentreniise 'de VLS.O.S., au mois de juin/ dernier- '̃̃ « Aux' sportifs ouvriers. allemands et aux; membres de, TI.S.O.S. Y ̃̃

;̃: Chers camarades,.

Déjà depuis deux ans, le fascisme exerce sa rage en Allemagne. Ses victimes innombrables nous obligent à mener la lutte contre ce régime avec toutes 'nos forces. Le sport ouvrier allemand s'est aussi affilié au front militant, des antifascistes immédiatement après la prise du pouvoir par' les antifascistes. L'Association militante, des sportifs ouvriers allemands fut fondée pour lutter contre les destructeurs de leurs organisations, malgré de grands sacrifices et. dangers personnels.

Nous espérions que l'I.S.O.S. nous appuierait de toutes ses .forces dans cette lutte et qu'elle nous reconnaîtrait comme les représentants des sportifs ouvriers allemands dans l'I.S.O.S.: Mais nous nous sommes bien, trompés. Non seulement l'I.S.O.S. ne reconnaissait pas l'Association militante, mais elle la combattit de. ̃ tous les côtés, malgré que l'Association, militante s'était déjà mise en contact avec plusieurs organismes des sportifs .ouvriers allemands, non pas seulement en Allemagne, mais aussi dans l'émigration. Partout on mit beaucoup. de confiance en cette association militante. ̃'̃•'̃

La présidence de- l'I.S.O.S., après avoir refusé de reconnaître .l'Association militante comme les représentants des sportifs ouvriers allemands, donna pour cette attitude, des raisons curieu- sgs, par exemple qu'ils n'étaient pas élus et légitimes, quoi qu'ils soient'tous des fonctionnaires connus du mouvement allemand et qu'ils s'étaient présentés personnellement à la présidence." -^Association militante demanda dé nouveau. d'être reconnue. Cette. Teauête. fut aussi adressée au bureau de VLS. O.S. 'A' une séance tenue' à Zurich, en janvier1 1934, on, -ne i voulut pas délibéT0 notre proposition une fois de plus. kft –président Deutsch déclara ̃ à cette séance "que^ «:. si le camarade Biihrèri ne veut pas retirer '-sa demande à' reconnaître- l'Association militante des sportifs ouvriers allemands. l'Autriche ne payera plus, de i. cotisations à l'I.S. O.S. ». Le/ secrétaire Silaba soutint cette menace au nom de la .Fédération de Prague. Nous ne retirâmes pas la demande, mais elle fut. rejetée..

Cette lutte concentrique contre l'Association:" militante était- particulièrement le: résultat des intrigues .'de quelques anciens chefs du sport ouvrier s;i allemand, dont plusieurs sont aujour:dliul aux rangs du mouvement sportif -fasciste. Ce fait fut aussi porté1 à la connaissance de la présidence. Le secrétaire Silaba m'informa" aussi par Une lettre que, moi je n'avais pas. l'aùtorisation de me mêler des affaires du sport ouvrier allemand.- L'Association militante, avait informé. l'I.S.O.S., par .-̃̃ lettre, qu'elle empêcherait par tous les moyens,; la neutralité des sportifs ouvriers allemands comme elle fut recommandée par-. quelques anciens chefs -su sport ouvrier allemand, et Qu'elle regardait xës; efforts en faveur de la neuï-.t.f alité comme une assistance pour le fascisme. -̃̃-

'•• Le' président de l'I.S.O.S., Deutsch, répondit à cette déclaration: que l'A.S: ̃̃ KO,; c/est-à-dire le centre des buyriëra sportifs autrichiens, ''duquel Efeutsch était le président, proposera à l'I.S.O.S. Y dé me relever de ma fonction comme ~l '.chef -technique de l'I.S.O.S; ̃ ïj:'Sy'tGè:\ï&it' incroyable, démontre évidem?:: ment .que^là classe ouvrière'.autnchienvite devait ;succomber, menée par une YY ::tëHe;'direction. '"v. ̃̃̃'̃̃̃ ̃̃̃*̃

YOn-; se servit aussi d'une lettre de l'Association militante, adressée au Conseil suprême d'Education, physique à:1» Moscou, dans laquelle l'Association demandait des-' renseignements sur le mouvement, d'éducation •̃ physique.̃: ;:̃̃ r:U:R.S:S: on se servitude cette .lettre > pour me poursuivre- et -pour- colporter Y/ des, calomnies. On. me .demanda une déclaration de cesser tpute correspondance avec .l'Union -soviétique, ainsi ;™: quel tout travail .dans l'Association militante. Il va sans dire que je me:refusai à donner" une telle déclaration '̃̃:̃ Au Congrès de Karlsbad, j'ai parlé Y/Y, ppurl'oïnité du 'sport ouvrier, c'est pourquoi: je ne fus plus invité aux travaux -spéciaux, de. la. présidence. Les 'v demandes; de l'Association militante, ,>: adressées* au; Congrès- de Karlsbad à soutenir' -le travail: illégal et à élire une. commission pour ce travail dans YY/ les": .pays fascistes, ̃ ne furent pas-'dis;i cùtées. du tout. -On refusa aussi, à la Y: demande de Deutsch, de reconnaître » l'Association militante,: qiicn'aûe les re^'présentants des } sportifs ouvriers allẽ mahdsde la Sarre et de Dantzig de?: mandèrent <aui Congrès de reconnaître l'Association militante. La déclaration de1 ces groupes fut donnée,' parce que ̃H: Detitsch prétendit toujours que nous ne fussions pas « légitimés- » par les :l sportifs • .ouvriers alelmànds. Cette léï geûde fut détruite, mais notre demande ̃ filtre jetée néanmoins, Les fascistes alï': léniands peuvent donc être tranquilles. ̃̃h '̃>:̃̃' l En vue dé ce sabotage évident contre lîuriité" du' sport ouvrier, sans laquelle il1 sera impossible dé battre, lé fascisme et; én;!vuë du' fait que la France, l'Alsàce-Lorraine et la Norvège, ont déjà ;'Qt réalisé l'unité malgré l'attitude de l'I. S.O.S. et qu'elles ont déjà quitté l'I.S. ) f 0;S., ne me fut plus possible' de res'̃̃: ,v ter' dans' ma' fonction comme' chef tech-

M .HUMANTE~ (10 .~M'K) a parlé dac vi-

t. Humanité < (10 -juin) a parlé die .vi-

goureux livre de César FauxbraSj

Mer "Noire {Flammarion^ qui ,év.Q([ue. de saisissante manière la ré'•volie-, héroïque de 1919,.

