Rappel de votre demande:


Format de téléchargement: : Texte

Vues 1 à 6 sur 6

Nombre de pages: 6

Notice complète:

Titre : L'Humanité : journal socialiste quotidien

Auteur : Parti communiste français. Auteur du texte

Éditeur : L'Humanité (Paris)

Éditeur : L'HumanitéL'Humanité (Saint-Denis)

Date d'édition : 1932-05-15

Contributeur : Jaurès, Jean (1859-1914). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb327877302

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb327877302/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 63335

Description : 15 mai 1932

Description : 1932/05/15 (Numéro 12206).

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k4042719

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 55%.


tant fie la concentration pour la suerre ?

̃– ^Qi=iH[=]El < '̃;̃̃ ̃

Nous avons eu la victoire aux élec- i

lions, mais qu'allons-nous bien c -pouvoir en faire? Comme c'était i 'plus commode de jouer simplement t J'M ri sa'lllajesfé Tard'icu!" ( Tel est le raisonnement que doivent ( aujourd'hui tenir le parti radical et le y parti socialiste, nullement presses de définir leur position parlementaire < pour le r juin. '.n- Les électeurs qui ont envoyé^ a Ma Chambre 156 radicaux', 129 S.FM.O.. et 36 républicains socialistes ont vote pour une politique de gauche. Ils ont exprimé un sentiment puissant bien qu'orientés sur une fausse voie de. lutte contre la réaction, et .pour. ,1a. paix. lis comptent sur une réduction des budgets militaires et sur des mesures de coopération européenne,, sut une fiscalité moins lourde,. sur la défense des* intérêts prolétariens mena-'ces par une recrudescence d'offensive capitaliste et sur l'amélioration de la situation pénible de la petite -paysan-

nerie. ;'̃'̃̃

Mais une telle politique,, en. supposant que les partis de « gauche » veuillent tenir leurs promesses, est impossible, à l'heure présente plus que

jamais.

La crise économique s'approfondit en Fiance. L'indice général1 de la production est tombé à 98 en mars, soit un tiers au-dessous du maximum de 1 930 la sidérurgie ne fabrique plus que la moitié de ce qu'elle est capable de produire. Les exportations de mars sont les plus faibles enregistrées depuis des années. Les rentrées d'impôts s'amenuisent à tel point que le Trésor, pour faire face ses échéances, vient d'émettre 3 milliards de Bons du Trésor depuis 1926, cette méthode d'emprunts couvrant le déficit n'avait "plus.été employée.

D'autre part, le gouvernement, avec: l'attentat contre Dpumer, vient d'avoir son Serajcyo. L'impérialisme français est pressé de toutes parts par ses rivaux à Genève il ne fait plus la loi, l'union danubienne n'a pas réussi, la question de' la revision du statuf.de Versailles sera posée brutalement à Lausanne. Le Reich semble aller à toute Vitesse vers une- dictature 'militaire fasciste, qui précipiterait la' guerre. Le seul moyen de maintenir la' suprématie de. Paris sur l'Europe, c'est de hâter l'agression 'contre l'Union Soviétique.

!En fait de politique de gauche, la Chambre nouvelle va avoir de suite à favoriser la réduction dès prix de revient de ^'industrie et de l'agriculture au détriment; des travailleurs, à diminuer les dépenses sociales du budget, à briser la résistance des masses à de telles mesures réactionnaires. Mais surtout à faire la guerre pour un nouveau partage du monde.

'Ô'

ES électidns à gauche ont été une L vaste manœuvre illusionniste de la bourgeoisie. Radicaux et socialistes, espère-t-on, seront mieux à même de poursuivre les objectifs s fondamentaux du capitalisme solution à la crise qui sauverait le régime, destruction de l'Etat qui édifie le socialisme. Ce sont t leurs buts à eux aussi bien qu'auxpartis dits de droite.. ̃

Mais les masses qui les ont élus ne les ont pas envoyés au Parlement. pour cela. Tout au contraire. Le problème capital pour les deux grands partis vainqueurs est donc de s'engager dans cette voie tout en gardant le contact avec les troupes qu'ils influencent,' aussi longtemps qu'il sera possible. Tâche compliquée. Voilà pouiquoi ni le parti radical, ni le parti socialiste, ne sont pressés de choisir une at- tittide précise à la rentrée des Chambres.

Si la bourgeoisie était libre 'de ses manœuvres, elle réaliserait immédiatement la grande concentration républicaine susceptible de lui donner la majorité stable, et le gouvernement

UNE FROOSSE. ROYALE

̃ .̃̃" ̃'̃̃ ̃ 'fl

Hier, au moment il débarquait à Marseille, l'ex-roi d'Espagne Alphonse XIII a reçu une sévère raclée qui lui fut infligée par un travailleur espagnol immigré. Notre cliché représente le royal rejeton d'Alphonse XIII; l'in.fant Don laime, qui assistait à cette «cène. La pose dans laquelle il fut surpris par le photographe témoigne d'un courage peu ordinaire.

fort dont elle a besoin, Mais elle doit compter avec la poussée à gauche des masses, que les élections ont traduite en la trahissant, et avec notre Parti Communiste qui; s'efforce de donner à ce mouvement la bonne orientation révolutionnaire.

La concentration n'a de valeur pour elle que si les partis qui y entrent maintiennent et entraînent derrière eux les couches sociales qu'ils dominent. Il est indéniable que. la campagne électorale s'est faite sous le signe de « l'union des républicains ». La presse de « gauche », Ere 'Nouvelle et République en premier, lieu, s'efforce de calmer- l'exaltation de, la victoire et de prêcher la; conciliation et la sages- se. En 1924, ile. Cartel .chassait .Millerand de l'Elysée;- en 1932, les radi- I eaux v introduisent Lebrun, l'homme de Pôincaré' et du. Comité des 'Forges, ] réactionnaire et chauvin. Les temps sont changés! Seulement, là-masse s'est prononcée contre. la. majorité sortante et contre tout arrangement avec elle. Il apparaît donc que le parti radical ne peut pas immédiatement réaliser la grande concentration vers laquelle if tend. Il pourrait mieux opérer en deux étapes. Pourquoi pas d'abord un gouvernement de minorité, avec un non valpisien à sa tête et beaucoup de sénateurs radicaux plus incolores., comptant sur un noyau de: 240 voix radicales-socialistes, républicaines socialistes et radicales indépendantes, appuyé tantôt par les socialistes, tantôt par des groupes plus à droite?. Le soutien socialiste se ferait, de plus en plus mince à mesure que le développement de la situation obligerait la S.F.I.O. à user de démagogie pour conserver son influence sur ses électeurs, et usant de cet-argument, les radicaux passeraient au deuxième temps de l'opération. Celle-ci serait, d'ailleurs facilitée par la constitution d'un groupe centriste d'Alliance Démocratique et la division probable de l'ancien groupe Marin. Le parti ra- dical pourrait tenter de représenter à sa clientèle qu'il est loin d'aller à droite,'mais qu'au contraire une grari-

;c1e:p~rtie d.e) ',a~lcif:IiIle'~aj()rité ~se..

rallie à son programme, et qu'après: tout la concentration est une victoire de la « gauche ». ̃̃̃;̃

Les socialistes n'ont jusqu'ici qu'une position négative contre la Concentration. Il est très probable que leur prochain corigi es se prononcera contre la participation ministérielle, et pour un soutien, conditionné à l'exécution d'un programme qu'ils savent ir-:̃réalisable.̃

La S.F.I.O. sait qu'une expérience 'de Cartel amènerait immédiatement tant de déceptions et de révoltes parmi ses troupes que'celles-ci passeraient en foule sous l'influence communiste. Cela ne ferait pas l'affaire de la bourgeoisie, qui a tant besoin d'elle comme opposition de dérivation aux colères prolétariennes et comme formation de réserve. ̃̃'̃̃̃.

Cependant, dans toute leur campagne, les socialistes ont déclaré: « Votez pour les candidats de « discipline républicaine ». Majorité à. la Chambre, ils vous' donneront bonheur, prospérité et paix. ̃ » Ils se sont bornés à. indiquer -cette' solution parlementaire et voilà qu'ils la répudient déjà! Ils ont menti, sciemment, en faisant croire à une possibilité de politique gauche. Ils ont trahi les travailleurs en substituant aux ;réelles: frontières de classe, que rous; étions seuls à montrer, .l'artificielle séparation entre gauche et droite.

Nous rétablirons ces frontières en réalisant, sur notre programme de lutte

de masse pour les revendications ou-

de niasse pour les revendications ou-

vrières et paysannes et contre la guerre que va faire la Chambre de concentration, -le front unique de classe et de Révolution. .•̃̃ ̃•̃ J. BERLIOZ.

̃̃ ̃ ̃

Contre la guerre impérialiste ATTEIGNONS RAPIDEMENT LEMPOK!

̃– «V*–

La campagne électorale est terminée. La lutte de classe, la lutte -contre la guerre impérialiste continue. Or, notre Parti a engagé jusqu'à son dernier centime pour la campagne électorale. Il risque donc d'être gêné à l'heure où l'attaque de da bourgeoisie! se fait plus violente, à l'heure où l'affaire Gorguloîî sert de' prétexte à une nouvelle campagne frénétique contre VU. R. S. S." et le Parti. De toute évidence; la bourgeoisie veut briser la seule force qui s'oppose à la guerre.

Il nous faut rapidement des fonds liquides pour mener à nouveau vigoureusement la lutte contre les préparatifs de guerre, de la bourgeoisie, contre l'attâque des Soviets.

Que la souscription ne se ralentisse donc pas Que nos camarades fassent encore un effort Le plus vite possible il nous faut atteindre lé million.

Pour la lutte contre la guerre, à tout prix aidez-nous, collectez et envoyez les fonds sitôt recueillis

Marcel CACH IN.

Total au 12 mai 883.753 > » Reça lier et a»ait-6ler; 12.213 » Total au 14 mai 895.966 »

1

EUX AUSSI PâKlENT DU DÉSARMEMENT

.Et construisent sans relâche de gigantesques engins de meurtre. Il en est de même en France où le rôle des « pacifistes » est plus particulièrement dévolu aux socialistes; et aux radicaux. Notre cliché représente des élèves officiers de l?arméé américaine grimpés sur un énorme canon qu'ils, viennent d'expérimenter. Pour la paix. pour la défense de l'Union Soviétique, seul' le Parti Communiste mène une lutte efficace.

VERS LA ÎFASCISATION ALLEMANDE Le général Scfaleicher serait le remplaçant de Groener

̃ Le P.C.A. exige

la convocation immédiate du Reichstag

Berlin, 14 mai. -'(Humanité.) Après toute- une journée de pourparlers entre les chefs des principaux .'partis bourgeois, il semble que l'ex-amiral monarchiste Roeder qui, au premier abord, .était le .candidat' pour remplacer.. le général Groèrier est décidé à laisser la fonction de ministre de la guerre au 'général Schleicher, un des pires réactionnai-,res du régime actuel.

Schleicher a déclaré qu'il était prêt à

Les bandits nazzis qui ont tenté d'assassiner le docteur Klotz.

accepter ce poste, à condition qu'on crée par une coalition avec les nationaux-socialistes en ̃ lJr.usse des prémices pour une situation analogue duns le .Hei'ch." ic Dans l'entourage de Hindenburg, on est' aussi d'avis- que le temps, .est mûr pour un tel changement de regime », éuvii le'B&iiïnev Tageblalt: Le journal invite; Bruning à :éli-e énergique et à empêcher.' le comniencemeiïl d'expériences dont on ne sait [ja.s si elles aboutiront* à une dictature ouverte ou à un, régime fasciste. »

Il va sans dire que Bruning, qui- a. préparé systématiquement le terrain -pour cet état de choses, ne fera que continuer sa politique de faseisalion de 1] Allemagne. ̃ Le général Sch.leicher.-est l'homme de confiance des nationaux-socialistes,. C'est lui et (['autres ̃ officiers ne la liéichswehr qui,' d'accord avec l'état-major de la Croix Gammée, préparait depuis plusieurs semaines, le. débarquement du .général Gi'oener, La presse national-socialiste accueille avec un 'cri de Iriomphe.la démission de M. Grœner. Le V-œlkisclie Beoha'cliter, organe hitlérien, l'avait annoncée le matin même du jour où elle a eu lieu. C'est, dit-il, un .événement d'une portée politique incalculable. 11 signifie, tout au moins pour la force armée, la liquidation de la situation de novembre 1918. La chute de M. Grœner, est la première, victoire ..décisive de la politique national-socialiste. Elle, garantit que. le. renversement de tout le «'système' » "n'est, plus qu'une question- de temps. Les autres -organes de droite, sans Iriompher aussi bruyamment, enregistrent avec: satisfaction' ce qu'ils considèrent comme un signe de l'importance politique .de la Rcielisw'ehr. ,«: C'est un é\énement capital, écrit 'la, Dcuheha AUgemeine, que, malgré la révolution, on ait réussi à rétablir l'iniportance du mililaire: en Allemagne. »

« L'inlliinncé de la force armée dans le Reich est un fait évident, déclare, de son côté, le Lolcal-Anzcif/er, qui reproche nu chancelier «de n'avoir jamais su estimer à leur .juste valeur les forces poliliques de l'Allemagne; n (LIRE LA, SUITE EN TROISIEME PAGE)

A partir de mercredi

« l'Humanité »

commencera la publication de deux enquêtes

Dans les repaires

des terroristes gardes blancs par M. MAGNIEN

et des révélations

sur le meurtre de l'ouvrier LEGAY

tué à Orléans par la police assassiné pour avoir crié «A BAS LA GUERRE !»

AUJOURD'HUI Tardieu frappe. i mais pas les blancs

-♦' t

LA campagne de /'Humanité, situant t les responsabilités et les complici'tés gouvernementales dans I'assassi- 1 nat de Doumer, et démasquant les i canailleries policières qui s'échafaudent, a porté. t Tardieu a accusé le coup en convo- ( quant la réunion d'avant-hier qui groupa, sous sa présidence. Mahieu et Reynaud, ] minisires de l'intérieur et de la justice, f et les chefs des différents organismes po- c liciers. ï La presse a' donné les résultats de ce ( conciliabule dont la première tâche a été É soigneusement cachée jeter un code sur les circonstances de l'attentat et sur ceux r qui y ont collaboré et l'ont inspiré. ( C'est ainsi que l'on annonce une série de mesures, dont les premières sont i de toute évidence destinées à calmer l'effervescence née des causes lointaines dé l'attentat, que les masses travailleuses pressentent et que notre Humanité, a ] dénoncées. s Ces premières mesures semblent viser < en ;ef f ef .les ,portèars a~e 'passeports. düs ( 'paéàéports Ncuisen (et seuls les Russes, |

blancs en sont munis), les logeurs r

d'étrangers et le droit d'organisation de ces derniers.

En fait, elles ne sont que le prétexte } à celles qui suivent et qui, elles, ne sont ] pas ambiguës.

L'aggravation des mesures d'expulsion et de refoulement, le renforcement des sanctions aux injraciions à ces mesures ne laissent subsister aucune équivoque sur les buts du gouvernement. Ce sont lés travailleurs révolutionnai res immigrés qui sont seulement visés. Le;* Mâtin d'hier demande des peines allant- jusqu'à un an de prison et Va jusqu'à réclamer l'internement des ouvriers immigrés dans un camp Je concentration en Algérie en cas d'inf raction à l'expulsion ou au refoulement.

Ce sont là de véritables mesures dz guerre

Quant la tourbe tsariste des grandsducs déchus, des généraux blanrcs chasses et de leur valetaille social-démocrate a la Kerensks et à la Dan-– dont la tâche commune est la diffamation de l'Union soviétique l'organisation du sabotage sur son territoire et la préparation de la guerre contre elle elle' peut dormir tranquille 1

Plus que par le passé, les travailleurs immigrés ayant f ui la misère et la mor; de leurs pays fascistes, et qui veulent lutter, aux côtés de leurs frères français contre le capitalisme, seront traqués, expulsés, refoulés; remis entre les mains de leurs bourreaux 1

Par contre, les Russes blancs du Torgprom et des associations militaires, ceux qui sont soutenus et financés par tous les gouvernements français, de Millerandà Tardieu en passant par Poincaré ainsi que leurs amis et dignes complices les traîtres mencheviks pourront continuer, encouragés, leur immonde et criminelle besogne.

Alors que les ouvriers révolutionnaires immigrés sont pourchassés, leurs journaux interdits, les Russes blancs défilent en armes 'aux Champs-Elysées, répandent sûr l'U.RïS.S. les pires infamies dans leurs journaux, y compris la « Russie opprimée ̃» du traître Kerenslty, et sont au service de F impérialisme français, aujourd'hui comme policiers et provocaleurs, demain comme troupes de choc contre le Premier Etat prolétarien. Dans cette période de crise aggravée et de course. à la guerre antisoviétique, les mesures prises à la suite de l'attentat frapperont exclusivement les révolutionnaires' immigrés et lés organisations ouvrières auxquelles ils adhèrent avec leurs camarades français.

L'attentat contre Doumer, qui fut fomenté et exécuté sous les directives gouvernementales françaises, servira ainsi au renforcement de la dictature policière de la bourgeoisie. Il permet un nouveau pas dans la répression.

Il n'arrêtera pas, cependant, l'activité révolutionnaire des ouvriers et de leur parti communiste, résolus à lutter pour abattre le régime qui a voulu, par un meurtre, déclencher la croisade guerrière antisoviétique.

Faisant front aux menaces de la bourgeoisie, ouvriers français et immigrés, fraternellement unis, lutteront contre la dictature capitaliste pour l'expulsion des gardes blancs et pour le droit d'asile pour les travailleurs révolutionnaires.

G. C0RNAV1N.

Encore une légende qui f. le camp

Malgré les efforts de Tardieu-Chiappe la machination de Prague s'écroule

HI=1EI[=]0

GORGULOFF ENTRA EN TCHÉCOSLOVAQUIE AVEC UN PASSEPORT POLONAIS Le Parti Communiste de Tchécoslovaquie dénonce les mensonges antisoviétiques du gouvernement français

-»[=)» ̃

A l'interrogatoire d'hier, le confident du général Miller démontra que l'assassin de Doumer est un blanc et s'appelle bien Gorguloff

Les efforts du gouvernement français, de la police et de la presse pour présenter, le fasciste Gprgulof'f, assassin de Doumer, comme un « agent des Soviets » montre le rapport étroit existant entre l'attentat du 6 mai et les préparatifs de guerre des impérialistes de Paris et des gardes blancs russes contre l!Unibn soviétique.

Tarclieu a voulu ajouter encore à sa liste, déjà: longue, de canailleries et de faux. ̃ Tardieu, avant de céder momentanément sa place à la direction, de la politique de guerre de l'impérialisme français, a tenu a montrer qu'il voulait garder sa réputation, de digne protecteur des gardes blancs au nom desquels le terroriste Gorgujoff a, accompli' son crime.

En, tentant .d'engager, une nouvel-

le et cHminelie campag-ne antisovié-

tique, Tardieu a voulu réhabiliter la bourgeoisie française pour,, son 'soutien scandaleux et illimité des bandes blanches.

Cette canaillerie' gouvernementale et policière caractérise les moeurs politiques des milieux impérialistes français sur lesquels s'appuie .;Tardiëu. Tout a été mis en œuvre pour innocenter les bandits blancs dont nous avons prouvé la culpabilité incontest al île.. Tout a été mis en oeuvre aussi pour dissimuler la terrible culpabilité du gouvernement dans l'assassinat du président; de la iElépub'lique..

Mais la police secrète -de Tardieu et la presse aux ordres se sont en vain efforcées de brouiller les cartes, de jeter la confusion dans la formidable affaire Gorguloff.

Ni la corruption de l'a- presse, -ni la fabrication de faux en Tchécoslovaquie, ni les déclarations odieuse des diplomates laquais du Quai d'Orsay n'ont pu accentuer l'excitation 'ântfsoyiétlque à la fayeiir. de laquelle'' on' aurait voulu précipiter' le déclencliemént de la guerre, contre l'Etat! ouvrier..

La presse a été obligée d'abandonner ses «positions» l'une après l'autre sous les coups de l'organe I

Voici, sortant de l'instruction, le témoin Astakof, dont les allégations se sont effondrées iBie^

de lutte du prolétariat français, notre Humanité, qui démolit l'un après l'autre tous les mensonges écliafaudôs ̃ à la présidence dii conseil et dans les officines policières de Prague.

L'Humanité, traquée par les mouchards de la police secrète, par tout l'appareil de force de la classe au pouvoir, l'Humanité qui ne dispose d'aucun de .ces ..moyens., qui. s_pnt entre les mains des milieux dirigeants, a cependant été le seul journal qui a dit et continue à dire la vérité sur le crime de. Gorguloff.

L'Humanité est L une arme si terrible entre les mains du prolétai'iat qu'elle a été capable de démolir les formidables échafaudages de; mensonges gouvernementaux et policiers.

Notre attaque, directe et impitoyable, a coupé les nœuds de l'intrigue antisoviétique, la plus inique depuis quatorze ans, nouée par Tardieu et ses vils instruments.

La machination de Prague s'écroule Depuis trois 'J.our.3 on promettait des s révélations sensationnelles qu'aurait été fabriquer à Prague le commissaire de la sùreté française, John Hennet.

M. Brunau-Varilla, la Liberté, tes Débats, entre autres, cherchaient a préparer l'opinion à la publication' de ces « preuves accablantes » par

une série d'éhicubratiuns, de. faux

manifestes que nous avons dénoncés dans ces colonnes par des arguments irréfutables.

Empêtrés, dans leurs conîradic- tions.tes journaux aux sages sont contraints aujourd'hui d'en rabat- tre.

Le Matin affirmait avant-hier que Gorguloff avait pénétré, en 1921, en ( Tchécoslovaquie avec un passeport soviétique. On donnaitmême le numéro: 309G/;V III. Hier le ton chan- geait. Lisez « Quand en décembre 1921 il pêne- tra en Tchécoslovaquie, il venait de Pologne. Le laissez-passer qu'il pré-

y.ç_

r

P.-N. MILIOUKOV

thef des démocrates russes,'directeur des « Dernières Nouvelles », organe des blancs de, « gauche ».

senta ne pouvait donner prise au ̃moindre soupçon.

Ce passeport, établi à Varsovie, était, en effet, en règle et les autorités policières pensaient que Gorgu- lof était un de ces émigrés russes que t'on cicévieillail partout ici avec

bonté et sollicitude. »

bonté et M. » MAGNIEN.

(LIRE LA SUITE EN DEUXIEME PAGE)

Le P. C. tchécoslovaque fait litière des mensonges antisoviétiques Le Çoinité fien trnl du Parti Com-iïriuni^te de 'Tchécoslovaquie pub/lie! la déclaration suivante, à proposi des mensonges provocateurs diffusés à -l'étranger par les autorités tché- coslovaques

« Prague, 14- mai.

1 Les nouvelles répandues à Vétranger provenant soi-disant de source officielle, comme quoi Vauleur de l'attentat contre Doumer serait tun membre du Parti Communiste tchécoslovaque, sont inventées de toutes pièces. L'ignominie de ce mensonge ressort d'autant mieux que ses auteurs n'osent pas publier cette ̃affirmation en Tchécoslovaquie même, la véritable situation est ̃parfaitement connue.

Gorgulov ne fut jamais membre

du Parti Communiste de Tchécoslovaquie. Dans les localités où il séjourna, et notamment à Hodonine, où il fut membre du parti s'ociaklémocrate, et à Prerov, les communistes ont mené 'une lutte acharnée contre lui. La diffusion de ces « canards -a n'a d'autre but qu'une provocation à la guerre, antisoviétique.

LA BATAILLE POUR L'AMNISTIE

Dix mille Annamites sont à arracher

~mi e es

des griffes de Ijiîîpérïalïsine

̃ ̃ :• BEH3EH3 '• .̃-̃̃ 'V. ̃ -s-i

L ( '̃̃ ̃̃

Au secours des forçats de Poulo-Condore et des déportés de Vlmrii

La colonisation en action Travail forcé sur une route d'Indochine

LE prolétariat réclame l'amnistie. Le Parti communiste fait campagne pour elle. Le Secours Rouge International a rédigé et publié un projet complet.

Au cours de la lutte qui va Être livrée pour la libération de tous nos emprisonné?, n'oublions pas nos frères d'Indochine.

Hélas! il en est pour qui nous ne pouvons plus rien tous ceux qui tombèrent dans, les luttes révolutionnaires de 1929 à 1932, tous ceux qui furent passés par les armes, tous ceux qui furent guillotinés à Yen-Bay, à

Le drame de Hopwell

28.000 HOMMES RECHERCHENT LES ASSASSINS DU BÉBÉ LINDBERGH

La découverte du cadavre. du. petit Lindn bergh a. provoqué aux Etats-Unis une sensation énoi'fne. '̃:̃'̃̃ :̃̃. ̃ ,• La petite victime, nous l'avons, dit, .S., élé retrouvée, réduite presque à, l'état <3,e squelette, dans les bois de Mounl-Ross, situés a 0 kilomètres seulement de la. demeure de Lindbergh. y Et. l'on avait fait des recherches- jus* qu'en Europe: ̃ Aucun doute ne ,-peut subsister sur l'identité dii cadavre- la comparaison des vêtements, avec les fragments -d'étoffes conservés chez, Lindbergh après leur, confection est, absolument -probante; La riur.se écossaire du bébé, jniss, Betty Co.w, a même reconnu sur ,ies restes d'une cliemisQtte qui enveloppait- partiellement je ̃•cadavre, le- lit bleu dont ellemême s'était servie pour la border., L'enfant a été incinéré

Lùidli'i'glv lui-inêmo d'ailleurs a reconnu ^le bébé. 11' à assisté à la mise en bière, puis a suivi en auto' le corbillard jusqu'au lieu de l'incinéKition. Les cendres seront, ̃ultérieurement- transportées à un endroit indiqué par les parents. Ceux-ci, il n'est pas besoin- de le :dire, sont plongés dans une profonde .affliction. Les recherches

L'.examen des- restes du petit ..CharlesAuguste a indiqué que !a, mort fut consé-

cutive à- un coup violent .sur- le crâne.

P'n ignore si ce coup provient dîune chute ou s'il, fut intentionnellement donné. -En outre,- un coup -de- revolver a été tiré dans la tête .au-dessus • de, l'oreille droite probablement pour, achever le bébé. D'autre, part, l'autopsie aurait révélé que le petit Gharles-Auguste aurait été victime d'odieuses violences. On devine, l'indignation du public américain contre la police. Celle-ci prompte à assommer et à tuer les. manifestants, à les arrêter en masse, à envoyer d'hon-

nêtes travailleurs à' la chaise, électrique

comme ce fut. le cas pour Sacco et Vanzetti, a appréhender et à "conduire à ia mort des innocents comme les jeunes nègres de Scoltsborough, s'est, dons -cette affaire, révélée, au-dessous de tout. A présent, affolée, c'est 28.000 hommes qu'elle lance à' la recherche -du .ou des criminels.. Ce "total comporte: S.OOO^.gorçle^-Cô.teR, B 500 h ammes dû; ̃ service dD r" l'iràràigî'aJiqn, 7-îJ. agents spéciu,yx,elç, (tlRE LA SUITE EN DEUXIEME PAGE)

LA DUPERIE

OU CARTEL ELECTORAL sera dénoncée le 1 8 mai A BULLJER

Les orateurs du Parti Communiste M. THOREZ. M. CACHIN. CAPRON MONMOUSSEAU, L. MIDOL, G. PÉRI ,L. MONTGEAU

tireront les enseignements

des élections législatives .̃̃

En masse mercredi prochain' A BULLIER

'=!

Saigon et à Hanoï par ordre.de Pas-i, quier-le-coupeur-de-têtes, avec la com- plicité du président Doumergue. Mais des milliers d'Annamites soiifn f rent dans les prisons et dans les bagnes, pour l'indépendance de leur pays et la cause internationale du prolétariat.

On en comptait environ 10.000 avant' le voyage du petit Re\-naud en Indochiné..

Le représentant de t'impérialisme français eut l'audace de se rendre au. bagne de Lao-Tien, et là il injuria' les prisonniers communistes, immbbi-


ans le carcan qui leur serre les r;.

f s- dans le. carcan' qui leur serre les ». Nous ayons dit ce qu'il, fallait t, gluiser de cette « mesure de bienyeil-. j~, Sace », simple manœuvre de déma- ̃goçie. D'ailleurs les. arrestations çon- 1

Jmuèrent, compensant les libérations i

qui se sont produites. t,'

qui se sont cpnsidérer' que le chiflré' Il

peut considérer que le chiffre

:i<le« victimes ile la répression n'a pas .fiiaiinué sensiblement. 1 Un exemple la. prison centrale de Saïgon enferme encore 400 détenus; ̃71.. seulement, ont .été relâchés. Ces L renseignements sont récents,

Toutes les prisons d'Indochine sont emplies dé prisonniers politiques. Les pénitenciers de Lao-Bao, de LaïTChau sont pleins de forçats. Leur trop-plein se déverse au fameux bagne de l'île de Poulo-Condore.

Ce n'est pas assez on transporte !es condamnés en Guyane. C'est l'ef- r froyable crime du plateau de TInini c que notre camarade Marty a dénoncé à 1 la tribune de la Chambre. 'Et. depuis 1 sa dénonciation je transport La, Marii- r niire a accompli, de PoulorCondore. à la Guyane, de nouveaux voyages. Le plateau de l'inihi, des centai- t nes de kilomètres de la côte et' de toute civilisation, dresse ses solitudes, ] ses landes et ses bois sauvages qu'habitent seules quelques tribus d'Indiens féroces. C'est là que sont déportés les révolutionnaire? annamites, pour qu'ils y meurent si loin, si loin, de leurs 'pays natal.

