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Titre : L'Humanité : journal socialiste quotidien

Auteur : Parti communiste français. Auteur du texte

Éditeur : L'Humanité (Paris)

Éditeur : L'HumanitéL'Humanité (Saint-Denis)

Date d'édition : 1933-06-22

Contributeur : Jaurès, Jean (1859-1914). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb327877302

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb327877302/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 63335

Description : 22 juin 1933

Description : 1933/06/22 (Numéro 12609).

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k404677t

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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poiimis le mhudeh mm HiHTWSlIlli

Ces deux soldats français ont été projetés par une explosion d'obus. Leurs cadavres sont restes longtemps accroches à un arbre. La censure a interdit, pendant la guerre, la publication de cette photo. On comprend pourquoi.

POURQUOI le gouvernement Daladier:

fait-il appeler devant la correctionnelle Augustin Hamon, vieux socialiste éprouvé et respecté de tous ? André Marty en recherchait^ avant-hier lui-même les raisons. Notons d'abord que les chefs S.F.I.O. qualifiés ne semblent pas être troublés par ces poursuites, puisque .nul d'entre eux ne s'est solidarisé avec le militant menacé. Que dis-je ? Le jour même A. Hamon était convoqué chez .Je juge .d'instruction 'de Lannion, les élus S. F. I. 0. \otaient la confiance au gouvernement. En échange, le ministre de la justice ordonnait à ses magistrats de poursuivre a aux fins de condamnation )•> l'un des meilleurs membres du parti socialiste.

On comprend, dans ces conditions, que les ouvriers S. F. I. O. commencent à se rebeller contre une aussi inqualifiable attitude de leurs dirigeants.

LES, juges de la dernière tranchée de la liber.té instrurnentent;contre A.. HaHamon parce que,: fidèle à Amsterdam, il prend iénergiquerneiit: sa place' dans le grand Combat contre la guerre. Cela, au moment ou le gouvernement; la; prépare jiêvreusemçht- avec, complicité ."des^ chefs socalistes. Voilà .ce qu'il faut dire parce que"1 c'est vrai; parce que' tout; le criei! ":̃ ̃;̃ '• ̃' C'qst Daladier 'lui-même", qu'il faut évoquer pour en donner la, preuve. Il aipronpncé le' 12 mai, au Sénat, un discours où il soulignait ̃ ses efforts pour développer une industrie de guerre plus puissante, qu'elle ne fût jamais et capable de « démarrer instantanément pout d'intenses fabrications de matériel « Le président du conseil a annonce comme une victoire que la ceinture- de forteresses bétonnées de ̃ Nice à Maubëuge est achevée (coût 3 milliards, alors qu'on arrête les constructions pour les maisons ouvrières, pour les écoles, pour les Hôpitaux).

La France Militaire, journal de ]' état-major et de Weygand, déclare qu'à l'Est toutes les ̃ garnisons 'sont ̃renforcées, .que: les «régiments sont portés à 5 et .6 bataillons », comme en temps de guerue;' Depuis deux mois, des trains entiers de matériel approvisionnent les centres de mobilisation. Cela. à. la grande jubilation des Schneider, des Hptchkissfet des: S.; G: A., dont les valeurs.} r^ontent à. la Bourse à mesure qu'augmentent laidétrèsse ̃ publique.: et les souffrances des 'chômeurs

Dans son même -discours^ :Daladier yéclaràit": ̃ ̃ « Notre armée est >en train de' prendre ses emplacements', de couverture )) Et le gouvernement, usant de la loi de mars '1928, rappelait sans consulter le parlement, la classe 29, quatorze mois après sa libération,. Il faisait procéder, en outre, à de formidables manœuvres navales qui se prolongent depuis un inois.' •'̃;̃.̃ '• ̃̃̃ Partout se poursuit un entraînement forcené à la guerre, qui se traduit dans Yarmée de terre par 490 morts, 30 suicides, 9 cas de folie, 689 blessés, 3.377 hospitalisés. Enfin, au Maroc, on se bat sans arrêt, comme si l'on yoplail, là-bas en finir raDidement afin d'avoir lesmaiw- libres en Europe.

Dans le même temps, l'état-major prend un arrêté contresigné le 14 mai par Chiappe, instituant « l'entraînement obligatoire à la guerre des gaz dans toutes les^ entreprises privées et celles de l'Etat ». Sur tout le territoire, français, du Nord -aux. Pyrénées, on s'exerce au port du masque. Le spectre de l'atroce guerre des gaz, la vision de cauchemar des villes incendiées au phosphore blanc et des populations, empoisonnées se dresse devant les yeux de tous. Et toute la propagande de la guerre des gaz est ̃menée par les officiers, par la presse, par

des organisations militarisées et sur l'ordre du gouvernement! 1

On comprend après cela que le gouvernement démocratico-socialiste de Daladier-Renaudel-Blum poursuive Augustin Hamon. Pendant que le gouvernement prépare à force la guerre, le socialiste^ Hamon reprend en effet le grande

mot d'ordre de Lénine de transforma-

tion de la guerre impérialiste en guerre civile.^ Déjà, pour avoir lancé le même mot ordre et rappelé 1 leçon de 1917 et celle de Ia mer Noire (en sa lettre au congrès d'Amsterdam), André Marty a été déféré devant lés juges du Capital par le gouvernement Herriot.

AriAMON représente les milliers d'ouvriers socialistes qui ont adhéré au grandiose mouvement d'Amsterdam. Ceux-là ont compris qu'on ne lutte pas contre ta guerre avec des bavardages mais seulement, par un mouvement de masse.: Ils ont compris, ces travailleurs socialistes, que leur rôle nfest pas de, collaborer avec les généraux et- amiraux à l'exemple des Renaudel et des Bouisson. Ils ne 'disent pas comme les leaders 'socialistes >de, Blum à Evrard et à '̃Zyfomskyy que" te devoir' de défense nationale peut encore subsister dans une conscience: socialiste. 'Ils ont compris que leur devoir est, au contraire, de "participer» au'ffont unique de tous les prolétaires contre leurs exploiteurs et leurs bourreaux.

D'ailleurs» le gouvernement sait très .bien discerner entre les chefs S.F.I.O. et "les militants du parti socialiste. Il ne défend pas l'entrée du Populaire dans lies1 casernes, espérant ainsi combattre YHùtnànifé interdite aux soldats. ^Le gouvernement et 'l 'état-major savent que les chefs socialistes professent les mêmes' sentiments nationaux que les socialdémocrates allemands qui, de l'autre côté du Rhin, sont eux aussi du côté de leur impérialisme, même hitlérien. Et, ici comme là-bas, les chefs socialistes français, semblables à leurs congénères d'Allemagne,, sont violemment opposés aù front unique d'action de tous les ouvriers. Par là, les chefs socialistes s'af?firment comme les véritables soutiens du régime dans. les rangs du prolétariat. Cette politique est répudiée courageusement, par les 10.000 ouvriers socialistes groupés avec A. Hamon dans les comités d'Amsterdam. Devant l'attitude agressive et brutale du gouvernement tous redoubleront d'ardeur, afin d'élargir leur union fraternelle avec les ouvriers communistes. Fous renforceront leur union, pour défendre ensernble leurs revendications immédiates,' pour imposer l'amnistie* immédiate et intégrale, pour préparer un premier août de démonstration de masse, surtout dans les entreprises contre le fascisme et contre la guerre. Marcel CACHIN.

Maintenant qu'Augustin Hâmon est poursuivi, « l'ordre est assuré

1 L'exemple de Clara Zetkin animera

tous les travailleurs

,1 »^*

Clara Zetkin est morte, mais son exem.ple reste vivant. pour tous les prolétaires qui. redoubleront d'activité dans la lutte contre .la bourgeoisie, contre le fascisme. A l'occasion de la Semaine Internationale do solidarité' pour les victimes du fascisme, le souvenir de Clara Zétkin animera tous les travailleurs.

Du secours rouge

La ;,Section française de S.R.I., profondément iilfectéi; par la disparition de Clara' Zetkin, adresse au Comité exécutif international dont elle était présidente, l'expression 'd'une profonde douleur. NoiiS' partageons 'la perte douloureuse cjue.^vifint de subir, le Secours rouge allemand. Les travailleurs, de France ̃s'attachent, à. réaliser puissamment .la, Semaine de Solidarité envers les victimes de la terreur hitlérienne, tâche pour laquelle quelques jours avant sa mort Clara Zetkin lança >m si vibrant appel; Le Secrétariat du S. R. l.

DelaC.G.T.U.

La Confédération générale du travail l'unitaire apprend avec une" vive émotion la perte -cruelle que subit le mouvement ouvrier international par la mort de- la vaillante 'militiinte révolu tionnaire Clara Zetk'in,; dont nous célébrions le 75° anniversaire le 5 juillet dernier. .Laivie.et.ractivité.de- la-grande, militante resteront une .suite d'héroïques exemples dont s'inspireront les 'ouvriers et les ouvrières dans leur lutte qubtidiennespôur leurs, revendications, '.contre le:, fascisme et la .guerre impérialiste.

KacamoSu. .̃•

DuS.0.1.

Le Secours ouvrier, télégraphiant à Kosli-i Zetkin, dit notamment ̃ Eu Clara Zetkin, nous perdons une combattante inluti»ul>le et une collaboratrice sur le front de la solidarité prolutanunni', ainsi qu'un des fondateurs du Secours ouvrier international, qui lors du conprus constitutif' du S.O.I. en 1021 à Berlin a fait le rapport qui a constitué la b.iae. de r-oUf organisation. Clara Zelkm appartenait depuis W21, sans intenupteui, a l'ey'cutil du S. O.I.. auquel elle a donné une grande partie ;de

A une manifestation sur la Schîoss- platz, à Berlin, Clara ZETKIN harangue les travailleurs

son activité. Malgré sa grave maladie, a pris part au 8e congrès mondial du S. O. I. en 1V)3:1. à, Berlin.

De son côte, Willy Muenzenberg a télégraphié ses. condoléances à la famille de 'Clara.

Pour une rue Clara Zetkin ` à Villejuif,

Le maire de Villejuif, Vaillant-Couturier et ses adjoints nous communiquent « Ils, saluent, .au nom du. prolétariat de Villejuif, le souvenir de Clara Zetkin et qu'ils s'engagent à présenter au conseil municipal, dans sa prochaine séance, une proposition tendant à donner le nom de la glorieuse militante ,du Parti allemand à une rue de Villejuif.

ACTION DE MASSE CONTRE LE FASCISME

La troupe contre les déportés italiens! 1

'Des nouvelles dispositions aboutissent^pratiqùement à. réduire à l'isolement complet des déportés politiques de ,1'ile", de. Ponza, avaient été établies par ,1a direction de la colonie le 31 mai. Ces mesures devaient' entrer en vigueur le 10 /juin et avaient déjà donné lieu à quelques protestations suivies d'arrestations parmi ̃̃ les déportés. ̃ Le 9 juin, à la veille de l'application-' :du 'nouveau règlement 'de terreur, 150 'déportés se sont, rassemblés en masse devant la direction et; le Commandement ̃ de; la milice fasciste, et ont :proteslé collectivement en -.je-. tant 'dans le-poste leurs 150'; livrets de

déportation: ̃:̃

Le 'Commandement a fait: immédia-

A L-O|SJ DR ES La Conférence

economique

craque

et on, parle

d'un ajournement

.t!'

VIOLENTE PASSE D'ARMES HIER ENTRE LA FRANCE ET L'ANGLETERRE Nous notions hier les vicissitudes de la conférence1 Économique mondiale qui réunit à Londres 66 nations en lutte l'une contre l'autre et cha'cuiiie contre toutes les autres. Cette conférence craque. Elle peut s'écrouler d'un'moment à l'autre. Et, hier, le bruit de son ajournement courait avec insistance. C'est qu'il n'y a plus, d'issue.

Avant-hier soir,, au premier souscomité de la Commission monétaire,^ "M. Neville Chamberlain déposa un projet de résolution qui est la méthode préconi)éée par l'Angleterre pour, relever les Prix mondiaux et » ranimer la vie économique ». On avait, jusqu'à présent, vu l'Angleterre se défendre, d'être inflationniste. Mais. l'attitude prise par l'Amérique ̃ et que nous exposions hier la hausse des prix par la dévalorisation des monnaies,1 force Londres à chercher une autre position à celle manifestée.. Et le. chancelier de l'Echiquier proposa

u Pour réaliser un redressement des 'prix mondiaux, V.un des facteurs essentiels est une action monétaire. Les conditions monétaires fondamentales de. ce- rétablissement -sont la- cessation de la dé(lation, la mise à la disposition de crédits' bon marché et ubondaht? et un encouragement actif donnera .là circulation -de ces crédits.

i- Les banques centrales des principaux Etats devront; coopérer t&n e vue de réaliser ces conditions et faire connaître leur intention de poursuivre une politique vigoureuse d'argent abondant et bon mairlie pur des opérations sur le mat clic libre. » l', Cela, signifie que l'Angleterre se range, dans une certaine, niebiire, a ]'u.\is de- Washington que l'inilation ̃ monétaire et de orudit^ .doit .ievni[ IjriT l'écàriokiie'-eft favorisant lés 6-changes. Mais l'Angleteire veut conserver ses positions dans la. sarabande préconisée et « suijgeie » à la Banque de France de fane sortir son or, d'accéder à la -redistribution de l'or dans le monde en faisant en France marcher la planche à billets.

(SUITE EN 3e PAGE, 1" COLONIE)

Le sang coule

dansles campagnes polonaises

̃Varsovie, ai juin. On, apprend qu'outre la -bataille sanglante-qui eût lieu hier dans le. village de ,'Lukawiec, (Petite Pologne), 'des 'engagements très sérieux se sont 'encore déroulés dans cette région soulevée.

A Medynka, Laususkaet à>Nockow, la police .a tiré sur les paysans protestant contre les taxes.- A Medynka, un groupe important a envahi une forêt et riposté aux agents surve'rius; à coups -de pierre. 'Urr> agent de police a été tué. Il y eu trois morts du côté des paysans et six blessés. A Nbckow, la foule ayant.' voulu délivrer des prisonniers,' la police a. tiré. Six paysans ont 'été 'tués. De nombreuses arrestations ont été opérées. Des tracts communistes- circulent partout. ̃̃ .<̃̃̃̃

tement sonner l'alarme pour le rassemblement de toutes les forces policières de l'île.

Deux centuries de miliciens, un peloton de carabiniers, avec les fusilsmitrailleurs ainsi que des forces de la marine de guerre et du corps des douaniers, ont, entouré les déportés. La base militaire navale de G-aeta a été sur-le-champ alertée.

Un bateau de la marine de guerre a été envoyé avec des'renforts de police. Les carabiniers tenant tes déportés en -joue, les, ont fait embarquer, les menottes aux poignets, et -enchaînés. ̃;

Le navire est parti pour Naples, où les 150 déportés parmi lesquels on i compte plus de cent communistes et plusieurs appartenant à d'autres tendances de l'antifascisme, ont été renfermés à la prison.

Quel-sort le. fascisme reserve-t-il aux déportés, parmi lesquels plusieurs sont dans des conditions de santé très grave.

Nous crions ALERTE'

̃

Dans la semaine de solidarité du S. R. I. aux victimes du fascisme allemand, italien, bulgare, polonais, yougoslave, etc. il faut renforcer le combat de masse pour sauver la vie de nos camarades. La mort les menace dans lés geôles hitlériennes ou mussoliniennes, comme nos camarades Thaelmann, Torgler, Dimitrov, Popov. Tanev et beaucoup d'autres.

Souscrivez pour soutenir les émigrés et les familles dés emprisonnés. Et que de partout, les résolutions de protestations affluent aux ambassades d'Allemagne1: et d'Italie, comme celles que nous avons reçues, hier encore, « des ouvriers du quartier de la Gare (Paris-13«), des chômeurs du 18? (Goutte-d^Or), du Conseil municipal de, Saint-Pierre-desCorps, des ouvriers d'Argenteuil (Champions), des travailleurs marseillais de la Cabucelle, etc., etc.. ».

La séance nocturne de la Chambre

UNE OFFENSIVE BRUSQUÉE

DES PROPRIÉTAIRES

A SABOTÉ HIER LA LOI SUR LES LOYERS

EIQQQB

Malgré les interventions répétées de Clamamus la Chambre a

1. refusé de limiter à 150 l'augmentation des loyers 2. suspendu pour cette année seulement l'application des paliers de 15

Hier soir est venue en discussion la série des propositions de loi relatives au prix des loyers, et dont nous, avons déjà entretenu les lecteurs de l'Humanité. Notre camarade Clamamus intervint le premier dans la. discussion générale. le m'étonne, dit-il, qu'il n'ait pas été fait allusion, dans le débat. actuel, à

G.- PERNOT

l'homme des propriétaires

la proposition dé loi déposée, dés le mois de juillet 1932, par le groupe communiste. Vous nous ̃ proposez aujourd'hui de supprimer les paliers de 15 p. 100 dont Vâpplicaliàn' est prévue pour l'avenir. J'esliine'- que, malgré la disparition des paliers, la loi de 1929 permet tant de itundales qv d jaudia bien, un tour ou l'aulie, wienu 'sur la question En 1929. à l'époque de' la u p-oi péri tr «,' on n en elail encore qu'a la niaionitian de 100 p 100 Auiuuid'wi, en pleine m w, ( est sous le fouieit de la UÇjaUlé que les piopititaties pewent encoie auqmenttir les loi/eii, dans ne sum- rf«/e«,sr's piopoiliovt Lt, en o"lie, acee If <-ysteme des dtci-'h pris (n (cnseil d Etal, on a'peimn le retour an dioil

vommun

Pour notie paît, dit CUmamus, ncus

lll|llllllllllllllll|||llllllllllllllllllllll!lllllll|llillllll!lllllllJIIII(lll

j iiiiiiiii ̃ iihij ̃ mu ii jini m iiiiiii iiii ni ̃ ii'iiiib

1 TOUS A BULLIER Z DEMAIN VENDREDI

i a la =

Grande soirée populaire | 1 organisée par le S. R. 1. = pour la Semaine de Solidantô 2 en ta\eur ï des victimes du fascisme -hitlérien ̃•=

= Présidence de Raymond GTJYOT '= = · libéré le jour même i | de la prison du Cherche-Midi | | PROGRAMME | § I/orcïiestre Henri DUGAS. | Les Chorales Juive et de l'A.E.A.R. | g (120 exécutants). | 1 le Groupé ̃< OCTOBRE- »' retour: de de | 5- l'Olympiade de Moscou. Les gj-mnastes HELLENA. § Le Groupe TRAVAIL (Thêatra de g

(i'A.E.A.K.) dans •̃ =

SOIR DE WEDDING ï un acte inédit sur les éyénaments = S d'Allemagns ~e § | Allocutions par | 1 CORDIER, secrétaire du S. B. I. I = > et RACAMOND 1 i secrétaire de la C. G. T. U. =

| Pour sauver Dimitrov, Popov, = = Tanev, Torgler et Thaelmann | TOUS A BUÙJER |

^iiiiiiiii!iiniiiiiii;[ii:iiiiiiiiiiniiiiiiiiiinii]ii[i:iii]iiiiiiiiii(!«?.

UN HOMME DESCEND.

Vous suivrez

sa pénible randonnée dans

PARIS-SOUS-SOL le reportage illustré de P. MARS

qui commence dimanche dans,'

«L-'HU~~NttÊ~

volerons la- suppression de a peliers mais nous ne sommes? pas' d'accord avec la commission- en. ce. qui concerne le -taux [/lobai de inajoration. Le groupe com-

muniste avait déposé -un texte fondant à

fixer ce taux à 100 p. 100..

accepte auiourd'.hui .de se rallier au à chiffre, de- 150 p.- 100, car,' à l encontre du texte de M. Seitz, ce chiffre .assure-' rail une diminution du prix des loyers actuellement. payés.

