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Titre : L'Humanité : journal socialiste quotidien

Auteur : Parti communiste français. Auteur du texte

Éditeur : L'Humanité (Paris)

Éditeur : L'HumanitéL'Humanité (Saint-Denis)

Date d'édition : 1935-02-25

Contributeur : Jaurès, Jean (1859-1914). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb327877302

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb327877302/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

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Description : 25 février 1935

Description : 1935/02/25 (Numéro 13219).

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k405292n

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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u rornuTioif parisienne m tu AVEC LES SILHATS

= 'r.. cn=iei=iQ i }.

Une délégation de mères, d'anciens combattants et de' travailleurs, soutenue par. les petits commerçants, s'est à nouveau présentée à la caserne Reuiliy

La police arrête des femmes qui apportaient des -oranges aux soldats malades du Val-de-Crâce

Porter des fruits et des cigarettes aux soldats est un crime Voici, auprès de ta caserne Reuilly, à Paris, la délégation ouvrière discutant avec les policiers .̃••

L'ÉPIDÉMIE qui cause la mort de sol-

dats par centaines dans. un grand nombre de régiments émeut très vivement l'opinion publique dans tout le pays. Il n'est rien de plus naturel. Aussi cette émotion se traduit-elle par l'envoi aux fins d'enquête dans les casernes de délégations désignées par les anciens combattants, les groupements de femmes, les organisations ouvrières. A Paris, Toulon, à Saint-Etienne, des délégués choisis par des syndicats et élus par des réunions se sont présentés en groupes, accompagnés souvent de parents de soldats, à là. porte des casernes. Hier encore, lé fait. s'est produit à Paris, au 46e d'infanterie et au Val-dé-Grâce. On ne saurait qu'approuver de tels gestes de la classe ouvrière ce ne sont nullerrtent-des -gestes 'symboliques. Ils portent loin, à ^intérieur coîniflë à l'èxté^ rieur des. chambrées. On comprend bien que les chauvins et les -militaires profeswonnels- chargés de la défense du régime > capitaliste' se refusent à admettre des enquêtes -de prolétaires sur la nourriture et la santé dès soldats. Elles seront nécessaires cependant tant que les jeunes gens confiés aux responsables et aux dirigeants du militarisme mourront par centaines, dans les conditions rappelées par V Humanité, et par elle seule, depuis plusieurs semaines. l"

Les grilles de la caserne de Reuilly ont, été closes hier devant le cortège des anciens combattants, des femmes et des ouvriers.: Des forces de police étaient massées au-dedaiis et au dehors des bâtiments militaires. Mais pense-t on que toutes ces mesures brutales puissent étouffer les légitimes protestations, les inquiétudes., les angoisses des parents et de tous, ceux dont les fils, les frères, les amis, sont soldats ?

Dans le clan de 1 îétat-maj or, on en est encore au vieux régime qui fait du jeune ouvrier et paysan militaire un ma"tricule, un, numéro; un s homme qui ne doit plus être" en rapport avec le monde extérieur. Cette conception, on prétend m.ême l'élargir aujourd'hui par ce temps de fascisme généralisé. La bourgeoisie parvenue^ au stade des guerres impérialistes et :des févolutions prolétariennes veut demeurer grâce àt cet isolement absolu des. soldats, grâce à; l'application d'une discipline rigoureuse,' seule maîtresse des" corps et des âmes des fils d'ouvriers et de,; 'paysans encasernés. L'ancien ministre de la guerre, Pétain, ne demandait-il pas, \dans un récent discours, que cette discipline militarisée soit appliquée à l'enfant dès l'école primaire ? Il réclamait le dressage'militaire de tous les, écoliers et de tous les adolescents l'école; devait être l'anti-1chambre de la caserne. C'est la conception de Mussolini qui impose un uniforme aux instituteurs italiens et impose aux enfants un enseignement à base militaire., C'est la méthode d'Hitler, qui place un général dans chaque université. C'est celle des généraux français qui, réclament l'enrégimentement des chômeurs à l'armée, et qui exigent dé; plus en plus impérieusement le retour au service de deux ans; sans' plus attendre t

Mais le prolétariat se refuse tout à fait à cette régression Il y trouve avec raison une preuve évidente de la proximité de la guerre. Les travailleurs s'émeuvent naturellement quand les jeunes hommes arrachés à leur travail et à leurs familles meurent à l'armée par surmenage et par manque de soins..Et lorsqu'ils s'inquiètent, -comme c'est leur devoir, de la santé des ouvriers et paysans encasernés. lorsqu'ils manifestent leur indignation, qu'ils réclament des enquêtes, leur protestation va beaucoup: plus haut! Elle s'élève centre la guerre elle-même, contre sa préparation renforcée, contre le régime abominable dont elle est -l'ex» pression et. la conclusion.

La police de la bourgeoisie peut faire fermer les portes des casernes devant les délégués ef ies représentants, des. travailteurs. Elle peut refuser aux parents eux-mêmes l'entrée des casernes .Elle peut arrêter les temmes de cœur qui rendent visite aux malades Elle n'empêchera pas la, solidarité ouvrière de s'af-

firmer toujours plus vigoureusement pour les. soldats et. les marins et contre le nouveau massacre qui s'apprête sous nos yeux..

Marcel CAC HIN.

̃̃̃ «♦ –̃̃,•

SOLIDAIRES DES SOLDATS Bien gardée, était hier matin; la caserne de Reuilly, dans le 12° arrondissement, de Paris commissaires, agents cyclistes, policiers "en civil et en tenue pullulaient devant les bâtiments ̃ militaires du 46e R.I.

A .la grande indignation des soldats, toutes les grilles, cette,, fois, étaient'. fermées et des flics/ avaient pris position dans la cour, auprès' du poste de 'garde. Interdiction avait été faite aux enéàsernés d'ouvrir les fenêtres des cham-

brées. V- ̃

Lucien SAMPAIX.

..f(SUITE.EN..2*-PAGE..3" -COLONNE).

Faubourg Saint-Antoine, les travailleurs saluent la délégation. Et les vendeurs de l'« Huma » s'affairent.

H^ LE MALHEUR D'ÊTRE JEUNE =1^ La grande panique

Q[=1E11=3Q

87.152 ÉTUDIANTS CATASTROPHE

« Ce bouleversement continuel des modes de ̃production, ce constant ébranlement ̃ de tout le, système social 3 cette, agitation et cette insécurité perpétuelles distinguent .l'époque ̃ bourgeoise: de toutes les.fré-

ce dente s. »

(Le ̃ Manifeste communiste, 1847)

:̃̃ ':xv

Il y avait, en 1900/ 29.377 étudiants inscrits dans les universités françaises. En 1927, il y. en, avait, déjà dans, les 65.oco, et cependant M. Duços, rapporteur du budget de l'instruction publique, signalait que 100 postes d'agrégés ne- pourraient être pourvus, faute de titulaires.

Le ministère de la guerre offrait 12 places et ne recevait qu'une candida-

Aujourd'hui, déjà, il faut se priver pour étudier. Mais, demain, que fera-t-on des diplômes ? 7

A Sartrouville

des fascistes

de la Solidarité Française jouent du revolver et sont chassés par la foule

̃ i

w.

Les fascistes de la Solidarité, française avaient décida hier de se livrer à leurs provocations ̃• habituelles a Sartrouville. Ils prirent ù partie "les vendeurs de la presse ouvrière ̃; et soudain, froidement, la dame Marie- Maus, demeurant 7, rue Chanzy, à. Saa'trpuvpe, membre de la S. F., sortit son ̃ revolver et tira sur la foule ouvrière qui entourait les vendeurs des journaux antifascistes.

L'indignation populaire éclata. La provocatrice et ses amis se réfugièrent chez un charcutier, en face du marché. Un des fascistes, Charlet, 108, rue Jules-Ferry, à Sartrouville, fut corrigé. ̃̃

La police arriva et emmena la dame Maus en voiture au commissariat. Les petits commerçants manifestèrent avec ardeur/ défendant nos! vendeurs contre lès fascistes et 'ceux des policiers qui soutenaient ouvertement ceux-ci. Peu après, les gendarmes revenaient sur place, avec Ja,.çtame' pour chercher son vélo. Cette provocation suscita une nouvelle et énergique manifestation. Des petits commerçants bombardèrent avec des pommes de 'terre la femme au, revolver qui dut à nouveau être menée au; poste de police, escortée de plus de 300 manifestants et manifestantes. Les lemmes furent ̃̃̃particulièrement- combatives.. ̃.̃̃̃̃

̃ .La foule: fit relâcher un antifasciste arbitrairement arrêté. ̃̃>

Voilà ce que c'est que Vanio-cléfense de masse, le bloc, des travailleurs, ouvriers et artisans, contre les provocateurs fascistes et pour la défense de nos journaux. Encore une agression royaliste à main armée

faubourg Saint-Martin

Hier- matin, vers 10' li. 30, au coin de

la rue Eugène-Varlin et du faubourg

saint-Martin, i.aeux vendeurs de V AvantGarde ont été" attaqués par une quarantaine de camelots du roi armés de matraques. Nos camarades assaillis furent sérieusement, blessés l'un d'eux a dû être transporté à Saint-Louis, dés agrafes ont dû lui être posées à une blessure la tête.'

'Les. petits commerçants et les passants manifestèrent leur indignation et obligèrent lainsi les agents– survenus après coup, comme il sied, j. à arrêter une vingtaine de camelots, du roi. Mais entre temps, ceux-ci .s'étaient débarrassés "de leurs armes. Vers 11 heures, nouvelle bagarre eut iieu: près 'de: l'église Saint-Laurent. A Cambrai, les chefs agraires refusent la parole à Ramette

.». ̃

Cambrai, 24 février. {Humanité ) Cet. après-midi, trois- mille cultivateurs des environs 4e Cambrai :sè sont rendus à un meeting organisé par le parti agraire à la; salle, des:. Cérémonies- de l'Hôtel -de Ville de Cambrai. Aprè'ssJ'exposédes divers-orateurs voulant entraînai' les cultivateurs dans la voie du fascisme vert.; notre camarade Ramette ayant demandé: la parole,, la, séance a été levée, malgré les protestations d'une grande partie delà salle.

Les chefs .agraires. ont ainsi montré combien ils craignaient que l'exposé des revendications .précises que défend -notre Parti ne rencontre le plus grand succès auprès des petits producteurs du;' Cambrésis exploités par les grands propriétaires et les i puissants sucriers.

̃ ̃ ̃ ̃ ̃ ̃ ̃ ̃ ̃ ̃̃̃'̃-̃'̃̃̃̃̃̃̃̃ ail-'

JEUDI 28 FEVRIER

«l'Humanité » publiera une page spéciale sur la situation, les revend!cations et les luttes des métallos de chez Renault, à Boulogne-Bil̃ ''̃ ̃: lancourt ̃ ̃ •

ture. Dans les concours administratifs; un candidat sur trois passait. En 1934, 87.152'étudiants se sont fait inscrire., ̃̃̃

Vous auriez, présenté de pareils chiffres à n'importe qui il y a quatre ou cinq ans, qu'il aurait été. enthousiasmé par cette progression magnifique. C'eût été un thème à discours politique sur « la culture française, sa vitalité et sa puissance de rayonnement ». Son a attirance » eût été particulièrement soulignée en montrant que de 1910 à- 193 le nombre des étudiants étrangers en France était passé de 1.^79 à 17.281.̃̃ Expliquez ce triplement du nombre de nos étudiants et ce décuplement du nombre des étudiants étrangers à un Lapon, à un Cafre à un Persan, à un Fuégien, à .un Chinois ou tout simplement à un paysam français, ils vous diront chacun dans, son patois « Quelle belle chose que l'instruction! Voilà de futurs médecins pour soigner tout le, monde, des ingénieurs pour mettre en valeur toutes les richesses du sol et',du sous-sol, pour conquérir le ciel et dompter la mer,, des magistrats ;pour rendre la justice, des avo,cats pour défendre tous, les opprimés, des savants pour arracher ses derniers Secrets '̃• à -la nature, dés professeurs pour qu'il n'y ait plus d'ignorants, des écrivains et des artistes pour faire la vie plus' belle, de quoi, 'en un mot, mieux, garder- les honiities de la mort, peupler leurs, loisirs et' soulager leur pëine^! ̃ •̃ v .•»' i ̃ Hé -bien; pas du tout: Oh mais, pas du tout ̃

C?est, une catastrophe;

Du moins, .c'est; ainsi que l'apprécie la presse, officielle,

(SUITE; EN 4e. PAGE, !'• COLONXE)

LE HTOCES S.

DE LA BANDE MARIANI BANDITS DE POLICE

ET HOMMES DE MAIN FASCISTES COMMENCE

AUJOURD'HUI A LILLE

*♦*

Le policier-gangster Paul Mariani,- qui comparaît aujourd'hui et' les jours suivants devant le tribunal correctionnel de Lille en compagnie de cinq de ses complices, Vincent Rossi, Dominique Casanova,. Mantei, Pierre Mariani, le policier Hamel et le jeune bourgeois fasciste'Alfred Leroux, et arrêté depuis le 19 septembre 1934, rédigea à la prison de Loos des « mémoires » destinés, à la plus évidente publicité

«. Je suis décidé à me défendre pied à pied. Tout le monde m'abandonne ? Soit. J'ai pour moi vies souvenirs et des noms de mes collègues de Paris et d'ailleurs, que je jetterai en pâture au public, oui eu correctionnelle ou aux assises écoutera. la voix:, nue; et, sans artifices, de la seule, vérité. y> Les intéressés protecteurs comme bénéficiaires des 40 millions volés: ontComprffiTdi-e:ïdès-;l|e;;)îwé!aièFi=îjeïi;r,le:'sens de ce langage « 'musical ».

(SUITE. EN 3e ^AGE,?" COLONNE),

Vraiment le physique de l'emploi: MARIANI, le type. du policier-gangster ̃ HIBIB: IIIIIII B!BBBI II ̃̃̃il(Vltli) LES CHOMEURS DE LONDRES ONT VIGOUREUSEMENT MANIFESTÉ CONTRE SCHUSSCHN1GG

̃ ̃ Londres, 2i- lévrier. À; la grande manifestation des chômeurs, qui a eu lieu cet après-midi à Hyde-Park, et qui comprenait plusieurs rnilliers de participants, une motion a 'élë votée à l'unaiîimité, demandant « l'expulsion d'Angleterre du chancelier •Sch-ussdinigg .)).̃ '.A' l'issue l du meeting, les manifestants, masses en-colonne, se dirigèrent, au chant de 'X Internationale,

Encadré dfi policiers en tenue et de la brigade des acclamations », SCHUSSCHNIGG va prendre le train pour Londres

vers la gare de Victoria, pour y « recevoir » le dictateur fasciste. La police montée s'efforça de couper et: d'arrêter la colonne'. Mais les chômeurs tinrent bon. La tête de la manifestation parvint à la gare un quart, d'heure seulement après l'arrivée du chancelier.

Sur tout le parcours Schusschnigg fut copieusement conspué.

Notons que cette belle démonstration réalisée sur la base de l'unité l d'action avait été déconseillée par les chefs réformistes.

LA CRUE ̃̃̃̃

Ah si elle pouvait emporter aussi les chômeurs à la mer I

VERS LA FÉDÉRATION UNIQUE DES CHEMINOTS

ERIATION UNIQUE~DE

La conférence d'unité du réseau Nord a adopté-la résolution des Services publics

̃/ ̃- qbqbei

Les 35 délégués confédérés ont formé un comité d'action pour l'unité

Amiens, 24 février (Humanité). Les dirigeants de l'Union confédérée du réseau Nord avaient multiplié leurs efforts pour empêcher la réussite de la conférence d'unité convoquée par la section fédérale unitaire. Ils avaient .interdit à leurs syndicats de s'y faire représenter et avaient parcouru le réseau en compagnie de huit militants de l'Etat pris parmi les plus farouches adversaires de l'unité.

Cependant, la conférence a été un gros succès. Elle s'est ouverte en présence de près de 250 délégués, dont 35 confédérés, 30 uniques et 6 membres de la fédération des mécaniciens et chauffeurs, et d'autant d'auditeurs de toutes tendances que la salle pouvait en contenir.

Après l'adoption à l'unanimité d'un télégramme à l'ambassade d'Espagne pour réclamer la libération des -victi-, mes du fascisme, Totarnénaaine, secré̃ ta-ire.- de.: la .section .militaire, -a, .exposé le but de la conférence faire avancer rapidement la cause de l'unité afin de pouvoir opposer l'action commune vigoureuse de tous les cheminots à loffensive des compagnies qui s'aggrave et au fascisme.

Notre camarade a montré comment, par la constitution de trente syndicats uniques englobant la majorité des che- minots confédérés du réseau et par l'adhésion de 2.500 uniques, la base avait su briser les obstacles au rassemblementa des travailleurs du rail sur le réseau Nord. En tant que moyens de hâter le rapprochement, il a proposé la constitution de listes uniques pour les élections de délégués du personnel et l'organisation pour les deux Unions d'un referendum sur leurs propositions d'unité.

Les syndicats uniques

ne se laisseront pas briser La discussion du rapport de Tournemaine a été extrêmement nourrie et vivante. Une vingtaine de délégués sont intervenus, dont de nombreux confédérés^ parmi lesquels Pérès, de Lille Vilain, de Rouen; Drouart, de Calais.; Bonne, du Tréport Renard, de Cambrai, etc.

Tous ces camarades ont affirmé avec énergie que les syndicats uniques qu'ils ont aidé à constituer ne céderont pas dans la, bataille pour l'unité et ne se laisseront pas démolir, comme l'union confédérée a essayé de le faire. Ils estiment que les unitaires ont donné suffisamment de garanties de leur volonté d'unité loyale. La plupart d'entre eux ont fait des propositions; de travail constructif et se sont déclarés d'accord avec les suggestions de Tournemaine. D'ailleurs, les militants appartenant à la C.G.T. ont tenu une réunion particulière au cours de laquelle ils ont pris à l'unanimité des décisions importantes •̃;̃̃

Formation d'un. comité confédéré de propagande et d'action pour l'unité, dont Drouart est le secrétaire général qui aura pour première tâche de diffuser sur, tout le réseau une résolution du syndicat confédéré de Rouen. Ce texte déclare que les décisions du congrès de Valenciennes du réseau Nord sur l'unité sont périmées et demande la convocation rapide d'un congrès extraordinare en vue de procéder à un nouvel examen de la question. ̃ Acceptation comme base de travail de la résolution' de, la fédération confédérée des services publics expurgée du passage sur les fractions, lequel prête à des controverses oiseuses. « Les camarades, avait exposé Drouart le matuv sont fatigués des discussions à perte de vue sur des formules «Soulignons en passant que cette lassitude s,fx.P™e parfois par de grosses pertes d adhérents de, la part de syndicats confédérés plus d'un millier à Hellemmes, Lille et Dunkerque.

L'unité pour l'action

A l'exemple de Dujardin, unitaire d'Amiens, de nombreux orateurs ont fait remarquer qu'un tel découragement provenait souvent de ce que la lutte pour l'unité avait été menée d'une façon abstraite, indépendamment de l'organisation de l'action. Ils ont insisté sur la nécessité de se pencher beaucoup plus sur les petites revendications. Cela a été aussi le thème de Senmrd, qui représentait à la conférence la Fédération unitaire. A ceux qui manifestaient des craintes sur les résultats d'un referendum, il a répondu que si celui-ci était accompagné d'un grand travail d'éclaircissement et en même temps de préparation de l'action, on pouvait avoir toute, confiance dans la consultation des cheminots. Ouradou, au nom de i'Union unifiée de l'Est, a tenu à dissiper les racontars de certains sur un soi-disant mauvais fonctionnement de cette dernière. A noter que l'Union unique du P.-L.-M. était aussi représentée par Winbera, et celle de la Ceinture par Fourchas, ainsi que la C.G.T.U. par le camarade Gitton. L'Union Nord et la Fédération confédérées n'avaient pas répondu à l'invitation d'assister à l'assemblée d'Amiens, ce que les orateurs confédérés, parlant pour près de 8.000 de leurs camarades, ont profondément regretté.

C'est dans le plus grand enthousiasme qu'a été votée à l'unanimité une résolution présentée par Blanchet, de Paris-Nord. La conférence y fait sienne la résolution des Services publics, modifiée selon les vœux des camarades confédérés. Elle propose au Bureau de l'Union confédérée l'organisation en commun avec le Bureau unitaire de la consultation de tous les syndiqués par voie de référendum.

Une délégation- composée de cinq confédérés et de cinq unitaires, qui ont été désignés, sur-le-champ, a été chargée de se mettre ̃ en- rapport dans le plus bref délai,, avec .l'Union confédérée pour 'ui transmettre, les propositions de la conférence.

J. BERLIOZ.

(SUITE EN 2°-PAGE, 5"iCOLONNE)

̃ ̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃m ̃̃ m.h h ̃ a m m ̃'̃

UN& RÉALISATION

DE LA MUNICIPALITÉ COMMUNISTE DEGENTILLY

Hier, 4.000 travaiifeurs ont assisté à l'inauguration du dispensaire muni- cipal ouvert par la récente municipalité communiste de Bentilly. Au milieu du plus grand enthousiasme, notre camarade Georges B eaugrand, maire, a présenté le personnel du dispensaire. Le docteur Rouquès et FI. Bonté ont ensuite pris la parole

̃ ̃̃̃̃̃̃BHBlBaBIBaHHBHHBiaHHI

En haut, le clocher de Saint-Jorioz, aux bords du. lac d'Annecy, a été partiellemem démoli par la tempête. En bas, le « mail » de la Rochelle, avecses arbres déracinés par l'ouragan

iiiiiiiiniiiaaiiiiiiiiiiiiaiiiiiiiiiiiiiiiimmu

LE « MALAISE » ALGÉRIEN

En guise de pain des menaces. par André MARTY

La France aime ses enfants. Mais elle ne saurait tolérer les attaques que d'aucuns voudraient porter au principe intangible de son autorité souveraine ,et d'ailleurs /éconde en résultats heureux.

Ainsi parla le président du Conseil Elandin en ouvrant la première réunion du Haut Comité de l'Afrique du Nord.

C'est son gouverneur généra! de l'Algérie, Carde qui voici quatre jours, précisa ces « résultats heureux »

« Mévente des produits agricoles concurrence des producteurs métropolitains, 'arrêt des exploitations minières endettement des colons européens "et des cultivateurs indigènes accroissement des charges budgétaires déficit des chemins de fer charges militaires augmenta Mon dn chômage par le renvoi en Algérie des travailleurs ̃ immigrés en France et refoulés. -i>

Tel est le, tableau .peint ..par eux-

mêmes. Etil reste muet sur l'effroya-

ble misère' des masses populaires. Voi-

ci un exemple un cfianfier est ouyert dans ia province de.Constantihe,

LA TEMPETE PROVOQUE PLUSIEURS MORTS ET FAIT

D'ÉNORMES DEGATS

.♦̃

Le Sud-Ouest et la Savoie sont plus particulièrement .̃̃ éprouvés

L'ouragan qui s'est abattu samedi sur plusieurs régions de France a pris les proportions d'un cataclysme. A mesure que parviennent les nouvelles, on s'aperçoit de. l'étendue du désastre les dégâts causés par la tempête sont immenses.

Il y a plusieurs morts à déplorer. Les campagnes ont été ravagées, et combien de petits paysans déjà si durement éprouvés par la. misère, ruinés par les impôts et la mévente de leurs produits, dépouillés par. les. gros' propriétaires, vont voir, leur- situation. déjà dramatique aggravée par les pertes que la; tempête leur, a occasionnées.

Ils ont; droit' à de larges indemnités, il -faut- qu'il les. obtienne H est -nécessaire pour cela qu'ils se groupent et qu'ils constituent des comités de sinistrés. ̃̃ ̃'̃• Les pêcheurs ont eu .également à subir .de graves, pertes barques enlevées, filets déchirés, etc., alors que leur situation est déjà bien: misérable. s-Iies régions, qui onteu-le .plus, à ispuffrir.de la tempête sont le Bordelais, la Bretagne, les Charentes, le Limousin, la Corrëze, l'Isère et les deux Savoies.

Deux morts en Haute-Savoie Annecy, 24 février. L'ouragan, qui a sévi samedi matin. sur -tbutei la, région a commis des dégâts, énormes, 'en particulier dans la Haute-Savoie et; la. Sa.voie. On a eu à déplorer deux accidents mortels. A Marigny (Haute-Savoie), Marthe Thomé, 21 ans, qui. 'révenait d'une fruiterie, a été tuée 'par la chute d'une ̃ cheminée. A ̃; Challenges (HauteSavoie), M: Alfred Budot, quincaillier, a été par la chute d'une énorme branche.

'A y.uhzier, Mme veuve Joseph Béchèt eut juste le temps, avec ses .douze -en- fants, de s'échapper par. les. portes;' et les fenêtres de sa maison, dont l'ouragan emporta le toit et renversa les murs. ̃ Un cyclone qui, dans la /région; du lac d'Annecy, a atteint .une. violence particulière, a renversé le clocher de l'église de Saint-Jorioz, qui, en s'écrou- lant, a complètement démoli la nef, de l'église. Une catastrophe a été évitée par un miracle, quatre-vingts enfants qui assistaient à une leçon de. catéchisme ayant évacué l'église quelques secondes avant la chute' dé: la:flèche.- La cabine du téléférique de Véyrifir du Lac a été arrachée et est: tombée dans la vallée, 800 mètres- :plus bas. A Doucy-en-Beauges, le village- a été -ravagé et 60 habitations sur; 80 Vont .été gravement endommagées. V.

(SUITE E^ 3e PAGE, 2e COLONNE) •'

au village de Chéria. Les ouvrier»! 5 ont été payés, avec 7 mois de re lard, 4 fr. 50- par jour. 200 ont été obligés par le caïd à travailler pour rien..

Ceux qui, malgré la « sollicitude » de la métropole, meurent de faim. (•'est ce qu'on appelle « lés chantiers ̃;•'

de charité ». Des maigres dons et dès ;;}-

eotlecles pour les chômeurs, les trois "?•̃< quarts, sont dilanidés ̃! A' la campa-


gnë, c'est pire encore. D'après la presse bourgeoise elle-même, les récoltes ont été saisies dans les villages et. dans les douars par les por* tc!urs de contraintes touchant parfois 90 p. 100 des paysans Récoltes, ant*maux, mobilier sont vendus C'est une misère affreuse et la famine. Et cependant, d'après le « Bulletin de statistique eén.éral,e » la vie est plus chè,rë à Alger qu'à' Paris Les menaces de Flandin n'arrive.ront pas à cacher ces causes de 1 effervescence <j,ui règne en Algérie. t

'̃̃:• La misère et la famine, V0ilà les forces qui développent chaque jour plus largement le puissant movivement populaire antiimpérialiste. Grèves à Alger, à Oran, 'à Aïn-Temouclient, à Bône, etc., un peu partout pour les salaires, pour les conditions de vie manifestations de chômeurs dans toute l'Algérie, à Arzew, Mascara, Saïda, Trezel, Bône, Mostaganem, etc" etc.

Dans les campagnes, les malheureux fellahs ne payent- plus d'imjpôts par dizaines de milliers ils ne le peuvent plus. Ils commencent à résister aux saisies.

Le mouvement antifasciste marque aussi des succès, par exemple lors ie la grande manifestation d'Alger. p'autre part, de multiples incidents soulignent le degré d'exaspération du peuple algérien.

Quelques exemples « A la terrasse du Grand Hôtel d'Orient d'Alger, un voyageur Jeta. sa tasse de café à la. figure d'une Mauresque, qui lui demandait l'aumône; Il fallut l'intervention de la police pour protéger le consommateur que 500 Arabes et quelques travailleurs français invectivaient et menaçaient. » (La Dépêche Algérienne.)

A Mascara, un officier se mêle à une dispute entre indigènes et un chauffeur de camion militaire, 11 est aussitôt injurié et menacé la police arrive à peine à le dégager le lendemain le colonel du 2a chasseurs d'Afrique est sommé en pleine rue de faire libérer immédiatement un Arabe arrêté à la suite de cet incident A Oued-Zenati, ville proche de Constantine, à la suite de l'arrestation d'un indigène que la police avait brutalisé, le commissariat est pris d'assaut par 400 Arabes. La manifestation s'étend, la police doit relâcher l'inculpé. -••

Multipliez ces faits par mille et vous n'aurez qu'une petite idée de l'effervescence, qui règne actuellement en Algérie..