La répression de l'impérialisme con- ( naît d'étranges raffinements de cruauté. 1 Il faut exiger l'amnistie générale en 1 Indochine Nous voulons la libération de tous lès détenus qui; comme condamnés ou prisonniers en préven- tion, sont entassés dans'les geôles de l'Union.

Nous réclamons la liberté pour tous, civils ou militaires, sans distinction rie race; nous la voulons pour les Cambodgiens et pour les Mois tomme pour les Annamites.

Nous exigeons le rapatriement des déportés de l'Inini et le retour dans leurs foyers des forçats de Poulo-Condore.-

La torture, la « mise aux ceps », le carcan doivent disparaître. Les châti- ments corporels doivent être abolis. N'aublions pas que les combattants de 1930 marchaient à lâ mort avec des banderoles portant ces mots » Suppression des châtiments corporels ». Nous allons voir ce que vont dire les députés de la Ligue des Droits de l'Homme, les radicaux des « immortels principes » et.les socialistes de la II' Internationale, quand ils devront se prononcer pour ou contre les méthodes de torture en Indochine. Sera-ce la « doctrine si de la Fédération socialiste du Tonkin qui réclamait, après YenBay, une « répression sans faiblesse » qui triomphera, ?

Nous réclamons aussi le droit pour les Indochinois de voyager librement, de venir en France et d'y séjourner sans être exposés à subir l'enlèvement policier et le rapatriement forcé dont fut victime notre camarade Tao. Dans la grande lutte qui va s'engager pour l'amnistie, la bataille contre le terrorisme impérialiste en Indochine occupera une large place. Dès maintenant, alerte dans les usines, pour nos frères d'Annain 1 Daniel RENOULT,

^-•♦•-<:

Lrlf'/ii'S LE COUP DE FORCE POLICIER A LA MA1SOX DU PEUPLE

DE MONTMiVlL

La réunion de protestation est interdite à l'Alhambra

̃♦« M

Elle aura lieu quand même

à la Maison du Peuple

Les policiers Schmidt et \Volf continuent leurs manœuvres de protestation

d'ordre gouvernemental:

Après le vote qui a donné la majorité absolue aux communistes, dans quatre quartiers de la ville, on veut pratiquer une politique de terreur pour essayer de briser Je mouvement ouvrir.

La réaction de lu population ouvrière en faveur de la Maison du Peuple saccagée donne particuliérefnent 11 réfléchir a la police. Aussi celle-ci s'eflorce-t-elle d'en.'̃ rayer le mouvement- de protestation. Le commissaire Wqlf âme damnée de Poucet, et qui organisa en personne la provocation qui servit de prétexte à la ruée des mobiles contre la. du Peuple, vient d'obliger. le- tenancier de l'Alhambra à refuser la salle accordée pgur le meeting de protestation de jeudi. Le meeting aura lieu quand môme à la Maison du Peuple, avec le concours de notie camarade .Montjauvis. député du 13e arrondissement.

La souscription pour la restauration de la Maison du Peuple se développe

régulièrement..

Les mensonges éh.ontés du provocateur Wolf et de son patron Poncet dans le Petit Montreuillois révoltent la popula-

tion.

Des centaines de témoins ont vu l'agression et c'est en vain que le policier fait écrire, que les gardes mobiles n'ont fait, que riposter.

Los travailleurs viendront en foule jeudi pour. malgré le nouveau coup de force affirmer leur volonté de défendre leur Maison,

>~m+m- ̃<̃ ̃ ̃– -r-

Note de l'administration

i»«f t-

Un eertain nombre de comités de 'dé> fense n'ont pas encore réglé les numéros spéciaux des 6 et 7 mai.Nous prions les responsables de faire le, nécessaire d'urgence.

FEUILLETON DU 15 MAI B__

.18M.1188T5

par André BAILLON

Ma maison

Straatmcst

Trees

Elle est de la famille, puisqu'elle est la servante. Deux yeux tirés tout chaud» hors de l'àtre. Orpheline, eue a vingt-trois ans et plus de bien que ses maîtres. En ville, avec sa dot, elle serait une demoiselle à corset, à gouvernante, à leçons de peinture. beaucoup trop belle pour un monsieur de huit mille francs par

an.

Heureusement pour Trees, elle n'est pas de la ville. Elle vient « de l'autre côté du bois », ce qui est en- core plus loin que Westmalle. Elle trait les vaches. Elle bat le beurre. Elle porte sur le dos des sacs à renverser un homme. Et son gars, pour l'avoir, aura les bras plus solides que les rentes.

Déracinés

Un dimanche de kermesse, dans l'auberge pleine de monde, Mélanie m'appelle et me présente deux messieurs, à tête de rustre, habillés comme en ville.

L'un s'accompagne d'une femme et d'enfan,ts, T autre est seul,

ENNEMBES ENNEMR~ES

« Appels » radicaux

L'Ere Nouvelle indique nettement les aspirations des radicaux Les difficultés s'aofjraveront vour le budget et pour .le Trésor, et pour les résoudre il faudra aux gouvernements qui assumeront celle tâche trouver le plus solide appui dans une majorai,. large et. unie, une majorité républicaine it ta Waldeck-Rousseau

Large, large tellement large cette majorité de manière à pouvoir y incorporer toute cette pagaïe de groupuscules, qui,, au centre de la Cnamjré bourgeoise, gênent quelquefois momentanément la politique impérialiste de la bourgeoisie.

Tardieu la veut lui aussi cette .con- centration.

La. République abonde dans le même sens

Toute mai'oriU s' appuyant sur la droite est irràmédiablënient condamnée par le suffrage ùnicanel, niais il n'y a pas davantage' de maiorilé pour tjfie politique socialisante d'extrêine-oaiwne. Où commence donc cette fameuse droite ? `?

Poincaré en 1926, lorsque Herriot tomba dans ses bras, était sans doute encore un bon « gauche » 1 Et la Volonté d'ailleurs ne détonne pas

On demandait aux radicaux d'aller jusqu'à l'alliance atee l'extrême-droile. Il n'y aurai pas de radicaux pour demander aux modérés d'aller jusqu'à l'alliance avec l'extrômc-ga'uçhe. Des lors, il suffira que les valoisiens retournent au% modérés l'appel d'union républicaine constamment lancé par ia presse unionista par le 'l'emps surtout pour que ,ces modérés soient placés illins une situation logiquement intenable.

Eh mais, bien sûr Présenter ll « extrême gauche » S.F.I.O'. comme Mes « révolutionnaires », n'est-ce pas redorer leur blason auprès des travailleurs ?

C'est continuer la besogne que lardieu ava.it commencée en présentant les S.F.l.Û. comme des « enne-

mis » l

ùi i~ s » 1. Félicitations

Et naturellement, devant ce spectacle, le Temps se réjouit

Ce sont A' excellentes dispositions ̃ on voudrait Si'tiletnent' les voir se traduire le plus tôt possible, dans les faits. Le pays, en effet, ne saurait attendre indéfiniment les précisions nécessaires sur le sens général (le ta politique qu'on lui prépare et qui sera celle du gouvernement de demain.

Des précisions sur le sens de la politique du gouvernement de « gauche » (iui va voir le jour ?

Le passé répond pour le présent, quant au Cartel que la. bourgeoisie ne juge pas opportun de renouveler. Et la politique de guerre antisoviétique, de misère et de répression menée par Tardieu ne peut que continuer sous le règne d'Herriot en marche vers la concentration. Tendresses S.F.I.O.! E

Le Populaire, par la plume de Blum, marque la position de la S.F.

I.O.

Notre prochain congrès, si on lui ofirnil de « participer' » à^un cabinet radical en ihème temps et au même litre que Tardieu ou les tardicusards, répondrait, sans ,discussion, par une fin de non recevoir catégorique. Que nul ne nourrisse d'illusion à cet égard. « En même. temps que Tardieu n ? C'est non.

Mais avec les radicaux seuls, ça marcherait d'après, le silence de Blum sur ce point.

Bonnet blanc e.t blanc bonnet Le « moindre mal »

en Allemagne

L'Echo de Paris parle du « débarquement » de Groener par la cama. rilla de généraux monarchistes four eux, eomme pour les officiers de l'ancienne armée qui font la force des contingents hitlériens, Hitler n'est qu'un instrument on ne peut les suspecter d'aiïibition personnelle, on peut penser, bien plutôt, qu'ils préparent la restauration, de la monarchie.

Et Rosènfeld de déclarer dans le Populaire, sur le même sujet El,- en effet, dès la fin: du mois de décembre, le général Groener c'niame. des négociations secrètes avec Hitler en vue du maintien à la présidence, du maréchal Hindcnburg, sans plébiscite. Ces négociations amenèrent la fameuse entrevue -Brûning -Hitler, en lancier der-

nier, entrevue qui rehaussa si singuliè-

rement le prùstige de l'homme qu'oit amit failli déclarer hors la loi en dé-

cembre.. ̃̃

Quand on pense qu'il y a /un mois et demi le même Hindenburg, qui installe'" maintenant ses généraux fascistes 'était-- le candidat officiel de la social-démocratie allemande 1 t Et cela au nom de la théorie 'eu moindre mal

Le prolétariat allemand mettra auparavant un terme iL cette gymnastique du sauvetage capitaliste Amenée par la ïï° Internationale.

Mon frère Jérôme, mon frère r Ernest.

D'où sortent-ils, ces deux-là ? Le premier est chef de gare à Bruges le second, « professeur » à Bruxelles il faut entendre instituteur. Je ne les aime pas ils ont beau, les jours suivants, enlever leur redingote, fendre du bois, manger du lard, l'un garde son air de cuistre, l'autre, ses allures de bureaucrate. Ils ne sont plus d'ici. Ce ne sont plus des Baerdaelens.

La vieille

Elle est toute mince de dos, un satyre la prendrait aisément pour une fillette.

De face, il faudrait être aveugle. Elle est vieille, elle est sale. La poussière qui s'encrasse dans le creux de ses meubles remplit les rainures de son visage en bois mort. Qu'a-t-elle fait de ses cils? Les dents parties, ses joues s'écroulent vers l'intérieur. Trop de choses ont passé sur ses lèvres, on ne trouve plus rien de ce seuil usé.

Elle vit seule et sa ferme est loin. Jamais elle n'en sort, personne n'y passe. Elle ne sait certainement pas qu'il existe des villes. Si on lui affirmait qu'il y a un train aux Trappistes, elle vous demanderait :« Un train, qu'est-ce donc »

C'est loin, dit-elle de Westmalle, qui est cependant sa paroisse. Elle demeure tout là-bas, de l'autre côté des sapins, .où l'on ne voit plus que --de- la bruyère. Si loin qu'il chasse, Fons ne se risque jamais jusquelit. Pas de chemin un bout de sentier qui va boire à tous les marécages!- En été, avec des bottes, on irait

poiiuesrouges SPfiTOIH® RÈGNE Ç" Il est des gens qui dépassent tout

ce qu'on peut concevoir dans

l'ignominie. e,n,sq,.u,Î dé,passe.nt,tout,

Ceux de Y Ami du Peuple (!)

v sont de ce genre.

Doumer a été assassiné ? L'assassin est un bolchevik.

Le fils de Lindbergh a été torturé ? Le coup a été fait par des communistes. Ils l'affirment, les forbans Ecoutezles

Pourlant, il ne f aut pas trop se hâter de dire que rien, absolument rien, ne peut expliquer ces assassinats. 11 f audra bien qu'on sache,un jour ou l'autre, quels furent les" antécédents politiques de Gorguloff de même qu'il faudra bien qu'on enquête sur les vengeances que préparaient depuis longtemps les communistes mexicains contre le beau-père de Lindbergh, qui avait été ambassadeur à Mexico el qui ne passait pas pour être sympathique aux menées révolutionnaires.

Salauds

Mais, peut-être est-ce là une indication ? '?

Est-ce que le dénommé Spoturno, dit Coty, est qualifié pour donner des leçons à quiconque ? Est-ce que son commerce de parfums prospère en U. R. S. S. et en Amérique ? N'a-t-il pas, plus que quiconque, intérêt à n se venger » dans les deux pays ? Ne serait-ce pas lui qui, en définitive, a armé le poing de Gorguloff et celui dés ravisseurs du petit Lindbergh En tout cas, il est assez louche que, juste au moment où le- Russe blanc commettait son crime, Chiappe fût en visite chez Coty. La pudeur n'étouffe pas les goujats de Y Ami du Peuple (?) Pas plus que les scrupules, d'ailleurs

JEAN-CLAUDE.

̃̃•̃̃*»,

PLUS SIMPLE

Voulez-vous connaître mes opinions politiques ,1

Inutile, On les demandera à M. Tardieu

Pour la Commune J

.Pr6clierest..Ia.date.,oùidIes 'milliers -et des milliers de prolétaires iront défiler devant le Mur où tombèrent les héros de la Commune de Paris. A l'occasion de l'anniversaire de cette semaine sanglante, en face de la menace imminente d'agression contre la Commune victorieuse. la vaillante Union Soviétique. notre Avant-Garde édite un numéro spécial à six pages. Passez vos commandes supplémentaires dès aujourd'hui, 138, rue Montmartre, Paris (20).

APRES LE PASSAGE DES VANDALES

1 L'intérieur de la Maison du Peupla de Montreuil après le passage des gardes mobiles.

encore mais l'hiver, après les pluies, il faut craindre,les fondrières, sans parler de ces mousses qui vous aspirent jusqu'aux genoux, en vous crachant leur eau d'épongé sale. M. le curé qui, une fois l'an, lui apporte le Bon Dieu, qu'elle est trop vieille pour chercher elle-même, a failli un jour s'y noyer. Il s'enfonçait déjà. Le sacristain,, en le dépêtrant, y a laissé un sabot et sa lanterne. La ferme a le même âge que la vieille, ce qui, pour une masure en torchis, est un bel âge. Elle ne tombe pas tout à fait en morceaux. Elle n'est guère compliquée. Quelques tui.les pour le toit, de la glaise comme murs, une vitre qui sert de fenêtre, entre deux ouvertures qui sont des portes A .l'intérieur, un lattis divise la pièce en deux parts celle de droite pour la femme, celle de gauche pour sa vache. Dans sa chambre où elle est seule à meugler, la vache a plus de place que la vieille, qui, dans la sienne, doit non seulement manger et dormir, comme sa bête, mais cuire son pain, remiser du fourrage, battre son beurre.

Sa maison étant si petite, ses enfants n'ont pu y tenir ils sont partis, morts., Son1 homme aussi, il y a, vingt ans. Un soir, avant de se coucher, il a pendu sa culotte contre le mur, à un clou il ne l'a plus reprise elle y est encore.

Autrefois, elle avait son homme pour l'aider à présent., elle n'a plus qu'une brouette dont les brancards sont brisés. Elle fait tout par ellemême on est jamais trop vieille pour travailler. Elle met cinq semaines à remuer un champ d'un jour.

28.000 POLICIERS A LA RECHERCHE DU BÉBÉ LINDBERGH (SUITE DE LA PREMIERE PAGE) 28.000 hommes i On croit rêver. Il est évident que si une malheureuse famille ouvrière avait perdu son enfant dans des circonstances semblables, on se contenterait d'une enquête banale avec quelques ci détectives »,

Mais Lindbergh, s'il est une victime du sort, est un des privilégiés du régime. On interroge les intermédiaires Lu police procède à .un interrogatoire très serre des intermédiaires entre Lindbergh et les ravisseurs vrais.ou supposés. M Curtiss, constructeur de bateaux, et surtout M. Condon, ancien principal de collège, qui remit les 50.000 dollars de rançon ont élé interrogés à nouveau. On voudrait retrouver cet individu mystérieux, le « Jafsie » des annonces de jour.naux qui signait ses lettres iTM. Condon de trois cercles concentres, deux verts et un rouge. « Jafsie » rencontra M. Condon dans un cimetière de NewYork, le 2 avril, et pour preuve de sa bonne foi, il lui remit une robe de laine que le bébé portait tors de son enlèvement.

On cherche donc à retrouver l'inconnu du cimetière de New-York.

Deux hommes seulement, M; Condon et un chauffeur de taxi, pourraient le recon.naître.

Au moment de l'entrevue, Condon offrit à « Jat'sie » 70.000 dollars. Il n'en voulut accepter que 50.00000 et déclara que l'enfant se trouvait ù. Martlia's Wineyard. Depuis ce jour, il s'effuça complètement. M. Condon n'a jamais pu rentrer en communication avec lui et, bien entendu, chercha vainement le bébé à .Marllia's Wineyard.

On prévoit des châtiments exemplaires Le président Iloover a déclaré

« Je désire que la loi soit appliquée avec rigueur dans toutes les branches des services judiciaires et de la police fédérale, afin que chacun n'oublie jamais l'enlèvenient et le meurtre du petit Lindbergh et fasse tous ses'efforts pour que les criminels soient amenés devant la justice. « Le gouvernement fédéral ne peut intervenir pour un crime commis dans l'Etat de New-Jersey, mais ses différents services sont prêts il aider la police de cet Etat afin que les assassins puissent

être arrêtés et châtiés implacablement. »

être arrêtes et châties implacablement.

On annonce d'autre part que le Sénat préparc des lois punissant désormais des peines les plus ̃ extrêmes le crime d'enlèvement.

1 5»^ ♦•-̃< ̃̃ Les S.LL0. de la Seine sont-ils pour le Cartel ? La Fédération de la Seine du parti S. F. I. O. tient aujourd'hui un congrès ordinaire à la mairie de Montrouge. Le point principal de l'ordre du jour est « l'attitude .du groupa parlementaire clans la prochaine législature ». Autrement dit comment mieux soutenir .la politique de réaction et de guerre de in. bourgeoisie, dans le cartel ou dans l'opposition à la concentration ?

Il est probable que là Fédération de la Seine, pour ne pas perdre les derniers

éléments;' ouvriers qu'elle;- compte encore

dans 'ses ràus's, se- prononcera pour

cette; •dernière solution, avec1 force' déma-

cctt~ 'dernière solution; avec [drce dénut"

gogie.

Mais quand les sections ont-elles été consultées ? Sur quelles motions les- ã t-on appelées à discuter ? Les chefs socialistes, une fois de plus, vont prendre des décisions sans avoir jamais demandé son avis à leur base, Seul, le souci de sauver le régime les guide.

IXVXW1.VM.'VXÏVX\.WWWV«.\WWVI,VI

EN SIXIEME PAGE

I La conférence de Weisskopf sur la littérature prolétarienne.

J'entre chez elle sous prétexte qu'au-dessus de sa porte une enseigne annonce « Herberg), ce qui signifie « auberge ».

Ce n'est pas ça, dit-elle, c'est du bois pour boucher un trou. Tout de même, vous nie donnerez bien un verre de lait.

Sa tête branle « Non.non. » De sa bouche, il sort

Oui, je veux bien. « Elfe va jusqu'à l'armoire pour prendre un bol et ce n'est pas très long. Pour le lait. il faut qu'elle s'agenouille devant sa table,déplace une chaise, enlève deux paniers, farfouille entre des sacs où, Dieu sait pourquoi, elle a caché sa terrine. Au moment de me l'offrir, elle reprend le bol parce qu'il y nage une mouche.Elle ]a sauve avec son doigt. J'aurais préféré la mouche.

Si vous avez faim, voilà l'ar-

moire.

Elle regarde comment je bois. Trois poules sont entrées et regardent aussi. Je sauve, à leur intention, une deuxième mouche.

Elle aime beaucoup bavarder mais ses idées vont plus vite que ses mots qui se perdent en route. Je lui montre ses poules.

Vous n'en avez que trois ? 2 Elle lève un doigt, un autre, puis un autre cela fait bien trois. Elle ajoute

Il faudrait un coq, et mon mari es! mort.

Elle veut dire,:

Si mon mari vivait,, il me chercherait un coq, ce qui me permettrait" d'élever de nouvelles poules..

A llnterroptoire d'hier, le confident du sénéra! HiUer démontra p l'assassin de Douer

est i Blanc et qu'il stpel'e bien Gorploff

(SUITE Dt LA PREMIERE PAGE) < Et le Matin doit avouer que Gor- guloff recevait comme étudiant une pension de GOO francs par mois. Mais le Petit Parisien est bien plus catégorique. Son correspondant à Prague donne des détails intéres- sants sur le passage de Gorgulotf un Tchécoslovaquie

D'après' ce correspondant l'assas-

sin de Doumer était le gendre d'un

professeur émigré, Bogorielov, II émigra clandestinement d'U.R.S.S. en 1921 et vint à Prague, recommandé par son beau-père, chez un ancien fonctionnaire du Tzar à Varsovie. Suit un récit de la fuite de Gorguloff et de la venue de sa femme à Prague, en émigrée blanche, naturellement.

Le correspondant du Petit Parisien écrit ensuite

« De ce récit, on peut tirer plusieurs conclusions 1° les déclarations faites d Bratislava par Maria Boaorelof, première femme de lïorauioff, sont exactes c'est en novembre ou en dèeembre 1921 que Gorguloff pénétra en Pologne 3° Gorguloff avait une casquette d'étudiant, ce qui exclut l'hypothèse d'après laquelle il aurait penetré en Pologne dans un convoi de prisonniers bolcheviques i" enfin, rien ne prouve que Gorguloff ait quitté la Russie avec l'assentiment des bolcheviks en effet, e t, le passeport 3096/2/IIÏ, cité par un Journaliste parisien, n'émane pas, du gouvernement soviétique; il nous a été confirmé que c'était une sorte de laissez-passer provisoire émanant du gouvernement polonais. »

C'est' la thèse fondamentale, celle sur laquelle les agents de Tardieu devaient s'appuyer pour présenter Gorguloff comme « agent à ta solde, des Soviets », qui s'écroule.

Les (c révélations » du Malin sur; le u passeport soviétique n subissent le môme sort que l'attestation de l'attaché militaire « soviétique ». qui n'était autre que Je blanc Leontiev

Et. à l'interrogatoire d'hier, l'assassin de Doumer reste un blanc, un terroriste fasciste russe.

Les mensonges de Tardieu On a dit » Gorguloff est un com-i munis ta ». Tardieu fit déclarer par sa presse qu'il « avait .une carte du parti dans sa poche n. Mensonge encore ̃!

<i Gorguloff .communiste », c'est uniquement la déposition de la troisième femme trompée et jalouse de l'assassin de Doumer qui l'abandonna en lui emportant -20.000 couronnes, tchèques Mais Gorguloff, le blanc Gorguloff, l'assassin de Doumer, fut bel et bien membre du parti socialdémocrate tchécoslovaque et il est

.r.J- .1' .f. l,1 I"\t,j"¡n,

caractéristique ce noter ie snencu du Populaire après nos révélations

d '̃avant- hier. j

On a dit encore « Gorgulofl fut

commissaire bolchevik dans le Kou-,

ban ». Mensonge toujours r

Géo Loridon commet l'imprudence

de "dévoiler que c'est' 'Hn& %nve,n-,

« Le commissaire Ilennet, écrit le vil agent de ta Sigouranlza roumaine, terminera aujourd'hui ses vérifications à Prague, plies porteront notamment sur le séjour qu'aurait fait en Russie G'orgulofl en 19,27, où, selon un communiqué du Quai. d'Orsay,- U attrait travaillé dans le disMet de Maïlcop (Kouban), sous te nopi de Tchcrkofi, dans une organisation communiste et en qualité de militant communiste ».

Il est ainsi démontré que Tardieu dépassa toutes les limites de la vilenie, de La provocation ignoble, te. Quai d'Orsay, c'est Tardieu. Et c'est Tardieu qui, après' avoir dit au rédacteur de l'agence Havas qu'il fallait présenter le fasciste russe

Gorguloff comme bolchevik, LANÇA

LE COMMUNIQUE MENSONGER QUE L'ASSASSIN DE DOUMER FUT COMMISSAIRE BOLCHEVIK DANS LE KOUI3AN

Ce crime innommable- du chef du gouvernement français donne toute la mesure clé la fébrilité avec laquelle"- l'impérialisme français prépare la guerre contre notre patrie socialiste. On veut innocenter le terroriste Yakoulev

Le « plan de Prague » s'écroule. Gorguloff est bien Gorguloff. Il est un terroriste blanc, ami et confident du général Miller. Il était connu de la police française. Le gouvernement français porte l'entière responsabilité de son abominable crime qui était une nette provocation à la guerre antisoviétique..

Malgré les preuves accablantes de tout ceci. on cherche par tous les moyens a couvrir et innocenter les complices directs de l'assassin. Par exemple, .pour Yakoulev, le

Alors, voulez-vous que je vous procure un coq? 't

Oui, fait-elle, un tout blanc et qui boite.

Qui boite ? Pourquoi ? 2

Elle ne répond plus.

Comme je vais partir, elle s'étonne de me voir rouler du tabac dans un papier, au lieu de le bourrer dans une pipe. Elle pense à son homme, et à sa pipe.

II en avait une.

Elle refuse mon argent, car sans pipe on est pauvre. En ce cas, je vous apporterai un coq.

Avec sa tête, elle fait non ». Oui, dit-elle, un tout blanc et qui boite.

Le Forgeron.

Laid, tordu, en tablier de cuir,' Léonard a façonné toutes les charrues du village.

Il fait noir dans sa forge, noir avec une grande flamme et le forgeron comme une ombre parmi les étincelles..Quelquefois au-dessus du brasier sa face apparaît, rouge et nette, avec des yeux qui clignotent et sa barbe remplie de lumière. On voudrait emporter ce Rembrandt pour son mur.

Il vit avec une femme qui n'est pas sa femme et a laquelle il a façonné une dizaine de Vulcains, noirs et crépus comme lui.

Au village, pour un autre, ce serait un scandale. Mais il est matois, Léonard il vous rafistole, si volontiers et 'pour rien, une bêche tordue ou les tronçons d'une chaîne, que les paysans pointilleux auraient

lirecteur de la feuille fasciste de [ p révocation au meurtre Le Tocsin, j qui fut lié avec Gorguloff et qui se t trouve en liberté à Berlin, on tente < îi Prague de- lui trouver un hom.o- nymo » suspecté d'être au service 1: de l'U. R. S. S. » (naturellement) et qui se trouvait à Prague en mémo temps que Gorguloff. Vous voyez /la filière ? `1 C'est que Yakoulcv est couvert par François Poncet, ambassadeur de Franco à Berlin, lequel, peu avant le crime de Gorguloff, reçut en audience le [irovocUteur du Tocsin. Provocateurs de guerre

La préparation de la guerre contre le pays qui édifie. victorieusement le socialisme permet toutes les vilenies.

Au procès du Parti Industriel,, h Moscou, en 1930, l'accusé. Fedolov déclarait

« J'eus, à Londres, une conversation détaillée avec Krcstovnikov. H m'informa qu'à Paris, le Torgprom faisait dans ce sens (de l'intervention) un travail intense, autant pour préparer l'opinion publique, que pour entretenir le contact avec les milieux politiques et qouv: ornementaux de France. Afin d'agir sur l'opinion publique, une campagne de calomnias est, poursuivie contre le gouvernement soviétique. Le moindre prétexte est exploité, non seulement dans la presse des émigrés russes, mais dans la presse française, et cela coûte très cher.

C'était dans la période 1927-30. Aujourd'hui que la guerre antisoviétique est la, cette « propagande », cette « campagne de calomnies. », r » exploitation du moindre prétexte sont centuplées. Les agents russes-blancs ide r-impûrialismè français sont passés aux attentats terroristes, aux actes de provocation directe pour précipiter le déclenchement de la guerre antisoviétiqne.

Plus que jamais, quand nos coups portant si cruellement sur les provocateurs de guerre, accentuons la lutte pour la défense do rij.R.S.S. Et le prolétariat français indigné exige avec nous

LA DISSOLUTION DES ORGANISATIONS BLANCHES L'EXPULSION DES GARDES BLANCS non des ouvriers russes éclairés comme ceux qui, chez Renault, ne firent pas .les- jaunes au moment de la grève mais DES MILLER, etc. ET DE LEURS TROUPES ARMEES, EQUIPEES, INSTRUITES PAR LA FRANCE LA REVOCATION DES CHEFS DE LA POLICE QUI FACILITERENT LE CRIME DU FASCISTE GORGULOFF.

M. MAGNIEN.

lïoii,. ,-ç aW;H«,;p,U .^UMj/P'QflSAY.

LE FAMEUX TÉMOIGNAGE D'ASTAKOFF

SPÉCIALEMENT VENU DU HAVRE S WONDRE TOTALEMENT wf

̃'h i-Ji'ri ''̃ 'r?Mpi!Oi'r<ii<i4Vi '1'' 7(:!M'i rt. I

Gorguloff est bien Gorguloff Hier, en présence de Mc Henri Géraud, défenseur de Gorguloff, M..Kougery a cherché à donner a Gorguloff une identité favorable à la thèse de la police.' Un témoin a été «.ntendu, qui semble évadé d'un asile d'aliénés. Il vient du Havre pour raconter, au juge des bobards insensés.

Jean Astokoff, 30 ans, est domicilié. 2' impasse Ducaille, au Havre. Il soutient que l'inculpé n'est pas Gorguloff, mais Alexis Zololareff, un de ses anciens condisciples, né dans -le même village que lui.

Astakoff déclare que Paul Gorgulofl est mort à la bataille de Koloujskaïa, à 8 kilomètres de Constàntinovoskaïa. La preuve que Paul Gorguloff est vraiment mort, selon le témoin, c'est que 'ni, Astakoff, a retrouvé son corps, criblé de halles le 13 mars 1918, à 9 heures du soir, sur le champ de bataille.