Clamamus précise >

-Les loyers moyens et élevés, dans les constructions nouvelles, baissent. Au contraire, les loyers seraient maintenus 'dans ..les immeubles « protégés » par les lois-. de m6 et 1929 f,C est-inadmissible Notre ̃ camarade aborde alors la seconde partie' de ses explications, Nous regrettons, dit-il, la portée limitée de la proposition Sêilz.- ))' autr.es questions, -.en -effet: sont '-urgentes. Nous aurions: voulu qu)on votât des disposilions relatives aux rJ.6catuires chômeurs. Mûine en ̃modifiant 1'aiiicle 11, -vous -laissez toute latitude aux propriétaires, d'augmenter les loyers- des" chômeurs ̃̃.habitant des -maisons- non protéqéesipar. là- loi.) ') Clamamus, enfin, s'élève* contre les .disPositions de l'article ..premier qui 'autorise- le conseil. d'Etat, )après -'délibéra tion-des conseils muriibipaux/et générnux, h -rejeter par décret" ''les^' communes dans le

droit, commun.1 ̃̃ i

l, '(SUITE '~N,2e'~PAG;) 6'e"èoLO~N'E,)

(SUITE EN -3ei''ï>ÀGB, 6e COLONNE.)

i 1

Fraction communiste au Parlement

Aujourd'hui, à- 14 ,heures; précises, bureau 3. Important.

Que prépare-t-on en Algérie?

Lp gouj orneur de. l' Met i ip Carde pst p.ir-

ti (L XiXi'i Iioyi; l'a1-. Oiî ne radie pas que ce voyage est impoli' pur la gravlté ilt la Miujlion (luiw lii ( otoiiie. L'impo l'aligne français s .inquiète u\emenl do l'ngildtion qui v ii'«ne Le gouverneur. .i du Lui' ,ui\ iepu ^Lritdnb d un jouinm piiiiiiLii D unyoitunli's taisons molli en t mon i oi/aqr, el l'aioulr que des décisions capitales tant itrrs prises dans les heuTt'b qui vont ^uti le. La =;ohdaiit<' du prolétntiat lr,inrais avec les travailleurs exploites et opprimes d Uswie doit dovomr plus vigilante.

DEVANT LE TRIBUNAL DE MADRID

Depuis trois jours sr déroule à Madrid le procès des monarchistes dirigeants de la tentative de coup d'Etat du 10 mars. Voici le colonel CANO et le général FERNANDEZ amenés au tribunal ̃

Après un an de pouvoir des « gauches »

PailR LA GU£RREf A PLEIN RCNDEMEMI»,

UN ouvrier", socialiste, un de; ceux t .qui: commencent à douter, m'a dit » C'est entendu, en politique intérieure, depuis un an, les gauchcs ont justifié pleinement ce vieil article de Paul Faure, paru dans le Populaire du Centre -du 20 mars 1910 « On ne voit -pas très bien ce que les réactionnaires potir de bon ̃pourraient faire de.pire que les radicaux. ». Mais en politique extérieure, ils ont tout de même travaillé de leur mieux pour" la paix, et nous devons leur, être reconnaissants d'ayok émoussé les pointes agressives qui, sous Tardieu, rendaient l'impérialisme français si dangereux! » Nous entendons souvent cet argument du pacifisme radical. Il a servi d'excuse a bien des votes de trahison de la S.F.I.O. et il y a quinze, jours encore Ernest L-ifon le débita à la tribune pour justifier l'adhésion de son groupe au budget de Daladier. Certes, la déclaration ministérielle d'Herriot ne fut pas avare de belles promesses <i Fonder la faix. contribuer à la détente politique, au désarmement 'moral. réconciliations de bonne foi. Désarmement progressif La guerre hors la loi. » Il y en avait une colonne comme cela. Blum se pâmait. Cependant tout de suite, les;marchands de canon .savaient à quoi, s'en tenir, et leur Tet'nps rassurait les patiiotes. I; écrivait, le 9 juin « politique, extérieure, de. la France } telle

LA PÊCHE AU MILLIARD Dans !e Zuyderzée les travaux de repêchage de «La Lutine^ ont commencé

Jerschelling, .21 juin., –.On: a. cam* mencé les travaux j)qur: arracher au. fond marin du Zuyderzée, non pas. tant La Lutine que, le trésor d'un milliard et demi qui est enseveli avec elle dans un coffre. ̃̃'̃ Le docteur Beckers, un ingénieur hollan/ dais, dirige les travaux «avec- l'appui dlutic firme spécialisée dans les sauvetages, sous-marius, qui fait les frais' de l'opération. Cette dangereuse entreprise .mettra en péril "de nombreuses vies.de travailleurs.' En effet, l'endroit du naufrage de La Lutine est un des plus périlleux du- Zuyderzée. Les tempêtes y sont -fréquentes, et des bancs de 'subie et 'des. courants va-; riables y rendent la navigation difficile. Il faudra descendre profondément, dégager les épaves du fond/ et ̃faire sauter à la dynamite les -parois du coffre.: .Qui retirera le bénéfice 'de; cette expédition ? Bien sûr pas les pauvres -bougres qui devront, aller en plongée pour retirer les milliards de -l'eau' Et; dès maintenant, daiis- les' régions avoisinantes (fui sont parmi les plus1 misérables, de-- r.Europe, le> metteurs en scène de .ce.tte entreprise, ;en, utilisant. le; côte voloritaircnient. légendaire, se livrent à un travail .as^ez' s.cu'n'claleùx. Ils "récol-, tent: lës'! économies' des. petits1 paVsans,' qui -vivent'la vérité, du lait:: et' des- fromages; pour sub vêtit tonner l'aventure, du renflouage; ̃•̃' ̃•̃•̃; ;-•̃̃ ̃ ̃ IIIIIIIIIIIIIIIIIIII1IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII1IIIIIIIIIINIIIIIIII1III CHRISTIAN ET ROGER NAVARRE COMPARAISSENT AUJOURD'HUI l"~ A SAINT-NAZÂIRE' `

HRSTA

Les .rle.ux.. accusés, avec -{au, «entre)' 'leur, cléfenseur,Mo;ïPAJO^' (Voir noire information en :3*'pQgé>i)

par J. BERLIOZ

qu'elle, est 'définie dans 'la ̃ déclaration, reste ^ab'spluiftent. dans la ligne '.oiiieUe fut fixée -par -les gouvernements qid se'

sont succédé au pouvoir-, au cours de.

tes treize années, n Un an après, Daladier prononçait au .Sénat- une violente diatribe contre toutes réductions de dépenses, militaires, et l'organe du Comité des For. ges, les Débats de M. de Wendeî., le félicitaient en ces termes, ;le £i-]mai/ » Ces déclarations attestent ïe'shitlment national du -président du C-onseil,

son discows constitue- Une '-promesse.»

La ligne était bien tenue, i ̃ •̃

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.-̃̃̃̃̃

Toute la politique1 -extérieure de: gauches s'encadre entre ces, deux: appréciations de connaisseurs. ̃ ̃' A Genève, à Lausanne, à Paris, -les trois cabinets radicaux, jouissant- de l'approbation' enthousiaste des socia-' listes ont toujours été guidés par cette pensée La crise des traités d'aprèsguerre est ouverte; il faut sauver l'es. sentiel du statut de 'igïg'-etj tout en> faisant la part du feu, mettre toujours l'impérialisme français en 'mesure 'de défendre sa supériorité militaire etson l'éfrémonia politique. A Lausanne, en face de la thèse/anglaise de. ^éponge sur l'ardoise; des dettes, la France dressa, celle duV.solde substantiel des réparations, qui avait été celle de Tardieu comme de Foin-


caré sous des dénominations un peu différentes.

Si Pàul-Boncour couvrit de fleurs le président Hoover présentant son plan de désarmement, il ne le repoussa pas moins, comme un vulgaire plan Litvinov, en continuant à mettre en avant la revendication maîtresse d'une sécurité jamais assez, complète. Le gouvernement français déposa à Genève son fameux plan constructif, lequel, tout en consentant à des atténuations dc- formes, était conçu de façon à placer le système de Versailles sous la garantie des Etats étrangers, alors qu'on savait bien qu'elle était impossible à obtenir, mais qu'il ne s'agissait que de se créer un alibi dans la course aux armements.

Ah oui il y a le pacte de non-agression frarico-soviétiqUe, signé le 29 novembre, après dix années d'atermoiements de la part de la bourgeoisie française. Rapprochement sincère ? Allons donc! D'une part, approfondissement rapide;, de la crise économique en France face au prodigieux essor de la construction socialiste en U.R.S.S., pays qui peut donner des milliards de commandes à une industrie paralysée; d'autre part, nécessité de manœuvrer contre l'isolement poursuivi par les impérialïsmes rivaux et de faire pression sur le Reich comme sur la Grande-Bretagne enfin, concession hypocrite à la sympathie croissante de larges masses pour l'Etat prolétarien. Pacte qui ne supprime en rien la protection accordée aux gardes, blancs. Pacte qui se complété du resserremént de la Petite Entente, avant-garde antisoviétique, en un bloc soumis aux ordres de i' état-major de Weygand, et de la signature du pacte à quatre qui, tôt ou tard, servira d'enseigne à la « colonisation des terres russes » par l'hitlérisme, champion de la civilisation occidentale.

En attendant, la venus du Fuehrer au pouvoir a donné prétexte à un développement inouï du chauvinisme français. Daladier comme Léon Jouliaùx tentent de transformer le sentiir.ent antifasciste des masses laborieuses en une explosion de nationalisme. Jamais la psychose de guerre n'a connu l'anfpleur qu'elle a aujourd'hui dans ce pays.

Qu'on ne vienne pas nous objecter les réductions de dépenses militaires ̃dans des budgets truqués. L'état des finances les imposait, et elles ne sont cjue l'occasion d'une réorganisation de 'l'armée destinée à la rendre plus mo'derne et plus puissante encore, selon île principe des faux pacifistes Faire mieux à meilleur marché. Jamais la préparation militaire n'a été poussée .au point où elle l'est depuis quelques «̃.ois, ni la préparation morale de la population..

Un an de désarmement (!) sous les auspices des « gauches », cela se termine par le discours de Daladier au Sénat, le 12 mai dernier « Nous trawailloaas à j~leiaa rendésriëatt afin tl'éqatĩper nos frontières. Lorsque cette œui're sera achevée; alors nous -pourrons envisager d'autres fabrications d'autres constructions y avec la volonté très nette d'utiliser leiaa rendeastent et le personnel ouvrier et le -personnel technique. » ))

Ainsi quâ par les poursuites contre le vieux militant socialiste Augustin Hamon, coupable d'avoir préconisé la seule lutta efficace des travailleurs et des soldats contre la guerre que préparent gouvernants radicaux et soutiens socialistes déclarant par la bouche de Renaudel, le 13 avril de cette année a Nous n'entendons négliger ni la légitimité ni la /pMtiUïité d'assurer la 'défense nationale »

di. BERLIOZ.

•- >«̃♦«»<

Le meeting de la C.G.T. à Japy

̃ -♦♦«

Hier, la C.G.T. avait organisé à Japy bn meeting avec à l'ordre du jour « La lutte contre le fascisme ».

Environ 4.000 personnes y assistaient, venus avec la volonté de lutter contre le fascisme. Léon Jouhaux, Guiraud, Cappocci, Boville-le-renégat, firent tous leurs efforts pour embrigader les travailleurs parisiens dans la croisade « Démocratie française » contre Fascisme hitlérien ».

Commencée à 21 heures, cette manifestation platonique et chauvine, fut rapidement bâclée, et à 22 h. 30 tout était terminé.

>4.

La Famille Nouvelle

va tenir son assemblée générale

-'̃̃»»

Le conseil d'administration de la « Famille Nouvelle » rappelle à ses sociétaires que l'assemblée générale so tiendra le (dimanche 25 juin, au 49, rue de Bretagne, 14 h. 30.

Le conseil insiste pour que tous les sociétaires assistent à cette importante (assemblée.

Les camarades n'ayant reçu 1e rapport lou les formules de pouvoir doivent nous (communiciuer leur adresse exacte. Les camarades ne pouvant assister & l'assemblée générale sont priés de nous retourner les pouvoirs au plus tôt.: Le a Conseil d'administration.

> ̃»♦<»–=; (

Elections municipales partielles de Champs-sur-Marne

.».

Réunions publiques et et contradictoires Jeudi 22 juin, salle Victor, au lotissement. ÏOrateurs les candidats, assistés de Soupe et Capron..

FEUILLETON DU 22 JUIN 10 IW,, ̃. «s Q fit Et

LM 6AVE~

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LIVRE DEUXIEME

JiïUus de Bâïaflïioui

« Puisqu'il m faut* jamais ôtfir^

le retour à personne. » Reiz,

,>̃:>̃ VI # Non, Monsieur, je ne la connais pas. Tout ce que j'ai compris, c es que Ses, deux petits enfanta sont dans cette chambi-e au second, bientôt vont atteindre les flânâmes elles ont conquis l'escalier on a prévenu lés pompiers, maiSj le temps qu'ils viennent, la fumée aura étouffé ces petitsi.-i Dites, Monsieur, ne serait-il pourtant pas possible d'atteindre au balcon par ce mur, et,, voyez, en s'aîdant de ce mince tuyau de descente C'est un chemin qu'ont déjà pris une fois des voleurs, disent ceux-ci mais ce que d'autres ont

"Librairie Gallimard, éditèur4.43, rue de

àa-Beàiine (?•). edit Qur,43t rup de

a

Doimesrouges

UNE QUESTION PRÉCISE

Qui doit pourvoir à l'entretien d'un monument classé historique ? ï

L'Etat.

L'Etat s'acquitte-t-il de cette charge ? Oui. En tout cas, des

tonds sont prévus à cet objet.

Un particulier a-t-il le droit, sous prétexte qu'il fait visiter un monument historique, de percevoir une taxe sous une qualification quelconque ? Non. En un mot, quand le monument historique est une église, le curé est-il autorisé à tarifer les visiteurs ? Pour lui, oui. Pour le visiteur, non.

Il existe, dans les Alpes-Maritimes, une église à l'entretien de laquelle l'Etat dépense régulièrement des sommes importantes l'église de Saint-Paul. Chaque jour, de nombreux touristes viennent lui rendre visite. La plupart de ces touristes ont pu constater que le curé desservant perçoit une « offrande » à chaque visite. De ce fait, ce curé constitue à son église un revenu variant de 50.000 à 100.000 francs par an. Ce qui a amené notre camarade Péri, député, à demander au ministre de l'intérieur, par voie de question écrite 1 1 ° Si le curé en question est autorisé à percevoir ces droits d'entrée plus ou moins déguisés

2° Quelle est la part que l'Etat retire de ces recettes quel est l'impôt payé de ce fait par le curé

3° S'il ne croit pas qu'en tout état de cause une enquête s'impose sur les faits signalés.

Au moment où les ouvriers, les paysans, les petits commerçants, sont pressurés d'impôts, nous attendons avec curiosité la réponse du mmistre à ces trois points précis.

JEAN-CUUDE.

LE GARDIEN FACETIEUX

Avec les loyers qui vont encore augmenter, c'est un bonheur qu'on ne vous accordé pas l'amnistie 1

Mariage princier

Toute la presse se pâme parce que le fils d'Alphonse Bourbon, contre la Volonté de papa, vient de se marier avec une jeune cubaine, d'ailleurs :trbs-très^ très comme il faut. Songez donc qu!il a dû pour cela renoncer à son trône t Alors, cette fois, c'est l'amour? Entre nous, pour la grandeur d'âme, les travailleurs espagnols y ont un peu aidé. « L'amour » aurait-il été aussi fort s'il n'y avait pas eu la Révolution i

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UNIVERSITÉ OUVRIÈRE

•♦

Programme des cours

Ce soir, à l'Université Ouvrière, 8, avenue Mathurin-Moreau, seront donnés les cours suivants

1. Histoire générale, par Saucerotte, professeur de collège.

2. Darwinisme et marxisme, par professeur Prenant, professeur à la Sorbonne.

3. Dessin industriel, par Dumay, ingénieur.

4. Français (orthographe et grammaire), par Mme Marzln, institutrice.

5. Conversation allemande, par Mme V/etgU

Les cours ont lieu de 20 h. 30 à 22 h..

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DEMAIN

Dernière représentation

par le Groupe Travail (A.E.'A.R.) D'UN MILLION DE TOURMENTS au Théâtre des Gobelins (13e) {Réduction de 50 0/0 aux porteurs de celle annonce.)

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CE SOIR, A VERSAILLES

̃ ̃

A 20 h. 30. au Petit Théâtre des Variétés, rue de la Chancellerie (place d'Armes)

GRAND MEETING

Orateurs Marcel CACHIN et Maurice THOREZ.

fait pour voler, aucun ici, pour sauver des enfants, n'ose lp faire. En vain, j'ai promis cette bourse. Ah i que ne suis-je un homme 1. Lafcadio n'en écoute pas plus long. Posant sa canne et son chapeau aux pieds de la jeune fille, il s'élança. Pour agripper le sommet du mur il n'eut recours à l'aide de personne une traction, le rétablit à présent, tout debout, il avançait sur: cette crête, évitant les tessons qui la hérissaient par endroits.

Mais l'ébahissement de la foule redoubla lorsque, saisissant le con- duit vertical, on le vit s'ôlêvep à la force des bras, prenant à peine ap- pui, de-ci de-là, du bout des pieds aux pitons .de support. Le voici qui touche au balcon, dont il empoigne d'une main la grllle la foule admire et ne tremble plus, car vraiment son aisance est parfaite. D'un coup d'épaulé, il a fait voler Qii éclats les carreaux Il disparaît dans la pièce. Moment d'attente et d'angoisse c indicible. Puis on le voit reparaître, tenant un marmot pleurant dans ses bras. D'un drap de lit qu'il a déchiré et dont il a noué bout à bout les deux lés, il a fait une sorte de corde il attache l'enfant, Je descend jusqu'aux bras de sa mère éperdue, Le second a le même sort.

Quand Lafcadio descendit à son tour, la foule l'acclamait comme- un

héros ï

On me prend pour Un. clown, pensa-t-il, exâspéré de se sentir rou*gli\ et repoussant l'ovation aveO une mauvaise grâce brutale. Pourtant, lorsque la jeune fille, de laquelle il g' était de- nouveau1 rapproché, '.lui t,ett·

LA RÉUNION RENAUDELIENNE DE LA RUE CADET

̃ ,,̃.♦<&»

"Mous"et"durs"s'affrontentvioleminent

Parlez-nous de Chiappe, crient les uns à Fiancette et consorts

Parlez-nom de Sabatier, ripostent les autres aux "paul-fauristes".

CEPENDANT QUE LES CENTRISTES MULTIPLIENT LES EFFORTS POUR ASSURER EN JUILLET L'UNITÉ DU PARTI

Continuons à suivre l'évolution de Ja crise au sein du parti socialiste. Avant-hier soir, une expérience de plus a été faite de confrontation brutale des « doctrines » et des personnes.

La, Vie Socialiste, organe renaudelien, avait .organisé, rue Cadet, une réunion d'information réservée aux militants. Elle fut tumultueuse. et bien instructive' 1

Auvray et Raoul Evrard deux « mous » de première qualité présidaient, et l'on entendit, non sans peine d'ailleurs, ces autres « mous » de marque qui s'appellent Montagnon, Piancette, Marquet et Renaudel.

Ces messieurs (est-ce par calcul ? est-ce par réaction aux interruptions de nombreux « durs » présents dans la salle?) furent particulièrement cyniques dans l'exposé de leurs thèses.