L'émeute de Constantine, expression de la colère des paysans arabes, la révolte de, Sé'tif» avec mutinerie de tirailleurs algériens, n'ont' été que des épisodes plus saillants parmi les innombrables faits analogues qui se déroulent actuellement en Algérie. ̃̃̃ ̃ ̃' ̃

''̃̃' ̃' # .'̃

Et ce peuple affamé, écrasé sous la botte impérialiste, Flandin le menace au lieu de lui donner du pain plus en plus les troupes d'occùpatjon multiplient les exercices » d'alerte en cas d'insurrection ». Exemple Q.cçuy pation du village de Jemmapes dans la nuit du 7 au 8 décembre par des troupes amenées des garnisons voisines. Même exercice il. Sevratà, le jour du marché, pour impressionner toute la population. Même exercice & ÈL Conc3tantine, etc. etc..

Chaque ouvrier français ne manquera pas'de saisir toute l'importance exceptionnelle de ces événem'ents! Ceux qui affament les travailleurs d'Algérie sont en effet les mêmes que ceux qui affament les centaines de milliers de chômeurs français. Ceux qui saisissent le pauvre fellah sont les mêmes qui veulent vendre le paysan français écrasé d'impôts ce sont les capitalistes français.

La lutte actuelle du peuple d'Algé- rie est un précieux appui à celle que mènent les travailleurs français pour le pain. Justement donc, parce que le président du Conseil Flandin me.nace les travailleurs d'Algérie, les ouvriers français renforceront leur appui aux peuples de l'Afrique du Nord écrasés et affamés par l'ennemi commun,, l'impérialisme français, lis leur manifesteront en toute occasion leur solidarité la plus étroite, en premier lieu en luttant contre tout envoi de troupes et de munitions en Afrique du Nord.

André MARTY.

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NOTRE AFFICHE

sur l'enquête de P. Vaillant-Couturier « Le malheur d'être jeune » EST A VOTRE DW>SITiOK

Nous invitons les organisations a profiter1 de l'apposition de l'affiche éditée à propos de l'enquête ci Le malheur d'être jeune » pour répandre en même temps notre affiche L'HUMANITE DRAPEAU DES TRAVAILLEURS;, dont nous rappelons ci-dessous les prix de vei^tè L'exemplaire double-cplpmbier. 1 50 -r 1 qùàdr. -colombier; 3 » Timbre en plus, soit 1 fr. 44 pour l'un bu l'autre des formats, plus, éventuellement, la taxe municipale fixée pour Paris à 0 fr. 36. r

FEUILLETON DU 25 FEVRIER 32

LES DÉSHÉRITÉS

LES DÉSHÉRITÉS

== Jack CONROY == Traduit de l'américain

par ASC

A iovs les déshérités et dépossédés du monde entier.

̃ '̃>̃♦̃«» i

DEUXIEME PARTIE

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« Oh mets n'importe quoi », interrompit un homme aux yeux brillants qui se tenait nos .loin de là. « Ça n'a pas d'importance.' Personne n'y fera attention dans tous les cas. T'as qu'à mettre que t'es un perceur de macaroni à la retraite, ou que tu fais des jours à la main et à la ma- chine», conseilla-rt-il. d'un ton dégagé. Evidemment l'inquiétude de Grady paraissait ridicule à ce chercheur de travail endurci,

« Mais je n'ai jamais rien fait de ce genre », objecta Grady sérieuse' nient. « Voilà même deux boulots que j'ai jamais faits, »

Pendant ce temps le concierge avait ouvert le bureau. Nous y entrâmes à la file et nous fûmes pleins d'espoir devant le directeur du personnel assis à son bureau, croyant avec' confiance qu'il nous disséquait mentalement. Chacun s'efforça d'exprimer, autant que ses talents parti-

DU PÉCHÉ A_U CONFESSION

-t.

Les pèlerinages Hocïurnes da jésuite Schnsschelss

«»» ̃'

Pas d'erreur, c'est pour les jésuites et sans doute pour les jésuites d'Autriche bien malencontreusement connus d'eux que les Vénitiens firent le proverbe une messe le matin, le jeu après dîner et le soit une fille. Schusschnigg, chancelier d'Autriche et jésuite en robe courte n'a pas voulu, passant par Paris, faire mentir le proverbe.

C'était vendredi jour maigre. Vendredi dernier. Après avoir rempli sa mission qui présage la guerre et con-

féré avec Laval sur le rétablissement

féré avec ~aval sur rétablissement

d'un Saint-Empire austro-hongrois, .M. Schusschnigg, communion faite, entreprit de se distraire.

Bien connue sa popularité dans Paris vous savez à quel hommage Schusschnigg, à son arrivée, se déroba avec une humilité toute chrétienne op lui avait mis aux trousses quatre pétaradants agents motocyclistes et nombreux inspecteurs.

Il vit la Tour Eiffel, le Trocadéro, la gare d'Orsay, le Sacré-Cœur. Mais, pensait-il, l'heure car le soir tombait n'était plus à ces dévotionslà. '•̃̃

u Il paraît, relata Paris-Soir le lendemain, qu'une visite rkpi~ztrrae d IYlq2tt,. martre, avait été -prévue.. Elle lut dècarniftaffdée à la dernière minute. » Ne croyez point que ce fût par sursaut de vertu. Ces choses-là sont permises « poiirvu pté cela se fisse secrètement » cqrnme disent les Instructions secrètes de la Compagnie de Jésus, à l'article 9 de leur chapitre VII. Mais,. précisément, M. Schusschnigg et sa suite. « ne tenaient -pas du tout -rc'est le journal cité r– à faire la visite, des boîtes de nuit escortés de quatre n\otp cycliste s. Le service de la Sûreté tint bon, on changea donc de programme. »

Infortuné Schusschnigg! quoi, pas même un pèlerinage à la rue des Martyrs ?

Il ne put donc murmurer à quelque) sœur tourière, en citant le R: P. Simon de Lassau, que « le métier d'entremetteur est excusable si l'on dirige son esprit sur le bénéfice et non sur le ̃péché »̃̃?̃̃'•̃'̃

Mais reprenons le journal

ce Toujours sous bonite escotie, oit se rendait dans un établissement des Champs-Elysées qui possède tme pis-

cine.

CETTE FOIS, M. Schusschnigg. SE CONTENTA de regarder évoluer les plus jolies baigneuses. »

Sans doute les regarda-t-il « en baissant la tête et en portant i^direçtenient le regard » comme il est pr'4ohné àiix disciples de Loyola:

Quant à la suite, on l'ignore. En bon jésuite, M. Sçhusschnigg avait dû faire l'obscurité dans sa chambre pour su plonger en d'édifiantes prières. II se leva le samedi dès midi moins quelques minutes, n'ayant fait attendre qu'un petit quart d'heure le groupe parlementaire d'Europe centrale. .Peu après, il allait pieusement rendre visite à Mgr l'archevêque de Par ris, le cardinal Verdier.

C'est non moins pieusement qu'il

ijpjnnTÙnj.lii.er ;)dansoilî*.jchapelle pri-

vée du cardinal. Car la police « déconseilla i> au chancelier d'assister à la; messe officielle à N.-D, des Victoires, où l'attendaient ses frères en J.-C. Pernot et Castelnau! Le gouvernement avait craint que le saint autrichien n'attirât trop grande foule populaire. Ayant ainsi édifié Paris par les ardeurs de sa foi, le jésuite Sçhusschriigg ensuite a quitté la ville dans un grand concours de police. Non sans doute sans murmurer l'adresse de Laval cet axiome flétri jadis par le grand écrivain catholique Pascal « Une promesse ra'eiagage à rien attn jésuite, si, la faisant, U s'fsi par restriction de conscience promis de jji<»

la -point tp}ir ».

P.-L. DARNAR

SdLLICifUDE

Sont gelés ici ? Eh bien si on les envoyait faire une petite campagne l en Algérie 7

culiers de comédien le lui permettaient, la supplication, undésjr pres- que, sans limite de manifester, de- vant de lourdes tâches, de la bonne humeur et de la confiance, et en même temps un soupçon d'humilité, pour rendre le mélange consistant et bon. Notre scrutateur au front bombé lisait en nous comme dans un. livre ouvert. Brusquement il désigna un Suédois souriant d'un air de bêtise aimable, qui pressentant un désastre sursauta violemment. Son visage rubicond fonça jusqu'au cramoisi, tandis qu'il se balançait d'un pied sur l'autre, et remontait sa chique sous sa lèvre supérieure froncée.

« Vous Vous vous appelez Olaf Peterson, n'est-ce pas Inutile de nier. Et quand on vous a renvoyé en octobre, vous êtes. parti au beau milieu de l'après-midi après avoir touché votre paye pour la journée entière. Vous avez dit également « Au diable le boulot » Faut pas vous attendre à retravailler ici. Vous pensiez que je ne vous reconnaîtrais pas; hein ? Vous pensiez que j'aurais oublié votre binette 1 n

« Ecoutez, patron. c'est mon frère. il est tout à fait comme moi. » protesta faiblement le Suédois, attra^ pant au hasard la première excuse plausible, mais sans grand espoir, Ce fut inutile l'inquisieur le congédia d'un signe de la, main et se tourna vers Grady, qui griffonnait en- core furieusement dans l'espoir de remplir convenablement sa demande. « Quel âge avez-vous, grand-père? « Trente-neuf ans 1 »

LA POPULATION PARISIENNE DU XIIe AVEC LES SOLDATS

1 •̃'̃ Mi ""̃' GHSIEIE–IEI- -• ̃̃•

'(SUITE DE LA. PREMIERE PAGE) Non seulement l'Etat-major refusait d'ouvrir la porte à la délégation ouvrière, mais encore il aurait désiré que lès soldats ignorent cette touchante manifestation de solidarité des ouvriers, des femmes, des anciens combattants, des jeunes, venant apporter à leurs frères ou fils sous l'uniforme quelques douceurs.

Toutes les mesures prises n'ont servi de rien Si la délégation n'a pu entrer à la caserne, une ample distribution fut néanmoins faite aux soldats du 46° et aux malades du Val-de-Grâce, malgré le ministre de la guerre et la police mise spécialement à sa disposition. Anciens combattants

et mutilés

aux côtés des soldats

Dans la matinée se tenait, dans le 12« une réunion d'anciens combattants et mutilés. Cinq asspciatipns y participaient la Fédération ouvrière et paysanne, la F.N.O.R., les Croix de bois, l'A.R.A.C. et les cheminots anciens combattants.

Au cours de cette réunion, qui groupé plus de six cents anciens combattants, fut pqsée la question de la participation effective des A.C. à la défense des soldats.

Une seule opposition se manifesta. Regrettons qu'elle soit venue du citoyen Le Troquer, conseiller municipal S.F. LO., membre de la F.O.P.

Alors que les Jeunesses socialistes se sont placées résolument à nos côtés pour défendre la vie des soldats, Le. Troquer estimait que la venue d'une délégation ouvrière à la caserne était un « ges^e démagogique et déclara que, pour sa part, il' était partisan-de « l'action directe » (?)

Action directe i Qu'est-ce à dire ? Upe telle déclaration fut, on s'en doute, fraîchement accueillie et, à la presque unanimité, un représentant de chacune des cinq associations fut élu pour participer à la délégation.

Les A.C. qui ont souffert de la guerre, se plaçaient eux aussi aux côtés des soldats qui souffrent et meurent en temps de paix.

Ménagères

et petits commerçants apportent leur obole Vers onze heures, cette délégation, forte de .80 membres, traversait le populeux faubourg Saint-Antoine. Trente feinjnes.dont plusieurs ont des $ls soldats, en faisaient partie, portant des caisses d'oranges, de bananes, de fruits divers, dés paquets de cigarettes, des oeufs1, du beurre offrande des travailleurs aux fils du peuplé mal nourris à l'armée.

La « Famille Nouvelle », dont l'Etat-,m^pf a interdit aux soldats l'accès des restgurants, avait envoyé trente kilos d'oranges.

La foule est dense sur les trottoirs du faubourg. Les délégués crient Ces fruits sont 'pour les soldats Pour nos fils qui meurent à la caserne, versez votre obole, camarades 1 On assiste alors à des scènes vraiment touchantes. Dès petits commerçants quittent leur boutique, dés merchandes des quatre-saisons lâchent leurs voitures pour apporter qui des fruits, qui du beurre, qui de la charcu?terie.

Des ménagères, faisant leur marché, sortent de leur filet à provisions des bananes et des oranges.

–r Pour nos frères soldats Pour. nos fils qui ont faim à la caserne, comarorf.es -,̃“̃ La récolte est féconde. La population tout entière est avec les encasernés,

Nous arrivons auprès de la caserne. Plusieurs centaines de travailleurs y spnt déjà, Le commissaire accourt, suivi de ses sous-ordre.

^M flHl ^^m ^mt oéé^ ̃̃ ^a. i^h L*.

ALORS QUE LES SOLDATS MEURENT PAR CENTAINES L'état-major veut jeter cette année

27 divisions dans les manœuvres de guerre iv"i»s:.g>B» ̃̃'̃ ̃̃̃ ̃

L'état-major vient de faire connaître officieusement son programme d'opérations militaires pour cette année. Dixsept divisions vont être jetées dans les manœuvres de guerre.

Dans la première semaine de septembre auront lieu des manœuvres dans la région du camp de Mailly. Y prendront part la 4° division légère motorisée, de Reims (sept régiments de cavalerie et 2 escadrons d'auto-mitrailleuses) la 12e division d'infanterie, de Châlonssur-Marne (3 régiments d'infanterie et 2 régiments d'artillerie) la 3° division d'infanterie, d'Amiens (3 régiments d'infanterie et 2 d'artillerie).

Ces trois divisions ont été récemment motorisées.

En septembre également, auront lieu, au camp de Mourmelon, les manoeuvres de la 52 division dite de formation, qui sera composée de quinze mille réservistes.

Fin septembre, au camp de Mailly, manœuvres de la 25e division d'infanterie de Clermont-Ferrand (3 rég. d'inf. et 2 rég. d'artillerie). Cette division sera portée aux effectifs de guerre par l'appel de réservistes.

Au cours de l'été et de l'automne, la 3a division d'infanterie coloniale, Paris (5 régiments), la 10° division, Paris (4 régiments), la 42«, de l^etz (4 régiments) manœuvreront au camp de Mourmelon.

« Trente-neuf ans 1 Allons 1 Al- Ions Vous aviez trente-neuf ans du temps de Buffalo Bill. Je vous demande votre âge, grand-père, et non votre tour de poitrine. Vous êtes bien chauve pour un homme de trente-neuf ans. ».

C'est mon oreiller qui m'a fait tomber les cheveux », raconta Grady, essayant timidement de plaisanter. Il avait entendu cette blague quelque part, et l'ayant trouvée propre amuser les patrons, il la sortait souvent.

« Ha vous êtes un plaisantin ? 7 Votre crâne ressemble à un vélodrome à mouches 1 Le directeur du personnel éclata de rire. Pour les autres candidats, ce fut le signe d'une grosse hilarité, toutefois discrète et pas trop ostensible.

« Non mais sérieusement » implora Grady, qui aurait donné beau, coup pour posséder des talents d'orateur. « J'ai eu la fièvre scarlatine, et mes clieveux sont tombés par poignées. Mais je suis fort comme un bœuf, et bien plus utile que les troisquarts de ces godelureaux qui sortent de l'école et qui ne peuvent, ni ne veulent faire leur journée de travail. Un homme comme moi est à la fleur de l'âge ».

«Rien pour vous aujourd'hui, grand-père. Je regrette, mais le travail ici est dangereux. Il faut être agile et jeune poui tenir le coup. » Les épaules de Grady, qu'il avait jusque-là péniblement maintenues droites, s'affaissèrent comme un ballon dégonflé alors le directeur du i personnel parut réfléchir, La dou-

Au camp de Coëtquidan se dérouleront les manœuvres des divisions d'infanterie suivantes 5e Caen, 19» Rerines et 21e Nantes.

Au camp de la Courtine 8? Bourges,

15^ Dijon et 23° Ahgoulême.

Au camp du Valdahon 13» Besançon, 14= Mulhouse et 43° division, Strasbourg.

Au total, 80 régiments vont, cette année, participer aux manœuvres de guerre. Encore ne faut-il pas oublier que l'état-major a prévu l'appel de 320.000 réservistes qui, eiix aussi, participeront à ces préparatifs de guerre.

Dans toutes ces divisions, l'épidémie fait encore actuellement des ravages, Celles d'Angoùlême, Dijon, Bourgës, Paris, Verdun ont été particulièrement éprouvées. Il y a eu: dans ces garnisons des milliers de malades et des dizaines de morts. Et pourtattt, sans souci dé la santé des soldats, l'état-major se prépare à les faire manœuvrer nuit et jour pour activer ses préparatifs de guerre. La lutte pour la suppression des manœuvres et des périodes, doit être maintenant à l'ordre du jour de toutes les organisations. Elle est inséparable de l'action actuellement menée pour défendre la vie des soldats et de la lutte contre la guerre.

On ne passe pas Le colonel a déclaré que les soldats sont bien nourris, bien soignés, et qu'ils n'avaient pas besoin de vos provisions.

Cette fois, c'en est trop Des exclamations indignées jaillissent -Bien soignés ? Mais il y a douze morts

Pourquoi y a-t-il eu 1.100 malades à lu caserne ?

C'est honteux On tue nos enfants et on veut nous empêcher de leur venir en aide.

La police s'affaire, Mais un mutilé de guerre s'avance. Il porte sur sa poitrine la croix de guerre et la médaille militaire.

Au nom de mes camarades anciens combattants, au nom de ceux qui ont fait la guerre, je demande à voir le colonel

Le commissaire court voir le colon. Nouveau refus.

Aussitôt, fruits et paquets de cigarettes passent au-dessus du mur'de la caserne. Les soldats sauront que leurs

frères et sœurs des usines sont venus

et que le colonel, d'ordre du ministre de la guerre, a refusé de leur faire parvenir l'offrande des travailleurs. Au retour, dans le faubourg SaintAntoine, l'indignation était grande dans la population. Une réunion eut lieu dans la rue et la dislocation se fit au cri de « A bas la guerre A bas t.a loi de deilx ans I »

Les ouvrières au Val-de-Gràce Mais là ne s'arrête pas l'action des camarades du douzième. La section de l'Union des femmes contre la guerre avait pris des dispositions pour venir en aide aux soldats, malgré les mesures policières.

Dès 13 heures, à l'hôpital militaire du Val-de^Grâce, des déléguées des sections des femmes du 12e, du 18e, du 11", de Bpbifny, de Bagnolet, d'Alfortville, etc., se présentaient nar petits groupes la porte et se dirigeaient vers les pavjllons où souffrent tant de jeunes soldats.

Une ample ditributjon d'oranges, et de bananes fut faite aux malades, et les discussions les plus amicales s'engagèrent

C'est au nom des ouvriers parisiens que nous vous apportons ces quelques fruits

La joie se lisait sur les visages amaigris. Les plus souffrants avaient le sourire, cependant Que les fruits étaient déposés en bonne place.

On arrête des mamans Mais la police alertée prit position a l'entrée de l'hôpital et procéda à plusieurs arrestations. Une ouvrière de 61 ans fut jetée dans un car. Son crime, elle apportait des oranges aux soldats malades. Un a,ùtre, dont le fils est soldat à Belfort, fut également arrêtêe. ainsi que trois déléguées de l'Union des femmes.

Des mères qui venaient voir leurs fils malades furent conduites au poste et ne furent relâchées oue dans la soirée. Ainsi, le ministre de la guerre et le gouvernement d'Union nationale refusent l'entrée des casernes aux commissions d'enquête ouvrières Mieux ils font jeter, dans les cars de police, des mères qui, pensant à leurs petits gars qui souffrent dans les casemates de l'Est, ont commis le « crime » de vouloir soulager les souffrances des enfants d'autres mamans.

C'est un scandale inouï Trop de fils du peuple sont morts depuis six mois. Prenant en exemple l'action des ouvriers du douzième, les travailleurs de France, dans toutes les villes de garnison, se présenterpnt en délégations massives aux portes des casernes et des hôpitaux militaires.

Avec ardeur, ils forgeront le front populaire pour défendre la vie des soldats et s'opposer au retour de la loi de deux ans qui ferait des victimes plus innombrables encore.

L. SAMPAIX.

̃ ̃̃̃̃ IMI ^^M ^H ^Hft ^rite .^UA «u_ .h

ceur de la générosité humaine amol.lit la forte résolution de cet homme d'acier.

« Attendez Après tout, je vais vous employer quelque part. Par le temps qui court, pas si facile de trouver du travail à votre âge, je suppose. Hem grandrpère ? » « Vous parlez que c'est facile Je vous remercie bien, monsieur, et vous n'aurez pas à vous repentir de votre générosité. Je vais vous faire du travail dont vous n'aurez pas honte. n Alors la .faiblesse momentanée se cristallisa dans Fefflcacité coutumière.Dp nouveau le puissant homme d'affaires se tourna vers nous maintenant, les douces rides que la fantaisie avait dessinées sur son visage se raidirent comme de véritables câbles d'acier. Il choisit encore plusieurs candidats d'après leur utilité, leur do^ cilité, et en dernier lieu leur intelligence. Puis il écarta le déchet de sa présence.

Un garçon de bureau, tout en mâchant résolument du chewjngTgum comme si c'était une partie inévitable fie sa routine quotidienne, nous conduisit d'un air renfrogné à travers le matériel, laissant un homme ça et là.

« Voici Solinsky », annongàit-il tout en tendant une fiche au contremaître. « Allons, suivons. »

Et nous poursuivions notre route détournée parmi les traverses et les tasseaux de fer posés sur des châssis et des cylindres. Une grue immense voguait avec un mouvement de chasse et de rappel au-dessus de nos têtes. Elle s'étendait sur toute la largeur de l'atelier, et d'immenses poutres et

UNE F~'iE AIGNE DU SUCC~$ ;v;

l DE NOTRE 3e CROSS POPULAIRE |

|j Le SAMEDI 2 MARS, à 20 h. 30, salle Rameau (ex-Pleyel) | î] pour la distribution des récompenses aux sportifs $

AU PROGRAMME S

L'harmonie de Villejuif Des films sur le 1er cross £ ~{ Des ballets à Vitry le 3° cross à La § ~J Du chant Courneuve; la fête des sports § Et des gymnastes réputés à Moscou et. un grand film? |;|

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;< Tous les participants à notre cross, tous les travailleurs qui £ £ les ont applaudis, tous les lecteurs de « l'Humanité » de la $ région parisienne voudront être, LE 2 MARS, à la fête de « « l'Humanité », organisée avec le concours de la F. S. G. T. $ 'f Prix d'entrée 6 francs chômeurs et crossmen classés 2 fr. 60. ttl

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La conférence d'unité des cheminots du Nord

i ».

(SUITE DE LA PREMIERE PAGE) Ainsi que l'a marqué Tournemaine dans son discours de clôture, la dis.cussion fraternelle a prouvé que cheminots unitaires et confédérés pou- vaient parfaitement vivre dans une même organisation. Ils sont certes loin d'être d'accord sur toutes les questions, mais ils ont un objectif commun l'organisation de la lutte unie des exploités des Compagnies et de l'Etat. Et cela suffit, avec le libre jeu de la démocratie syndicale, avec la volonté de faire l'unité qui ressoude toutes les forces ouvrières, pour qu'ils puissent se réunir dans une seule C.G.T. sans vainqueurs ni vaincus.

La conférence d'Amiens a fait une excellente besogne, à laquelle les délégués confédérés ont largement contribué, malgré que des menaces d'exclusion aient été proférées contre eux. Aussi tous les participants se sont-ils engagés à soutenir les efforts de leur Çomité d'unité, bien résolu à faire fléchir les résistances de ceux qui s'op- posent à l'unité syndicale parce que partisans de la collaboration des classes.

La résolution adoptée dans une atmosphère d'entente parfaite et au chant de l'Internationale, a raison de déclarer que « l'unité peut être réalisée sur le Nord coinine elle l'est sur les 5 unions unifiées, ce Çî(i poussera à la réalisation du Congrès de fusion des deux Fédérations, pas décisif vers le Congrès confédéral de fusion pour l'unité totale. » J. Berlioz.

"i >-•♦•– e–

Un ordre du jour

des travailleurs du Métro (porte d'Orléans)

» ̃

On nous communique

Les employés du Métro de la porte d'Orléans, réunis en assemblée générale, le 12 février 1935, a l'appel de leur section gué du comité régional d'unité d'action

antifasciste du Métro,

Après avoir entendu un camarade délégué du comité régional l'unité d'action antifasciste de la région parisienne, ainsi yue le camarade Vergnaud, secrétaire du comité antifasciste du lylétra (porte d'Orléans), et Redon, secrétaire de la seetion syndicale,

Se déclarent d'accord sur leurs exposés qui tendent à l'élargissement de la lutte antifasciste et à la défense de leurs revendications. Approuvent l'action revendicative engagée par le syndicat central unifié, se déclarent solidaires de tous les antifascistes emprisonnés et demandent leur libération 'mmétliate.

Ils se séparent aux cris de Vive l'unité syndicale 1 Vive la lutte antifasciste Dissolution de toutes les ligues fascistes 1

>– ♦». <

Election d'un sénateur

*>*

Hier, à Montauban, M. Presseq, radicalsocialiste, a été élu sénateur du Tarn-etGaronne, au deuxième tour de scrutin, par 217 voix contre 161 à M. Roques,. donc. rép., et 3S à Laurent. S.F.I.O,

[•̃̃(̃̃•̃̃̃̃(̃̃̃̃̃̃̃̃ban.

des arches de pont entières y pendaient. Quand elle approchait, un guetteur criait « Gare aux têtes 1 » Sur quoi tous s'inclinaient comme de pieux musulmans s'agenouillant vers La Mecque. A intervalles, la grue voyagea.it comme une double porte. Les ouvriers de l'aciérie se groupaient contre 'ce portail massif et le poussaient comme des serfs du moyen âge, ouvrant toutes grandes les portes du château féodal. La grue continuait son chemin au dehors et déposait son fardeau sur un wagon plat.

Grady, qui suivait à la queue du groupe et trébuchait continuellement contre quelque obstacle, gardait les yeux fixés avec appréhension sur la grue. Il ne se fiait pas au strident klaxon avertisseur, ni même au cri de :̃« Gare aux têtes! n.

« II m'a foutu le trac avec cette histoire d'âge n me confia-t-il comme je me trouvais quelques pas en, arrière « mais une petite jeune fille d'une agence de placement de Pontiac, dans le Michigan, m'a donné un tuyau là-dessus.

« Ecoutez, grand-père », qu'elle m'a dit, « faut faire attention à cette affaire d'âge. Faut avouer trenteneuf, pas un jour de plus. Comme ça, on peut s'en tirer. » Alors, j'ai essayé, mais j'ai dans l'idée que personne ne veut y croire. Le Bon Dieu a été bon pour moi c'est tout, et j'ai de la chance d'être ici. »

ii Vlà Grady », chantonna le gar-* çon de bureau, en s'arrêtant devant une équipe d'hommes en train d'assujettir deux arches de pont. « Alfbns, suivons i »,

POUR COMMEMORER

̃ L'ANNIVERSAIRE DE LA MORT D'HENRI VU1LLEM1N

Mercredi, grand meeting à la Bellevilloise

̃♦̃

Une campagne anniversaire de l'assassinat dé Henri Vuillemin est engagée dans le 20e arrondissement.

Un grand meeting est convoqué mercredi prochain 27 février, salle Jean-Jaurès, à la Bellevilloise, avec les orateurs suivants

Ftivy (Secours rouge) Barthel (Parti communiste) Professeur Prenant (Amsterdam-Pleyel) Goldski (Parti radical) Mireille Osjiun (Parti socialiste) Claire lioclc (Comité des Femmes contre la guerre et le fascisme) Jospin (Combattants de la Paix), et un orateur de la Li.gue des Droits de l'Homme.

De plus, dimanche 3 mars, à partir de 10 heures du matin, les travailleurs et toutes les organisations antifascistes sont conviés à défiler devant la tombe d'Henri vuillemin, au cimetière de Pantin, et à y déposer des fleurs et des couronnes.

>-• ♦«»–

Le pardon des terre-neuvas

•«« u

Le traditionnel « pardon des terreneuvas » a eu lieu, hier, à Saiht-Malo. Sénateur-maire, archevêque de Rennes, officiers supérieurs de la marine, personne n'y manquait, ni rien, de la bénédiction (tes vagues au banquet pour les personnalités suivi des coups d encensoir sur les bal eaux.

