Rappel de votre demande:


Format de téléchargement: : Texte

Vues 1 à 1 sur 6

Nombre de pages: 1

Notice complète:

Titre : L'Humanité : journal socialiste quotidien

Auteur : Parti communiste français. Auteur du texte

Éditeur : L'Humanité (Paris)

Éditeur : L'HumanitéL'Humanité (Saint-Denis)

Date d'édition : 1933-09-30

Contributeur : Jaurès, Jean (1859-1914). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb327877302

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb327877302/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 63335

Description : 30 septembre 1933

Description : 1933/09/30 (Numéro 12709).

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k404778h

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 65%.


f, AUX ASSISES DE LA C. G. T. U.

Dans le discours de clôture Gitton dresse le bilan'

des deux congrès confédéraux

00000

Et lance un vibrant appel aux travailleurs confédérés et autonomes pour la réalisation de l'unité ù0ï$i¥::ïm^ syndicale de classe

En conclusion des débats du VIle Congrès de la C.G.T.U., Gitton a ̃prononcé un important discours dont iwus donnons ci-après les passages essentiels. Les congressistes, à Vunanimité; avaient, demandé eux-mêmes qye cet exposé soit largement diffusé parmi les travailleurs de toutes ten(lances :̃̃̃•̃

DJEÙX congrès viennent de se tenir à Paris celui de la C.G.T., celui de la C.G.T.U. Nous devons voir lequel a véritablement répondu aux préoccupations des travailleurs.

Dans quelles conditions, à quel moment, ont siégé les délégués des deux centrales syndicales ?

Au milieu d'une offensive violente du capital contre le niveau de vie et les:; conditions de travail de la-classe ouvrière au milieu d'une vague de nationalisme l'approche d'une guerre. Et aussi au milieu de l'activité croissante des masses.

Les grèves se multiplient à travers le monde. Les peuples coloniaux se dressent contre leurs impérialismes. L'exemple est récent de la lutte à Cuba.

Et, en contraste à cette situation, s'oppose celle de l'U.R.S.S. dont la bourgeoisie doit reconnaître la force jrrandissante, et la volonté de paix, de l'U.R.S.S. contre laquelle croît le, danger d'agression.

Dans une telle situation, que veut la classe, ouvrière ? Elle veut sortir de sa situation de misère elle veut ne pas connaître le fascisme et la guerre elle veut battre la bourgeoisie.

LE .congrès réformiste a-t-il répondu à une telle aspiration des masses ? Les revendications immédiates y ont été délaissées. Ce sont pour le délégué J du, gouvernement à Genève de « petites choses « en regard" dés ivé- nements internationaux, de la guerre et du fascisme.

Une telle séparation des besoins quotidiens de la classe ouvrière de la situation internationale n'est possible que chez ceux dont le souci est de sauvẽ garder le régime bourgeois. j] Le régime; capitaliste voit s élargir sans cesse les lézardes annonciatrices de la fin de son rôle historique. Alors, la G.G.TJ s'effraie elle connaît sa mission elle sait au'ellè est appelée sombrer avec ce régime de misère et n de sang parce qu'elle a partie liée avec lui. Son grand souci est de retenir, de réduire la volonté de lutte des masses .pour le pain, contre le fascisme, contre ta guerre impérialiste.

Elle sent aue sa tâche devient sans cessé plus difficile en raison de l'action de classe de la C.G.T.U., s'appuyant sur le développement de la radicalisation des masses travailleuses.

? Soucieuse de sa tâche et de ses difficultés, elle fait appel à la « compréhension » du patronat, de la bourgeoisie, eux-mêmes pressés par la défense de leur régime d'exploitation. Elle crée dans son sein des organismes' qui, dit-elle, sont appelés à se ;t substituer au système économique du cãf pitalisjne défaillant. Em fait, dans ces organismes, véritables laboratoires, on élaboré lés grandes duperies' à 'l'aide desquelles; on tentera de faire dévier le mouvement de la classe ouvrière. Le congrès de la C.G.T. est rempli de ces duperies.