En voici des échantillons Montagnon, d'abord, agitant l'épouvantail du fascisme, en fit argument pour proclamer Non seulement la motion d'Avignon nous permettait le vote du budget, mais c'était notre devoir de le voter la pire fauté aurait été de renverser Daladier. Personnellement,- je n'accepte aucun blûme sous aucun {orme et à n'importe quelle condition.

L'arrivée de Marquet, à cet instant, déchaîna le tumulte. Montagnon put conclure enfin

Nous ne voulons pas d'une bolche~visation de notre parti (sic).

Voilà le grand mot lâché.

Cynisme

Après Monlagnon vint le tour de Fiancette.

« Chiappe Chiappe » lui cria-t-on. Son 'discours fut plus cynique encore comme- conservateur social, et contrerévolutionnaire

Je pense déclare l'ami de Chiappe -avec toute ma tendance, que les « vacances de la légalité » sont inadmissibles. La seule base possible du pouvoir politique, c'est le suffrage universel. QUEL QUE SOIT SON VERDICT, NOUS SOMMES DECIDES A NOUS Y CONFORMER. On ne peut plus ouvertement nier toute action révolutionnaire, ni se déclarer plus effrontément prêt à subir à l'occasion, au nom de la « démocratie », le pouvoir des fascistes Hitler lui-même n'a-t-il pas couvert son installation sanglante au gouvernement de toutes les formes démocratises et constitutionnelles? 7

Fiancette poursuivit

Aqtacliés à à la défense du pays, nous sommes résolus à voter, tous les crédits nécessaires à l'assurer.

(( Révolutionnaires à la noix » Du coup, la température de -la salle monte. bans certains coins, on se bat. Marquet et consorts descendent de la tribune1 et se mêlent à la bousculade. Les « gauches chantent l'Internationale, Le digne sénateur Auvray les traite aimabletnènt de a révolutionnaires à la noix >> (sic).

Enfin, Marquet prend la parole. 11 s'associe aux déclarations de ses amis, Il célèbre les résultats de sa politique'en Gironde. Mais voici l'essentiel de son intervention

Vous ne voulez dit-il aux « gauches Il ni t'opposition, ni la participa. tion, ni ,let révolution. Soyons clairs nous voulons que le socialisme prenne ses responsabilités jusqu'au gouvernement. Nous n'acceptons pour le passé ni « regret -v, ni « blâme i».

Le leader des mous », Penaude], parla le dernier, mais difficilement., Des qu'il prononça le nom de Paul Faure, les « durs » crièrent

Vive Paul PaurC I

Les « mous » clamèrent aussitôt i ̃ Sabalier 1 Sâtidtiér 1

̃– Vous voulez la scission. Vous voulez refaire le gesle de Tours. Si vous troublas, la congrès de Paris comme la réunion de cd sot) nous le quitterons. Mais Ce fut un beau tumulte. Renaudel réussit pourtant à poursuivre

nous resterons dans le Parti. Si Paul Faure et Blum s'imaginent que nous accepterons un blâmé, ils se trompent. Nous sommes, certes, prêts à la conciliation, mais si cette conciliation résulté d'une synthèse des pomts de vue. Nous ne répondrons à t'appet de Vincent Auriol pour l'unité du parti que si la motion Paul l'aura est retirée

Bagarre

Ces dernières paroles sont à méditer. A notre sens, elles éclairent la manœuvre qui semble devoir être au centre du prochain congrès de Paris.

Les centristes â la Blum-Aùriol laissent « droites ».et « gauches » se prendre aux cheveux, pousser à -l'extrême leurs critiques. Puis, au congrès, au nom de la sacro-sainte unité, ils inviteront les uns et les autres à des concessions, et on tentera ainsi de. «..récoller les ."morceaux ». N'y. a-t-il pas, uu .reste, une base d'accord ? Si mais ce n'est pas ce que désireraient les ouvriers socialistes honnêtes. Cette base, c'est tout simplement la constitution, u. l'automne, d'un ministère socialiste.

Le pouvoir, les mous le veulent. Le pouvoir, les durs a la Blum, Paul

dit confusément, avec sa canne et son chapeau, cette Bourse qu'elle avait promise, il la prit en souriant et, l'ayant viciée des soixante francs qu'elle contenait, tendit l'argent à la pauvre nitVre qui maintenant étouffait ses fils de baisers.

Me permettez-vous de garder la bourse en souvenir de. vous, Mademoiselle ? 2

C'était une 'petite bôur.&e brodée, qu'il baisa. Tous deux se regardèrent un instant. La. jeune fille semblait émue, plus pâle encore Éet comme désireuse do parler. Mais brusquement s'échappa Lafcadio, fendant la foiile à coup de canne, l'ait' si froncé qu'on s'arrêta presque aussitôt de l'acclamer et de lé suivre. 11 regagna le Luxembourg, puis, après 'tin sommaire l'opas au Gain*brinus voisin de l'Odéon, remonta ipi'eâtement dans sa chambre. Sous Une latte du plancher, il dissimulait ses ressources trois pièces de vingt francs et une de dix sortirent de la cachette. ïl calcula

Cartes de visilo six francs. Une paire dé gants cinq francs. Une cravate cinq -francs (et qu'estCe que je trouverai de propre pour

es prix-là- ) )

Une paire de chaussures trentecinq francs (je ne leur, demanderai pas long usage).

Res te dix^ûeUf' fanes pour le fcwy tuit., (Par horreur: 'du1 devoir1 Lafcadio payait toujours comptant.)

ïl alla vers Uîie armoire et sortit Un cWïïpîefde'soutolg cheviotte^ sombre, de coupé parfaite!, point fatigué Le maHièUii; c'est que j'ai grandi,

Faure le veulent aussi, et nous avons déjà signalé le grand plan de Paul Faure: campagne d'agitation sur le « programme socialiste » à travers le pays, constitution d'un ministère sur cette base. Ainsi seraient éliminées les querelles soulevées par la politique de soutien. Mais demain, dans les masses et chez les militants désillusionnés par cette expérience, quel remous 1,

En tout cas, moins que jamais on ne peut considérer la bataille actuelle des deux grandes tendances comme une lutte des « réformistes » contre les « révolutionnaires » »

Le redressement du parti socialiste est impossible.

r

Contradiction à Graziani

Hier soir dans le 14" avait lieu le compte rendu de mandat par Graziani, député socialiste de Plaisance.

Notre camarade Léon Mauvais lui a porté la contradicton avec succès,

La conférence

de Maurice Thorez

Hier soir, à la Grange-aux-Belles, devanl, un millier de militants et de travailleurs algériens (venus en grand nombre), Maurice Thorez a fait la relation de son voyage en Algérie au milieu d'un grand enthousiasme.

lllllllllilllilllllllllllllllllllllilllllliiliiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiil

SOUSCRIRE, JBT LUTTER Police champagne

Hier soir, au Ritz, dîner-bal à 150 francs on refusait du monde. La caissière de l'affaire était la grande.duchesse Hélène de Russie, s'il vous plaît. Ne faîtes plus la grève de la faim, recommandent d'ailleurs ces jours-ci les réclames de l'huile d'arachide X. Et nous retirons d'Excelsior cette pensée Un mauvais dîner n'est qu'un dîner mauvais. Oubliez"le. Mais un bon dîner sans champagne c'est une belle fleur sgns parfum. Si vous ne savez pas où aller ce soir, Mme Mathis (des autos) recevra à 23 heures jboar m tour de valse en robe d'organdi.

t( Voilà, comme disait hier la femme Chiappe dans le leader du Journal, ce qu'on peut voir en cette saison de 1933 où, si l'on en croit les esprits chagrins, les choses vont si mal » »

Pardi, tout va pour le mieux pour elle elle n'avait jamais eu tant de monde, et de beau monde, à son petit gala aux Ambassadeurs au bénéfice des flics. Et cela signifie bien quelque chose que de voir l'intérêt que porte la « bonne société » à ces messieurs de la Tour Pointue. La première fliquesse de France rend en passant hommage à Mme Ferdinand Bouisson, qui a organisé un dîner, dit des 300, presque aussi élégant que le bal des sergots. Elle se réjouit à l'idée de danser bientôt pour les Petits Lits Blancs, etc. Mais ce qui l'excite au plus haut point, c'est la journée du bouton d'or, où Chiappe s'est bécotté avec Mlle Paris. « Personne n'a boudé dans l'armée de la « solida- rité nationale », il n'y a ni tireurs au flanc, ni déserteurs. Dans une même reconnaissance, j'enveloppe le couple mondain qui s'habille et vient dîner aux Champs Ehjsées (FAVORI- SANT AINSI NOS INDUSTRIES DE LUXE) parce qu'on le lui de- mande au nom d'une œuvre MERITANTE, et l'humble ménage qui pour les mêmes raisons achète un insigrie de catlon. »

Tout va bien, tout va très bien ap pays du luxe et de la flicaille, à l'ombre du pacte à quatre, tandis qu'on se prépare à pendre Torgler, Thaelmann, Dimitrov, Popov et Tanev 1

Aux collectes et aux galas pour la police,' les travailleurs opposeront souscription du Parti communiste CONTRE LA MISERE, LE FASCISME ET LA GUERRE. Souscrivez, camarades

Total précédent TS.oo I fr.7o Reçu. 1.319fr.75 Total au 21 juin.. 76.32 ifr.45

depuis. se dit-il en se ressouvenant de la brillante époque, non lointaine, où le marquis de Gesvres, son dernier oncle, l'emmenait tout fringant chez ses fournisseurs.

La malséance d'un vêtement était pour Lafcadio choquante autant que pour le calviniste un, mensonge. Au plus pressé d'abord. Mon oncle de Gesvres disait qu'on reconnaît l'homme aux chaussures. Et, par égard pour les souliers qu'il allait essayer, il commença par changer de chaussettes.

V

Le comte 'Juste-'Agênor de Baraglioul n'avait plus quitté depuis cinq ans son luxueux appartement de la place MoJesherbeâ, C'est là qu'il se préparait à mourir, errant pensive- ment dans ces salles encombrées de collections, ou, plus souvent, confiné dans sa chambre et prêtant ses épaules et ses bras douloureux au bienfait des1 serviettes chaudes et des compresses sédatives. Un énorme foulard couleur' madôre enveloppait sa iôto admirable en manière de turban, dont une extrémité restait flottante et rejoignait la dentelle de son col et l'épais gilet justaucprps-.de laine litvane sur lequel sa barbe en cascade d'argent s'ôpandait. ses pieds gantés de babouches en cuir blanc posaient t sur un coussin d'eau chaude. Il plongeait tour à tour l'une et l'autre e ses mains exsangues dans un bain de sable brûlant, au-dessous dUqué-1 une l&nipe à alcool veillait. Un châle gris couvrait .ses ( genoux.

Certainement il rÈssémblàit à JulitiS;

mais davantage encore à quelque

L'élection de Picpus LES MANŒUVRES "PÙPIST-ES"- CONTRE

LES TRAVAILLEURS MUNICIPAUX

Dans le 12e arrondissement, des cen.taines de travailleurs municipaux s'intéressent activement à l'élection de Picpus, car ils ont fait, ces temps derniers, de cruelles expériences.

974 emplois supprimés En mars dernier, au conseil municipal, en réponse à une intervention de M. Le Provost do Launay, qui exigeait des économies sur les traitements des fonctionnaires (trop lourds, parait-il, pour le budget de la ville de Paris), le préfet de la Seine déclarait

Depuis 1029, c'est-à-dire depuis que j'ai l'honneur d'être à la préfecture de la Seine, il a été supprimé 974 emplois. En 1931, j'ai accepté une diminution des crédits du personnel de 7,5 p. 100. En 1932, j'ai admis un abattement de 20 millions sur les crédits du personnel, et je n'ai demandé aucun crédit supplémentaire. Enfin, en 1933, j'ai proposé moiviême, pour le seul bitdget de la ville de Paris, un abattement de 35 millions. (Bulletin municipal du 1er avril 1933.) Les élus municipaux applaudirent cette déclaration et, dans le « silence du cabinet », le préfet de la Seine poursuivit sa politique de compression du personnel et de réduction des crédits.

Les complices du préfet En face de cette attaque sournoise contre les travailleurs municipaux et ceux des services publics, quelle est donc l'attitude des élus du 12° qui, tous, s'étaient engagés à les défendre ? 7

D'une part, Emile Faure, avec ses amis « réactionnaires », se prononce nettement pour la compression du personnel et des crédits.

Le Troquer, avec ses amis socialistes, a approuvé les mesures de rationalisation dans les services publics, réclamées par Fiancette.

L'attitude de Garchery et de ses complices du « P. U. P. » est beaucoup plus hypocrite et plus dangereuse.

A plusieurs reprises depuis 1929, par des. manœuvres diverses, Castellaz, bras droit de Garchery, essaya, d'entraîner la section des égoutiers de Paris hors du syndical général des travailleurs municipaux. Ceux-ci comprirent que c'était une tentative d'affaiblissement de leur unité de lutte et, chaque fois, Castellaz fut battu.

Ces gens qui se prétendent les champions de « l'unité prolétarienne » ne cessent de poursuivre leur besogne scissionniste et contre-révolutionnaire.

Garchery, Sellier, Caslellaz et Taillard. se démasquent une fois de plus" comme des complices du préfet de la Seine. Les travailleurs de Picpus signifieront aux représentants pupistes, S. F. I. O., radicaux et réactionnaires, qu'ils en ont assez d'être trahis et dupés.

C'est sur le nom de notre camarade Gourdeaux que, dimanche prochain, ils s'affirmeront prêts à défendre leurs salaires et à lutter, dans un solide front unique de classe, contre la bourgeoisie et tous ceux qui la soutiennent.

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Garchery et Taillard

au service des industriels

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Invitation personnelle.

Jean Garchery, député et conseiller municipal de Picpus, dùmisionnaire, vous invite assister, jeudi 22 juin, à la, réunion spéciale qu'il organisé à. heures, à l'intention des artisans^ commerçants et industriels, au Salon des Familles, 38, avenue de Saint-Mandé.

Telle est la convocation, sur superbe carton glacé, adressée à tous les industriels du quartier Picpus.

Les pu.pis.tes se démasquent ainsi complètement. Tout ouvrier sérieux, en effet, comprendra que Garchery et Taillard ne peuvent prendre en mains les intérêts des patrons exploiteurs, sans lutter contre les intérêts des ouvriers exploités. C'est ce que comprennent les prolétaires de Picpus qui, de plus en plus nombreux, répondent il l'appel de notre Parti. C'est dans un préau comble que se déroula hier, rue de Reuilly, notre réunion. Gourdeaux salue la mémoire de notre regrettée Clara Zetkin et V Internationale éclate.

Après que Gourdeaux eût développé le programme municipal, Raynaud trace un saisissant tableau de la misère du prolétariat parisien et conclut par un appel à la création de comités de front uni. que dans les usines.,

La salle le hue

Après une forte intervention de Tillon, notre camarade Vaillant-Couturier monte à la tribune, accueilli par une puisque Internationale.

A l'heure nous téléphonons, Vaillant-Couturier, très applaudi, commence son discours.

̃̃

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Ce soir, à 20 h. 30, préau rue Bignon, grande réunion publique et contradictoire. Orateurs Gourdeaux, candidat Racamond, Timbaud, Monjauvis, député du XIII" Jacques Doriot, député de SaintDenis.

portrait du Titien et Julius ne donnait de ses traits qu'une réplique affadie, comme il n'avait donné dans l'Air des Cimes qu'une image édulcorée de sa vie, et i;éduite à l'insignifiance.

Juste-Agénor de Baraglioul buvait une tasse de tisane en. écoutant .une homélie du père Avril, son confesseur, qu'il avait pris l'habitude de consulter fréquemment à ce moment, on frappa il la porte et le fidèle 'Hector, qui depuis vingt ans remplissait auprès de lui les fonctions de valet de pied, de garde-malade et au besoin de conseiller, apporta sur un plateau de laque une petite enveloppe ferméé.

Ce Monsieur espère que. Monsieur le comte ,voudra bien le recevoir.

Juste-Agénor posa sa tasse, déchira l'enveloppe et en tira- ltt carte do Lafcadio* Il la froissa nerveusement dans sa main

Dites que. puis, se maîtrisant Un Monsieur ? tu veux dire un jeune homme ? Enfin quel genre do personne est-ce ?

Quelqu'un que Monsieur peut recevoir.

Mon cher abbé, dit le comle en se tournant verts le père Avril, excusez-moi s'il me faut vous prier d'arrêter notre entretien mais ne manquez pas de Revenir demain sans doute aurai-je du .nouveau à vous apprendre, et je pense .que voU* Serez satisfait.

Il garda le front dans la main, tandis que le père Avril se retirait par la porte du ââlon puis, relevant enfin la tête. "-̃

HIER, A LA CHAMBRE BBslBISiB

(SUITE DE LA PREMIERE PAGE) En conséquence, Çlamamus revendique la limitation des majorations à 150 p. 100 du pi'ix tie 10 U, la suppression des textes permettant le retour au droit commun, et' il annonce que notre fraction entend continuer à défendre sa proposition d'ensemble du 10 juillet 1032.. Nos camarades l'applaudissent vigoureusement.

La discussion

M. Jardel, socialiste, se rallie, avec des commentaires verbeux, au rapport Seitz. M. Garchcry constate que, de la sorte, M. Jardel et la commission se bornent à maintenir les loyers au taux actuels. Mais après cette critique, il déclare se rallier il la position qu'il vient de dénoncer comme insufifsaute, il condition que le ministre de la justice promette de faire aboutir la loi au Sénat.

On entend ensuite M Scitz, rapporteur de la loi.

Après avoir le mécanisme de la loi de 1929, le rapporteur explique que la commission a cru devoir choisir, pour base de discussion, un texte destiné à empêcher que la majoration de 15 ne put être appliquée au mois de juillet prochain.

Le rapporteur conclut en demandant à la Chambre do voter le texte qui lui est soumis et d'éviter de l'alourdir do. dispositions qui risquent d'en empêcher le vote par le Sénat.

Toujours le mêmq argument 1

M. Brandon se rallie au plafond de 1S0 à condition que le garde des sceaux le défende nettement au Sénat. La discussion générale est close. Les amendements

Le président rappelle que la Chambre est saisie de deux amendements l'un de Clamamus, disant « La valeur locative de 1914 ne pourra être majorée de plus do 150 p..100. » L'autre de M. Pernot, l'avocat des propriétaires, est ainsi rédigé

« La valeur locative de 1914 ne pourra être majorée de plus de 180 p. 100 jusqu'au 1er juillet 1934. »

Ainsi, la suspension des augmentations ne serait QUE' POUR CETTE ANNEE 1 Les augmenterions de 15 p. 100 chaque année pourraient reprendre au 1er juillet 1934.

Clamamus, développant son amendement, démontre que le taux de 180 p. 100 propose par la commission, représente une majoration excessive, qu'il n'est pas possible on temps de crise de laisser supporter aux locataires.

Offensive des propriétaires avec la complicité radicale M. Pernot défend son texte, et il marque, dès le début de ses explications, qu'au cours de l'après-midi, la COMMISSION ELLE-MEME A VOTE CE TEXTE. Coup de théâtre Ainsi, l'après-midi, la commission avait abandonne" son propre projet de loi en faveur de celui de l'avocat des propriétaires. Et le rapporteur, M. Seilz, à la tribune, n'en avait pas dit un mot 1

Ce joli monsieur, devant l' a étonnement » de la Chambre, est obligé de reconnaître la reculade de la commission. Mais nous ne sommes pas au bout de nos découvertes. Voici que se dresse à sa place le radical Gruet.

M. Gruet est l'auteur d'une proposition de loi limitant l'augmentation des loyers à 150 On s'attend à ce qu'il, proteste contre la capitulation de la commission devant M. Pernot. Mais non 1

Au contraire, M. Gruet indique qu'avec un certain nombre de ses'amis, il a repris l'amendement de M. Pernot, et ,il en expose les avantages (sic).