Cette mise en scène, organisée par les gros armateurs et gros industriels des conserves, est destinée à entourer le départ des pêcheurs de morue. La rude vie, le labeur exténuant qui les attend là-bas n'en sont pas diminués. Mais on use de leur foi sincère pour leur faire accepter plus facilement l'exploitation et la misère. Et l'archevêque participe à cela. Durant les quelques mois de la « campagne », les terreneuvas devront gagner le salaire de toute leur année

Les pêcheurs de Douarneiifcz vont partir

Douarnenez, 24 février. Aujourd'hui lundi et les jours suivants auront lieu jes départs pour la grande pêche du gros maquereau. Trente -lai it 'dundees montés chacun par une vingtaine d'hommes d'équipage vont se rendre au larse des côtes anglaises pour se livrer à cette pfiche.

Et la, ménagère continuera à payer cher ce poisson qui sera acheté un prix déri-: soire aux marins-pêcheurs après < dés semaines de pêche' 'psa bip

r– ̃ ~»-»«».<

Laval vient inaugurer la mairie de Montreuil La salle des Fêtes de la nouvelle mairie de Montreuil doiit la construction s'est accompagnée de scandales financiers dont l' « Humanité » a souvent parlé sera inaugurée, mercredi, à 17 heures, « en cérémonie privée », par M. Laval, ministre, grand ami du député d'affaires

Ponce t.

A cette; occasion, le rayon communiste convie, le mfime jour, à 20 h. 30, toute la population de Montreuil fi un grand meeting, au Casino.

~-1

Le contremaître de l'équipe tendit à Grady une clef anglaise. a Mets-toi à serrer ces écrous, grand-père », ordonna-t-il.

Comme nous nous éloignions, j'entendis le contremaître ajouter d'un ton dégoûté « Echappé d un asile de vieillards. Y a des tas de jeunes qui ne demandent qu'à être embauches, et voilà ce qu'on m'envoie 1 »

IA suivra)*

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Les petits commerçants contre la vie chère

-r~» **«

Devant une fjffluence nombreuse d» petits commerçants et artisans, membre. P. C. et sympathisants, mardi dçr« nier, notre camarade M, Thorez a déve»' Jdppé son rapport sur la situation du petit commerce et la lutte contre la vie chère.

Une intéressante discussion se déroula ensuite.

De nombreux camarades y participe.rent, établissant la situation critique des petits boutiquiers et manifestant leur accord sans réserve avec notre Parti sur les problèmes. qui les intéressent.. C'est b. l'unanimité que tous les camarades approuvèrent la campagne engagée par notre Parti pour faire baisser la coût de la. vie et pour obtenir une réduction des impôts de consommation et des taxes multiples qui frappent le petit com-

merce.

Ces petits commerçants, ayant envisagé l'action à mener, décidèrent de gagner à la lutte leurs contres des organisations corpqralives restées sous l'influence de dirigeants réactionnaires qui desser. vent les intéréls du petit commerce, ce qui implique la nécessité de mililer dans ces organisations.

Nota. Les camarades sont priés de renvoyer de suite au 120 les renseignements demandés à chacun à l'assemblée de mardi.

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Rue de Rivoli

des ch8meurs réintègrent un camarade dans ses meubles

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Un chômeur qui avait été radié dans les conditions les plus arbitraires du fonds de chômage, Edmond Berthet, âgé de 56 ans, était expulsé samedi de son logement, 85, rue de Rivoli (1er), Il habi. tait dans l'immeuble depuis 1913. A l'appel de leur comité de chômeurs, une centaine de sans-travail sont venus hier ù midi au domicile de leur camarade, dans lequel ils ont remonté ses meubles. Ils ont rencontré la plus chaude sympathie de la part des locataires. de l'immeuble qui les ont vivement encouragés.

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Manifestation de chômeurs à Arno uvi 1 lé-'l e's-Go n,esslë

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Un millier de chômeurs d' Arnouville-lesGonesse et environs se sont réunis hier pour protester contre la diminution effective de 1 franc de l'allocation de chômage. Notre camarade Demusois, conseiller général de Seine-et-Oise, assistait à cette réunion.

Ensuite, un défilé eut lieu derrière la fanfare ouvrière de Goussainville et la dislocation s'opéra place de la Gare, à Vil.liers-le-Bel, après que Demusois ait prononcé une allocution.

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Nouvel épisode `

de l'affaire Polier-Mavromati M. Peloux, juge d'instruction, vient d'être chargé par le Parquet d'ouvrir une information pour banqueroute frauduleuse, abus de confiance, complicitéi et recel contre le banquier grec Costa Mavro^mati et Léon Polier, ancien profeseur de. droit fi la Faculté de Lille, qui ont détourné l'actif de leurs entreprises et placé les fonds en Suisse. Le juge a. lait arrêter Léon Polier. ̃ Quant à Mavromati, son domicile, 72, boulevard Haussmann; est étroitement surveillé par des inspecteurs de police chargés d'arrêter le complice de Polier. On sait que, Poïier et Mavromati avaient- été impliqués et condamnés dans l'affaire

des prestations en nature, connue sous le

titre.: «.L'aUaire des sucres,.», d_ans/!aquelle le fisc. lui .frustré.4'un. '"QWffS) considérable de millions.

Constant Mavromati vient d'être arrêté par les carabiniers italiens, en territoire italien, près du Col du Mont-Cenis.

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On peut encore échanger les sous de bronze

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Le minisire des Finances communique Le public a déjà été Informé à diffê>; rentes reprises de- la suppression dû cours légal et du retrait de -la circula-' tion des pièces dé 0 fr. 10 et 0 fr. 05 en bronze et des pièces de Q fr. 05 en bronze de nickel du grand module.

Il est rappelé une dernière fois que les pièces ainsi démonétisées sont reprises parle Trésor, sans limitation de quantité* jusqu'au 28 février inclus.

Les personnes qui détiennent ericoréj, des monnaies dont le retrait est en cours sont invitées instamment à les présenter: avant la fin du mois à la caisse des comp- tables suivants A Paris le caissier-payeur central le receveur central des Finances de la Seine et les receveurs-percepteurs.

Dans les' départements les trésoriers* payeurs généraux, les receveurs des Financés et les percepteurs,, Y

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La lutte pour le régime politique

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Les cinq militants antifascistes emprisonnés à Périgueux et qui faisaient la grève de la faim depuis cinq jours ont recommencé à s'alimenter, leur attitude.- appuyée par dé multiples démarches de diverses organisations, ayant notablement amélioré le régime auquel ils sont soumis. La lutte continue pour obtenir le régime politique total.

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Une brochure à diffuser. iUCTIONS MUNICIPALES l|

de 1935 II

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Suivi de Renseignements I

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L'Autriche à Tordre du jour

LENDEMAINS FRANCO-AUTRICHIENS Le chancelier Schusschnigg a quitté hier Paris pour Londresoù il est arrivé dans la soirée

chancelier d'Autriche a quitté, hier, Paris pour Londres.

.'̃'̃̃ Ainsi se poursuit le périple commencé par le représentant du fascisme autrichien dans les capitales des Etats garants:, de l'indépendance autrichienne. Du moins la visite de M. Schusschnigg à Paris aura-t-elle eu, grâce à nous, grâce aux travailleurs communistes et socialistes,: un cachet spécial. Le délégué du fascisme vert sait maintenant ce que le. peuple de France pense du régime effroyable, de la Heimwehr. Le chancefier cagot •'pu se consoler de1 l'accueil qui lui a été réservé jeudi en promenant samedi soir ses regards concupiscents sur les baigneuses du Lido, il sait que le Paris des travailleurs déteste les bourreaux et qu'il réclame, qu'il exige la libération des antifascistes autrichiens et, en particulier,' de l'ouvrier Ditsheiner, condamné à quinze années de travaux

forcés'/

Quant à ,la substance même <les conversations franco-autrichiennes, nous ne formulerons à leur propos que de fort brèves observations. Deux principes ont été affirmés dans le communiqué qui relate les conversations franco-autrichiennes. ̃̃

'L'un proclame que l'accord de Rome devra être conclu « sur la base d'une complète égalité ». Autrement dit, les participants aux pactes de non-immixtion,: dont les négociateurs de Rome recommandent la conclusion, devront être investis de droits et de devoirs égaux. Si ce point de vue demeure, la prétention italienne un mandat spécial sur l'Autriche deviendra plus difficilement soùtenablë. L'Autriche se rallie en somme à une ides thèses que défendait le gouvernement français dans la controverse (franco-italienne qui précéda le voyage à Rome de M. Laval.

Autre principe le chancelier autrichien et les ministres français sont tombés d'accord pour considérer le projet de pacte relatif à l'Europe centrale «; comme un élément de sécurité constituant, avec les autres actes de caractère régional, un ensemble indivisible de garanties de paix susceptibles de faciliter tes règlements des problèmes généraux encore en, suspens. »

L'Autriche prend te contre-pied de la thèse allemande développée dans la note Reich. Cette attitude n'est pas négligeable. Elle enlève au gouvernement français toute excuse à cette politique de marchandage dans laquelle M. Laval semble se complaire. Elle renforce quelques-uns des arguments exposés dans la note remise, la semaine dernière, par Potemkine et Maisky à Pierre Laval et â Sir John Simon.

-Mais que valent au juste les déclarations du communiqué franco-autrichien 2 ̃A -quel prix ont-elles été achetées ? -"•Voilà sans doute :une question qu'il éorrWerrt poser1 ^avec-ferc^1' S! 01lW1" Le chancelier n'a jamais dissimulé sa faveur pour la restauration des Habsbourg. Nous ignorons si, comme certains l'ont écrit, Otto de Habsbourg est venu à -Paris en grand mystère vendredi dernier ,mais il est patent que la thèse monarchiste- en honneur à Vienne a, à Paris. des défenseurs chaleureux. "M. Laval proclame que la question la restauration ne s'est pas posée au cours de ses entretiens. Pourquoi alors les 'correspondants à Paris des journaux et des agences de la Petite Entente ontils, ces' jours-ci, tant d'émotion? Pourquoi l'Indépendance roumaine a-t-elle éprouvé le besoin de rappeler et sur quel ton 1 que la question de la restauration était « en dehors de toutes les réalités et les possibilités, parce qu'elle

AUJOURD'HUI A LILLE

Le procès '1

de la bande Mariani

,dt!¡la, 'ba.n~~ I

(SUITE DE LA PREMIERE PAGE)

Rappelons brièvement comment se déroula l'arrestation de la bande. Dans le courant de septembre, un certain Sonneville, garagiste à Marcq-en-Ba- reuïî, « donne » Mariani comme lui ayant offert un stock de timbres fiscaux volés.

Le- commissaire Fressard, qui a remplacé le chef de Mariani à Lille, Ucciani Qèqùei mourait soudainement le lendemain à Lyon) fait arrêter le 19 septembre. 1934, en gare de, Lille. le trio Paul Mariani/ Vincent Rossi et Casanova,'qui revenaient de Paris avec le stock de timbres fiscaux quelques instants plus tôt, d'autres complices restés à Lille, Pierre Mariani, cousin de l'inspecteur principal, Fred Leroux et Jean Mantei, avaient été également arrêtés. Les timbres fiscaux (dont Rossi était porteur), furent reconnus comme provenant du.! vol du bureau d'enregistrement' de Strasbourg. ̃ ̃̃

Les cinq individus furent coffrés. Une, première instruction fit apparaître., au- .delà de l'affaire des^ timbres fiscaux (pourtant.. formidable puisqu'elle foule sur iïn vol de 40 millions) toute une série d'actes criminels, appa-, raissent étroitement mêlés tout un monde effroyable de policiers, de bookmakers et de « tueurs ». Carambouillages, trafic de stupéfiants, fausses cartes grises, vols, chantage, assassinats mystérieux.

De Mariani-Rossi à Chiappe

Mais au delà, A PARIS, comme dit, Mdriani, voici d'autres personnages voici Chiappe, qui était en 1925, directeur de la Sûreté générale lorsque Paul Mariani y entra sans concours voici le gendre de Chiappe, de Carbuccia, dont le complice de Mariani; Rossi, fut l'agent électoral en Corse, après avoir été l'homme de confiance de Coty. lîous apprenons encore que l'avocat de la- famille Mariani, Me Sautraggi, est également l'avocat du baron de Lussatz, fasciste du 6 février, compagnon du chiappiste Carlwne, et compromis cwsst dans' une affaire de timbres fiscaux volés.» i

Et au début de l'instruction, un journal annonçait que Mariani, au cours de ses voyages à Paris, fréquentait le « Frolic's ». Le Frolic's, les cercles de Jeux, c'est Zographos. et toujours son. ami Chiappe

« J'ai pour moi mes souvenirs et des noms a menacé le gangster Mariani. Et, comme Bonny, un de ses émules dans, .-la police pourrie du régime, il compte bien là-dessus pour -.continuer impunément, ses exploits de gangster.;

ne cadre aucunement avec les clauses formelles des traités en vigueur ». Enfin, on ne fait nul mystère à Londres de l'intention de M. Schusschnigg de soulever au cours de ses entretiens d'aujourd'hui et de demain les trois points suivants

1 ° Le droit de l'A uiriche à réarmer, si le réarmement de l'Allemagne est en définitive admis

20 La possibilité pour l'Autriche de lancer un emprunt sur le marché de Londres

3° L'intérêt qu'il -y aurait du point de oue autrichien à omettre du pacte de sécurité danubien toute clause qui interdirait la restauration des Habsbourg. A dire vrai, pour obtenir les mains libres les mains libres dans te do-

SCHUSSCHNIGG

qui collectionne les belles « réceptions » maine de la restauration, les mains libres dans le domaine du réarmement le chancelier papiste est prêt à souscrire à bien des déclarations et à célébrer le patriotisme autrichien et l'indépendance de l'Autriche.

Or, ce sont les persécuteurs de la classe ouvrière autrichienne qui ont creusé le tombeau de l'indépendance de l'Autriche. M. Pierre Laval s'obstine à ne pas entendre ce raisonnement. Il devrait être cependant instruit par l'expérience récente.

C est la politique anti-ouvrière de la Commission sarroise qui, pour une grande part, avait démonétisé le mot d'ordre, du statu quo et qui prépara le résultat du 13 janvier.

La politique anti-ouvrière de Dollfuss-Schusschnigg risque de préparer des résultats très comparables aux résultats sarrois. C'est discréditer l'idée de l'Autriche indépendante que de l'identifier à la dictature de l'austro-fascisme. Voilà pourquoi nous ne nous mêlons :pas:au cotiçert 'd'éloges qui a "accueilli:

'là5* conclusion" cfesV entretiens 'franco-autrî-v

chiens.

Nous nous refusons à nous associer au blanc-seing et à l'encouragement que le fascisme autrichien est venu solliciter à Paris.

Gabriel PERI.

^-«.fw^

La camarade Traute Hosz fait la grève de la faim à Prague

Prague, 24 février. Depuis le début de novembre de l'année passée, Traute Hôsz est détenue en prison préventive, avec plusieurs autres antifascistes. Traute Hosz ainsi que les autres camarades communistes, sont accusés,- selon la coutume tchèque, d'avoir fait de « l'espionnage ». La camarade Hosz et le camarade Slansky- 'ont commencé la grève de la faim pour protester contre cette détention' préventive' prolongée "et 'sans motif.

LES RAVAGES DE LA TEMPÊTE DES ALPES A L'ATLANTIQUE .̃̃ msBSH

A Bordeaux, des centaines d'arbres ont été abattus par le vent

(SUITE DE LA PREMIERE PAGE) Près de Notre-Dame-de-Briançon, en Tarentaise (Savoie), une immense forêt a été complètement rasée. A SaintPierre d'Albigny, une toiture pesant plus de 2.000 kilos, a été transportée à cent mètres de distance. Des centaines d'arbres séculaires ont été déracinés ou brisés au ras du sol.

Un ouvrier tué à Grenoble A Grenoble, les toitures ont subi de grands dommages. L'ouvrier Goletto, 25 ans, a été tué, l'échafaudage sur lequel il travaillait s'étant écroulé. Lyon, 24 février. A la suite de l'ouragan' qui a sévi sur la région lyonnàise, tous les trains venant de Paris sont détournés jusqu'à nouvel avis par Borg et Ambérieu et subissent de ce fait un retard de plus de deux heures. Les lignes télégraphiques et téléphoniques ont été éprouvées.

Un mort en Corrèze

En Corrèze, les dégâts sont considérables. A la Celle, un arbre a écrasé une maison. M. Jean Dupuy a été tué. Immenses dégâts dans la HauteVienne et les départements voisins, où les agriculteurs sont dans la désolation. Des milliers et des milliers de toitures sont à remettre en état, les jardins et les parcs sont saccagés.

Le Bordelais ravagé

Bordeaux, 24 février. Les dégâts ont été très considérables à Bordeaux et dans toute la région. Il n'est pas une rue à Bordeaux, qui n'ait été endommagée toitures enlevées, murs écroulés, baraquements détruits, arbres déracinés.

Les retards des trains ont été consi-

EN, ESPAGNE

.f-W'

Sous la terreur

notre parti frère continue magnifiquement

la lutte antifasciste

•♦•

La Gaceta de Madrid publiait hier un décret prolongeant, pour un mois, l'état d'alarme dans toute l'Espagne, sauf dans les Asturies, la Catalogne et les provinces de Madrid, Saragosse, Teruel, Huesca, Navarre, Guipuzcoa, Biscaye, Palencia, Santander, Léon où règne l'état de siège. L'état de siège est maintenu également au Maroc, à Ceuta et à. Melilla.

Tel est le régime de l'Espagne état d'alarme ou état de siège i

Mais, malgré cette oppression, l'action révolutionnaire se poursuit. Notre Parti, le Secours Rouge, les Alliances ouvrières et -paysannes, les Jeunesses socialistes et communistes, dépistant la police, font circuler les journaux illégaux, distribuent les tracts, collent les,papillons. Bandera Roja, organe du P.C.E, la'; Lluita, journal du P.C. catalan, Joven Guardia, hebdomadaire des J.C., Fuente Roja, El Soviet, U7iificaçion,' Unitad Sindical, Octobre ̃édité par lès Jeunesses socialistes, pénètrent partout. N'oublions pas les journaux de quartier et d'usine.

La diffusion de ces journaux comporte un danger de mort. On sait comment récemment un distributeur de tracts fut tué par la garde civile à Sama de Langreo. L'autre semaine, un membre des Jeunesses communistes, à Madrid, surpris par les gardes d'assaut au moment où il traçait une inscription sur un mur, fut abattu sur place. Les anarchistes et anarcho-syndicalistes ne connaissent pas ces périls. Leur feuille, Solidç.ridad Obrera, organe de la C.N.T., paraît librement. Lerroux et Gil Robles paient ainsi leur trahison aux politiciens libertaires.

La grève de la « Piquera » Nous avons signalé la grève qui, malgré la présence des troupes de répression, a éclaté dans les Asturies. Elle a éclaté dans la mine « Piquera », en protestation du -.renvoi .de quatre carna-t rades accusés de cacher des armes. Comme un seul homme, les 270 travailleurs de la mine ont déclaré qu'ils ne redescendraient pas dans le puits avant le retour des quatre camarades. A la campagne, la lutte de classe est plus violente que jamais. Presque chaque jour la presse bourgeoise annonce que des paysans sans terre ont envahi un grand domaine.

Notre Parti et le S.R.I. mènent une campagne ardente contre les condamnations à mort. Le gouvernement y repond par des arrestations en masse. Mais le mouvement continue quand,

même.

Nous pouvons dire, d'après des informations directes' et sûres, que les travailleurs d'Espagne sont puissamment encouragés dans leur lutte par les protestations de l'étranger « et d'abord par celles -qui nous viennent de France », nous écrivent-ils.

Ils nous demandent de développer encore cette action de solidarité pour tous les antifascistes espagnols, pour Pena et Menendez, mais aussi pour les deux héros communistes Diaz et Manzo. « C'est ce dernier, nous disent nos correspondants, qui, après la dissolution du premier comité révolutionnaire, composé en majorité de socialistes, a rallié les énergies et constitué le deuxième comité, qui dirigea la lutte jusqu'au bout et signa avec le général Lopez Ochoa l'armistice qui permit l'évacuation vers la montagne des derniers combattants des barricades.

«, C'est. un vrai bolchevik; :•»; ripus

dWt-ils^îi^^fiï;. de. plus, Jj-a^d,

éloge -i Faisons notre devoir de solidarité envers ces vaillants

Pour les sauver

Le conseil municipal communiste de Vitry, réuni hors séance, a adressé à l'ambassadeur d'Espagne une motion dont nous extrayons le passage suivant: « Les élus communistes de Vitry-surSeine, représentant la grosse majorité de la population travailleuse, expriment leur volonté, en protestant avec indignation contre l'odieuse condamnation à mort prononcée contre les députés socialistes Gonzales Pena et de Menendez et des secrétaires du parti communiste des Asturies, Simon Diaz et Manzo ». Citons parmi les nombreuses protestations transmises, celles du « parti d'unité prolétarienne », du ̃ groupe espagnol de Pezenas, etc.

A Varsovie, les Jeunesses socialistes ont manifesté devant l'ambassade d'Espagne.

dérables. Il y a eu des chutes d'arbres sur les voies, et une interruption de courant électrique, de plus d'une heure sur la ligne du Midi.

La région de Rochefort isolée Les dégâts causés par l'ouragan dans la région de Rochefort sont incalculables d'innombrables bateaux de pêche ont coulé dans les ports. Toutes les communications télégraphiques et téléphoniques sont coupées. La chute de milliers d'arbres le long de toutes les (routes empêche toute circulation. La troupe et la population s'emploient à les dégager. Les dégâts aux immeubles sont considérables.

~a ~pêt~ â Lor's~nt

La tempête à Lorient

Sur le chalutier l'Albatros, deux hommes ont été enlevés par un paquet de mer. Ce sont .le matelot Niclot, qui a été sauvé, et son camarade Le Dref, âgé de 26 ans, qui a coulé.

On est très inquiet au sujet du vapeur Auvergne, pris dans la tempête au large de Lorient.

.et dans les Côtes-du-Nord Toutes les Côtes-du-Nord sont affectées par la tempête. De terribles rafales poussant de grosses masses de pluies causent partout des dégâts considérables, notamment à Saint-Brieuc, Guingamp et dans les environs.

Une auto prise dans la bourrasque a été projetée dans un étahff bordant la route de Joyeux, dans l'Ain. Le conducteur, M. Jomard, entrepreneur, a été noyé. A Recourt; près d'Arrns, une fermière, Mme Matlion, a éié électrocutée par un cable électrique qui s'était rompu.

Après le Japon et le Reich

LE PARAGUAY

APRÈS TROIS ANNÉES DE GUERRE DU CHACO QUITTE LA S. D. N.

.+•

Un événement très important vient de se produire à Genève.

Le Paraguay vient de notifier à M. Avenol, secrétaire général de la Société des Nations, sa. décision de se retirer de l'institution genevoise.

Le gouvernement paraguayen se plaint, dans "Sa jiote, que, « malgré la demande du Paraguay, la S.D.N. n'a pas ordonné une enquête pour établir les responsabilités de la guerre, et le comité consultatif, en levant unilatéralement l'embargo sur les armes adressées aux belligérants, a converti une mesure de répression indirecte de guerre en une sanction contre une des parties ».

La guerre du Chaco entre le Paraguay et la Bolivie dure depuis trois ans. Le sang, encore en ce moment, coule à flots dans le Grand-Chaco. On sait que cette guerre a été déclenchée pour la possession des terrains pétrolifères de ce désert et pour que la Bolivie obtienne, par le Rio Paraguay, une sortie sur l'océan Atlantique. Et l'on sait aussi que derrière les belligérants se tiennent et les Etats-Unis et l'Angleterre, que cette interminable guerre est un épisode du conflit permanent anglo-américain.

La S.D.N. n'a pu mettre fin à cette guerre. Toutes ses recommandations ont eté repoussées par les deux pays. Dernièrement encore,' l'assemblée votait, le 24 novembre 1934, des recommandations. La, Bolivie les acceptait, mais le Paraguay a demandé un nouvel examen des points principaux afin d'éliminer ceux qui présentent des incompatibilités avec le régime constitutionnel du pays. Le comité consultatif de la S.D.N. a estimé que la réponse paraguayenne équivalait à un rejet des recommandations, et a décidé d'appliquer les sanctions contenues dans la résolution du 16 janvier et prévoyant l'embargo sur les .'armes adressées aux belligérants. ̃ ;> ,!j:-i': ̃ ̃' Le gouvernement paraguayen, pourprotester, sort de la S.D.N. Il est caractéristique de noter que les pays qui font ou veulent faire la guerre quittent la S.D.N. pour ne pas se soumettre aux obligations de l'institution, exemple le Japon et l'Allemagne, et maintenant le Paraguay. Cependant que l'Italie, membre de la S.D.N., agresse en ce moment l'Abyssinie, autre membre de la S.D.N.

̃ -s-^m+o^

Le prochain voyage

de sir John Simon

fait l'objet des commentaires s de la presse anglaise

•♦*

La presse anglaise du dimanche commente abondamment le projet de voyage de sir John. Simon à Berlin, Varsovie et Moscou, ainsi que la négociation en cours. Une partie de la presse britannique est hostile à ce voyage et abonde dans le projet allemand de dissociation des accords de Londres.

C'est le cas de ̃. la Morning Post toujours favorable aux campagnes antisoviétiques.

Par contre, on a beaucoup remarqué l'article que dans l'Observer J.-L. Garvin consacre à cette question. Garvin fait sienne la formule de « paix indivisible » développée par Maiski dans sa conférence et écrit

S&fîJ JtoWi'o"" (CQrwepiiqn »

pŸr~é""tteu"~céâire niz''lâ~'pôszbtls ?t,i'é. ~d;

gîrsfô'^ù^ ce croire à la possibilaté de e

séparer les questions occidentales et'orientales et d'établir, par les moyens diplomatiques, 'des compartiments assez forts pour empêcher qu'une explosion dans l'un d'entre eux ne s'étende à l'autre. Jl est évident qu'un accord, limité aux nations de l'Ouest serait une illusion. Ce serait un simulacre, une supercherie ne réglant rien, n'apportant aucune solution, n'assurant aucune sécurité à personne. Toutes les causes d'inquiétude dansée monde resteraient aussi fortes qu'aujourd'hui.

En Allemagne, la presse nazie ne dissimule par le dépit- provoqué par les récentes décisions du cabinet anglais et par la possibilité d'un voyage de sir' John Simon à Moscou. Aussi la presse se livret-elle à des attaques violentes contre l'U. R.S.S.

A noter cependant l'aveu du Berliner Tageblall qui confesse que «. la consolid,ation économique de l'U.R.S.S. est un des [ails essentiels de la situation présente, »

Une mère se suicide à Sèvres entraînant ses deux fillettes dans la mort

*>*

Un drame hay-fàn^ vient de se produire à Sèvres, bu une mère s'est donné la mort .avec'ses deux enfants. Georges Perrenot, 37 ans, ajusteurmécanicien,' habitait avec sa femme Marie, âgée' de 33 ans, et leurs deux enfants Simone; 8 ans, et Colette,-10 mois, 133, Grande-Rue, à Sèvres. Il s'étonna samedi, soir, en rentrant de son travail, que sa femme ne répondît pas à son coup de sonnette. Il monta à l'étage supérieur ehss une voisine, qui lui déclara qu'elle avait vu Mme Perrenot vaquer à ses occupations dans l'après-midi.

N'obtenant aucune réponse malgré ses appels, Perrenot enfonça la porte et découvrit dans la cuisine le corps de sa femme, qui tenait serrée contre elle sa fille Simone, et inanimé dans son berceau, le bébé de dix mois. Deux médecins furent appelés pour donner leurs soins aux victimes, mais en vain, Mme Perrenot avait ouvert les robinets de son réchaud à gaz et avait profité de l'absence de son mari pour s'asphyxier avec ses enfants.

La petite Colette était souffrante, et suivait un traitement à l'hôpital depuis quelques mois. Marie Perrenot s'exagérait" la gravité de la maladie de sa fillette, et l'on pense qu'il faut voir là le mobile de son acte de désespoir.

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LE MYSTERE -DU NOYE DE CdNNES Arthur Guillaume fut au service du peintre Van Dongen

̃»•̃-

':I1 ne reste rien du roman-feuilleton échafaudé- par la presse bourgeoise autour de la mort d'Arthur Guillaume, le mystérieux noyé de Cannes.