̃ ̃ II présente comme une panacée un plan de travaux publics à la fois natio•nal et international. Jouhaux déclare %:u. Si je doutais encore de la valeur de » cette conception et 'dé la possibilité de i; réaliser une partie de nos reùendications en réintfaadmsànt une capacité de conr sommation dans une circulation appauûrie, l'expérience Roosevelt viendrait déiruire ces doutes. »

-Les réformistes s'accrochent au plan du « trust des cerveaux » qui n'est autre chose qu'un essai de parer à l'aggravation, de la crise du régime capita• liste dans le pays le plus industrialisé du mondé.

Racamond, dans le rapport d'activité. a montré clairement ce qu'était le plan Roosevelt il va à l'encoritre des inté)̃ rets' ouvriers. Roosevelt est l'homme de la grande bourgeoisie. Il veut tenter de sauver de sa perte le régime capitaliste. Roosevelt, aux Etats-Unis, est comme tous les hommes d'Etat de la bourgeoisie appelés au gouvernement. Il défend les intérêts d'une classe celle des exploiteurs et des privilégiés. Pour mettre fin à la crise capitaliste, pour que cesse la misère dans les foyers, ouvriers et paysans, il n'est qu'une seule route, celle de l'Union soviétique, seul pays sans crise et sans chômage grâce à ;f son système économiqire basé sur les principes socialistes.

C'est cette voie que nous avons indiquée dans notre 7e ̃ congrès. C'est la voie de la victoire du prolétariat. Tous ceux qui essaient d'en détourner T. la classe ouvrière ne peuvent être autre chose que des serviteurs du régime boiir"geois, des traîtres à la cause ouvrière.

EN ce qui concerne le fascisme et la giierre, détestant les critiques apportées à la tribune représentant plus

ou moins fidèlement la volonté de la base confédérée, rejetant avec mépris lés objurgations venant de la base d'en finir avec ta politique de la présence, le maître de la C.G.T. par la grâce de la bourgeoisie, a décidé qu'il continuerait à siéger à Genève.

Les chefs réformistes parlent. de lutte contre le fascisme et la guerre. Cette soi-disant lutte, ils la lient à la S.D.N., dont chacun sait qu'elle représente particulièrement la propriété des pays vainqueurs. Chacun sait qu'elle n'a pu, qu'elle ne pouvait, qu'elle ne peut, empêcher la guerre en Chine, au Maroc, qu'elle ne peut agir contre les EtatsUnis et l'Angleterre qui suscitent presque en permanence des conflits armés dans l'Amérique du Sud.

(SUITE EN 5e PAGE. ire COLONNE) iiiiiniiiiiiniiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii yi.'IIIIIIIHIllllillIinillIiHlllllIllllllIllIlllIlilIlillllIKUllIiniUÇf Ce matin, à 9 heures § | SALLE BULLIER | § av. de l'Observatoire (métro: Vavin) ̃ = | CONFERENCE D'UNITE ] | à laquelle sont conviés les délé- S I gués des 2 congrès confédéraux, | es organisations autonomes et s = des inorganisés | Ce soir, à 20 h. 30 | 1 GYMNASE JAPY | = près la, place Voltaire = I DEMONSTRATION D'UNITE I = à laquelle sont invités les = = travailleurs parisiens de = | toutes tendances >j | Orateurs RACAMOND des | = délégués internationaux' et d,e ï ̃= l'O.: S. R. VERMEtliEN, secrê- -| :=:: -taire.. -de ̃ la ̃ CQ.mi.)ïission .d«s.=. 1 juristes (contre-procès de Lbn = | dres). un camarade confédéré, s, 1 Une partie artistique avec le con- i | cours, du grand ténor- eiiarlevski | = clôturera le meeting |

nltltlI!linillll!ll!llll!II!III[ll!l!illll!III!I!llllllllllllllIIIIIIIIII!lï:

[iiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiin^

<< LE MALHEUR DES GRENIERS PLEINS » 1 CENT OnSî-iaiNS 15 °/«!

