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Titre : L'Humanité : journal socialiste quotidien

Auteur : Parti communiste français. Auteur du texte

Éditeur : L'Humanité (Paris)

Éditeur : L'HumanitéL'Humanité (Saint-Denis)

Date d'édition : 1932-02-11

Contributeur : Jaurès, Jean (1859-1914). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb327877302

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb327877302/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 63335

Description : 11 février 1932

Description : 1932/02/11 (Numéro 12112).

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k4041744

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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la Construction du socialisme en U.R.S.S.

•̃̃'̃̃ La gigantesque station électrique du Dnieprostroï

«:: A r7c conférence du Parti commu-' Xç-niste d.ë; l'Union Soviétique vient de terminer ses travaux. Elle a tiré les ̃conclusions" -de' trois années dTapplication: du- premier Plan Quni- quennal, .elle a. fixé les. tâches pour la ^.annéie, ^1932, et enfin, elle a jeté tes bases d'un second plan quinquennal. i '-tràrgë offensive .bolcheviste, les trois années révolues du Ier plan quinquen. ïiâi ont1 peinas déditiei teb londements du socialisme en U.R.S.S.

Le. second plan juin mennal sera se plan d'abolition des classes, le plan ̃àe 'construction de- la société socialists. ̃ A la fin du second plan quinquennal les, derniers vestiges, d'éléments :apitaljstes seront liquidés définitivement. ;de", l'économie soviétique.

k Les commstmstçs. -peuvent ̃ ixfinmer leurs théones en Zinc, seule afjïrmotion anéanti sseineni de la propnè privée » ont écrit:Marx et Engeis dans -le, Manifeste Loninuniste, document enflammé -de la Révolution prolétarienne internationale.

Grâce aux efforts -héroïques dé ta classe ouvrière de.l'Union Soviétique, .sous 'l'inébranlable direction du Parti ;de'Lénine, cette théorie se réalise avec succès: ̃̃•̃̃'̃̃

"Ea propriété privée des moyens Je production est reléguée -pour- toujours, en 'Union r Soviétique, dans le passé

̃historique-" ̃ ̃ '̃;

~'N dlx hns <!M nanvüirnt~ MCM rle-

EN dix ans au maxim'unu. nous de-

vons parcourir la distance qui nous

séparait -.de pays avancés du capta -ilisme. Telle est la tâche principale ^psée, par notre camarade ^Staline et qui: peut seulement être réalisée isar les. rythmes bolcheviks .de .l'industria-

lisation sociaiiste, par là lutte achar-

née pour dominer la technique ".lio"dèrne. ̃•̃•-̃ La production des machines, qui' joue le rôle dirigeant dans la reconstruction technique de l 'économie natioWle, augmentera de trois fois à crois fois, et demie.

100: milliards de kilowatts-heurei jd'énergie électrique, contre 17 mll'liards dans la dernière- année dupre-: mier plan quinquennal 22 millioas: de tonne de fonte, 250 millions de tonnes de charbon, 25 à 30.000 Kilo-:mètres de' nouvelles voies ferrées .Tels sont les points lumineux qui 'jalonnent l'accroissement de l'industrie socialiste d'après le second plan 'quinquennal- Au point de vue technique, 1 Union soviétique occupera la première place' eh Europe, rattrapant, dans une -érie de branches d'industries, les pays fapitalistes avances. ` Le développement inouï des forces productives, l'augmentation intense de la ̃ capacité de production industrielle créent la base de l'accélération décisive du bien-être- des masses travailleu-

SCS

L'augmentation de l'apppvisionnement pour la 'population marquera un progrès de 200 à^oo par .apport »3l 1 032 Cet indice du second plan quinquennal est plus .frappant encore -quknd: on songe au démiemenf-de plus ̃en plus effroyable des 'masses, laborieuses dans le monde de la « îvili-sation capitaliste ,»,v:où' des dizaines idei mil-honsMile p.roj.étaues ..sont .jetés, sui le pavé sous les coups de la.rise :et sont1 en' proie a' la •mon par la ta-itu, 'tâh'dis; que les dizaines de millions de .pavsans sout, préqpUés irrémed.aDle- ;Sent,:dans'.le 'gouffre de la paupérHa-