Le témoin Astakoff a. expliqué que l'assassin de Doumer est né à Vosniesneskaïa.

Un jour, ils auraient porté ensemble une barre de fer et se seraient blessés tous deux. Astakoff montre la cicatrice de sa blessure et al'ifrme que son cama- rade a été blessé encore plus grièvement que loi.

A quoi, Paul Gorguloff répond qu'il n'a jamais été blessé de la sorte et qu'il n'a aucune cicatrice.

Nous ferons examiner l'inculpé par le docteur Paul, conclut le juge d'mstructino.

Lo témoin Astakoff commet a ce moment l'imprudence de dire qu'il a rencontré Gorguloff le 6 janvier 1926 à Vichy. Et il ajoute

Maintenat que je le revois, j'affirme que c'est bien lui que j'ai rencontré à

Vichy.

Paul Gorguloff, haussant les épaules, se borne à dire:

̃– Comment aurais-je pu être à Vichy ? 7' J'étais à Au surplus, mon li- vret d'étudiant prouve bien que j'étais il Prague à ce moment-là.

Mais Astakoff, qui a évidemment reçu

mauvaise grâce à penser à sa fau-

te.

M. Je curé lui-même, qui le confesse, feint de tout ignorer. Il ha- bite non loin quand il passe, il entre une minute et va jusqu'au fond de la forge dire bonjour à la mère qui tend, à son dernier né, un beau sein nu de Madone.

L'abbé Brulant

Nous sommes de la 'même ville, mais il a fallu que 'nous fassions un crochet, lui par la Chiné, moi par Bruxelles, pour nous rencon-trer et faire connaissance.

Il portait la culotte du jeune homme, quand je n'étais pas encore né. Il a connu le collégien qui devait devenir mon père, et folâtré avec une de mes tantes, que je croyais une personne plus austère. Oh pas si austère, dit.. l'abbé. Missionnaire, il a révélé le saint nom de Dieu aux Mongols, des sauvages qui ne croient qu'en Bouddha.

J'étais seul de mon espèce. L'hiver, je me taillais une hutte dans la neige, je grelottais sous des fourrures. L'été, je vivais nu, sous une pellicule de soie.

Et vous aviez une église, une école, des catéchumènes ?

L'abbé fait un -grand geste qui ne dit rien.

On le di,t:ïin p,eu fou il, ne pense plus' Corinne ici. L'Occident est beaucoup trop discipliné pour un .homme qui ar moralisé les sauvages. Malgré Bouddha, je crois qu'il

l'ordre de transformer en "«' rouge » Ifl garde-blanc, ne se liasse ;ius démonter., j II- itminUeal suô çléclurutioiis;- gesticule, vocifère c'oiniue un* l'un. ̃ D'ailleurs; lnirle-141, il faut entendre le colonel Elisself et le générul-pnrke · Keletclt SoiiJtun-liuiruy-v qui cominuriilu une des armées de IJenikine. Goiiculoff. iG-et Upinmo est un agent provocateur où' un fou. En tout cas. il est ivre (sic),

Ou lait ven.r lu 'colonel- Ulisseelï, qui connaît ct'lcctivcinunt Aslukol'i. lequel a servi sous ses ordres, mais il ne connaît, par contre, ni Gorgulolï, m Zolularelï. Le co.loctcl Elis'soeff, qui dirige une organisation « religieuse » d'anciens Cosaques, a questionné Paul Gorgulolf sur ses anléctdenls "militaires, les batailles auxquelles il a pris part. Le colonel a fait connaître que Gorgulolï a -répondu avec .précision et 'netteté à chacune des questions, sau( pour, sou régiment il s'est 'trompé sur te nom d'un officier. Je crois, est obligé de conclure le colonel l:;iis.e.'j[f, qu'if est sincère et, dit la vérité.

Le général blanc et prince SoultanGuirey est introduit ensuite dans le cabinet du juge. 11 ne sait rien et ne con- nalt personne.

Le collaborateur et complice de De- nilvine ne veut pas se compromettre. Ce qui se dégage des confrontations d'aujourd'hui, c'est donc qu'Astakofl e.-t un imposteur et que Gorgulolï est véritablement Gorgulolï.

La déposition d'un antiquaire M. Fraenlœl, antiquaire, avenue Friedland, est ensuite introduit dans le cabinet (l'instruction.

Il déclare que le jour de l'attentat de la nie- Bcrrycr. il a. vu. â I h..5j, un individu de haute taille qu'il reconnaît formellement pour être Gorgulolf arrêté devant sa boutique avec un homme plus petit et une femme vêtue de bleu et d aspect slave. Gorgulolf portait des lunollcs. M. Fraenkei pensa tout dnlmril qu'il était aveugle et que le couple raccompagnait pour celle raison. Ils ont parlé pendant une minute et demie. 1-e .couple est parti le premier et, vingt secondes plus lard. Gorguloff est parti à son tour.

Les trois: personnes se connaissaientelles ou' se trouvèrent-elles réunies devant les vitrines- de t'antiquaire par un simple hasard ? 7

Gorguloff déclare qu'il est faux qu'il se soit trouve avec 'd'autres personnes, et do toute évidence le témoignage de l'antiquaire no pèse pas lourd. i

Les domiciles de Gorguloff

Paul Gorguloff a été entendu ensuite par le, juge d'instruction sur son séjour à Paris. Ses réponses concordent absolument avec les vérifications effectuées. Il a demeure successivement ù Meudon, à Billancourt et à Paris, avant de ce rendre à Monaco.

L'inculpé a raconté ensuite dan.j que!les conditions il s'est marié, après nvojr fait paraître une annonce dons le journal Mariage. Il voulait épouser une Française et voulait une petite dot pour pouvoir s'installer. II, épousa une Suissesse qui lui apporla une somme de 4 0.000 francs de dot..

Dans les Mémoires que Paul Gorguloff a écrits, il a dit qu'il avait préparé pour le H juillet 1930 un attentat contre Je président Doumerguo et le prince héritier du Japon. Interrogé par le juge sur la réalité de ces dires, Gorguloff les a qualifiés de « fantaisies »..

En présence de l'inculpé, le juge d'instruclion Fougery a ouvert les scellés des ̃documents saisis à Monaco.

11 y a trouvé un carnet d'étudiant qu'on croit authentique, délivré ù Moscou \>ar l'administration tsariste ,en 1010. On y apprend que, conformément, à ses déclarations, Gorguloff s'est rendu à Kostovsur-lc-Don après l'occupation par !es Bolcheviks, qui avaient autorisé les étudiants Wanes, <V continuer leurs études. Cela sera vérifié.

On a retrouvé dans les documents rie Monaco le testament fait par Gorgulolt au profit de sa ferrime, le 3 mai 1082, veille de son départ: Ce testament 'portait: « En prévision d'tin nialheur. » ̃-iiîaïil Doryiilolf ̃̃qui^inniissait- beaucoup p filjisscqjraei Jitt'aupjicn.YiiuL ai Èlé-i reconduit par ses gardes, parmi les éclairs de magnésium de photographes, ù lu- prison de la Santé. Il sera. interroge mardi matin.

.>_»+,»_«*

A MÀNTET [PYRENEES-ORIENTALES) Grève d'électeurs

et grève de l'impôt Jusqu'en haut dés Pyrénées se fait sentir la volonté de lutte des prolétaires. Dans la région minière de Sahorre (Pyrénées-Orientales) se1 trouve un petit 'village,' Mantôt, dont l'agglomération la plus voisine est distante de 10 kilomètres. La seule voie de communication est un chemin muletier extrêmement dangereux. Or, tes habitants du village estiment nue l'impérialisme français qui jette des .milliards dans ia préparation à la guerre, pourrait en distraire un million pour construire une route. Alors que tes plans de celle-ci donnent depuis cinq ans au Conseil général, le tracé n'est même pas commencé. En protestation, le 1er et le 8 mai, tous les électeurs ont refusé de voter. Effectivment les statistiques comptent 0 voix dans cette commune. Leur geste eût eu plus de valeur s'ils avaient Voté pour le Parti Communiste aux deux tours. A l'heure actuelle, la protestation s'amplifie et tout le village est décidé à ne pas verser un centime d'impôts, si la route n'est pas immédiatement commencée.

Naturellement toute la presse bourgeoise et socialiste fait le silence sur cet acte de lutte que nos camarades de la montagne doivent coordonner en nommant un comité de défense et en se groupant autour de notre Parti. Communiste.

Voir en dernière page t'annonce des

GALERIES BARBES

regrette l'Orient, ou, peut-être, sont ce les Mongols qui ont converti leur missionnaire.

Rentré au, pays, il a commis une faute. Quelle faute ? Les paysans ne la précisent pas.

L'abbé, dit Benooi, est venu un jour avec une valise. Il a raconté qu'il venait faire une'retraite chez les Trappistes. En réalité, son évêque l'avait envoyé en pénitence. Sa .retraite finie, il a pris une chambre chez nous le pays lui a plu il est resté.

La Campine le console de l'Orient. Il y vit libre, comme là-bas, sans remords, en bohème.

Croit-il encore en Dieu ?

L'abbé enjambe un ruisseau. De" loin il me crie

Je rentre c'est l'heure de mon bréviaire.

Le temps de venir à la haie et jo le surprends qui martyrise du bois, à coups de hache

Travailler, c'est prier.

Et han il tape dur.

L'abbé rabote une. planche Voyez, je suis comme saint Joseph.

Demain il forgeera du fer, et saint Eloi n'aura pas travaille mieux. Le paradis est peuplé de personnages dont il imite les saints exemples. Il les cite en souriant. Mais qu'y a-t-il derrière ce sourire ? 1 {A suivre.)

'i<~t~X~M~<t~)~M

Travailleurs, achetez toujours L'HUMANITE m

chez le même marchand


NOIJVEUKS INI JBMNMinmKÊMB'

IWB~EM~~i~~ L

dépêches de nos envoyés spéciaux,de nos correspondants particuliers^! dgs agences

1N!k~ n~j .tltW:l1I

AUX AVANT-POSTEISM LUTTËirVNTISO VIATIQUE i

.•• -♦El-»– ,-̃̃.̃̃̃̃'̃"•

La Petite Entente

et le bouillonnement yougoslave

"̃̃ •' j.BfeiEnsiB'• •;̃• v.-1 ̃,̃̃̃̃̃

Avant-hier s' est ouverte à. Belgra-

de Ja conférence des Etats de: la Petite Entente, sous 'la présidence de M. Marinkovitch, chef du. gouve'rnemont yougoslave.. ̃ ̃-Jti se'souvient qu'air cours de &s derniers mois, la France s'est efforcée de réssçi-rër les .liens," qui unissent les gouvernements de Belgrade, de Prague et de Bucarest. A Genev-e, c'est d'accord avec eux que M. Tardieu a présenté son pro-

gramme d'armée contre-i'évôlution-

•naire internationale, et a réglé toutes ses interventions. Le Plan da1-.nubien préparé au: mois de mars dernier par le Quai d'Orsay; se proposait "entre" autres oojets de consolider la puissance de la Petite Entente en adjoignant à' ce' groupe-, ̃.ment un certain nombre .d'Etats qui jusqu'ici échappaient: à l'influence

française..

A la veille, du débat de Lausanne, en pleine crise de la conférence du désarmement, la réunion de la Petite Entente revêt très certainement une grande importance politique. N'oublions pas au surplus que les membres de cette constellation diplomatique sont aux avant-postes de la lutte armée antisoviétique. Nul n'a oublié le rôle de la Tchécosl'ovacjuie dans les .récentes' intrigues .1 ourdies contre l'Etat prolétarien. Le sinistre Vanek .était un diplomate, tchécoslovaque et c'est, à. Prague qu'au lendemain de V attentât de la rue Berryer, an. essaya de transformer Gorguloff en un agent bolchéviste.

La Pioumanie du roi Carol a elle aussi apporté son tribut à la campagne antisoviétique.. Le gouvernement du prince Ghika. est celui qui, il y. a quelques mois, provoqua la 'rupture des négociations rpumanosoviétiques relatives > à un pacte de non-agression.- Au début du mois d'avril, la fameuse offensive du Dniester permit de croire qu'à brève échéance l'attaque serait, dér clanchée contre la frontière^ soviétique. "̃"̃ On aurait 'toï-t de penser que la, dictature yougoslave reste étrange- re ces machinations. Ces jours-ci s'ouvrait ù Belgrade dés pqûrs en langue russe sur la. technique administrative moden.e. -La presse de Belgrade écrivit à ̃••̃ce-.sujet. «.Le: but de ces cours est la préparation de la jeune génération d'émigrants russes au1 service administratif dans- la, Russie1 "de. 'l'avenir .lorsque les bolcheviks seront renversés.;» u. Telle est .la ;«.physionp_nu.a,>> des gouvernements dont leg ministres délibèrent à Belgrade." Ne négligeons ..pas leurs-, '.travaux,1. c'est dans le j)ays .de l'Europe' balkanique ;;et; danubienne que la France entretient- depuis quatorze années le foyer contre-révolutionnaire le -plus réddùta-

b'e.. ̃ ̃̃̃ ̃̃

liais une autre considération doit nous inciter à .tourner, nos regards, vers les discussions de Belgrade. Les ministres de là Petite Entente siègent dans la capitale d'un pays en' plein bouillonnement révolution-

naire.

La crise dont -.les conséquences se sont fait sentir en Yougoslavie bien avant: la crise mondiale s'est trahslormée depuis en véritable débâcle. Le déficit du commerce extérieur a atteint pour les premiers mois dé 1931. 100 millions de dinars (1 dinar ésale 0 fr. 43). Les recettes des monopoles d'Etat s'élèvent à 15 ntillions. A la campagne,, les paysans de Dalmàtië, d'Herzégovine, du Monténégro sont condamnés. à; la famine les cultivateurs lié peuvent pas vendre leur' blé et les céréales pourrissent dans- les "greniers. La- valeur du sol dégringole. En Voïvodine, l'arpent de terre qui valait 36.Q00 dinars il v a. trois ans, n'en n. vaut plus que 12.000 aujourd'hui. "Dans '-les- villes, le chômage s'accroit de semaine en semaine. Il y a trois mois, la Chambre de commerce de Zagreb avouait l'existence de '150.000 sans-travail. Le; revenu de la classe ouvrière a diminué de ?0 %̃ Les banqueroutes se multiplient, les banques.- ferment leurs Kuichets. Le' président -de la caissed'épargne des postes, avoue: «Le. chaos menace le danger est à la

porte. »

Le eoïivernement qui préside à cette ruine générale du pays ne se maintient au pouvoir que par la terreur blanche. Dans la Glavniartclii de Belgrade, des centaine de militants sont soumis à. des .tortures atroces. La: camarilla militaire organise dans lés villages de :vérita-' blés massacres de paysans. Les tribunaux distribuent les' peines de déportation et de travaux .forcés. Les gendarmes de Sa Majesté 'font disparaître l'es prisonniers pendant leur transfert '̃̃ Or malgré, ce "régime effroyable •un régime ,que la France soutient de ses deniers •– la- colère populaire monte contre les bourreaux; du, Palais, Royal de Belgrade. Nous avons relaie, à la fin (le l'année- dernière,' les magnifiques' démonstrations des étudiants de Belgrade, qui,, du 27 octobre au 9 décembre, manifestèrent presque saris interruption dans les rues de la capitale yougoslave. Un, jour, ils -chassèYérifà coups de sifflet de l'Université -le ministre 'de l'Instruction [Hibliqùe, Maxiniovitch. Un -autre jour. ils hachèrent 'd'in*torrnptioris les .discours des deux autres ministres, puis ils se formèrent en cortège et jusqu'au milieu delà nuit ils parcoururent lès rues de Belgrade en criant » A -bas Pera Jvkovifch le sanguinaire ». Le 8 novembre, jour,. des élections, étudiants et ouvriers se 'battirent contre les gonclo rmes- qui durent reculer. Pendant le voyage roi 'Alexandre, à Paris, des ̃̃ouvriers- ."inscrivirent en lettres énormes Tohnohc-e suivante sur la façade du Palais Royal » A loaerv s'adresser à. Aipbonse XIII ». ̃ Il faut dire que, depuis, l'effervescence n'a pas cessé, tant s'en. faut. 11 y a quelques jours à peine, des officiers républicaitis se mutinaient en Croatie, rUnivtrsitéde Belgrade était fermée 'et fait beaucoup plus ,important à nos yeux -r1 des.- .révol-

tes- paysannes se sont produites

1 tespayS.tHUlÚS provincés.

dans .toutes Vies., provinces.

,M. Spalakovitcli, ministre serbe à Paris, fera.. -naturellement démentir ces informations., M.. Qujnones de Léon, lui aussi, annonçait que l'Espagne était calme et la mpnàrchie adiiléfi 'quelques, jours avant l'effondrèmént.: des Bourbons: .'̃' En. ce qui, nous concerne, nousÀ.sa-. liions" le', réveil populaire yougoslave; non seulement, parce qu'il meha'ce l'une des dictatures les'- plus odieuses de l'Europe,, balkanique, mais, parce. qu'il, porte atteinte delà façoiija. plus directe à l'un des bastions de l'impérialisme français. Depuis des années, nous écrivons ici, que les prêts <le la France aux pays fascistes de l'Europe .sont "des prêts; de- guerre,, mais aussi des prêts d'escroquerièY Les peuplés ma t't'yrs: ne reconnaîtrohi pas ̃ tes engagements pris en leur nom, par leurs bourreaux. VLe sursaut yougoslave confère une valeur singulière à nos avertissements. .•̃ Gabriel PERI.

Sous le Gouvert

de rinternationalisatibn de Shanghaï, on préparé un nouveau dépècement de la Ghine

M. Yoshizaiwa, ̃ a, conv«x)ué, hier soir. au ministère, des affaires étrangères les ainb.assadeurs.de.: France,. d'Italie, -les Etats-Unis et de- G-raade-Uretagne; pour leur exposer les circonstances à la suite desquelles le Japon avait .décidé' le 'retrait, de Shanghaï; de idon corps' expéditionnaire.. ̃ ̃̃ Cette, réunion, a eu également pour put de hâter l'ouverture de la- conférence générale devant assurer la sécurité.pedriinnente 'de Shânglîaï, conformément à la. résolution de; l'assemblée ;la .Société des Nations.

Les ambassadeurs, ont été priés de. faire part à leurs gouvernements respectifs .de. la- décision du "Japon eirce qui1 concerne; le retrait de..ses troupfis. ̃̃ Selon le Nrehi Nichi, M. Yoàhizawa compte; entamer les négociations prélû. ininaires' tiToKio dès qu'il aura reçu les réponses des- puissances aux proppsit-ioiïs' japonaises. Gelles-ci .'comprendraient;

dit-on, la.. transforraiition.de Shanghaï en!

ville libre intermitionate.. ̃ N'ous avoua-. l'occasion déjà, lors; do la réunion, de, Genève. :.au mois de mars dernier,1 de.: Souligner' .le' 'yéritable ..caractère- de ce plan. Sous le couvert, d'une Internationa Û- sation de 'Sliàrighàl, -'c'eât e:n réalité ViùstauratioiV ds la- préponBérànee -des puis-

sances impérialistes et-. de:: là "pVim'auté

j,aponqJÂe,'gui, sjorganisa. u; ,Qtt'^M*:ftiW; ^"Sliânêh'aï-. un Elàf (laus 'l'Etat^le '.tosnsfopnier en base d'ope-' rations contre le peuple révolutionnaire chinois.•̃. ̃ ̃ -̃'̃ La prétendue Internationalisation' est un pas accompli dans la voie du dépècement de la Chine. Plus-que jamais il .est. nécessaire de se; dresser contre ce plan criiTiin'el..«' Shanghaï aux Shanghaïens A bas le dépècement de îa; Chine »

"'♦ v ̃•̃̃̃•il

Sanglants combats

à la frontière mandchoue ` On télégraphie de 'J'okio U-rr -'violent eombnt a', eu lieu près de Shanfrluiï-Kouau entre les tr.Oupes japo-, | naisés ,.et un ctétaclioment de volontaires duniaréchal .Tcïia{i« Sue. Lia.ng.. > Les Japonais ont réussi, à repousser leurs 'adversaires.. qui ont laissé-, l?,0 .niorts sur le champ de bataille.

[Slinng-lïa;-Kouan est' à l'èstiiemîfe de la Oraiicle-Muraille, sur le. golfe du Tchili, exactement à la frontière de, la province du Tchili et de --l'a Mandchourie.méridiopale.]. ̃' .̃' "• «̃♦'̃* < ""•' Grève générale

des ouvriers agricoles de la province de Séville Sèinlle, li mai. .'(Humanité:) Par suite du déclenchement d'une grève générale des ouvriers agricoles de la province do Sêyille plus de cinquante vil- lastes- sont'- entièrement paralysés. Un groupe, de. grévistes qui manifestait dans les rues du village de I-Iem'ira. fut attaqué par la sarde civile. Les ouvriers ripostèrent ..courageusement aux attaques des assassins du gouvernement républicain-socialiste. De façon à empOcher l'arrivée de nouveaux renforts de gardes, les grévistes -ont coupé les communications .téléphoniques et télégraphiques, ainsi que le. courant électrique. Au cours delà journée lin gréviste fut tué ̃ et -plusieurs gai-dés civiles blessés. De nombreuses arrestations ont été opérées -dans -les environs de Guadajoz et de la ville de Séville., 1 ̃, ;i;1 ̃ •̃̃ "• >-«.»»^– ',̃ EN POLOUXE Des sans-travail s'emparent de charbon

Varsovie, Ti mai. ̃ (Humanité.) Malgré des mesurés de surveillance :ex-traordinaires prises pour garder la voie "ferroviaire, lés attaques des sans-travail contre des trains de charbon continuent. Onsignale une nouvelle1 attaque des chômeurs contre un train de charbon, a proximité -de la gare de.-liabn (canton de Lodz), attaque à, laquelle aOO perspnnés ont participé. Les chômeurs ont complètement ̃ vidé uii- wagon de ch.ar-bon.- .̃̃̃

v. '>«̃̃♦̃»•̃< /aux mues V ̃- Vers une grève générale .̃.̃ dés cheminots.

Bonihayi 14, -'mai'.1'- (Humanité.) –'Les Compagnies ̃- de chemin de 1er ayant 'annoîicé -une: diminution 'générale: des salaïres, -pour les premiers jours de juin, i- la. plupart des Unions des travailleurs du rail se sont déclarées' pour la grève générale. -̃> 'Pour briser' éventuclienient cette grève, le gouvernement ftiil- former actuellement un nombre considérable d'Anglo-lndiens, par des .cheminots -anglophiles et leur confie les postes indispensables au trafic. Il lés chargera notamment de con- 1- duire les locomotives.

Des grèves analogues sont an train de s'organiser chez les dockers.. 1 EN QUELQUES MOTS

î v ̃:•:̃• ̃♦• V

i On annonce que le. Pérou a.atandonné M'ëtaton-pr. ':••

1 Vers la fascisation de l'Allemagne amin wmm SERAI! LE REMPLAÇANT DEfiROENER

Le P. C. A. exige la convocation immédiate du Reichstag

"(SUITE DE LA PEEftlIERE PAGE) Dans la Vossische Zeituny,. M. 'Reinhold exprime l'espoir qu'il saura encore rétablir sa position en complétant son cabinet par des choix judicieux. -.La Frahklnrter Zeilung prétend même que M. Bruning a paré le coup « d'une façon élastique ». C'est là une formule bien indulgente pour désigner, une. capitulation.

'D'après les dernières informations, .l'ordre des démarches qui y ont mené se;rûît.le suivant. -visite de M. Gromer au chancelier entretien du chancelier avec ile. gênerai von Schleicher. On ̃ ignore si cette triple démarche n'a pas été precé-.dée d'un entretien du maréchal avec ce

général, mais rien ne se serait passé si

l'un et l'autre n'avaient <5l-é d'accord, et

est. accord a amène M. Brïming à capituler.̃̃' ̃

De. son côté,. \t\ presse social-démocrate ̃semble assez embarrassée à la suite de la chute du « garde fidèle de la. Constitution ». Apres'ayoir fait le jeu des fascistes, la social-démocratie allemande écrit dans son organe Vorwaerts i « La démission -ilti ministre de la Guerre signifierait-elle vraiment la victoire du parti des nazzis.î Grœner, Bruning et Hi.ndeiipurg auraient-ils reculé devant iuie telle conspiration Ce serait en fait l'effondrement "dé l'autorité de l'Etat. »| Après avoir appliqué sa ̃ politique du «.moindre ma): » la .social-démocratie allemande semble mainte.iant tout à fait surprise de la tournure des événements. Cette même social-démocratie, après avoir, fait élire' le maréchal Huulenburg, tel avoir facilité1 l'ascension dés nntionaiix- socialistes, s'apprête maintenant à accepter une dictature militaire. Seul "le. vaillant- FJarti Communiste d'Allemagne lutte contre la dictature fasciste en préparation

1 seul, face a une situation des plus graves, il appelle les travailleurs à se .grouper sous son drapeau de la lutte des élusses contre le régime de misère et de décrets-lois et pour une Allemagne Soviétique.

Les communistes exigent la convocation immédiate i' du Reichstag

Berlin, 14 mai. (Humanité). La fraction communiste du Reichstag vient dé demander à la présidence du Parlement :1a convocation du Reicbstag pour le- 19 mai. Le parti communiste insiste sur la rentrée du 'Reichstag parce qu'il

veut l'aire voter une série" de proposi'-

tions, déposées dans, l'intérêt de .la population travailleuse, ainsi le. programme du travail .des mesures prendre pour .secourir .les chômeurs, la levée dés décrets-lois, le, projet de loi d'amnistie et autres.

Comme un tiers' dès députés peut imposer la convocation du Reichstag, il dépend.' fies sociàl-clénibcTates et des nâz•as, -lie rouvrir '-les "'portes 'àà 'Reiclïatag Des communes allemandes en faillite

-Berlin; li mai.. (Humanité.) Les cas, des communes allemandes en faillite" se ̃•multiplient-. Ainsi le trésorier de la ville de Dusseldorf déclara à la presse que le budget municipal -accuse un déficit. de 18. i millions de -marks, somme pour laquelle il est impossible de trouver unecoiiverturè.

Le trésorier de la- ville d'Essen déclara également qu'il est impossible de dresser lui plan régulier pour les finances de la ville. ,̃'

On.unnonce d'autre part que la commune Obe-rliaufungen (district de Cassel) était incapable de payer' les allocations de l'Assistance, Publique. Pour cette raison, îles11 démonstrations de chômeurs ont eu lieu. Les sans-travail voulaient occuper la .mairie. Le bourgmestre s'adressa au gouvernement -.qui lui répondit qu'il n'y a pas d'argent; pour les cliômeurs mais qu'il lui enverra la police. Les brutes fascistes devant la chambre correctionnelle de Moabit

B«)'Kn,li mai. (Humanité.) Vendredi matin, ont comparu devant la (ïhambre correctionnelle de Moabit les quatre députés nationaux-socialistes qui ont assailli jeudi soir, dans les couloirs du Reichstag le journaliste Dr Klotz. La justice de classe a été clémente envers les fascistes dent chacun a des antécédents obscurs. Trois accusés; ont été condamnés pour injures et coups- et blessures, à trois mois de prison chacun le lieutenant d'Hitler, Strasser, a été acquitté « faute de preuves », malgré que le seul témoin, un journaliste communiste, eut exposé devant le tribunal comment Strasser avait frappe l'homme abattu et saignant de ses blessures. Slrasser, qui est le candidat d'Hitler ..et du parti national-socialiste à la présidence du Conseil dé Prusse, déclara, après cet ;acte « .héroïque », qu'il regrettait qu'on n'ait pas tué Klotz et qu'il ne garantissait pas sa vie.

C'est à ces individus que le prolétariat allemand sera livré si le front unique révolutionnaire ne les chasse pas bientôt. ̃̃̃"

5.000 ouvriers terrassiers de Berlin ont déclaré la grève Berlin, U mai.: –.(Humanité.) Une réunion des terrassiers berlinois, tenue vendredi soir, décida de déclarer la grève poiii" protester contre, la diminution des ̃salaires.. ̃

Ce .matin, 5.000 terrassiers environ sont entrés en grève

La bureaucratie syndicale, voyant l'esprit'de combat des. ouvriers, a consentir à la grève.. La grosse majorité des grévistes appartient, à l'O. S. R. Le préfet socialiste

de Hambourg interdit

le congrès d'unité des gens .i; ̃̃: de nier Hambourg, 14 mai. (Humanité. i Le. préfet de police soçialdémocrate de n.imliourg, .Scii.-r">r^iii;'r, 'vient- d'interdire le congrès- d'unité mondial des 'dockers et gens de mer, qui .devait avoir lieu à Hambourg' -Pour cette raison le congrès se tiendra' à Allonà. Les dockers et '"marins dans le monde entier s'intéressent vivement a ce congrès.

La Fédération des gens de mer et de dockers danoise <\ soumis à un rfl'erendum la question d'adhésion de la fédération danoise à f'interialionale des dociiérs et gens de mer (section de, l'I.S.R.). Il/ressort de ce scrutin que. 437 voix se sont' prononcé-as pour l'iutliésion et 372 contre.- Par ce vote la fédération a été arrachée à l'Internationale réformiste.