-Nous re'-produtsons ci-dessous, les fag-.es consacrées far César Fauxbras au tnàssacre de Kherson

Y, L'officier du Mameluçh.a. remis à Gosquer. un schéma qui nous permettra de-, trouver facilement la- gare.Du "port, une grande rue y conduit tout .droit. Y[ies boutiques sont fermées, .la population civile, ..se cache. Nous ne rencontrons que des soldats grecs, qui se moquent de nous. Il est vrai que nous marquons mal. En amont du fleuve, sur notre droite, crépitent des mitrail.leuses derrière nous,tonne l'artillerie des navires, et devant nous, le long de la voie ferrée, une batterie de 75. Comme tu me sembles loin, Onze Nov'embre '̃'

Nous entrons'dans la gare, où, fourmillent; Grecs, poilus etimatelots. Un second-maître nous agrafe, nous con- dïiit à Un "officier: biffin, qui nous dégotte la: bàth combine.

Puisqu'ils ont une. mitrailleuse, envoyez-les en renfort" aux Allemands. Suivons le, guide. Loin des entrepôts, sur une voie de garage, plusieurs wagons de matchandises renversés forment une barricade défendue par trois mitrailleuses que servent une douzaine de soldats allemands. ̃

C'est celui-là le chef, dit ie seVcond-maîtrej en désignant l'un ;.̃ des Boches, lequel vient nous serrer la main, comme s'il n'avait fait que ça toute sa vie.

nique de VLS.OiS. Je ne peux être responsable dune telle politique, qui ne peut être que désavantageuse pour la classe .ouvrière .et qui. déjà mené au fascisme dans quelques pays. ̃ C'est, dans -le pays de la construction socialiste; l'Union ̃ soviétique, que l je veux maintenant continuer mon activité.: pour. Y L'unité^ du sport ouvrier. Depuis plus-.de trente années,, je suis aSlié au mouvement sportif ouvrier. En travaillant'dans l'Union soviétique,, .je ne veux pas perdre le contact- avec les membres de l'I.S.O.S., mais je travaillerài, après comme avant avec eux. je lutterai avec. eux pour. le. sport ouvrier révolutionnaire dans tous les pays. Des .millions: d'ouvriers de l'Union soviétique, etr. aussi les sections nationales de VI.R.S. nous offrent la main fraternelle, et seulement avec eux nous pouvons réaliser la grande œuvre du socialisme, sous le mot d'ordre de «Prolétaires de tous les pays, unissez-vous!- » .̃̃•• ̃•̃̃.•̃

Karl Burhen,

Chef technique de l'I.S.O.S,

̃

̃ ̃̃̃̃

Les accusations portées par un des principaux leaders de l'I.S.O.S. contre les autres dirigeants de cette Internationale sportive sont graves.

Elles soulignent les désaccords profonds qui existent au sein de la, direction de VI.S.O.S. en ce qui concerne la question allemande et le problème de l'unité internationale.

L'Association militante des Sportifs ouvriers allemands, qui lutte dans l'illégalité, malgré les périls s'exposent ses membres, a salué la décision de Biihren en déclarant « Nous voyons dans le changement de domicile du camarade Biihren un' nouveau progrès 'en faveur de l'entente des deux internationales sportives ».

Cette appréciation de nos camarades sportifs ouvriers d'outre-Rhin, qui sont à l'avant-garde de la lutte contre l'hitlérisme sanglant, doit être une indication pour nos camarades de la F.S. G.T., momentanément- retirés de l'une comme de l'autre Internationale. Et l'attitude nette de l'ex-secrétaire technique de, l'I.S.O.S. incitera tous les sportifs1 ouvriers à redoubler d'action pour resserrer le front unique des tf availleurs, envers et contre les résistances et les désaccords qui. peuvent se manifester, comme dans. le cas qui nous est soumis avec l'affaire :Buhren. •.̃̃ Vive l'Unité internationale des Spor-

tifs ouvriers! .̃•̃̃,

tifs ouvriers! Alex BALLU.

̃̃•>' *i4n+ ̃

Gegard en course à pied, et Roger à la marche,

sont vainqueurs à Ville juif

A ̃̃ l'occasion,; d,e .la kermesse municipale, le C.A.O. YHlejuif; organisait', deux épreuves sportives qui, furent assez, réussies. Le matin, l'épreuve" de course à pied fut enlevée par le crack local -Gésrard., Cette épreuve réunit une- quinzaine de partants, dont une bonne partie était' composée de coureurs de la jeune section de Villejuif, qui, grâce au camarade Gégard; va bientôt connaître une grande vitalité. Des te départ de la course, Babeau, d'ivry, essaye de se sauver, et mènera pendant deux kilomètres, mais Benoit et G'ég-ard lui don-:nent la -chasse et il sera bientôt rejoint. Le premier .tour voit nasser Benoit, Gégaïd et Babeau- ensemble. Babeau, abandonne et G&gard.allohg-e sa, foulée et lâchera' Benott 3 kilomètres avant l'arrivée.. L'après-m.idi verra le, départ d'une quinzaine de marcheurs dans.une épreuve dé 2ô kilomètres comprenant 'sept tours de 3 km., 500. Cette épreuve connut un grand succès spectaculaire et plus de 5.000 spectateurs encourag'eaient les marcheurs, éï ne furent pas avares de leurs applaudissements.

Dès le départ, au- cri de « Sport Roùro », un peloton, se forme avec Roger, defrlê".1* Jàffrèy,-1 qui prenheht la tête 'et se sauvent. Derrière eux, Coudrày, dont' ce sont les débuts de marctieitr, M cpni-ins-'iia du coureur à pied Gègard, ne' se' >utS:<MH pas faire* et,; cravacheront pou- ne pa-.sc faire trop lâcher. En tête,- Roger, tlé.,n':n-: ft, seul, Derrien .peut..le., suivre. Jaft'rey. rétrograde et abandonne. YRofr ;r, un beau; style, se détachera nettemmt pf^ag-nera1 san3- être inquiété. "DerJ.êrj ia luîte est vive et un chassé-croisé ne cessera de se produire entre Dar-len Ccurtify, 'Simonnet et les. coureurs à pied ;Gégard et Vincent. Finalement. Coudriv .pvendra l'avantage devant Derrien, Yincent, Gégard^ et Slmohhet.