H convient j dit-it,] de rie pas sacrifier les petits propriétaires* D'autre part, il faut faciliter le vole par le Sénat. Enfin la sagesse commande, dans les circonstances présentes, de légiférer pour un an seulemcnt.

Les droites font un succès à ce curieux personnage. Nos camarades l'accablent de sarcasmes.

Çlamamus dénonce la manœuvre ̃ Çlamamus, avec indignation, dénonce la manœuvre de NI Pernot, aidé par la commission et par M. Gruet.

̃ II est scandaleux que M. Sêitz ne nous ait pas dit qjie tantôt la commission avait décida* en se ralliant au texte Pernot, de ne supprimer que pour cette année le palier de 15 p. 100.

Il n'est pas moins scandaleux que M. Gruet,- naguère défenseur des 150 p. 100, se prête à cette manïfiuvre.

Nous demandons à la Chambre de se prononcer d'abord sur le taux des majorations.

Les votes

L'amendement Çlamamus (limitation des augmentations A 150 p. 100) est repousse.

Un amendement Jardel, reprenant l'ancien texte de la commission (suppression définitive des paliers de îa pour l'avenir), est repoussé par 324 voix contre 270 et, après des explications de M. Penan-

DEMAIN VENDREDI ̃™«* 1er Numéro de i SJÈ V ê

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yV^r^ REPORTAGES Et >. ÉTUDES DE MŒURS A ne pas acheter si Publication hebdomadaire, 16 pages i l'on craint la vérité. Illustrées de documents photographiques ̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃•̃̃̃̃i EN' VENTE PARTOUT

Fais entrer,

Lafcadio s'avança dans la pièce le front haut, avec une mâle assurance; arrive devant le vieillard il s'inclina gravement. Comme il s'était promis dé ne parler point avant d'avoir pris temps de compter jusqu'à douze, ce fut le comte qui commença D'abord sachez, Monsieur, qu'il n'y a pas de Lafcadio de Daraglioul, dit-il en déchirant la carte et veuillez avertir Monsieur Lafcadio Whiiki, puisqu'il est de vos amis, que s'il s'avise de jouer de ces cartons, s'il ne les déchire pas tous comme je fais celui-ci (il le réduisit en très petits morceaux qu'il jeta dans sa tasse Vide), je le signale aussitôt à la police et le fais arrêter comme un vulgaire flibustier. Vous m'avez • compris ?. Maintenant venez au jour, que je vous regarde.

f– Lafcadio Wluiki vous obéira, Monsieur. (Sa voix très déférente tremblait tin peu.) Pardonnez le moyen qu'il a pris pour s'introduire •auprès de vous dans son esprit il n'est entre aucune intention fflàllionnûte. Il voudrait vous convaincre qu'il mérite.. au moins votre estime.

'.Vous êtes bien bâti. Mais cet habit vous va mal, reprit, le comte qui ne voulait avoir rien entendu. Je ne m'étais donc pas mépris ? 2 dit, en hasardant un sourire, Lafcadio qui se prêtait complaisamment à l'examen.

Dieu merci c'est à sa mère qu'il ressemble, murmura le vieux

Baraglioul. ̃

Lfifcadig prit son temps, puis, à

cier, garde des sceaux, c'est; le texte Pernot qui est voté par 59:s voix. Ainsi les locataires ne seront pas aug«nienlés cette année, mais la ntenace subsiste intégralement pour l'avenir. A l'heure où nous téléphonons, la séance continue. Notre camarade Clamainus doit intervenir a nouveau. Nous rendrons compte demain <le ce dernier effort de la fraction communiste. >_+.^ _J;

Une délégation des locataires à la Chambre

Une délégation de GO locataires, dirigée par la Fédération des Locataires, 62 bis, Boulevard Ricliard-Lenoir, s'est présentée hier à la Cliamljro pour y présenter: les revendications suivantes suppress/on des paliers de 15 p. 1Û0 et réduc- tions des loyers au taux de, 100 p. 100 sur le prix de 1914, exonération du loyer des chômeurs cl a mit immédiat dus poursuites, suppression dus décrets de retour au droit commun, protection immédiate des petits commerçants.

Elle a été reçue .par la Traction communiste qui l'a assurée de son appui le plus complet pour l'aboutissement de ses revendications.

Le groupe pupiste s'est également prononcé en faveur de ces revendications. Les groupes républicain-socialiste et socialiste-français affirmèrent l'accord de la «majorité» de leur groupe avec ces revendications, et ont déclaré que cette ma-" jonté voterait la réduction des loyers a" 150 p. 100.

En constatant qu'une partie de ces groupes votera dans un sens favorable aux propriétaires, les locataires comprendront ce qu'ils ont à attendre de tels défenseurs.

Le groupe socialiste représenté par Jardel s'affirme d'accord avec ces revendications, mais pense qu'il faut se contenter de demander la suppression des paliers, et que le moment n'est pas venu de demander la diminution des loyers a 100 p. 100 du prix de 1014. Les.locataires dont les ressources ont été considérablement réduites par les diminutions' de salaires et le chômage, ne sont cer-" tainement pas de cet avis.

Enfin, le groupe radical-socialiste a eu le cynisme de faire recevoir la délfigafcn par Grisonî, l'ami des propriétaires avec qui il banquetait le 28 mai dernier dans les salons de l'hôtel Lutetia.

Et la position de Grisoni, parlant au nom du groupe radical, fut ce qu'elle de, vait être Les paliers de 15 p. 100 doivent pas être supprimés, mais seule- ment suspendus. Les chômenrs ne sont pas poursuivis par la propriété lui- lia et il n'est donc pas urgent de luire' quelque chose pour eux.

Quant aux petits commerçants, ils n y .a aucune raison qu'ils bénéficient d'un. plafond pour leur loyer la plupart d'entre eux sont plus spéculateurs que les propriétaires.. ̃̃ Unité d'action

Voilà, camarades locataires, -une réponse nette, de la part d'un des membres- influent de cette majorité' de gauche, en qui beaucoup d'entre vous avaient con- [ianec. Aujourd'hui les masques tombent. M. Grisoni, au nom du groupe radical," remplit le mandat que lui ont confié lospropriélaires au banquet du 28 mai et vous édifie sur les liens qui l'unissent,' lui et les siens à la, propriété bûlie. En cela d'ailleurs il ne fait que cûnfir- mer l'attitude de son confrère railïcuj, Marcha Qtloau, ministre d'ilerriot, qui- présidait le congrès national de l'IMôir- de la Propriété Bâtie a Heims, le 10 juin" durnier, et réclamait l'accélération du re- tour au droit commun. Les locataires doivent tirer les ensei- gnements de cette 'délégation la conclusion. qui s'impose c'est que la propriété" bâtie n'a pas plus à cra-inUrè do eham-r' bre:de gauche que- do la chambre; de "Qvoi-V* te, et si les 15 p. 100 sont supprimes; c'est sous la poussée des locataires et (le leur organisation, Ils n'auront jamais que ce qu'ils arracheront et rien de plus. C'est pourquoi" nous les appelons a persévérer dansr la.. voie de l'unité d'action pour que, tous' unis, sans • distinction de tendances, ou- d'organisation, ils soient en mesure, de. s'opposer victorieusement aux exigences, de la propriété Mtic.

j_a»+-<- Hâtons la libération du cheminot Heuzé

L'action des travailleurs en faveur du cheminot Heuzê, incarcéré arbitraire-meiit en Allemagne, commence à porter" ses fruits. Dù'a, son défenseur, notre en-" marade Pitard, a reçu hier une communication de l'ambassade, l'informant qu'il aurait bientôt des précisions sur le sort do son client.

D'autre part, la compagne de Heuzé a reçu une lettre du consulat de France à Brème laissant entendre que l'arrestation du cheminot du Drancy n'a aucun fondement, que des améliorations au régime du détenu ont été apportées. Marquons le point. Mais que notre aetien ne se ralentisse ptis. Nous litière- rons Heuzé des geôles hitlériennes.

voix presque basse et regardant lecomte fixement ̃ Si je ne laisse pas trop parai-* tre. m'est-il tout à fait défendu de ressembler aussi à.

Je parlais du physique. Quand vous ne tiendriez pas de votre mère seulement. Dieu ne me laissera pas- le temps de le reconnaître.

A ce moment le châle gris glissa de ses genoux à terre*

Lafcadio s'élança, et, tandis1 qu'il" était courbé, sentit ta main du vieux peser doucement sur son épaule. Lafcadio W-luild, treprit JusteAgénor quand il fut redressé, mes instants sont comptés je no lutterai", pas de finesse avec vous cela ma" fatiguerait. Jo consens que vous ne- soyez pas bote il me plaît que vous ne soyez pas laid. Ce que vous venez de risquer annoncé un peu de braverie, qui ne vous messied pas j'ai d'abord cru à do l'impudence, mais votre voix, votre maintien: me rassurent. Pour le .reste, l'avais demande à mon fils Julius de m'en instruirre mais je m'aperçois que. cela no-, m'intéresse pas beaucoup, et m'im- porte moins que de vous avoir vu. Maintenant, Lafcadio, écoutez-moi Aucun acte civil, aucun papier ne témoigne de1 votre identité. J'ai pris '• soin de ne vous laisser les possibilités d'aucun recours. Non, ne proies- lez pas d'0 vos sentiments, c'est inutile no m'interrompez pas. Votre si- ̃ lence jusqu'aujourd'hui m'est garant. que votre mère avait su garder sa promesse de ne point vous parler de' moi..

(A suivre')


NOU1ELIES IINITKKIVCTBONALES dépêches denosetwgyés spéciaux^de nos correspondants particuliers, des agences

A LA CONFÉRENCE ÉCONOMIQUE

AVANT L'AJOURNEMENT

LES THÈSES FRANÇAISE

ET BRITANNIQUE

S'AFFRONTENT

(SUITE DE LA PK15MIERE PAGE) Mais les quelques pays qui ont ponsexvé l'étalon-or de protester avec Véhémence, et M. Georges Bonnet, grand argentier de la République, répliqua hier matin très vertement à son collègue anglais.

Il commença par écarter la. résolution britannique en proposant de la renvoyer au Comité spécial chargé d'élaborer une proposition » définitive ».

Et, mettant de suite1 dans le mille, G..Bonnet déclara

« Nous sommes d'accord sur les buts, mais des divergences apparaissent quand il s'agit de déterminer les moyens qui permettront d'atteindre l'abiectif souhaité. »

Combattant la dévalorisation et l'inflation, il prétendit que c'est la thésaurisation qui est cause de l'irrégularité des échanges et que pour combattre cette thésaurisation, ce n'est pas l'incertitude monétaire, chère aux Américains, la bonne méthode. Puis, il prédit l'échec de ]a

conférence

« Pas de reprise; dii-il, sans la sécurité monétaire qui assure aux nations la stabilité de leurs monnaies qui est la commune mesure de leurs

échanges. ?

« C'est là un point fondamental et si la conférence de Londres ne devait marquer, à ce sujet, aucun progrès, son échec serait total. » Et ce fut l'apologie de la monnaie stable.

C'est que la France sent bien le franc menacé par la politique anglaise'et américaine et par la guerre même entre la livre et le doUar. Ainsi, une fois de plus, s'est affirmé, à Londres; une nouvelle contradiction qui ancra plus profondément l'idée que la conférence ne. pouvait s'en sortir « honnêtement » que par un ajournement. Tout au moins de la Commission monétaire, dit-on mais les antagonismes dans le domaine purement éeonomique,sont tout aussi, sinon plus grands et graves et la faillite d'une tentative entraînera l'effondrement de l'autre, les problèmes étant intimement liés. --Et c'est alors que s'engage en France une campagne dans les journaux dé la finance contre les EtatsUnis. On prêche, devant l'intransigeance dé la politique de la Maison Blanche et ̃' de Wall-Street, l'isoleSfnent de l'Amérique. Mais la position prise en dernière heure par l'Angleterre semble indiquer que le iront européen -sera difficile, sinon impossible à cimenter, malgré les Èonférenées privées des banquiers qui ont lieu en 'marge de' la coMéFerice.̃̃•̃ •-> ̃. ̃̃;̃ •̃ ̃" ̃-̃ Et d'ailleurs les Etats-Unis ont Qéjà. répondu à l'avance par une me-

nace ̃

Le gouvernement déclare, qu'il veut saller de l'avant avec un programme d'inflation, et que si l'Angleterre ou ïavFranee veulent tenter-' des manceu,vres contre le dollar par des manipulations de fonds d'égalisation, l'Ànaérique .pratiquerait la politique de l'isolémeùt: intense en matière mbpétairè. ̃-̃̃•̃• ̃•̃_̃On attend l'arrivée à Londres, avec un eftp'pir de commande, du professeur Moley, envoyé spécial de Roosevelt, qui définira les vues du président au sujet de la proposition de trêve monétaire et de la stabilisation. La confér-enc-e pourra donc se itraîher péniblement jusqu'au discours de Moley.

D'autre part, le bruit court que la 'délégation allemande quitterait la conférence, déchirée qu'elle est en tre lçs membres nationaux-allemands et les membres nazis, dont l'inimitié est accrue par ce qui se passe en Allemagne, Elle ne participe déjà plus aux-travaux des commissions. Cela aussi va précipiter la dïslocatio'n du Concile qui devait redonner, .sa, vitalité an monde capita-

liste pourri. • M, M..

'̃̃̃̃ ,>«̃»«»̃.<̃ –f

LA VAGUE DES GREVES MONTE AU JAPON

».

Tokio, 21 juin. Selon une statistique l officielle, le nombre des conflits du travail- au courant di* mois d'avril a atteint le nombre' de 59G. 41.108 ouvriers ont pris part à des grèves. Le nombre de ces conflits est de 47 plus fort sur celui de l'année -passée, La plupart de ces grèves ont pour origine une revendication de salaire. L'augmentation du nombre des participants dépassa de beaucoup l'augmentation du nombre des conflits. Ce qui prouve que ce sont surtout les ouvriers des grosses entreprises qui ont fait grève,

Les fileuses coréennes en grève A Joe-nul' (Corée) les ouvrières des filatures sont en grève. Elles revendiquent de meilleures conditions de travail et d'habitation et luttent contre, la diminution des salaires,

y m*m-<">

La troupe suisse

.contre les jeune» socialistes de Bienne

̃ -«̃̃nit«»'rin;.riT.i

A Bienne récemment, les Jeunesses 86cUllstés avaient organisé un meeting antifasciste- -où devait parler Nicolle, Le Conssil Municipal mobilisa la troupe «m» tre- les Jeunesses socialistes. Nous re- viendront sur cette scandaleuse provocation des autorités, suisses favorisant

fascisme.

Révolte dans un camp

de travail hitlérien

̃̃̃̃'̃̃•̃. .mi.4.»w, ̃».

Berlin, 21 juin. Le camp du service volontaire do travail ti'OlrêrnèUland, près de Bfêniee a été ;dis3ôUs. par la police à la suite de différents incidents au cours desquels ds:. nombreux tnamtofeâ de camp manifestèrent ouvertement leur hostilité & l'égard du gouvernement Hitler,

V.i -rn r-' --fr -̃> «É + fc< < rr r.»n.T-.

ESPAGNE. A Barcelone* la police fit de nouveau irruption dans une réunion des révolutionnaires de la C.N.T., arrêtant quarante ouvriers.

SÀÏN'MtABINj –Un complot.. a été découvert dans cette petite république. Deux jeuîies gens voulaient tuer les deux capitaines-régents et s'emparer du trésor-

Le nazisme dans les transes

HITLER-GŒRING SUPPRIMENT

LES ORGANISATIONS D'HUGENBERG

ET LES CASQUES D'ACIER

̃ Berlin, 21 juin. Lo conflit entre l'état-major nazi et le contre catholique et les nationaux-allemands du trop fameux Hugenberg prend des proportions considérables.

Par ordre de Goering, toutes les organisations de combat du parti nationalallemand ont été interdites et immédiatement dissoutes. Cette mesure ne s'applique pas qu'a la Prusse, mais au Reich entier.. Les associations sont connues sous le nom de Kampfstaffel, Une des plus importantes est le Bismarckbund, composée en majorité de jeunes monar-

chistes.

Tous les bureaux et locaux de ces organisations ont été occupés.

Au cours des perquisitions à Berlin, le député national-allemand Timm a été arrêté puis relâché peu après.

Un certain nombre de membres des associations'dissoutes, qui avaient tenté d'opposer dans leurs bureaux une faible résistance, ont été arrêtés et transférés à la préfecture de police dans les camionnettes dé la Schupo.

A Francfort-sur-l'Oder, la police a dissous une réunion de nationaux-allemands qui célébraient le GS" anniversaire de Hugenberg. Les jeunesses nationales-allemandes ont été dissoutes, leur fortune confisquée, plusieurs de leurs membres ont été arrêtés et des perquisitions effectuées à leur domicile,

Le Casque d'Acier supprime EU même temps, Hitler-Goering pour.suivent la suppression de l'organisation du Casque d'Acier.

Déjà supprimé" en Brunswick et en Prusse orientale, le Casque d'Acier a été ,dissous en Anholt, en Rhénanie, en Prusse, en Bavière.

Il est caractéristique de noter que récemment, Seldte, chef des Casques d'Acier et ministre du Travail, avait adhéré au parti nazi. Mais les Casques d'Acier voulaient rester autonomes, refusant de se fondre aux sections d'assaut. D'aillours un certain mécontentement se manifestait dans ces.troupes na.tionalistes à la suite du congédiement du colonel Duesterberg.

En les supprimant comme Casques d'Acier, Hitler les incorpore dans les sections nazis en leur donnant un brassard à la croix gammée Mais une grande « épuration ». est faite.

En effet, le gouvernement hitlérien justifie la dissolution en prétextant que ces organisations sont « devenues le réceptacle 'de nombreux anciens éléments de gauche provenant, non seulement de la Bannière d'empire républicaine, mais aussi de cercles socialistes et communistes, et que ces organisations se transforment ainsi, sinon déjà en foyers contre- révolutionnaires du moins en foyers d'opposition ».

Contre les catholiques '.La vérité, c'est que le nazisme entend supprimer toute organisation en marge de la milice en chemise brune, de mSme que tout mouvement en dehors ou a côté fascisme hitlérien

C'est ainsi que l'on a vu dissoudre le congrès des compagnons catholiques à Munich que Bolz, leader du centre catholique, fut arrêté et que de nombreux prêtres catholiques ont été arrêtés dans le Palatinat, dans le Wurtemberg, etc. En Bavière, le parti populiste bavarois (parti catholique) a. été l'objet de perquisitions dans tous ses locaux, chez ses fonctionnaires et dans ses journaux. Les personnes qui résistaient ont été arrêtées. Les nazis accusent ce parti d'être en liaison et de soutenir les chrétienssociaux autrichiens qui minent la bataille en Autriche contre les nationauxsocialistes.

Tout cela, si on y ajoute les révoltes dans les sections nazis mêmes et dont nous reparlerons indique que l'hitlérisme se débat dans des difficultés sans nombre auxquelles il tente de pallier momentanément par l'élimination de tout ce qui, dans le camp bourgeois nationaliste, le freine et gêne sa démagogie. Dans ces conditions, on s'attend à bref délai /i un remaniement du cabinet de Hitler qui congédiera Htigenberg et von Papen, bien que ceux-ci soient muets en face des mesures prises contre les organisations nationalistes qui les soutenaient et qu'ils ont mis au service du til« Reich,

.'», i-m.gi^^ -r -un-

Arrestation de Zorgiebel Cologne, tel juin. •– Le socialiste Karl Zorgiebel, ancien préfet de police à Berlin, a. été arrêté aujourd'hui.