LA LUTTE DES CLASSES AU CANADA | l Malgré la terreur renforcée d

le prolétariat canadien accentue sa lutte 'i

n

La crise économique frappe particulièrement le Canada. Le commerce du pays ri diminue sans arrêt. A l'exception de f l'industrie de guerre, toutes les autres gi industries restreignent leur production. Los, iiOO.000 ouvriers qui sont çmore conservés dans l'appareil de la production et constituent la moitié de tout l'effectif ouvrier du Canada, souffrent d'un v chômage partiel. n Plus de cent municipalités ont fait tail- lite et ne donnent plus de secours de chô- e mage. Des écoles et des hôpitaux sont constamment fermes par manque de sub- v sides jusqu'aux travaux de vol- h rie qui ont été arrêtés. Il A la suite de l'aggravation de la crise, V le nombre dés chômeurs est passé au cours des (Jeux dernières années de 130.000 à plus de GÛO.OOO. Les salaires ouvriers ont diminué de 15 à ô0 dans toutes les branches de l'industrie. Plus de la moitié de l'économie canadienne est basée sur l'agriculture et celleci est dans un état des plus graves. L'n f raison de la chute catastrophique des prix, les paysans pauvres sont- acculés il une situation misérable. Le prix de leurs v produits no couvre même pas la moitié du 1 prix de revient. Sur les 800.000 fermiers que compte le Canada, plus de 300.000 r sont pratiquement livrés il la famine. Ces paysans pauvres abandonnent les villageset viennent à la ville, dans l'espoir d'y trouver une iiieilleuse situation mais en réalité ils viennent grossir l'armée des sans-travail du prolétariat industriel. La résistance des masses

à l'issue capitaliste de la crise La bourgeoisie canadienne s'efforce de sortir de cette crise en rejetant le poids [ sur le dos des masses laborieuses. Mais i celles-ci luttent courageusement contre le régime de famine et de terreur actuelle- t ment en vigueur dans l'ensemble du { l pays.. ( Le fort mouvement de chômeurs dans tout le pays, les grèves des ouvriers mineurs, forestiers, melullurgist.es, pêcheurs, du bâtiment, de ia confection et agricoles qui ont été. dirigées au cours de ces derniers mois par-ûi.l-VoWrcj's Uji'Uy Lcague (Ligue de- l'unité' ouvrière) la ..victoire de cette ligue dans la province d'Alberta G; 000 mineurs ont quitté les syndicats ré- r fprmistes et ont adhéré au syndicat rou- c ge toutes ces actions forment un ehsem- '3 blé qui démontre clairement que les mas- J ses- canadiennes luttent courageusement L ipour l'issue révolutionnaire de la crise. Les trois millions de Canadiens fran- çais qui, pendant 1res longtemps, furent utilisés par la bourgeoisie à l'aide -de ses' institutions religieuses pour tenir l'ensemble de la classe ouvrière dans l'esclavage, participent, activement aux .luttes du prolétariat, canadien dont, ils f sont. la fraction la plus exploitée. f Dans -les récentes luttes ouvrières, qui c se sont développées dans la province de L Qttébec, les travailleurs canadiens français étaient en première ligne du front de combat et ont lait preuve d'une grande combativité.. t A ouen, ville entièrement canadienne- française, les chômeurs ont envahi la l mairie et aux cris de Du travail et lu Z pain lis se sont courageusement battus contre la police.

Accentuation de la terreur policière

A la suite des puissantes manifestations ouvrières du !C1'. Mai, le gouvernement ;( canadien à accentué' sa campagne de ter- ̃; reur contre la classe ouvrière.

Les forces de la police royale ont en- ç vahi les locaux <les organisations bu- i vrifires, des principales villes et ont saisi j tout ce qui leur tombait sousla main. Les maisons de militants révolution- t naires furent également saccagées et a 'l 'heure, actuelle des centaines de- travail- j i leurs sont emprisonnés et gardés dans le { plus grand secret.

Le '18 novembre dernier, le Parti coin- 1 munisté canadien fut déclaré illégal et ( huit dé ses meilleurs militants furent condamnés à des peines variant de deux à huit années de- prison.

.En -réponse à cette odieuse attaque contre le parti de la classe ouvrière, les masses canadiennes sont passées In •' contre-offensive contre le' régime de mi- f sère- et de' terreur que 'veut leur, imposer [ la bourgeoisie canadienne.

Bien qu'illégal, le Parti communiste i continue courageusement sa lutte révolutionnaire contre la bourgeoisie.

Les organisations ouvrières révolutionnaires, tels syndicats rouges, S.R.IiyLi- gue unique des fermiers pauvres, ont ga- gué des milliers d'adhérents depuis le commencement de l'année.

La journée de lutte du Premier Mai et | les nombreuses grèves en cours prouvent que le prolétariat canadien se radicalise constamment et- qu'il lutte courageusement contre le régime de famine et de terreur de la bourgeoisie et pour l'issue révolutionnaire de la crise économique actuelle.

̃ >– 4^ < [ Diminution des impôts agricoles. .Mais c'est en Union Soviétique Moscou, 14 mai. (Humanité.) Le Comité exécutif central de l'Union sovié- ̃• tique et le Conseil des commissaires du ( peuple ont voté une décision prévoyant une série d'avantages aussi bien pour les kolkhoziens que pour les paysans indivi- < duels. Cette décision a pour but de déve-

lopper l'agriculture et la production des

plantes industrielles. et la [~rçcitictiort des

Suivant la décision susmentionnée, les -champs nouvelle.ment emblavés seront exempts d'impôts. Des allégements se- ront accordés pour encourager l'élevage. Toutes -sortes de bela'ils dans les kolkhoz même ceux servant au besoin personnel i des kolkhoziens seront exempts de tout impôt.

Parmi les plantes industrielles, seront exonérées d'impôts la betterave, le lin kI le -chanvre- servant de base de matière première de l'industrie légère. La décision gouvernementale prévoit' en outre que les recettes des kolkhoz pro- venant de la vente des produits agricoles nu marché libre seront également exemptes d'impôts. D'ailleurs toutes les recetles d'impôts agricoles seront employées pour )e développement de l'agriculture.. La moitié de ces recettes perçues par los villages seront employées par les Soviets villageois. Elles serviront il l'améliora- tion immédiate du niveau matériel et culturel de la population rurale. Un dégrèvement de 25 sera accordé aux kolkhoz qui réalisent, avec exactitude leur plnn de production et de stockage et qui auront une comptabilité modèle. Les exploitations koijaks seront imf^o- sées individuellement cotte année aussi, comme durant l'année écoulée.

Les dividendes sanglants des capitalistes

DANS UN PUITS DE MINE

UNE BENNE TOMBE IL Y A CINQ TUÉS Berlin, ti mai. l'n très grave accident' s'est produit dans une mine de Dortmund, au puits de Dorstfeld Le cable qui hissait une tienne s'est tout à coup rompu. La benne a été. préeipitée au fond du puits, d'une hauteur de 800 moires.

Cinq ouvriers ont été écrasés et tués net

La responsabilité do la compagnie pprait gravement engagée.

On sait que dans ce bassin minier de nombreuses et terribles catastrophes se sont déjà produiles.

Une turbine tombe a l'eau L'n ouvrier noyé

Grenoble, U mai. Une équipe d'ouvriers ̃appartenant à une entreprise grenobloise était occupée, à Beaumont-Muiir toux, à démonter la turbine d'une centrale électrique, quand la pesante machine s'effondra, entraînant dans l'eau, à dix mètres de profondeur, deux ouvriers. L'un d'eux, qui n'avait pas été blessé dans su chute,' put -se sauver à la nage. Le second, M. Henri Paiihurdet, trente et un ans ,n'a pas été retrouvé. On croit qu'il est enfoui sous la turbine. > mm+^-t

s AU DETROIT DE BONltAClO Un navire s'échoue et coule

•♦•

Safiari, l-tmai. Le navire marchand grec ilad'ie, provenant de Marseille et se dirigeant vers Leros, s'est échoué en passant le détroit de Bonifacio malgré les tentatives de remorqueurs et ̃̃ de navires le lladie, en raison de la mer houleuse, a coulé.

Le commandant et les 27 hommes composant l'équipage ont été transportes àMaddalena et seront ensuite rapatriés. j-»^ i_

A CALU1RE

Deux nouveaux cadavres sont dégagés

Lyon, li mai. Le déblaienïenl do 1 immeuble écroulé continue. Hier, on avait relire des ruines une femme nn'il fut difficile d'idenlifier. On sait maintenant qu'il s'agit de Mlle ̃' Nayrolles. (;ette nuit, aucun cadavre n'a été rétire, mais ce matin on a dégagé Mme l' erras et Mme Nayrolles, ce qui porte à vingt-trois le nombre des cadavres retirés, tien resterait sept sous l'éboulis. ̃ ̃^m+^~< AUX PHILIPPINES ·

Le typhon de Jolo

a fait 200 victimes

̃•: '.̃.̃ "+*•

Manille, ii mai. Par- suite de la rupture, des communications, un rapport complet, sur le typhon, qui a' dévasté l'île Jolo.dans la. nuit du. 29 avril, n'est parvenu qu'aujourd'hui.: Il signalé 200 morts. Les dégâts s'élèvent à 6 millions de pesos La Croix-Rouge de Washington a envoyé un secours de 10.000 pesos, LA ROUTIMNGLANTE Une fillette écrasée

Besançon,' M uial.l~.A. Poiitar]ier,>pna fillette de 5 ans, MfTcTêléiiië "Chassera, a été tuée -par 'Une camionnette 'automobile en sortant de l'école.

Une auto capote

Epernày, V,' mai. Près de Courthiezy, une automobile venant de Paris a capoté. Les cinq personnes qui se trouvaient dans la voiture ont été blessées, dont une grièvement."

->–• m>- < ̃ A Lyon, deux femmes tentent d'enlever un enfant

Lyon, H mai. Une tentative de rapt :a été commise hier après-midi, place iSellecour, sur la. personne d'un enfant de quatre ans, Louis de Poncins.

Mme de Poncins, 31, rue AugusteComte, avait confié son enfant à la .Kurde d'une femme de chambre, Mlle Jeanne;. Vercheron.

.Celle-ci, s'installa avec le bégé, place Bellecoiu1.

Tout à coup, elle entendit tes cris de l'entant,. '.Elle-1, accourut.- Le petit Louis était dans les bras d'une femme qui essayait de l'emporter..

La- femme de chambre réussit à saisir l'enfant, tandis que la ravisseuse lançait cette phrase étrange

Ce n'est pas la peine, puisque ce a'est pas celui-ci. L'autre ̃ s'est noyé. Et elle s'enfuit avec une compagne. Une des deux femmes, dont on possédait le signalement, s'est fait connaître spontanément au i ommissariat. d'Oullins. Elle était d'une, entière.1 bonne foi. Elle avait égaré son enfant et le cherchait en compagnie d'une de ses amies;

't~t~.<<t't~

LES AILLES IMPÉRIALISTES

–t-E)<

Obligé d'amérir,Lanky Reichers

est recueilli, à 47 milles des côtes irlandaises par le paquebot « Président-Roosevelt» Q£=ICIl=ja;

Les grands raids, préparation à la prochaine guerre aéro-chimique ont une fois de plus failli coûter la vie à un homme

–t[=j<

Lanky Reiohers a échoué dans sa tentative de raid transatlantique. Le parcours prévu était divisé en trois étapes New .lersey-Hurbour Grâce Harbour Grâce-Dublin et Dublin-Paris.

Nous signalions hier son départ d'tlarbourg Grâce. Mais bientôt après, aucune nouvele de l'avion n'était plus transmise.

Mauvaises conditions

alhmosphériqucs

L'anxiété régnait sur le sort de l'aviateur, étant donné le temps épouvantaule signalé sur la route de l'avion. Les stations météorologiques notaient en effet une forte zone de perturbation, des vents contraires extrêmement violents, des pluies et grains fréquents, un plafond très bas, une visibilité quasi-nulle. Déjà retardé à son départ d'MarbourgGràce par une avarie, Lanky Reichers aurait du nô:inmoms faire escale dans la nuit à Dublin.

L'anicnssaflc à 47 railles de la côte A 22 h. 10 (heure' française),1 les passagers du paquebot « .Pi-Hsident-Roosevelt » aperçurent, flottant sur la mer agitée, l'avion Libcrtij, piloté par Heichers, à 47 milles environ au large de la côte du comté de Cork (sud-ouest de l'Irlande)..

Par suite du manque d'essence et d'avaries survenues aux ailes et au fuselage, l'aviateur avait élé contraint d'atnérir,

Le sauvetage de Lanky Heichcrs put être accompH, mais dans dc.s conditions extrêmement difficiles, Le canot à bord duquel il avait pris place put être amené

n

Boulevard Mortier

un manœuvre

tombe du septième étage 4 et se tue

'La responsabilité

du cbcl de chantier et du (Acheron est enf|ajjoe

̃' ( Au bastion 16, boulevard Mortier, entre la porte de Bttgnolet et la porte des Lilas, s'élève un chantier de construction de la Compagnie de' Consl mêlions ijénéralcs et travaux publies, travaillant pour la ville de Paris.

II fut hier le théâtre d'un terrible acci- dent. Occupé au étage à peindre un haut de fenêtre, un ouvrier est tombe, s'est écrase au sol lu mort lui, presque ms- lanta'née.

L'émotion est grande sur le c hatilier, où on considère avec raison que IVceklenl a pour cause des ordres récemment donnés, i II y a trois jours, eu effet, chef de chantier Tellier avait déclaré que, pour J la pointure des a plats-bancs », il était inutile que tes ouvriers se niellent à deux, l'uni tenant l'autre aux moments dangereux!. Vxmk n'avez qu'à vous atlucher, j t avait .tlit Tellier. < D'autre part, le tâcheron Armand, sous les ordres- de qui travaillait la victime, n'avait nullement résisté1 à cette injonc- Mon de Tellier, et ce fut le drame. D'ailleurs, la cause profonde des acci- dents sur ce chantier (le cinquième depuis novembre' est la volonté de luire » .rendre n.au maximum les gars du bâtiment, au mépris- de leur vie.

On y travaille au boni, et d'une façon générale, chefs de chantier et tacherons empochent1 de grosses sommes tandis que les ouvriers sont mal payés.

Nous pourrions citer des chiffres. Ajoutons que la recommandation j » Attachez-vous » est une scandaleuse dérision. L/abord, /( n'y a pas assez tie ceintures de sécurité tsw le chantier. Ensuite, leur emploi n'est pas toujours possible. C'était le cas pour l'ouvrier qui vient de se tuer il ne pouvait s'attacher pour peindre un haut de tenêtï'ë. En ou- j tro, il n'était garanti par aucun garde- corps et, aucun plateau. Gars du bâtiment, résistez aux ordres de vos chefs, qui pour économiser et pous- ser le travail, jouent avec votre vie. Imposez vos délégués à la sécurité. Henfor- j cez l'organisation syndicale unitaire. >-»♦*̃ <

Des manœuvres aériennes dans la région lyonnaise ? Après les manœuvres aériennes ré- contes, sur Paris et ses environs, l'état- major aurait l'intention de renouveler la même opération de préparation à la guerre aérienne sur Lyon et la région avoisinante.

Ces manœuvres auraient deux objectifs principaux d'une part, l'enlramement des escadrilles et des personnels militaires divers d'autre p'art, la prépa- c ration morale et matérielle des populu- lions civiles à" la' guerre. Les civils seraient obligés de partici- per, comme à Nancy en, septembre 1031, aux manœuvres de protection comman-

iclées-pai1 le simulacre d'une attaque

aérienne. l,e .Sl,'Il,1UI'GCre d'I,m e a t,l aq,lJC,

On se rappelle; que ces manœuvres firent des victimes parmi les ouvriers des usines de Pompey. t Les ouvriers de la région industrielle de Lyon, en soutenant notre Parti dans la lutte cotil-re 'la -guerre, en suivant'! lel' 'i mots -"d'ordre des organisations1 de j la, région lyonnaise, 'prouveront' à "l'iinpô- rialisme français qu'ils ne sont pas «̃mûrs » pour la prochaine boucherie et qu'ils entendent lutter par leurs actes coritrësa préparation.

Et tout de suite a l'action pour aler.'ter les ouvriers des usines.

Que les dizaines de milliers de prolétaires de la région lyonnaise SOIENT PRETS avant l'état-major.. _s_^+<B_^

Gaston Thomson, ennemi des travailleurs, est mort

̃ ̃

Gaston Thomson, doyen de la Chain- bre bourgeoise,' est mort hier matin, à l'âge de 83 ans.

L'homme, tout au long de sa vie, fut pti serviteur dévoué de la bourgeoisie impérialiste de ce pays.

Il fut membre et était le dernier de la ̃fameuse majorité des 3G3 qui (sauva) jla- République bourgeoise en juin 1877. Mais se spécialisa, surtout par la suite dans les questions coloniales, ..çt fut un des fervents adeptes de la politique de •l'apines coloniales qui fut celle de l'impéi'ial.isme français des la fin du siècle passé.

Ministre de la marine en 1906, il fit voter" de gros crédits pour les constructions de guerre.

En ,J905, il réprima avec férocité la grève des ouvriers des arsenaux Pendant la guerre, il fit partie des 'cabinets Viviani.

C'est un féroce ennemi du prolétariat de la métropole et des eolonies qui s'en ha.

jusqu'au Président Roosevelt, mais dut être ensuite abandonne, ainsi que l'appareil, en raison de l'état de la mer. L'aviateur est blessé nu nez et souffre d'autres blessures superficielles sur tout le corps, Il était complètement épuisé lorsqu'il fut recueilli.

Sacrifices d'hommes

De tels raids devraient, être interdits, surtout dans des conditions atmosphériques défavorables et sur des appareils dont le moins que roi) puisse dire est qu'ils ne sont pas construits pour des tentatives de ce genre.

Mais les gouvcnemenls impérialistes les, encouragent au contraire. Les raids de longue distance et de longue durée ont un objeelif bien précis celui de meltre au point, l'aviation de guerre, d'étudier ses possibilités énormes d'offensive. Et 1 impérialisme estime qu'il peut bien pour cela sacrifier des hom- mes.

Un avion; militaire italien capote 2 victimes

Rome, 14 mai. Un avion de recon.naissance de l'aéroport de- Yénaria Renie a capoté prés de "Giaveno au cours d'un vol d'entraînement.

Le pilote a été tué et le mécanicien blessé.

Le raid de l'aviateur Youiifj Marignane, i-î- mai. L'aviateur anglais Young, à bord de son auto«-ire, a pris son vol à 10 heures en direction de Pise* '"̃

Les drames quotidiens ̃«̃♦

PIERRE DELORME QUI, AVENUE DES GOBELÏNS TUA SA MAITRESSE

S'EST SUICIDÉ

Vendro-di soir, dans un appniï,(>mr.'nt, 09. avonne (lus ('iuliuliurs, Pic-ire nelonne, snklîit rengagé un 21 régiment, d'infiiiilcivii! coloniale, aliallit à -f-rnijis île revolver su ninitre.-se, Mlle rVruijndo lKei=selbOlirg, iiLjï'l' de 2S «1113.

L'n passé ti(jijé

Pierre Delonne, [ils d'un professeur de inMt!iéinn!ii|ii's, mort il y u 4 uns, vivait avec .sa mère, dans leur petit uppurtement de l'u\enue des C-obelins."

A sa soi lie du iv^niieul il lait la connaissance d'une jeiini! vendeuse, Mlle Jeanne (ilain, et l'épouse.

Le ménage s'inslulle 'i-, rue Nico as-l'orct, [îi-.iis l'enlenlt; ne règne guet' Ublorme. umplo.u'; dans une Compagnie île chemin de fer. est licencié. Son caractère s'ai'-U'il. 11 dcvieul c\i reniement vioJenl.

Premier draine'

11 cherche à se procurer de l'argent par tous les moyens. Il frappe sa ïejfnne ù coups de pied dans le ventre. I ne nuit, elle est obligée de se réfugier chez des voisins, enfin, "il y a hS inoisj un premier drame a lieu.

îJoloi-nîo ti'iile. d'élraiiLïler sa fénune, à la sortie du magasin elle travaille. Jeanne Glain lire sur lui plusieurs coups de revolver qui le blessent grièvement. A lu suite de ce drame elle quitte le foyer et va, loger chez ses parents, à. Nois.v

Seul, Dolorme rengage au il" R. 1. C, ù Bieètre. puis ensuite ù la caserne CliguancourL.

Nouveau roman, nouveau drame Il fait connaissance d'une uulre jeune lille, Mlle Fernande 'Keisselbourg, des projets de mariage s'ébauchent.

Régulièrement il il voit sa. mnîlresse nu domicile de sa mère, <i venue des Oo'uelins. Régulièrement, aussi, il quitte la caserne sans permission.

Vendredi soir, -en absence illégale, et quoique se sachant recherché, il va reIrouver son amie.

1 Sa maîtresse et sa mère sont1 en trahi de causer lorsqu'il paraît. Toutes les deux lui demandent de 'rejoindre son corps.

Il n'accepte, pas les remontrances, se met en colère. Trois détonations daq uen t. Lu jeune fille s'écroule tuée sur le coup.

Pendant que la pauvre mère se porte au secours do Mlle 'Keissel bourg; le 'meurtrier se sauve. Dclortne se suicide

On ̃ apprenait, dans la soirée, que Pierre Delonne, l'assassin de l'avenue des Gobe-lins, s'était suicidé à Mer. (Loiret-Cher). Sanglant épisode d'un drame sanglant.

Près de Hamnouillet

une femme lue son mari

La nuit dernière, au cours d'une discussion, siurvenue à Saint-Maurice, arrondissement de Rambouillet, Mme .-lien-,rietie Moulin, ûgée de 3-1 ans. a .Luc son mari d'un coup de fusil en pleine lêle. La meurtrière s'est constituée prisonnière dans la matinée à la gendarmerie. .et boulevard de Picpus

Boulevard do I'icpus. au cours d'une rixe, M. Raymond1 Botlin. 32 ans. demeurant 8 ruèSidet est frappé de' quatre coups de couteau par Alice Troceion et ̃̃Murje,,vJJv.mQjatau,t,, 2S,- ahfc,»î domiciliée» itïe'Boiicfiardon qui "ont été "arrêtées et enyflQîéiM 4a\< d$pôL4tt!iiiJ£*4tve 4&w: vio lime- 'était- conduite à Saint-Antoine.

–B~

Eugène Boyer est gracié Nous avions signalé l'autre jour qu'Eugène Boyer devait être guillotiné. La mort de Doumer avait empêché l'eJécution capitale. Le nouveau chef de l'Etat l'a gracié.

L'assassin de la rue de Cusline prendra donc avec son frère "le chemin du bagne.

UN ATTENTAT

CONTRE UN GARDE-FREIN

~t–

11 aurait été commis par

un ouvrier -travaillant sur la voie ̃Cltôlons-sur-Marne, 14 mai. On annonce qu'entre Mnlouges et Saint-Gibrieu, le cheminot gordc-frei.n, Camille Gaucl)3ret, qui se trouvait à l'arrière d'un tram de marchandises, n essuyé un- coup de feu qui ne l'a pas atteint.

On a arrélé deux hommes qui travaillaient sur la voie, Georges Georgin, J9 ans, et Désiré Bourchy, 34 ans.

Le revolver a été retrouvé sur le talus.. Georgin avait, paraît-il, des cartouches sur lui.

Les détails manquent sur cette singulière affaire. »-*>+««~S 7

PROVOCATION ? Y

On découvre une « bombe » à Marseille

Marseille, 14. mai. Ge '-matin; une bombe, renfermée dans une'caisse remplie de sable, a été découverte devant la perle du bureau de poste de Gemenos. L'engin a été transporte a la gendarmerie d'Aubagne qui a ouvert la première enquête.

>-•» + <»-< »

Les cambrioleurs visitent le Palais de justice d'Orléans Orléans, li mai. Des cambrioleurs se son I introduits dans le bureau cle; l'Iîaregisliemeut,. au Palais de Justice .d'Or- léans ils ont fracturé une armoire et fouillé, tous les docuinenls comme, ils avaient négligé une somme de 15.000 francs placée dans .un..tiroir, on crut qu'ils n'avaient rien volé, mais l'inventaire du bureau a permis d'établir que 22.000 francs de papier1 timbré avaient disparu.

.et un bureau de posle

eu Âviyiioi)

Avignon, li mai. Des cambrioleurs ont pOnclre dans" le bureau de poste de l'Islcrsur-Sorgue (Vaucluse); Ils se -sont ensuite allaqués à la porte de la perception niais leurs, efforts oui, été vains. Ils n'ont pu également, malgré de ferles pesées, faire remonler le rideau de fer de la pharmacie Oalmier. Enfin ils "ont réussi ù pénétrer chez M. Due. épicier, ou ils ont emporte le tiroir-caisse çoii tenant près de r>00 francs .Ils ont emporté également des marchandises de toutes sortes.

Détruisez les punaises

M leurs œufs au fond mC'iiie de leurs repaires avec le Rozol .poison cliimUiue' foudroyant, véritablement merveilleux, sans danser pour les personnes et qui ne tache ni n'abîme. G te. DO !e flacon. Toutes Pharmacies, Drogueries, et Marchands de couleurs, etc.. A Paris Pharmacie Canonne et Pharmacie de Rome liailly.

JUSTE REVENDICATION Personne ne lient hlftmcr ceux (lui. souffrant de cors aux |»erlj. re v c-ml"friiit;itr ̃< La Diable ». « Le Dlahle ̃̃ culfevo lc> -c.i>s en six jours pour .toujours. D IÏ-. <15, temos pharmacies. Attention Ea\Mï' •• Le Diable ». ELiei'nuy, Pharmacie Wt'intimm.


CONSEIL JURIDIQUE DE L' « HUMANITE »

Allocations militaires aux soutiens de famine

Nous n'avons pas besoin de rappeler que les allocations' prévues. par lu loi du 31 rmus V..H sur lu l'tïcriileiiiL'iit de l'armée et attribuées aux familles nécessiteuses des militaires du contingent ou des réserve'- appelés sous les drapeaux, ne sont jamais un droit mais une faveur que l'administration dispense ou refuse ù .son gré.

La demande doit 01 re adressée, sur papier libre, au maire Me la commune uni la soumet à, l'approbation du oonseil municipal. Ce dernier doit émetlre soi: avis dans le délai maximum- d'un mois à compter de la-. réception île la demande et transmettre le dossier à un conseil dé- partemental qui rond la décision. Pendant longtemps, il n'existait, pratiquement aucun recours contre la1 décision du conseil départemental. La soutien, de famille qui se voyait refuser les nltocations ne pouvait, guère que faire appel d" ce refus devant lo Conseil d't.lal. ce qui l'obligeait u engager une. procédure tivs onéreuse et très longue sans espoir d> succès.

Une loi du 2.'t août, 1!>1 a simplifié I1- procédure et a décidé que les décision1 des conseils départementaux sera.ien susceptibles d'appel devant une commis sion spéciale appelée « commissiim ir («̃ministérielle des allocations militai res » ci, composée d'un sénateur. i!"m député, et d'un très grand nombre fonctionnaires.

Ainsi, lo camarade dont la demand.est rejetée par le conseil déparlementa1. peut faire appel de cette' décision. Il1 doit' pour cela, déposer sa requête, aceompr gnée de la décision du conseil ou d'un» copie- certifiée conforme, li la mairie d< sa résidence ([ni en délivre récépissé e' la transmet son lour nu secrétariat de la commission' ̃supérieure.

L'appel doit ôire formé au plus tan dans le mois. qui suit la notification û\ la décision du conseil déparlcmenlal. La commission supérieure doit statuci en principe, dans le mois qui suit la cpption du recours son secrétariat a ses décisions doivent cire notifiées dan' in huitaine aux intéresses par l'interine diuire des préfets.

Courrier du conseil juridique L.»H., eom. l" Evidemment non;trésorier; secrétaire; cela doit être ae.iermlné par tes statuts; 50 doit Être nomme par rassemblée g-ônerale; G" le secrétaire; oui, si cela est prévu, par les statuts; ,8° non; en principe au siège social. Un abonné, Saint-Quentin. f rien; il voua appartient on propre et reviendrait ù 'otre enfant; oui; !!« Ja saisie est tlieonquemeiH possible, mais -pratiquement rien k craindre. Impossible de vendre la maison l'enfant.

8i R. 22. Hien il faire, parce qu'il s'ag-it d'un enfant adultérin, d'une part, et parce qu'il faudrait, d'autre part, un commencement de preuve par écrit.

V. P.. l-'allea appel de la décision du maire devant la commission cantonale. Vous avez pour cela un délai de SO jours a' compter de la notification du refus.

E, ..Fauzltlet. Ne- payez pas; vous ne Sevez rien.

Seroude, ruo Roger-Bacon. Aucun droit k Indemnité. En-cas de menaco d'expulsion par lauissicr, demandez a. ce dernier a aller en référé devant le président du. Tribunal qui accordera un délai,

Bordenave, Pau. Les meubles peuvent être saisis ainsi que les salaires, ces derniers jusqu'il concurrence dp 10% seulement. H peut essayer de faire déclarer l'immeuble insalubre. Evitez un procès. Louis, W. -t- Fais un: ellai't pour payer, car tu risques dé perdre Je- bénéllce de la maison et du prût'

E. L.r-e.ancleegev -^Etfçi.ftêriteiàlt'ia1". moitié' des biens do la communauté1 plus un quart en usufruit. Hergault, S.H.l. Six mois d'avance; faudrait nous indiquer la valeur locatlve de îfiw.