"Y Résultats

Course à. pied (7 .km. 500)'. ,i.,Gêg-ard (VHléJul.l'j-, ̃ en 24' 4,5" 12. Benoit (Paris) 3.- Hlrsch (Villejuif) 4. Leblanc (VlHejulf) 5'. Blandela (Villejuif). Juniors :1. Champin (Villejuif). Épreuve de marche (25 kilomètres). 1. Roger (Ivry), en S h. 30'. ̃ 2. Coudray (ivry) 3v Derrien (ind.) 4. Vincent (Ivry) 5. Gégard (Villejuif) 6. Simonnet (Ivry) ̃ 7. Derriéux (Villejuif) .S. Vanden Brouck (IVry) etc.

) «̃♦̃– <

Les championnats de France del1J.F.O.L. E.P,

Hier, à Dijon, ont été disputés les championnats de France d'athlétisme de l'B.F.OiL.E.P. En voici, tes principaux résultats. -̃̃ '̃: ̃

110 mètres haies 1. Arséguel (HauteGaronne), 17" 2/5 2. Blain (Isère). 80 mèwes 1. Denier (Isère), 9" 2/5 2. EUe (Loiret).

Marche l. Moussot (Loiret)" les 25 km. en^'h.'?!' 20" 2. Mandement :.( Haute Garonne), 2 h.- 32' .10".

800 mètres plat 1. Desroches, (international, Loiret), 2' 2" 2. Coustols (Haute-Garonne).

Lancement, du poids 1. Clément (Côted'Or), 12 mf 09 2.' Poom (Haute-Garonne), .11 m., 18. ̃̃.̃ 100, m. plat l. Fauçlllon OCôte-d'Or), 10" 4/5 (record de -Bourgogne battu) 2. Coste (Loiret). ̃ ̃ ̃' 400 m. plat 1. Pernot (Paris). 51" 4/5 (record de l'U.F.O.L.E.P. battu) 2. Bonnard (Seine-Inférieure).

Saut en hauteur: 1. Labrousse (Corrèze), 1 m.. 70, 21. Hugo (Loiret). 3.000 m. i:, Trébout: (Somme), 9' 25" 4/5 2. Boullaguet (Puy-de-Dôme).

On obéit aux Boches, maintenant P.de.mande, Martel.,

Ils, sont avec nous contre les Rouges. Vous occupez pas du reste. •.•̃ Oh ça. nous est bien égal. C'est à titre documentaire :que je vous en parlais. Mais fallait pas nous raconter que les Boches et les bolcheviks sont copains comme cul et chemise. Voilà. Bon, mettez votre moulin en batterie et attendez la relève.. Je vous ferai porter. la soupe. ̃̃;

Et le fayot nous abandonne à notre triste sort.

Y Moi, che suis l'atchutant Schnippel, dit notre nouveau patron. Il se tourne vers ses acolytes Tous camarades avec vous, mes amis.

Mon vieux Schnippel, lui dis-je, allons-nous laisser notre peau ici?,Tu dois t'y connaître, toi ?

Che ne gomprends pas laisser notre peau. Y ̃-

Mourir, Schnippel, crever, claboter.

'Mourir i ? Il .est- possible. Ecoute,, tu as l'air intelligent; tu vas piger. Nous ne savons pas nous, battre,- nous ne savons même pas monter notre mitrailleuse, nous ne te rendrons aucun service. Donc, fais comme si nous n'étions, nas venus, et nous, nous essaierons de ne pas te gêner;. Tu as compris ? ?'

Oui, je suis d'accord. Vous vous cacherez quand je vous le dirai, et vous,vous sauverez quand je.vous le dirai.' ̃ ̃' ̃ ̃ Y

C'est épatant, brave Schnippel. Nous resterons trois jours sous les wagons, bien couchés dans la paille

NATATIGN

lis championnats resioion parisiens aux Tftiirélles

Hier, .au stade nautique des Tourelle ont eu lieu les championnats régionaux, des nageurs de F.S.G.T.

Des performances excellentes, furent enregistrées. En. particulier, celles de Cormier et Lhuillery qui battirent les records fédéraux du 100 mètres et du 400 mètres, nage libre.

Cette réunion importante fut présidée' par notre .camarade: Le Gall* conseiller municipal du 13°.

RESULTATS

:É6'm-; .mtni-mes. –1. Wolfman (186), .34" 2. Bassole (Lévallols), 36" 4/5 3. Marès-

catlx (Boulogne), 41" l/ô..

100 m. brasse; ,l. Massau (Boulogne). 1' 33" 1/5 2. Jacob (Boulogne), 1', 35". 4/5 3. Blaki (Boulogne), l'37" 3/5.. 100- m. dos. 1. Cormier 117»). 1' 21" 3/5; 2. Baudln (S.O.P.), 1' 27" 3. Taverna (S. O.P.); 1' 35". ̃"

Relais 3x50 m.- dames. .1. Boulogne, 2' .16" 2: équoipe mixte. 2' 29".

ioo:m. juniors. l. Perduss,(17e), l' 23" 4/5 .2. Wolfman (18") ,3. Ferrand (I9ï). 100 m. dames.– l..Joachim (Boulogne), 1' 46"" ,2: Gazais (Boulogne), '1' '28" 1/5 3.' Pierre (Boulogne), 1' 48" 4/s:

400. mètres. 1. L'Huillery, 6' 10" 2. Lamourette, 6'23," 4/5..

CORMIER et LHUtLLERY

A Mitry-Mory

Le OS.O. Pantin, chargé de la. partie sportive de la fête de Mitry-Mory, s'est acquitté; au mieux de sa tâche, car rien ne manquait au programme athlétisme, cyclisme, course de vieux et jeux sportifs, ont été offerts aux nombreux spectateurs qui se pressaient tout autour de lampiste. Résultats du Chàllenge des organisations ouvrières de Pantin

100. m. t. Bunel,,2. Cadot, 3. Cussey. ̃400,-m. l.Bunel, 2/ Cenac, 3. Cadot.. 800' m. 1. Bunel, 2. Lefrançois J., 3. Cenac.

3.000 m. 1. Lefrançois J, 2. Lefrançois Y., 3. Bunel.

Hauteur. i. 'Falemptn, 2. Cadot et Cu$sey, ̃̃

Longueur. 1. Cenac, 2. Cussey; 3. Ca-

dot.