Le peintre mondain fort connu, Van Dongen, a fait savoir que Guillaume entra à son service comme valet de chambre il y a une dizaine d'années, et y resta pendant sept ans. Il le congédia, il y a trois ans, parce que Guillaume était devenu complètement sourd.

Récemment, Guillaume ,qu,i se trouvait sans travail, avait écrit à Van Dongen pour lui demander de revenir il son service. Le célèbre peintre a haussé les épaules quand on lui a dit que son ex-valet avait pu être un espion.

Il reste que le médecin-légiste qui pratiqua l'autopsie a conclu à l'assassinat. On se trouverait donc vraisemblablement en présence d'un quelconque meurtre crapuleux. ^a^m^<

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Le poseur de la voie Jean Petton, 52 ans, a été décapité par le train de marée pour Paris, à 700 mètres du sémaphore de Ploeren, dans le Morbihan.

LA GUERRE DU FASCISME

CONTRE, L'ABYSSINIE

-t».

Trois régiments italiens sont partis hier

de Messine pour l'Erythrée et Somalie

*+>

La presse française continue la politique ordonnée par le quai d'Orsay relativement à l'expédition de Mussolini contre l'Abyssinie. Seules quelques informations laconiques sont publiées. Seule PHumaiiité expose chaque jour aux travailleurs français la situation et les dangers qu'elle comporté.

Mais même les informations publiées à l'étranger semblent encore trop précises aux fascistes de Rome. Samedi soir, on a annoncé officiellement à Rome que « toutes les informations de presse relatives à la situation entre l'Italie et l'Ethiopie seraient désormais obtenues au ministère italien de la guerre, qui se chargera de tenir les journalistes italiens et étrangers au courant des développements de la situation italo-éthiopienne ».

C'est-à-diré que l'offensive pouvant être engagée à bref délai, Mussolini ne donnera que les informations qu'il voudra.

Embarquements en masse De fait, la mobilisation des réservistes continue dans les classes 9, 10, 11 et 12. Les « volontaires » des milices fascistes sont inscrits en masse aux états-majors des divisions.

A Messine, les embarquements de troupes des deux premières divisions mobilisées se précipitent.

Les unités qui viennent de s'embarquer à Messine sur le Vulcania, à destination de l'Afrique orientale comprennent, notamment, les 3e et 75° régiments d'infanterie, ainsi que le 24° régiment d'artillerie.

D'autres départs sont, en outre, prévus pour ces jours-ci sur le Biancamano venant de Naples avec du matériel de guerre et 200 spécialistes.

Le Nasario-Sauro, parti de Gênes avec 1.300 ouvriers, est arrivé hier matin à Naples où il a pris 400 autres tra-

Un combattant d'une tribu éthiopienne a vailleurs qui doivent organiser lés routes en Afrique-Orientale.

Le Leonardo-da-Vinci, attendu à Naples, chargera, du matériel et, 120. ouvriers et repartira aujourd'hui. Les « négociations »

En marge de ces départs pour la guerre préparée, les négociations sont maintenues dans l'impasse par l'Italie. Le gouvernement abyssin a fait savoir qu'il aurait accepté la création.. d'une zone neutre dans l'Ogaden, où se sont produites les dernières provocations italiennes Dès le 9 et le" 12 février il a "communique son acceptation, 'mais ce n'est que le 22 -février que le "Com- mandant italien du Ouardair a fait savoir au commandant éthiopien de Guerloguebi d'attendre les décisions de Rome. Il y a tout .lieu de penser que la réponse effective sera donnée à. coups de canon, l'Italie repoussant toutes les demandes légitimes de l'Abyssinie et exigeant des réparations pour ses propres crimes. M. M.

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10.000 ouvrières du vêtement en grève à Chicago

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New-York, 24 février. z 10.000 ouvrières du vêtement ont abandonné le -travail pour réclamer une 'lugmentation de salaires et la reconnaissance de leur syndicat. La grève s'étend à' trente entreprises et frappe particulièrement Iês industriels de cette branche' du fait que cette grève se produit en pleine saison de printemps. Les ouvriers de la confection du centreouest se sont déjà ralliés à la grève.

CBQUI SE PÀSSE> 1. .'•̃̃:̃• ^j 31=1131=113– «–

DANS LA REGION PARISIENNE Les pneus seront distribués la nuit. A partir du 1er. mars, les lettres pneum,atiques pourront être distribuées la nuit, après 21 heures.

Les expéditeurs devront inscrire très apparemment «• nuit » sur l'enveloppe et déposer leurs correspondances au bureau de la Bourse ou & celui de Grenelle; rue Grenelle, 103. La crue de la Seine. Le Grand-Morin et la Marne 'étant considérablement grossis, il est possible que la Seine monte à 3 m. 50 au moins, peut-être à 4 mètres, lundi ou mardi. La crue n'inspire cependant pas de craintes sérieuses jusqu'ù présent. Voleurs d'auto arrêtés à Châtillon. A Cliàtillon-sous-Bagneux, les gendarmes ont arrêté les nommés René Devesne, 24' ans Pierre Sauvage, 22 ans Henri Canneson, 21 ans, et Roger Pourchez, 20 ans, qui dormaient à poings fermés dans une auto qu'ils avaient volée à Gournay.

Un meurtre boulevard de la Chapelle. Vers 21 h. 30, boulevard de la Chapelle, devant le ri» 118, Achille Letellier, 52 ans, garçon boulanger, demeurant 7, rue Richomme, a reçu deux coups de revolver dans la poitrine. Il est décédé peu après son arrivée à Lariboisière. Son agresseur est inconnu.

EN PROVINCE

Une femme tue son mari, dans le Rhône. A Saint-Romain-en-Gal, la nommée Rozier, 40 ans, a tué son mari à coup de fusil. Elle a été arrêtée. Une ouvrière tuée par une auto, à Montbéliard. Une camionnette a renversé, dans la traversée de Montbéliard, Mme Weiss, 36 ans, ouvrière d'usine à Grand-Chamont, qui a succombé. Sanglante querelle, à Béziers. A Béziers, Manuel Carrera, 32 ans, a porté un violent coup de pelle sur la'tête de Joachim Martin, âgé de 34 ans. Ce dernier a été grièvement blessé. Carrera a été arrêté à Narbonne.

Cambriolage à la gare d'Aix. Des malfaiteurs se sont introduits, la nuit, dans les bureaux des Messageries de la

gare d'Aix-en-Provencc.

A l'aide d'une automobile volée, ils ont pu emporter de nombreux colis et des marchandises.

Accidents de la route, dans l'Hérault. A Laperrade, un septuagénaire, M. Pierre Boutellier, a été tué par un camion automobile.

A Béziers, à la suite d'un dérapage, un motocycliste, M. Georges s'est tué.

Un notaire inculpé, près de Rennes. Sur plainte d'un de ses clients. M0 Besche, notaire à Saiiit-Méen-le-Granil, a, été

inculpé de détournements et pincé sous

mandat de dépôt.

Un croupier joue du couteau, à Aies. Dans un bar, à Alès, à la suite d'une dis-

!7e anniversaire

~h1'h-~

LA PUISSANTE ARMÉE ROUGE FORCE DE PAIX

EST LA CHAIR DE LA CHAIR DES TRAVAILLEURS DE L'U. R.S.S.

•♦̃

Moscou, 24 février. A l'occasion du 17° anniversaire de l'organisation de l'armée rouge, la presse publie de nombreux articles exaltant l'esprit de classe et la puissance de l'armée rouge. Les Isvestia déclarent que le présent anniversaire prend une signification particulière en présence des tendances agressives des « cliques impérialistes » de certains pays. Tous les articles et déclarations publiés soulignent l'esprit profondément pacifique qui anime l'armée rouge, comme aussi sa volonté absolue de déf en> dre la patrie à l'ouest ou à l'est, à tout moment.

Le camarade Radek rappelle que l'U. R. S. S., qui fait preuve d'une grande volonté de paix, a été la première à offrir aux pays voisins de signer des pactes de non-agression, ce qui est la meilleure preuve de la volonté de paix. La Pravda, dans un article intitulé « Peuple en armes », rappelle les progrès réalisés dans la préparation de l'armée en matière d'aviation, de construction de tanks, d'effectifs, etc., et les chiffres et les détails déjà donnés lors du 7e Congrès des Soviets. Le journal rappelle également les exploits individuels réalisés par les aviateurs, tireurs, parachutistes et planeurs soviétiques.

Le camarade Toukhatchevki, commissaire adjoint à la Défense nationale, expose dans un article technique, fortement documenté, les doctrines ayant cours à l'étranger en faveur du maintien d'une armée professionnelle extrêmement « mécanisée et écrit qu'en U .R. S. S. c'est une armée nationale, expression constante et puissante des forces vives des masses travailleuses, liée constamment et intimement à la nation tout entière.

« Nos commandants, écrivent tes Izvestia, ne sont pas des. fils de jun- kers prussiens, des barons et des prin^ ces, des fils de fabricants ou de banquiers, mais des hommes issus de clases populaires, commandés par un ancien serrurier comme Vorochilov, un ex-ouvrier comme Blucher ou un fils de paysan comme Boudienny. »

Les héroïques combattants de la Ve armée de cavalerie sont récompensés

Moscou, Vt février. (Tass). Le Co- mité central exécutif, pour commémorer le quinzième anniversaire de la première armée de cavalerie, qui a fait preuve d'un, héroïsme extraordinaire, pendant la guerre civile, fct pour récompenser les services rendus par ses différents détache- ments, soldats, commandants, instructeurs politiques, lors de la guerre civile, ainsi que dans le domaine de l'entraînement militaire, politique et technique de l'armée rouge, pendant la période de .l'édification pacifique, a décidé de décortr de l'ordre de Lénine trois divisions et une brigade de cavalerie.

L'ordre de Lénine a été décerné également aux organisateurs et aux chefs de la première armée de cavalerie, Vorochilov, Boudenny et Schadenko.

39 soldats, commandants et instructeurs politiques de la première armée de çavai lfcrie, qui se sont particulièrement distingués, ont été décorés de l'ordre de1 l'Etoile rouge.

̃i'7 commandants émérites et instructeurs politiques de cette année, qui ont servi ̃quiftze 'anS'-au- moins -dans la- cavalerie,

&nii re-çuj'^esjdiplôinesi-'d'lionneuri'-dù'iGtf'

mité central exécutif.

En outre, le Comité central' exécutif proposa à la commission de protection des monuments de la guerre civile de commémorer par des monuments et écritaux mémoriaux les endroits des plus importantes batailles de la lr° armée de cavalerie.

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EN SUISSE

Le referendum sur l'augmentation du service militaire

.`

Zuricli, 14 février. Le referendum sur la loi modifiant l'instruction militaire et prolongeant le temps de service des recrues a eu lieu aujourd'hui dans toute la Suisse.

La loi a été votée: par 506.815 voix contre 431.902, soit par une majorité de 74.913 voix seulement.

cussion, Fernand Bertrand, 35 ans, croupier, a frappé de plusieurs coups de couteau son rival, Henri Fabre, 34 ans interdit de séjour, qui a été grièvement blessé. Le meurtrier a été arrêté. > Automobiliste tué dans; la Marné. ?;Un automobiliste, M. Georges, Humbert, ide Vitry-le-François, a capoté près de Sbngy, Il a été tué sur le coup.

Grave accident d'auto près de Pau. M. Pierre Andiande, 74 ans, propriétaire à Gan, rentrait à Pau conduisant un char à bœufs. Â la hauteur du Blancat', une automobile conduite par Mme de Zazeski a heurté l'attelage. M. Andiande a été tué sur le coup et Mme de Zazeski sérieusement blessée. Un drame, à Nîmes. Ernest-Lucien Marjoux, 31 ans, a tué d'un coup de fusil un ouvrier, Samuel Olivier, 26 ans, demeurant route cle Beaucaire, à Nîmss. Le meurtrier s'est constitué prisonnier. Une discussion futile au sujet d'une dette serait à l'origine du drame. La victime était mariée et père de deux enfants. A L'ETRANGER

Tué par une auto, à Casablanca. A Casablanca, M. René Olivier, -47 ans, infirmier, li été tué, boulevard CamilleDesmoulins, par une auto.

La liaison aérienne Belgique-Congo, L'avion « Edmond-Thieffry », qui tente d'établir la première liaison postale régulière entre' la Belgique et le Congo belge, a atterri à Colomb-Béchar, à 10 h. 33.

>-«»+^- < ̃ A Ambilly (Haute-Savoie) un jeune chômeur tente de se suicider

f -r

{D'un correspondant ouvrier). Dans cette petite ville de Haute-Savoie, il n'y a rien de prévu pour les chômeurs. Aussi leur situation est-elle tragique. L'un d'eux, nommé Hubou, âgé de dixhuit ans, habitant chez ses parents, est chômeur depuis deux mois. Désespéré, ne trouvant absolument rien, voyant un sombre avenir devant lui, il se tira, une halle dans la tète gravement atteint,

on le transporta moribond à l'hôpital

les médecins ne-1 répondent pas de lui.

-O>

Un chômeur se pend

à Dives-sur-Mer

{D'un correspondant ouvrier). Un ouvrier couvreur en chaînage, Lucien Auhlet, figé de vingt-huit ans, rnnrié et pore d'un enfant, à bout de ressources, s'est pendu il Dives-sur-Mer (Calvados), l'ouï échapper au désespoir mii|iiel In politique d'affamemënt de .la bourgeoisie pousse trop de chômeurs, le seiil reinû'de est, l'action de masse des sans-travail.

EN ANGLETERRE

Les mineurs

ont manifesté

vigoureusement dans le Pays de Galles

.«̃ ̃

Londres, 24 février. De nombreuse! manifestations ont eu lieu cet après-mid dans les centres miniers du pays de Galles, où plusieurs milliers de personnes sont venues protester contre l'application par le gouvernement de la nouvelle loi sur le chômage qui ne peut que réduire encore. le bas niveau de vie, briser la vie de famille et précipiter dans la misère des milliers d'hommes, de femmes et d'enfants.

James Griffiths, président de la Fédé. ration des mineurs du Sud du pays de Galles, s'adressant à plus de dix mille personnes à Aberkenfig, dans le sud du pays de Galles, a déclaré que la féd&rtion avait décidé de mener dfcf à p*àsafc une campagne pour le complet relraï de la loi et a demandé aux travailleurs de toute l'Angleterre d'envisager un jour de grève pour provoquer l'annulation de la loi.

Toutes les manifestations se sont déroulées sans incident.

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LIBERTÉ POUR THAELMANN Hitler îete 16 ans de provocations et de crimes nazis

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Hitler à fêté hier, à. Munich, le quinzième anniversaire de la première réunion nationale-socialiste. C'est, en effet, le 24 février 1920 que Hitler donna lecture, dans une brasserie de Munich, des25 points du programme nazi, dont l'auteur Feder vient du reste d'être limogé. ̃ ̃

Le chef des fascistes de Munich a, dans un discours parlé du « respect grandissant que le monde entier éprouve pour l'Allemagne ». Il a certainement voulu parler des sympathies que le rôle antisoviétique de l'Allemagne hitlérienne lui attire des capitalistes de différents pays et de l'admiration des fascistes, de France en particulier, pour ses méthodes répressives.

L'admiration des travailleurs, des antifascistes et des pacifistes, va, elle, à l'Allemagne « marxiste qui continue héroïquement sa lutte contre un régime de misère et d'oppression accrues, et à son chef, notre camarade 7'haelmann emprisonné depuis deux ans et pour lequel le comité de libération appelle à dix journées de, lutte,, du l»-1 au 10 mars.

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EN YOUGOSLAVIE `

Les élections législatives s

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Belgrade, 24 février. Des conférences Ont eu lieu entre divers groupes de l'opposition bourgeoise en vue dus élections législatives du 5 mai.

On envisage une coalition des radicaux serbes, des musulmans de Bosnie, des populistes de Slovène avec la liste démocrate paysanne serbo-croate, dont M. Matchek a pris la tête.

Mais dans chacun de ces partis il, y a des partisans du ralliement à la liste gouvernementale de M. Jevtitch.. Il faut noter la renaissance d'activité politique qui manifeste.

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EN GRECE

L"à.tté~'at' c~i~,fr~~ 1VI:' el' '$

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Athènes, 24 février. Les premières audiences ont prouvé que llorganisatéur de l'attentat contre M. Venizelos est Jean Polychronopoulos, qui était à l'époque chef de la Sûreté. Il l'organisa avec son frère Nicolas, plusieurs policiers et le brigand de grands chemins Karathanassis. Dans sa déposition écrite, M. 'Venizelos a, ..mis hors de cause, le président du Conseil Tsaldaris, mais il a accusé de complicité les ministres Métaxas et Rhallys.

Il y a deux cents, témoins à entendre.

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LA TERREUR BULGARE

̃♦» ̃̃̃

Sofia, 2-4 février. -Après; M. Pastoukhov, leader socialiste, c'est M. Paderev, ancien député de l' « Ententé démocratique », qui a été arrêté et interné à Bourgas.

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TOUJOURS LA PREPARATION A LA GUERRE

Une auto-chenille militaire tombe dans un ravin près de Lyon

*+.

Un soldat est tué, plusieurs blessés La préparation à la guerre vient encore de coûter la vie a lin jeune soldat et de faire des blessés. Un grave accident- s'est produit aux aqueducs de Bonnant, dans la région de Lyon, accident sur lequel l'autorilé militaire n'a donné aucune précision.

Une autochenille militaire se dirigeait vers Sainte-Foy, lorsqu'elle dérapa, pour des motifs qui n'ont pas été indiqués, et roula dans un ravin d'une protondeur de 15 mètres. Un soldat a été tué et plusieurs ont été blessés. Ils ont dû être transportés à l'hôpital Desgenette. On n'a pas encore communiqué les noms du soldat tué et des blessés, nouvelles victimes de l'étatmajor qui accumule les morts. Et l'état-major prépare pour l'été de nouvelles manœuvres d'une envergure formidable qui coûteront la vie a combien de jeunes fils du peuple I

A bas la préparation ft la guerre i

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Double suicide à Bayonne •'

*+- 7–

M. et Mme M6Hn ont été trouvés morts sur leur Ut, daiis un hôtel de la rue Tliiers, à. Bayonne. Ils avaient absorbé le contenu d'un, flacon de cyanure de potassium. Dans une lettre, Ils expliquaient que le mobile de ce double suicide était la maladie.

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Aux chômeurs du dix-neuvième 'Demain, un chômeur doit être expulsé nu 8ii, rue Uéhévii.l (1!)p). Tous les cliô-.inenrs et traviiilletirs disponibles seront clevmil son domicile ̃• des la première

heure.


g LE MALHEUR D'ÊTRE JEUNE g| La grande panique :ja = -QEiaEiEi–- __̃

87.152 ETUDIANTS CATASTROPHE!

'(SUITE DE LA PBEMIEKE PAGE)

Et ce faisant, elle est absolument dans la logique d'une économie qui détruit dans le monde, en quelques mois, 886.000, wagons de blé, 114.000 wagons de riz, massacre et soustrait à la consommation américaine 600.000 vaches et 6 millions de porcs, sacrifie 300.000 vaches laitières en Hollande, ensevelit, 550.000 moutons en Argentine, brûle l'orge et l'avoine au Canada, flambe le coton en Egypte, noie au Brésil. 32 milliards de sacs de café, fait des bûchers de 13 millions de tonnes de canne à sucre à Cuba et décide en France de> briser les machines du dernier modèle dans certaines usines textiles du- Nord.

La classe dirigeante française est prise de panique devant ce qu'elle appelle «-la;, surproduction intellectuelle ».

Trop de culture

II lui importe peu que le nombre des illettrés soit énorme, qu'on manque de médecins aux portes de Paris (en Seine-et-Marne, par exemple, où il y en a un pour 1.971 habitants), ou aux colonies, où il n'y a que 450 médecins civils pour 44 millions d'habitants, ou simplement dans l'ensemble de la France,, par 1.628 habitants il n'y a qu'un médecin! Il lui importe peu que le cancer, la syphilis et la tuberculose, mal soignés, tuent des milliers d.'êtres chaque année. Il lui importe aussi peu qu'on crève de grippe espagnole dans-les casernes et dans les taudis qu'il lui 'importe peu de voir des millions d'hommes mourir de faim devant 'des récoltes de plus en plus abondantes, mourir de froid devant des milliards de tonnes de charbon. Pour un peu. même, elle se réjouirait de cette résorption d'excédents hujmains.

Une seule chose compte pour elle « Qu'est-ce que, en tant que classe, cela me rapporte? »

En outre, en ce qui concerne la culture, une objection supplémentaire se présente à son esprit « Qu'est-ce que je vais devenir s'il va a tant de gens qui s'instruisent et deviennent capables d'instruire les autres. Si le progrès ne s'arrête pas; 'tout -est f. Si les travailleurs, commencent à comprendre ce qu'ils pourraient en faire, tout est

f. »̃

Autrement dit « Le profit est f. » Car il n'y a que ça qui compte pour cette « élite ». • II faut donc à tout prix restreindre la culture en décourageant ceux qui en bénéficient encore et eh réduisant à une caste de plus en. plus- sévèrement sélectionnée parmi les fils des bénéficiaires, du régime,' les- connaissances. Sdangereuses qui risquent de faire avancer l'humanité.

II. ri?y a plus de places, proclame la jclasse au pouvoir! a' N'e '.faites -pas de 1>os* fils- des médecins », s'écrie lé dociteur i'Balthazar. L'aviateur Costes dit à Paul Allard, entreprenant une enquête sur l'avenir ides enfants; «'-N'en faites surtout -pas 'des a~~ia2eu~s.ll,, y <OK< ~M ~M C!M- giiante "postes disponibles .'par àii n. « N* ailes pas attx colonies », s'écrie M. Gourdon, directeur de l'Ecole coJoniale, il y a déjà trop de monde. On en renvoie. « Et surtout^ pas de retour à la ler'?e! ».s'écrient .les gros fermiers, qui agitent .les statistiques de leurs bureaux de placement.

« Etre ingénieur? s'exclame M.. Paul Dubois, secrétaire général de l'Union 'des. syndicats d'ingénieurs^ gardes-vous'en bien! Les ingénieurs désormais, sont destinés à devenir des clochards, 'et, s'ils sont privilégiés, à pousser, avant l'aube, « un diable » aux Halles pu à faire' les: gardiens de- nuit sur les chantiers.

Des artistes ? Chacun sait: depuis longtemps que ça a toujours été un inétiér.de' crève-la-faim. Alors-, on. se rend compte de ce que ça peut être Jnaintenant

Restrictions

dictées par la peur

Non, ce qu'il faut d'urgence, c'est restreindre la culture. On l'avoue ou on- ne l'avoue pas, mais c'est le but, c'est Ja réaction naturelle de l'instinct de 'conservation de la bourgeoisie.

Il faut contingenter l'intelligence. Et voilà où en vient une grande civilisation à son déclin! La bourgeoisie à* qui l'histoire reste redevable de tant de progrès humains dans son histoire révolutionnaire, en arrive maintenant à tenter de détruire sytématiqueiniënt tout ce qu'elle a créé!

Une véritable peur la saisit devant la diffusion de la culture. C'est la Gran'de peur de la connaissance.

Le chômage intellectuel– auquel il serait si aisé de remédier, dans un mon'de à l'endroit ^basé sur le droit au loisir, et non pas sur l'exploitation force-

̃ ̃>̃§̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃ ̃̃̃̃.̃̃MB*

^H ™» ^mm ̃

A CORNU vient de consacrer sa thèse de doctorat à Karl Marx (1). <t,Le marxisme est le successeur naturel de tout ce que l'humanité a créé de meilleur au dix-neu!vième siècle dans la philosophie allemande, dans l'économie politique anglaise et dans le socialisme français. » (Lénine). `

C'est à l'étude de la première de ces trois sources que s'est attaché A. Cornu. Il décrit l'influence de l'hégélianisme sur Marx, ou plus exactement (et c'est précisément ce qui fait le grand intérêt de cette thèse) il analyse les conditions historiques qui ont donné naissance à la doctrine de Hegel; il nous montre le jeune Marx évoluant au milieu de la gauche hégélienne et passant progressivement de l'idéalisme hégélien au matérialisme historique. Compromis entre l'idéalisme et le réalisme, entre une conception statique et une conception dynamique du monde, entre un conservatisme politique et une évolution dialectique qui impliquait le changement, l'hég-êlianisme exprimait « les tendances de cette période de transition où la structure politique et sociale de l'Allemagne était peu à peu modifiée par l'organisation économique nouvelle » (page 20). A mesure que se dessine l'évolution économique et sociale de l'Allemagne, la gauche hégélienne, avec Strauss, Bauer, Hess, Stein et surtout Feuerbach, formule des critiques de plus en plus vigoureuses à l'égard de l'idéalisme de Hegel. Chacun apporte une pierre à la construction philosophique nouvelle, mais au(1) Auguste Cornu, Kart Marx, l'hom<me et l'œuvre. De Vhêgélianisme au matérialisme historique. Alcan 40 francs.

née du travail Pépouvante plus que toute autre forme de chômage. Pourquoi?

Parce que, comme le dit M.. Laffite, de l'Union nationale des A.G.. de France' dans Vllhistratïon, le pays est prêt à engendrer .«.-«« prolétariat intellectuel redoutable par sa masse, sa culture, et son amertume ».

Parce que, dit Kerillis, dans VEclio de Paris du 4 février 1935, les jeunes gens sont prêts « à laisser éclater les colères qui grondent ».

̃ Parce que, dit Buré, citant Modeste Leroy dans l'Ordre du 2 février 1935; on forme « des apprentis déclassés qui seront peut-être de dangereux perturbateurs ». .• « II faut arrêter, le .Prométhée de la Science », s'écrie Caillaux, et il. ajoute: « Il faudrait tetnpérer les ̃ aspirations déraisonnables qui se font jour dam l'esprit, des pauvres et des humbles. » -République. »,' 3 février 1935). Ainsi, qu'elle envisage les iils de la petite bourgeoisie déclassés ou les fils 'd'ouvrieis et' de paysans arrivant àla culture, la classe actuellement dirigeante a peur de voir. le, prolétariat rassembler autour, de lui les cadres techniques et culturels destinés à faire marcher la production, et la .viiî- sociale, en se passant des vieux cadres liés au régime, c'est-à-dire en se passant d/ell'e.

La bourgeoisie « défend son os ». Non sans-panique. ̃ î- C'est ce que. Buré, dans l'Ordre du 10 janvier 1935, parlant de l'école unique, exprime avec son cynisme de renégat marxiste, en déclarant ^a large diffusion, de ^la culture « compatible avec le régime communiste, non pas avec le, régime ^capitaliste. ». ,1

Au moins, c'est. parler1 clair.

Et Flandin ne s'exprime qu'à'peine plus hypocritement lorsqu'il déclare dans son interview de Candide ̃ « II t:si temps dé recréer des terrassiers, des maçons, des couvreurs, dont la France a plus besoin que de licenciés i s lettres. ». Seulement, il n'y a qu'un malheur. C'est que ce qu'il dit, lui,'est absurde. C'est que cette France dont parle Flandin, /.m sa »̃ France n'a pas davantage besoin de terrassiers, de maçons et de couvreurs que de licenciés es lettres. Il y en a de trop. Les uns et les autres

chôment. _[

Et pour les mêmes raisons, c'est CELA justement qui rapproche les licenciés -es lettres-dés terrassiers, des maçons et des couvreurs..

i Parce qu'on a beau faire, on a beau proposer pour remédier à la surproduction intellectuelle des.remèdes, que nous étudierons et qui, sont aussi vains et monstrueux lés. uns que les .autres,, en. ne peut pas plus: empêcher les jeunes licenciés ès lettres en chômage de constater qu'ils sont mal logés, alors que tant de terrassiers, de maçons et de couvreurs en chômage -pourraient leur construire des maisons confortables,. qu'on ne peut empêcher les terrassiers, les maçons et les couvreurs d'estimer qu£ le 'licencié es lettrés pourrait ïeuV '«t$s :ejj* lier.' bien,1 des cpnnaissàMe^q\^i

,ia|imanauent. st :,qu|les. jâ^S- t.

sans août è à te s 1 iberér 'T^

Si les uns sont mal, logés, è.t si les autres n'ont pas. de culture, comment empêcher les uns et les autres de faire remonter la responsabilité de cet état de chose, au véritable responsable, au régime, qui, pour sauvegarder le profit crée la misère dans l'abondance et ne cherche qu'à maintenir l'ignorance dans l'époque qui .offre les plus belles possibilités de culture de tous les temps? 'En vérité la panique de la bourgeoisie est cent fois justifiée.