IL faut s'attendre è tout Au moment J. Berlioz établit dans l'Humanité le bilan do la faillite frauduleuse d'un an de gouvernement radical à. appui socialiste, la République -(dont le directeur admire tant les méthodes fascistes), ra-conte comment elle organise des conférences a la gloire des « réalisations radicales » et, notamment •– tenez-vous bien 1 de l'œuvre de la législature de 1032 el des (jouverhem'enls républicains (redressement financier et politique fiscale plus démocratique).

Voyez déficit.

Voyez impôts.

Aujourd'hui, personne n'y échappe. Les ouvriers voient une paie entière. empochée par le Fisc. Les petits commerçants voient les, impôts (î'Etal croître et

embellir.

Quant aux gros fraudeurs du Fisc, que Daladier devait pourfendre, ils prospèrent en paix.

Que la République ne nous en parlefr-eile ? 2

Aussi, citoyens, vous allez voir ce que vous allez voir Un roulement de tambour, et voici M Paul Faure sur l'estrade du Populaire i

Ce serait vraiment du plus haut eomi-. que de, voir M, Daiaâier, oit quelqu'un des siens, réclamer des pouvoirs plus étendus ,alors qu'il n'a pas 'voulu se servir de aeux qu'il délient régulièrement. Voire, 'tournez la page de ce prestigieux journal à transformations. Voici ce que, dans te. même numéro, exprime M. Uhry Daladier a fait tout pour établir enfin dans ta monde la. paite

D'àuiro part, toute. la réaction, les amis de M. i'ardlcit ameutant contre lui les agriculteurs et les pôlils commoroanls te grand patronat, de soti côté, enrage voir lé gouvernement apporter son adhê'glon à ta semaine de heur&s, réetamée parlaC.G.T. C'est t'heure dillicilo^ c'est l'heure lié-

roïque*

Faisons noire geste symbolique et le gouverneritcnl fi'àppé n mort, succombera aussitôt, ou quelques fours après, car_ il n'aura pas eu pour lc_ soutenir laction vivante du parti sOBialistei

L'heure héroïque I llein, ce Daladier 1 Ëtj au fond, il faut Croire que les. Chefs « gauches » socialistes, y compris M. Paul fauro, pensent aussi qu'il vaut mieux soutenir les radicaux que mener une politique de classe.

Car la logique serait, si l'on tirait les

LA TENSION AUSTRO-ALLEMANDE

Le gouvernement autrichien

renforce les mesures contre les nazis Les ̃ événements d'Autriche et la tension austro-allemande restent au premier plan de la situation en Europe centrale. Les arrestations et perquisitions effectuées contre le parti populiste (catholique) de Bavière sont étroitement liées aux événements. d'Autriche et peuvent être .considérées comme des mesures de représailles de Hitler contre la répression du national-socialisme en Autriche.

Le gouvernement Dollfuss, après l'interdiction'du parti' nazi, a interdit l'édition de Munich" du Vœlkische Bcobachter, organe' central de Hitler, et les journaux nazis autrichiens Dœtz et Nachtpost.

Les trente nationaux-socialistes arrêtés a Krems, à la suite de l'attentat commis contre une section de policiers auxiliaires, ont été dirigés sur Vienne où ils seront traduits devant le tribunal compétent.

Le gouverneur de Basse-Autriche a exclu les députés nationaux-socialistes des séances de la Diète en exécution de l'interdiction du parti hitlérien décrétée lundi par le gouvernement.

11 faut souligner que les sociaux-démocrates ont protesté' contre cette mesure, alors qu'ils n'ont fait que crier leur joie lors de l'interdiction par Dollfuss du parti communiste autrichien 1 La Hongrie et l'Autriche

Un autre élément de souci pour l'Autriche de la dictature chrétienne-sociale, c'est la position de la Hongrie dans le conflit.

On ne sait encore quelles furent les questions politiques traitées par Gœmboes avec Hitler lors de son singulier voyage secret à, Berlin ces jours derniers. De toute façon on accuse une tension très grande entre Dollfuss et Gœmboes. 11 se que Gœmboes ait traité aveo Hitler sur un plan de coopération de la Hongrie avec l' Allemagne sur la base du mémorandum fantastique déposé il Londres, réclamant des zones d'influence allemande en Europe centrale et orientale. Gœmboes, cependant, est lié avec Mussolini et le Vatican, n'est pas favorable il ces plans qui contrecarrent ses visées pour une restauration des Habsbourg. La situation se complique donc de plus en plus dans cette partie de l'Europe et l'attention la plus vive doit être manirestée par le prolétariat sur les événements qui vont se précipiter.

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L'action révolutionnaire aux Indes néerlandaises

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Amsterdam, 21 juin. La révolte des marins de la flotte hollandaise et surtout lit mutinerie du 1-Provinces a montré l'ampleur de la lutte révolutionnaire menée, par les travailleurs blancs et de couleur dans les Indes néerlandaises. On apprend qu'un journal communiste périodique paraît .dans toutes les îles et est diffusé -à des milliers d'exemplaires. ,<;> jou'nif}!^ s'appelle pa Jlonde Wloed. 'Il a des éditions en langue chinoise, car de nombreux "travailleurs et artisans chinois poupient les îles malaises.

La police de l'impérialisme hollandais pourchasse ce journul et exerce une répression féroce contre, ses lecteurs. Dans l'île ïava,' ces jours derniers, es perquisitions ont élé faites un peu partout, et surtout à Soumbaïa (d'où est partie la mutinerie du 7-Provinces), Des exemplaires ont été saisis, et 19 instituteurs et institutrices chinois Ont été ar-

rêtés,

> ->̃♦̃«̃»-< ̃

Un nouveau coup d'Etat au Siam

Londres, H juin. L'impérialisme britannique ne peut souffrir l'orientation politique. du Parlement et du gouvernement siamois qui, poussés par la révolte des masses paysannes, tentent d'apporter des réformes aux conditions lamentables de la population.

L'impérialisme français, non plus, ne tient pas à voir se développer la révolution dans le Siam voisin de l'Indochine. Aussi, hier, on apprenait que le chef de l'armée, Phya Bao, a fait un coup d'Etat, destitué le conseil d'Etat et publié une proclamation disant son intention de contoquer le Parlement,

On sait qu'en raison du développement pris par le mouvement communiste, un décret roval du 2 mars dernier avait dissous l'assemblés du peuple créée par la constitution et établi un nouveau conseil d'Etat avant pour mission de gouverner jusqu'aux prochaines élections.

Ils disent.. et nous disons.

conséquences des rodomontades de M. Paul Faure, de rompre avec la bourgeoisie et de faire le front unique de classe. •Or, a propos de la ,démonstration de Villeneuve, ouvriers socialistes et communistes manifestèrent eusemble, le Popu ose écrire

Les communistes, avea leurs drapeaux, s'étaient mêlés au cortège des soeialistes, et quoi qu'en dise ce ne fut pas une manifestation de front unique, mais unC manifestation commune de citoyens désireux de dlre leur désir de pain el leur espoir dans l'idéal collectiviste. Magnifique distinguo PourquoI, si leur « aLtitude de classe était sans réserves, M. P. Faure et ses amis auraient-ils peur non seulement de la réalisation du front unique, mais même du mût î

La conférence à l'eau

'Voici ce que. pense la Victoire de la conférence de Londres

< Mac Donald. C'est un cul de sac i L'Information explique les divergences entre impérialistes

L'Angleterre avait défendu jusqu'ici, avoa la France, lit trêve monétaire, et le principe du retour indispensable à l'élalon-or, en 2in moi l'idée de la hausse par la confiance. L'Amérique a dit u non ». Londres, fâché, va-l-il s'enlfiler? Que non pas. M, Neville Chamberlain prit

En Pologne fasciste

LA REVOLTE

DES PAYSANS POLONAIS CONTRE LE FISC

ET LES HOBEREAUX GAGNE TOVTLE PAYS La clase ouvrière

est dans la plus extrême misère Varsovie, 21. juin, (Humanité.) Pressé par l'extrôme mécontentement des mineurs et des chômeurs polonais, le syndicat réformiste des mineurs a été contraint d'envoyer une déclaration au ministre du commerce et du travail dans laquelle propose que les patrons soient tenus de verser ou' fonds d'aide aux chômeurs un zloti pour chaque tonne de charbon vendue.

Le Robotnik, organe de la social-démocratie tchèque, publie à l'appui de cette déclaration, la description suivante de la misère des mineurs polonais « Les renvois en masse, la fermeture des usines et les mines inondées ainsi que la diminution de la semaine de travait ont précipité les ouvriers des mines dans la pire des misères. Celle situation menace les mineurs de la ruine. Les chômeurs partiels aussi bien que tes ouvriers renvoyés sont menacés de mourir de faim. Ils ne retirent pour ainsi dire aucun secours. le même ^sort menace les pensionnés et les invalide du travail ». On enregistre actuellement toujours à nouveau dans la ville de Varsovie des cas de mort par la famine.

Les paysans soulevés

Nous vous signalions hier, la bataille sanglante qui mit 'aux prises dans le village de Sukaviesc, en Petite Pologne, les paysans et la police. Six morts tomberent.

C'est que la révolte gronde parmi les paysans polonais, dans tous les districts agraires, contre les propriétaires fonciers et contre le recouvrement des impôts.

La semaine dernière, dans les environs de Cracovie, les paysans en nombre attaquèrent les percepteurs d'impôts et les policiers qui les escortaient.

Dans tous les villages de cette région, la police est renforcée, des bagarres sérieuses ont lien journellement. Avec des haches, des fourches ou des fusils, les paysans se défendent et souvent passent à l'attaque. La sang coule. De nombreux paysans sont arrêtés qui passent immédiatement devant les tribunaux sommaires.

Dans tout le pays des faits semblables se multiplient que la presse cache par ordre gouvernemental.

̃ ̃ ~>+». < ̃̃ i–

Les ouvriers d'un port roumain et les matelots allemands ` manifestent en commun

̃- ̃♦«̃̃ ̃

Bucarest, 2:1 juin, (Humanité.) Dans le, port roumain de. Galaz s'est- déroulée une importante manifestation antifasciste. Lorsque le vaisseau allemand Andros (chargé de produits' chimiques et ue matériel de.. gaei'Ee. pour }n. Tchécoslovaquie et la -Roumanie) mouilla 'dans le port. les ouvriers. 4u port roumain refusèrent de le décharger, tant que le drapeau fasciste ne serait pas descendu du niât. Le capitaine essaya de délibérer et se décida tout d'abord i1 remplacer la croix gammée pur le drapeau noir blanc rouge. Mais, devant là fermeté des ouvriers .roumains- qui manifestaient en commun avec les .matelots allemands,- il fut obligé de descendre ses deux emblè-

mes,

Cette manifestation antifasciste internationale a eu une forte répercussion chez les ouvriers des transports par eau de Roumanie.

x-« ♦•< ̃

Norman Davis

touchait de Morgan

et des banques affiliées

~»-.

New-York, 21 juin, L'enquête sur les agissements de la banque Morgan conti'

nue.

M. Pecora, conseil juridique de la commission chargée d'enquêter, a découvert qu'à, l'occasion du lancement de l'emprunt chilien 1930, un chèque de 25.000 dollars ,au nom de M. Norman Davis, ambassadeur extraordinaire de Roosevelt en Europe, a été émis par la Knhn Loeb Co et la Gua.raniy trust Co qui ont procédé en commun au lancement de l'emprunt. Ce chèque a été découvert dans les archives do la maison Kuhn Loob. Questionné par télégramme,. Norman Davis a répondu froidement « Celle somme me fut payée pour services par'sonnels. »

itiiiilliiiiliiiitiiiiliiiiiiliiiiiiiiliilliiiiiiltiliiiiiiliiiiiiiillliiiiiiii hier la parole cl ce lut pour présenter un plan inflationniste it l'américaine. Et. selon l'organe financier, cela n'arrangera pas les choses

Entre la France qui poursuit la hausse de confiance, et l'Amérique qui court à la hausse de méfiance, l'opposition est sans doute totale. Mais elle est peut-être vins grande encore entre l'Amérique et l An- gleterre, lorsque ces dernières semblent s'allier pour faire de mauvaises finanças. La bagarre socialiste

Battant sa. sauce, M. L. Bium tente de verser <le l'huile dmis le vinaigre. Jouant dnns le Populaire son double jeu coulumier, il voudrait, d'une purt, faire illusion aux ouvriers socialistes mécontents, eu affectant la sévérité à l'encoiiirc des députés i

Le groupe parlementaire est placé, sans conteste, sous le contrôle des con> seils nationaux el des congrès. Le con< trôle contient le jugement. Le iugemen\ comporte selon les cas, une faculté d'apïjrobation ou une (acuité de blâme,. Corn* ment un de nous pOUrrail-il s'offenser quand l'instance suprême du parti remplit souverainement sa fonction natu-

relle.

Mais, par ailleurs, il s'efforce de pal-

jvlaÍ~! P,fi,f', aillôurs, il s'effàrèe pal-I

lier la scission

Chacun de nous a, 16 droit de quitter le parti quand sa conscience ou sa raison se trouvent en conflit graue avec ies règles d'action colléoliDe, Mais le quitter pour un mol, pour une atteinte à lu sensibilité .per&oniiôUe ou collective ? Ÿ l.amais dissidences individuelles no se seraient fondées sur de si pauvres motifs. Mais Une scission du parti, sur un tel terrain, est chose impossible.

Tiens Il s'agirait donc seulement de frictions personnelles 7 Pas de divergen-

ces profondes ? Nous nous en doutions

.En somme, aUcùri reproche de. la part de M. Blum aux hommes du budget et de la collaboration., sinon d'avoir l'ôpiderme trop sensible 1

Mais, superficielle, Ja querelle^ n'en n pas moins atteint tino hargne attisée par les nécessités de la double politique S-

-AUX ASSISES DE LA SEINE Le souteneur Marcel. Victor qui tua son ami Ricci est condamné

à 10 ans de réclusion

Abel Victor, dit « Bebel de Montmartre », ûgé de 17 ans, naquit à Valence ÇDrôme), vint de Marseille il Paris le 18 juin 1932, accompagné de ses deux camarades, Racca el Ricci..

Tous trois, parasites intégraux, ne se livraient à aucun travail, vivant exclusivement de la prostitution, des femmes. L'entente ne régna pus toujours parmi le trio. Rieei, qui avait reçu de l'argent de sa maîtresse, pensionnaire dans une maison de tolérance à Millau, reprochait à Victor, en compagnie de qui il avait dépensé cet argent, de ne lui en savoir aucun gré.

Victor, de son côté, s'indignait que Ricci voulût tout diriger et tout commander, « faire, le caïd ».

Le prestige exigeait que l'affaire fut réglée à « la loyale ». Le 11 juillet 1033, les deux souteneurs, sans autre prétexte, échangèrent des coups de poing. Victor, s'armant d'une lime à ongles en porta un coup à la tête de son adver-' saire qui lui avait dit « Tu n'es pasi un homme

Le môme jour, un peu avant minuit, les deux hommes s'aperçurent $. l'angle des rues Montyon et du 'Faubourg-Montmartre et se dirigèrent l'un vers l'autre. Victor, rapide, sortit un revolver et tira un coup de feu ù bout portant sur Ricci qui s'affaissa, mortellement blessé. Victor s'enfuit, prit des taux noms et finaleinent fut arrêté le 22 septembre. A l'audience, il affirme avoir tiré par peur, après avoir vu briller une arme aux mains de Ricci.

En réalité, ce souteneur a tué son exami pour affirmer son autorité parmi les filles et parmi les autres « mecs » de son milieu.

Est-il responsable ? Le médecin alie. niste qui l'a examiné estime, dans son rapport, qu'il y a lieu de tenir compte « do son état de neuro-syphilis lntent, avec impulsivité incoercible et tendance antisociale dégénératrice ».

Victor, avec ses impulsions criminelles, avait été un « excellent soldat », ayant mérité au Maroc le grade de maréchal des logis et cité à l'ordre de la division. Croix <le4 guerre, bien entendu, et médaille coloniale. Les « maquereaux » sont .tous de fervents patriotes. Celui-ci vivait de la prostitution dei femmes. En outre, il avait un « protecteur » qui lui acheta un cinéma à Montmartre et un hôtel à Marseille, « maison de rendez-vous pour gens du monde » et nervis

L'avocat général réclame du jury un verdict de fermeté.

Le défenseur de l'accusé pose la question de provocation. Un rasoir aurait été en possession de la victime, désireuse de se venger de l'estafilade reçue à la tempe.

La cour condamne Abel Victor à 10 ans de réclusion et 20 ans d'interdiction de séjour.

̃y*m+m~4

AUX ASSISES

DE LA LOIRE-INFERIEURE

QUINZE ANS DE BAGNE A RENE MARY

Nantes, 21 juin. -La dernière -séance des assises do la Loire-Inférieure a été consacrée a une affaire d'assassinat. Un journalier, René Mary, qui s'était marié en 1020 avec Adrienne Poirier, était accuse d'avoir tué avec préméditation d'un coup de fusil, le 25 août dernier sa belle-mère, la veuve Poirier, habitant le village de La Chapelle-Breton commune de Mouzeil, 'Lu'il accusait d'avoir jeté .la discorde dans son ménage, alors que c'étaient: la violence .et la brutalité du ma- ¡ ri qui avaient contraint sa femme à se séparer de lui.

Lo jury a rendu un-verdict affirmatif, mitigé de circonstances atténuantes. Mené Mary, en conséquence a été condamné, il quinze ans de travaux forcés. A V

DRAME DE L'ALCOOLISME

La belle-mère défendait sa fille

Pierre Bricout, doreur, 31 ans, a été tué d'un coup de couteau de cuisine à la gorge, par sa belle-mère, Mme Georgetti, 14, rue Michel-Lecomte, parce qu'elle croyait la vie de sa fille en danger.

Mme Bricout, la veuve, s'est réfugiée avec ses deux enfants de 10 et 4 ans chez une voisine. Elle raconte le drame. Elle raconte aussi l'enfer qu'a été douze années durant sa vie conjugale. Bricout la battait, buttait les enfants. Il voulait la tuer. Il était, sans cesse ivre. Il avait, dans les derniers temps, des tremblements nerveux.

« Ma mère était doreuse.. 3 'étais vendeuse aux Halles. En rentrant d.e notre travail, nous travaillions encore à la maison. Nous faisions des fermoirs, quelquefois toute la nuit. Nous ne le laissions manquer de rien. Nous lui faisions à manger spécialement pour lui. Les derniers temps c'était affreux II rentrait ivre tous les soirs. C'était ma mère qui était obligée (le la coucher, et de le tenir sur le lit où il se débattait. »

F. L 0, Et la réunion de la « Vie socialiste », avec l'accrochage sérieux qu'olla réserve entre les deux tendances, occupe la chronique.

Policier, agent de Chiappe Et vous donc Tel fut le ton du dialogua entre les amis de Fiancette et ceux de P. FaUre.

L'CEuvre nous relate uu aspect du tableau

Le tumulte recommença,

Alors, s'écria te député du Var, qu'al-on à nous reprocher dans l'ordre de la moralité 'l

Sabalier ) ioia une voix.

El ce fui la signal d'un nouvel orage, ̃ Vive faut Faure 1 réagirent les extrémistes, sans parvenir à couvrir le refrain ï

<– Sabalier Sabatiér I Sabatier I ̃ La scission est-elle possible ? reprit M. Rcnaudcl. Je réporids oui 1 On se rappelle que le « pur » Paul frture. eut recours à Chiappe pour fairs interner àrbilruirnmùhl le mari de sa maîtresse, le socialiste Sabatier, Quant à la République, elle fait ce pronostic sur le prochain congrès S.F.I.O. On put même craindra à certain mO' inent, fflia dés coups soient échangés, ce ijui laisse prévoir qxiè' le congrès do Paris se déroulera, sous un climat légùromônl orar/éus:.