Poids. t. FalemPin, 2. Cussey, 3, 1

Poids. 1. Falempin, 2. Cussey, 3. Hu-

bert. •̃ •̃ ̃̃ Challenge: 1. C.S.Ol Pantin, 2. A.C.O. 7». Le C.S.,0.. Pantin se désiste pour le jeune club du 7°.

La fête «îe Bàgneux

̃̃̃ ̃ RESULTATS

̃ Basket féminin: (émigrées italiennes) 1 Bàgneux (1) bat Courneuve (2), 7 3.; Fontenay (l)^bat Coûrneuve (l), 15 à 5. Finale Fonténay. (1) bat Bagneux (1). 13 à 0.. ̃̃" Football (Challenge des Jeunes émigrés italiens) •̃

Aubervilliers (2). bat Boulogne (4),- i à:0. Fontenay (1) bat Bagneùx (3),-2 à 0. Aubervilliers (l) bat Fontenay (2), 3- à 2. îNanterre (i) bat Boulogne (l), 2 à 0. ̃ Bagneux (1) bat Bagneux (2) ̃ i à o. Argenteuil (3) jmt Nahterre (2), 3 à 1. Quart' de nnalS. Aubervilliers (1) "bat Fonténay .(1),: 2 à-1. '̃'̃'̃

Boulogne (l). bat Nanterre (1), 5 à 0. '̃' Boulogne (2j,.bat Bagneux (1), 2 à 0.. Finale.- Boulogne (1) bat ;Aubervilliers

(l),5'a-.l. ̃̃̃.̃̃̃ •̃.

> f ̃ '̃. ̃'

̃̃-V: ^A'Buffàlo' ̃•'̃> '̃̃.

Critérium national de vitesse

Finale des, premiers. l. Chaillot: 2. Avràm,,à ..3 long- 3. Dlrich.à 1/4 de roue. Fin'ale des seconds.– l.- Pierre Georget 2.YMouhot,, à 1 long., i/2 3.Earratèau. Finale des troisièmes. 1. Ragot 2. Bàrrèro 3., Dollvet.

50 kilomètres à l'américaine

Classement final l. Romain Charles-Duplessis; points, en 1 h. 8' 53." 3/5:2, Perrot-Rouillard, 5 points à ùii tour,3. >Perrin-Delecasque, 18 pts ,4.. Ragot-Lebreton, 10» pts:; 5." Bocher-Moret, 10 pts 6. Hourlier-Babagiotti, 8 pts, etc., etc.

Critérium d'été de demi-fond

(100 kilomètres derrière grosses motos) 1. Severgnini, 1 h. 23'42"2/5;: 21 Krewer, à 150 mètres 3. Lacquehay, à 250 mètres 4. Raynaud, à-700 mètres 5. Grassin, à 800 mètres 6. ,GeÔTges Wambst, à 2.500 mè'tres ̃; 7. Brossy, à S.OOOmètres.

Lip-) 0 N~N Es PAIG ES

Le massacre de Kherson

et. mal -nourris- d'endaubage. Schnippel aura le temps de: nous raconter, par le -menu, ses campagnes sur le, front français, sur' le front russe et' en Roumanie. II nous jurera que, si les troupes allemandes d'Ukraine font le coup de feu contre, les Russes, c'est à leur corps défendant tout comme nous, et comme les Grecs.

Quand les Rouges lancent sur la gare une colonne décidée à-.s'en emparer, Schnippel monte sur un tampon pour voir, et il tombe, une balle entre les yeux. Ses hommes sautent sur les mitrailleuses, sans oublier la nôtre, et tirent jusqu'à, épuisement des bandes. Ils tirent devant eux, au hasard, sans. viser.Je croyais que c'était ce: que l'on 'appelle un tir de barrage, mais j'ai appris, depuis, que ces ficelles de Fritz, voulaient seulement donner l'impression d'une défense acharnée. Ils y ont réussi, d'ailleurs, notre citation le prouve. Pën.' dant qu'ils tirent, nous, les héros de VÏriSj nous restons planqués. 'Je n'ai, pas perdu, le nord, puisque je. pense: à prendre une capote dont Schnippel; n'a plus besoin. Parce qu'elle est tachée de sangy les copains me traitent de dégueulasse. N'importe.

La; dernière, bande, vidée, on démpn-î te les- engins, et on s'en va à quatre

10,000 SPECTATEURS A LA «OPALE» Schmidl en vitesse et Parier en demMond sont champions de Paris

L'U.S.O.-1 1 V Babick, Decourcelles et Pultz-Breton sont les autres vainqueurs de la journée

Favorisée par un temps idéal la grande réunion cycliste organisée hier après-midi au vélodrome Municipal du bois de Vincennes par la commission cycliste de la F.S.G.T. a remportée un gros succès.

Il faut dire que le programme mis sur pied, comportait deux importantes épreuves puisque se disputaient les championnats de Paris* de: vitesse et de demi-fond derrière motos commerciales..

Le programrnjB se déroula devant près de dix mille travailleurs et toutes les épreuves furent attrayantes à souhait. En vitesse. Rolland et Schmidt se retrouvaient en finale, après avoir éliminé respectivement en demi-finale Georg et Tattegrain. Les séries et 1/4 de finale virent, la défaite des favoris, tels Leriche, Wartel, Clément, etc.. La première manche rëvirità à Schmidt, la seconde Y à Rolland.

Restait la belle, que le fin Schmidt enleva de belle façon.

En demi-fond, Lotz' et Audm furent éliminés en séries, ce dernier sur une erreur, à lui non imputable.

La. finale ne vit en réalité que deux hommes se. disputer farouchement le titre. Thibout et Pevrier." En effet, Taupin et Aumont abandonnaient successivement et la lutte était circonscrite entre le puissant Thibout et le minuscule Pevrier. Quel enthousiasme, parmi les spectateurs, lors des émotiorinants coudes à coudes' de. ces deux coureurs. A la surprise générale le petit Pevrier réussissait avant là fin de la course à passer Thibout sous un tonnerre d'applaudisemènts, et: enleva le titre régional brillamment.

Dans l'épreuve de demi-fond des débutants; Baluek s'affirma -comme un'sèrieux comingman,' tandis que Decourcelles s'octeoyait la- course; de prime. Le match omnium fût gagné par VXJ. S.O. 11e, que le R.S.C.O. MontreuU inquiéta jusqu'à la fin..