;tien.: ,̃̃ ̃ ̃ ';•̃

Ils perspectives «ont grandioses., .es tâches sont énormes. Le prolétariat de l'Union Soviétique 'dispose ab solunent de toutes les possibilités, de toutes les forces, de toutes les, ressources nécessaires pour réaliser avec suc•cès le plan gigantesque de consiruction de la société socialiste. Mais ce serait une grave erreur de croire que cette Victoire viendra d ellemême, sans effort, sans lutte, et lue la, société, socialiste naîtra d elle--neme 1

»La: route vers la société sans classe • traverse des luttes de classes acharnées Seuls tes héros de l'opportunibme, les partisans de « l'intégration » ̃ dt koulak dans le socialisme, peuvent radoter sui a l'affaiblissement » de la lutte de classe pendant la dictature du- prolétariat En réalité, « anéantissement des classes par la lutte .o-har r.ét du prolèianm telle est la formule de, *>tnt ̃̃» (StaJine )'

̃ 'La bourgeoisie iuteruativnale o.ui

prépare l'intervention militaire contre l'Union soviétique. suit ces notoires du prolétariat avec une haine farou che. Mais cha jue victoire du rulétariat soviétique provoque un nouvel élan dans les rangs du .pro.étariat international. Actuellement il apparaît nettemeit que 1 ~'U. R S S influence surtout la Révolution mondiale par sa roliti jue économique Tout le monde regarde le pays des Soyiets La lutte est transposée sur le terrain mondial.

Sous le drapeau de Lénine, sous la direction bôleheviste du Parti :ommunistede rU.R-S.'S et de' .on hëc, le camarade Staline, le. prolétariat. >-o- viéti'|ue, après avoir réalisé le prerniai pla" quinquennal en quatre ans, construira par le second, :le socialisme. Marcei ROMIER.

UU EXEMPLE A SUIVRE

La cellule des cheminots de la Chapelle, à Parts, a adopté une résolution. dont nous extrayons les lignes ci-des-

sous. ̃ "̃̃ .•'

La cellule des cheminots do la Chapelle salue avec cI1LhoIJSI2.Sme les sucres considérables '.obtenus par nos -cainaraclos do l'Union soviétique dans: l'application du premier plan, rjumquénnal, "réalise et dépassé en- 4 années. t Elle enrogistce avec joie les -'buts- 'proposés. par le deuxième plan quinquennal. Eh" réponse a ce but grandiose- dont 1a réalisation, spus :.la -.direction fermé: du,; parti bolchevik- et de son chef le càtnaî'ade Staline, ne petit; fail'e. «le diitiiO. la cellule s'e'ngaso à alerter :=es cheminots nour la .fiofftnse -n.div.e .-de l'Union soviétique contre les impérialistes avant tout; contre Tnffijcnahsirie français "organisateur de la guerre en 'Mundçhonrio f Elle s'orisasp à ̃ accentuer- .-on travail; parmi les cheminots pour qu'ils mar-chérit résolument dans la voie de 'Lénine. sous le drapeau de l'Internationale communiste, fini tes mènera, à leur, affran-'

clù'ssement.

Par une.- lettre ouverte, le Parti in-Ivite MM. Blum.et Jouhaux à venir exposer les thèses de la S. F. I. O. et de la C. G. T. sur la guerre Au Secrétariat du Parti socialiste S. F. 1. O.