H.. D.. Les frais restent dus a1 l'Etat malgré l'amnistie, il en est de même de* Uommagos et Intérêts, ainsi que des frais dns it la partie civile.

k\\x\\x\vv<»,vu.v\xvvvvva.vv'n.\vv'>

,0, JG4.f~) t~- o~~c~~

vakv.è,aw. ,tco7t 4c

a <~ VpM~- <}<~M'<–

J~b~

41* t)

vvvvxxvxvvvvvvvvvvw.'U.vvvt.'n.vvvxv

.Abonriez-'Vàùs ̃

A~e~-ù~a~s

F Mites. des Abonnes*

HttMMS.o««w»..v«. Le percement du, tunnel sous le canal Saint-Martin. l!l!UW!llBIIIllB)SlUlliaililiira!Ilira!iI!i»flll^!l!llffiilS!!B!llM

E n'est pas sans appréhension que fi les gens atteints de « rhume des foins » voient revenir le printemps. Ils sont, en effet, chaque année, vers mai ou juin, pris brusquement de phénomènes anormaux au niveau du nez et des, conjonctives oculaires. ̃ Au cours d'une promenade à la campagne ou au soleil, souvent dès là première, ou même sans cause bien appréciable, sans aucun rhume préalable, voilà notre sujet en proie à des picotements ou chatouillements dans le nez ila a des crises d* éternuement se répétant dix, quinze, vingt fois de suite, Son nez se met à couler abondam-

ment et donne l'impression d'être obs- c'est une affection bien trué. Souvent, il existe en même temps pendant des semaines e des manifestations respiratoires qui res- commodante. semblent tout à fait aux crises d'asthme: En réalité, le rhume difficulté de respiraticn, avec inspiration m^m thin;te spasmodic courte el expiration très prolongée, sen- due un spasme réflex sation de manque d'air, d etoufremenf, une ;rr;ta,;on àe la muc

il< peut' même y avoir mv peu de. fièvre ;| ne d;{fère ère_ à c,

tt p~t même y avo.r m~peu de tl ne dr3rere guère, à a

et de la fatigue avec légère dépression. des rhinites qu-on chsay Chez certains malades, des troubles ocu- yer QU eJ] to[]te saison aires apparaissent en même temps que neuro.arthr;tiques; à la s les troubles nasaux les yeux sont rou- t]m de certaines odeurs, ges, donnent- une sensation de cuisson et f de certaines pou: de picotements plus ou moins intenses et ;denliques (j). _£t le rhu) larmoient constamment. Ee distingue de ces rhin Tous ces phénomènes sont plus accen- forme estivaje_ de ces rbin tues le jour, en particulier au soleil, et forme se répètent plusieurs fois dans la -jour- (|) nn rQ

née, à intervalles plus ou moins éloi5zliés. !I\'eC eerlnins l1!'ti(:air(~s,

née,, a intervalles plus ou moins éloignes. avc.r. Ci;i-i«it>s urticaires, c

Ils cessent ta nuit. Ils persistent pendant récidivants, reconnaissant

plusieprs semaines, s'atténuent petit JOUI' ln nunué sulJ"J<lfJC,

plusieurs semaines, s'atténuent petit 1 à Ç^Si*

petit et disparaissent un beau jour com- tior!s gom cfailleurs de 1

pebtet dIsparaissent. un beau jour corn- {jons sont tt'!u)k'urs de

nie ils- étaient survenus, sans traitement' que le rhume des foins.

DANS LE MÉT|RO t

La criminelle carence les services d'hygiène

Voici un aspect de la vie -municipale et de ta gestion des grands services publics, qui est [>ti-rticulièpeincn'l caractérUtic|iio de l'indifférence absolue des profiteurs desdils services à l'égard' tics

usagers. ̃̃ '>

et de son aération.

D'une pi'opo-i ion qui vient j d'être dé- posée au Conseil çénéral, il résulté qu'à l'origine de l'exploitation :du Métro-: po'.itain aucune mesure spédide n'oyait été prévue l'unceniant aussi ijien l'aéral;on que l'assainissement du souterrain. Lc= forsnuli.'B destinées à assurer un bon rendement financier à la Société exploitante avaient été savaimneiit étudiées. Mais, l'hyaione des voyjiâoui's., ni les Kmpain.. Ulrich et Cic. ni'jif Ville de Paris n'y avaient sonso un squl instant; Connue par hasard' Les techniciens avaient considère quÇ1 !c renouvellement de l'air p'effecluaiï1 sans difficulté en raison des {liffiirerices1 de niveau existant sur les lianes et' la différence des températures Inférieures: et extérieure, en raison aussj du mou-

vement continuel des trains, Tontréç et

la sortie de l'air s'effectuait nsr les £tcces des stations. i En fait, il n'en fut rien. -La {population contrainte de faire usage du roseau sou- terrain protesta. Les cas deA maladies contagieuses parmi le personnel prirent, des proportions considérables.. Ce n'est qu'en 1O0O que 1er problème de la ventilation fut abordé effectivement.1 Mais les profileurs du rcseai), par des manœuvres d'ailleurs facilitées à l'Hôtel de Ville, obtinrent que la Vill|> de Paris liril à sa cliarj. les travaux." nécessités par cette réforme. ̃̃̃̃ Or, rien ne fut. réalisé ou- si peu En v:&.), la question demeurait dans le .moi.no état. Nos lecteurs, nos camarades \lu métro, savent avec quelle vigueur, à maintes reprises, -r- .prenant en main les intérêts des usagers- et des exploites de la- Compagnie. le syndicat unitaire a prolesté contre l'état sanitaire des stations, des voûtes. Le débat qui marqua le vote de la nouvelle convention entre la Ville et. le Métro en 1929 vint souligner l'absence scandaleuse de mesures d'hygiène dans le souterrain et il fut convenu qu'à l'avenir les travaux d'aération incomberaient à la Compagnie. iip Deux années se sont écoulées depuis. Quelques rares travaux ont été seulement réalisés sur quelques, secteurs. Et les plus optimistes assurent aujourd'hui que six années seront nécessaires avant que toutes les lignes soient équipées -̃̃̃ Chaque année la' Compagnie réalise des bénéfices qui varient de 'S h: M mil-

lions .nets.̃̃̃̃̃ [ ̃̃̃̃̃

Avec la complicité du Conseil, municipal, les sommes nécessaires aux travaux d'hygiène n'ont jamais été distraites des bénéfices d'exploitation ̃̃̃ La tuberculose peut faire, dfes ravages parmi le personnel, parmi les lusagers. Qu'importe. Pourvu que soient saufs les dividendes des magnats du réseau 1 ?– <«b4<8>-< •'

Une délégation des chômeurs du Ve arrondissement visite les comités de Saint-Denis

.1*5? ~-chô.<na)WS'ocUi.à0 ̃ .otrondisfeement convoqués pai1- leur- 'coniitâ- clOsignèrent une delogatien qui avait pour tache de se rendre à Suint-Denis et d'étudier sur pince les réalisations de la municipalité communiste pour, l'aide aux sans-travail.

A l'unanimité la délégation a été satisfaite, mais elle comprend que face aux inesures de famine imposées par la bourgeoisie, l'action des chômeurs: organisés dans leur comité sera efficace. La délégation souligne qu'elle fera tout son "effort pour obtenir dans le 5e, ce que .Sfunt-Uenis-in-Bouge donne1 aux sans-travail, et la lutte devra se poursuivre jusqu'à l'obtention totale de l'assuranccchômnac.

LA

ou à la suite d'une thérapeutique appropriée. ̃̃ Et chaque année, pendant dix, vingt et parfois trente ans, c'est la même histoire. Entre temps rien. Aucune manifestation genre « rhume des foins ». Si le malade fait une traversée maritime, il peut être guéri dès qu'il est en mer, mais son mal le reprend sitôt à terre. S'il reste dans l'obscurité, il se sent soulagé. C'est une maladie tout; à fait inoffensive entre les crises, de laquelle il ne reste rien d'organique les f onctions nasales redeviennent ce qu'elles étaient avant, excellentes chrà lés uns* défectueuses' chez d'autres. Cependant, c'est une affection bien désagréable, car pendant des semaines elle est fort incommodante. En réalité, le rhume des foins n'est qu'une rhinite spasmodique, É'est-à-diirë due à un spasme réflexe provoqué par une irritation de la muqueuse nasale;, ;1' il ne diffère guère, à ce point de vue, des rhinites qu'on observe parfois en hiver ou en toute saison chez ;des sujets neuro-arthritiques; à la suite de respiration de certaines odeurs, de certains parfums, de certaines poussières, toujours identiques (!). Et le rhume dés foins ne se distingue de ces rhinites que par sa forme estivale.

il) Il y ;i un rapprochement a faire avefi cerlniDs urticaires, astlune, eczémas récidivatits, repuiuuiissiiiil [lour cause toujours la infinie substance irritativo (chimique, alimenluiri-' ou autres). Ces affections sont crailleurs de la même famille

CRANB

.ES ÉCHOS DU GRAND PARIS

L'ennemi des clochards

Adipeux, rond à en crever, écarlate, le conseiller municipal Brandon fulmine.

Le, républicain socialiste, élu grâce à l'appui du jésuite Rollin, est indigné de la présence, dans « son quartier » de la Sorbonne, de nombreux clochards.

Pauvre M. Brandon! Son cauchemar va prendre fin. L'administration préfectorale va édicter diverses mesures contre', ces" malheureux prolétaires des bords de la Seine.

iront-ils?. Leur propose-t-on un autre refuge ?.

De cela l'administration et Brandon s'en.'f. royalement.

Car Topaze est- bien sûr de ne jamais connaître le sort des clochards dans ce régime pourri

Histoire. avec suite

L'escouade des renégats va donc faire son .entrée. au Parlement. Le passé d'abdication et de reniement de ceux qui la composent nous laisse assez nettement préjuger de leur avenir de trahison.

Epinglons sur leur tableau d'honneur ces ..deux dates et ces deux attitudes ̃•̃" i

« Nous dénonçons la duplicité dangereuse des chefs socialistes », déclaraient les JoIi'jSelliei et Cie, en 1919, alors candidats du P. C.

Puis, quelques mois plus tard, les voleurs de mandat assuraient, après leur trahison '« Nous ne sommes -pas des Frossurd, ni des Méric,ni des Souvarine, nous ne voulons que redresser le Parti! »

Mai 1932 Louis Sellier se fait élire avec l'appui total des chefs socialistes et à l'instar des Barthélémy de Puteaux réalise sur son nom le bloc de la contre-révolution.

1932. Le torchon socialiste et les feuilles, de Coty peuvent puiser dans les déclarations et les. écrits de la bande pupiste, tous les éléments les, plus crapuleux-peur leurs compagnes contre le Parti communiste

Telle est l'un des aspects de la moralité politique de l'équipe, de la trahison

La question de la Dhuys Elle -intéresse plusieurs communes de l'Est-Parisien, notamment Bagnolet et Montreuil.

L'adjudication des travaux pour la mise en viabilité de l'emprise de la Dhuys a eu lieu en octobre dernier. Les riverains attendent avec impatience leur exécution.

Notre camarade Coudert, maire de Bagnolet, n'a pas cessé de s'occuper de l'affaire.

Or, voici la réponse qu'il vient de recevoir' du préfet

« Le service des dérivations de la Ville de Paris, dans le but de sauvegarder la bonne qualité des eaux li- vrées à la population de Paris, a dû ,prescrire l'observation de', certaines mesures, de protection. Ces mesures doivent occasionner" la commune de Bagnolet et aux autres communes intéressées des charges financières assez lourdes et c'est pour éviter une dé- pense trop onéreuse que la Ville de Paris a fait mettre à l'étude un nouveau projet de dérivation en conduite for- cée.

et Dès que ce projet aura été approuvé par le Conseil municipal et le .Conseil général les travaux pourront commencer. »

Ainsi ces travaux urgents sont encore a journée

Nous reviendrons sur cette grave question.

*î.i

m ntiraiiiimuiiB

̃WM/mfm. diL. ^srS ^«nih.

a.:r^:

LE RHUME DES FOINS

Dans celles-ci comme dans celui-là, la cause est une sensibilité toute spéciale de la ynembrane pituitaire l'examen du nez à l'aide d'un stylet permet de reconnaître certaines zones hypersensibles où le contact de l'instrument provoque un réflexe déterminant tous les symptômes de la crise. Mais cette sensibilité est spécialisée chez les uns, elle'n'existe que pour tel produit animal (poil de chèvre, suint de mouton, plume, etc.) chez tel autre pour un microbe dans le rhume des foins vrai, c'est le pollen de certaines plantes, de certaines graminées qui fleurissent au printemps qui est en cause. Et ces diverses substances provoquent chez certaines personnes particulièrement prédisposées une crise de rhinite spasmodique, chez d'autres une crise d'asthme. Au bout d'un certain nombre d'années, le sujet se vaccine, pour ainsi dire, et devient insensible il il est alors guéri. Ce phénomène explique que le rhume des foins frappe principa- lement les jeunes gens, les adultes, jamais les vieillards.

Esiste-t-il des causes occasionnelles favorisant l'érosion des crises ? Dans

.1~ "i

m L'HUMANITÉ

-BBHBQ-

CLOCHARD

Un des pauvres vieux que poursuit le socialiste (!) Brandon.

lllll!lllll!miii!!ll!lllllllllllllllllllillllilllllllliilllll]||lllllli:i!l Au « Bois Fleuri »

à Villeparisis

La tempête souffle dans le lotissement du « Bois-Fleuri, », à Villepa-

Comprenez par là, que les agents des lotisseurs sont en pleine bataille et qu'ils entendent, pour le compte de « France Foncière » naturellement, ramener le calme parmi les riverains, dans le but évident de briser leur mouvement de défense.

Un certain M. Gazonneau vient, du onzième arrondissement de Paris, de lancer une circulaire qu'il n'adresse qu'à une partie des acquéreurs « Patience y lit-on- vous aurez bientôt une Association svndica.le libre reconnue par les pouvoirs publics. En langage clair, cela signifie' que l'aménagement du lotissement sera à la charge complète des mal-lotis. Par des mots ronflants sur la « communauté » des intérêts des associés et d'une prétendue solidarité qui ne peut exister avec les auxiliaires des marchands de terrains. on agite l'épouvantail de la politique.

Mais cette manœuvre fera long feu. La politique des enlisés du « BoisFleuri » consiste à obtenir l'urbanisme et le confort auxquels ils ont droit. C'est cette politique là que le comité de défense des travailleurs mal-lotis, avec :l'ensemble des acquéreurs, défendra contre les « vautours » des terrains et la .préfecture de Seine-et-Marne, qui s'apprête à sortir de l'impasse la « France [Foncière )»s ̃

Préserver l'ordre public» ~`; On offrait, il y a quelques jours, à Sex âpjtcel, à l'occasion de sa nomination, au grade de grand officier de la Légion d'Honneur, un objet d'art. Veuilles accepter ce morceau de pierre rosé, dans lequel une main liabile et volontairement indécise a taillé des images un -peu incertaines. » déclara le secrétaire général de la Tour Pointue, justement fort embarrassé de dire si l'étrange objet .d'art était statue, vase ou coffret.

Jean-Fesse remercia ses collaborateurs–auxquels auraient pu se joindre une fois de plus, les Fiancette-Levillain et Cie entre autres en ces termes

Je me rappelle notre collaboration depuis cinq années, nos efforts persévérants pour préserver l'ordre public contre les menées séditieuses.

Patriotiques coups de menton des Benoit-Oustric et Cie, des policierssouteneurs, de l'état-major à tout faire du Corse aux écuries de course. L' ordre public ,»! celui des escrocs, de la mercante, des Topazes, de la bourgeoisie pourrie.

Les « menées séditieuses »?. L'action prolétarienne pour du 'travail, pour du pain!

A,veu du rôle d'armée de classe que la bourgeoisie assigne, aux bandes qui assassinèrent Fritsch et assommèrent tant d'autres prolétaires au cours des dernières années!

Aux mal-lotis

Nous demandons aux travailleurs acquéreurs de terrains dénommés de culture ou de jardinage, de bien vouloir nous adresser les nom, lieu et conditions de leur lotissement.

niiiipiiiiiiBiiiiiiniiiiaiiiiiinfiiii

̃ ̃ ̃

-nr=iEir=]Q

un très grand nombre de cas, on n'en trouve aucune; Bon nombre de personnes souffrant de l'affection qui nous occupe sont des sujets normaux, tant au point de vue de leur organe nasal qu'à celui de leur état général. Cependant, chez certains existent de petites malformations nasales déviation, crête ou éperon de la cloison, polype, etc., qui semblent être, par l'irritation qu'elles produisent, un point d'appel pour le réflexe. D'autre part, il semble aussi que le rhume des foins affecte surtout les arthritiques les asthmatiques, les goutteux, les sujets à gravelle et leurs enfants lui paient un lourd tribut. A tel point qu'on voit parfois un rhume des foins disparaître pour être remplacé par de l'asthme bronchique. D'ailleurs, les relations de ces deux maladies sont très étroites le coryza spasmodique ou rhume des foins est couramment dénommé, dans les milieux médicaux, « asthme » des foins, et la thérapeutique des deux affections est, sur de nombreux points, commune.

Il est plus facile en théorie qu'en pratique da soustraire le malade à la cause déterminante des accès et de lui conseil-

PARTS

Bois-Colombes, crédit

municipal

Les malheureux que la misère oblige a avoir recours au Crédit Municipal sont mal reçus. On ne'juge jamais que les papiers qu'ils présentent sont suffisants.

Dernièrement, une dame venait mettre en gage une bague d'une valeur de 300 francs. Elle était munie du livret militaire de son mari. On lui fit mille difficultés pour lui octroyer enfin 33 francs.

C'est ainsi que fonctionne le Crédit Municipal a Bois-Colombes.

Comment Dalimier défend les mal-lotis

Tel est le titre d'un article contenu dans le numéro de mai du Réveil des travailleurs mal-lotis, édité par la Fédération de Défense, dont le siège s ricial est situé 49, rue de Bretagne, Pa- ris (3')- ̃̃ On y trouve également de multiples et intéressants articles entre autres le vote de l'article 68 du budget de 1932; Les scandales de Sainte-Genevièvedes-Bois Un. jugement du tribunal civil de Nogent-le-Rotrou sur l'aménagement d'un lotissement, et une série d'échos de la zone boueuse.

Abonnez-vous. Un an 3 francs. Six mois 1 f r. 50.

A Chevilly-Larue

y~,p

Dans cette, commune, près de Choisy-le-Roi, se trouve le sanatorium des Rosés.

On vient d'y commettre un crime. Une pauvre ouvrière qui travaillait dans une usine de lampes électriques, dans une chaleur de plus 40 degrés, fut atteinte de tuberculose et entra dans ce sana.

Son état était grave. Au lieu de la soigner attentivement, on la fit travailler à la lingerie, pour une légère rétribution. C'est une dame Bertrand qui dirige ce service. L'état de la malade empira. Elle cracha le sang. On n'en continua pas moins à la faire, travailler.

Le mal se développa dans la gorge pharyngite tuberculeuse

La malheureuse ne pouvait plus se rendre utile à la lingerie. On l'envoya à l'hôpital.

Là, sans aucun égard, les internés discutaient devant la malade de la gravité du cas. Enfin, la pauvre femme, de plus en plus malade, demanda à rentrer chez elle.

Au lieu de la soigner, on a aggravé son état.

Tels sont les crimes des services d'hygiène et d'hospitalisation. Chômage

L'examen des dernières statistiques du mouvement des voyageurs dans la Région Parisienne révèle que le nombre de ceux-ci a considérablement diminué au cours des derniers mois. Les tramways, qui desservent à la fois le centre de Paris et la banlieue, ont transporté, au cours du quatrième trimestr.e 193.1,, un, total, de ..151.719.516, voyageurs, contre 171.544,425 au cours du même trimestre 1930". ̃ ̃ ̃̃ ̃ Diminution de plus de 16 millions. Et sur le métro?.

Restrictions un très grand nombre d'usagers ont abandonné les premières diminution de 1.092.045 billets pour mars 1932, sur mars 1931 pour voyager en seconde classe.

D'autre part, le nombre des « allerretour » distribué au cours du même mois accuse un recul de 2.527.475 billets sur mars 1931.

Et il est incontestable que ce recul est en relation directe avec l'accentuation du chômage!

lllinil!lllll!lllllllllllllll!lllllllll!llllllllllllllllll!llllll!lllll!lllllllllllim

VOIE TRIOMPHALE VOIE LAMENTABLE

-<

Le Grand Paris des hichards. Ul«lllllfllllll«tllllBilllllHlllinilllimil{|IB

ter de fuir la campagne (!) d'éviter le soleil, do porter des lorgnons fumés, de séjourner au bord de la mer. Plus aisé est d'éviter un parfum, certains animaux, les écuries, quand là résident les facteurs essentiels des crises, ou encore de soigner une lésion nasale ou une goutte qui y prédisposent c'est ainsi que les arthritiques doivent suivre sévèrement leur régime alimentaire, faire un peu d'exercice, recourir à l'hydrothérapie, faire une cure au Mont-Dore, à Royat ou à Néris, suivant les cas. Mais les stations thermales ne sont pas, en régime bourgeois, à la portée des prolétaires.

En dehors des crises, il est bon de faire des pulvérisations d'huile dans le nez (huile de vaseline par exemple) qui forme un vernis protecteur contre les poussières irritantes l'on a aussi recours aux médications antispasmodiques et calmantes valérianate d'ammoniaque, belladone, sont spécialement recommandées. Au début d'un accès, l'on peut, avec succès parfois, prendre un peu de quinine ou d'antipyrine, qu'il est d'ailleurs bon de continuer pendant un certain lemps.

JEAN.FESSE ORDONNE

Le Service de Sécurité' de la région parisienne

Le BuUalin Municipal Officiel du 7 mai a publie l'arrêté de .lean-Fessc-Chiappe, lo protecteur des canailles gardes blancs, et instituant un « secrétariat général des services de protection et de sécurité de la Région Parisienne.

Noire Ilunia u déjà précisé que Guichard en était titulaire et a souligné combien cette institution était une nouvelle preuve du souci permanent de l'impérialisme français de préparer la guerre et de prévoir les moyens les plus savants pour que celle-ci fut encore plus « fraîche et, joyeuse » que la dernière.

Mesure de guerre impérialiste Mais aussi mesure contre-révolutionnaire. 1 pu peut lire page 2.280 du dit Bulletin

.Relèvent de ce secrétariat général louios les ai[aires ayant Irait aux événements en vue desquels des dispositions particulières doivent être prises, dans le ressort dé la prélecture de police, pour assiircr le maintien du bon ordre ». Et plus loin

.«'. Ses. attributions comportent notamment la réquisition civile du matériel automobile et le transport des approvisionnements en cas d'interruption de l'exploitation des voies {errées. « Le non ordre lisez l'ordre capitaliste Celui que les bandes du Chiappe s efforçant de sauvegarder par la force de ses bataillons de malraqueurs lit le second paragraphe ne donne-t-il pas pleins pouvoirs il l'état-major de police que soutiennent les Fiancette, Levillain, Sellier, d'organiser lér/alcmenl, des équipes de briseurs de grève, en cas de conflits touchant les grands services publics ?

Document ofliciel qui atteste, une fois de plus, avec quelle uctivlte la bourgeoisie met au point son appareil de guerre et de lutte contre les travailleurs révolutionnaires

Ce doit être un avertissement pour le .prolétariat du Grand Paris, qui ne peut pas détacher cet aspect de la vie municipale du développement des événements d'Extrême-Orient, de la provocation du blanc Gorguloff autant d'étapes vers la guerre contre notre patrie socialiste A l'arrêté de guerre et de contre-révolution, les ouvriers de la région parisienne répondront en renforçant autour de notre Parti Communiste leur lutte constante contre l'impérialisme 1 ̃ Fi U

BAGNE OU ECOLE ? ?.

̃̃ i ̃ ̃ « ̃

Un ancien de « l'Ecole de rééducation » de Saint-Maurice, nous écrit « Dans cette école sont admis les mutilés de guerre où du travail (sous réserve qu'ils soient pupilles de la na.tion, pourquoi pas les autres?) et les veuves de guerre voulant apprendre un nouveau métier, suivant leurs aptitudes.

et Dans cette caserne, les mutilés sont traités comme du bétail. Nourriture défectueuse, etc.

Dans cette administration, un ancien adjudant, promu surveillant, se croit Mussolini, et se permet d'imposer sa dictature aux mutilés.

j '̃« Nul ne veut ou ne peut le rappeler' à l'ordre, car -ses supérieurs sont le plus souvent absents,

a Les copains en ont marre!

« Pour faire cesser ses brimades, formez votre comité de défense, nommez une délégation, imposez vos re.vendications » »

"Mt~M

Le Grand Paris des Mal-Lotis. M GIllUBIllinillIlBililBlllllBllllinilIllHlIlllBitIliBllll

Localement, au niveau du nez, toute la médication tend à prévenir ou à supprimer le réflexe nasal le moyen le plus efficace est, au moment d'un accès, de pulvériser dans le nez quelques gouttes d'une solution de cocaïne (à un taux variant de 1 p. 50 à 1 p. 20). Malheureusement, si cette médication réussit, on risque parfois de s'y habituer et de devenir cocaïnomane. Aussi préfère-t-on employer des pulvérisations de solutions aqueuse ou huileuse d'adrénaline au I/J.OOO (ou, tout au moins, de mélange de cocaïne et d'adrénaliae, qui combinent alors leurs effets). La cocaïne pëûlëncore s'employer sous forme de poudre, à priser, associée à des substances inertes (sucre de lait par exemple) au même taux qu'en solution.

Il existe de nombreux procédés donnant, d'ailleurs, des résultats fort variables et qui tendent à désensibiliser l'individu sujet au rhume des foins serum de canard (aspiration par le nez de quelques gouttes), serum d'âne (quelques gouttes dans l'œil ou dans les narines) auparavant immunisés contre cette affection.

Plus efficaces semblent être souvent la vaccination, l'autohémothérapie, les injections de peptone ou d'évatmine. En Amérique, où 200.000 personnes sont, chaque année, atteintes du rhume des foins, on procède, deux ou trois mois avant la date habituelle de l'apparition de l'affection, aja vaccination, en plusieurs fois, par injections d'extraits de 1 pollen, après avoir auparavant essayé de

15-3-32

la vie du parti La campagne électorale dans la région normande

Avec des moyens très réduits, la campagnes électorale s'est déroulée en .Normandie. Seuls quatre ou cinq <;opains étaient aptes à développer les thèses du Parti devant les masses. Maigre une mauvaise organisation de la région et grâce au concours de quelques camarades, nos résultats lurent meilleurs, que nous n'eussions pu l'espérer. D'ailleurs, dans notre région, strictement agricole, née depuis peu à l'industrie, les masses s'éveillent sous les coups de la crise. Voyons quelques résultats pour aujourd'hui.

Ainsi dans la première circonscription de Cac-n après une campagne où nous n'avons touche que les principaux centres, nous maintenons partout les résultais acquis lors des élections cantonales. Eu effet, dans les deux cantons de Cnon, nous retrouvons les 27!) voix ouvrières. Deux chiffres à Noudeville, 91 voix au lieu de 1)2, a Uérouville, 91. voix au fois. En 1928, aux législatives, nous avions 24 voix à Colombelles (fief du socialiste Mougins), nous les retrouvons cette année.

A signaler le renégat Julienne, cheminot rainbeaudiste, ancien permanent de la région du Nord qui « pipa » 26-4 voix qui auraient s'ajouter au 386 voix de noire camarade Chapelain.

Dans la deuxième circonscription de Cacn, chez les paysans et les marins-pécheurs, nous obtenons 295 voix après n'avoir fait que cinq réunions et un affichage défectueux. A Ouilreuam, 'notre candidat Tourment obtient 48- voix malgré les manœuvres plus ou moins régulières de la municipalité réactionnaire. •A- Blainville, fief des chantiers navals, 3G voix. Dans les localités de Car-piquet, Yersor, Saint-Aubih-d'Arquenay, Villérslî'ocage, le Parti obtient respectivement 17, 15, 11 et 10 voix.

Dans la circonscription de PonU'Evêque, nous atteignons le chiffre de 363 voix alors que le « koulak socialiste Lelavc-rmer » totalise 384 voix. Deauville, la plage fréquentée par tous les rois du Ici finance nous donne 51 voix; Dives arrive avec 57 voix. Les prolos de l'Electro-Métallurgisto comprennent de plus en plus les mots d'ordre du P.C. Honfleur et ses marins arrivent avec un chiffre à peu près égal. Pont-1'Eveque, centre paysan, entre aussi dans la danse. A signaler que dans trois cantons nous l'emportons sur le socialiste. A signaler les nombreuses conduites de Grenoble qu'infligèrent les travailleurs à Jean Renaud, ex-olïieier, candidat cie VAmi du Peuple.

Signalons qu'à travers cette campagne nous avons trouve de nombreuses sympa Unes et que le recrutement, dans les semaines qui vont suivre, s'accentuera.

S'adresser à Tourment, 6, rue MichclCabieu, à Caen.

LES ZONIERS AVEC LE PARTI

Les zoniers du 20°, annexés de Montreuil et Bagnolet-, qui, au cours de la campagns électorale, ont. montre leur attachement au Parti, communiste et vote- rt-Ut, dimanche dernier, en majorité pour Jacques Duclos, continuent leur action. Le Parti va poursuivre son travail 'de constitution de cellules dans la zone et, malgré les efforts conjugues des ennemis du prolétariat, la zone sera de plus en plus sous l'inlluence du Parti.

̃ >–•♦«»<

Ecole communiste par correspondance

•♦• ̃

Le dernier délai d'inscription au cours élémentaire est fixé ait 20 mai. A partir de cette date les inscriptions ne seront plus reçues. Pour tous renseignements, écrire Ecole par correspondance, 120, rue Lafayette, Paris 1Q°.