'L'américaineYrevénait à Pultz-Breton, qui s'échappant adroitement quelques 'tours avant' la fin, ne furent pas rejoints. R. Ratabour.

RESULTATS TECHNIQUES;

Championnat de Paris (vitesse)

fa série :.l. Hollé, 2. Leriche, 3. Godeau. 2e série 1. Wartel, 2. Tattegrain, 3. Eigaux. .-̃

:3«: série 1. Rolland, 2. Sarrade, 3. Bernard.

série :1.' Georg, 2. Decourcelles, 3. Lalialx.̃ ,̃̃̃̃

5' série 1. Clément, 2.. Turbeau 3. Rustlcl. 6a-série :l. Schmidt, 2. Oscar, 3. Lamànté. 1er repêchage ̃:•̃ 1. Tattegrain; 2. Bernard, 3. Leriche.. '̃: •-̃'•̃.

2e repêchage 1.. Decourcelles, 2. Lamanté, 3. Rùstlçi. ̃̃̃̃̃,̃ 114 de finale :.l.. Georg, 2. Wartel., 1/4 de finale 1. Rolland, 2. Clément.. 3' 114 de finale l.1 Schmidt, 2. Decourcelles. ̃:

4«- 1/4 finale 1. Tattegrain, 2. Hollé.- V deml-flnale 1. Rolland, 2. Georg. ̃2e. demi-finale 1. Schmidt, 2. Tattegrain. Finale. ̃ r- ire nia.nclte,= 1. Sclimlflt; -2. Rolland. 200 m. 13" i/o,

29 rnancha: ri. VRoUâiid, .2. SchmidU 200 mètres 13".

Belle :• 1. Schmidt (Pédale Maisonn.aise) 'Rolland (P. S. Clichy). 200 m. 12V 3/5. Finale. des seconds. 1. -Tattegrain (C. S.O. Pantin), 2. Georg (R.S.C.O. M.). 200 mètres; :13" 2/5,

Prix des Aspirants

̃ (15 kni. derrière motos, .commerciales): 1. Babick (C.S..Belleville), en 16' .5" .1/5 2. Taro (J.s;o.A.), -3..Scan2a.roU..(R.,S.C. O.M-.);'4. C.S.B.). Course de primes (5 km.)

lre ])Time 1. Jeammés, 2. Rustici. 2e prime 1. Lahaix, 2. Breton..

3e prime Lahaix-Breton

4s primé ̃̃ .1. DecourcellesrLahaix. Prime finale: Ï.Décburcelles (U, S.O. '12e)1, 2. Lahaix, 3. Lussert, 4.. Rustici. Prix Lepaulmièr

(Omnium en ^manches)

ire manche (vitesse). lre série.- 1. Decourcelles, 2. Schmidt, 3. Létrillard, 4., Géhie.

2°, série :.l. Wagner, Sarrade. 3. Le grand, 4. Danidian.- | ̃

2e manche (500 mètres :départ arrêté). 1. Géhier, 39" 1/ 2. Létrillard, 40" 3. Wagner, 40" 1/5 A.. Le,grand, Sarrade et Decourcelles, ex-çequo, 40," 3/5 7. Schmidt 41" 8' Danidian, 41 "4/5;

3e manche (poursuites, séries et finales 3 hm.).1 lrB série 1.- R.S.C.O. M. 2. U.S.O. 12e. T. 4' -5" 2/5.

2" série 1. u.S.O. lie o. P.M. T.- 3

4':14"3/5:

Finale des premiers 1. U.S.O. liv 9. R.S.C.O.. Montreuil, à 100 mètres. T.;

4' 4"

Finale des seconds 1. U.S.O. 12e ;-2. P. Màisonnaiisé, à 120 mètres. T. 4" 16". 4e manche (élimination). 1. Létrillard, 2. Géhié, 3.. Wagner, 4. Dècourcellés, 5. Legrand, 6, Schmidt, 7. Sarrade, 8.. Davidian.:

Classement général. i. Union Sportive Ouvrière du Ile (VVagher-Géhié), 21 points; 2. R.S.C.O. Montreuil (Létriliard-Legrand), 15 pts 3. U.S.O." 12e (Sarrade-Dëcourcelles), 13 pts ̃• 4.. P. Maisonnaise (DavidianScfmidt). 6 pts.

Championnat de Paris

(derrière motos commerciales)

ire série (10 'kiri'.j .'̃ l. Thibout, en 10' 16*" 4/5 ;;2. Pévrier 3. Lotz.

20 série (10 'km.').– l. Aumont, en." 10' 4" 2/5'; 2. Taupin 3. Audin.

Finale M km:); 1. Pévrier (C.S. BellevUle), en 42' 22" 2/5 2-- Thibout (C.S.O.

pattes. Nous nous heuitons à des soldats français, allongés dans 'la boue, et .qui tirent, eux aussi, sans viser, pour faire du bruit. Une ou deux heures s'écoulent. Des balles sifflent au-dessus de ma tête, des obus éclatent dans le lointain. Tout, à coup, une bande de Grecs sort d'un entre-'pôt et s'amène sur nous au pas de charge.' Nous nous" levons et jouons des guibolles dans,; ;une course éperdue qui ne prend fin qu'à bord de Vlris. C'est ainsi que j'ai assuré la défense d'un point stratégique de première importance, et-- gagné l'étoile' d'argent. .'<̃̃̃ Y

Y ̃

> Maîtres du quartier nord, les bolcheviks repoussent vers le fleuve les sujets de Veriizelos, qui, estimant venue l'heure du pillage, fouillent les maisons et appréhendent .les civils. Il y a bientôt sur le quai, en face de Vlris plusieurs centaines de' captifs, hommes, femmes et-'enfants, entourés de. soldats grecs. Arrive un officier de marine français qui parle aux gardiens, après quoi les,: Russes sont en- fermés dans- le, grand hangar tout proche. Jusqu'à la chute du jour, j'assiste à 'un défilé continuel de pri-. sonniers il semble qu'on veuille boucler toute la population.

D.),; à tour et 300 mètres 3. Aumont (U. S.O. ise) 4. Taupin (E.S.O.V.), etc. Prix de l'Unité

(américaine 25 kilomètres)

i. Pultz-Breton (O.S. Belleville), en 34' 21" 2. Rolland-Tattegrain (Clichy-Pantin) 3. LétrUlaTd-LegTand;(R-.S.C.O.M.) 4.. Géhié-Wagner (U.S.O. 11«) 5.. D€courcellesLussert (12e-Montreuil),. etc.