Tous les éléments d'une société nouvelle sont en train de se. grouper en amalgamant les débris cultivés révoltés et ruinés, des vieilles classes dirigeantes au. prolétariat. Et le fascisme c'est la tentative désespérée du vieil ordre; condamné d'empêcher l'ordre nouveau, l'ordre jeune de mettre le monde à l'endroit. P, VAILLANT,COUTURIER.

Le problème quotiden se tuer pour vivre

cun n'arrive à faire de la' dialectique hégélienne une dialectique matérialiste ce sera l'œuvre de,Karl Marx et de Frédéric Engels. Tels sont les problèmes que pose A. Cornu. On peut ne pas suivre l'auteur dans certaines interprétations des premiers ouvrages de Marx on peut surtout ne pas l'approuver quand il écrit « L'influence des idées françaises (sur Marx ) aussi bien celle des historiens que celle des historiens socialistes ne semble pas avoir .été considérable » (p. 9). Marx, pensonsnous, n'a pas connu le mouvement ouvrier français et le socialisme utopique par le seul livre de l'hégélien Stein sur « Le socialisme et et le communis- me de la France contemporaine pa- ru en 1842. Mais, quelles que soient les réserves que nous n'avons pas la place de formuler, nous devons sa- luer cette importante contribution à l'histoire du marxisme. La littérature française consacrée aux questions du marxisme, de ses origines, de son influence n'est pas abondante et peut-être faut-il voir dans cette thèse comme une preuve nouvelle de la volonté des intellectuels de chercher dans le marxisme des solutions à la crise qui, secouant leurs conditions de vie et mettant à nu les contradictions du régime fait craquer la gangue de leur conformisme social? Ce sont les mêmes préoccupations que l'on trouve dans le « Lénine de D. S. Mirsky (1), que viennent de traduire Ida Treat et P. Vaillant-Couturier. Faire tenir en 220 pages toute l'histoire de Lénine, définir les traits essentiels du léninisme est une tâche difficile, d'autant plus difficile que la (1) D.-S. Mirsky, Lénine N.R.F. 15 fr.

Notre concours d'abonnements UNE SEMAINE EXCELLENTE

»+«

Il s'agit de la semaine qui vient de s'écouter. Nos actifs abonneurs en ont mis un bon coup pour 1 Huma. Rarement on vit un tel élan. Prenons seulement quelques résultats

Le camarade V. de.SORGUES, passe, en une semaine, de 259 points ou mois d'abonnements, à 34S points.- Il' compte actuellement Gfl. abonnés nouveaux il son actif.

Son plus dangereux concurrent, le camarade G. d'AVESNES-LÈS-AUBERT, en 'est à ses 88 abonnes nouveaux valant 324 mois.

Notre camarade P. d'Avignon, n'ayant rien envoyé, perd sa place de troisième, au profit du camarade Senocq, de Montigny-en-Gohelle, qui nous a fait parvenir 36 nouveaux mois.

Nul doute qu'au cours des jours prochains nous ayons des nouvelles excellentes d'AVIGNON, où nous avons deux abonneurs émérites. Avec le camarade P. classé provisoirement quatrième, le .camarade, D. est en bonne position à la neuvième place.

Signalons aussi les envois de SaintGàiùlens, d'Hcllemmes, de Montigny-enGohelle, etc., etc.

Nous publions ci-après le classement des>meitteurs, en invitantitous nos camarades, à se-- hâter, le concours d'abonnements devant être. clos le 31 mars .pro-

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au 24 février 1935 f *? *|

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1. V., à Sorgues. 348 31S 30 2/ G. Avesnes-les-Aubert 324 264 60 ̃ 3. S, Montigny-en-Gohelle 252 2-49 3 -4. -P., à Avignon 219 217 2 -̃5. F., à Anichfe 208 120 88 6. P.. à.Hellemmes 200 166 34 7. B., à Fresnes .164, 39 125 8. F. à Saint-Gaudens 161 138 23 9. D.à Avignon 155 137 18. 10..C., à.LaDoyè. ,142.138 ..4 "ll.L, Mohtigny-eifcGohelle,123 123 n. S., à Digne 87 80 7 13. D., à Paray-le-Monial.. Sa b5 14. L., à Lens 81 81 15. R. à ,Saint-Mexant. 76 8 '16. C. à Vénissieux -73-72 1 17. E., à Orléansville GO 60 18. B., à Marseille. 51 48 3 19. E., à Nimes 47 47 W. L., Bagneux 47 33 14 21. D., à Condat.. i. 43 43 22. B., à.Tourves 43 9 3* 23.B., à Oradour 42 42 24. L.-Q., à Vannes. 42 42 25. L., à Lourches 38 33 5 26. M., à Joncquieres 38 30 8 27. B.,LeTeil ̃•• 36 36 28. G., à Mérignac 35 18 17 29. D., Portes-les-Valence. 3o 24 il 30. G., à MauTcillas. 34 12 22 31. P., à Quarante 34 24 10 33. P.,àMirfcpeix 34 30 4 33 R., à Fourchambault. 33 33 34. D.à Périgueux "33: 12 -21 35. F. à Riom. 32 21 11 36. S., à Gussignies 32 24 S 37: P. 'à 'Sainte-Suzanne. 32 31 1 38., G., à Glageon V. 3.2 32 39. B), à Frai2e 31 '30 1 40. M., à l'Hay-les-Roses. 30 ,24 ,6 41. C., à Saint-Géré 28 24 4 42. B., Nogfcnt-en-Bassigny 28 28 43. L., à Tourcoing 28 27 1 44. B, Saint-Rémy-du-Nord 28 2;S ̃• 45. R-B, Château-la-VaUière 27 18 9 46. R., à Rochefort 27 15 12 47. --K. Nantes ..> 27 12, 48,-ïM.à Nice 26 24- 2 49. J., Goux-et-Bigarroqu^ 2a. 22 3 5,0. C, à Nîmes 2o il 10 51. B., à Trégunc 24 24 52. D., ii Aurillac 24 24

93?. l'V.r' ̃¥lslë-Tl'Espapgtfe -.r. -̃- 'S4-, f M ,-i-t,

54. D., Ferrière-la-Grande 24 l't

55. C, Concarneau |4 2i

56. N., à Perpignan 24 24 57..P., à Abbeville f 24 58. D. Moiroud. 24 24 59. M., à Denain ,24 24 60. B., Siorac-en-Périgord 24 18 6 61. T:, à Waziers f? ff 62. D., à Roanne £4 24 63. A. à Gelos 8*. 24 64. C., à Douchy. 23 18 5 65 V. Echenoy-la-Méline. 22 12. 10, i66. B à Islfc-sw-Sorgue. 22 18 4 ̃•67..1., Ligny-en-Cambrésis 21 21 68. JV, à Remiremont. 21 21 69. F., à Cannes.. 20 1S. 2 70. R., à La Bruyère 20 0 .14 71. S. a Mirande 20 4 10 12. D.,àSeclin 20 20 73. J' à Irancy 20 16 4 ̃ '74 M., à Aubervilliers ..19 12 7 75. B.; a Taxennes 19 19 7G CL., Calonne-Ricouart 19 19 77 'B., à Timblemont 18 18 78. Q., à Cognac 18 12 6 79. B., à Dortan 18 lg 80. B., à Mout 18 1S ,81. M., à Beaucaire 18 1; 82. F., à Camplong-d'Aude 17 15 2 83. G., à Boisseuil 17 15 2 84. D., à La Pallice 17 12 5 85. P., à Waziers 16 lo 86. M., à, Amélie-les-Bains 16-15 1 87. P, St-Germain-de-Puech 16 15 1 88. F., à Raches 16 12 4 89. L., à Chelles 16 12 4 90. L., Les Mathes 16 6 10 91. G., -a Trappes 15 la 92. L., à Saint- Amand. 15 12. 3 93. L., à Anduze 15 15 94. E., à Greasques 15 12 3 95. G., à Châtou 15 12 3 96. D., à Touffreville 15 9 6 97. A., à Cavaillon li 12 2 98. O., à Abbeville 14 12 2 99. L., à Nantefre U 12 2 100. B., à Douai 14 12 2 101. F., à Blanc-Mesnil 14 13 1 102. M., à Audierne 14 li. 12 ,2 103. P., à Jarny 14 12 2 IX». B., à Saint-Etienne 14 14 105. L., à Annecy 13 11 2 106. B., à Lyon 13 12 1 Etc., etc.

1E-S'- UVRES Sur Karl Marx et Lénine

̃ '̃̃ mi=]Br=jn v"

biographie de Lénine et l'histoire de la sit à la victoire » du prolétariat (p. 12). révolution russe sont -inséparables. Ne Sa vie était celle d'un ouvrier culsoyons donc pas surpris de certaines tivé « l'homme s'identifiait avec le lacunes. Histoire du mouvement révo- révolutionnaire » intransigeant dans lutionnaire russe antérieure aux grou- l'intérêt de la révolution, il ne restait pes marxistes, lutte contre les men- sourd à aucun argument et surtout chéviks, explication donnée par Léni- « cette intransigeance se limitait aux ne de la trahison de la IIe Internatio- chefs responsables politiquement, avec nale en 1914, attitude de Lénine pen- les ouvriers, les paysans et les soldant les journées. de juillet 1917 au- dats avec ies travailleurs du rang il tant de questions qui exigeraient une se montiait patient et tolérant » (paétude plus précise. Mais tel qu'il est, Re Le Parti bolchevik a précisé sa l'ouvrage de Mirsky présente un grand tactique à travers les luttes que Léintérêt. nine a dû mener contre les -différents C'est d'abord une excellente mise courants qui agitaient le mouvement au point de la vie de Lénine et de son ouvrier ruSse

œuvre.- Elle peut rendre par sa clarté, Mirsky donne de ces luttes un apersa simplicité, de grands services aux çu rapide mais lumineux, qu'il s'agismilitants ouvriers, car la brièveté ne se de Lounatcharsky ou du trotskysconduit jamais Mirsky à l'inexactitu- de la révolution d'octobre, de la de (t). Utilisant tous .les documents si™ature de la paix ou de la politique

déjà publies, Mirsky nous trace le por- navsanne

trait de Lénine en quelques pages qui v ̃ sont parmi les meilleures du livre. Lé- Le chapitre sur ll^lT iï"Z^l

nine appartenait par sa naissance à mine l'ouvrage résume en formules

~I,ne apparte~alt par .sa naissance per- claires ce que Mirsky appelle « le

l'intelligentsia, « mais par sa per- c™£*\ ^ne. Mais surtout

sonnalité même il est beaucoup plus ™^sa^ de Mirsky émane surtout représentatif de la classe qu'il condui- m°l™ d/une das J Hquidée tout à m Sauf quelques dates erronées dues fait effectivement par la grande révoà des « coquilles ». lution et prenant justement une posi-

S'INSTRUIRE ET S'ÉDOQUER POUR LA LUTTE RÉVOLUTIONNAIRE Trofs années d'Univemté oevrière

-^Q[=iE||^i[3

•Au -cours du dernier trimestre, une moyenne de 952 élèves par mois ont fréquente Tesxours contre 650 l'année dernière

Les élèves de l'Université ouvrière au cours d'une sortie-conférence

L'Université' ouvrière- 'est entrée dans sa troisième année d'existence et le rayonnement, les progrès incessants de cette' école apportent une éclatante consécration à l'initiative des savants, des professeurs, des médecins qui, avec les grands écrivains révolutionnaires Romain Rolland et Henri Barbusse, fondèrent l'Université ouvrière, à Paris. Au moment où l'Etat bourgeois supprime par milliers les postes d'instituteurs et ferme des écoles, au moment où les possibilités d'accéder à la culture se restreignent encore, les travailleurs éprouvent, plus fortement que jamais, le besoin de s'instruire.- Us se rendent compte, eux, à qui la bourgeoisie mesure la culture avec la même parcimonie qu'elle leur mesure le pain, que mieux ils seront instruits et éduqués dans la doctrine marxiste, mieux ils seront armés pour la lutte des classes, pour se libérer de la misère et de l'exploitation. C'est donc à une nécessité impérieuse que répondait la création de l'Université ouvrière, et le succès qu'elle a rencontré en est le témoignage le plus certain. Nous nous sommes entretenus, au siège de l'U.O., B. avenue Mathurin, Moreau, avec nos camarades Bouthonmer et Cogniot, els deux actifs secrétaires de l'Ecole.

Un premier chiffre, qui montre la vogue croissante de l'Université ouvrière nous avons eu au cours du dernier trimestre une moyenne de 952 élèves par mois, contre 650 par mois l'an dernier.

Le cours d'Economie politique élémentaire de Cogniot, professeur agrégé, est fréquenté par une moyenne de 350 élèves. Le cours de matérialisme historique que fait Politzer, agrégé de philosophie, compte 200 élèves.

t- Au point de vue de l'enseignement lui-même, de grandes améliorations ont été apportées. L'an dernier, pour les débutants, les cours fondamentaux Economie .politique, Matérialisme histo-

rique Histoire du mouvement ouvrier

Cours de Sciences, ne duraient que trois

mois. Cette année, ils s'étendent sur, toute la durée de l'année scolaire. C'est un grand pas en avant quant à la profondeur de l'enseignement, Sam: Jes-élèv-es, quisont-déjà-Eréquentè., l'école, existent ùiiw*CcruTS' d'économie politique-1 supérieure1 de^ Ire année etun de 2e année, auxquels a été adjoint un cours de géographie économique que 60 élèves suivent régulièrement. Le cours de Ribard; sur l'organisa- tion de l'Etat français est d'un intérêt primordial pour ceux qui veulent avoir une connaissance approfondie du fonc- tionnement de l'Etat bourgeois. En mars, de nouveaux cours vont commencer celui du professeur G. Friedmann, sur l'organisation du travail en U.R.S.S., celui du professeur Labérenne sur les origines du monde. Bien entendu, continuent les cours de langues vivantes 90 élèves suivent le cours de fusse 60 le'cours d'allemand, et les cours techniques de sciences pratiques physique, chimie, T.S.F. Le cours de. médecine est également très suivi. Plusieurs médecins y professent, sous la direction du Dr Coron. Le Dr Guy, de l'Institut du Cancer, traite' actuellement des fléaux sociaux. Afin d'éviter aux nouveaux adhérents de VU. O. qui veulent suivre le cours élémentaire d'économie politique d'attendre la prochaine année scolaire, un cours de « rattrapage », d'une durée d'un mois, fonctionnera à partir du début de mars et il sera renouvelé chaque mois pour les nouveaux adhérents. Ainsi, ces derniers se trouveront-ils d'emblée dans les meilleures conditions pour suivre le cours fondamental.

Une initiative fort intéressante, c'est la création d'un Institut pédagogique destiné aux jeunes intérimaires et, suppléants de l'enseignement qui préparent un certificat d'aptitudes pédagogiques. Sous la direction de Mme Lahy-Hollebecque, professeur de l'Universitf, des instituteurs expérimentés y enseignent les cours pratiques. Des conférences théoriques sont faites par Wallon, professeur à la Sorbonne les professeurs Lahy et Mme Lahy-Hollebecque. Un enseignement accessible à tous L'Université Ouvrière, ouverte à tous les travailleurs, ne ressemble en rien aux écoles bourgeoises, nous ex- pliquent ses secrétaires. Elle en diffère

tout Sabord essentiellement par les méthodes d'enseignement. Chez nous, l'enseignement n'est pas dogmatique, figé, séparé' dé la vie et de la réalité sociale,

Le marxisme n'est pas une science obscure, difficile à assimiler, destinée à être l'apanage de quelques savants commentateurs L'enseignement de l'Université ouvrière démontre au contraire que sans aucune altération, le marxisme peut être enseigné de façon populaire, accessible à tous: Une partie importante de chaque cours est réservée aux questions des élèves, une discussion s'établit et ainsi tous les points qui pouvaient être ooscurs.se trouvent éclairés, au cours de cette conversation entre maître et élèves. Composition sociale des élèves Pourriez-vous nous donner une idée de la composition sociale des élèves ? °

Nous possédons des statistiques assez précises. Le dépouillement de 1.360 fiches d'élèves a donné les résultats suivants 720 travailleurs manuels, soit 53 406 employés de commerce ou de bureaux, soit 30 0/0 ce qui donne un total de travailleurs salariés de 1.126, soit 83 0/0. 90 élèves '(6. 0/0) appartiennent aux. carrières libérales. Il reste 143 élèves' dont la profession n'est pas indiquée, mais que l'on peut considérer dans l'ensemble comme des. salariés. «On compte, parmi les adhérents de. l'U.O., 10 de ?nétallurgistes, 6,1 de travailleurs du bâtiment, 10 °/o d'ouvriers de l'habillement. Il est souhaitable que la proportion d'ouvriers des industries décisives fréquentant l'U. 0. augmente considérablement.. Certes, on rencontre bien des difficultés. Ces travailleurs souvent habitent fort loin, ils sont souvent trop exténués pour pouvoir faire un long' déplacement afin de venir étudier.

« Aussi envisageons-nous la création à proximité des grandes usines, de cours qui permettront aux ouvriers qui ne peuvent venir avenue MathuHn-Moreau,. de bénéficier ."de l'enseignement de,.

l'école- »*' ̃ :i-'

Dès qu'elle l'a du, d'ailleurs, en octobre 1934, l'U.O. a créé en banlieue et -dans les quartiers éloignés des cercles d'études marxistes qui groupent déjà actuellement nlus de 150 élèves. Des élèves du cours d'économie politique su,périeur sont appelés à y enseigner, et l'Université Ouvrière forme ainsi ses cadres de futurs professeurs.

En outre, afin de faciliter l'étude de l'économie politique aux travailleurs de nuit, sur l'initiative des camarades du Livre, un cours fonctionne pour eux tous les mardis à 14 h. 30.

Encore une statistique, relative à l'âge. Nous comptons parmi les élèves 200 « moins de vingt ans » (14,7 %) 739 élèves de 20 à 30 ans (54 °/n), 267 de 30 à A0 (19 %), .49 au-dessus de 40 ans (4,3 %).

Par ailleurs, 24 des élèves sont des femmes.

Une école pour les chômeurs Vos projets pour le dernier trimestre de l'année scolaire (avril-maijuin) ?

En dehors des cours normaux, nous allons ouvrir une école centrale pour les chômeurs, qui se tiendra dans la journée. L'expérience de l'an dernier qui a connu un gros succès nous fait un devoir de la renouveler.

'< Le professeur René Maubla1»" fera un cours sur ce thème « De Hegel à Marx », de grande importance pour la compréhension de la philosophie anarxiste. Le professeur Cohen, directeur d'études à l'Ecole des Hautes Etudes, traitera de l'histoire de la langue française ».

Dès le printemps, reprendront les sorties-conférences aux en virons, de Paris, qui ont toujours été très suivies, et pour l'anniversaire de la Commune, plusieurs visites sur les lieux >combattirent les Communards.

Signalons enfin que les cours par correspondance, inaugurés l'an dernier, connaissent un plein succès. Ils per- mettent, pour une somme très modique, aux travailleurs de province ou à ceux que leurs occupations empêchent de suivre les cours oraux, de participer à l'enseignement de l'U.O.

tion favorable à la révolution, » Aussi Mirsky nous donne-t-il des indications précieuses sur l'évolution d'une partie de l'émigration russe. Quelques émigrés appartenant à l'intelliguentsia (partie cultivée de la bourgeoisie ou de l'aristocratie russe) ont été amenés à reviser « leur premier point de vue, leur point de vue hostile à la politique communiste » (p 28). Pour quelles raisons ? d'abord une première expérience a commencé à les ébranler !e Parti communiste russe avait conservé au pays son indépendance, « il avait fait de lav Russie une force culturelle et politique d'une importance universelle ». Par.ailleurs, les classes sociales auxquelles appartenaient ces intellectuels ont été liquidées. Ils apprirent à connaître le capitalisme européen « non en invités mais er, sujets ».. « Cette situation, ajoute Mirsky, nous contraignit nous rendre compte qu'il était impossible d'accepte- la révolution d'octobre sans accepter l'idée qui l'avait inspirée et que les « soviets sans communisme » et « l'U. R. S S. sans Komintern », formulas trfes en vopue .parmi nous, entre, 1925 et 1928, étaient contradic-

BEVUE

QEUtHSSSE ^BlIUfiAIË

CONTRE LES DÉCRETS-LOIS CONTRE L'IMPOT INIQUE

Par décret-loi, l'impôt prélevé sur les salaires va frapper un plus grand nombre de travailleurs, et plus lourdement encore qu'hier.

Aussi la presse syndicale unitaire contient-elle de nombreux articles sur ce sujet, articles à notre sens par trop « techniques », car l'on se contente de « dénoncer l'arbitraire » de ce décret-loi sans examiner les moyens de lutte. Il serait bon de rappeler la campagne faite « contre l'impôt inique » en 1922-23 par les organisations syndicales.

Dans Les Gaziers de Paris, organe du syndicat unitaire du Gaz de Paris (numéro de février), on souligne tout d'abord l'astuce avec laquelle les gouvernements des décrets-lois ont présenté aux contribuables une augmentation d'impôt comme un dégrèvement final « Il nous semble même que le Germain-Martin a réussi à tromper jusqu'à ce jour la vigilance de la classe ouvrière. Adroitement présenté comme un dégrèvement fiscal (le taux d'imposition de J base est ramené de 10 à 6 %) le nouveau système a pu paraître à beaucoup de travailleurs abusés comme une amélioration.

« Il n'en est malheureusement rien. « Son résultat le plus clair consiste à frapper lourdement des salaires modestes jusqu'à ce jour exonérés, à multiplier par 2, 3, 4 et même 5 les impositions frappant les salaires moyens. Le Cri des Œuvres sociales édité par le syndicat unitaire des services publics de la région parisienne donne deux pages entières sur le même sujet « Les dégrèvements de 3.000 francs pour la femme, de 3.000 ou 4.000 francs suivant le nombre pour les enfants, de 3.000 francs pour chacune des personnes à charge jouant encore l'année dernière sont en effet supprimés.

« D'autre part, les frais résultant de la profession ainsi que les cotisations syndicales ou mutualistes, qui étaient avant les décrets-lois intégralement décomptés pour les dégrèvements, sont maintenant forfaitairement fixés et en même temps limités à 10 du salaire annuel brut, duquel on a défalqué les retenues pour la retraite ou les versements ouvriers aux assurances sociales.» Et nos camarades commentent encore en ces termes

« A l'impôt sur les salaires vient s'ajouter l'impôt général sur le revenu qui, à nouveau et en sus dudit impôt sur les salaires, frappe non moins lourdement un assez grand nombre d'ou-

vriers, d'employés.

« En effet, les travailleurs sont pour les mêmes traitements ou salaires deux fois imposés une première fois au titre de l'impôt cédulaire sur les salaires, une deuxième fois.au titre de l'impôt général sur le revenu. Répétons-le donc nos traitements et salaires sont frappés deux fois.- ̃ C'est bien une fiscalité de classe, qu'il convient de combattre par des moyens de classe. Et cela souligne combien. était utile ̃ la lutte 'commune des ouvriers. des fonctionnaires, des petits commerçants et paysans tous frappés contre les décrets-lois. Plus que jamais front populaire contre la misère, contre le gouvernement des décrets-lois, contre le fascisme, pour les revendications des masses laborieuses.

UNITÉ POUR LE PAIN

pans le Cheminot unifié du P. O., Març.;B)Jf«iK.-ifait;.appel à la, lutte néces-

sair

« Ne boyons-nôùs paslës potentats du rail, après avoir volé au 20 avril 1934, 800 millions:de salaires et revenus divers aux cheminots, développer actuellement; par toutes sortes'de procédés in'q1ialifiables, leurs attaques sournoises et multiformes contre les allocations, les vrimes de toutes natures, tout en aggravant les conditions de travail. « Naturellement, les travailleurs des chemins de fer n'acceptent pas passivement de se laisser ainsi réduire vers plus de misère. Ils veulent défendre leur pain, leurs conquêtes sociales, leurs libertés syndicales.

« C'est d'ailleurs cette même volonté qui anime les dizaines de milliers d'ou- vriers de l'Etat, des arsenaux, les métallurgistes de Trith-Saint-Léger, les gantiers de Millau, les ouvriers du textile qui s'unissent et luttent courageusement contre les diminutions de salaires pour repousser l'offensive furieuse du patronat.

« Ainsi que l'a acclamé le congrès (le congrès d'unité des cheminots du P.O.), ce que nous voulons ardemment et plus que jamais, devant les périls qui nous menacent de toute part, c'est renforcer les rangs de nos syndicats unifiés et marcher la main dans la main en frè- res de classes contre notre seul ennemi commun, le capitalisme.

LES INSTITUTEURS DES CAMPAGNES~

LES INSTITUTEURS DES CAMPAGNES AVEC LES OUVRiERS AGRICOLES L'Ecole Emancipée, revue hebdomadaire de la fédération unitaire de l'enseignement, publie dans son numéro du 24 février, un article de notre camarade Parsal, secrétaire de la fédération unitaire de l'agriculture.

Après avoir souligné la faiblesse des effectifs des syndicats confédérés et unitaires des travailleurs agricoles, Parsal insiste sur la nécessité de procéder à la conquête méthodique des quelque trois millions d'ouvriers agricoles que compte le pays.

Et la meilleure façon d'y parvenir

toires en soi et parfaitement absurdes » (p. 9).. Or, beaucoup d'intellectuels français suivent une même route leur antifascisme, et aussi la vision du monde capitalisme en crise les ont amenés à considérer avec sympathie le développement de l'Union soviétique. Ils admirent les réalisations du régime prolétarien. Le « Lénine » de Mirsky leur. permettra de faire un pas en avant, car il leur montre ce qui a rendu possible le triomphe actuel de l'U. R. S. S.. c'est la présence d'un parti bolchevik dirigé par Lénine. Sans lui, il n'est pas de révolution possible, et partant pas de dictature du prolétariat, pas de construction du socialisme.

C'est un des grands mérites de l'ou-vrage de Mirsky, il sera, pour beaucoup, une première prise de contact avec le léninisme « marxisme de l'âg-e de l'impérialisme et de la révolution prolétarienne ». Il peut guider nombre de jeunes vers une étude plus approfondie des problèmes de la révolution russe.

Le livre de Mirsky sera une exceltente initiation à « l'impérialisme stade suprême du capitalisme » (1) de Lénine que l'on vient de rééditer. Ce fut un des premiers livres de Lénine traduits en français. Sa lecture est oujourd'hui aussi nécessaire que par le passé. Certaines conceptions marxistes avaient été « oubliées, stérilisées, ou même délibérément cachées par les écrivains de la IIe Internationale » (Mirsky. P. zoo). Lénine les remet au premier plan. Et de plus appliquant la dialectique de Marx à une époque nou(1) E.S.I. Bibliothèque marxiste, 12 fr.

c'est de lutter avec eux pour l'amélloration de leur sort.

« La crise que nous vivons a des conséquences tragiques pour les ouvriers agricoles.

« Les salaires ont été diminués de 20 à 50 0/0 et plus, suivant les contrées. Dans la Seine-et-Marne, le prix de la journée a baissé à 16 francs contre 28 auparavant, sans nourriture dans la viticulture, le tarif est à 2 jr. 25, 2 fr. 50 de l'heure, contre 3 fr. 25 à 3 fr. 60 la corde de bois est payée 16 à 18 /r. aux bûcherons du Centre contre 30 à 32 francs. Le cas de domestiques ne travaillant que pour la nourriture, le couchage et un paquet de tabac de temps à autre est de moins en moins rare. « Le chômage devient de plus en plus important nous connaissons des vil.lages de 1.500 à 2.000 habitants, où- l'on compte 80, 100 chômeurs et plus. Dans les plus petites communes rurales il est rare qu'on ne rencontre pas quelques sans-travail, et dans les 30.000 localités campagnardes qu'il y a en France le nombre des chômeurs atteint sans doute des centaines de milliers, pour la plupart exclus de tout secours et voués à la détresse la plus noire.