–r]G=)S!=!B–

Un village de la Puisaye (Loiret)

l' (}~ -~1H' "L n'n .n"ln;c;: ~n"'n1'), '1'I't~n;n~

De notre envoyé spécial' P. Mars

MontargiSj septembre. -T. La, fraction communiste à la Chambre,, a vigoureusement dénoncé à l'avance1 les conséquences de la loi du 10 juillet 1933, dite loi du ce prix minimum ». Ces conséquences ont été, entre autres, la spéculation scandaleuse sur des millions de quintaux de blé, une aggravation des conditions de vie par l'augmentation du prix du pain des cu\riers et des petits paysans et l'attaque de la minoterie et des groupements de négociants et courtiers en grains contre la petite et moyenne paysannerie. Cette attaque a consisté en achats de blé en dessous du cours officiel avec comme moyen de pression la grève des achats achats frauduleux, faits soi: clandestinement, soit au moyen, de diverses combinaisons que nous allons voir.

D'après les renseignements assez difficiles à obtenir sur ce sujet, on le comprend les exploiteurs du paysan, sans abandonner la première opération faire des factures de 115 francs en payant 15 ou 20 francs en moins ont appliqué largement la deuxième méthode qui avait moins de risqu-e.i d'embêtements par suite de la protestation grandissante des escroqués et arrivait en toute sécurité, au même résultat légalement. "Combines

Ces paysans de la Puisaye, réunis dans la ferme d'un voisin, m'ont dit Il n'y a pas de moyen qu' <t ils » n'utilisent pas, dit l'un. Tenez, près d'ici, un'paysan va voir un grainetier, lui.offre ia. provision de- blé:. Bon,i répond l'autre, je vous l'achète 115.

Joie du paysan. vite rabattue. ̃ Mais, reprend l'intermédiaire, vous avez de l'avoine f

..Oui. ̃ ̃

Je. vous prends votre blé à condition que vous me cédiez votre avoine à 35-,francs 1

Hier, à l'Elysée

LE CONSEIL DES MINISTRES GARDE SECRETES SES DECISIONS CONCERNANT LES INSTITUTEURS ET LE PROBLEME FINANCIER

̃̃ ̃' EH=10!=ID ̃ ̃̃ ..̃•̃

A l'issue- du conseil des ministres qui s'est tenu hier à l'Elysée,' le communiqué suivant a été' publié ̃̃

« M.. Daladier, président du conseil, a mis le conseil au courant des travaux de la Société des Nations et des entretiens relatifs, au 'problème ,,du désarmement. ̃̃ ̃

« M. Georges Bonnet, ministre des finances, a fait connaître que toutes les dispositions1 étaient prises en vue d'opSrer à la date prévue le remboursement total du crédit ouvert, en mai dernier, à

A la sortie du Conseil De aauche à droite DE MONZIE, QOEUILLE et SABRAUT

Londres, au Tr.ésor1. français, crédit dont la moitié avait été remboursée par anticipation au inqîs d'aoùt dernier. « MM. ̃̃' Dalaflier,, Pierre Cot, ministre de l'air; et' Laurent-Eynac, ministre des P. T. T., ont été désignés pour représenter le gouvernement dimanche prochain à l'inauguration du monument élevé à lamémoire des victimes de la catastrophe, du dirigeable anglais fi 101. » Voilà, n'est-il pas vrai, un: texte qui ne nous appr-end pas grand-chose. Aussi M. Chaut emps, quand il en eut donné; lecture, fut-il quelque • peu questionné par les journalistes. Mais il' resta discret. Tout au plus indiqua-t-il, que la rentrée des Chambres aura lieu. vers le 17 octobre, que Mac Donald ne viendra peutêtre pas à Alloue,, à la cérémonie dont parle le communiqué que Daladier assistera au congi'ès radical samedi 7 et

'dimanche'S-octohrë. ••' '̃• ,>-̃.̃̃•

̃ Et les projets financiers ? lui demanda-t-oii.. V .'̃̃

Mutisme.

Et le conflit entre le gouvernement et les instituteurs M. Chautemps se borna à répondre « M. de Monzie a déjà, dit qu'il enten-

Or, il .y, a-, un :mois. encore," l'avoine valait: ici ^55 francs le sac.