̃Au. Secrétariat de la C. G. T. Citoyens,

Conformément à la tradition de notre Parti, nous invitons vos représentants qvalijiés, les citoyens Blùm~ et .luuhaux, à venir exposer ̃le. point de vue de vos organisalions respectives à notre meeting de Bullier de vendredi soir, 12 février, sur les problèmes à l'ordre dit jour, à, savoir

Lutte, contre la guerre en Mandchourie et..contre les Soviets chi-,nais,

̃ ..̃ Lutte contre. la préparation de la guerre contre l'Union Soviétique Défense de la classe ouvrière ̃' dans' la, > crise ';̃

Contrairement ace qui s'est produit à votre meeting de Japy dit 29 janvier, notre délégué s'est ̃ lieurté au triple barrage constitué par la police ei les services d'ordre, du. parti socialiste et de la, C. G. T., noire parti vous donne l'assurance que vous aurez la ̃ possibilité de vous exprimer librement. D'autre part, nous profitons de la circonstance, pour adresser l'appel le plus pressant aux travailleurs de voire parti et de la C. O. T., afin qu'ils assistent nombreux l'entrée dé la salle étant libre à celle importante manifestation conIre tir guerre impérialiste.

Ilecevez, citoyens, nos salutations communistes.

Le secrétaire du P. C. Maurice Thorez.

MâiCE CMilN

présidera îe meeting où parleront

DORIO'0Aadré MARTY Maurice THOREZ

MONMOUSSEAU,CHARR1ÈRES

'.̃.̃ A;GENEVE; ̃

;1 Lesiiiinisîres

de Miissoliiii

l s'opposent:

au projet fraeçais Le délégué

des tortionnaires polonais:

propose

7e « désarmement moral ». Le représentant

des bomhardeurs de Shanghaï préconise. l'interdiction

des bombardements aériens (DE NOTRE ENVOYE. SPECIAL).

Genève, 10 février. Nous avons entendu ce matin une critique véhémente de la doctrine française et enregistré deux adhésions prévues aux propositions' du cabinet de Paris. La critique est celle de l'Italie. Les/adhésions, celles du Japon et de la Pologne.

Le .délégué italien. est, le premier

gui, ..dans ce débat, où s'affrontent

les impôrialismes rivaux engagés

dans la bataille sacrée pour un noui veau partage du monde, ait abordé de front te projet de la France et se 'soit -appliqué à le mettre en pièIces. ̃̃̃̃̃'̃

̃M. Grandi est délégué à Genève par un gouvernement qui écrase

GBANDI

délégué, dp l'ïinpé'rialjsine .italien

.̃“ pfjj-jjô jjç:5nt- son discours

sbus'sâbotte Les ouvriers et les paysans .d'Italie ,et ..dont ie tribunal spé- cial, ;.érigô en permanence, guillo- f tinè', .envoie à la, mort, par' centaines les1 meilleurs des nôtres.,

i/lmpé'riaiisme qu'il": '.représente n'a -jamais dissimulé, ses visées d'expansion, -iïi, cacliê son; visage guerrier v ((..Les. paroles, sont ..une belle chose, mais es canons sont une chose plus belle encure », a- dit le Duce. Mais cesrch'dses- plus' belles encore coûtent cirer' Or le déficit du budget italien sp creuse comme. un gouffre, et les chômeurs manifestent, et les, paysans se révoltent dans la campagne, italienne .•• Dans son besoin d'expansion, l'Italie s'est heurtée aux positions françaises. La rivalité des deux pays est allée s'aiguisaiit au cours de ces dernières .années. Elle met aux prises non point les tenants de la a démocratie » et ceux de la :i réaction ». mais les représentants de doux impérialismes également haïssables Au cours de ces •derniers mois, l'inipéria.isme français â réussi à déloger l'Italie de.cfueiques-unes de ses places maîtresses dans l'Europe Centrale, et, depuis quelque temps, sur'ta base de la reconnaissance de la suprématie française, une campagne s'est engagée à Paris pour le rapprochement franco-italien Le discours de M. Grandi révèle à quels obstacles, se heurtera cette présomptueuse entreprise.

Le contre-pied des thèses françaises

Il suffit en effet, pour reconstituer le discours italien, de prendre le contre-pied des thèses soutenues -à Genève par la France et, notam- j ment, des propositions françaises du 5 février.