« Le Parlement bourgeois a voté récemment deux lois, sur le blé et le vin, sans même manifester hypocritement, comme c'est le cas pour d'autres branches de production, le moindre « intérêt » pour les ouvriers agricoles.. « Ceux-ci sont éliminés ou infériorisés dans la plupart des lois dites « sociales », que la bourgeoisie a céder sous la poussée des travailleurs des villes pas de journée de huit heures, ni aucune limitation du temps de travail pas d'inspection du travail pas de conseils de prud'homme l'application des allocations familiales remise aux. calendes grecques infériorisation dans les assurances sociales et les accidents du travail ».

Comme on le voit, la tâche ne manque pas pour ceux qui, comme la Fédération unitaire de l'enseignement et naturellement la Fédération unitaire de l'agriculture, ont entrepris un vaste travail d'organisation et d'éducation chez les travailleurs des campagnes. Et Parsal conclut.

« Les instituteurs des campagnes peuvent nous apporter un gros appui dans ce travail. C'est pourquoi nous saluons les dispositions prises par nos camarades de l'enseignement. »

Ajoutons que tous les travailleurs Intellectuels ou manuels, tous les artisans, tous les petits commerçants peuvent aussi apporter l'aide la plus efficace â le'-rs camarades de l'agriculture.

POUR LA DÉFENSE

DE LA RUSSJE_SOV!ÉTJQ(JE

l'

Le Cheminot Syndicaliste,- organe 4e i l'Union unifiée da P.-L.-ÎVL, ayant .pu- blé deux articles « tendant à discréai- ter: les càmcirades, de l'Union, sovié- ` tiqùe », de nombreuses protestations ont été transmises à l'Union.' La Tribiïnç des Cheminots (unitaire), en- publfé-' quelques-unes que nous, résumons ci-des- sous • ̃ « Le Conseil syndical > des theminots '< de Marseille proteste et demande ;l'ïh- sertion de cette protestation dans le prochain Cheminot Syndicaliste.. « Les cheminots du syndicat unifié de -̃•̃ Miramas (Bouches-du-Rhône), déclarent intolérables dans leur journal d'unité, des articles qui trompent sciemment les travailleurs, en condamnant Je syndicalisme luti-i de classes par la néga- tion de ses plus importantes réalisa-

tions. ?'

« Une conférence, régionale "des, Cftfc-' .°,

'm^MmMmme 4&wm*$mMmm

nemis de TUnion soviétique qui font chorus avec les assassins, de Kirov et tous les saboteurs de la construction du socialisme Elle assure l'Union soviéti- que de la solidarité dès cheminots dans les mesures prises pour défendre le régime prolétarien et assurer le triomphe de l'édification du socialisme « Les cheminots de Lens dénoncent les saboteur", et les criminels qui tentent de briser t'effort admirable de construction du socialisme en U.R.S.S' et déclarent que ceux qui soutiennent cpux-ci se montrent les ennemis l'Etat prolétarien. Ils apportent leur entière. solidarité f~?Kom so!):ëM9Me et approuvent les camarades russes quand ils de se débarrassent dé ceux oui prétendent,'par la terreur, abattre ̃̃ l'œuvre magnifique de la révolution socialiste.

Le bureau du syndicat 'de Cannes proteste contre l'insertion d'articles ten- dancieux sur l'U.R.S.S. dans' le Cheminot Syndicaliste .-̃

« II publie sur l'U.R.S.S. les mêmes articles que la presse la plus -réactionnaire. Il est intolérable d'écrire, dans un tel journal, des articles qui laissent supposer que ce n'est pas la journée de 8 heures qui est appliquée dans ce pays, mais celle de 10, 12 14 et même 15 heures, et que l'on y condamne à mort des cheminots pour le seul fait d'être responsables d'acci-.dents. Pourquoi présenter les articles de cette façon, si ce n'est dans le but ` de les rendre tendancieux pour jeter la suspicion sur le pays du socialisme? Nous n'avons pas voulu l'unité pour

ça.

« Ils demandent à l'Union de ces- ser~cette pratique préjudiciable aux in. térêts des cheminots. » « Les syndicats de Villeneveuve-St-.Georges, Cercy-la-Tour, Montceau-lesMines, ont envoyé également à la Fé- dération unitaire des protestations sur le contenu du numéro 2 du'Cheminot Syndicaliste en disant « qu'il ne correspond pas à ce que désirent les che- ̃'̃ minois et à leur grande volonté d'unité totale pour agir contre les décrets-lois et le fascisme, estimant que leur seul ennemi, c'est le réaime capitaliste: »

velle, il analyse les conditions du développement de l'impérialisme et,souligne l'accroissement de ses côntradic-tions. La critique serrée que fait' Lénine des conceptions de Kautsky sur « l'ultra-impérialisme u facteur de paix, peut aujourd'hui fournir des armes contre les nouveaux Kautskys de I économie planifiée. Cette nouvelle édition vient à point pour convaincre 1e de faux et d'usage de faux ceux qui osent associer le souvenir de Lénine à la construction d'un plan comme celui de la C. G. T.

Jean BRUHAT.

.'̃

LIVRES REÇUS Paul Chapuy Les Miracles (Dorbon ainé).

André Desprez Les pas vers l'ablmc. Fernand Fleuret De Ronsart à Baudelaire (Mercure de France).

Magdeleine Paz Eryané (R.-A. Corréa);

Kv^'v'v^v^v*»x*»^v«^v-«».-w

COMMENT se battre contre le capital ?. COMMENT avancer dans la vole du socialisme ? '1

EN LUTTANT sous les drapeaux rouges Pour le programme

de rinlcrnafionaJe communiste ainsi que l'explique Maurice THOREZ dans le discours prononcé à Bullier le 22 janvier 1935, paru en brochure DANS U VOIE DE IMNE En vente au C.D.L.P., 132, faubourg Saint-Denis, Paris (Xe). Chèque postal 1719-67. Prix, 0 fr. 75. Remise- de 25 0/0 à partir de 25 exemplaires


5.768 adhésions de cheminots pour les cinq réseaux unifiés HEigiaQ i

.Et 173 seulement sur les deux réseaux

où l'unité n'est pas encore réalisée

Pour- obtenir une action efficace contre les décrets-lois, la baisse des salaires et la compression du personnel, l'unité syndicale est ta force indispensable. Cette imité tst réalisée sur cinq réseaux; sur neuf. Les congrès du fusion, en se donnant un programme revendicatif f et d'action, se sont f ixé pour tâche La conquête et l'organisation des masses cheminotes par un recrutement syndical intense*

Quels sont les premiers résultats ? En janvier, 5.768 adhésions ont été faites par les cinq réseaux unifiés et seulement 173 par les autres. La Fédération confédérée a lait pour l'ensemble 904 adhésions.

Ces chiffres sont éloquents. Ils indiquent l'attraction vers l'organisation syndicale unifiée.

Soulignons que ces adhésions- ont des destinations différentes. Par exemple, les unions unifiées, Midi, P.-L.-M. et Est, -recrutent la quasi-totalité de leurs nouveaux adhérents avec une carte unitiee, ;,JLes congres de ces trois réseaux *ont en effet décidé que dans la période transitoire, jusqu'au congrès fédéral. les adhésions se feraient au titre unifié. Sur le P.-O, par contre, les adhésions continuent à se faire aux deux organisations. En janvier, 380 adhésions confédérées *et 446 unit4ires ont été enregis-

trées,

;>_

Ces chiffres sont certes importants, mais nous aurions pu encore faire mieux. C'est eu moins dix mille adhésions que nous devrions enregistrer, dans ce moment où l'attaque contre les cheminots est 'générale et menace toutes leurs conditions de vie et de travail.

Pourquoi faisons-nous pas mieux P C'est qu'il y a des obstacles au, recrutement 'et des insuffisances, dans l'action revendicative.' '̃' L'unité réalisée ne se traduit pas

Un aspect d'un poste moderne de signalisation dans une grande gare parisienne

toujours par un bon travail revendicatif, susceptible d'intéresser et de gainer la masse des cheminots.

C'est premier défaut et le plus important.

Il -y aussi, les obstacles xi. administratifs». Ainsi les syndicats du P.-L.-M. nous- écrivent que le relèvement de la cotisation à 6 fr. 50, même avec le bénéfice de la caisse de solidarité, empêche'Je recrutement., On ne peut contester l'utilité de cette caisse, mais il aurait fallu faire au préalable une bonne campagne' d'explication et réaliser ensuite. Les réclamations que nous recevons des syndicats du P.-L.-M. sont d'autant plus )f ondées que, malgré le relèvement des .cotisations, il ne reste plus un sou 4àns la caisse des syndicats, alors que 2 fr. 30 sont versés à l'union..

Une récente conférence des syndicçts du littoral méditerranéen, indique que les difficultés d'ordre administratif, de recrutement, d'activité revendicative, etc., résultent de la ristourne insuffisante laissée aux syndicats par rapport à la cotisation élevée.

Elle demande en conséquence au conseil d'administration de l'union P.-L.M. d'examiner les questions suivantes diminution de la cotisation dé l'union afm.de laisser à chaque syndicat un minimum de 1 franc par adhérent et par mois maintien des secteurs dans leur géographie -actuelle ressources suffisantes auxdits secteurs, par des ristournes à

tOM~QMnOMS

BÉOLEVIIXOISE. Réunion des socié-

taires béllevillois membres du' F.C., 20

Aeuiés 30, salle ,Avenir Social, 8, av. Ma-

t^in-Moreau. Pointage. ^^g O.S.R. DU LIVRE. Ce soir, 21. h., 123, rue Montmartrs (l" étage). Présence in-

dispansablé.'

dlS^DICAT GENERAL DES TRAVAILLEURS MUNICIPAUX, DEPARTEMEN- TAUX et A P. Tous les camarades délégues, syndics, collecteurs, à raison de un par établissement, sont priés dé pa.sseï 'au & du syndicat général, 67, rue, de TurWgo, aujourd'hui 25 février, dans l'aprèsmidi, pour y retirer du matériel d'une extrême -urgence. T 11e –CE .élargie aux responsables, syndicaux, 20 h. 30, au 2, me St-Bernard. A. R. A. C.

19» -SECTION. A 20 h. 30, CE. extraordinaire chez Cor, 98, quai de la Loire. n. 1.

S. R. 1.

REGION PARISIENNE. 20 h. 15, cours des propagandistes, salle 35. rue Aumaire,

métro Arts-et-Métiers:

Les atftches et les tracts pour le meetins du -vendredi ler mars sur les événements de Sétif à la disposition des secrétaires de Paris, demain mardi, à 17 h. ««. -i Ass. glé. à 20 h. 30, salle 36, rue Tandamme; .Délégué Berthelot. S. O. 1.

S. O. I.

Ige. A. G., 20 h. 30, rue Ordener, 172. UNIVERSITE OUVRIERE

PROGRAMME DES COURS DU LUNDI 25 FEVRIER 1935. 1. Economie politique G. Cogniot, agrégé dé l'Université. -g;; T.S.F., travaux pratiques Rovis, Ingénieur technicien. 3. Géographie économique Ducroux.

DIVERS

AMBOLANTS DU SUD-OUEST., Réu-

fixer afin qu'ils puissent faire la propagande et éditer leurs journaux.

Ce sont là des propositions parfaitement justifiées. qui visent à maintenir et développer l'initiative à la base, sans laquelle il n' a pas de recrutement et d'action revendicative possibles.

.S

Dans l' organisation du recrutement sur les réseaux unifiés, des camarades nous demandent s'il est possible de recruter pour la fédération unitaire ? Nous nous étonnons d'une telle question. Comment pourrait-on refuser à un cheminot de lui délivrer la carte unitaire qu'il sollicite ? Si certaines unions en s'unifiant ont voulu aussi unifier leur recrutement elles ne peuvent, jusqu'à la fusion confédérale, porter atteinte à la vie régulière de la Fédération unitaire. D'ailleurs ce ne peut être dans leurs intentions puisque dans leurs chartes constitutives; ces unions reconnaissent implicitement, les liens et rapports qui doivent continuer avec les deux fédérations jusqu'à leur fusion.

La fédération confédérée a pris des dispositions pour continuer son recrutement sur le Midi où existe l'adhésion unifiée. C'est son droit. Mais alors qu'on ne fasse, pas de difficultés à la fédération unitaire pour continuer ses liaisons avec les syndicats, avec tous les syndicats, et pour organiser son, recrutement. Nous pensons que pour activer la réalisation de l'unité f édérale, pour que celle-ci se réalise pour l'action et sur la base de la lutte des classes, les syndicats et syndiqués des réseaux unifiés. comme de ceux non encore imifiés. doivent développer, multiplier, le recrutement pour la fédération unitaire,

En gagnant de nouveaux combattants dans les rangs unitaires nous ferons auancer la réalisation de l'unité syndi^cale dans noire corporation.et nous pour-

-J-

rons mieux orienter celle-ci Vêts une action énergique contre les potentats du rail et contre le fascisme.

Pierre SEMARD.

L'Impôt sur les salaires et les cheminots

Des camarades cheminots qui ont lu dans la Tribune Unitaire les indications sur l'impôt sur le salaire s'inquiètent que nous ne fassions pas mention du forfait de 10 pour cent sur le salaire brut. La nouvelle loi, malgré ce forfait, est une aggravation en raison des us et coutumes de notre corporation.

Service actif de l'exploitation, agents des trains, mécaniciens et chauffeurs, ateliers, voie, toutes ces catégories 'ont des frais professionnels élevés en raison même de leurs conditions de travail. Nous devons obliger le ministère des finances à prendre un arrêté rectificatif. Notre travail entraînant un pourcentage de frais notoirement plus élevé que le taux général de lu %• IV. Winbehg/

–at~.e~

I DENf1~C1)JJ Nos réunions

Secrétariat du C. R., à 20 h. 30,' rue Montmartre,' 138.

13e Arrt. Assemblée générale, à 20 h, 30, salle Bouillon Louis, 142, boule.vard de la Gare. Le Congrès. Soirée cinématographique du 28 février.

12e Arrt. Assemblée générale, à 20 h. 30, lieu habituel. Le Congrès national.

̃ ««̃̃̃̃HIIIHHMMHBMHM M ̃̃ OB M M H «

FRACTIONS

nion de la commission exécutive et des camarades actifs à U h. SO, café le Chalet, place Walhubert, Paris (50), r, s, r.

F, S- G. T.

C.A.O. 12?. Réunion respons. journal Sport », 312, rue de Charenton, à 20 h, 30. E.S.O. HALLES. Nageurs, nageuses > r.-v. 8 h. 30 métro Bolivar.

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COMMUNICATIONS

-x n^_

Cours technique et pratique organisés par le syndicat unitaire des métaux en collaboration avec l'Université Ouvrière, chaque lundi, à 20 Il. 30, Pavillon des Soviets, salle 3, 8, av. Mathurin-Moreau. Programme dessin industriel, les métaux, la soudure autogène.

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BAOlQ-COMeEBT LUNDI 25 FEVRIER

LES ONDES ROUGES

KOMINTERN (1724). 16 h. 30 Concert varié pour l'Armée Rouge. La musique dé l'Asie centrale soviétique.

17 h. 30 Emission pour les Kolkhoziens Concert représentant l'activité artistique chez les Kolkhoziens.

19 h. Concert varié,

20 h. Emission allemande. L'édification socialiste en U.R.S.S.

21 h. 06 Emission anglaise. Un soldat rouge,au micro. Robert Burns répond aux questions des auditeurs.

22 h. 05 Emission hongroise. Soirée de l'Armée Rouge.

STALINE (360,6). 16 h. 20,: Transmis- sion d'un opéra.

20 h. 30 Danses.

22 h. Relais de la station Komintern. VZSPS à onde, courte (25 et 50 m.). A partir de 20 h. Relais de la station Komin- tern.

LES ONOES CAPITALISTES

RADIO-PARIS (1G4S). –'fi h. 45 Culture physique. 7 h. Disques. 7 h. 45 Culture physique. 8 b.. Disques. 12 ti. 15 Musique

UNE IMPORTANTE

CONFERENCE Jl BATIMENT SE TIENDRA HAKDI A PARIS

̃̃♦»̃

La 13« Région fédérale du bâtiment organise pour mardi prochain une conj férehee des cadres syndicaux. Tous les membres des conseils, les responsables des sections locales, les militants de» chantiers et des comités de chômeurs doivent absolument être présents. Cette importante conférence a pour but d'examiner la situation du mouvement dans la région parisienne, d'analyser les formes d'attaques du patronat au cours de cette période, et la tactique employée pour briser les mouvements revendicatifs.

Après cet examen, et tenant compte de nos perspectives de lutte, il faudra étudier une meilleure tactique gréviste, et préciser nos tâches, en vue de l'action à mener au printemps.

Le patronat veut baisser les salaires

Le mécontentement est grand, autant parmi les ouvriers occupés que parmi les chômeurs. dont le nombre s'accroît chaque jour. Les premiers ont leurs salaires attaqués et la chambre syndicale patronale a, paraît-il, décidé dans une récente réunion, de faire appliquer une diminution générale des salaires.

Une telle situation crée un grand mécontentement parmi les ouvriers. Il appartient à, nos syndicats de traduire ce mécontentement en de vastes mouvements revendicatifs, sur des mots d'ordre revendicatifs précis.

Il convient d'établir des cahiers de revendications et des projets de contrat collectif dans chaque syndicat et section technique. Le problème de l'ouverture de travaux; doit être posé plus fortement que jamais sur une case concrète le projet déposé par Marrane au conseil général le 30 novembre par exemple. Ce mot d'ordre de la suppression du tâcherona);. sous toutes ses formes doit être repris sur la base du projet que la Fédération unitaire va faire déposer à la Chambre. De nouvelles propositions d'action commune

Sur de telles revendications, l'accord est complet entre tous les ouvriers. L'Unité d'action rçalisée dans chaque lutte en est la meilleure preuve. Nous regrettons que la région confédérée n'ait pas encore compris que le même accord pouvait et devait être réaUsé entre les deux régions. C'est cependant le désir des ouvriers.

La Région unitaire .vient à nouveau d'adresser à la Région confédérée de nouvelles propositions, pour examiner ensemble, le plus rapidement possible, les meilleures formes d'organisation de la lutte pour arracher les tevehdica-

tiphs, ̃̃.̃̃̃'̃

Nous espérons que ces nouvelles propositions trouveront un meilleur ac^ cueil au sein de la région confédérée et que les membres du Comité régional tiendront compte du désir et de la volonté des ouvriers.

Ce sont tous ces problèmes a M seront examinés a la conférence de mar- di, qui se tiendra 8, avenue MathurinMoreau, à 17 h. 30. Toudic, secrétaire de la Région.

^̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃«̃"̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃«- «-̃-̃-̃̃-••»» Les enquêtes de nos correspondants ouvriers

AVEC LÈS TEXTILES D*iLi|UF

't' ~Ti`' r-:

Elbeufj février. Sur les 18.000 habitants que comprend Elbeuf, il faut en compter au moins io.ooo qui vivent du textile. En outre, une usine de caoutchouc emploie 150 ouvriers et une tannerie de peaux de lapin, cent. Derrière l'hôtel de ville, se trouve le port; on y débarque du charbon pour le ravitaillement des usines, du ciment, des matériaux de construction. Cent dockers y trouvent dé l'embauche, soit aux établissements Maillard, soit à la Société Charbonnière. Parmi les dix mille employés dans le textile, Blin en occupe 1.500, Fraenkel et Herzog, 1.200; ce sont les deux maisons les plus importantes.

Auparavant -ces deux établissements employaient au moins 2.000 ouvriers chacun. La mise en service de machines nouvelles, la rationalisation sont la cause de cette baisse d'effectifs. Chez Blin, le système Bedeau est en Vigueur; on chronomètre à la seconde. Chez Fraenkel, se- heurtant à une habile contre-batterie d'ouvriers et d'ouvrières conscients, les patrons ont dû renoncer a mettre la méthode en ap-

plication.

Les bas salaires dans le textile Lès salaires sont ba,s, très bas, comme à peu près partout dans le textile. Un gros drapier m'a dit que les ouvriers se faisaient 150 francs de moyenne par semaine, chez lui. Il exagérait. Il n'y en a que fort peu qui atteignent ce taux.

J'ai eu sous les yeux des feuilles de décompte de la Société « Union et Travail ». Les salaires s'élèvent, déduction faite de la retenue pour assurances-sociales 4e catégorie, à go fr. 40, 98 fr. 6o,_io; fr, 40, 77 fr, 55, 92 fr. 25 par semaine.

Chez Poullot, où l'on chôme partiellement, voici des salaires hebdomadai-

symph. (dir. Touche). 13 h. 35 Suite du concert. 20 h Théâtre L'Ingénue (Meilhac et Halévy). 22 h. 30 Dancing, PARIS-P.T..T. (431,7). 12 h. 15 Concert de musique symphonique légère (dir. Touche). 14 h. Disques (instruments populaires). 14 Il. 20 Musique saie. 17 h. Cours d'interprétation musicale, par E. -Bernard. 17 h. 30 Causerie scientifique. 19 h. 53 Chronique des assurances sociales. SO h. Disques Jmuslque espagnole). M h. 30 Opérette Cocorico.

POSTE PARISIEN (312,8). 7 11. 10 Disques. S Il. 05 Disques. 12 h. 05 Concert avec Mme Rouzaud. 12 h. 35 Conc. 18 h. 30 L'actualité au cirque et au music-hall. 18 h, 37 Intermède avec Mlle Yvonne Mir, violoniste. 18 h. 50 La science de l'avenir au secours de l'individu, causerie. 18 h. 57 Disques d'Endrèze. 19 h. 50 Concert. 20 Il. 15 Demi-heure d'humour. 91 h. 05 Demiheure auvergnate. 22 h. Musique de chambre. 22 h. 30 Musique légère.

ILE-DE-FRANCE (222,6). 7 h. ContrOgril (Busser). 7 h. 30 Disques. 12 h. Disques. 12 h. 15 Le chanteur régionaliste C. Renouard et Mme Renouard. 12 h. 30 Orchestre Vaissade. 13 h. 30 Inf. ft h. Orchestre Plzzaro. 19 h.. Concert. Demiheure du Théâtre des enfants: 19 h, 30 Quart d'heure de charme. 20 h. Concert de vedettes. 21 h. Concert. 21 h. 15 Les 30 minutes joyeuses de Serge-Lilick. 21 h. 45 Concert avec la Renaissance. 22 h. 15 Orchestre tango Armandino et le chanteur Bruno. 23 Il. 15 Musique légère. RADIO-L.L. (209,9). 12 h. 30 Orchestre Ferrari. 19 h. 45 Concert. 21 h. Théâtre.

MARDI 26 FEVRIER

LES ONDES ROUGES

KOMINTERN (1724). 15 h. 30 Enseigne ment du parti communiste,

10 h. 30 Emission pour l'Armée Rouge. La jeune fille et le héros.

16 h. 55 Concert pour l'Armée Rouge.* Au programme Moussorgsky.

17 h. 30 Emission pour les Kolkhoziens. Lecture des fragments du roman « Les Go- lovlev ». de Saltikov Tchedrine.

19 h. i Concert symphonique du oyele « Monographie Musioale ». Au programme Schebaline, direction du proies. Oauok..

GMÔMEtlRS

Exténué par toute une Journée de courses vaines en quête d'un introuvable emploi, ce jeune chômeur s'est endormi sur un banc dans une station de métro. Mais tout à l'heure, quand la dernière rame sera passée, la station fermera et ce sera la rue, la pluie, la tempête. Et cela se passe à Paris 1

•̃̃̃̃̃̃̃nsHiiiaaiiiiiiaiiiiBi

Le scandale du gaz de Par is

**+̃

La toute puissante Compagnie .,du Gaz de Paris vient de révoquer sept militants du syndicat unitaire coupables d'avoir, au nom de leur organisation, dénoncé. la population ouvrière les véritables raisons du « gaz cher n. S'est-elle imaginée qu'il lui suffirait d'avoir pris cette mesure brutale pour éviter que le scandale dont elle est responsable ne soit porté à la connaissance dea^tr-ayailleurgj des artisans et des petits-commerçants qui en sont les victimes?

Ce serait là un calcul bien- enfantin t La campagne contre le scandale du ga? ne fait que commencer

Une grande .assemblée d'information est organisée mercredi ?7 janvier, à 20 h. 30, salle du. Palais de Mutualité, rue Saint- Victor, par l'Union des Syndicats Unitaires de la Région parisienne. Toutes les précisions sur LE SCANDALE DU GAZ ET LE SCANDALE DE L'ELECTRICITE y seront apportées. ̃ Toutes les organisations de défense des masses laborieuses de la Région parisienne sont invitées elles enverront leurs militants se documenter sur l'importance de ce pillage éhonté.

Celte assemblée ouvrira la ̃ grande ca.mpagne en faveur clé la diminution, du prix du gaz et de l'électricité.. iV, B. Des cartes d'invitation seront adressées directement aux organisations invitées. Elles sont également à leur disposition au siège de l'Union des .Syndicats Unitaires, 33, rue de ta Gfangeaux-Belles. ̃ ̃̃'

̃&s?*#ffft(v 3$ <* ir:mrW^ 98 fr. 75, 95 francs.

Chez Blin, un homme de cour tou.che i fr. 60 de l'heure (12 fr. 80 par

jour!) !)

Cette rémunération déjà si basse qu'elle semblerait incapable de subir de nouvelles amputations, est pourtant l'objet des- attaques patronales. Quand les patrons

font du sentiment

A part les cheminots qui ont constitué leur syndicat unique, les organisations ouvrières ne sont pas très puissantes elles ne groupent qu'une petite proportion, des travailleurs de la région.

Mais de courageux militants ont pris en mains la tâche du rassemblement des forces prolétariennes et déjà lfeur action porte ses fruits.

La faiblesse passagère des syndicats facilite la politique d'exploitation du patronat. Les diminutions de salaires sont pratiquées, sournoisement. Les ouvriers et ouvrières sont les uns après les autres appelés au bureau où, des larmes dans la voix, sinon dans les yeux, le directeur leur apprend que s'ils ne veulent pas voir fermer l'usine; il leur faut accepter un nouveau sacrii'icç sur leur maigre paye.

Pas de contrat collectif

On opère à la têtç du client chacun est payé selon le .bon. plaisir du patron.

Au-dessous de la misère La plaisanterie, qui commence à durer depuis un peu trop longtemps des commissions paritaires- du coût de la vie, a cours aussi à Elbeuf. Les graves messieurs qui font partie de cet aréopage, tous, comme vous pouvez le croire, bien repus, bien, gavés, ont décidé que l'indice dii coût de la vie s'était subitement affaissé de 10 On comprend dans quel but!

20 h. Emission allemande, Un ouvrier étranger au micro. Questions et réponses. 21 h. 05 Emission française. Soirée de l'Armée Rouge.

22 h. 05 Emission hollandaise, Soirée de l'Armée Rouge. Oomment vivent les mineurs en U.R.S.S.

STALINE (360,6). 1.5 h. Concert théma- tique. Au programme tes compositeurs soi viatiques.

18 h. 20 Transmission d'un opéra. 20 h. 30 Danses.

20 h. Emission espagnole. Soirée de l'Ar- mée Rouge.

VZSPS à onde courte (25 et 50 m.). A partir de 20 h. Relais de la station Komintern.

LES ONDES CAPITALISTES

KADIO-PARIS (1648). 7 h. Disques. 12 h. 15 Musique variée (Krettly). 20 h. Retransmission de l'Opéra-Comique, de Gargantua (Mariolte)

TOUR EIFFEL (1389). 18 h. 30 Théatre. 18 h. 45 Actualités. 19 h. 15 Météo. 19 h. 25 Résultats des courses. 19 Il. 30 Chansons des contes d'Andersen, par Mme Lucie-Paul Margueritte.

POSTE PARISIEN (312,8). 19 h. 35 Poèmes et duos par Madeleine Renaud et Pierre Bertin, sociétaires de la ComédieFrançaise. 20 h. 20 Orchestre des Concerts Colonne (dir. Théodore Mathieu). 92 h. 30 Musique légère.

̃PAUIS-P.T.T. (431,7). 14 h. 10 Di$, ques. 20 Il. Disques. 20 h. 30 Emission fédérale. Cantates de Rome et œuvres inspirées aux musiciens par l'Italie. ILE-DE-FRANCE (222,«). 7. h. La Ronde sous la cloche (Coppola). 12 h. Concert. 13 h. Journal parlé. 13 h. 15 concert. IS h. Concert. 19 h. Concert. li. Concert avec vedettes. 21 h. 15 i CaijarM -ir* deux copains, avec la Houppa et Hailueit. 32 h. 15 Récital de violon et piano, avec le concours de Mlle Sylviane Sauveur et Jl. Hyiie Sauveur. 23 h. 15 Concert. 24 h. Informations.