*M~M~~MM~~M;MM~M~s

1 ÉPISODES

1 ET VIES RÉVOLUTIONNAIRES H Collection autorisée par la Société ̃ des vieux bolcheviks de Moscou H En même temps qu'une Initiation aux méthodes multiples de l'action révoD lutionnalre systématique et persévérante, ce sont de véritables « aventures ̃> rë̃ vôlutionnaires, racontées d'une façon simple mais extrêmement évocatrices et qui défilent sous les yeux du lecteur comme autant de films « documentaires pleins de vie et de couleur.. » M DEJA PARU3

H 1. La Grève (A. Niklforov) 1 w ̃ 3. Ivan BabQuchkine, par C. Bo- B brovsliaïa 150 3. Entre deux révolutions (A. F. H llina,GéneV'.sk1) 3 ̃ i. Le Soviet des chômeurs (S. ̃ Malycbev) 1 60 5. Une imprimerie clandestine (S. ` ̃ Kédrov) i.t.. 1 50 ̃ 0. Quelques masques de pro»ocã teurs <C. Bobrovskaïa) 1 1 EN PREPARATION

L'attitude des bolcttévilts devant les juges. ;:̃̃̃̃:̃̃

̃ Lénine conspirateur.

L'évasion do dix condamnés à mort. Le Pobemklne.

BUREAU D'EDITIONS, 132, te St-DeniS ̃ PARIS (toe), chèque postal 9-53-47

iv«.vvxvvvxvvvvvvvvvvvvv«.vw.vvvn

̃iiiiHiiiiiaiiiiiaiiiiiaiiiiiBiiiiiBiit'ii

déterminer le pollen spécifique au moyen de certaines méthodes spéciales- (antiréactions). Mais vaccination, autor»émothéra-\ pie (réinjections au sujet de son propre sang), injections de peptone, injections d'évatmine (mélange d'adrénaline et d'extrait hypophysaire) donnent des résultats très variés guérisons surprenantes, inefficacité totale.

Depuis quelques années est apparu un médicament nouveau l'éphédrine. C'est une nouvelle arme dans l'arsenal *ati« asthmatique. Elle donne parfois des sultats inespérés. Elle s'administre par la bouche ou en instillations nasales. Citons encore, comme ayant donné quelquefois des résultats, l'emploi par voie buccale, de peptone, de quinine, de kinectine (mélange de quinine et d'hectine), les cautérisations du nez à ` l'acide chromique ou au galvanocautère ou, plus simplement, les lavages du nez ;̃̃. à l'eau salée très chaude.

Docteur Coron.

Correspondance du Docteur

M. B., Villemomble. N'y a-t-il pas autre cliose au point (le vue général? Les médications indiquées sont destinées au- ganglion, non il l'otite. Voyez 1" Spêcia- liste des oreilles; 2" médecin examen gé-< lierai et peut-être radiopulmonalre. Un sympathisant dionysien. Formule ̃ soufre précipité 10 s'r.-f glycérine 20 gr.+ alcool à 00» 20 jrr.+eau distillée 30 gr. -feau distillée 30 gr.+eau de roses 30 gr. 'Lire la suite en sixième pa"*1


REMONTERA-T-IL VIVANT ? ̃ ,llllllllllllUtlllIII!IIUll|IIIIIIIII>l!llllllll

FEUILLETON DU 15: MAI il

La Tisza u luis

par BELA ÎLLÈS Traduit par René Lavigne

»+«

uedic au Parti communiste <ie

Hongrie.

L'auteur.

CHAPITRE VIII

La défaite

Le dos tourné à la porte, je ne Vis pas quelqu'un s'approcher de moi, et lorsque je sentis une main se poser sur mon épaule, je faillis de peur laisser choir une tasse. Tiens-toi tranquille, frère. Danila Poïtek, en uniforme de caporal blanc, deux croix de guerre pur sa poitrine, s'assit» près de nous. J'ai reconnu ta voix. Tu feras mieux de parler plus bas mais pour cette fois je suis content de t'a voir entendu.

Encore une tasse de café, cliérie, pour le nouveau monsieur, commanda Antalfi.

Nous restâmes longtemps dans ce café, où il nous semblait être à

l'abri.

PoïteU m'obligea à raconter ce qui m'était arrivé depuis notre dernière séparation. Sans m'interrompre, il se contentait de hocher la tête. Tout ce qui nous manque, déToub droits de traduction et de repTOduction réserves par I Humanité. sufvte.)

ia suivre.)

Pour permettre aux requins des Compagnies maritimes ou fluviales de récupérer leur matériel ou pour retrouver les corps des victimes de leur incurie, on fait appel aux scaphandriers. Terrible métier, où l'on risque à chaque minute l'asphyxie et que l'on ne peut faire que quelques années Sur notre cliché, un d'eux descend au fond de la Seine.

DANS LE NORD, DES TRAVAILLEURS DU TEXTILE, DES SCIERIES, DU BATIMENT LUTTENT DEPUIS 9 A 13 SEMAINES nr=imr=in

Depuis 10 semaines, les ouvriers Ji et ouvrières des filatures de Roricq- lïousbecques sont en lutte contre les patrons affameurs qui avaient la prétention de baisser à nouveau les salaires- do 10

Depuis le début de la grève, ces grévistes tiennent tetô,,àux patrons. Les chefs réformistes, qui avaient déjà voulu entamer des pourparlers auprès des patrons ont été obligés j de cesser leurs manœuvres, devant Jaréaction des ouvriers.

A nouveau, ils viennent d'avertir les ouvriers qu'ils ont fait appel aux inspecteurs du travail Gervois et Vanriamme en vue de solutionner le conflit. t. .Les ouvriers et ouvrières en grè- ve depuis 10 semaines s'opposeront

toutes les manoeuvres destinées à

faciliter l'attaque patronale. AHALLUIN 'i

Les 70 ouvriers des scieries méca- niques d'Halluin sont en lutte depuis 13 semaines. Le moral des gré- visf.es reste le môme qu'au début du conflit. Déjà, à diverses reprises, les patrons essayèrent de racoler des jaunes pour briser cet .admirable mouvement mais s ils n'avaient sans doute p.as compté sur l'activité des piquets de grève. Les quelques rares jaunes qui se présentèrent s'aperçurent bien vite qu'il fallait faire halte-là et ne pas essayer d'en faire

davantage.

A ia cimenterie Pieha, depuis deux mois, les grévistes,' ouvriers, socialistes, chrétiens.- unitaires, 1-ib'é- raux,en, ..«'jççprd avec le syndicat uni- taire, constituèrent leur coihîl'é de grève. Les chefs "socialistes qui avaient accepte'"diminution au nom des ouvriers enragèrent lorsqu'ils apprirent que ce comité de grève avait été constitué. Ils menacèrent d'exclusion ces ouvriers parce qu'ils étaient entrés en lutte par- dessus leur tète. Quelques jours plus tard, les ouvriers, chrétiens étaient avertis que s'ils, assistaient aux réu-

nv\vx\vwnv\vvv\v».\w«.vu

LES CUMULEURS

Ah Ah Vous, mon ami, vous pouvez vous vanter d'avoir un fier culot. Gomirïênt vous touchez 10 Me pension comme blessé de guerre et vous osez encore demander lé secours '̃' de chômage

clara Antalfi en guise de conclusion à mon récit, c'est un abri pour quelques jours.

Voilà trois jours que j'habite Hivesveld, derrière un buisson. Un endroit magnifique je vous le recommande.

Nous vous accompagnons. Du centre de la ville, le chemin est long jusqu'à Hivesveld. Après une heure de marche, j'avais grande envie de monter dans un tramway.

Ni Poïtek, ni Antalfl ne tenaient à m'y suivre

Si, dans la rue, je rencontre un homme qui me connaisse, il n'aura pas fixé deux idées, que j'aurais déjà disparu. Dans un tram, ce n'est pas si simple. Hors de la ville, Poïtek nous raconta, d'une voix calme, égale, les derniers événements.

Les chefs réformistes avaient élaboré, dans des réunions secrètes, les plans pour renverser le gouvernement soviétique. Les social-démocrates, membres du gouvernement, les aidaient.

Les communistes se sont efforcés coûte que coûte, de retarder le moment du conflit, de rester au pouvoir jusqu'à ce que les troupes des Alliés d'abord dirigées contre l'Union Soviétique soient envoyées contre nous.

Alors, tout était prémédité ? Peu' de camarades étaient au courant. La plupart ne voyaient pas la marche des évèn-emets, -et une fois vaincus, ils croient que. Enfin, ils ne voient pas, ne comprennent même pas. Ce côté positif de notre Révolution.

nions laites par le syndicat unitaire, ils seraient exclus dû syndicat chrétien.

Mais les ouvriers ont vu clair. Avec le syndicat unitaire, ils mèneront la lutte jusqu'au retrait de la diminution de 10 et s'opposeront dorénavant à la rationalisation féroce qui existait dans cette boite. Des Jaunes également avaient fait leur apparition, mais la vigilance des travailleurs ne tanda pas à faire ca-- pituler ces briseurs de grève. A la petite usine textile Baert, d'Haltuin. sise rue de la Lys et comprenant 7 ouvriers tisserands, le patron voulant réduira son personnel, entendit jeter n la porte un ouvrier, espérant que les autres travailleurs auraient ac_cr;.ii'> cela saris s'opposer ̃i ce renvoi brutal. Les ouvriers se jaunirent a la Maison du Peuple et tî.cidêrent l'envoi -d'une Lettre à la direction en demandant que le travail soit, partage. Cette dernière' ne voulut rien entendre et tous les ouvriers décidèrent de ne plus réintégrer l'usine si le patron s'obstinait à ne pas reprendre cet ouvrier. Devant son refus, les ouvriers déclarèrent la grève. (De VEnchainé.) i- >-«ta> < La situation des ouvriers en Tunisie

-~«-.

En Tunisie, les compagnies de chemins de fer ont commencé d'opôrer les licenciements. Nombreux -sont les agents indigènes et français qui, chaque jour, attendent avec anxiété, espérant ne pas .avoir d'avis ae -congédiement..

̃ Atr même moment où l'çin licencie, la CF. T. crée des nouveaux postes pour (̃user 'les- «'-recommandes' .'par ordre, supérieur ».

Les mines de1 fer. de plomb et de phosphates ont arrêté net leurs exploitations. Aujourd'hui déjù, des milliers de mineurs sans travail sont obligés de descendre vers la capitale chercher une occupation qui leur permettra de nourrir leurs enfants.

Alors qu'on débauche les ouvriers, on réembauche à des salaires inférieurs Exemple le Sfax Gafsa les licenciés indigènes -sont repris quelques' jours après leur licenciement à la moitié du salaire -.qu'ils. -avaient, auparavant. Comme en France et encore pis; 'les" chefs réformistes trahissent les ouvriers. On peut chercher, en vain, dans leur presse l'écho des souffrances des chô? meurs.

Sachons nous grouper tous ensemble contre nos patrons, et contre ceux qui leur tendent la main les réformistes. Un ouvrier..

-ae-

Les confiseurs et pâtissiers de Marseille restent à la C.G. T. U.

•♦«

î A !a, suite du congrès extraordinaire de la fédération unitaire de V alimentation, les confiseurs et pâtissiers de Marseille, 'tennis en assemblée générale, votèrent l'ordre du jour ci-dessous ̃ Les ouvriers syndiqués confiseurs et pâtissiers, réunis en assemblée générale te !î mai 1032, ayant L statuer sur l'orientation, du syndicat, après avoir 'entendu divers orateurs, décident de rester fidèles à la C.G.T.U., seule organisation qui défend et prend réellement les intérêts des travailleurs

Font 'confiinee en leur secrétaire général et en leur fédération unitaire de l'ulimentation

Lèvent la séance aux cris de « Vive la fédéra tion unitaire de l'alimentation Vive le syndicat unitaire Vive la CG. T.U.

A, Montreuil 35 polisseurs sont en grève

|H

Les po'Iissèurs-nvivours de chez Kaufmann, avenue de Saint-Mandé, a Montreuil. viennent de se mettre en grève, II y a déjà quelques mois, une diminution eut lieu se montant à 12 Aujour- d'hui, c'est une nouvelle menace de diniinuUùn de 10 applicable ù partir du $0 de ce. mois,

A un délégué qui alla protester auprès -de la direction contre une telle, mesure, il- lui fut répondu qu'il n'avait qu'il prendre son compte. Hiposte immédiate par la .grève. Trente-cinq camarades dé.

bravèrent.

Car les compugnons ne sont pas décidés à « l'rotler » à ravivage du chrome peur G tr. 30 ou travailler aux pièces en réalisant péniblement 315 ou ?20 (runes dans la semaine.. condition que la semaine soit normale. Bien souvent. c'est le chômage partiel, c'est-a-diro lai diminution des salaires par la réduction des heures de travail.

Ils ne sont pas décidés à subir impunément les émanations de trichloritylène et de benzine qui empuantissent tes ateliers, pas plus; que le manque d'aspira, teurs qui '-transforme, les poumons des polisseurs en boite à poussières.

Tous les grévistes seront mardi à la porte de la boite, pour empOcher toutes rentrées qui pourraient se produire. Us éliront leur comité de grève, qui en liaison avec notre section industrielle, conduira les ouvriers à la victoire. Dès maintenant nous alertons tous .les co'rporanls. Qu'aucun ne se présente à l'embauche, qu'ils démasquent ceux qui n'hésiteraient pas à.: faire mauvaise œu-

vre. ̃

Que tous les corporanl-s lassent bon accueil .aux -cartes de solidarité et aux listes de -sousoripUoii

r->-«'4- î 1 ̃"

La crise capitaliste et les pêcheurs

La 'crise capitaliste a atteint prolondément l'industrie de la. pêche.

Il n'est pas osé de dire que la situation est catastrophique.

Il ne fait de doute pour personne que le gouvernement bourgeois de • droite ou de 'gauche à reçu de ses sous-ordre-s de nombreux rapports signalant les difficultés ou vivent, les pêcheurs.

Il est certain que la question de la pêche a été plusieurs fois à l'ordre du jour et soumise à, étude.

Voici venir la fin de la pèche du maquereau sans qu'aucune solution ni amélioration ne soit intervenue en faveur des

marins.

Beaucoup d'encre, et c'est tout Deux choses qui' semblent invraîsemblablos existent

1) De ̃grosses quantités de maquereaux sont, piUJhées "et vendues..

2t) Des masses de pèclïaurs {sont dans la misère.

.11 y n un poli .plus d'un mois unetren. taine, de barques amenaient au port de Douarneriez un million de maquereaux.; Unanimes les magnats des. usines tin, rent-ce langage»'

La conserve, no se vend pas 1

Nos stocks existent. Nous .ne, pouvons prendre le poisson 1 La situation

Ï031, qui devait ,être une année peu hriliantô Voit -le nïaquereau se maintenir d'un bout de l'année à l'autre au prix moyen de 360,: francs le cent pour la ma.rée et GO francs pour l'usine.

1932 P Usinier prétextant des stocks invendus ne j>eût prendre du poisson, 11 déclare qu'il n'en n'achètera pas. La .pêche a été'bomie' trës: lx>ruic.' A 3Ci francs le cent le million de nja,quereau est englouti par' l'usine en lin seul jour.. Mieux le lendemain, mareyeurs et industriels. en achètent des centaines de mille a 5Q francs le cent. Un fait analogue vient de se produire. De 800.000 -a 1 million de poisson à

quai.

potentats de la conserve y voient un- moyen de. parer à la crise de, l'industrie de la conserve.

Ils imposent les prix de 30, 20, et 15 francs le cent 3 sous le demi kilo de poisson. .-̃̃̃̃

Plutôt que de tout «. envoyer par le fond », les ..marins cèdent v

A ce prix les matelots peuvent à peine payer les frais du voyage.

Pas un sou ne rentre ù la maison. Cependant que la femme qui répare les filets ne peut faire d'autres travaux. Jusqu'ou peut aller cette situation La saison bientôt terminée.. Les usines bloquées -de poissons frais. Le capitalisme n-t-il le droit de laisser mourir de faim lès- 'milliers, d'hommes, de femmes et d'enfants ï-, A-t-il îlci droit ;dë se désintéresser du sort de ceux qu'ils appelaient Les demoiselles- ;qu pompon rougé » ? Ceux-ci n'ont-ils donc, pas des droits «sur nous » comme disait le; Tigre. Camarades pêcheurs ̃ce n'est pas entre nous que .doit se. passer la bataille. C'est., coiitre' Je' capitalisme exploiteur que nous devons réserver et diriger nos

coups. ̃; .••̃'̃'

Camarades de Dpuarnenez. Audieïne, Ptinmàrch, Guilyinec et d'ailleurs, c'est seulement en 'irienaht une. lutte méthodique que.. nous: arracherons des salaires meilleurs. ".["

C'est par une liaison de tous les ports que nous'déjouerons les manœuvres, préparées ù la préfecture du Finistère. C'est seulement en appliquant > sévèrement .les décisions de notre syndicat unitaire que iïous relèverons nos conditions

d'existence.

Moi-même je ne le voyais pas nettement, avant d'en parler à Samueli.

Que faites-vous, lui demandai-je. Allez-vous supporter longtemps encore que cette canaille mène son jeu tout à son aise ? `? Il faut absolument régler leur compte 1 ̃̃̃'̃•

Nous devons nous accrocher au pouvoir jusqu'à ce que les Russes fortifient leurs positions, répondit-il. Dans ces conditions, nous ne tiendrons pas longtemps.

La situation n'est pas enviable, c'est vrai, appuya-t-il: les social-démocrates tchèques nous font la guerre, les Autrichiens, ces fripouilles, appellent l'intervention des alliés; et les -nôtres, il vaut mieux ne pas en parler:

II pensait au sort qui nous attendait. Il me montra sur la carte les poussées de troupes alliées; de notre côté, tro.upes- tout d'abord destinées à être lancées contre l'Union soviétique.

En ^résumé, telle était notre tâche. Nous l'avons remplie. Peut-être aurions-nous pu faire mieux, mais. Poïtek soupira fortement.

Samueli s'est-il suicidé lui demandai-je.

Il me regarda avec autant de surprise que si je lui avais annoncé que le Danube coulait vers la. montagne. Voyons et il rit Tu entendras encore parler de lui. C'est un militant bien trempé. Sois sûr qu'il apparaîtra, au, moment voulu. Nous arrivions à Hivesvold.

Par ici. Poïtek nous montra un sentier dans la forêt.. Un bon endroit, n'est-ce pas ?

A LEUR CONGRES DU BATIMENT

LES CHEFS REFORMISTES ONT ÉTÉ CONTRAINTS D'EFFECTUER UN RECUL MANŒUVRIER

Ces messieurs du Bureau de la Fédération confédérée du Bâtiment. actuellement réunis en congrès dans la salle des francs-maçons sont évidemment quelque peu gônés par la dénonciation de leurs trahisons successives dénonciation faite dans l'Humanité du mercredi il mai, par notre camarade Bossus, secrétaire do la fédération, unitaire du B;Vlime.nt. Il est de t'ait que le rappel des articles écrits par les serviteurs du patronat de la rue de Lutècc gône les démagogues anars dans le genre de Dichamp et Le Pen. En réalité coux-ci. s'ils étaient, fermement convaincus du rôle que joiient les chefs réformistes à la Froideval, à la CJicreau, à là Cordier, i\ la Constnns, ne devraient pas rester nti instant de plus dans une organisation do briseurs de crève.

Mais, précisément, le rôle des Le Pen et Dichamp est de laisser croire aux gars du 'DAtiment que la Fédération confédérée peut, dans la C.G.T., être une orga- f nisation révolutionnaire,

Le rôle de cc$ « anars » est comme dans les autres industries de combattre roppo3ilion syndicale révolutionnaire, organisée. tout en essayant de se donner figure d'opposition.

Tous, les Chéreau comme les Le Pen, ont été d'accord pour « taper. » sur la Fédérau'o-n unitaire. Chéreau ,1'a souligné sans tard, mais sans se rendre compte qu'en même temps it avouait que les gars du DAtiment lâchaient de plus en plus les chefs réformistes. C'est pourquoi Chéreaii a -donner l'impression de combattra Le Pen, en ces termes Le secrétaire des électriciens de fa Seine a déclaré que les ffro$ "effectifs ne sont -pas nécessaires pour agir. Soit 1 Toutefois, il oublié, que le nerj.de l'aclion reste .l'argent et que 'sans troupes les ressources demeurent maigres. La Fédération du bâtiment commence à reprendre du poil de la bêle. Ce n'est point le moment, de prendre à partie des .membres du bureau dont le dévouement est grand. ̃ B.I.T., Thomas, S.D.tt

De même que les farouches "ooanarg » avaient, à Japy, timidement protesté contre- la présence des flics .dans la C. G.T..et contre le salut aux assassins du prolétariat espagnol les socialistes au pouvoir tout en demeurant dans cette C.G.Ty et dans cette Internationalel'on, impose aux ouvriers la présence des Zorgiebcl, préfet de police, et des Cab'alloro, ministre massacreur Le Pen et nichamp.ont protesté contre' Tintée-ration de. la C.G.T. dans la Société des Nalions et dans le Bureau International du

Travail.

Le gala funéraire effectué à l'occasion des_ obsèques d'Albert Thomas, a- donnj

matière à phrases.

nu bureau, tr déclaré le rédacteur du Peuple, Froideval a sou- haité la bienvenue aux représentants des organisations fédérées. Puis il a salué la mémoire d'Albert Thomas, ((défenseur eelami de la classe ouvrière à qui les travailleurs du' -bâtiment doivent beaucoup. »: u.

La gaffe était -trop brutalement mãniec. "Les gars du Bâtiment ne consi-: dèrent, nullement l'ex-ministre des a«nements. l'homme ;qui « embusqua » tous les traîtres au prolétariat comme leur défenseur. Celui-ci était peut-être « éclairé ». Mais par la bourgeoisie-. Alors, Le Pen a foncé, comme à Jany; pour la forme ̃ Le Pen ne croit pas qu'il .y. ait. -beaucoup à'espérer de la Société des nations pour maintenir la paix du monde. 'Le connu sino-iaponais a été, pour elle une sorte de faillite.

Le .Bureau International du Travail na peut, de son côté,, apporter le mieux-être aux travailleurs. s

–Ce n'est, a-t-il poursuivi, que par l'action directe que les peuples fissureront leur sécurité ce n'est qu'en. rompant avec le cqllaborationnisme que les travailleurs obligeront le patronat, dont l'égoïsme est grand, à faire droit à leurs desiderata.;

Mais les copains du bureau ont ensuite « recliflé »

L'oraleur Chéreau a constaté qu'en traitant de la S.D.N. et du B.I.T., Le Pen est sorti du cadre du rapport moral. Il entend ne point l'imiter car, a. son avis, c'est une affaire de congrès dé la C.G.T. et celui de Japy s'est vrononcù nettement.

Comme Chéreau, Cordier a fait observer que les questions de la S.D.N. el'du B.l.T. sont d'ordre confédéral et qu'il appartient -aux syndicats confédérés de leur donner une solution au sein des assises nationales du syndicalisme. Résolutions « gauches » Nous avons signalé hier qu''une forte 'discussion s'était engagée sur la formule « détermination du salaire en rapport fiycc la production ». C'est là. le point de vue patronal, adopté par les chefs réformisles. Mais, nous l'avons dit, les ouvriers ont réagi, sur les chantiers, si bien que la résolution adoptes ne con- tient plus un 'mot de cette formule. Elle est touit, entière imprégnée- de « phrases gauches », mais sans aucun appel à la lutte, Qu'on en juge b par ce passage Cpnstatanl que la bonne volonté et les suggestions ouvrières les plus.iustes se sont .liaurlcas à l'intransigeance et li la mauvaise volonté des patrons, qui ne se soucient, en toutes circonstances, que de leurs intérêts particuliers, le congrès donne acte qu'eu application des' déci- sions du dernier congrès do 1929 le bu-

Difficile de trouver mieux, opina Antalfl peu enflammé. Un peu courant d'air.

-t– Quelle idée de choisir justement Hivesveld A Budapest, tu avais assez de temps pour trouver, mieux. J'ai été aussi bête que les autres. Je savais ce que valent les socialdérnocrates. J'en parlais aux copains, mais je, ne les croyais pas capables de choses pareilles. Nous ôtion's quelques camarades demeurés pour continuer le travail. Nous nous disions tant que les socialdémocrates seront au pouvoir, nous ne serons pas embêtés. Quelle sotlise 1 Dès les premiers jours, les. agents de liaison, les camarades qui savaient où nous trouver, furent arrêtés. Maintenant nous nous cherchons les uns les autres, et qui sait' combien des nôtres sont 'déjà passés par la rue de Zini (1).

Nous restâmes trois jours à. Hivesveld. Aucun bruit de la ville n'y parvenait, Nous ne voyions personne. Quelques hommes aperçus se cachèrent à notre approche, il cause peut-être de l'uniforme de Poïtek. Dans la journée, nous nous promenions à moitié, nus, exposant notre dos au soleil.'

La nuit, nous nous glissions dans les fourrés, pour dormir à l'abri. A tour de rôle, nous allions à Ta ville, chercher un peu de nourriture et des journaux.

Des aliments infects, dont dés chiens n'auraient pas voulu. '• Quant aux journaux, jamais je n'avais te- -1 nu une telle pourriture dans mes (1) La préfecture police s'y trouve.

reau et le comité national ont engagé

les pourparlers nécessaires qui ont abou-

ti à un' texte d'accord entre ta fédération patronale et la Fédération ouvrière qui déf'm(t le rapport du rendement du travail avec le minimum de salaire. Le congrès, enregistrant la ratification de ce tex(e par le comité national qui, en provoquant, ainsi, a poussé jusqu'à ses dernlres retranchements le prétexte patronal pour s'opposer à l'établissement aes contrats collectifs, constate la carence de la Fédération patronate et considère la question comme close.

Décide d'opposer le maximum de rdsistance pour sauvegarder (es intérêts et le>> droits de les adhérents.

li indique qu'il est résolu à mettre tout en œuvre pour empêcher une diminution de salaires qui sonf delà insuffisants. Ou le voit, le patronat n'a pas ù s'effrayer d'une telle décision. Les bonzes considèrent la « question comme close ». Ce qui ne les empêchera nullement, demain, de tenter à nouveau leur coup « de la production », puisque aussi bien ils ont déjà signé des contrats basés sur cette formule.

Seulement, ce qui dérange ces Messieurs y compris .les Le Pen et Dichamp -t– c'est qu'il ,v a une Fédération unitaire qui, elle, mène résolument les travailleurs à la lutte. Et continuera. comme continue la comédie qui sa joue au Grand-Orient, la congrès du bftttment

'.réformiste.

̃»,

30 PLATRIERS GRÉVISTES

ONT ADHÉRÉ

AU SYNDICAT UNITAIRE

Les 12-1 plâtriers en grève de la malson Poçliat ont tenu uj>e réunion hier où nos camarades lligaudy, du syndicat unitaire, et Launay,. dé la région fédé- t'ale, ont exposé la, situation qui est très

bonne.

Notons que jusqu'à ce jour trente ̃adhésions ont. été faites au- syndicat unitaire.

Malgré que lundi soit -considéré par les bourgeois comme « férié les -grévistes se sont, engagés venir tous dès la première heure lundi aux piquets de .grève qui. ont bien fonctionné jusqu'ici, A 9 heures, réunion de tous les grévistes, moins les équipes de survoillance. Le comité de grève. et le bureau syndical. >~m+m~4 ï-

^Monteurs de chez Citroën

refusez de partir en Hollande faire les* jaunes» »

'»♦'»:

80 métallos sont en grève dans les ateliers de montage et de réparation de la filiale hollandaise de Citrotin, ù, Amsterdam.

Nos camarades luttent

•1. Contre l'introduction de la débauche d'heure à heure ̃ 2. La suppression de, la gratuité de l'assurance-maladie, de la semaine de vacances et du paiement des jours de'ffHe et des heures supplémentaires, etc, Le -Iront unique est total dans la lutte. Contre la volonté des chefs réformistes, les métallos, ont. élu leur comité de grève et dirigent eux-mêmes leur mouvement avec l'appui de l'opposition, syndicale révolutionnaire. V •. Devant ia coinbalivité unanime, la dircclionaurait l'intention de faire venir de France une vingtaine de monteurs dans le but de briser le' mouvement. Monteurs de chez Cilroên, monteurs en chômage, refusez de partir en -Hollande; refusez de: faire les {aunes. Le Bureau de la Fédération unitaire des métaux,

>̃>-•♦•-̃< ̃ 'l il in,

,UN, CUOMEVÏi NOUS ECRIT. La dure vie d'un marin débarqué

Un marin chônieur nous décrit dans une lettre la. situation misérable faite aux milliers .et aux milliers :de navigateurs débarqués dans les différents ports « Je suis à terre, écrit-il, depuis plus d'un mois, laissant à Paimpol femme et enfants, qui manqueront à cette situation dure du plus- strict nécessaire.

« Débarqué du vapeur ̃ Xainvitte, en passant le canal de ̃ Kiel-, au début de mars, avec des rhumatismes et la fièvre, j'ai été .rapatrié' au Havre; et ensuite à Rouen,: où je' « 'traine la savate a "en ce moment:

« J'ai fait une demande pour .rentrer aux ponts et chaussées, mais j'attends toujours.

« Et c'est depuis' des mois que -les'. navires désarment dans les portSj laissant à terre leurs équipages, qui rejoignent les chômeurs des autres industries.

a .Nous .avons faim' et sommes sans domicile, couchant le soir où l'on, peut, quelquefois sur le grand boulevard mais nous en sommes vite délogés par les flics. « Un soir, noua avons couché dans un asile de nuit. Ce -matin,- nous en fûmes

expulsés..