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DU SPORT, DES ATTRACTIONS. Grande exhibition de boxe, le 28 juillet dans le magnifique parc do Montreuil à la Grande fête champêtre

de la Jeunesse

organisée par la Fédération des Jeunesses communistes. °

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CYCLOTOURISME

•. ̃« ̃ ̃̃

LE BREVET DE 100 KILOMETRES Le premier brevet populaire dé .100 kilomètres a remporté un franc succès. Parmi les 45 concurrents engagés, 11 clubs de la 'F.S.G.T. -étaient représentés et 19 indépendants. Malgré un. fort vent défavorable, Melun à Paris ;qui gêna les participants dans la moyenne horaire rég-ulière, 38 terminèrent danslës'délal3.,Pour la régularité, le classement s'établit comme suit ̃ i. (ex-squo) Conard et Kuntzelmann 3. (tandem) -Salomon-Laurent ̃ 5; :;(exLasquo) ̃ Pichon et Rousseau.

Le fanion pour la participation du plus grand nombre d'engagés d'un même olub est attribué au C.S.O. du Bois.

Les camarades seront informés- par « Sport » du jour et1 du lieu du fanion, des diplômes et des breloques;

Dimanche prochain

à Saint-Quentin

̃. ~t- ,•

L'U.S.O.. Saint-Quentin organise- dimanche -prochain; sur le' Vélodrome municipal, une grande réunion, avec la participation ̃d'.un-fort contingent, de. plstards de "la ré-, gion parisienne. ̃ Y Au. programme course de' vitesse individuelle 10. km., ,course'de primes 5 km., match, omnium Paris-St-Quentin par équipes de 4 coureurs, et-américaine 100 tours. Les- engagements-seront clos demain soir mardi, à, la. commission cycjiste, café Boutrais, 5 bis:> place, du Combat, Paris (19e), où seront reçus égaleme"nt les engagements pour Paris-St-Quentih sur route, 135. kilomètres, qui, eux, seront clos -vendredi prochain à la .R. P., 54, rue de. Paradis Quelques pistards devant partir samedi matin, prière à tous les responsables intéressés d'être présents à la commission cycliste.

̃– >̃»̃»–< .'̃ L'athlétisme à Meaux

Le C.S.O. Vitry gagne le challenge Uhoste De nombreux at'hl6tes:de la, Région parisienne ont répondu à l'appel, du i C.A.O. Meaux, et lutte fut très serrée" entre tes clubs de, Vitry, du C.O.P. et du C.S. Belleville pour la conquête du challenge Lhoste. Finalement, le 'C;S'.O.. Vltry gagne de justesse, (1 pt et demi) devant le:C:O. Parisien qui fut failli dans les-, lancers.- Individuellement, bonnes Y pei-fqrmances de Tremelet .(.Montreull) au. saut en .longueur ('6' m..22) et en hauteur '(i m. '55) sur un sautoir de. fortune. A citer également (yeméner'- (CIS.B.V, vainqueur -du 100 m., devant Meaul (C.O.E.), -très. près. ̃Pichard (Vitry), actuellement. Junior), bat nettement Gerbawd (C.S.B.) et Savard (C.O.P.). ..Dumont (C.O.P.) gagne avec facilité les deux épreuves' féminines et'tous les athlètes, de la Région, parisienne, revinrent enchantés dfii leur dép-lacement. Un nombre assez important de spectateurs, encouragea

nos .épreuves.

nos éPt'euves. RESULTATS

100 m. -•̃' 1. Gemener (C.S;B.)" 9. Mfeaul (Ç.O.P.)' ;3. Poncet (C.A.O. 13")! 4. Tremelet (Montreuïl) '5. Medard 400 'm. 1. PloKard (Vitry) 2.: Gerbaud (C.S.B.) ,3.'Savard (C.O.P;).; 4..CHa-,loyard (C.O.P.) 5. Ménager (C.S.B.) 1500 m. li Canet'CVitfy) 2. Cnaloyard (C.O.P.) 3. Nogaret (Vitry) ̃ 4. TU (Vitry) 5. Bbutet (C.O.P.) 6. Dëgaud (C.S;B.) etc. ̃̃•'̃

̃ Hauteur. 1. ïremetet. (Montreuil),. 1 m. 55 2. Savard et Meaul' :( C.O.P.), l. m. 50 4. Menard (C.A.O. 12«) et Gerbaud (C.S.B.) etc. ̃

Longueur; t. Tremelet (Montreuil)', 6, m. 22 2. Meaul (C.O:P.): et Billig (Vitry), 5 m. 55 4. Savard .(C.O.P.) 5. Medard (C.A.O. 12"), etc..

Poids. i. Medard (C.A.O. 12"), 9 m. 42 2". Billig (Vltry) 3. Bourdon (Vitry); 4. Poncet (C.AiO. 12e) 5. Menager Disque., 1. Macquart (C.A.O. Meaux), 25 -m. 84 2. Bourdon (C.A.O. Vitry) 3. Medard'(C.A.O.12e) 4. Bllllg (Vitry); 5. Poncet (C.A.O. 12«) etc.

Classement du challenge. 1. C.S.O.. Vitry (61 pts) 2. C.O. Parisien '(62-et demi) 3. C.S. Belleville (73 et demi). 4. C.A.O. 12e (81) 5. C.A.O. Meaux EPREUVES HORS CHALLENGE

Relais 4X100 seniors. 1. CIO. Partsien 2. C.S. Belleville ;.3. C.S.O. Vitry. 1000 m. minimes. 1. Menard (Trklport) ;,2. Poncet (C.A.O. 12e) 3. Gaucher (C.O.P.) etc.

60 m. féminin. 1. Dumont, (C.O.P.) 2.'Canp (C.A.O. 12») 3. Adam. (C.O.P.) 4. Borin (C.'O.P.)

200 m. féminin. .1. Dumont, ( C.O.P.) 2.- Canp (C.A.O. 12e) ;,3. Borln (C.O.P.) 4.,Mary (.C.O-.P.).

Probable, dit Cosquer, que des civils ont, été poissés.; à tirer, sur' les Grecs. Il vaut mieux les mettre dans ce hangar que de les fusiller. J'admets, moi, qu'ils tirent sur les Grecs. Et moi, dit Bardou, je crois que si des civils ont tiré sur les Grecs, ils sont morts, et que. voilà leur famille, ces vieux, ces femmes et ces :g,osses..