M. Queuille, vous pouvez être satisfait ce paysan a, en effet, vendu ses ,20 .quim.iux au; taux;de_ 115." Seulement, grâcéyà à votre loi, il a vendu 20 quintaux d'a/pine, 20 francs de moins, chacun, Exactement comme s'il avait vendu son blé 95 francs au lieu de 115. C'est ça, le «. prix. minimum, »! Que!av,;i.ntage,.le paysan en t/re-t-il si ce n'est de payer son pain 4, ou 5 sous plus -cher'le kilog ?; (SUITE "EN "2e "PAGE, 2e' COLONNE)

DEMAIN, A PIERREFITTE, INAUGURATION D'UNE NOUVELLE ECOLE

Encore une école d'air et de lumière construite par les communistes, celle des Vignes-Blanches, à Pierrefitte, -qui sera e inaugurée demain après-midi. Le matin, à 10 heures, aura lieu l'inauguration de la piscine de Saint-Denis. Travailleurs, ̃ assistez en masse à'.ce&; deux manifestations ̃

dait faire respecter ses décisions.» Ainsi, sur les points" les plus graves, le secret des délibérations est bien gardé.

Mais il n'est pas douteux que ,1a. question des instituteurs, leur réponse à l'odieuse circulaire de Monzie, a. dû fortement préoccuper les ministres. Toute la presse bourgeoise hurle à la répression: Selon le Temps, « un chef de gouvernement • qui- supporterait davantage :ces procédés d'intimidation. aurait' cessé d être un chef pour devenir un assujetti.».- ̃̃:̃ Le Bulletin :du -Comité des -Forges accuse* le syndicalisme de tuer l'esprit de liberté démocratique «et de « faire" le lit .des dictatures.» (sic).

L'Ami du Peuple affirme que « ce qui fait la force des instituteurs révolutionnaires, c'est l'indulgence' criminelle dont on a fait preuve' à leur égard ». ̃ Et- ainsi" de suite.1

On voit." que toute la meule,. aboie ̃: .ii il faut, donc nue' les instituteurs: =e préparent à subir un rude assaut.. Nous' r.e pensons pas,, et nous l'avons fortement dit, que l'objection 'de conscience (dont l'approbation par les instituteurs confédérés a provoqué la fureur' gouvernementale) soit un moyen' efficace de lutte contre la guerre;

Mais, nous enregistrons r.nttitinle prise; par les maîtres comme une marque de leur désir de combattre la guerre impérialiste et c'est pour cela que nous sommes avec eux. contre' l'offensive furieuse du gouvernement pour la 'défense de leur. droit- syndical, de "leur droit -de grève, de leur liberté d'opinion. Le 7e Congrès de la C.G.T.U. a dit fortement, sa pensée .• «Le Congrès, considérant que les menaces contre les instituteurs touchent l'ensemble, des- travailleurs, se déclare résolu à mobiliser toutes ses forces pour ,la défense des instituteurs et appelle à cette défense l'ensemble de-la classe" ouvrière..» '(̃ ̃ IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIINIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIHIIII

Vous lirez

EN DEUXIEME PAGE

congrès delà 'C.G.T.

llllllinillllllllllilllllllllillllllllllllllllllllllllllllinillllllllllllllHIII

AUX COTES DES MAROCAINS CONTRE L'OPPRESSEUR

-:w.

Ls ppeipipnt f afl ajjier r prépare une nouvelle guerre v, dans le sud du Maroc

r:

Aujourd'hui; le résident général du Ma,roc, Henri Ponsot, s'embarquera, pour la France Il> doit conférer fi Paris avec Daladier et le général Huré commandant supérieur des troupes françaises d'occu-:̃ pàtion ;au Maroc, -:en: vue d'une-nouvelle guerre contre les populations :de l'anti- Atlas, c'est-à-dire de la zone qui s'étend

au sud de Marralïech jusqu'en bordure

de, l'oued., Drâa. v En termes hypocrites, le gouvernement des; gauches », soutenu- par le parti' "socialiste, fait annoncer quJil s'agit d'une « mince bande de dissidence ». En: réalité,, cette « mince bande-» a par.. en- droits une largeur de 100 kilomètres .et est Habitée par- des confédérations, de, tribus s'pccupant essentiellement .d'élevage, notamment les Ait Hammon, et les Aï,t Keptoach. qui ..ont., jusque-là vigoureusement maintenu leur indépendance; .'̃̃ ..Les troupes- de l'impérialisme français ont déjà commencé leurs tentatives d'en-,cerclement: -en- vue d'empêcher les, trou-,peaux de transhumer, pendant l'hiver. Un- veut ainsi affamer des- milliers de paysans, leurs: femmes et, leurs enfants. Ces ôpcrn'tio.ns ..constituent ..lé .début- d'une nouvelle, guerre meurtrière dans te Sud-Marocain et dans le Rio'.del .Orb, en accord étroit avec: les. troupes, espagnoles. u, Guerre indispensable ̃«; disent les communiqués, officieux. .Guerre de volet. de rapine contre. la-,̃ quelle doivent, se dresser.les .travailleurs de France.Notre parti 'appelle les travailleurs à se solidariser avec les ^paysans marocains et à 'les aider de toutes, leurs forces dans la lutte' pour leur indépendance ̃ Le député réactionnaire Péchin revenant d'un voyage dans le 'UjebelSaglio i et le lirarid Atlas ne 'peut s'empêcher de laisser entendre que la pacification du i Marc,* est loin d'Ire terminée. Fortement impressionné et inquiet par: l'ef-,1 fervescénee qui existe dans .tout le pays, il déclare que' « le Maroc nie peut 'être J conservé au'au prix d'une politique de fermeté et de prudence ».̃̃ •̃ i Tel est le langage, des colonialistes, mais les prolétaires soutiendront,- eux, ce } mouvement:, de libération, qu'on ne. peu.t i plus .nier et exigeront l'indépendance totaie du1 Maroc. ̃•̃•̃̃<̃

A LA PARODIE DE PROCÈS DE LEIPZIG tes agents provocateurs de Croebliels et Goerïng sont démasqués et les témoins précipitent récroniement fie l'accusation

̃•̃̃̃̃'̃̃̃.̃ '̃̃̃ V EQEQEk ̃ ̃̃ |

LE PRÉSIDENT LlyE LA SÉANCE POUR ÉVITER LES QUESTIONS GÊNANTES DU CAMARADE DIMITROV

DIMITROV'

FRAPPÉ EN PLEINE AUDIENCE PAR LES POLICIER?

̃ ̃ ̃̃ ̃ ̃ ̃♦̃ '•.̃

Leipzig 20 septembre. ̃Un-fait inouï s'es't produit,, à: la > fin de V audience, au procès de Leipzig ̃ ̃̃ ̃ \:Dimilrqv .s'.âtanl approché, de M6 Teichert et ayant adressé la:parolet à M0- -Gvigorov, l'avocat bulgare choisi par lui ̃ mais récusé par les nazis a été brutalement ̃ assailli -par les policiers. Un capitaine de, la police, puis sur l'ordre- de celui-ci, un autre agent, se sont jetés sur Dimitrov" et l'ont brutalisé en présence, de la Cour, des avocats et du'public. ̃Les •coquins hitlériens perdent toute .mesure et dévoilent leur sauvagerie] accrue encore 'par la, fureur que provoque en eux l'admirable attitude., de, Dimitrov et, de.'ses cama- rades., ̃̃̃̃̃̃ ̃ Vdnçidènt., a,.pro'voqué Ja. plus vive émotion:. Le monde ̃ entier .saura comment -la « justice » hitlérienne traite les ̃ accusés. ̃

Les' avocats étrangers: ont immédiatement adressé au: .président. 'Bilngèr un télégramme: collectif ̃ de protestation; exigeant -que des] sanctions: soient prises pour la sauvegarde des accusés.̃,̃ ̃ Copie de ce télégramme a. été transmise, à; l'avocat ̃ officiel Teichert,^ à la presse et à Dimitrov, .lui-même:'