« Que de lamentations dans ces misérables chambres où nous "passons quelques heures, de temps à autre, pour dormir.

« Mais cela, ajoute notre camarade, ne nous ./ait pas p'eriire courage, nous continuerons à lutter pour, nos revendications contre la bourgeoisie.

mains des communiqués sur les évadés avec ordre de les arrêter les noms des arrêtes des nouvelles fantaisistes dégoûtantes des articles démentant les bruits, selon lesquels la' police torturait les communistes. Ces démentis étaient la chose la plus insupportable de tous ces journaux. Enfin, Antalfi apporta une bonne nouvelle les chemins dé fer commençaient ù fonctionner.

Il faisait presque nuit lorsque, à peine arrivé de la ville, il nous communiqua que le lendemain, la troupe du théâtre partirait pour Salgotarian, occupé par les Tchèques. 9 Tu ne soignes guère tes vêtements, me reprocha-t-il. Heureusement que les autres artistes ne font pas meilleure figure. Tu vois, je t'apporte une paire de chaussures. Tu pourras enfin jeter ces bottes de .soldat. Demain matin, nous aurons de nouvelles chemises.

•i II me reste encore 3.000 couronnes bleues, nous dit Poïtek au moment des adieux. Nous allons les partager, peut-être vous rendront. elles service en route..

Très bien, répondit Antalfi pour moi. Car il ne me reste presque plus d'argent blanc. Et qui sait, peut-être notre vie dépendra4-elle du fait que nous aurons oui ou non de l'argent en poche.

Au terminus du tramway, nous quittons Poïtek. Une solide "poignée de main, incapables tous de dire un seul mot.

A sept heures du ,matin,nous nous joignons à la troupe, près de la gare de l'Est. Tout marcha à merveille. Le directeur glissa- 100 couronnes

MALGRÉ PRESSIONS ET RADIATIONS Le nombre 1

des chômeurs "officiels" 1 dépasse 295.000 « Le nombre des chômeurs continue à

(liininuer », litron dan* la presse Ixmr-

geoise qui publie en bonne place les communiqués hebdomadaires du a marché du travail ». <

La semaine dernière. le nombre des chômeurs touchant l'allocation était de 282.013. Cette semaine, il est do .270,125, soit une diminution de 5.88S.

A cela il faut ajouter ceux .• c'est-ftdire une infime partie qui, rayés après les 0 mois touchent au bureau de bienfaisance.

• Leur nombre, qui était de 17.753 la semaine dernière, est maintenant de 19.123, soit une augmentation de près de 1.500 ce qui nous donne un total général do chômeurs « officiel » de 205.2-iS. La « grande diminution » annoncée n'est donc que d'une quinzaine do mille environ soit moins d'un ying^èmo puisque le total le plus élevé des « se-, courus » a été de 310.000. ̃ '.̃̃

Et comment cette diminution a-t-elle è\é ol-tenue ? Nous l'avons montré récemment.

Des .dizaines de milliers de sans-travail inscrits il y a (i mois ont lilé rayés ;cès clei'nières semaines et bien peu ont pu toucher au bureau' de bienfaisance où tous les moyens sont employés pour: refuser le secours.

D'autre part les '.nouvelles -inscriptions sont « épluchées »•* avec toujours plus de sévérité.

De plus, au moindre prétexte, op radie. Témoin, cp' chômeur de Cjamart rayé fin avril. Motif Avoir distribué des traçtà du Comité. Ç'-es>à-dire avoir appelé ses camarades à se défendre Les chômeurs de Clamart et dp partout doivent se dresser contre ces scandajeu; ses pratiques des -pouvoirs bourgeois. L'exode organisé

voici les travaux agricoles .qui recommencent. On va envoyer -h- c'est déjà fait dans de 'nombreux Offices «dé» nartementaux, "les sans-travail chez les fiobereaux et les, koulaks travailler à 'des salaires réduits lit aussi. et faire de -longues journées. Et si le chômeur refuse, l'allocation est supprimée ̃ Voici un exemple' de cet « exode » organisé en grand nous 'le trouvons dans le Journal Officiel

AIN*. Vofjice a reçu un eorïvai de ](M jeunes gëixs venant de Reims, qui ont été répartis comme nelils berders dons les termes des régions inonlagnéuses. ̃ /̃, ̃

Le h Q. ne dit pas pour quel misérable salaire ces jeunes vont travailler h des contâmes de kilomètres il.è leur fa^ mille, perdus au fond des montagnes f Et dans, divers autres endroits, "le 7. O. annonce que « tes travaux agricoles ont absorbé une -certaine i quantité' de maind'celivre, disponible ».

Cela tend aussi a favoriser le patronat terrien dans son attaque. contre tes salaires.̃ Chômeurs des villes et ouvriers agri- coles y -répondront par deur front unique" de lutte, avec Jcs' syndicats unitaires. Les licenciements continuent D'autre part, si dans quelques ̃ rares centres, ''VO({ieieï enregistre une, légère reprise, dans la plupart des 'autres,- il signale 'que la situation « reste station-

naire _».

Enfin d4J nouveaux licenciements sont signalés. Ainsi 30 mineurs de Çàrdanne (Bôiiclies-du-Bh'ô.ne) .viennent' d'être renvoyÉs.Dans le Maine-«t-Loire, une' carrière d'ardoises a licencié 22-i ouvriers "tandis qu'à Cholet une fabrique de tissus licencie progressivement ses 210 ouvriers et ouvrières. Dans la-Mayenne. 'le''chômago

partiel augmente

D'ans le Nord,: situation ne s'améliore pas, le nombre dos chômeurs secourus est passé de 31.641 il 31.025 soit une augmentation do -284,

Dans le Rhône, une carrosserie et une

.fabrique de colifichets ont licencié 180 ouvriers. Cependant, malgré qu'il n'y *it. aucune reprise par ailleurs on fait baisserie nombre dés secourus de 129= Ainsi; on. voit & quoi se réduit cette a reprise » envoi de chômeurs chez les exploiteurs gros paysans, radiations arbitraires, .nouveaux licenciements. Avec le Parti communiste .et la Q.G. T.U., groupés dans leurs .comités de chômeurs. les sans-travail liés aux ouvriers encore occupés, doivent poursuiivre l'action, pour Tassurance-chômaeo aux frais des exploiteurs et de l'Etat t

̃ --r; ̃'̃̃ ̃y*m4**4r.

Congédié pour ayçjr réclamé son AL.

À la chapellerie L0on

à Saint-Denis

Le patron chapelier L'éon, à Saïnl-Denis, fa, de grosses affaires pour son portefeuille, mais -comme ses .semblables- au détriment des ouvriers et ouvrières de son établissement. ̃'̃̃'̃: C'est ainsi que la semaine dernière, le profiteur Léon, avait retenu 2-i' francs à un père de famille. Celui-ci réclama son du et. cessant le travail vint aviser son syndicat unitaire. Un délégué de l'organisation se présenta chez le patron, mais celui-ci ne voulut rien entendre et renvoya le vieil ouvrier.

Les ouvriers et ouvrières de cette) boîte sauront réagir pour la défense de leur' camarade renvoyé, Ils se grouperont autour da leur syndicat unitaire, qui seul défend leurs intérêts. Ils réaliseront dans les entreprises leur front unique de lutte pour arracher leurs revendications.

dans la main du caporal roumain qui apposa son cachet sur nos papiers, sans même les regarder. Nous avions un permis de voyage pour vingt-trois personnes. Vingttrois montèrent dans le wagon, mais Poïtek aurait pu facilement partir avec nous.

,11 comptait oncore sur un miracle pour retrouver ses camarades avec lesquels il devait travailler illégalement. .?.< Avant huit heures, notre train partit, et le soir nous arrivâmes à Salgotarian. En cours de route, le train fut visité par quatre patrouilles roumaines, deux patrouilles tchèques qui chacune arrêtèrent une ou deux personnes.

Mais personne ne fit attention à nous..

Le commandant militaire de Salgotarian lui-même un Tchèque déclara nos papiers en règle. Les lanternes ne s'allumaient pas encore dans les rues de la ville que nous étions déjà assis dans lasallo à manger fie. l'hôtel « Pannony ». CHAPITRE IX

Rêves et réalités

J'avais craint, pendant le voyage, que mon complet n'attirât l'attention générale, et que l'absence complète de bagage ne fut pour moi une facheuse recommandation.

Mais ces craintes étaient demeurées vaines. A la gare déjà, j'avais pu me convaincre que Ja plupart t de mes camarades n'étaient pas mieux vêtus que moi et ne possèdaient pour tout bagages que des paquets enveloppés de journaux. i

AVANT LE CONGRÈS DES USINES DU VERRE Rationalisation

et insalubrité

à la verrerie cl'Ivry

̃̃ ̃ «♦»

Pour la fabrication des aiWwuiie» élss triques, la Compagnie générale àet, iarsvpes, k Ivry, occupe une importante place. A part le travail la machine cette maison n'emploie plus maintenant que vingt-cinq souffleurs a la bouche. A l'heure actuelle c'est la maison PhUllpp qui dirige effectivement la verrerie, et .son premier soin a etô d'y i'istaurejp la rationalisation capitaliste.

Un contrôleur venu spécialement de Hollande s'y applique constamment. Son but fabrication impeccable, davantage de production.

Toute lampe ayant un défaut imperceptible est déclarée mauvaise par un systeme de triage renforcé.

Alors qu'il faut presque q.ussi- longtemps pour trouver ce défaut que pour en fabriquer une nouvelle, cette exigence fait perdre aux ntripouleurs quatre h. cinq francs par jour.

Première riposte ouvrière La maison fabriquant constamment -des lampes T. S. F. a trouve un système de. montage plus avantageux pour ella., De plus elle cécige que le prix de rer viçnt des lampe» brutes soit également baissé. Or la direction ayant supprimé ces terâps derniers la garantie sur ces lampes, les fait faire aux pièces, à un tarjf excessivement bas.

Devant la réaction produite par ces

prétentions et un mouvement mené énerk

gkjuement, la direction releva le tarifs (le quelques francs par jour, mais il est encore insuffisant.

Pas d'hygiène

Voici les chalqurs, les moyens d'aéra* lion sont faits eh dépit du bon sens, voi lets. face à face créant des courante d'air Intenables les jours de mauvais temps, tantôt le soleil aveuglant d'autres l'ois la pluie tombant sur le four pblige de lès ouvrir et de les fermer consj tnmment, alors que l'ampouleur est en hueur c'est la bronchite qui le guette» Le .système de ventilateurs est établi de manière à ce qu'ils ne fonctionnent jn« 'Plais, aucun aspirateur de poussiûrCi et

le gaz parfois oblige les ouvriers 'â s'ar-

rater. Telles sont les. conditions d'iiy-

giene

̃ Dans cette usine la section syndicale lutte constamment pour défendre ses conditions do travail, mais les autres ex* ploités des autres boites, ceux de Clioisy» le-Roi et Courbevoie doivent les appuyer. ,Un sérieux travail d'organisation est à faire parmi eux afin de mener la lutte d'ensemble contre le patronat.

Le 22 mai se tient à la Grange-aux-Bel* les la deuxième .séance du Congres des usines du, vôrro de la H. P. afin de met. tra au point un plan de travail et d'or^ gaJil'sation pour la lutte contre le patro» nat.

Ivry y enverra ses délégués et demanda à Choisy-le-Roi, Courbevoie, Villeiûif d'y envoyer les leurs.

Pour un syndicat fQrt,eapable de défendre nos revendications. Pour de meilleur rps conditions d'hygiène. Pour Je renforcement du syndicat unitaire. camabi- des verriers envoyez vos délégués au Congrès de la Région Parisienne, le. Syndicat Unitaire.

'̃'>♦»»̃:< ,.r ̃ 'i "i m.

20 charbonniers coloniaux arrachent par la grève, une importante victoire

,JyP^ JfeWuYJStor-Wum.. e«$te. wi

chantier de charbon du nom de Touf-

Hier sur lequel sont employés, particulfe'rement, des travailleurs algériens, i Ces. camarades, jusqu'ici' étaient es:treints, à .travailler dans de3- conditions déplorables Pas. de vestiaire, -pas de !lavaljos,:des, salaires-dé, famine U te. 80 ;pour 8 b. 30: par jour, salaires sur les-, quels on retenait 1 îr.. ïp pour les assuiràncfis sociales.

Jeudi dernier, pour l'enterrement de iDoumer, ces camardes furent mis à pied. Lé lendemain, vendredi, a leur tour, ils répondirent' à- leur patron en ne reprenant pas le travail et en déposant un cahier de revendications.

Le patronat tenta alors de briser le mouvement et fit appel à une équipe de coloniaux du chantier de Clichy. Maïs .ces derniers ayant appris le rôle qu'on voulait leur'faire jouec, avaient, par solidarité, refusé do faire les briseurs de

igreve..

Devint cette, attitude, énergique le patron a jugé utile de recevoir une délégalion et a accepté le cahier de revendica, lions suivant 1. Respect de la loi /de; 8 heures 2. Tarif, d'embauché rGJrancs de V h eu- Te pour, tous les hommes de chantier et les-rifmTs 3. Sijpplétnenide 10 p.MQ pour -travail

à. la, machine';

:i. Temps de casse-croûte de S h. 15 à ̃8 /».. 30 {compris dans les huit heures) 5. Vestiaire et lavabo

U. Paye à la semaine

̃1. Assura,nces sociales aux frais du par

fuon.

Les travailleurs nord-africains ont ainsi dénionlre que malgré la période de crise, il est possible de battre le patronat et d arracher des augmentations de salai-,

les, Marouf.

1

Par la suite, j'appris la cause de leur pauvreté les bolcheviks lest avaient dépossédés de leurs biens. Les bolchevik^, voyez-vous avaient pillé tous les comédiens de la trou-

pe,

Le pillage n'était rien encore mais plusieurs après avoir: subi d'horribles tortures, puis condamnés à mort -t- n'avaient échappé à une mort de martyre que grâce à leur sàng-froid exceptionnel à leur audace extraordinaire et à une chance plus extraordinaire encore.

Celui qui aurait, écouté nos conversations depuis le départ de Budapest jusqu'à Sàlgotarian aurait acquis la ferme certitude que les bolcheviks tenaient les acteurs de province pour leurs ennemis essentiels et que la première chose qu'ils avaient faite ç'avait été de régler leur compte, à des acteurs.

L'un des récits les plus intéressants, et pas le moins fantaisiste. fut exposé par Antalfl.

« J'ai résisté et Bêla Kun, lui-même çoramença-t-il. Cette aventure' eut lieu aux tous premiers jours de, là révolution, au début d'avril Je reçus de lui une lettre, m'invitant à passer le voir. » Bon, je, vais voir sa gueule de près et je lui dirai mon opinion, pensai-je»/ (^ suivre)

».vvwvv\vv«\vvw\x\vxvxxvvvw.v»

Travailleurs, achetez

LA VIE OUVRIERE journal d'éducation el d'informations syndicales, conttôlé par le» militants

delaCGJ U.


Défendons la patrie socialiste en danger LA TE DES COMMUNISTES JAPONAIS, CONTRE IA GUERRE IMPÉRIALISTE

v ooocio

Le Parti Communiste et la Fédération

'ifles:! Jeunesses Communistes du Jnpon

"poursuivent avec une énergie farouche

poursuivent avec une énergie farouche

leur, lutte révoïutionhnire contre la guerre dé rapine impérialiste en Extrême-Orient. Le nombre des soldats se mutinant dsins l'armée japonaise s'accroit conslammerit. Les militaristes japonais se plaignent que leurs officiers ne sont pas tués par les .balles ennemies, mais par celle des soldats japonais. ̃' ̃̃

Un article publié par l'organe illégal de la Fédération, des Jeunesses Coni'Tiànistes du Japon nous montre, conuïi ;:)t les communistes' japonais .poursuivent. leur lutte. La Jeunesse léniniste, organe illégal, publie, dans son numéro iS 'es directives pour la, lutte contre la guerre impérialiste. Ces, directives traitent de la "'5saS>ilisation et fixent de la manière ?uiàStJxi-fc l'attitude des jeunesses à ce sujet Désagréger farniiée

gagner les soldats

« Pour rendre toute guerre impossible, il faut renverser l'impérialisme: japonais et instaurer la dictature du ..prolétariat. En d'autres termes, nous devons transformer la guerre impérialiste en guerre civile.- Pour sortir viclofieux de celle, guerre civile, nous devoirs tout' '{aire pour désarmer la bourgeoisie et pour armer le prolétariat. C'est* par que noire -Miude,. envers l'armée, celle partie la plus importante du mécajiisme d'Etat bourgeois, est.,par elle-même fixée. Nous.devans' tout .faire pour, désagréger l'armée et ̃p.aur.gagner, à nous les soldats. De ce point demie, du point /de vue de l'application :de. notre ligne politique fondamentale,, la question de la wiobyisalioii 'est ̃une .question pratique; et c'est dans cc bcris'.qire: iwus devons l'analyser. Que 'signifie -V exécution' de V ordre rnobilisation Cela signifie que. les proWaïres se rendent à ta caserne, deviennent 'dés soldats, .mettent l'uniforme- et prennent les armes. Exécuter l'ordre de mobilisation signifie, dans ces circonstances, pour les prolétaires, s'emparer des armes. Refuser d'exécuter cet ordre, signifie que les ̃prolétaires se' refusent à' prendre lés ar-

fnes ». `

De l'usine à la caserne

Après, avoir; mis :qes" choses au. point, les directives traitent des méthodes pour utiliser la mobilisation dans ia lutte cOn- jtre la guerre. Les' communistes doivent « En acceptant l'ordre de mobilisation, $e rendre. à l'armée avec les masses prolétariennes des -entreprises pour' y diriger les masses des .soldats dans la lutte contre -la- bourgeoisie et pour les gagner à nous. Cela signifie que noiis déplaçons de Vitsiné àla caserne le champ de noire 'vetivité pour 'la' conquête des masses pro. létariennes à la ,Xùlie contre la bour- geoisie, cela .tout au.moins. en: ce qui concerne l'es soldats 'moUiïïsésl Celui /'qwii craignant les difficultés inhérentes à cette lutte,' renonce aux armes, n'est, pas un

•ouvrier révolutionnaire ».

A la, question Comment les communistes doivent travailler dans tes entreprises et à la campagne; dès la mobilisation ? les directives -.répondent de la jnanière' suivante":

» La liaison' la plus étroite doit être e tnaintenue entre les soldats mobilisés et les. ouvriers et les paysans dés ^entreprîmes et des villages oit les'soldats travaillaient avant la mobilisation. Si dés camarades de -nos "entreprises Jet de nos pillages sont mobilisés, il nous faut orrganiser au plus vile des réunions de puisse (par exemple, des vins d'adieu, Etc.). Nous devons déployer un grand travail d'agitation et de propagande con-. tre la guerre, nous devons, en nous servant d'exemples concrets, démontrer aux ouvriers d'.ériireprïs'es et aux paysans, dans ̃[ l'intérêt de qui et dans quel but la. guerre actuelle est menée, qui en lire les profits et qui en fait les frqis. En même temps, il nous faut et c'est le plus important. créer' dans ces réunions et en liaison avec la mobilisation des cama-

12 juin journée internationale de solidarité du S. 0.1.

̃v ̃̃• '̃" ̃ .•»«: ̃;̃' '-̃̃̃ •̃

Un accord international. établit que toutes les organisations doivent réserver :1a journée' du 12 juin au S.O.l. et partici'per effectivement à sa. prëparation et à ea réussite. ̃ <̃̃ •̃< ̃.̃' •̃.̃:̃

L'<isà de cetle journée est ̃ donnée par t?es deux mots d'ordre principaux Lutte contre la guerre

v'elop peinent de la soi idari té

desquels découlent d!autres mots d'ordre

ii?àgilatiôn ̃ Défendons l'U.R.S.S.. et. les Soviets chinois, luttons contre ̃ notre vimpérialispie, etc.• ̃'̃•̃̃ Soutenons la •lutte des chômeurs, ai- j (dons leurs enfants, dénonçons la. misère bous toutes ses formés ;,̃̃

Renforçons la solidarité; renforçons les brganisafïons révolutionnaires, etc, Sur. le plan de la région parisienne une agitation intense, doit être faite d'ici le 12 juin. Un grand rassemblement régional dura lieu le 12 dans le' Parc de la Villctle-aux-Aulnes,se déroulera une grande lête de solidarité avec stands et, distractions multiples. En -vue de constituer le comité-régional du 12. juin nous invitons instamment les organisations révolutionnaires et les syndicats unitaires 'ir.se faire- représenter & noire réunion constitutive,, mardi 17 mai 103-2, à 20 li; 4iH"'irefs; précisés, an siège du S.Q. 1 bouievard de ] la VÏIlettc, 1 U.

ORDRE. DUJOUR: 1 Constitution du comité régional- du 13' juin. T ̃̃ 2. Agitation

3. 'Fête de, la Villette, préparation ̃ ̃ Participation des organisations frmies

5. Tenue 'des stands.

Toute organisation qui ne serait pas :rep:é.sentéè à .cette réunion ne. pourra avoir le bénéfice de la tenue d'un stand sur 'le terrain.̃̃ Front upique de tous' pour la lutte contre la guerre et la misère..

Ensemble préparons 12 %uin.

Pour le S.O.f Saist-Dizier ,,1

,y:V/ .̃̃̃ .'♦ ̃̃

Une souscription

pour les enfants

dès grévistes et des chômeurs La misère des masses ouvrières irap- bées par la crise, le chômage et lo -.unisse des salaires les entraînent inévitablement à'uriç lutte toujours plus aiguë contre je patronat rifUim'eùr et le souvernenieiii responsable de iii crise, lequel frappe à coups redoublés -et Sans' pitié, jusqu'à l'-assUssïnàt les prolétaires décidés û coin- ï>atlre- pour le droit à la vie(

̃Dans ces luttes sociales des exploités contre leurs exploiteurs,. telles: les grèves, de Vienne et de Fougères, d'innocentes victimes se comptent toujours plus nomJjreusés Les Enfants. ̃'̃' ̃La .solidarité ouvrière qui a pu s'exerCer si efficacenient dans le Nord par le ̃S;. O. L, lors des grèves de juin-juillet. 1931 (colleciage. organisation des vivre.?, exode des enfants), doit aujourd'hui s'affirmer puissante envers tes pe-

rades, une organisation permanente 'par exemple,, une association de parrainage du soldat mobilisé): A celle occasion, <,e. pas oublier que de telles associations doivent être aulant d'organismes du front unique à la base ».

La tâche de ces associations est formulée 'comme suit

i C'est à l'aide de telles organisations que nous devons informer tes soldats mobilisés aussi souvent et d'une- manière aussi détaillée que possible, sur tes è')inernent s survenus dans l'entreprise ou au village où' ils travaillaient auparavant, sur la situation de leurs parents, sur tes

événements- essentiels de la lutte de

classes ». d:e la tulle âe,~

L'action à la caserne

Une autre question tràitée par ces directives comment travailler parmi les soldats encasernés, reçoit une réponse détaillée et concrète

« Refuser d'aller au front, appuyer le prolétariat révolutionnaire l'essence mê-me descelle lutte étant de ,<.u/w -hs tentatives de mobilisation de l'impérialisme faponàis conquérir les mao's.ïs, uayivr les troupes au prolétariat révolù'iunnnU e.. IJ'imporlançe révohiiionnaire de celle lutte est claire. Les directives du Consul central de la section des Jeunes de '•! « Zenkio J) (syndicats révolutionnairzs) publiées la veille du Jour de l'An et se rapportant ait déclenchement de la lutte, contiennent une série de' fautes. Le point sept de ces directives dit « Refuser de «répondra à la mobilisation, constitue « «ne faute, laissez-vous mobiliser, allez «au front pour- y' tourner' les armes « coKïre la tioitrjçoisie et :powr jt~aler-

« nisef avec les soldats de. l'armée adver-

n se-, «Ces àireclives donnent une ré-

« se. "Ces d<recttt'es do?!?ten< tn:e re-

ponse iusle à l'altitude à prend.re envers l'ordre de mobilisation ;̃ par contre, elles ne sont pas justes en ce qui concerne..le départ au front, car on n'y parle pas du devoir des soldats encasernés de refuser l' d'aller, au front, il en estde même pour la lutte des masses pour appuyer, le prolétariat, révolutionnaire. Répondre à l'ordre de mobilisation, cela implique deux choses complètement différentes d'une part. devenir soldat et, d'autre pari, se rendre. au front. Nous devons mener un travail énergique, infatigable et tenace dkigiiation et de propagande parmi les masses de soldats pour qu'ils refusent de se rendre au front, pour qu'ils tournent: leurs armes contre l'impérialisme japonais, et pour les entraîner ainsi dans la. lùlic révolutionnaire du prolétariat ». L'action au front

Enfin, les directives disent comment il faut "travailler au front

« Hous devons travailler énergiquemenl au -front pour la fraternisation tivec les soldats des -troupes' adverses: et pour, que nos -soldats tournent :leurs armes contre l'impérialisme japonais. Ce travail est lié à â'"énormcs difficultés, c'est vrai.. Mais si nous voulons conquérir la confiance des niasses de soldats par un travail courageux et décidé ci si nous savons utiliser toutes les occasions (utiliser les pauses pendant: la marche pour un travail d'agitation el de propagande) ce travail est parfaitement possible. Le courage, V énergie et la capacité bolchevislés peuvent surmonter toutes les, difficultés. Et lorsqu'on nous enverra combattre contre les troupes rougos, les soldats devront être réiinisen'jmiiroitpé compact pour, au moment le plus propice ̃ et le choix de ce moment est extrêmement important passer à l'armée rouge y,.

Ecrites dans une langue populaire compréhensible aux masses paysannes,- ces directives sont diffusées parmi les soldats tarit au Japon qu'à Chapeï. et en Mandchoûrie..

Les communistes japonais- ont ainsi fourni un exemple précieux, même pour les ouvriers européens, de la manière dont ils doivent se comporter dans le cas d'une intervention militaire contre l'Union Soviétique.

Correspondance du docteur [Suite de la quatrième page) Hélène Vacherand. A votre disposition U. R. S. 4022. Réponse effectuée par ^̃̃'l'Humanité'».

Meunier. Georges.– Il faut faire le point. ;Qu'.nppçlez-voLis récidives? En quoi consistenl-elleç? .Y -a-t-il ou non gonocoques? Y a-t-il p,ii non rétrécissement?.. Proitatite? Fait03-voi!3 examiner. ̃;̃̃'̃" ',1 Hydpy F. (Savoie). Essayer bamamrtis; extrait d'Qvaire. Faites-vous examiner. ̃̃̃̃' ̃ Faust,- Tourcoing. Essayez lotion ̃sonXrée .b-iO-fo- (frictions du cuir chevelu). Itechcrcher cause (grippe, typhoïde, syphilis parfois),- 2». Pas de rapport avec biennorragie. Laissez brunir, n'employez pas de teintiirn. IWad. Jacquet, Rambouillet. Essayer helluclone, g-arçlenal, affection durant des semaines, parfois S ou 3 mois patience. Oui, cUang-ement d'air parfois bon.

Auguste Noël. Maladie du foie laquelle.? Supprimer alcool, apéritifs, liqueurs, .graisse; Essayer extrait hépatique, holdo. Faités-vpiis examiner.

Mad. Mousseron. Réponse directe effectuée le 18-5-32. ̃

LA FAMliLE<NbuVELLE ̃̃"• Fête .(Ici la Bergelte

En raison du temps incertain, il ne nous a pas été possible de retenir; les. auto-cars:

.Nos camarades devront prendre le train à la gare de l'Est. Départ àîh: 45 ef'9'iv. 02. Le prix du voyage en auto-car sera remboursé à la Bergette.

̃ ^f <̃»'< NECROLOGIE Chainpigny. Nous apprenons avec

regret le 'décès du camarade Henri «Mar-

tinet, ancien membre, du parti socialiste françiiis, en .1004, l'un des principaux Innmïutuurs pour l'adhésion à la IIIe Internationale, à la section de Champigny,

en 1920 candidat aux élections munici-

pales sur la liste du B. O.P. en 1928. Les obsèques auront lieu aujourd'hui à 15 h. 30. Rendez-vous 10, avenue des Deux-Communes, à Champigny. lits des grévistes et des chômeurs les plus nécessiteux.

Dans le but d'envoyer à la mer. dès les premiers beaux jours 400 de ces enfants pris parmi les familles les plus malheureuses sous, le contrôle dès Comités dé chômeurs cl des Comités .de grèves, le S, O. I. ouvre une souscription spéciale pour le succès de laquelle il appelle tous les hommes et femmes de toutes

tendances politiques organisés ou non à

apporter leur concours.

Contre l'emprise des curés ou des oeuvres 'philanthropiques de la bourgeoisie dont les tentacules nombreux arrachent au prolétariat ses meilleurs enfants, développons nos œuvres de solidarité de classe, soutenons les vacances populaires enfantines et l'Orphelinat ouvrier l'Avenir Social.

Demandez des listes spéciales au S. 0. I,. 114.: boulevard de la Villette.. Chèque postal Paris S25-55.

LA LITTÉRATURE PROLÉTARIENNE n=i« '̃/̃̃•̃̃; ̃

Une conférence de Welsskopf ̃̃ ̃ 0r=IGH=lt3 ̃

L'Association des Ecrivains et 'Artistes Révolutionnaires, poursuivant la série de'ses grandes conférencescontroverses, avait demandé, à notre camarade Weisskopf de parler, le 9 mai, de la littérature prolétarienne en Allemagne. Weisskopf, qui a pris une part active il la conférence internationale çles écrivains révolutionnaires, tenue it Kharkov en 1SKJO, est l'auteur de plusieurs livres de nouvelles prolétariennes, d'un roman Slavenlied, qui va être publié en français, d'un album sur l'U. R. S. S. paru chez Flammarion sous le titre la Russie au Travail, d'un livre sur l'Union Soviétique intitulé Changez de Train pour le xxie Siècle Il dirige la partie littéraire du journal Berlin am Morgen.