Nous ne nous reposâmes guère durant la-, nuit du g au 10 mars, Nous rédoutions d'être mitraillés,, presque à bout portant, si les Grecs avaient, évacué le port. Mais rien de- fâcheux ne survint il y eut même quelques heures de calme., On se préparait, de chaque côté, pour la bataille décisive du lendemain. L'escadrille' était sous pression, à dix minutes d'appareillage. Y

La bataille décisive fut de courte durée. Dès que les Rouges "eurent pris l'offensive, les Grecs refluèrent en désordre. J'aperçus des bolcheviks qui se faufilaient d'une bâtisse à l'autre, le [long de la, berge. /Le Man\eluck signala l'appareillage, l'Iris Vira son ancre, évita '.et '.gagna le milieu du fleuve. J'étais sur-la passerelle, à côté de Cosq'-uer muets d'horreur, .nous assistâmes a un spectacle épouvantable. Y '̃̃̃̃:

Le Mamehtchj navire-amiral, se met

Ail cours de la fête de la jeunesse, le mois dernier à Moscou,. 1 20.000 sportifs défilèrenf dans les artères de la capitale de l'U. R: S.'S. Chaque groupe s'ingénia à présente»', des images symboliques. L'étoile soviétique que. représente notre cliché n'allie-t-elle pas la, force, la beauté et la grâce ?

Les clainpifiiîits k f rance d!atitis« féminin

Ces. championnats durent disputés hier au Stade1 Municipal de': Courbevole.

Y. ',̃̃̃ .résultats'/ _̃̃'

̃80"mètrès plat: Finale 1. -Mlle 4 Velu bille (Fêmina .Sports), 13 s. 1/5 «.-Mlle Gtuss: (Strasbourg) 3.' Mlle Merly (Fémina Sports).. ̃ ̃ ':̃ ̃ .60 ̃ mètres plat. s Finale.1 1. Mlle Velu (Linnets), 8 s.; .2. Mlle1 Ratinaud (Alsacienne-Lorralrie 'Paris) 3. :Sàpey (Nice) '̃' Lancement du javelot. l.Mlle Behr (F.S-.),-31-m.-18 2. Avard (Linnets),26 m. 62 ̃•; 3. Bouquet. (F.S), 2â-m.;68.. 1O0 mètres. 1. Mlle Bloch (AX.P.), 13"; 2..Mabille.(F..S.) 3.. Velu (Linnets). 80 'mètres (hors championnat). 1. Mlle Pernaud (Linnets), 11"- 3/5 'J. Marin (F. S.) 3. Renouât:; 4. Justice.

60: mètres (hors championnat) l. Mlle Notoptiro- (Antibes), 9" ;2. Terry (Nord) 3. Vamlverbelke "(Kord) 4. Fournioer (An-

tibës).' ""̃ '•

Poids. 1. 'Mlle Velu (Linnets), 10 m. ^8:; •»̃. Mlle Pierfon (C:F.P.), 10 m. CC5 3. Mlle Oàbannes (Gagnes); 9 m. 505. •200- mètres. 1. Mlle Perrou (A.L.P.), 27 ;̃£.; 2. Mlle Mabills (Fémina Sport) 3. Mlle Sautais (Linnets).. Saut en hauteur. 1. Mlle Nicolas (P. U.C.'), 1 m./50 2. Mlle Gruss (Strasbourg), 1 m. 4ô 3. Mlle Vanass.

800 mètres. 1. Mme ;Pâysant (Marseille), en 2 m. 2 7s. i/5 2. Mlle Lenoir (Acaaémia). 2 m. 30 s. 4/5 3. Mlle Sassobared

Ej-.(N.F.).

Mademoiselle VELU

gagnante du lancement du poids `,

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DANS LES CO MMISSIONS Athlétisme. Ce soir,- à 21 hv, à la Choe, 6, place du Combat (10e), réunion plénière de tous les clubs pratiquant l'athlétisme. A l'ordre du jour Rapports d'activité des 6 premiers mois de l'année 1935, remplacements et nominations de nouveaux membres, formation -de- sous-commissions (organisation, règlements, catégorie, presse). A cette réunion, clôture des engagements pour 'les. championnats de France, (la liste des atlhètès masculins et, féminins de 2e cat. admis à articiper à ces Épreuves sera communiquée).

COMMUNICATIONS

WI. Borne. Ce'soir, au bureau sportlf::de V «iHuma

à.canonner le hangar, où sont enfermés'les.civils russes. Ce. hangar, en bois, prend feu' immédiatement. Le Mamelitckj néanmoins, continue de tirer. Y Les bolcheviks expulsent l'amital, l'amiral leur montre qu'on ne l'expulse, pas sans dommage Dans le Hangar, d'où monte une épaisse fumée noire, où grillent deux mille

personnes, le Mameluch fait mouche:

à chaque- coup. ̃' Cosquér retrouve la-parole. Mon Dieu 1 Mais ils ne savent donc .pas, les matelots ? Pourquoi ne zigouillent-ils pas-cette vieille cra-' pule ? •̃̃•̃ Non, les matelots du Mamelucli ne: zigouilleront pas l'.amiral., Ils obçis-; sent.. Qui la disait .polifrie, la marine- française, capable, cinquante-six mois après, la déclaration de guerre et qua-; tre mois après l'armistice, de remporter sa première victoire ? Une victoire 'sur un hangar Le hangar crache des flammes,, le Mameluçk se tait enfin. A présent, l'amiral est sûr qu'aucun' des misérables, ne ̃ lui échappera, et il devient chiche de ses, munitions. Mais ils n'a pas tout prévu, l'amiral des, obus ont troué la base An hangar, des Russes sortent par les trous, se; traînent, à demi-asphyxies, sur le; quài.' Si, l'amiral a vraiment tout pré- vu. Quand on combine un divertisse-; ment vingt-quatre heures d'avance, on' prévoit tout.. Là-bas,: dernier de la file,; près,, du hangar, il, y VAltaïr, qui jouera le second acte. Les mitrailleuses de V Altdir ouvrent' le feu sur les, débrouillards qui sortent par les trous. Ils savent y. faire, ̃ les mitrailleurs de VAltaïr. En un clin d'oeil, les fugitifs sont nettoyés, c'est-à-dire que le

Le meeting automobile

r de Dieppe ̃̃;