Damé A moins qtiè les Iravaillétirs socialistes no se laissent rouler, ce qui tw semble plus probable. ,i

La question d'Autriche

Le chancelier autrichien Dollfuss a lait, ait Morejen, une déclaration oft il recon»nait, iï mots à peine couverts, être

i'ngeni de l'impérialisme français

La situation de V Autriche s'est incon-

I LSRE: DANS If ClJlAtf LJd du 15 Juin Terreur et Misère en Allemagne DOCUMENTS PHOTOGRAPHIQUES INEDIT- HammiMHnManss

A Clichy

UN ECHAFAUDAGE SE ROMPT PRÉCIPITANT

QUATRE OUVRIERS

DE 10 MÈTRES DE HAUT

.+,

Aucune mesure ne garantissait la sécurité de ces ouvriers

de l'entreprise Reuzon

Hier, ii 0 h. 30, dans un chantier 'de l'entreprise Beuzon, installé à l'atelier Citroën, 222, rue du Landy, un échafaudage de 12 mètres de long portant 5 ouvriers s'est abattu.

Quatre des ouvriers plâtriers ont été précipités dans le vide d'une hauteur de 10 mètres un seul put s'accrocher a temps et se maintenir sans mal. Les quatre victimes ont été relevées inanimées, et trois d'entre elles ont été transportées dans un état grave il l'hôpital Bichat, le quatrième gravement atteint lui aussi est soigné chez lui.

Voilà le fait brutal. Qui est responsable ? Pas la « fatalité » si chère au patronat pas les « jauics » des ouvriers dont on sait si bien les charger, toujours. Le ou les responsables c'est la direction de l'entreprise Beuzon.

Premièrement Parce que cet échafau- dage était suspendu à 10 mètres de haut par trois mauvais crochets en 1er, un a chaque extrémité, l'autre au milieu. Ce dernier s'est cassé net, et l'échafaudage sans soutien sur une longueur de 12 mètres s'est rompu par le milieu.

Deuxièmement /( aurait y avoir sous l'échafaudage plusieurs poteaux de soutien.. Troisièmement Le patron Beuzon. averti par le tâcheron Marin dtt manqué de solidité de cet échafaudage, répondit t Debrouillez-vous, moi je. ne donne pas de matériel. »

D'autre part il fallait à tout prix que le travail soit fini samedi, ordre de Beuzon.

A tout prix, vous entendez Le « prix » c est quatre ouvriers grièvement blessés. Pour un tel crime sciemment accompli, M. Beuzon sera sans doute félicité par les services d'inspection du travail île M. François-Albert, qui -Veulent ignorer non moins sciemment le manque absolu de sécurité dans lequel travaillent les ouvriers du bâtiment.

Quant aux ouvriers de ce chantier, ils ont immédiatement et collectivement déclare qu'ils refusaient de continuer le travail dans de telles conditions. Voila qui sera plus efficace pour obtenir et des mesures immédiates de sécurité et l'élection de délégués pour en contrôler l'application, que de compter sur les services du ministère du travail. t. n paysan se tue

Gap, 21 juin. Désiré Caire, 31 ans, cultivateur à Lasalle-les-Alpes, qui était occupé u restaurer la toiture do son habitation, est tombé du haut d'un éciia- iaudage. Grièvement blessé a la tête et [i une jambe, il a expiré' quelques instants plus lard.-

Un camion défonce

le parapet d'un pont

et reste suspendu dans le vide

Deux Liesses

Monlauban, 21 juin. A Castelnaua bstretefonds, un camion-citerne avec remorque, appartenant à M. Louis Azalbrrt, propriétaire a ftieux-Minervois,. et qui allait vers Monlauban, est entré, a hauteur du Pont-de-Hers, eu collision avec mi- camion .appartenant"^ \M. Roudit -de Monlauban, .qui roulait en sens inverseet lirait aussi remorque.

Sous lu violence du choc, le deuxième véhicule jbrusquement déporté vers la droite, heurta le parapet qui fut arraché sur une longueur de M mètres, et tomba dans le ruisseau, mais, retenu par sa remorque, il resta da'na la position verticale, appuyé contre un pilier du pont. Deux de ses occupants, MM. Roudil et Bûché, furent précipités dans le vide et blessés assez grièvement.

L'il piéton tué t

Marseille, 21 juin, Une motocyclette montée par M. Laurent Lombardo, âgé de 22 ans, a renversé, avenue d'Arenc, vers 10 heures, hier matin, le pompier Ainbroise Kscallier, âgé de 27 ans. Très grièvement blessé, ce dernier a été transporté dans le coma à l'Hôtel' Dieu.

On est sans nouvelles

des aviateurs espagnols

Barberan et Collar

Les aviateurs espagnols qui viennent d'accomplir un magnifique exploit en volant d'une seule traite d'Espagne à Cuba soit 7.000 kms ne donnent plus signe de Vie.

Partis mardi matin de Cuba ils devaient arriver hier après-midi à Mexico. ^D'autre .part: aucune nouvelle ne, parvient de Maltern disparu depuis huit jours après son départ do KabarovsK < U.K. S. S.) pour Nome (Alaska).

testablemeni améliorée. Je n'ai aucune crainte quant à notre avenir depuis que je sais l'estime que le monde entier porte à l'Autriche. Je suis convaincu que nous avons dans le, monde (les amis qui comprennent la lutte que nous menons et qui ne se font pas faute de nous encourager dans nos efforts pour sauvegarder notre indépendance. L'étranger est avec nous. Aussi, la Deutsche Tageszeitung ful-

miiie-t-elltt contre lui

Si le nom de Dollfuss est attaché à l'aggravation regrettable des rapports enire le Reich et l'Autriche, ce n'est pas lu fait du hasard. Le chancelier d'Autriche, avec son activité en zig-zag, n'avait delà pas servi la cause dit germanisme, il y a un an, à Lausanne. A l'époque, nous avions delà vivement critiqué son altitude dans la question de l'emprunt el sa complaisance à l'égard des thèses françaises. On en est arrivé aujourd'hui à ce point que le chef d'un Etal allemand chercha ouvertement des appuis à l'étranger dans la lutte contre, le Heicli allemand.

Un de plus!

iîrt journal d'échos publie le met

suivant

Qui donc érigeait en dogme l'aversion des S.F.I.O. pour la police, en deliôfs des candidats perpétuels lit Fédéralion de la Seine?

En tout cas, cé n'esl pas Grenoble, 1-; conseil municipal socialiste vient de v.clcr un crédit de 15.000 francs pour la fondation lit à l'Orphelinat mutualiste dé la police française.

Mnis. à propos de poliCè( que ditesvous du « leader » do la femme Chinppc, dmis lo Journal, et dont nous parlons par ailleurs 1

Parlant du gala de la police, se pressa la haute société, elle écrit Celait un acte de solidarité sociale

l'hommage positif, tangible, productif,

ceux qui possèdent à ceux qui vezllent En effet. D.

A SAINT-NAZAIRE

Christian Navarre

est-il irresponsable ?

L'affaire Navarre passe aujourd'hui devant le tribunal correctionnel de SaintNàzaire.

On se souvient de cette charmante histoire, si typique des mœurs de la bourgeoisie régnante. Les frères Navarre sont les patrons d'une fabrique d'enseignes lumineuses à Tours. Ils ont souscrit l'un en faveur de l'autre une assurance sur la vie de 500.000 doublée en cas de crime, ou d'accident.

Le 13 juillet 1032, Christian Navarre disparaît et on ne retrouve de lui qu'une automobile en morceaux sur le bord d'une grève au Croisic.

Quinze jours plus tard, Roger, le sur.vivant, réclame un million à l'assurance. L'assurance ne marche pas. Aussi, un mois plus tard, revient Christian chez sa fiancée. Il est fou, assure-t-on, et a oublié ce qu'il a fait pendant un mois. On le met en observation. Il recouvre lamé-

nipii-Pj,

*I?assurânce porte plainte.

M60 Garçon et Pageot défendront aujourd'hui les frères Navarre, patrons il qui les bénéfices sur leurs ouvriers ne suffisaient pas.

UN PROPRIÉTAIRE SE DÉFEND

«.+*_

Charcutier de son état c'est au cœur qu'il frappe

Ponloise, 21 juin. M. Benrois, charcutier, rue Thiers, a tué d'un coup de couteau au cceur un cambrioleur surpris. dans sa maison.

C'était un ancien commis charcutier de .M. Beurois, Georges Housseau, qui sortait cle la prison de Pontoise il avait fait, son temps pour avoir volé 5.000 francs, précisément Ci ses patrons. On suppose qu'il était revenu pour sq venger. En attendant, il est bien mort. Rien à dire, M. Benrois était chez lui, pouvait se croire en danger il est propriétaire de la maison. 11 défendait son- bien. Et, d'ailleurs, l'intrus n'était pas intéressant, n'est-ce pas Il avait 19 ans.

RUE DE VAUCHiARD

Une attaque en taxi

Hier matin, Mlle Marcelle Gatelier, 23 ans, sans profession -ni domicile, de passage à Paris, a été abordée par trois individus qui la firent monter de force dans un taxi. elle fut brutalisée, et on abusa d'elle.

Puis on la jeta sur le pavé.

Cette histoire est racontée dans les communiqués avec toute la prudence que la police témoigne à une personne sûfis. profession ni domicile.

>~«»4.<5»~<

Après la mère, l'enfant

Roubaix, 21 juin. On a retiré du canal ce matin le corps du petit sourdmuet François Deportère, âgé de 7 ans, qui avait été jeté à l'eau par sa mère, trouvée noyée lundi matin.

L'enquête a établi que la mère avait annoncé a. • plusieurs reprises son intention de mettre fin à ses jours et d'entraîner dons la mort son enfant pour l'empôcher d'être malheureux.

̃CE N'ETAIT PAS UN COMMUNISTE L'expéditeur de bombes est arrêté

1

NeW'Yorlt, 21 juin. •– La police 'de Watertown, Etat de New-York, a arrêté* un jeune homme de 20 ans, nommé Joseph Doldo, qui avait récemment adressé au président Roosevelt une lettre contenant un chèque de 75- millions de dollars destiné à payer les dettes de guerre. Au cours du premier interrogatoire, Doldo a avoué être l'expéditeur des bombes découvertes, il y a quelques mois, dans le courrier de 'la Maison Blanche. Un médecin aliéniste a été requis pour examiner l'inculpé qui ne semble pas jouir de la plénitude de ses facultés. ]

» >– «Kw •♦- *»> <r-

LA CRISE VIT1COLE

A Alger, 7.000 colons

contre le contingentement ` Dans le midi, plus de deux cents municipalités ont remis leur démission en- tre les mains du « Comité d'action » forme par l'organisation des gros vignerons réclamant des mes.ures aggravées de contingentements contre les vins algériens. Mais les colons, féroces exploiteurs, eux aussi, d'ouvriers agricoles, n'enlendent pas voir réduire leurs bénéfices. Une nouvelle et puissante manifesta- lion vient d'avoir lieu à Alger. ".000 délégués des associations agricoles, viticolcs, commerciales et industrielles ». se sont réunis hier. s'élevant contre les ten-,tatives de la C.G.V. et de la commission des boissons de la Chambre, où Barthe règne.

Naturellement, c'est au'nom de L'intérêt national » qu'ils protestent, et ils ont manifesté aux cris de « Vive la France

Ceux du Midi parlent aussi au nom de « l'intérêt de la France ».

Guerre de deux catégories d'exploiteurs

qui veulent sauvegarder leurs privilèges;

que la crise capitaliste menace 1

̃ ^-»4.<

Périlleux sauvetage

de l'équipage d'une barque, à voile

Au large de Brest une forte tempête souffle depuis quelques jours, et le sloop CondtS monté par deux hommes pris par. un grain très violent près de la pointe Saint-Mnthieu fut jeté sur les récits. Tous tes bateaux de sauvetage de ia côte étaient en mer et c'est une équipé bénévole qui se porta au secours des' deux marins du Coudé en dangereuse

position,

Ce n'est qu'après de longs elïorls .que les sauveteurs purent sauver le patron et le matelot du Côhdé qui avait coulé. ̃ "•̃̃ > ̃«»♦»̃'<̃ Sofict, 21. juin. lin irain de voyageurs c-s.l entré en collision avec un train électrique, près de Dupmttza. 15 personnes ont ôïo tuées et de nombreuses autres blessées.

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180 ouvriers paveurs et aides

de la région parisienne adhèrent à la C. G. T. U.

.»♦. i-

Les ouvriers paveurs et aides de fa région parisienne, appartenant à trois organisations (amicale et associations corporatives), se sont réunis le dimanche .18 juin. Ils ont décidé la constitution 'd'un syndicat unique et leur adhésion à la C. G. T. U.

Le secrétarial confédéral, en saluant la décision de ces travailleurs qui souligne le développement de l'influence de notre centrale unitaire, attire l'attention de toutes les organisations unitaires sur les excellentes décisions prises en cette occasion.

En effet, de l'article de notre camarade Henaff il ressort que des mesures ont été immédiatement prises 1 ° pour constituer une direction 2° pour assurer un fonctionnement régulier des organismes syndicaux (conseil et assemblée générale) pour mettre au point le cahier de revendications de la corporation et orienter les efforts vers une entreprise importante 4° pour organiser une caisse de solidarité (base multiple).

Sans nul doute, nombreux seront les camarades qui feront un rapprochement entre ces décisions et ce qui existe dans leur propre organisation. Avec nous, ils conviendront que nos camarades du 6dtiment ont posé concrètement certains problèmes vitaux pour nos syndicats qu'il faut discuter ainsi que l'a affirmé avec force la Ç.E. confédérale des 16 et 17 juin à V occasion du 7e congrès de la C.G.T.U., et surtout s'efforcer de résoudre.

Vive le syndicat unique des ouvriers paveurs et aides I

Œuvrons plus .que jamais au renforcement de la, C. G. T. U. et à la préparation de son 7e congrès Le Secrétariat confédéral.

Décisions de l'assemblée générale Après une bonne préparation, nombreux étaient les camarades paveurs qui étaient venus à l'assemblée générale corporative. Convoquée par le comité d'action, cette assemblée devait discuter de la constitution du syndicat unique des paveurs, de son ubrientation. de sson affitiation à la fédération unitaire du bâtiment.

Après discussion, la proposition d'adhé;sion collective des 180 camarades présents' au syndicat unique constitué fut adoptée à l'unanimité, ainsi que l'affiliation à la C. G. T. U.

Puis, ce fut l'élection des camarades aux différents organismes de direction dû. syndicat secrétaire, secrétaire adjoint, trésorier, trésorier adjoint. Un conseil syndical de treize membres et une commission de contrôle de cinq membres furent ensuite désignés.

L'élection de ces camarades s'est faite selon la coutume de notre corporation. Les candidats connus des ouvriers ont été présentés, chacun à leur tour, aux adhérents. Après quoi, le président dermanda si personne n'avait rien à leur reprocher.

Par un vote à bulletin secret, les ouvriers ont finalement désigné leur direction syndicale, à laquelle ils font confiance pour réaliser les multiples tâches qui se posent devant le mouvement syndical et qu'ils ont ainsi définies Une assemblée du conseil syndical se tiendra à date fixe (tous les quinze jours). La première réunion aura lieu le jeudi 22 juin. L'assemblée générale du syndicat aura lieu une fois par mois, à date fixe. La prochaine assemblée se tiendra le 23 juillet

Le conseil syndical devra, avec la région fédérale, populariser la constitution de notre syndicat, étudier la situation dans notre corporation, les précisions à apporter aux cahiers de revendications, les moyens de les fare aboutir. Bref, déterminer tout un plan de travail que nous devons extérioriser

Un projet pour la constitution d'une caisse de solidarité dans notre syndicat sera élaboré il sera mis en discussion à la prochaine assemblée générale. Une entreprise où nous devrons porter nos efforts afin d'arracher pour les ouvriers des avantages immédiats que nous populariserons à l'ensemble des ouvriers de la corporation sera également déterminée

Une permanence fonctionnera tous les jours provisoirement au siège du syndicat du ciment et de la maçonnerie, 33, rue de la Grange-aux-Belles, en attendant que, en accord avec l'Union régionale, nous ayons un bureau pour notre syndicat.

Cette permanence est ouverte toute la journée, de 9 heures du matin à midi et de 14 heures 19 heures.

Les adhésions sont ainsi fixées Taux de l'adhésion (timbre mensuel compris), 10 francs taux de la cotisation mensuelle, 6 francs.

Toutes ces décisions furent ratifiées par l'assemblée générale constitutive du syndicat.

Nous demandons à tous nos camarades du bâtiment, par leur propagande individuelle et collective, de faire connaître notre syndicat et d'y faire adhérer tous les ouvriers paveurs et aides de la région parisienne. Pour la région féclérale, ]c secrétaire HENAFF.

KVWXVXWVlV\VV».V\XXTOXVnW\VV

LIRE DEMAIN

La lutte pour l'unité syndicale, par B. Fraction.

Le prochain C. N. du bâtiment. Notre enquête Les travailleurs du rail ».

_>_«4.«_

LES AMIS DE L'UNION SOVIETIQUE Comptes rendus

dela délégation ouvrière retour d'U. R. S. S.

Aujourd'hui

Inter-usines Saint-Denis.– A 18 heures, salle Légion d'Honneur, place Légiond'Honneur, délégués Gatineau, Oursel. Epinay-siir-Seine A 20 h. 30, salle Pecqueur, 1, rue 'de Paris, délégués Duboia, Lucienne.

SEMAINE DLmiDARITÉ

Permanences du S. R. I.

13e. Tous les jours, de 1S à 22 h., et le dimanche toute la journée, chez JBrossard, 59, rue Clisson, le dimanche, toute la journée, 163, boulevard de l'Hôpital, le dimanche matin <le 10 &. 12 :h., chez Pasteur, 6, av. de la porte d'Ivry. Compiègne. Tous les soirs, de 18 à 30 heures, salle Grassier, 5, rue de Clermiont.

Soissy-suT-Manlmorency –Tous les jours, de 18 à 20 h., 12, rue des Ecoles, chez Louis.

Dimanche 25, de 8 h. 30 ti 12 h., salle des Chômeurs,, av. des Violettes. Suaj-cn-Briè. Tous les jours de 18 heures 3U à 20 h., 21, rue de Paris, chez

lù'idéric.

LE CONGRES DES DOUANES ACTIVES S'EST OUVERT, HIER, A PARIS r, ̃ BElBEia

Des résolutions sur l'amnistie, sur le maintien de l'âge de 50 ans pour la retraite, de solidarité avec l'instituteur Freinet sont adoptées

*4=l< ̃

Dans la salle des fêtes du Nord s'esl ouvert hier, a 9. h. 30, le 24e congrès du syndicat national des agents du service actif des douanes.

80 délégués sont .présents lorsqu'à 9 heures Guilbaud, secrétaire du syndicat déclare le congrès ouvert.

Les camarades frappés pour action

syndicale et Mo!aijei\ ancien secrétaire,

̃saut .-appelés à la présidence d'honneur

de ces assises. Carn' (Le Havre) préside effectivement.

Après Je.; vote de deux motions-, une relative à l'amnistie, l'autre réclamant le maintien de la retraite a 50 ans sur cette question une délégation est désignée, pour aller exposer ta revendication des douaniers au ministre du budget la discussion, d'amorce sur le rapport,

moral.•'̃

Rapport moral

Un débat .très large se produit sur le rapport présenté par le bureau syndical. La grosse .majorité des critiques porte surtout sur l'action corporative. Mais naturellement en dehors de ces critiques de détail se greffe un débat politique.. ̃

Il apparaît qu'un courant pour le retour à la 'fédération confédérée des- fonctionnaires- existe, bien que tout le monde se déclare prêt a voter une motion de sympathie à la fédération autonome. Ainsi le délégué de Strasbourg critique l'action entreprise. Pour lui le syndicat s'est « engage sur une pente savonneuse, difficile il remonter » il s'est place dans une « ornière » il s'est comme de « grands enfants ».