Y a-t-ij une littérature au-dessus des classes? Non, répond-. NV.eisskopf, chaque Çcrivajn travaille pour une classe déterminée, il exécute « une commande sociale. ». Toute œuvre littéraire est tendancieuse. Le manque de tendance est aussi une tendance, il a. pour rôle de distraire air lieu de mobiliser. Ainsi le romantisme allemand, fuite dans le moyen âge et le mysticisme, a été un excellent moyen de rendre inoffensives pour la classe féodale les jeunes for- ces d'une bourgeoisie naissante. La littérature prolétarienne ne doit pas se borner à dépeindre, elle doit aider à transformer la société humaine, en mobilisant la conscience rie classe des masses exploitées. C'est donc le contenu idéologique, et non l'origine prolétarienne de l'écrivain ou le choix d'un sujet décrivant la vie des ouvriers, qui seul doit servir de critérium la littérature prolétarienne. < ̃̃

II n'y 'a pas en en Allemagne, comme cela s'est produit pour la France et l'Angleterre, de grande littérature sociale bourgeoise. Venue tard au pouvoir, après la révolution de 1918, la bourgeoisie allemande n'a pas eu le temps de créer sa littérature de critique sociale. Le développement, social de la société allemande était déjà sorti de la sphère bourgeoise il était entré dans une

les sports

LE SPORT BOURGEOIS

EN PLEINE CRISE

k corruption du rugby

» ̃

Au moment' se tiennent les assises de la Fédération -Sportive du Travail, avec à l'ordre du jour, entre autres .questions' intérieures, le mol d'ordre le plus im- portant qui est cclui.de la conquête dés

masses ouvrières sportives, nous croyons l,

milsscs ouur~urçs 'sporliués, nous çrmJovs I.

utile, pour l'argumentation de' nos cama-

rades sportifs ouvriers militants de publier Ie « papier » suivant qui nous est com- mimique par notre camarade, Bornerie, ancien pratiquant du sport bourgeois, d'un sport qui fut populaire entre toits.: le rugby. Nos lecteurs y trouveront matière à renforcer leurs, convictions et leurs raisons di lutter contré' la dècaden- ce. sportive bourgeoise, pour élargir leur action en faveur de notre sport de classe révolutionnaire et sain. Alex.

Sans contestation possible le rugby fut a. un certain moment le, sport le plus populaire C'est celui qui a le plus, passionné la grande foule pendant longtemps avant la guerre de IQli.et principalement, ces dernières mirn-es, de l'J2()ù il 1929. Durant ces 9 années, chaque dimanche et jours fériés, des milliers et des milliers de supporters, voire même des acharnés se pressaient dans les tribunes des grands stades ou sur la touche des terrains appartenant. aux petits clubs issus quelqueiois dti localités dont la population est inférieure à l.OOU habitants, car. il faut dire franchement que la popularité acquise par ce sport, l'avait l'ait 's'implanter jusque dans- les petites communes du midi de la France.. Je voudrais donner .à titre d'exemple un petit village du Lot-et-Garonne, nommé Le Çau.x, qui .comptait eri":1926 400 habifiuits Eh bien, ce village avait 4 équipes de rugby, ce qui représente 60 joueurs, soit un 1/6 de la population totale.' Je dois dii'e que le capitaine était un homme figé de 43 ans.

Comme' on le voit, ce sport avait captivé: les adultes tant-à la ville qu'à la campagne.

Or,, aujourd'hui, cette passion, cet amour. que l'on avait pour le rugby ont disparu ou. presque..Seuls, comme, je le dis plus haut, les acharnés continuent à fréquenter les grounds.. Mais, la grande foule ne se dérange plus. Cette grande foule qui aimait voir du rugby, du vrai rugby juge utile de ne plus se déplacer aujourd'hui car elle sais bien qu'elle assisterait à- une partie de mailloche, qui le plus souvent se termine en match de boxe, dans lequel joueurs, dirigeants et acharnés y prennent part.

< Mais, pourquoi ce- sport si passionnant, si spectaculaire lorsqu'il était joué dans l'esprit du jeu, s'est-il'transformé de la sorte ? ̃

Simplement parce, que dans ce sport comme dans tous les autres, la bourgeoisie a voulu en tirer un bénélice commercial. Les grands industriels, les gros coiriiuerçauls, tous les profiteurs du rêghnè capitaliste avaient compris eux aussi .que; ;ce sport roi pouvait leurs fournir des bénéfices fort appréciables: C'est ainsi que la guerre commença entre dirigeants de clubs. On commença par acheter des joueurs de renom ? Le stade Toulousain, R.C. Narbonne, U.S. Perpignan, tous les grands quinze s'échangèrent les as de, la balle ovale. en est un qui mérite un commentaire. C'est l'U.S.: Quillanaise. Cette socéité était dirigée par M Bourrel, gros magnat de la: chapellerie de l'Aude. Ce club était classé dans les séries inférieures. Puis, brusquement, 'il il gravit les échelons des séries supérieures pour finir il y a quelques années champion de France. Il est bon de signaler que pour obtenir ce résullat M. Bourrel- avait acheté des joueurs qui étaient, les étoiles du moment Deslarrac, international, venait de Tarbes Baillette venait de l'U. S. Perpignan Ribère de Perpignan, etc. Tous ces joueurs étaient employés ̃ pour le compte de M. Bourre! en qualité de comptables ou de chefs. Ainsi conçue, l'U. S. Quillanaise décrochait le bouclier national qui classait ce club champion de France. Mais depuis, tout a changé, tellement changé. C'est que l'U.S. de Quillan n'existe plus. Elle a disparu. Comment ce club a-t-il disparu ? Voici les faits.'Nos camarades savent bien que la crise économique actuelle a frappé tonles les branches de la production, et la crise n'a pas ménagé la fabrique de chapeaux du magnat de l'Aude Celui-ci lut même obligé, après avoir appliqué une diminution de salaire à ses ouvriers, de faire la même opération ̃vis-à-vis de ces amateurs marrons du rugby.

Un grand nombre de ceux-ci désertèrent le ciel du midi pour aller pratiquer dans d'autres clubs où le pntr-on avait une situation financière meilleure dans sa maison, de production ou de commerce., ̃•

nouvelle phase, celle de la lutte finale du prolétariat.

Toute une littérature bourgeoise, dictée par les circonstances, se forme avec 'îleiririch Mann, Léonhurd Frank, Ûoblin, traitant les problèmes de. la lutte de classe, de la crise, du chômage, elc. Elle jouera le rôle de soupape de sûreté pour la culture bourgeoise.

A côté1 de cette littérature « de sûreté sévit une littérature « de pauvres gens", faite de compassion et de sentimentalité sociale (Birkenfeld, Finkj. Le type de cette littérature passive « ile pauvres gens » ë.stj pour la France, le roman de l'écrivain « prolétarien » Marc Bernard, Au Secours, dénué de toute portée révolutionnaire, décrivant la misère mais se gardant bien, de-, parler de la lutte révolutionnaire pour une nouvelle société. ̃ •̃•

La littérature social-démocrate en Allemagne se contente de poncifs, elle se gargarise des mots humanité, univers, liberté, justice. Une ̃littérature fasciste prétendant -être' prolétarienne cherche à discréditer la social-démocratie sans dire ce que sont les communistes (Riemkrtsten et ses romans Le Bonze, Camarades),

La littérature; révolutionnaire et prolétarienne compte en Allemagne des écrivains nombreux bien connus du prolétariat international Glaeser,Bretcht, Grunberg, Klaeber, Marchwitza, Breclel, Plivier, Seghers, Neukrantz, Turek, etc. Weisskopf caractérise chacun d'eux, il expose comment grandit et se développe la littérature, prolétarienne en Allemagne, comment les écrivains prolétariens travaillent, comment leurs œuvres; sont diffusées à' des dizaines de, milliers d'exemplaires. La place nous manque pour un compte rendu plus détaillé de cet exposé aussi brillant qu'instructif. L'Association des Ecrivains et Artis- tes révolutionnaires a décidé d'éditer en 'brochure cette conférence de notre camarade Weisskopf sur la. ̃littérature prolétarienne en Allemagne.

Vous allez dire Mais quel avantage y avaient ces patrons ?

Voici .la réponse juste, la preuve irréfutable même.. Il y a 6 ans j'opérais jomrno demi d'ouverture au stade Foyen :1e SainterFoy-la-Grande (Gironde). Nous en 1" "série. Le dirigeant était M. Grenouilleau. Ses qualités ? Le directeur-propriétaire de la plus importante maison de vin du pays. Je,me souviens qu'un jour nous étions en déplacement à Arcachqn et j'entendis la déclaration faite par notre dirigeant aux dirigeants nrcachonnais Le Stade Foyen me coûte chaque année 10.000 francs, mais il m'en fait gagner plus de 500.000 », et'en effet, c'était bien cela. Chaque fois que' nous faisions un déplacement, M. Grenouilleau- savait profiter de l'atmos- phère, créée, 'dans le:pays, pour envoyer le jour avant le match ses voyageurs, popf faire de la publicité sur la rencontre. 'Mais' en même temps, au verso du prospectus il y avait la note pour-la maison Grenouilleau.

Voilà comment ces. Messieurs dépensent 10:000, francs;' pour en gagner 500.003 et en. riîflme temps user honteusement d'un sentiment sportif pour le traduire en bénéfice commercial Que penser d'une telle situation. Rien de. bon, je crois, sinon que'iles milliers de jeunes prolos qui jouent, encore le dimanche dans la mêlée ou dans la ligne de trois-quarts au côté- d'un jeune bourgeois qui les méprise la semaine, n'ont rien à faire avec ces gens-là ̃̃.•

Ils doivent pratiquer du 'sport, mais pour l'amour du sport dans toute la valeur du mot. Pour le pratiquer dans ces conditions, et mettre leurs qualités physiques acquises dans le'sport au service du prolétariat ils doivent venir à la

F-.S..T. ̃ ̃̃̃ -•̃

C. BORNERIE,

ex-demi, d'ouverture du Stade Bordelais et trots-quart aile du Stade Foyen. NOSEPREUVES

Journée Omni-sports

à Eaubonne

L'Union Sportive de la Banlieue Nord organise pour tes têtes de la Pentecôte, les 15 et 16 niai,: une manifestation sportive au profit do la. Spartaklade de Lyon sur son terrain à Eaubonne.

Rencontres du 15

A 1-1'- heures Banlieue Nord (1B) contre Boulogne ̃: ;( 1-)

A 15 h; 30 pour la première fois dans la. région match de vélo-polo Lilas (1) contre Montreuil (1).

A 16 h., 30,, Banlieue Nord Vétérans contre. Boulogne Vétérans.

̃̃ -4^_

'La Journée de la F. S. T. Congres Fédéral à Saint-Denis, salle de la L'ég-ion-d'IIonneur.

Cyclisme., A 8 h. 15,: au bas de la côte du « Chat-Noir », à Blèvres, départ du Grand Prix de la Pentecôte.

Basket-ball. Chaileng-e Fritsch, dans le parc de la mairie, de Vitry, à partir de 10 heures du matin.

Football. ̃– A Nàriterre, à 15 heures A.S.O.G. Arnouville contre C.O. St-Cyr; à Sevran tournoi de sixte.

Boules.– Challenge Fritsch, à Ivry. Marche. la Bergette (Ferté-sousJouarre), challenge des Cercles sur 22 kilomètres. ̃̃'̃.̃'̃̃

MATCHES

D'AUJOURD'HUI

Cyclisme. A 7 h. 30, au barrage de Saint-Denis, départ de Paris-Louviers. A 9 heures, à Pavillons.-sous-Bois, départ de la 6e et dernière- étape du Grand Prix Wolber; arrivée prévue vers 15 heures à la Piste Municipale. A 9 heures, a Versailles, départ de Paris-Romorantin. A 14 h., au Parc des Princes, première épreuve des championnats de. France de vitesse et de demi-fond.

Basket-bail. A 15. h. 30, aux Arènes de Lulèce, France-Portugal.

Marche. A: heures, au Stade Pershing, championnat, de France de l'U.F.M. et, à 11 heures, épreuves de la F.F.S.A. sur 5 kilomètres..̃'̃'̃:̃̃̃̃'

Football.– Au stade Pershing, à 13 h., C.S. l'ranco-Bélge-U.S. Llvry-Gargan, A.S.O. Est-E. de Romainville, A.C. Dionysien-F.C. Paris et, à 1(1 heures, France-Hollande de la F.F.S.A. A îsh; 30, au Stade de Paris, a St-Ouen, Montherwell, champion d'EcosseRed Star Olympique. A 14 h. 15, à Buffnlo, Bohémians de Dublin-C.A.P. et, à 16 h., Admira, de Vienne-Entente Stade Club. Boxe. -–Ali h. 30, au Central Sporting Club, éliminatoires du challenge de «l'Auto». RESULTATS

NATATION

LA FETE D'HIER SOIR Hier, à la piscine de la Butte-aux-Cailles, la fête nautique organisée par les clubs de l'Habillement,et du Y.A.S.C. a obtenu un grand succès.

Plusieurs: centaines de personnes avalent

NOS MAGASINS RESTERONT OUVERTS DEMAIN TOUTE LA JOURNEE

irans les syndicats de la région parisienne

flans les syndiŒts de larêgion parisienne

•♦̃

Bâtiment général

La permanence est ouverte aujourd'hui et demain de 9 heures à midi. Section loealc de Vitry. heures, 135, avenue du Chemin de Fer. Carreleurs. Mosaïstes

Réunion générale des mosaïstes mardi 17 mai à 17 heures. Carreleursr-faïenciers disponibles y assister.

Cimentiers, maçons d'art et aides En raison des fêles de la Pentecôte, notre assemblée Générale est reportée au dimanche 22 mai 33 rue Grange-aux-

Belles.

Fumistes industriels

"Réunion ce matin à 9 heures. 8, ave-

nue Mathurin-Moreau.

nUe Ornemanistes i

Tous les camarades chômeurs de la l

TOlls les crlmarades chômeurs de la

corporation doivent assister ù la réunion des chôm.eurs mardi 17 mai à. 15 heures, Bourse du Travail, salle des commissions, i" étage.

Stucateurs

II est rappelé "aux camarades n'ayant pas retiré tour carte 1032 que le dermer délai est fin mai. Passé cette date, Ils seront considérés comme nouveaux adhérents. Se présenter au siège, 18, rue Cambronne. les mardi et samedi, de 17 h. à 18 -h., à l'assemblée générale qui aura lieu le jeudi 19, ou écrire au trésorier, camarade Roussolot, 55. rue Marius Auftan. à L-evallois (Seine). Maçonnerie

Réunion de sections à 9 heures du

matin

arr. 52, rue de I'Môtel-de-Ville. Il" arr. et 12» arr. 3, rue Saint-Ber-

nard.

^o arr. lc3i boulevard, de l'Hôpital. Cliclui. f>o, rue de Paris.

Châldlon. 8, rue de Clamart û''«n?y- Salle Buat, avenue de la

République.

Colombes Maison du Peuple, 32 rue

des Y'Oies-du-Bois.

-e~o-E (

RADIO-CONCERT

DIMANCHE 15 MAI

LES ONDES ROUGES

Moscou (1304-1481,5-100 Icw.) (50 m.20 kw.). A 20 heures La politique extérieure de l'U.R.S.S. (1" conférence) (allemand).

A 21 heures: même programme (anglais). De 10 à 11 heures même programme (anglais).

LES ONDES CAPITALISTES

Radio-Paris (1724, 1). A 20 h. 30 Music-hall Radio-Pans, orchestre, dir M André.

Paris P.T.T. (4-Î7). A 2^0 h. 30 Les deux g-osses, drame de P. Decoitrceile Poste Parisien <328,2)' A 20 h 45 Radio-concert, chant et orchestre. Strasbourg- (345,2). A 20 11. 30 Depuis ̃ Sessenheim fête organisée a l'occasion du 100e anniversaire de &œthe. Xang-enberg' (472,4). A 20 heures ̃Song-e d'une nuit d'été (Mendeissolm) Les maîtres chanteurs (Wagner) Mariage paysan (Goldmark); Le pAtre sur le rocher ̃(Schubert); Louise Miller (Verdi); Scène de mariage (Smatona.) La nuit de mai; Rêve de printemps (Brahms).

Stuttgart. (360.6). A 30 h. 15 Johann Strauss, pièce sur le roi de la valse (R: Fitzoocl).

Vienne (517) A 19 h. 30 Lieder et airs.

Londres (355,9). A 2i h. 50 Sakuntola (Goldmarli) (:oncerto en mt bémol (Mozart) Hary .lanos (Kodaly); Alborada del gracioso (Ravel).

Rome (44 1,3). A 20 h. 45 La chaste Suzanne, opérette (Gilbert).

>~>»+w-< ̃

Petite correspondance

Nicolas passer au .120, à la Fédé des J. C, lundi matin, à 0 heures.

répondu iL notre. a,pi)el et ont applaudi les nageurs 'ouvriers.

Cette fête particulièrement réussie en fin de saison nous laisse bien augurer pour les épreuves prochaines qui marqueront le renforcement de notre F.S.T.

Résultats

Epreuves du Challenge Querand

6 m. libre seniors. l. Duvoret (1S°), 51' 4/5 2. Horvat (16e), 5.2' 2/5 3. Broda (12e), 54' l. Lager (13°), 55'.

100 m. brasse seniors. l. Garnotel (Coch.-Chauff.), 1' 34" 3/5 2. Debray (U.S.O. 13e) 1' 39" 3. Gobet (D.A.J.J. U"), l' 40"; 1/S k. Rouet (U.S.O. 13e), l' «•̃ 3/5. 33 m. libre féminin 1. Rouet (U.S.O. les), 30 sec. 2. Langlois (Nom.), 32' 3/5 ¡ 3. Garnotel (C.-Cbauff.), S9".

3x33 relais 3 nages.– t. 18« (1), 1' 12" 4/5: 2. U.S.O. 130) (1), t',15"; 3. U.A.J.J. 14») ,1" 15" 2/5 4. 13? (2), l' 19".

5x33 relais nage libre. –\1. U.S.O. 13». 1' 57" 1/5 2. 18°, 2' 3" 4/5 3. 12=, 2' 7" 3/5; 4. 15", 2' 9".

Epreuves hors challenge

33 m. libre minimes. 1. Renvoyer (18e) et Vanhoote iP.S.I.), 31" 3/5 2. Broda (12e), 34" 4/5 3.' Sainton (13e). 41".

33 m brasse fém. déb. 1. Robert (Habillement), 4-5" 2/5 Lncienne (Y.A.S.C.), 47" 1/5 3. Dumas (I-lab.), 1' 8". 2C<J m.' brasse seniors. 1. Démarquez (18e), 3' 21" 2. Cacbiou (U..S.S.E.), 3' 44"; 3., Broglin (Hab).

100, m. dos seniors. l. Henocq ̃ (18e), 1' 30" 2/5 2. M" 'Nom.), 1' 35" 1/5 .t. liroda (12), 1" .40" 3/5,

6C m. brasse fém. Eouet fl3°),- 1' 12"; 2. Langlois (Nom.), i" 24" 3. Garnotel (Cochers-Chaulï.), 1' 34" 4. Robert (Hab.). 100 m. libre seniors. 1. Ganeau (U.A. J.J. 14'), 1' Î6" 2'. Drugean (13°), 1' 2B" 3/5; ?,. Dnforest (ISo), 1", 27" 1/5 4. Blevant (13c) 1' 35" ,.̃

Matches de'water-polo

Y.A.S.C. bat Habillement par 3 à 0. i Equipe A bat équipe B par 5 à 2.

1' ~~r~l~Il~~

~i~

I5/VVOMS VDlilTS

2e, S.-R. 20" Perm. de 9 à 12 h. 1. h. V, S.-R. AKCriE.IL. Perm. 11. i. h. Il», s.-K. 01LVNCY. Perm. de 10 à 12 heures, 1. h.

'2?e. C. demain lundi à 20 H. 1. h. 39e. Perm. de 10 à VI h. 1. h.

le à M h. "O. 0 d.I:I,LIJlU:.9 I 18 à U h. 30. I 1«S9 à 10 il.

129. A l'Avenir, réunion le lundi soir, ] mêmes 1. et Il..

1CC0. Ce malin à 9 h. 30, 1. h. < SYI>lMO\i.H l

METAUX. 14o. perm. de 10 à 12 h., 111, rue du Château. Demain, mardi et < jeudi de 18 à 20 h. G. I.

VITRY. Perm. de 9 à 11 li., 118, av. du Obemin-de-Fer; annexe. -̃•: -S. K.-K

R. P. Perm. aujourd'liui et demain lundi à la Région, de 10 h. à midi, Très. Comités locaux passer d'urgence prendre cartes Fritsch et régler comptes.

v. s. r.

E. S. 'O. ARCUEIL ET CAC1IAN. Foot- balleurs 2 li. porte Maillot pour Louvecien- t nés.. Féminines, 7 h. 40, rue de Bretagne. U. A. J. -JAURES 14°. Football, 7 11.. métro Maillot.

Athlétisme, 12 h. 15 gare Montparnasse.

C. S. O. NORD-EST. ..Cyclisme, .5 h. 30,

porte O. NOH.D,ES'l'G~'clisme.~ 11.00

porte des Lilas.̃

Basket, pour Bobigny suivre «l'Huma ». Cotireùrs à pied',7 le h. 30 saiie'JeanLJaures, Bobigny.

Football, 8 Il. 30 .porte de. Vincennes. J. S. PUTEAUX. Rugby, 8 Il. 30 à Bagatelle, entraînement.

Athlétisme, 9 h. même, lieu.

Cyclisme, suivre « Huma ».

Cyclo, sortie sur Fécarap.

Football, lundi tournoi de 'sixte de Suresnes, 8 h. 30 rest. Chez Nous.

>-»♦«–=

Fêtes. lÉiitfflliiiî

t!!tM, MtMUUsJ h) mmbtbUn!

FEDERATION DES TRAVAILLEURS, MALLOTIS. Villeparisis. Lotissement du Bois Fleuri à 15 h., route de Meaux. Maison Gallone. Délégué Liautey. Yerres. Lotissement de la Garenne de Sénart à 14 h. 30, salle Jacquinot, route Nationale. Délégué Franson.

Ormesson-sur-Marne. Assemblée générale du Comité de défense, salle Miquel, à M h. 30. Délégué Roux.

Sucy-en-Brie.' Lotissements du Plateau, du Bois-Notre-Dame.des Hautes-Bruyères, du Bois Clari, grand meeting demain lundi à 9 h. du matin, salle Cousthan, rue Ludovic-Halévy. -.Orateurs Franson et Lyautey.

t- >-»;$. o^<

Réunions de fractions communistes

» »

Bâtiment général. Membres du Parti, plombiers-couvreurs, poseurs, charpentiers en bois, -serruriers, stores, peintres, menuisiers, parqueteurs monteurs en chauffage, fumistes calorifugeurs, asphaltes, monteurs, électriciens, vitriers, enduiseurs, assistez à la réunion de fraction mardi, à 18 heures, 8, avenue Mathurin-Moreau.

i >-»+»^

Réunions de chômeurs

̃«̃

Chômeurs de la II. P. Comité régional élargi aux responsables des comités, mercredi à lih. 30, 8, avenue MathurinMoreau, Pavillon des Soviets.

LA SULIPAillTÉ Assurance Ouvrière contre l'incendie Siège social 3, bout. heaumarctiais (4=j Capitaux assurés*: 2.367.249.000

Est administrée par des Organisations Ouvrières Coopératives et Syndicales. Assure les risques ordinaires, Incendie à des taux modérés. Règle ses sinistres à l'amiable S'adresser ou écrire au siège pour tous renseignements.

socaoaeasc!Ccoss<K!<sososcce~

h Cinéma de La Bellevilloise |

Q ° 23, rue Boyer Ô

Q (angle rue Mûnilmontant) O

Q Du samedi 14 MAI an mercredi ,W (9 is inclus. W Q Dimanche et jeudi matinées. B O Lundi exceptionnellement matinée x

S à -4 Irancs. K

I L'ANGE BLEU

S avec Emil Jannings «

O et Marlène Dietrich 9

S Un beau documentaire <b S Un dessin animé h

~MoecesecBsc<3~scos~c<sssMaS

1 Le gérant Maurice (XEROY.

) 3

Cycles PARIS-SPORT

Fabrication suoErieute

̃ garantit 5 ans

Homme,Dame.Enfant,depuis.

f.l V il'.

Demander notre Catalogue gratuit de Cycles et de Vélos-Moteurs, voir nos facilités de paiement. 43, Boulevard Voltaire PARIS (XIe) iPrès de la Place de lu République)

tww\*vwwwvwwvwww*v*v

Qffre d'emploi

Gains quotidiens en espèces et forte commission à courtier ou courlicro en publicité honnête et. ambitieux. Nouvelle formule. Offres brèves par écrit sous 15 au journal.

fVWWWVVWWWWVWWVWWVV%

Occasion

A SOLDER rabais.consid. 1.500 ch, à couch. S. à mang. cosys, studios, cab. de trav. de 050 à 9.000. Gai. d'exip. 3.000 m2. Direct. A L'usine,1 17, r.Cinq-Diamants (pr.pl. Italie)., 24e an. Ouv.ég. lundi de Pentecôte et s. àp.-M. WfiGRÀl PERMIS FORFAIT 73, av. Wagram Jm, H 1V^% 63, av. Gde-Armée KM. WLM H mjS

149 ter, bd Villette m i* ̃• '^a»»r

lourtste. camion, moto. Papikhs-'I'aXI CAMARADES Avant d'acheter une blcyolett» «:* adressez-vous en toute confiance aux CYCLES HOEL

Damrémont, PARIS Bien connus de !t

classe ouvrière, qui 1

font de la publicité dans l'Huma depuis

20 ans. Fourn. de l'Union des Syndicats TOUJOURS LES PRIX LES PLUS BAS avec garantie rigoureuse de S ANS Cataiogrue cycles et accessoires gratuit Ouvert Dimanche matin,

WyWyyyyy.yWN~

HERNIE

k LA NOUVELLE MÉTHODE STA- Â TIQUE A COMPRESSION SOUPLE d&

MÈ BREVETÉE.des ÉTABLISSEMENTS, fflj

M 6¥B<> ûLÂSER H Wm 44, BOUL. SÉBASTOPOL, PARIS, W&

H ASSURE, SÉANCE TENANTE, BS»

SANS AUCUNE GÊNE ET SANS HH

INTERRUPTION DE TRAVAIL, LA HH

LOCALISATION INTÉGRALE ET BH

RAPIDEMENT LA DISPARITION gg§

H DÉFINITIVE DE LA TUMEUR. HB

tim ADRESSEZ-VOUS, SANSRETARD, am

AUX SPÉCIALISTES DE CES SM

RÉPUTÉS ÉTABLISSEMENTS QUI HH

«M VOUS FERONT GRATUITEMENT Wffl

W LA DÉMONSTRATION DE CETTE

W MERVEILLEUSE MÉTHODE, H

B T.L.J. DE9à12H.ETDE 2à7H. H

DIM. et FÊTES DE 9à'12h. à PARIS M

44, Bd SÉBASTOPOL ET DANS W

LES PRINCIPALES VILLES DE Mfl

PROVINCE. DEMANDEZ DATES. MB

|H DE PASSAGES. ffiS

DEUX DOCTEURS- MÉDECINS. WÈ

WÊ 25 COLLABORATEURS- W&

Ml SPÉCIALISTES. gfflj .SUCCURSALE A MARSEILLE, Mjâ

SffHBBW'59. Allées Léon-Gambetta IWHÉ^Wfg

§ TRAITEMENT CHIM1OTHÉRAPIQUB 3 j DE LA g JSYPHIIISI g par voie buccale remplaçant les piqûre» S Z Comprimés PARFAITEMENT tolérés par l'ESTOHAC Z (Les seuls contenant les tf médicaments ̃ ̃ spécifiques éprouvés de la Syphilis,} J » 31 lr. le FLACON pour tme CURE ̃ Demandez l'envoi gratuit et discret sous ̃ pli fermé do l'ouvrage du Dr P. Petitjean, n sur la Syphilis et son Traitement Buccal ̃ au LABORATOIRE CHIMI0THÉRAP1QUE Z Z 2, Place du Théâtre-Français ̃ PARIS S M SIGIHARGYL. est aussi en vente r, S dans toutes las Pharmacies.

"nrinii iiiiniini ̃ ̃̃:̃ iiiibhï' J

RHUMATISMES, SCIATIQUE, LUMBAGO NÉVRALGIES, POINTS DE COTÉ et toute. DOULEURS Ti?1t", BAUME VICTOR Une friction après le travail assouplit les muscles, calme les nerfs, chasse la fatigue, donne la santé tente dans TOUTES PHARMACIES,

m I/HDaMMM « •at exftcnito et» de» syndiquai

aoltalrei

m eonrMAr*

CAIU'KII.VIKIUH f'KANCJAjr>B

(Si)i:lt!'A Anonyme)

QS, rue MoflMtiArire Part» i8»>

1 Oacniea QA^iGiUN. tanu\iïneur \/l8J

GecI'tl61 OA.NGUN, IIm&IMI!euJ'