La lutte fut assez vive entre ..les, ̃tr.pU' leaders, mais c'est finalement Dreyfus et Chirôn qui terminèrent en tête devant Wimille, les autres: coureurs ayant plusieurs tours de retard. ̃ ̃̃̃'̃'̃

Classement l. Dreyfus (sur Alta-Ro-i méo), couvrant 400 kilomètres en 3 heures. Moyenne horaire 133 -km.1 397> 3.- Onlronj,(Alfïi-Roméo),, .399 km. 602 S. Wimllle (Bugatti)i 396, km.- 897 4. Richard Shiutleworth (Alfa-RoméO), -373 kilomètres 089 •; 5.- Farina-; 6i Hans'Ruesçù: 7. -Brunet 8.Raph 9.. Clifford H0. Leltih -il. Feathersconnaug- 12. Lord Hoye.. .-̃ ̃:yi^t^-< ̃̃ Courte enlève Paris-Gisors ̃

En voici les résultats 1. Courte '(Ermont Sportif)', les- 109, -.km.: en 3 h. i' (moyenne 36. km." à l'heurev 2. Fillette (V.C. Moriteuil) 3. Dùrleux (Y.C. Perreux) 4. Gascia (V.C. Ferreux) 5. Plnelli B. Gruss 7. Zaccardelli- S. Penam 9. Prix 10. Leroy. il." Voiliez i, »̃>>̃♦̃̃»".< ̃'

BOULES

LE CHAMPIONNAT DE PARIS Hier, à Alfortviile, en. finale du chain-: pionnat de Paris, la quadrette f Bonhomme .(Bonihomme,- Begert, ;Candide, Sente) à; battu la quadrette ti'ay (15S) -par 15 a 4.

COURSE A PIED

Le tour de Houilles,

L'annuel tour.de Houilles, doté., du, challenge Ancel, a obtenu un grand succès- tant sportif que populaire. L'Indépendant', Y lilâràle gagna aisément devant 'Duru '('Chen- nevières). Le challenge fut rempo'rté par Houilles qui ̃ se désista en 'fa-véur de: Ohenneviôres. La, course- minimes, elle aussi, remporta un bon succès.1 Besson (indép.) gagna devant Pain (Montësson)l et Calmettes (Houilles). Le challenge Clara -Zetkin, par 4 coureurs, fut gagné, par Houilles devant Bezons le premier se désista en faveur du second. ̃ Nousi.re-mercions clialeureusem.ent. les commer-i çants qulûotèrent nos épreuves de la" meilleure façon.

CLASSEMENT

Minimes. l. Besson (ind.) 2. Pain

(Montesson) 3. Calmettes (Houilles) 4., Mamy (E.S.T.I.) 5.' Gunennec '.(Houilles) 6. Vlgnolle 7. Bacheré S. Rueda 9. Tostain 1 0. Stroësler 11 Coffre 12. Masson- etc. ̃ •' ̃ Au-' cthallenge. ̃ 1 Hou illeé', i 6 pts ̃: "2. Bezons, 30 pts 3. Montessùh, 32 pts.' > .Seniors. l. Blande. (irai.) s; Duru (Chemievières) 3. Nandin (ind.) 4. BUliaut. (Houilles) .• 5. Miràlès (SitihtOuen) ;"6. Tassinari (Bézoris) 7. Biron (Saint-Ouen) 8. Dosche (Chenneviè'rts) 9. Dailly (ind.) 10.Moro- (Houilles) ;11. Labrosse 121. Cornaille ̃ 13. Balagny ·, 14. Moùrey 15. Simon, 16. Guillon; \7. Perrault 18. Bailly 19. Lecarpeentier 20. Cornières etc..

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̃ r Y A Bonneuil '.̃ Y" y

;̃̃̃ ̃•{"Iffl: ̃ Football' Y ''̃̃

C.S.O. Bois (1) -bat Transports: (1),- 4: à lfl C.s:o.'Bois il) bat Transports: (2),. liàYo.) C.S.O. Bois (1) bat Fontenay-lé-Fleury (2), 4 à 0. ,̃̃̃ C.S.O. Bois (l):bat Fontenay-le-Fleury (1)

4 à 0.. ̃ 1 ̃̃

0,. Athlétisme,; ><

1. 000 mètres; l., Perez Julien 2. Parez Th. 3. Ferney.- 3.000 mètres. –1. C.S.O. Bois 2. 12* 3. Transports

100 mètres. 1. Sorber. 2.. Flottier .3:, Corobéni,

̃ i.

quai est jqnché de leurs .cadavres. D'autres martyrs -se présentent,, se rendent compte, hésitent, sortent tout de même, car les balles peuvent, vous rater,, tandis,, qu'un brasier qui,, s'écroule ne vous rate. pas..Hélas Yt-'le calcul- est faux, Jean Le -Gouin,- mitrailleur, balaye l'espace,1 et, des cris stridents de ;f emmes éyeritrées dominent le tac-tac des, Hotchkiss. Bravo, Jean Le Gouin De/i4:à 18, tu n'as pas foutu '-grànd'chose, mais ̃ tù viens de te réhabiliter superbement. C'est fini. -Le hangar, tout 'd'un coup, s'effondre, et l'Iris descend vers Odessa.. L'armée grecque, .au grand galop, s'enfuit vers Wicolaïeff. -Y J'ai eu. -la croix de guerre, et je l'ai jetée à t l'eau. Non par cabotinage, pour épater les, camarades les camarades, eux aussi,' ont jeté leur croix de guerre à. l'eau. Ils: n'en pârleront'jâmais, de leur'croix 'de. guerre. Havez-vous gagnée ?" leur- demanderait-on'. -Y' .Pourraient-ils avouer, qu'ils!, l'ont, gà-' gnée à Kherson ? Les croirait-on, s'ils Priaient • ̃̃>̃ Je. n'étais ni sup le Mameluck, ni s\irr\ltaïri je n'ai, pas Y trempé dans le crime"! ̃ Seul, le c'ontre-amiral se dira Khers'onien. 'On appelle des ̃ KhérsonienSj à Odessa,, les vainqueurs > du ;hangar. C'est synonyme. d'assassin. Le, contreamiral se dira Khérsbnién,' et la haute société toulp_nna,ise. en :.fera,un': grand homme, ce qu'il goûtera d'autant plus 1s que les matelots l'ont surnommé le fœtus.' Il 'prendra s'a"1. retraite, :présidera des conseils d'administration,' et jflétrira, jusqu'à son dernier souffle,les atrocités bolcheviques