RADIO-TOL'LOUSE (328,0). 21 h. Festival Franz Lehar. 21 Il. 45 Extraits da films. 22 h. Au Caveau de dix heures: fantaisie radiophonique. 22 h. 15 Infor-

mations. 22 li. a) Orchestre de salon.

22 h. 50 Airs d'opéras-corniques. 23 h.

AUX ASSURES SOCIAUX

DE LA REGION

PARISIENNE

̃ »̃ t

De nombreux camarades viennent fréquemment au conseil juridique de l'Union des syndicats lorsqu'ils ont épuisé tous leurs droits.

Il arrive journellement que par suite de chômage, d'apcident de travail ou roui1 toutes autres raisons des assurés ne soient pas à jour des cotisations exigées pour pouvoir prétendre, en cas de maladie ou de grossesse, aux prestations. Ils ignorent pour la plupart qu'ils peuvent, si la maladie dure. parfaire leurs versements incomplets, mais dans les délais prescrits.

Certes, des cotisations peuvent être acquittées rétroactivement. Encore fautil que l'acquittement ait lieu avant la constatation officielle de la maladie. Aussi nous engageons tous les assurés dès le début d'une affection et avant d'aviser leur Caisse, de venir, avec leurs récépissés, à la permanence du conseil juridique, et non pas lorsqu'ils ont remis. tous leurs documents à la Caisse et qu'il est devenu impossible de « redresser leur situation.

En cas de grossesse

Jusqu'ici les caisses exigeaient que la grossesse soit coirjs'tatêe au plus tard le cinquième mois et que le trimestre civil précédent soit au pair des 60 cotisations de la catégorie.

Or; la chambre civile de la Cour de cassation vient; par deux arrêts successifs, de donner raison à la thèse que nous avons soutenue.

Nous disions qu'on ne pouvait pas assimiler la maladie à la grossesse que l'article 9, paragraphe 2, de la loi, qui exige 60 cotisations dans les trois mois Précédents ou 240 cotisations dans les douze mois antérieurs à l'état de grossesse, était formel que par état de grossesse il fallait entendre état constaté médicalement.

C'est ce qu'en substance déclare la Cour de cassation. Indiquons en outre cme déià, par son arrêt du ?1 mars 1931, elle considérait les règlements nv tériçurs des Caisses exigeant la constatation médicale au' plus tard trois mois avant l'accouchement, comme une violation de la loi. '̃̃̃

Dans ces conditions, toute assurée ou toute femme d'assuré peut et doit attendre de pouvoir justifier de trois mois de cotisations (6Q au minimum) avant de faire constater médicalement son état et d'aviser Sa caisse.

Elle peut attAiclvé mêjrié le septième mois et.' peut légalement parfaire ellemême les versements incomplets en achetant; des timbres-vignettes dans les bureaux de poste. ̃

Venez à 1& permanence du conseil ^indique, 33, rue de la GrangE-auxBellès. Paris, ouverte toute la journée; Renseignements gratuits sur toutes les lois sociales donnés par des camarades compétents. Assurés sociaux, ne néglleez pas les quelques droits que vous avez

•̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃

Pour être plus forts contre tes décrets-lois et contre le fascisme, adhérez en masse aux syndicats unitaires r 4,

*r 'A" l'usine" '̃Fraea-teiïpdë'G^u'dfebec/ 3:

il cardières '» sur 8, en conséquence,- ont été diminuées;de o fn 50 de l'heure. Dans d'autres ateliers on a diminué le taux horaire de 5 ouvriers sur .15. Le tour. des autres viendra aussi par la suite. Ceux. qui ont proteste contre ces atteintes injustifiées a leurs conditions de vie ont été congédiés. On veut réduire à un niveau au-dessous de celui de ,1a misère/ la, lamentable existence de ces pauvres gens. Les profiteurs de la misère Pourtant, rue Camille-Randoing,, à travers une vitre, j'ai vu quatre personnages ventrus, la trogne enluminée, le cigare au bec, qui discutaient joyeusement.

C'étaient les patrons de l'usine Fraenkel et Hërzog..

Ils se levaient de table et rien ne permettait de deviner en eux des victimes de la crise.

Une luxueuse 40 HP (aérodynamique comme cela se doit !) attendait devant la porte, avec, au volant, un chauffeur en livrée.

Ont-ils diminué leurs conditions de vie, ceux-là ? 1

Ont-ils vendu leurs autos, leurs châ4 teaux, leurs écuries de course pour manger?

Ils entendent, au contraire, continuer à jouir de tout cela, sans la plus minime restriction et c'est pour cela que, dans Elbeuf, des milliers de travailleurs et leurs gosses crèvent littéralement de faim! MÀx.

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Fêtes, meetings, conférences

Ivry-sur-Selne. -,i,a municipalité communiste d'Ivry organiise un compte rendu pour tous les commerçants d'Ivry à 15 h salle des Conférences, rue Parmentier. Ora'eurs Épalllarct, de la commission locale des commerçants Lacour, de la confédération du petit commerce et de l'artisanat Marrane, maire d'Ivry, conseiller général.

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Orchestre russe. 23 h. 15 Chansonnfttes. 2i h. 30 Orchestre viennois. 23 h. 50 Orchestre d'opérettes. 24 h. Informations 0 n. os Extraits de fins. Musjgue.mtlt

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Dans quelques jours paraîtra

le numéro de mars de

RUSSIE

D'AUJOURD'HUI entièrement transformée

et tirée en héliogravure

Ce numéro sensationnel

consacré à

La femme et l'enfant

en Union soviétique

sera vendu 1 franc

Abonnement annuel 10 francs Chèque postal: Grenier 1720-31 Paris

*t~M~M.

L_ninltô s îst exécutée pal des syndiqués unitaires

et confédéré»

IMPRIMERIE FRANÇAISE

(Société Anonyme)

Cieorg-es DANOON. Imprimeur

123. rue Montmartre. Paris <2»)

le ^aérant Lours-GnsTAVï COUTANT

Travail I eu r s imm i^g¥§s renouvelez vos cartes d'identité

_t__ QI=ll3t=II3 ̃'

De nouvelles dispositions aggravent les conditions requises pour l'obtention de cette carte, Aujourd'hui, 25 février, date limite pour les ouvriers dont les noms commencent par les lettres A. B. C.

En date du 6 février, un nouveau décret a été pris par le gouvernement en ce qui concerne la réglementation de la délivrance de la carte d'identité destinée aux immigrés.

Il constitue une aggravation des dispositions des décrets antérieurs. En voici les principaux dispositifs

« Dorénavant, la carte d'identité sera délivrée par les préfets des départements à l'exclusion de tout autre fonctionnaire (article 2).

« La carte d'identité n'est valable, en tant que fixation du domicile, que pour le département où elle a été établie sans qu'il soit porté atteinte au dtoit 'de libre circulation, sur l'ensemble du territoire, dont jouissent actuellement les étrangers.

« Le transfert du domicile réel, d'un département dans un autre, ne pourra être effectué sans l'assentiment préalable du préfet dont dépend la localité envisagée. ̃

Menaces de refoulement immédiat

La demande (établie sur papier timbré) devra être adressée directe- ment par l'intéressé au préfet qui y apposera son avis et la retournera au requérant après avoir fait connaître sa décision au commissaire de police (ou, à défaut, au maire) de la commune choisie pour le futur domicile.

« Toute infraction à cette disposition sera immédiatement sanctionnée par le, retrait de la carte d'identité et la mise en demeure d'avoir à quitter le territoire (article 4).

De nouvelles formalités

« Les titulaires d'une carte de « travailleur » ne pourront en obtenir le renouvellement qu'en produisant chaaue fois un nouveau contrat visé à cet effet par les services compétents du ministère du travail (article 6). « Pour être admis à solliciter lp, délivrance d'une carte de « travailleur », tout étranger » .doit, au préalable, fournir un certificat sanitaire conforme aux instructions en vigueur et un contrat de travail visé favorablement par

LA LUTTE DES METALLOS DE NEUVES-MAISONS

Les 3.000 métallos de Neuves-Maisons dont nous dépeignions hier la situation misérable, poursuivent avec enthousiasme la lutte pour faire rapporter une diminution de 10 0/0 sur leurs salaires. Sur notre cliché, un meeting en plein air, place des écoles 1;

m, m ^| BB IV B Mi H IV Hi Hl Wm WM H H ̃̃ H Mi ̃̃ mm ̃̃ IM mm'-mm mm wm ^m m^ wmf .^h"^ ^m <–

LA BATAILLE POUR LES SALAIRES

Grève victorieuse dans l'alimentation .yjà Dijon

il y ai une; quinzaine de jour- la direction de la fabrique de pain d'épice Auger, a Dijon, occupant environ 50 ouvriers, imposait une diminution des sa-

laires de,. 5, ̃

Elle prétendait imposer mercredi dernier une nouvelle, et importante ,,dimuiu< tion. ̃̃ '̃ Tous les ouvriers âe la fabrication débrayèrent,- suivis unanimement ̃'par. les ouvrières encore plus durement exploitées. ̃•̃. ̃ ̃ ̃ Le patron essaya de diviser'les grévistes, des la première heure, mais ceux-ci, aidés par l'Union locale unitaire, tinrent L'on et obligèrent le patron à leur accorder satisfaction sur la plupart des revendications. ̃ La n'avait duré que deux jours. Elle a permis aux; ouvriers d'obtenir la garantie de leurs salaires.

Pour mieux faire respecter cette, garantie et empêcher toute attaque ces ouvriers qui au moment de la grève étaient inorganisés vont constituer teur syndicat.

̃ «t»'

La grève de la maison Aisen à Nogent-sur-Marne

Comme nos lecteurs le savent déjà, 25 ouvriers du bois de la maison Aisen, à Nogent-suivMarne sont en grève depuis le 12 février. Ce mouvement a été provoqué par le licenciement de plusieurs ouvriers immigrés et l'introduction et le maintien dans les ateliers d'un provocateur fasciste.

Le patron avait promis de renvoyer ce provocateur et les ouvriers ont décidé de ne reprendre le travail que lorsque cette promesse aura été tenue. Mais si le conflit dure si longtemps, n'est-ce point parce que le patron veut se débarrasser des plus anciens ouvriers afin dé pouvoir diminuer les salaires ? 7 C'est parce que les ouvriers du bois sentent cette attaque contre les salaires qu'ils manifestent leur solidarité aux grévistes de Nogent.

Fin du lock-out des plâtriers des H. B. M. d'Alfortville

10 plâtriers employés sur les chantiers des Habitations a Bon Marché d'Ailor-tvllle, étaient en lutte depuis 35 jours, contre le travail aux pièces et le tàcheronat. Ils avaient déjà obtenu le départ du tâcheron et la suppression du travail aux*, pièces, mais il restait à arracher la réintégration de tous ceux qui avaient été lock-oulés dès le début du Conflit.

L'entreprise usant de manœuvres n'a réembauché que quatre de ces camarades..

Il faut souligner que si -des améliorations aux conditions de travail ont été c'est que nos camarades ont lutté avec énergie, en accord avec leachômeurs. Plus que jamais chômeurs et ouvriers occupés' doivent lutter en coniînun. Le Syndicat.

les services compétents du ministère du r travail. Des enquêtes

« Dans tous les cas, la carte d'identité ne sera délivrée au salarié qu'après en-, quête favorable de la préfecture (article 7). « Les dispositions du décret du 6 février ne mettent pas obstacle à à l'application des traités et conventions in- ternationaux en vigueur.

« Sont abrogées toutes dispositions au présent décret, à l'exception de celles ` nécessaires pour assurer l'application desdits traités et conventions (article 15). »

Formalités à remplir

par les travailleurs immigrés Les travailleurs immigrés occupant un emploi salarié et qui sollicitent le renouvellement de leur carte d'identité doivent déposer eux-mêmes (les intermédiaires ne sont pas admis) à l'office départemental de placement. 391, rue de Vaugirard, Paris (15e), pour les étrangers résidant à Paris et, 7. rue, de Jbuy, à Paris (4°), pour ceux résidant, dans la banlieue parisienne, leur demande de renouvellement dé carte d'identité de travailleur.

Selon communication du ministre au.travàil, le renouvellement des cartes d'identité des travailleurs immigrés est commencé depuis le 15 février. Les travailleurs immigres titulaires de carte d'identité arrivées à expiration 31 décembre 1934 ou antérieurement et dont le nom commence par les lettres A, B, C, doivent en demander lerenou- vellement dans les dix jours (du 15 au* 25 février). Ceux ne se présentant pas dans les délais fixés s'exposeront, à se voir refuser automatiquement le, renouvellement de leur autorisation de travail.

Pour les formalités à remplir (demandes, renseignements à fournir, pièces à produire), les travailleurs immigrés trouveront aux adresses ci-dessus mdi- quées les formulaires et feuilles "de renseignements (délivrées gratuitement) qu'ils auront a remplir, en vue de la demande du renouvellement de leur carte.

Les modeleurs-mécaniciens poursuivent avec succès >. la lutte contre les diminutions

̃♦̃

Les modeleurs-mécaniciens, de la région parisienne vont entrer dans -leur, troisième semaine de lutte.

Ils sont'plus: confiants que.jamais dans l'issue de leur mouvement et leur confiance est justifiée par les résultats 'déjà acquis.-

En effet, cette grève fut déclenchée contre une diminution.de salaires. -Et déjà plus des trois quarts des ouvriers ont repris le travail aux anciennes conditions.

11 ne reste plus actuellement que 20 maisons réiïactaires. Dans ces ateliers la grève est totale et les 150 ouvriers touchés sauront faire capituler les patrons qui jusqu'à ce jour maintiennent leurs prétentions.

La corporation entière des mécaniciens- modeleurs est solidaire des grévistes. Plus de 8.000 francs ont déjà été recueil-lis les modeleurs des usines Renault ont, à. eux seuls, versé plus de 3.000 fr.l" Une assemblée générale de tous les modeleurs-mécaniciens de la région parisienne aura lieu ce soir à 18 heures, Bourse du Travail, 3, rue du Château-d'Eau,- Paris.

-r– ^h, < I

Les syndicats unitaire et confédéré de la boucherie dénoncent la pratique des heures supplémentaires

•«̃ ̃

Alors que lés bureaux de placement' regorgent de chômeurs, le décret régie- mentant les heures de travail dans la boucherie est très mal appliqué, souvent même il ne l'est pas.

De nombreux ouvriers signalent des' maisons, qui violent ouvertement ce dé-' cret.. Les cas des patrons bouchers font faire des 12 et 13 heures de travail par jour à leurs, employés ne sont pas rares.

Que font donc les inspecteurs du travail ?

Les syndicats intéressés leur signalent cependant toutes les maisons qui, à leur connaissance, sont en défaut. ..Qu'en résulte-t-il ? ̃

Les maisons signalées continuent d6 violer la réglementation des heures de travail L'inspection du travail répond « Le nécessaire a été fait », ou « Contrairement à vos affirmations, la maison X applique le décret de février 1933. »

Or, les inspecteurs savent bien qu'entre les heures de travail inscrites au tableau réglementaire et les heures de travail effectives, il y a une différence dans 80 0/0 des cas. Mais les inspecteurs se rendant dans les établissements aux ¡c, heures normales de travail se gardent bien de demander si les ouvriers au travail sont bien ceux inscrits au taDleau. On n'inspecte pas à l'heure du déjeuner (13 heures; 13 h. 30), car, à ce moment-là, on pourrait se rendre compte que, contrairement au décret,» les ouvriers continuent de,servir en déjeunant

Qu'attend-on pour sévir rigoureusement contre la non-application des lois et décrets réglementant les heures de travail ? Le Comité de coordination des syndicats ouvriers de la boucherie co~aJédérée et unitaire.


L'action commune entre 1UR01.E.P. etlaF.S.GX

̃♦̃

n faut nous réjouir des résultats que nous enregistrons dans le rapprochement des sportifs de l'U.F.O.L.E.P.' et de la F.S.G.T. ̃ • ̃ Des relations se sont, ces derniers temps, établies un peu partout dans toutes les régions de France, les « amicales'» et les clubs' travaillistes, de plus en plus fréquemment, jouent ensemble. se rencontrent sur les terrains de sport parfois. l'accord ,va même plus avant et c'est alors, comme dans l'Ardèche, une amicale demandant -à' s'affilier à la F.S.G.T., dans -l'Indre-et-Loire une autre l'ayant fait et se promettant de ̃ se faire imiter par plusieurs autres. Dans la région parisienne, de nombreuses déjà étaient dans le passé affiliées à 1'U.S.S.G;t. ou à la F.S.T. Aussi, dans d'autres endroits, des travailleurs, des militants qui. sont dé cœur avec le mouvement sportif travailliste envoient leurs enfants dans lés amicales, et même en ont formé, et de nombreuses Souvent, et c'est courant dans la Seine.et la Seine-et-Oise, les deux groupements se partagent le mouvement d'éducation physique, les uns éduquant les enfants, les autres, les adolescents et les adultes.

Nous ;devons donc consolider cet accord tacite.' Le consolider par la multiplication- des rencontrés- sportives le consolider 'par des actions sportives an 1- tifascistes commîmes' entre l'U.F.O.L:E.

Pifet'la F.S.G.T.; •̃̃' ̃

'D'ailleurs, cela sera pour chacune dés deux 'fédérations d'un grand concours pjiur, le développement de leur influence respective, les uns en retirant le. profit .dans telle circonstance, les autres dans telle, autre.

.Mais le but final que nous recherchons tous, comme le disait Bondy, délégué, de Seihe-et-Ôise de l'UF.O.L.E:P. au congrès de la R.P., le 10 février, étant « l'émancipation totale de la classe ouvrière par l'éducation et If sport », il nous faut sans plus tarder obtenir l'alliance des sportifs de TU;F. Q.L.E.P. et de la F.S.G.T. dans un front très large/et puissant, nous permettant d'enrayer les progrès du fascisme et de le.- battre. ̃ .̃- A. DESCHAMPS.

>*»̃»̃»< <

Au cours d'une grande fête samedi prochain; salle Rameau seront décernés tes prix du 3e cross de "l'Humanité"

*♦

Samedi prochain 2 mars, quatre se .mairies après l'inoubliable triomphe des frères Znarnenski, après le succès magistral de notre IIIe Cross, nous aurons le plaisir de retrouver, à la salle Rameau (Pleyel), les ci'ossmen ayant droit aux prix et aux breloques frappées à leur intention, lesquelles -breloques seront un souvenir. matériel de celte grande- journée, sportive .du .3; lévrier. ̃ Rappelons que 40 prix sont attribues aux « as » 25. prix aux vétérans 50 prix aux féminines 40 prix aux juniors 60 prix aux minimes, et 155 prix aux seniors et corporatifs.̃

De .plus, une breloque sera décernée à chaque crossman classé. ̃̃̃

Nos camarades trouveront par ailleurs le programme de cette fête à laquelle nous espérons voir non seulement les sportifs qui ont participé au cross, mais aussi une grande partie de la foule des ^ravailleui-s. qui les applaudirent. 'Oui ne voudrait revoir;/ dans le -déroula., ment des films de nos cross successifs, le chemin parcouru depuis ie premier cross à Vitry ? Qui ne voudrait revoir en action les champions de l'Union soviétique et ceux de la F.' S. G. T. dans l'ambiance l'orinidable de la grande foule prolétarienne ? ̃ Au. même titre que son 'déroulement sportif, la 'fête-épilogue de:notre IIIe- Cross de 1' « Humanité » sera, samedi prochain, un .grand- succès; pour, notre, jour-:

n'ai. À. B..

̃p;-S. –Dans ,1a semaine qui- va. suivre, nous donnerons toutes les. indications utiles-sur l'organisation de notre fête et la. distribution des prix.

Les pholos

du Cross de -Y. « Huimni lé » Une série dès. meilleures photos de notre cross' a été, éditée. Sur le format 13* -18,. elles; donnent. de nombreux souve- nirs !<:les péripéties sportives et prolétariennes de la. journée du 3 février. En* vente à la librairie de" 1'- «"Humanilé ̃»," 13S,- rue Montmartre; L exemplaire.: lfr. 50. ̃•̃- -•. -•;̃'

-?:~·rE-

DBÏAX Clip. PROCHAIN Un brevet de marche

de 60 kilomètres

;̃̃̃'•̃̃;•̃̃ ̃"̃̃'•̃ ̃̃ ̃«̃' ̃ ̃̃ ̃̃ '"̃ ̃"̃

.îSous.le nom.de. Brevet touriste,. Pécltstre de IJ0 kilom.tres en. moins de .douze heures- le Tourist-Club Travailliste organisera dimanche prochain, une épreuve populaire, dont c'est la cinquième.- édition les marcheurs en "conservent bon souvenir car le succès ,<:St. assuré. Un club de l'U.E.M..nous adresse \i, engagements, deux club3;de -la -F. F. A. ,8 engagements, les marcheurs de notre ̃fédération n^ voudront pas' être en reste, notre sortie contrôlée sera donc une. tête de' la. Marche sportive hors compétition, car les touristes- campeurs, çyçlotouristes peuvent aussi, venir taire leurs preuves,. parcours mène en vallée de Chevreuse par les bois de Boulogne,. Meudon, puis le Pfctit-Clamart, Gif, Cimteaufort (déjeuner) ̃̃̃̃ retour par. Versailles, le Pont-deSèvres. Challenge « -.Iules Meunier: » au club ayant le plus d'arrivants'Engagements donnant droit -à, l'insigne tt au diplôme, 6 francs, au siège mardi à 21 heures, Tabac, 72, boulevard: Magenta, et. au départ de 6 h. 45 à 7. h. 15 très précises. L'allure régulière rend la distançe accessible, les féminines sont admises, quatre sont déjà engagées.

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Vous n'savez donc pas Jouer, c'lui qu'a même pas une bosse 1 y

Le Grand Prix cycliste e

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̃»̃

UNE NOUVELLE FORMULE On NOUVEAU SUCCES La saison routière du cyclisme ouvrier sera cette année particulièrement chargée. Chaque dimanche, •̃ une ou deux épreuves auront lieu, démontrant manifestement l'activité de la F.S.G.T. Parmi toutes ces-courses, deux sont particulièrement ..en vedette Paris-Rouhaix, organisée avec le patronage de Sport et. du. Populaire et le Grand Prix Cycliste de VUumanité, dont ce sera la V II» -édition. ̃;

1 Dans l'émulation que vont créer ces deux grandes ̃ épreuves, nous avons une ̃grande tâche. Celle de faire de notre Grand Prix cycliste la plus -belle. Ce sera difficile, étant donné'la grande importance d'une épreuve de l'envergure de Paris-Roubaix.

Mais nullement insurmontable.

Voici; dans ses grandes lignes, comment nous allons organiser notre Grand Prix cycliste'.

Quatre éliminatoires dans la région parisienne qui auront lieu très prochainement, puisque la première sera courue le dimanche 10 mars et les trois autres dans l'ordre des semaines suivantes. La finale aura lieu dans le courant de mai ou de juin. Et c'est là que nous avons transformé la. formule de ces dernières années.

Au lieu d'un circuit autour de Paris, !a finale du Grand Prix cycliste sera organisée sur un parcours ville à ville et retour a Paris, en deux étapes.

Nous tairons pour l'instant les détails de ce projet qui a besoin d'être mis au point.̃• ̃;

Mais pour aboutir à un nouveau succès,' il- est indispensable que l'épreuve organisée par l'Humanité et la P.S.G.T. sorte du cadre parisien et- devienne nationale. tléjà, l'an dernier, nous eùmes:une éliminatoire -dans le Nord et dans le Lyonnais,

..IL faut que celte année nous ayons des délégués régionaux venant de tous les points de France pour participer à cette course.,

Après le cross de l'Ilumar^ité, après Paris-HaIluin à :1a marche'(dont nous verrons prochainement les éliminatoires), le Grarid'Prix Cycliste doit continuer la liste des succès ascendants, remportés par notre journal de classe dans le domaine sportif, de pair avec ceux remportés sur les terrains politique et social (dont le sport" fait partie intégrante):

Les engagements doivent dès aujourd'hui affluer pour les éliminatoires qui sont très proches. Nous ouvrirons la saison •routière; le 10 mars, avec la promesse d'un grand prix .cycliste dont le rayonnement n'aura jamais été égalé. Chaque succès obtenu par notre journal est une victoire remportée sur l'ennemi de classe.

Cyclistes de la F.S.G.T., vous avez la parole. A.: Bai-lu.

̃ -"•" ̃̃

GRAND PRIX CYCLISTE.

DE L'« HUMANITE »

Bulletin d'engagement

Nom -Prénoms .1. Adresse

Fédération à laquelle vous appartenez

.t-ItU' ~e. · .y.se.W i. tI.

Date de naissance Eliminatoire 17 mars, circuit de Versailles ̃'̃̃̃

Eliminatoire 17 mars, circuit de Vaujours

.Eliminatoire: 24 mars circuit de Pontoise

Eliminatoire 31 mars, circuit de Melun.

"(Laissez l'éliminatoire choisie. Biffez les autres;) ̃ ̃-̃•̃̃

Découpez et adressez ce bulletin accompagné de 4 francs (mandat ou timbres-poste) à V « Humanité », 138, rue Montmartre, Paris (2e) ou à la P.S.G.T,, 32, rue des Petits-Hôtels, Paris (10s).- ̃̃

__L •̃-̃• ̃ > ++m~<

FOOTBALL

̃' '̃̃ M" '-̃'•̃̃̃

Auvers-Méry (1) bat. Argenteuil (2), 6-0. Boncly bat'C.S.A. (1), 8;3..

Banlieue-Nora bat C.S.A. (2), 6-1.. Montrouge (1) 'bat' Bànlteue-Ouest, 3-2. Boulogne (2) bat Montrouge (2), 7-1. Montrouge (3; bat Aïcuell (2), M. ÏUerrefitte (1) bat ;.C.A.J-.J:. Argenteull

̃(.1);T-OV ̃̃ ̃<;̃̃̃̃̃

A.-S.B. (6) bat Montmarlre, 7-2.. 'Dravei! (i) bat St-Deihis (1), 5-1.

Cliampigny (4) bat St-MauT (3),1 3-0. Cliampigny P) bat Ivry (4), 6-0.-

1 Glia-iiipigny.; (l); bat Clicliy (1), 3-0.

Dravcil (1) bat St-Denis (1), 5-1.

Tontenay (2) bat Draveil (2), 1-0.

Vïroflay (1) bat .NànteiTe (2),- 5-.1.

Marne (1) (1) bat Livry-Garsan (2); 3-1, cham-

pioctaiat: "'0

P1Marne U) mixte bat C. A. O^ 12= (4), 4-2.

St-DCnis (2) bat ̃ Levallols, 8-0.

O.S., IV 'fi) bat Club' Sportif. Bellevillois, 3-o; ebampioramt. ̃̃•

Bagneux !1) bat P.S.- tssy, 5-0.,

Ples=ls-Robinsou (2) bat Bagneux (2),' 2-1. l'iessis-RQbiuspn (t) bat. Meaux, 4-2. 1 Habillement (1) bat Solidarité (1), 10-2. Gentil I y (1) bal, tl.S.p.P.T.Ï. (1), 5-4. Gcntillv (ïi'bat'E'IIay (2), forfait.

P S'I (1) bat yilloiuif (1), -1-2.

Bagneux (t) bat P. S. l. (2), 5-0.

Coiffure .(2) bat Colombes (2), -1-0.

Bondy. U) bat Coiffure (1). 2-1.

E.R.'S.I/fl) bat Y.A:S.C, 2-1..

E.'K.S: (2) bat A'.S.C. Cliampigny, 3-O. liivr'y (1) bat Stains (1). 3-0.

ise (1) bat Louv.eciennes. (1), .4-1.. AÏS. Gentilly !3 F. A.) bat Union Naturiste, 2-0.. 11

C.OiP. ̃ (1) bat Fontenay (1), 3-2. C.O.P.. bat C.A.0..12M1), .3-1. Bagnolet -bat Houilles, 5-2.

Cliampigny (1) bat Clicliy (1), 3-0. Clichy (2) bat Lilas (1). 5-2.

Colombes- (1) bat ÇUcby {3),. 3-1.

Unité "(1) bat 17e (1), 3 a 0.

Unité bat Gonesse (t.), 3 a 0. HORS SERIE

Vitry (1) (adultes) bat Levallois (adultes), 3-2..