Aux assises de |a Sarthe II PROCUREUR iiRAL

REQMERT

II P1NE CAPITALE POUR CHRISTINE PAPJN Le Aians,- 29 'septembre. La "foule se .presse, dès1 midi, devant le palais de justice, où. sont, massés des dizaines de gardes -mobiles .les mêmes partqut. On. va juger cet après-midi, lés deux sœurs 'Christine et Léa Papin qui, le. 2 février dernier, ̃ tuèrent leurs patronnes,

Les deux accusées à l'audience ` Mme .et Mlle Laricelin, dans les'circonstances que !nous avons' relatées hier. Cliristine, et Léa Papin « éducation » reçue dans un sombre et dur orphelinat du « Bon .Pasteur « ensuite sept ans vie cfe « bonne »'. avec des patronnes hautaines et méchantes, pour qui iine! bonne, même module; ça n'est fait que pour- obéir aux moindres désirs", de « madame ».- ̃"̃ 'Par là-dessus," une vie 'renfermée; terriblement étroite, sans: sortie, sans-même les pauvres « plaisirs ». qu'offre le régime à la jeunesse exploitée.

.(SUITE' EN 2- PAGE, 5" COLONNE) ̃ .'1 l'heure- nous mettons sous; presse le verdict n'est pas encore -rendu.

Les communistes new-yorkais manifestant devant le consulat allemand contre le procès de Leipzig V.

(Informations des services spéciaux de T « Humanité ̃.») Leipzig, 29 septembre. Les agents "provocateurs de Goarjng et- Gœbbels. ont èté'déimasqués à l'audience d'aujourd'hui et d'heure en heure l'accusatioii infâme contre nos quatre camarades et le parti communiste allemand s'effondre, malgré les,. efforts du président: qui' ne suit plus comment • rétablir' cette situation déses-

pérée. ̃•; ̃̃ ..̃̃̃

De nombreux témoins ont défilé à la barre, plusieurs venant des camps de concentration. Certains renégats du,parti essayèrent de se bien tenir; d'autres se montrèrent, de piètres et veules, instruments- du i fascisme..Mais ceux-ci,' malgré l'aide du président et du procureur, se contredirent et n'arrivèrent pas à'« prouver1 » que' Van der Lubbe était communiste et qu'il agit sur les ordres du P. G.A- Et van der Lubbe lui-même, toujours apathique, la tête pendante, ne fait Vraiment ̃ piàs le jeu .'de Tâecusatîôn si, èTl'instiruetion. ?. il.. donna tous les dé-

̃taHsqiia rdividésicait. », ainsi qn.e s'vxjirv

ma -mercredi. le juge d'instruction. Vogt I Un homme qui ne sait,rienLa séance du matin commence par r l'audition- d'un ouvrier,- -Biemgè, de 'I^feukœln, .arrêté au début de l'instruction. On, ne lui fait; pas prêter, serment. (SUITE A; LA PAGE, -S'-COI/ONNE) Dans une usine de Knutange un ingénieur meurt

en expérimentant des masques à gaz

»♦̃̃

Une dépêche laconique nous apprenait .hier qu'à Knutange, dans ..lé. fief de de Wendel, en 'expérimentant, des masques à gaz dans une usine, un ingénieur, M. Marcel Sturmo,' avait succombé.

Que signifie cela ? '.Quels sont ces masques à gaz qui provoquent la mort ? Ne serait-ce pas .plutôt' des émissions de gaz faites dans: l'usine, et de, gaz -.particulièr.ement' toxiques, puisqu'ils, ont occasionné la mort d'un ingénieuir? Et "puis combien .d'autres personnes, combien -'d'ouvriers" furent victi-,mes de ces expériences ? Nous voulons savoir.Nous exigeons que le gouvernement qui organise 'dans.tout le pays ces 'exercices .de .préparation à la guei-re, réponde.. llllllllllllllllllllllllllillItllIlllllillllllllllllllllIlillllNIIIIIIIIIIIIIIII