L'orateur proteste contre l'action engagée quand on est certain qu'elle ne pourra, donner cle fruits il il se prononce contre la grève et qualifie les manifestation d'inopportunes.

Ne nous aventurons pas dans ces mouvements. Sachons faire de l'oppor- tunisme. Sachons nous arrêter quand il le faut, conclut-il en substance. Un même son de cloche est' apporté par. les délégués de La Rochelle. Ceuxci demandent la reprise des relations avec l'administration et se déclarent hostiles au syndicalisme révolutionnaire. Ces interventions montrent la nécessité du large débat sur la .politique d'abdication et de trahison des chefs confédérés opposée à celle, toute différente, de la fédération autonome et du cartel unitaire.

Ce débat qui se produira sur le rap- port des moyens d'action .clarifiera la position politique des chefs confédérés et aidera comme nous le disions. hier à, déterminer les moyens d'action. D'autres critiques

A la suite d'une délégation le bureau syndical auraitreçonnu certaines difficultés. ̃ ̃" •̃

Noiis n'avons p.âs à. reconnaître les

̃ difficultés des gouvernements, dira Cris-

iliiiiiiiiiiiiiiimiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiimmiiiiimimiimiiiimiiiiiiii

LES BATAILLES OUVRIÈRES 150 métallos

en grève, à Roubaix

̃ ̃ ̃ .♦.̃- i.

Roubaix, 21 juin. Ce matin dans un atelier de constructions mécaniques 147 ouvriers, soit 'la moitié du personnel, se sont mis en grève à la suite du renvoi d'un ouvrier que la direction accusait de sabotage. Les ouvriers, indignés d'une fausse accusation, se sont déclarés solidaires de leur camarade et entendent, exiger sa réintégration.

̃̃ «ç»v;.

Par la lutte, des menuisiers empêchent une diminution de salaire

Sept ouvriers menuisiers occupés par la maison Vollaire, 6 et 8, 'impasse Lebouis (14?), étaient menacés d'une diminution de 0 fr. 50 de l'heure, prélevée sur des salaires; de '6, francs.. Lundi, après une heure de grève sur le tas, dans l'atelier les ouvriers ont fait reculer la direction qui a retiré la dimi- nution de salaire.

Voilà un bon exemple de front unique pour l'action.

«e

Le lock-out de chez Cordereau Hier matin, l'ensemble des ouvriers stucateurs et plâtriers étaient aux piquets de surveillance. La situation reste lu même. Pour permettre il nos camarades de mener la lutte jusqu'à la victcire, des listes et des cartes de solidarité sont- mises en circulation. Tous devront y faire bon accueil. La victoire de nos camarades sera la leur.

Ce matin, tous les lock-outés seront a la première heure aux piquets de surveillance.

<«»

La grève des cimentiers

de Colombes

Hier matin, tous les ouvriers de Casoli étaient à leur poste. A la réunion, ils ont affirmé leur volonté de vaincre leur tâcheron.

Lès ouvriers des autres tâcherons se réunissent ce soir pour envisager le soutien de leurs camarades en lutte. Nul doute que ceux du Bourget donnent leur appui. Ce sera la victoire certaine. Ce matin, tous aux piquets de grève et a la réunion.

̃_

Une grève à Bordeaux La fédération unitaire du bâtiment nous communique la noté suivante Le syndicat des ouvriers et aides éleci triciens de Bordeaux et du Sud-Ouest prie tous les camarades de ne pas répondre aux offres d'emploi des patrons de l'Entreprise générale électrique, 39, rue Saint-Rémy, Bordeaux. Les travailleurs de cette entreprise sont en 5 grève. ^m 4.»-^ Ce soir, les fourreurs tiennent une grande réunion

••+•

Le patronat de la fourrure poursuit son attaque contre nos conditions de vie. Tous les, prétextes sont bons pour supprimer les vacances payées, .alors que pendant plusieurs mois les patrons. ont imposé le « congé par roulement » sans être payé. Il supprime le délai-congé et z les S heures -par jour pour chercher du

1 travail..

Cette attaque se précise, surtout par ses efforts pour imposer le travail aux pièçés' l'atelier.. Ceci sera, sous. une i forme déguisée, une nouvelle diminution des salaires.

Ouvriers, ouvrières il faut lutter énergiquement contre le travail- aux pièces, 3 le syndicat unitaire vous alerte Il faut > arrêter l'offensive patronale.

Venez à la réunion corporative, ce soir, à la Bourse du Travail, à 20 h. 30, salle Eugène Varlin. .̃̃-•̃ 3 Les ouvriers et ouvrières à domicile z sont invités à cette réunion. Le syndicat.'

tofol. Profilons-en, au contraire, pour taper, plus fort.

Le même délégué marquera que les douaniers n'ont rien obtenu lorsque les indirectes ont, eux, réalisé. Une campagne aurait -dû être engagée contre le directeur général Chaudun.

Autre chose.- Carn .demande' pourquoi le -rapport' moral, est muet sur l'orientation syndicale malgré la suggestion de la commission administrative mars.

.Evidemment,, cette lacune est regretta-

ble on regard des velléités de retour à la

;G.G.T; "'̃̃:̃}:' .-̃̃̃̃̃;̃.̃

Réponse du bureau syndical ̃ Guilbaud, secrétaire général, répond

aux diverses interventions.

Faire dé l'opportunisme ?

11, "ne salirait, y avoir d 'opportunisme dans le mouvement syndical. Action avec les unitaires ? Leur atlitude dans l'unité d'action ?

Nous .avons rencontré dans certains meetings communs (au Havre notamment) des unitaires qui n'ont pas toujours tenu un langage ne permettant pas aux- etiefs confédérés de travailler à l'action commune.

Des erreurs ont peut-être été commises sur ce terrain, mais on serait bien naïf de penser pouvoir entraîner les chefs confédérés dans l'unité d'action.

Orientation syndicale? ̃ <

Ce n'est pas à nous à la fixer, mais au congrès.

Mais, le rôle, d'une direction syndicale n'est-il pas aussi de tracer des perspectives, de donne-r des directives, d'impulser son organisation ? Or, le rapport moral et la réponse de Guilbaiid sont muets sur ces 'points.

Toutefois, à la demande de Carn, Guilbfmd fait une déclaration d'attachement à la Fédération Autonome.

Jamais nous ne retournerons à la maison dont nous avons été chassés à

moins que dés garanties sérieuses nous

KtOttM oue dM s'(t!'a?t<:M s<'fMtMM nous

soient données, dit-il en substance. Finalement, le rapport moral mis aux voix est adopté à l'unanimité.

Défilé de rapports

Sont ensuite adoptés les rapports financiers et de 'la commission de contrôle. Guilbaud développe maintenant un rapport sur les "économies budgétaires et la situation des fonctionnaires.

Après une discussion, au cours de laquelle Cristofol fera le procès de la politique du moindre mal. une motion est adoptée à Tûnanimitô, par laquelle le congrès s'engage à lutter contre l'offensive gouvernementale.

.Et Lavorel développe un rapport sur la réorganisa,tion concluant à la fusion avec ,les indirectes, qui est adopté à l'unanimité- moins une voix (Strasbourg). Signalons qu'à la fin de la matinée une motion de- solidarité avec Freinet a été adoptée. ̃̃̃•̃

iillllllllllllllllllllllllll'llllllllllllllliiiiiiiiiiiiiiiiiiiii iiiiiiii

"111.11111111111111.,111111111111111111111111111111111

CE SOIR, AU KREMLIN-BICÊTRE Important meeting

des usagers de l'électricité

̃♦•

Les syndicats,, unitaire des Producteurs et flislributeurs d.' énergie électrique et celui des Employés et contremaîtres des secteurs électriques de la régon parisienne (autonome), continuent la lutte qu'ils ont engagée pour l'aboutissement du statut unique pour le personnel des secteurs de banlieue. Après avoir dénoncé la manœuvre de la commission d'arbitrage dans laquelle Daltini, chef confédéré, fut complice des secteurs; les deux syndicats^ ont décidé de porter le scandale de l'électricité devant les usagers de banlieue.

Et co.mme ils, l'avaient déjà annoncé, ils commencent les meetings dont lexiremier est convoqué au. Kremlin-Bicètre pour jeudi prochain par l'affiche ci-dessous et auquel, nous convions tous les travailleurs du canton de Villejuif. Aux usagers de l'électricité Travailleurs, manuels et intellectuels i Artisans ét petits commerçants En plus de l'exploitation de vos patrons, des trusts et des propriétaires fonciers, vous subissez les prix imposés par les magnats des services publics, pour l'eau, le gaz et l'électricité. Pour l'électricité, ces messieurs sont les maîtres, car aucun contrôlé sérieux n'est, sur eux, exercé.

Que fait le syndicat des communes de la Seine, pouvoir concédant ?

Pour connaître- les conditions de production, les prix de revient et de vente de l'électr,icité;

Pour savoir dans quelles mesures sont spoliés les usagers, par le prix du courant, et le personnel par la non-application de la convention;

Pour connaître lés positions des diverses municipalités de la Seine sur cette importante question.

Vous assisterez tous à la grande réunion publique et contradictoire, qui aura lieu aujourd'hui jeudi, 22 'juin, à 20 heures 30, salle David, 28, avenue EugèneThomas, au Kremlin-Bicêtre.

Paul Marcel, secrétaire fédéral des services publics; Loiseau, secrétaire du syndicat unitaire; Pasquicr, secrétaire du syndicat autonome, pour le personnel Lèbigot, adjoint au maire de Villejuif Jacques Dofiot, député-maire de SaintDenis, pour les municipalités communistes, fourniront toutes explications. P. -S. M. Girard, maire du KrcmlinRicêlre [secrétaire du syndicat des communes pour l'électricité), qui n'a pas daigné répondre à nn'e demande de salle, est particulièrement invité à venir à la réunion expliquer, sa position.

>-»+»i < ̃

Une importante réunion

des syndiqués des usines Citroën "Au cours de la magnifique bataille que menèrent les métallos de chez Citroën, de nombreux ouvriers donnèrent leur adhésion, au syndicat unitaire de la métallurgie.

Ces camarades avaient compris qu'une seule organisation les avait défendus, et que pour lutter contre leur exploiteur, il fallait qu'elle soit puissante.

Mais la lutte n'est pas finie. Des problèmes importants se posent pour les travailleurs de l'automobile.

C'est pourquoi le syndicat unitaire organise une assemblée générale des syndiqués des usines Citroën, samedi 24 juin, à 15 heures, à la Bourse du Travail. Tous- doivent être présents;

Dans son usine, Citroën est hué Hier après-midi, Citroën visitait l'usine Javel. Au moment ou il passait en compagnie,. !tle. sa troupe, à la première et deuxième finition, les ouvriers l'acceuillirent aux cris de « Hou 1 Hou 1 Citroën

Il va sans dire que devant cet accueil « un peu frais et inattendu, la visite officielle fut rapidement terminée. Cette manifestation spontanée marque combien est grande la combativité des ouvriers .de Citroën.

Ils ne sont pas décidés à capituler devan t. leur exploiteur.

a\n\vn\v,v\\vvvan»Ki

Travailleurs, achetez

LA VIE OUVRIERE

MEMHtTO CONVOCATIONS OUGAMSA'I lOiVS C.HrVIitAI.KW

P.C. VlïCsm» Ksi-Parisien. Mardi ï'7,

lDp,-i't1L dc l'll1'i:, 1' llUltlt'Cüil, it :'0 11. tiD,

100, rue. de Paris, à .Moulrcuil, à S0 h. ;!0,

usscmWée; d'Jnrormmioii sur l;i liuto anti-

fasciste, et lu..luctiquo do front unique.

Rapporteur Vassart, du bureau politi-

que. du bureau I)oliti-

Rayons de Môutreuil, -Bagnolci, Alfortvllle, Bpbig-ny, supprimer 'réunions ce jour. I.9S autres rayons lio ..lu région, faites le maximum d'ellorts pam1 que les membres responsables y 'assistent.

1. C. négion Paris-Ville. Bureau régional à 20 li. :io, 57, rue Cliarlot. FRACTIONS SYNDICALES EMPLOÏES. Fraction Kênéïale U'.C.

et J.C.),- demain, vènrtmli à 20 h. ao, salle

tle la Hotonue, rue Lafayette. 30, 1-4 sillle lieu-

l'JClXïKKS.– Fraction demain, à 17-Ueu-

»'es 30. S, av. -Slalluinu-aioreau.

it^. RAYONS. ADULTES

if. 0. h. ̃]'. h.

-Mû'XTREUlL, VINCENNES. FONTEXAYSAINX-1IANDE; C. demain vendredi, h.

1. lt.

GûXESSE. Trésorerie les l"1 et 3" Jeu-

di ce suij', à 18 li., au 120. les ler et 3e jeu-

CELLL'LES

SOI. A 18 h.

105. Ee-ponée à huitaine.

ïdo (zone). Reportée à vendredi. .(ÏROlil'IïS D'EM'-ANTS'

13e SEÇTIOX, Groupe Thaelrâann.- A la lu, 163, bd de 'l'Hôpital, pour aller au Cinéma de la Beilevilloise. Apporter 0 lï. eu.

Ce" soir, toits ceux qui seront munis de leurs cartes pourront entrer à la piscine de la Butte-aux-Cailles.

SYNDICATS

BATIMENT GENERAL. Charpentiers en bois. is heures, assemblée générale, 8. avenue JîatUurin-Moreau.

Serruriers.. 18 heures, conseil élargi 1 tous les copains actifs.

Echafaudeurs. Demain, à 17 h 30, assemblée" .générale, "les, boud de l'Hôpital. CIMENT,. MAÇONNERIE. PIERRE. Section taclmique' briqueteurs et limousinants. Assemblée, ce soir. à 17 h. 30, salle '•• Haymond-Leleby-re, à Mathiirin-Moreau. Présence: du camarade Hénaff, secrétaire de la 130 région, du bâtiment. Sympathisants invités. -"̃̃̃

CUIRS ET -PEAUX. Les camarades possesseurs de cartes pour la fête champêtre f du 25 juin rendre leurs comptes co soir. t

̃ ̃̃ c. 1. (

18e. Perm., adhésions et renseigne- I ments juridiques tous les jeudis de 18 à 19 heures,, 48, rue DUhesme.. { ( MONTREUIL. A 20 h., CE. élargie à ( tous camarades actifs sections locales. j ̃ •̃' ̃ UNION DES. FEMMES c

15". Réunion- à 20 h. 30, 1. h. 1 YITE.X. Ass. gle à 20 h. 30, à l'an-

nèxe.

"•̃- '̃̃il.i. s. «. i. î c 11°. Assi gle. a 20 h. 30, 3. rue Au?.- i Laurent..Rapporter' listes pétitions verdict f Saigon :•̃̃̃̃•'̃̃,

13p. (Section do. la zone). Ass. gle à -20 e heures 30- salle Emile, 4. avenue de la Porte d'Italie.- 'Délégué Pastor.

ASN1ERES.. Ass. de section de BoisColombes, à. 20 h.. 30, salle de l'Aube Nou- velle, 21, .rue GTamine, à Bois-Colombes, Délégué^ ^Guillaume.

..̃̃̃̃̃• S.'O. I. Trésoriers et responsables section passer de, toute urgence; prendre nouveau maté- J riel destiné aux y.D.E. Rendez compte matériel' fête du 11 juin et. activez souscription en faveur de l'envoi des enfants de 1 chômeurs à la mer. i 'SEYBAN' -t Ass. gle à 21 h., salle de la i

Mairie., ̃ ̃ c

̃ ̃ •'•̃̃• AMIS1 DE VU. 'R.-a'i -S. s t Ï8» ARRONiDISSEMENT. A 20 h: 30, 1 ass. gle, 112, rue Championnet. Projections C lumineuses-: « L'Armée Rouge ».. c 6e. –.Ass. gle e. à 20 h. 30; 40, rue Jacob.̃̃ ̃• COOPERATTVÈS }

BELLEVI.LL'OISE. A 20 h. 30. grande l salle rue .Boyer, assemblée générale du Cercla élargie à tous les coopérateurs. Compte rendu du Congrès «iiropéen1- anti- l

fasciste ̃ et :pa,rtle artistique. ̃ J •*

iasciate er pnrtie F. T. O. F. c

COMBAT. Répét. 20 h. 30, 8, avenue T

Mathurin-AIoreau. •'

ACBE, ART. PROL. Rèp. s. Trianon. v

.-̃ A. E. A..R.

SECTION PEINTURE. Ass. gle à. 20 heures 30, au siège..

̃ ."̃- •̃̃̃̃ navERS

REGION .PARISIENNE DE LA FEDERA- TION ESPEKANTÏSTE PROLETARITÎ.NNE. r Perm. gle de 2o'li./i5 à 23 h. 13, rue 1 du Faubourg- Montmartre, escalier B. J '̃̃ F. S. T. i E. S, -TRÀîÇSPORTS. Réunion com- 3 mission executive vendredi 23 juin, à 21 h., £ 8. av.- Mathiirin-Moreau, bureau des T.C. c

R.P. ̃̃̃ ̃̃'•̃̃̃ ̃̃

Fêtes · I

S. R. I. Maisons-Alfort. Fête (le c solidarité, concert' et projection lumineuse i sur la .'Commune,, à -20 h. 30. an Rendez- i vous de Chasse, 131, avenue Gambetta. ,{ Conférencier Fàvy. t Meetings S. R.i I. –:11e.. Réunion publique contre lo verdict de Saigon. salle Fernand, ;i, rue Auguste-Laurent, à 20 h. 30.

S". Rëtiaion" publique à, 20 h. 30, salle de la Famille Nouvelle, 49, rue de

Bretagne..

Orateurs .Lhommé, du S.R.T. Barbatis. de la Ligue antiimpérialiste un orateur du P.C.. ->1

Malahoff. r– Réunion publique à 20 heures 30, salle du Patronage Municipal, ( avenue Pierre-Larousse.

Pierrefltte. Meeting du S.R.I. et du Comité, antifasciste,' à 20 h. 30, Maison du peuple, rue Pasteur.

Orateurs Drurnelle, du S.R.I. Abramski, du Comité antifasciste, etc,

r Draiioy. Réunion publique à 20 heures 30,. au Clair de Ltine, rue Garibaldi. I Aubervilliers (Section des 4-Chemins). t Réunion publique à 20 h. 30, salle Pau- i lou, 2!),' rue Lécuyer. 1 Bobigny, Réunion publique pour le I compte rendu du ,congrès antifasciste, à 20 h. 30, salle Verdier. chemin des Huats. c Réunion pour le compte rendu du con- £ grès Antifasciste, salle Blanc, 27, rue de Champagne J 17e. Réunion publique à 20 11. S0, salle Maison des Syndicats, rue Legendre. 1 Créteil. Le camarade Robert inter- viendra au nom du S.R.I. au meeting du comité antifasciste, il 20 h. 30, salle du Ke- l gina-Cinéma, Grande-Rue, près, de l'Eglise, j. 20° arrond. Le camarade Abadie in- 1 tervlendra aii nom du S.R.I. à la réunion publique' du..P.C. à: 20 h. 30. au café, 43,- ruo des Panoyaux.

Vitry. Le camarade Paye interrien dra au nom du, S.R.I. au meeting pour le 1 compte rendu du 'congrès antifasciste, salle du Patronage Municipal, à 20 h. :;o, place

du Marché: j

Avenir Social. Groupe d'Amis du 9e. Assemblée ce soir, à 20 h. 30 salle de l'An- t vevs-tîàr, 12, rue do Maubeuge. Appel a ( tous les travailleurs.