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CROSS CYCLO-PÉDESTRE

®

Hoyau gagne le prixHamel

.̃'̃ -̃'̃̃̃̃̃ Ht=lQr=lE]- ̃ ̃

La foule à l'arrivée

-lljer, apros-midi,nps camarades de.la J.SiO. Puteaux ont fait- disputer leur, annuel <cross-cycle-pédestre,-le- prix -.Humel, en -souvenir d'un- des meilleurs-coureurs de-la 3.S.O.P. tué en revenant, de course. Cette épreuve qui clôturait la saison de cyclo-cross a- remporté un bon succès eL groupa une trentaine de partants. La course se disputait autour du fort du Moht-Valérien et fut rendue très dure en

HOYAU "̃

[, 1-

UN RALLYE CYCLISTE. EN L'HONNEUR DE THAELMANN

L'arrivée d'un groupe de cyolotouristes à Tavernes (Var)

Un «.rallye Thaelmann » organisé par les Jeunesses communistes, de Brignoles èl 'de Bariôls {Var), a .eu lieu le 17 lévrier. Celle èïunifeslatidn ̃orlg-nalé en l'honneur du chefdu: prolétariat allemand a obtenu ùn^ vif succès dans ce pays où, la. tradition révolutionnaire reste vivace: A- partir de 9* heures du: malin, tes Toutes étaient &i\lonnèes de cyclistes qui. se. rendaient à Ta.ver'nes où avait lieu le rassemblement. Leur' passage les villages éveillait. la curiosité bienveillante de 'nos- braves paysans qui commentaient- favorablement le

but1 dei celle démonstration. '•.

̃A l'arrivée à Tavernes,, une surprise leur était réservée,, c'est celle d'être reçus par' deux' commissaires et quarante [lies massés dans la mairie du paisible village,

LE CHAMPIONNAT DE PARIS DE CROSS FÉMININ

Hier a été disputé dans les bois de Vilie-d'Avray le championnat de Paris de cross féminin officiel. C'est ta championne sortante, Mlle Lenoir, qui triompha des trente concurrentes qui lui éttalent opposées. Quelle différence avec le mouvement féminin de la F.S.G.T. qui nous permit d'aligner plus de 200 partantes au cross de l'« Humanité »

i ̃ b ̃ un ̃ ̃ n ̃ b h ̃ ̃ ̃ a ̃ » ̃ b ̃ ̃ ̃ ̃ »

COMMUNICATIONS

Afin d'examiner le travail dos clubs dans les- localités ;V municipalités ouvrières et envisager une coUmboration plus étroite qu'eue ne l'est déj;ï actuellement, le bureu^ régional organise une réunion de tous Jes clubs des municipalités du P.C.. P.S. et V IIP le mercredi 6 mars: a 20 n. 30, S. avenue Mathu.rin-Moreau (salle 36). métro Combat.'

Secteur, Sud. Réunion mercredi 0 mars ai 20 11. 30, 2, rue Biscornet. Paris (12e). ̃ Secteur Est. Réunion jeudi 7 mars à ̃20 h.' 30, 100, rue do. Paris a M'ontroml. Clubs Corporatifs. Réunion mercredi 13 :;mai'3, i'i h. 30, 5, rue du Ch!\tf>aud'Eau, Paris (10e).

Chômeurs sportifs. Une réunion des Sportifs (de quelque fédération qu ils soient) actuellement en chômage aura lieu mardi ̃̃20 -février, !t \i Il. 30,. 8, avenue Maîliurin-Moreau' (M 0c) (métro Combat) r.HIe réunion':] pour -but d'organiser dos centres d'entraînement et, des miuchos eu semaine, sur .'différents terrains de la région, parisienne: ̃ ̃

Chaque club, de la F.S.O.T. doit faire le nécessaire pour être repi-éseiité à celte réu-

nion. •̃̃̃-

Clubs du secteur de Paris, ̃ Réunion 6 mars à 20 11. 30, du Tambnur. grande salle du premier étage, 10, place de la' Bastille, (le tous les membres des commissions administratives (les clubs de Paris. Secteur Nord. Réunion ce soir à 19 h. 30, 32. rue des Petits-Hôtels Cam. ̃ex-U.S.S.G.T. spécialement convoques.

raison du sol -détrempé :par les récentes

pluies. ̃ ̃

Ce fut à. nouveau Hoyau,. vainqueur; dimanche dernier Argenteuil,- qui .remporta la première! placel ̃ •.

Cependant avoir effectué tout le parcours, en compagnie de R. Jules, et alors que ces deux coureurs allaient entamer le sprint final. Jules,1 bucha lourdement en descendant le dernier talus et Hoyau franchit; alors la ligne, sans lutte. Declercq V. prend la troisième place et précède le trio des secteurs Jquvrot, Vandenabelle et Mullet qui se classent dans cet ordre.

L'organisation fut bonne, quoique effectuée tardivement et de très nombreux spectateurs étaient échelonnés sur le parcours.

L'arrivée fut jugée devant plus de 300 personnes. R.R.

LE CLASSEMENT

1. Hoyau Désiré (O.S. O. Nord-Est), couvrant les 15 -kilomètres', en 30' 20" 2. R. Jules (A'.O. Triage), à 35" 3. Declercq V. (Viroflay), à 48" 4. Jouvrot (Secteurs) 5. Vandenabelle (Secteurs) 6. Mullet (Secteurs) 7. Declercq F. (Viroflay) 8. Lezin, (U.V.F.); 9. Cattaï (Nord-Est); 10. Valence (U.V.F.). 11. Auffray (Secteurs) 12. Richette (Sèvres) 13. Aubin (Piscbp) 14.. Charley G. (Puteaux) 15. Campagne (U.V. F.) 16., Lesage (Pteaux); 17. Charley Z. (Puteaux); 18. Grégis (Puteaux), etc.

̃̃«̃«̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃i

ce qui -ne coupa nullement Vappètit des

rallycurs. ,'̃

Après -le' déieuner, dans un meeting improvisé, nos camarades 0h.. Gaou, conseiller géneral communiste, Foucard, Magne, conseillers d'arrondissement et deux camarades. de Hyères tirèrent Tes conclusions de celle journée mémorable et firent adopter un ordre du jour réclamant la libération de Thaelmann'.

Notons qu'au cours de celle journée, une équipe de vendeurs diffusa 100 numéros spéciaux de Tl-Iurminité.1' avec Voix Paysanne, la photo et le- timbre Tliaelmann. ,̃> Cette excellente initiative, mérite d'être montrée en exemple et démontre le bon travail de propagande révolutionnaire que peuvent opérer les sportifs rouges..

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̃ ̃BiaaaDHBiHisBBBBiBHEaaaBHr POLO-VELO

-̃ Hier matin, seuls deux matches amicaux se disputèrent a Ivry qui donnèrent les résultats suivants

C.S. Belleville il) bat C.S.' Croissant-5e (1) par S a 1.

CSO- Xord-Est -mixte) bat C.S. Belleville (mi\te) par U a 1.

jck^p. HuSB^SS^A "3EH^BI^& mS^BmuSOQÎi cu^wSS^E^cni b^m^q^^h^^mbs IsslfiSn^KSÏ^EEyHl BBK^R

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Les cross populaires de Vitry

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Les épreuves populaires organisées, hier, par le C. S. O. Vitry ont obtenu un gros succès, tant au point de vue pu.r ticipation des coureurs qu'au point de vue spectateurs.

Environ 2,*>0 sportifs prirent le départ dans les différentes catégories^ et les places d'honneur furent àprement disputées. Plus de 1.500 personnes assistèrent aux épreuves.

Les minimes prirent les premiers le départ, avec un léger retard sur l'horaire. De suite, un peloton se forme, avec Nogaret en tête, qui se détache après ie pont Mazagran mais le jeune Moisset, de Corbeil-Essonnes, le remonte peu avant le stade et entre le premier sur la piste. Nogaret force l'allure et, plus puissant, reprend la première place pour gagner d'une vingtaine de mètres sur le courageux Moisset.

Ensuite, les vétérans, sont lâchés, et iCerpédray prend la tête mais handicapé par une légère erreur de parcours, il est obligé de s'incliner devant Teyssedre, qui profita de son erreur.

Dans les juniors, le jeune Combes, de Eaubonne, termina avec une' confortable avance devant Rocher (E.R.S.I.)- et Canet (Vitry), qui fit un bon retour.

Les féminines de Levallois firent cavalier seul dans leur catégorie en prenant les quatre premières places. Individuellement, Birolini renouvelle son succès dû cross de l' « Humanité. ».

Enfin, dans les seniors, près de 90 coureurs sont au dépar^ et dès. le signal, les leaders sont au commandement. On remarque les équipes de Corbeil et de l'E. R. S. I. bien groupées pour le challenge. Peu avant Panrivée, Bagarre mène suivi de Beauvais et Guilloy qui fait une course superbe mais Beauvals passe en tête et entre le premier sur la piste il finit avec une trentaine de mètres sur Ba'garre.

RESULTATS TECHNIQUES

Seniors

le' Bcauvals (Corbeil)'; 2" Bagarre ÏCnambly)'; 3e Guillou (Corbeil);Vlllain (S. A. M.); Leclerc '(E.R.S.I.); Cnudde (E.R.S.I.); Blain (Montreuil) 8e Magnl-er (BeHevllle); Tassinaire (Bezons); 10» Poignard (Belleville); H6 Degroote (Nord-Est): 12'0 Wachoru (Corbell); 13e Dubois (Clicby); -H» Chavoyard (C.O.P.); 15» Demay (E.R.S.I.), etc. etC. ¡

Juniors l

1" Combes (Eaubonne)'; Rocher (E.R. S.I.); 3e Canet''(Vitry); 4e Vidalenc (E.R. S.L.) 5e Billout (Sartrouville) 6e Lemercier (Ind.); 7° Duveliez (Saint-Maur); Se Demez (Ind.); Brancotte (E.R .S.I.) 10e Malmelbt (C.S.O. Paray), etc., etc. Vétérans

•[or Teyseidre (Clichy); 2e Kerpédron (lnd.)'- Berger1 (Montreuil)j Sevillo nf.alakof1'); Bienfait (Nord-Est); Maurizo (ind.)1; Lariquet (Mèry); 8e Fezékas (Arnouvuie) fle Bertrand; 10° TUiébaut (Bols), etc. etc.

Minimes

1er Nogaret (Vitry) 2° Moisset ( Corbeil ); 3" Le Gallo '(E.R.S.I.);'4e Fayart (St-Ouen); 5e Dutreix (Eaubonne).; 6e Ringuenioire (18e).; 7e Maître (Levallois); SO Massot (E. R.S.I.); Kemahieux (ind.); 10e Gilibertl (ind.). Féminines

ler Birollril (Levatlois); 2° Mauvlsseiittx; 3> Larlbeau; Labbê (toutes de Levallois) S" Mallard (E.R.S.I.); 6" Taubart (Paray); 7e Doudelinger (Montreuil) Se Deluaay (Vitry); 9» Bug.ë (Vitry); 10« Lheman (E. R.S.I.), etc. etc.

CLASSEMENT DES CHALLENGES

Seniors

le Corbeil, 39 points; E.R.S.I., 44 pts; 3«,Eaubonne, 57 pts; 4e Clichy. 70,pts. etc. Féminines

1" Levallois, 6 points; 2e Vitry. 18 pts; 3e E.R.S.I., 21 pts.

Minimes

\1" E.R.S.I.. 13 pts; Sel8e, 14 pts; 3e Vitry, 18 pts, etc. etc.

OHALLENGE DU NOMBRE

1" E.R.S.I., 30 arrivants; 2» Vitry, 22'; 3e Levallois et Clichy, lO/'etc, etc.

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BASKET-BALL

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MASCULINS

Hors série

Clichy (1 B) bat Kremlin (1), 32-24. Promotion

18e (1) bat Alfortville (1),, 32-29..

Livre (1) bat E.R.S.L. (1 B), 21-13. Cuirs et Peaux' (1) -bat Est (1), 33-20. Première Division

Bijou (1) bat Dradeil (l), 27-7.

Y.A.S.C. (2) bat Palaiseau (1), 28-24. St-Denis (1) bapt lSe (2), 29-14.

N.-Est (1) bat Clichy (3), 32-25.

St-Leu (1) bat Courbevoie (2), 11-10. Robinson (1) bat Malakoff (2), 20-16. Cuirs et Pefiux (2) bat Cliampigny, forlait. .•' ̃ C.A.O. 12' (1) bat TJ.S.O. ,120 (1), 34-23. Deuxième Division

Livre (2) bat Bois (2) forfait.

K.-Est (2) bat 11e (3), 38-23.

Oroissant-S" (l).bat 17e, 20-5.

E.R.S.L. (3) bat Issy (1), 50-U.

Rab. (1) bat Romainville, forfait. Troisième Division

St-Ouen (1) bat C.O.P., forfait.

Cuirs et Peaux (3) bat Livre (3), forfait. Robinson (2') bat 13e (4), forfait. Vigneux (2) bat Cuirs et Peaux- 14), 21-13. C.'A.O. 12= (3) bat N.-Est (3), forfait.. Clichy (l) bat Malakoff (1), 40-22.

Clichy (1 B) bat liremlin (1), 34-26. Courbevoie (1)' bat Clichy (2), 20-19. Nord-Est. (1) bat Clichy (3), 32-25.

Argenteuil (1) bat Clichy (4), 31-9. U.A.J.J. 1.5= (1) bat C.A.O. 12e (2), /,5-lS. Belleville bat Unité, 24 à 10.

Unité (2) bat Bagneux (1). 27 à S. Unité (3) bat Levallols .(4), 11 à 7. FEMININES

Hors série

Livre (1) bat lie (l), 20-13.

Belleville (1) bat Unité (1), 24-10.

Première Division

18e (t). bat Solidarité (l), 17-6.

Belleville (2) bat U.S.O. Choisy, forfait. St-Ouen (2) bat G.S.O. 12* (2), 32-14. Deuxième Division

Hab. (1) bat C.A.O. 12« (1).

Bijou (-2) .bat Marne (2).

nraveil il) bat Bagneux (2), forfait. 18e (3) bat St-Denis (2). 12-5.

Troisième Division

Hab. (2) bat C.A.O. 12'(2), 10-S.

N.-Est (1) bat St-Ouen (2), 11-6.

Croissant-se (21 et 17e (2), nul, 2-2. Clichy (1) bat U.S.O. 12c (i), og.g. Boulogne (t) bat Clichy (2), 30-2.

Unité (2) bat Issy (1), 12 à 6.

LE CHAMPIONNAT DE FRANCE PROFESSIONNEL

Ra[in~hll: Hanne~

M!MU.

̃«• '̃̃

Après une rencontre sans éclatles Parisiens furent vainqueurs. par 3 buts à 2

Après une éclipse de quinze jours les rencontres, comptant pour le trophée natiotiàrtfepreriiiient leur course. Ces exhibitions pour lcs habitués ̃ furent quelque peu intéressantes au début de saison. Depuis deux mois, par suite de la nette supériorité de Sochaux et Strasbourg sur tous'leurs concurrents. ù part les rencontres de ces deux leaders, il n'y a plus -ric-n qui puisse vraiment donner satisfaction à la foule toujours avide de spectacles de valeur.

Devant une situation sans variété qu'offrent les matches retour, les spectateurs portent les yeux sur la Coupe. La seconde entreprise ultra-nationale, d..une part, bénéficie d'un règlement autour duquel un certain hasard fait bien les choses, réussit à retenir sous son influence les sportifs lassés des rencontres du Championnat.

Ensuite, comme les grands clubs professionnels n'ayant plus aucun espoir dans la première entreprise, font de gros efforts, cherchant dans la seconde de tirer le maximum de bénéfices.. Tout cela contribue à faire revivre chez tous les profanes l'illusion sportive dans laquelle ils croient trouver une satisfaction spectaculaire, pourtant injuste et faussée dès son déport..

C'est pourquoi la rencontre d'hier n'avait attiré qu'une toute petite affluence. La grande arène olympique abritait de rares spectateurs. Ce n'est certainement pas le spectacle qui leur fut offert hier qui pourra dans l'avenir les inciter à recommencer pour le même but à s'offrir le déplacement de Colombes.

La partie

Les équipes à 13 heures font leur apparition. Les Parisiens ayant gagné le terrain jouent avec le vent.

Sur le premier engagement, les Méridionaux effectuent une belle descente, Hiden sauve le but en plongeait. Encouragés par ce résultat prometteur, les Cannois attaquent de nouveau, profitant d'une mauvaise entente entre les défenseurs, deux joueurs sont seuls devant les buts, mais au grand désappointement, schootent à côté.

Les joueurs de M. Lévy s'organisent. Les demis commencent travailler effectivement. Alors dès ce momenét ̃ il n'y aura plus qu'une seule équipe sur le ter-

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gardien de Cannes, est à l'ouvrage rain. Les visiteurs sont dominés dans toutes leurs lignes ils sont contraints à une défense serrée.

Poursuivant, leur avantage les Parisiens marqueront par Dupuy un premier bùt. Un deuxième sera. réalisé par suite d'une série de passes entre la triplette. Il faut tout île brio "du goal' Roux pour éviter une catastrophe. Ce joueur leraiunepartieremarquable et, grâce à lui, le score de 2 en faveur du Rocing ne pourra être augmenté pfendàrit "cette première période. Après îe- repos réglementaire, 'le jeu 'reprend: avec une tout- <iutre allure. i Profitant de .l'avantage offert.» par le v^nt.les:. Cannois vont à- leur .tour dominer sérieusement leurs adversaires. La défense du Raçing. sera.. à .une. rude épreuve 'et à son tour Hiden devra ^s'em-

ployer. ̃'̃ ̃̃̃

Les. visiteurs imposent iiiairitenant .leur tactique, .ils marqueront par..leur -ailier gauche une, première 'ois. Il i. Surpris, lès locaux. essayent de. réagir, mais 'ne- peuvent empêcher leurs yis-à-vis de reprendre le' dessus. 'Un centre de l'ailier droit est bloqué par Hiden.' Seulement/deux avants ayant suivi ̃ chargent le goal qui glisse sur la ligne en maintenant le ballon à l'intérieur de son but. Après. bien des discussions l'arbitre accorde le point.; Voilà, donc les deux équipes à égalité.

Les supporters parisiens encouragent vivement leurs- joueurs. Le match nul paraît, acquis, d'autant plus que des'deux côtés on joue la touche à outrance, gâchant ainsi le peu d'intérêt que cette rencontre pouvait offrir.

Peu de lemps avant le: coup de sifflet final Kennedy, sur un service de Veinante bat une troisième fois le goal cannois. Il donne ainsi à son. équipe et surtout à son patron une victoire acquise d'extrême justesse.

Ce résultat reflète bien la différence de jeu fourni par les deux équipes. Malgré cela le vainqueur ne peut tirer aucun mérite de l'avantage réalisé hier.

R. AUGONNET.

LES AUTRES RENCONTRES

DU CHAMPIONNAT DE FRANCE PROFESSIONNEL

1" division

A Antibes R.C. Strasbourg bat Antibes

p n 3 à j

i' Montbéliard F.C. Sochaux bat S.O. Montpellier, 0 ̃ il 0.

A Rennes Stade Rennals bat F.C. Flves, 3 à 1.

A Sète F.C. Sète et S.C. Nîmes, nul

2 à 2. ̃

ALille Ol. Lillois bat 01. Aies,- 2 à 1. A Marseille Excelsior A.C.. bat OI. Marseille, 4 a 2.

A Mulbouse F.C. Mulhouse et Red Star Ol., nul 0 à 0.

Le classement

A l'issue de la 23e journée, le classement des équipes est le suivant

F.C. Sochaux et R.C. Strasbourg-, 38 pts; Ractng C.P. et Excelsior A-.C, 27 pts; Ol. de Marseille et F.C. Sete. 26 pts; F.C.Multiouse, 25 pts; 01. Lillots, 24 pts; Red Star Ol., 22 pt.s; Stade Rennais et A.S. Cannes, 21 pts; S.C rives, 17 pts; Antibes F.C., 10 pts; OI. Alès, 15 pts: S.C. Ntmes, 13 pts: S.O. l Montpellier, 12 Pts.

En vrac.

w.

Nuyolàri gagne,

le Grand Prix automobile de Pau

̃ » i

Vqici le classement du Grand -.Prix automobile de vitesse

,l. Nuvolarj., oeuvrant les 221 .km. 568 en 2 h. 38' 10" 4/5, ;solt à la moyenne de 83 kilomètres 96-1 2. Dreyfus, en 2, h. 38' 46" 3. Soffletti, en 2 h. 42' 10" h.- Benoit Falcrjetto, en 2 h. 42' 12" 5.. Brunet, à un tour'; 6. Cazaùx,' à "trois tours '7. Léoz, a trois tours. 8..Mlle .HellérNice, à cinq tours 9. Delorme, à cinq tour».. p

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CROSS CYCLO-PEDESTRE

Péuziat gagne le prix Camille-Foucaux

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A Arcueil-Cachan. le champlon,.de Paris Peuztat a triomphé à nouveau en remportant le prix Camille-Foucaux.

Classement

l. Georges Peuzlat (C.V.D.), les- 18 ;km. en 42'. 2. Bulteau, à 12. secondes ;3. Gui-,h&lre, à 18 secondes 4. Saulnier, à 1 long.; 5. Faure C. Améduri 7. Picard- 8. -Maurice Foucaux 9. Denis Héniart 10. Balmet 11. Verdun Héniart 12. Del Moral 13. Roy, etc..

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Arnold reste champion de Paris de cross

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Hier, en forêt de Saint-Germain, a eu lieu le championnat parisien de cross de la L.P.A. Le champion de l'an passé, Arnold, confirma son titre.en remportant à nouveau l'épreuve, terminant seul le parcours devant Lecuront-, 50 mètres, et La.

forge,

Classement

1. Arnold (individuel), 38' 2" 3/5"4; 2. Lecurant (Racins Club de France). à 50 mètres 3. Laforge (individuel), 70 mètres 4. Normand (U.A.I.), à 100' mètres' 5. Muselet (C.O.B.) Lonlas (C.O.A.) Golx(Racing Club) Sautin (C.O.B.) Dorney (C. O.A.) Crevet (Ràcing);' Martin (E.S.B.); Capelle (Métro); Barbé (q.A-J-;B.);- Lesaux (C.O.B.); Jourdain (C.O.B.); Genissel (Métro) Vérité (Métro); Leduc (Métro); Melet (Métro) Sadi (C.O.B.); Leriche (lndivi.duel) Culgnet (Métro); Delepier (A.S. A.); Charavalle; (Racing); Leroux (A.C,D.); Penier (C.O.B.); Le Guyader (Raclng Club); Duboiz (C.O.A.); Dussard (E.S.B.); Gouin (Stade Français); Oberlochner (C.A. JeanBouin).

Sont qualifiés pour le National a dlspu.ter le 10 mars

C.O.B.; R:C.F.; C.O. AuberVIlllerS; C-.A.J.B. et A.C. de l'Ouest, ainsi que les individuels suivants Arnold '(ind.); Lnforge (ma.) Normant (U.A.E.) Martin (E.S.B.); Leriche >;(lnd:)'; Delapierre (A.S.A.).

Les championnats

interrégionaux

Rochard et le F.C. Rouen gagnent à Nantes Les cbampionnats^InteiTég-ionaux de'c'ross-» country de l'Ouest, *<i4ispntés Nantes, ont donné les résultats suivants .1 1' Classement Individuel 1" HocMarfl (Evrelix A.C.). 41' 33"; S' Le HeurleUr (F. C.R.). 41" 38"; 3e Ang-oard (U.S. Mans), 41' 41"; 4». A. Auvray '(F.C.R.); 5»: 1(011cham (Blols) 6e Gouard; 7.e Desroches '(.C. A. Orléans).; 8% Dillouet (Chateaurenaulf) 9e Bussy (Le Havre); 10e Le Bo.uçherVr Ile Libe-rt; 12» Mourreau (Oh. R;); 13* Gasnier (Condé); 14« Sornais; 15e J. Auvray (F.C.R.).

Classement par équipes: 1" Football Club de Rouen: 2e Chateaurenault; 3e Bois-Ouillaume; Evreux;\5e Alençon.

Poharec et le F.C. Relms

enlèvent l'Interrégional de Dijon

Cent treize concurrents ont disputé. hier après-midi à Dijon, l'interrégional de crosscountry du, Nord-Est.

Classement individuel 1er Poharec (Ind. LoiTalne), 48' 34"; 2e Baudoin (Ind. Lorr.), •S8' 48"; 3*Valtiau (Lens); 4" Guiomard '(Keitas)'; 5" tefèxi-e (Chiiumont );.&•̃ ena»délier (Nord); André. (S.C. Montcèau-lesMines) 8e Lambert (A.V.S. Aux-erre); .9».de Mélanville (Yonne); 10e Mayeu ( ChatéauThierry).

Classement par équipes 1er F.C. Reims; 2e F.C. Sochaux; F.C. Montceàu-lés-Mines 4e Bar-le-Duc; 5e Auxerre.

Lahitte et le S.B.U.C. vainqueurs à Toulouse L'interrég-loiial de cross-country du- Sud, disputé à Toulouse, a donné, le résultat suivant ̃ ̃•̃ '̃'•'̃ Classement Individuel: Lahitte (S.B.U.C.); 2' Solan (indép.);. 3" Laborde (Pâli) 4e Schneider. (S.B.U.C.).; Se'.Bodin CBëfles) 6e Mauriès (S.B.U.C.); 7e. Saint-Lary <S;tade Toulousain); 8e Dartlgue, (Aviron Baydhnals); Bouhali (F.C. Auch) 10», Dufap (Pau); 11e Amed (Agen); 12e Stévono (Av. Bayoniiais) 13e Passereau (Bèflès) 14» Mohamed (Agen).;15a'Boué (S.B.U.C). Classement, par équipes ler S.B.U.C; 2e Aviron' Rayonnais; 3e Ç.A.' Bèg-lés;- -4» Agen; Stade Toulousain; 6e Limogés;: '7è B.rive.

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RUGBY A QUINZE {

*•: ̃

Match de sélection

A Lyon France bat .Lyonnais, 33 pts-à'3. Autres matches

A Lézignan Lézignan bat Villeneuve,'53 points à 0 • ̃̃ ̃'̃ .• A Carcassonne A. S. Carcassone bat Stade Ruthénois, 28 à. 0.. ̃̃•̃•̃ A Chalon :-R.C. Chalon bat O.S. Ville-, franche, 22 à 5.

A Bordeaux S.A. Bordeaux bat-Toulouse E.C., S à-0. ̃̃' ̃ v* A Narbonne R.C. Narbonne bat U.S. A. Perpignan, 8 à- 6. ̃ ;̃̃̃ •• A Toulon R.C Toulon bat Section -,Paloise, 26 à '8.

A Toulouse Pyrénées bat Languedoc, 19 à 14. .• A -Périgueux C.A. Périgueux ̃ bat A.S. Montîerrand, 6 à 3.

A JJi.ion Stade Dijonnais. bat C.O.-Crettsot, 9 à 3. A Dax Stade Bordelais- bat U. Si Dax, 3 à 0. ̃̃.̃̃••̃; A Béziers A.S. Béziers bat Pézenas,. 33

à 11.

A Angoulême Charentes battent Paris,

14 à 8. •

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RUGBY A TREIZE

A Pau Pau et Paris, match nul, 8 à 8. A Roanne Roanne bat Albi, 31 à 2. ̃' A Villeneuve, Villeneuve bat Béziers, 59 à 15.. ̃

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AuVél'd'Hiv'

•».

GRAND PRIX D'HIVER DE 'VITESSE .` Finale en trois njanches

Première manche (1.000 mètres). l. Richter 2. Jezo, à l roue ;'3. Scherens, relevé. Dernier tour 14" 4/5.

Deuxième manche (750 m.) 1 Richter: 2. Seherens, à une demi-roue 3. Jézo, à une demie-roue. Dernier tour en 15" 3/5. Troisième manche (500 mètres).– 1, Scherens 2. Richter 3. Jézo. Dernier tour 15" 3/5. Classement général 1.- Richter, pts 2. Scherens, 5 pts 3. Jézo, 9 pts. LA a MEDAILLE »

1. Daussoir (C.S.I.) 2. Passenaud (U., S.V.), à 1/4 de roue 3. Fournier (V.C.M.); 4. Maisonneuve (C.S.l.). Dernier tour en

17" 2/5.