LfcAMr'D~I.ARfYnLUnONMONnl~fi ̃̃̃̃.̃̃̃ :V, :•̃;̃ par R-L. DÂRNAR

–Dis-moi, camarade, n'es-tu pas fier et "plein d'èspoir'quand, au mi- lieu ;'de ton travail, -de ton exploita- tion, de tes 'luttes contre le capitalisme, tu' songes que "déjà, dans uaimmense; pays, la Révolution est victorieuse et te trace l'image de ton avenir ? ̃

Qu'as-tu donc ressenti lorsque tu as appris que les prolétaires et les paysans, pauvres de Russie et de Sibérie avaient chassé les parasites et pris le pouvoir ?

Dès ce moment, quand le pouvoir des Soviets, dans un pays ruiné, était faible, bien plus faible que tous lés Etats bourgeois, quand il était mena-cé par eux, quand il 'devait préserver la Révolution par les armes et par l'héroïsme des combattants de la guerre civile, quand .il .devait bouter hors des terres libérées les ar- mées soudoyées par le gouvernement français, tu as senti que c'était là le premier camp de la Révolution mondiale, de ta Révolution. '.̃

Et aujourd'hui, quand l'essor du socialisme oppose la prospérité croissante ;du monde soviétique à la barbarie et à la gabegie du monde capitaliste, ne sens-tu pas se renforcer encore tes espérances: et ta fierté ? -<( La signification, historique énorme de; la Révolution d'Octobre, disait le camarade Molotov, en novembre 1931, réside dans le fait qu'elle inaugure une époque nouvelle 'dans l'h'is-:toire de rhumanitér Elle confirme que nous sommes au début de la Révolution; prolétarienne internationâje* qui approche à pas -.de géant, à l'époque .de l'effondrement du sj'stème capitaliste' tout entier, Il l'époque de l'approche, de la victoire définitive, du -socialisme.

Depuis plus de quinze ans lé monde' socialiste s'est .développé

iiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiniiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii! Le crime du Palace-

LE MARIN RESTE INTROUVABLE ET M. NICOLESGO

LE SECRÉTAIRE INTERROGÉ PRONONCE

DE CURp^ PAROLES.

M.. NICOLESKO ̃

secrétaire. d'Oscar Dufrenne •.

« -L'enquête^ piétine », dit ou laisse en,endre la presse. C'est un.fait-d'ailleursIU'el1e, ne ,peut, nier; Le « marin est toujours inconnu. On avait' cru' le trou-; rer "en: la personne d'un matelot un frai: qu'un' chauffeur avait .aperçu du :ôté de Dinan. Ce marin en permission a ,iu (heureusement!) prouver qu'il était. la mit -du -crime, à 400 kilomètres" du- Pàace.; Même' erreur au 'sujet de la déclaration l'un, autre chauffeur de; taxi 'qui- avait ihargé ..un' matelot avec un, groupe de rois femmes 'pour la gare de l'Est ̃

Diste,. fausse. ̃

(SUITE EN 30 PAGE. 7<> COLONNE) IIIIIlIllllllllllilllIIIIIIIIIIIIIIIII111111111111111111HIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII

̃ ̃ ̃̃ r

sans arrêt. Ennemi mortel du régime'capitaliste, il a crû en. 'face' de. lui. ;Ses progrès annoncent à' l'adversaire 'la1 ruine inévitable. :'Et en, même temps, comme on pense, la hai-

Les aviateurs LINDBERGH, après, e avoir visité les instituts scientifiques de l'aviation soviétique, ont exprimé leur admiration. Sur notre cliché Mme LINDBERGH à son arrivée à Leningrad

ne du capitalisme agonisant n'a cessé de croître. Ces quinze années ont été occupées; par la grand.e lutte aux alternatives diverses entre le monde, qui -meurt et. le monde qui vient. Jusqu'à la disparition du capitalisme, cette lutte ne cessera pas. Elle ne .peut cesser^ C'est' donc. dans un, univers hostile, mais où les prolétaires tous pays prêtaient leur soutien à la, première République, des travailleurs, que les