Le camarade Deponilly, directeur de l'Avenir Social, Orphelinat ouvrier (le la Villete-aux-Aulnes,: exposera, avec des projectiqiiS' lumineuses, les résultats déjft obtenue et développera, lo plan de travail qui permettra d'atteindre le but poursuivi. Comité de clitimturs de Romainville. Grande: réunion, à 20 h. 30, salie Martin,

rue Alex. -Dumas..

Conférences

S. R. I. Conférence avec projections sur la terreur aux colonies, à 20 h. 30, salle du sous-sol de la Mairie.

Conférencier Mignot.. ï

comites"Î)e' LUTTE 1 CONTRE LA GUERRE ET LE FASCISME t

.«.

Viiry. A 20.lv. 30, salle du patror l nagé municipal, place du Marché. Ora- teurs :Yvonue Kanya.-Ligue femmes paix et liberté Paul Hog, secrétaire régional Havéz, P.C.

Nogent-sur-Marne. A 20 h. HO," salle s du restaurant de la poste 82, Ova.r,,ïh- l rue. Orateurs Laugier, socialiste (: f.e- clerc, du Comité national. l' Crèteil. A 20 h,; 30, Cinéma Régina, Grande rué. -Orateurs Etcheverry, so- r cialiste Delon, C.G.TiU. René Plaud, du Comité national.

Pierrel itte A 20 ̃ h 30, Maison du S Peuple, boulevard Pasteur. Orateur AbreiifsUU confédéré..

Malakoff. A 20 h. 30, patronage municipal, avenue Pierre-Larousse. Orateurs: Guillet, socialiste Piginnier, P.C. Bla.che,g,R.I.i Tanguy, J^

les sports

La finale du Grand Prix cycliste de "l'Humanité"

L'itinéraire de lY-preuvc

kilom.

Départ route de Boissy à

Bonneuil 0 Boissy-Siiint-Lûjrcr 2 Gros-Bois '1 t Hrïe-Oomte-1-îobert 12 Couberl 20 Guignes 28.500

Roule Nationale "(S

/-i».

«-.iimimps :a aKi Fontenay-Trésigin' :)8.5Û0

Diwefour ̃ de Lu Iloussaye.. 43

Cnn'efoui- de l'Obélisque 47 Coulevroult lt 55 500 Saint-Geniuiin-lus-Couilly 58 Quiney-Segy C0 Mcaux 67

'Route dâpurlem. 5

i-'enciiart 72 La 75 5 Saint-Spupplets 79

r n hrande corn. 131

t 1- Il-

(, «.) âtMJ Le PlGàsis-BelleviUe S0.500 l'ïrmenonville 91 Mont-1'Evêque 101 Senlis 105

Roule Nationale 16

Oiiil 1-ir. r.

Clontilly' 12:;

Lamorlaye l28 Luzarches 134 ChampIÙtreux 137 Lu Me,3uiI-Aubry 1 fi Et'ouen HG Villiers.le-Bel' 147 SarceUes ]i.0 Picrrefitte 153 Saint-Denis 157 Vélodrome (G. C. 84. 160

.Qualifiés, envoyez votre droit de participation

Le grand nombre de participants à la finale de notre Grand Prix Cycliste rendra difficiles .les opérations du contrôle de départ. C'est pourquoi, dans l'intérêt de nos camarades coureurs et dans celui des contrôleurs, nous voudrions qu'une grande partie du travail soit accomplie à l'avance en ce qui concerne le droit de participation et lit remise des dossards que nous commencerons à délivrer le vendredi 30 juin.

Afin de nous faciliter tout ce travail, qualifiés de la finale envoyez-nous dès maintenant votre droit de participation 6 francs (3 francs pour les chômeurs). Ce droit comprend le transport des effets et le ravitaillement en course.

Le 2 'juillet

au camp de Noisy-le-Grand Le naturisme prolétarien sera à l'honneur dans la journée de l'Internationale Rouge des Sports.

Ce mouvement, qui va grandissant en France, prend une extension sérieuse dans notre organisation. A cet effet, la F.S.T. possède un terrain de plus de 20.000 mètres carrés, avec plus de 120 mètres de berge sur la Marne, sur lequel il y a deux terrains de basket, un terrain de volley-ball, des sautoirs, des plateaux de lalicers, une coopérative achalandée permettant aux camarades de se ravitailler sur place. Ceci dans un site merveilleux. Le 2 juillet une grande démonstration y aura lieu tournoi de basket masculin et féminin, match de boxe et de lutte, poids et haltères, démonstration- des deux jeux les plus populaires en U.R.S.S., le volley-ball et le .gprodki, ainsi iju'un jeu populaire .non-

grois.

Adeptes du naturisme, prenez rendez-vous pour le 2 juillet, vous ne regretterez pas votre journée. R. M.

» ̃̃

La fête de Villejuif

La. municipalité, de Villejuif, organisant sa fête communale, à pensé aux jeunes sportifs en accord avec le C.A.O. Villeluif; elle organise des épreuves sportives et gaies 1.000 m. miuimes, 500 m. pupilles, 4 hm. 500 seniors et une course de vétérans. Engagements jusqu'au départ.. Rendez-vous 9 h. 30 mairie. Autobus 85. porte d'Italie, descendre Mairie.

MARCHE

L'Etoile Sportive Rouge Internationale, profitant du dimanche de repos sur route qu'ont nos marcheurs, la section de marche de ce club organise un 10 km. piste (entraînement). Les marcheurs qui voudront y ,prendre part, rende-vzous, 14 h. 30, Mairie d'Ivry. Départ 15 h.

iiiiiiiimiiiimiiiiuiiiimiiiiimiiimiillimilllllllllllllimillllllill

L'ACTION DE NOS C. D. II.

Le dimanche 2 juillet à Saint-Denis

concentration régionale des CD. H.

Le 2 juillet se déroulera la finale du «rand prix cycliste de V Humanité sur ùnparcours de 160 kilomètres. Nos jeunes sportifs IDeront triompher le sport rouge et connaître notre journal. Nos CD. II. se doivent de participer à cette journée prolétarienne qui coïncide avec la Journée Internationale Rouge des Sports et où notre Humanité sera de la fête.

Nous en reparlerons plus longuement mais déjà nos comités doivent s'ingénier à confectionner des pancartes et des banderoles et se préparer à assister en grand nombre à cette journée prolétarienne au profit de notre journal V Humanité. ̃̃

Nos réunions

Commission d'agitation et fête i 20 heures 30 au journal.

Secrétariat régional iL 1S heures au journal.

Classement de la vente à la criée du dimanche 19 juin 1933

Saint-Denis, 700.

Vitri local, 680.

Paris 20e, 550.

Argonteuil, 480.

Alfortville, 330.

Paris 1:1°, 300

Pierrefitte, 270.

Paris 13°, Paris 14e, Romainville, 250. Paris 17e Epinettes, Bobigny, 200. Issy-les-Moulineaux, Achères, 180. Malakoff, 160.

Villetaneuse, Paris 15e, Paris 18o Grandes-Carrières, Chapelle, Goutte d'Or, 150. Le Havre, 144;

Bagnolet cel, 240, Dijon, Noisy-le-Sec,

125.

Paris 5", Fontenay-aux-Roses, Villeneuve-sur-Bellot, Mouy, 120.

Choisy-le-Roi, Drancy, Houilles, Montreuil, 100.

•Villeneuve-la-Garenne, Bagnolet Plateau, Sannois, 90.

Puteaux, Viry-Chatillon, Blanc-Mesnil, Asnieres, 80.

Se\Tan, Villeparisis, 75.

Paris 1er et 21', Meudon, Poissy, Mai- 1 sons-Alfort, Antony, Paris 6°, .70. Paris 10e, Fontenay-Saint-Père, 60. Bezons, Gennevilliers, Ferté-sous-Jouarre, Limay, 50.

Saint-Maur, Vanves, Paris 3e, Suresnes, 40.

Fontenây-s^-Bois,1 Crépy-en-Valois, 30.

Laigueville Wissous, Longjumeau

Saint-Germain, 25. s, Longjumeau

Val Pompadour, Rungis, 20.

Neuilly-sur-Marne, 16.

La Bergette, 15.. Ussy-sur-Marne, Syndicale Taxi, 10.. Rœux, 5.

En tout 9.340 exemplaires.

NATATION

A l'approche

de Paris-Londres

Eu vue du match P.'iris-Londres, qui .mî dispute le samedi s juillet, à at h., au stade des Tourelles la sous-commission de sélection a désigné' les 10 nageurs qui le-

présenteront. Paris.

100 ni. libre. Gaubier (C.O.P.), Car-

roau (D.A'.J.J'. lie).

100 ni. dos. ilenocq (C.A.O. 18»), Broda (C.S.o. lie).

200 ni. brasse.– Bumarquez (U.S.O. 13e), Gorokolï (E.C.).

Plongeons. Uusson (U.A..J.J. l-î<-), bar-

reau (U.A.J.J. 140).

itelnis 5 fois 50 m, libre. Husson, Henocq, Gorokolï, Uarreau, Gaubier. Eempla(.•aiit Ui-ocla.

3 fois lût) m. 3 nages. Henocq, Dumat1-

qtiez, Gaubier.

Watei'-polo. Ilenocq (C.A.O. W-), Mi-

cliel (Unité), Ilimiarquez (U.S.O. 1UC), Gorokolï (C.C.), ciauliier (C.O.P.), Antoine (li.S. 15»), ;iinsi que les équipes de piscine.

i>y,M m. libre. Amiraux. Guiot, Du-

forest, Licrei, Doycz Abry (tous les 5 du

C.A.O. 1B»). l!ein))la(;ant Nacliaid (13. -O.).

Butte-uux-Cailles. Drugi>aulf Debray, Moreiiu, i.aset (tous les A de l'U.S.O. 13e). Huiler (C.S.O. &). Remplaçant Basori K. (U.A.J.J. ue).

Bloinet. foulon (U.A..T.J. W>) Proliasha (Unité), Moga (CS.O. 12«), C. Roger (C. S.O. l*i). Thietry (K.S. 15e). Remplaçant :'I

Bamiche (C.S.H.).

Châtéau-Laudon. Henry Paul (C.C.), Descombes (C.O.P.), Seclet (C.O.P.). iiuclos (C.C.), Fraysse (C.C.). Remplaçant

Uouluey' (C.O.P.).

3 l'ois 50 m. juniors, 3 nages. Amiraux. Troualen (C.A.O. 18e). Renvoyer (C.A. 0. 1S«), Greniovltz (Y.A.S.C.).

Butte-aux-Cailles Broda A. (C.S.O. I2n), woll'man (C.A.O. 18«), Laget (U.S.O. 13°).

Blomet. Thierry (E,S. 15"), Vanhaute (E.S. 15e) Coulon (C.A.J.J. Vfi).

Cltateau-Landon. Muller (C.S.O. t2«). Berger (C.C.), Boulney (C.O.P.).

10û 111. br. juniors. Renvoyer (C.A.O. 18").. Berzon (C.A.O. 18e). Laget (U.S.O 13°), Berger (C.C.), Boulney. (C.O.P.). 50 m. dos juniors. Broda A. (O.S.O. 12'), Coulon (U.A.,T.J, Me). Muller (C.S.O. 12e), Troualen (C.A.O. 188), Thierry (E. S. 15o).

50 m. libre féminin. 1. Rouet (U.S.O. 13e), wolfman (C.A.O. 18e), Lerlet (C.O. P.) Arméot, (C.S.O. 12°).

̃

Un championnat populaire C'est samedi soir que se déroulera le Championnat Popuiaire de natation organisé par les C.S.O. Bois, C.P.S. 11", C.S.O. 12". Dans des articles précidents nous avons détaillé les diverses épreuves inscrites au programme. Depuis quelques semaines l'entrainement estival est commencé et chacun s'est préparé avec ardeur pour flg-urer dans les placer d'honneur. Le C.S.O. Bois et le C.P.S. il", nouveaux venus à la natation, sont capables de nous étonner. Les Independants seront les X de la soirée. Au water-polo le C.S.O. 12« essaiera de prendre sa revanche sur l'Unité (2) qui l'a battu au cours au challenge de l'Unité. Les spectateurs sont assurés de passer une bonne soirée.

La piscine se trouve 10, avenue LedruRollin, métro Gare de Lyon, ou quai de la Rûpée.

Prix d'entrée 3 francs; chômeurs 1 fr.

La fête de Bobigny

Le mauvais temps ayant rendu • imposslble le déroulement des épreuves, limanclio dernier, la fête sportive organisée pa" la Centre-Bijou-Sport et l'U.S.O. Bobigny aura lieu dimanche prochain. 25 juin, à '4 h. Nous rappelons qu'en plus, des matches de football et de .basket masculin et féminin le 'programme comporte des exhibitions de lutte, de boxe et de poids et haltères. Le tirage des lots aura lieu à l'issue de la fête,- vers 18 heures les billets, même 1 contrôlés, seront valables,

Espérons que, le beau temps aidant, les l travailleurs', seront nombreux.

Moyens de communication. trams 05 A, 2Ï A et B, descendre route de Rosny. [ COMMUNICATIONS Engagez-vous pour.le challenge d'athlétisme féminin de la municipalité ouvrière d'Ivry, toutes catégories 80 m., 250 m., relais 4x80, classement pas 3. Quatre engagées au maximum par épreuve. Se dis̃ putera à Ivry, le 2 juillet, à partir de 9 I heures du matin. Clôture des engagements mardi 27 juin.

NATATION. Piscine Rouvet. Ce soir entraînement à 20 h. Les ouvriers sportifs sont invités à participer ce soir à la sonve d'entraînement de la F.S.T. à ia piscine P,ouvet, 2, rue Rcuvet (193), métro Pontde-Flandre. Prix réduit. Chômeurs demi- tarif. Les adhésions sont reçues.

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RADIO-CONCERT

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JEUDI 22 JUIN

LES ONDES ROUCES

La grande station du C. C, des syndicats de l'U.R.S.S. émet sur 1.481 m. avec relais sur 50 mètres

20 h., allemand Revue de la semaine et boite aux lettres 21 h., français Revue de la semaine 22 h-, suédois Le résultat tes semailles de printemps.

LES ONDES CAPITALISTES

Radio-Paris (1.725 m.). 12 h. 30 Orehestre pour la jeunesse et chansons de films 19 Il. 20 Orchestre (GILuka, Nérini, Luigini) 21 li. Transmission du" concert donné à. la salle de l'école normale de musique.

Poste Parisien (328 ni. 2). 13 h. 15 Orchestre sélections de « Samson et Dalila » et tangos 19 il. 30 Mélodies danoises et suédoises 21 h. 30 .Récital de violon et de piano.

Lyoii-la-Doua (466 m.). 10 h. Musique lég'ùre 12 h. et 13 h. 30 Concert 20 Il. 30 Grand concert (Haydn, Grétry, Tartini, Alheniz, Liszt, Fauré, Weber, Saint Saùus, Chopin)..

Davenlry (l.ij.i m. i). 12 h. Orgue 12 li. 45, 11. 30, 16 h., la h. Concert 18' li. iiO Musique de Haendel pour flùte et harpe 20 11. Concert (IMarquina, Kroine J toriiclv, Mauscaiit, Liszt) 21 U. 35 Kécilal Dèn Davis, ténor Maurice Colé, au piano (Kavel, Brahms, JBiich, liaendel, Dohiianyi).

Vienne (r.18 ni.). 17 h. 2a Concert (Chopin, Schubert, Liszt, Slrodella, Gluck, Searlattl, ûonizettl) 19 h. €5 Concert 20 h. 0i Mans Uelling-, opéra romantique tte Marsclier, orchestre et chœurs. VENDREDI 23 JUIN

LES ONDES ROUCES

La grande station du C.C. des syndicats de l'U.R.S.S. émet sur 1.481 m. avec relais sur 50 mètres

20 h., tchèque Soirée littéraire 21 n,, anglais Revue de la semaine et boite aux lettres 22 h., allemand La croix rouge politique en Russie tzariste.

LES ONDES CAPITALISTES

Paris P. T. T. (-447 m.). 12 h. 30 Concert 15 h. 30 Relais de Vichy diffusion du concert donné au casino; 20 h. 30 Soirée de musique de chambre par le quatuor Reitlinger.

Kadio L.-L. (369 m. 4\. 21 h. Gala « Henri Casadessus ».

Poste Parisien (328 ni. 2). 12 h. 35 Concert. (Gershwin, Granados, Maillard..Xérini) 19 il. 30 Eiireglslranents de Faderewsky 20 h. 10 -Enregislrements des Kevellers 20 li. 35 Concert symphonique JGuiraud, Sehmitt, llavel, R. Laparra, Lalo, R. Ducasse, V. d'indy, Masseaiet, Jacques Ibert).

Lyon-la-Doua ( 466 m.). 1S) h. Un

quart d'heure d'opérettes 20 li\30 Soirée

de music-hall. tl'o!Jérettes V Soirée Lille P. T.. T. (265 m. 9). iî~h. 30 Concert :.ls h.: Musique de chambre 20 heures Disques demandés 20 h. 30 Con-

cert soirée de succès populaires.

Alger sOir,'¡:a de succès ,populaires. a .b: 15 1

Alger P. T. ï. (363 111. ̃ i) 21 11. 15

Le Pays du sourire, opérette en 3 a^tes de

Franz Lehar. sourire, Opél 'ette en 3 aztes de

Diwentry (1.554 -m. i). 10 Il. î.ï Concert J.17 h. la Concert pour enfants 1S 11. 30 Concert 21' h. 35 Soirée d'airs de danse (Massenet, Pierne, Strauss, l'incl;, Annoudola. etc.).

Bruxelles Flam. (33S m. 2). 19 h. 30 et 20 h. Concert 21 11. Soirée consacrée à Richard Strauss.

Varsovie (1.411 m.). 17 li. 15 Concert de solistes 18 h. 35' Musique légère 20 heures 15 Concert symphonique consacréRimsky-Korsaiiott.

Sauvez vos Yeux

Tout le monde abesoin de ses yeux et/ nous devons veiller àleur santé. Si des mouches volantes obscurcissent votre, vue, si vos yeux sont larmoyants et queî vos paupières soient gonflées, rouges ou collées le matin, si votre vue baisse et que vos yeux se fatiguent vite on.| travaillant à la lumière, si vous ne pou-? vez supporter vos lunettes, les courses en plein air, le cinéma, la lecture protongée ou une attention trop soutenue. Si!

déjà vous êtes myope ou presbyte, re-

courez immédiatement à l'ÎRID AL, nou-, veau collyre scientifiquement préparé,, qui non seulement vous donnera un! résultai immédiat ,danstousles ca» aigus, mais encore corrigera votre vue pour permettre lai suppression des lunettes. L'IRIDAL est] tout à la fois l'antiseptique, le tonique! et le décongestif de l'oeil et de sesl annexes. C'est pourquoi il réussit avec autant de succès dans le traitement des conjonctivites, ophtalmies blépharites, rétinites, glaucomes, trachomes et pour enrayer la cataracte. L'IRIDAL réalise une énergique hygiène préventive de la vue,mais aussi une actioncurative puissante pour la guérisonMdes affections oculaires les plus graves et les plus re-j bellee.Vos yeuxne sont donc pas perdus- j L'Iridal se trouve dans toutes les Pharmacies au prix de 19 fr. 10 le flacon (impôt compris). Clia- que flacon est accompagne d'une brochure contenant tous les conseils indispensables pour soigner et guérir ses yeux. Tous renseignements sont envoyés gratuitement sur demande adressée au Direct. du Laboratoire de l'IRlDAL, Si, id derEglise;Bayonnc(Basses-Pyrénées). Le flacon f«par poste contre mandatdelO fr. 85. CYCL~BERA~

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