Le tableau suivant permettra à nos camarades de se rendre un compte exact des termes de la controverse.

Gabriel PER!.

•LIRE' LA StnTU: EN TROISIEME PAGE)

LE, FROID ET LA NEIGE A PARIS

illlltlllUll!tllHHSt!lllSlllIlBtlEIII1ll[IBIII

Au jou réT u i

LE ROI IIBULI

lAISSE, TOMBER"

•i»*>

>*»'_ ANS notre rubrique nécrologique ÎJ 1\ nous insérons aujourd'hui un décès i HJif de marque. <- r A l' âge de deux ans et quelques t mois, l'organe 'du déjà défunt comité c des 22, le Cri du Peuple, passe de vie à trépas. La dernière manifestation de j | son existence, sur laquelle la hoirgeoi- ̃sje avait, 'fondé de g-ands espoirs de dé-\ sagrégation des syndicats unitaires, est <- une « lettre de j aire- part » que signe

Chambelland dans l'ultime numéro du 8

jeûner. :̃̃ nU,m,er,O,'d,.tI 8,1

Ah le ton du leader des «, inâêpen- danls du, syndicalisme »; réooluticnnaire n'est fsliis aussi assuré que lorsqu'il àf'ir- i mail! péremptoirement, au Congés .de 1929 « Nous voyons le capitalisme, non seulement se stabiliser, mais se con- sblicler tous' les, jours ô. '•< c Le style dè^â' homme des 20'ou 30 ans de paix n* est plus aussi audacieux que lorsqu'il accumulait dans son Cri lès calomnies à Tad esse des militants de la' Ç G :T jy.ï pour tente> de les' dis- (

créditer aux })ëûx des ouvriers tont en

félicitant les chefs confédérés traîtres du textile ou du so'u?-sol de leur bonrie con- l duite ̃?̃̃

On déchante- aujourd'hui ̃«- Artioé au terme d'une première étape, 'le Cri du Peuole ne se croit pas capable1en entreprendre une.: deuxième ».

C'est qu'il ̃a.d<< mahuge parmi- ces c Messieurs de fc famille Chambelland c nous aooend qijfil existe maintenant,des 1 « sous-tendances dans une « minorité morcelée, éparpillée, déchirée ».. II ') avait surtout la tête des 22 ,mn 'homme' qui a tout gâché de la belle combine arrangée au orofit du patronat et de Y impérialisme français. Dumoulin, /g:; politicien aux virages has&deux, qui jvt de la minorité de Ja C -G .T de, guerre avant de tombe aux genoux de jouhaux, qui fui au B I T. avant d'être sacré çrand inspirateur de la minorité a fait une nouvelle pirouette. En juin 193J, il avait écrit dans le Cri un œticle (, Je ne serai pas candidat en 1932 » En décembre de-nier, il en demandait encore un exemplaire à Chambelland pova se défendre conte le « candidatwisme >, de ses amis Pvis il se laissa faire une douce violence et le voilà qui est 'présenté par le parti sa-

ii^e&te/«:DfiR3|i. ̃• ̃ ̃

̃̃̃' Le chambelland est bon pour son: oî;.

ft se.re~~ase encore à~consiéérsr Duinou.

se.,ref'Jse encore à considérer Dumour

lin comme un aventurier. Il lui garde une reconnaissance éternelle. des direc-, tioes de destruction de la centrale révolutionnai e qu'il recevait de lui Mais il n'est plus décent; pense-t-il, de chemi- ner 'derrière un. aspirant pa lêmeniaire. Ça la fiche trop mal pour « l'Indépendance » désormais

Incident qui ne fait que montrer une fois de plus tel qu'il est, V ex-collaborateur à Àlbeit Thomas, agent de la bourj peoime, devant lequel on.se pâmait aux i 22.

Au fond, ces mangeurs de bolchevisme se sont cassé les dents sur un morceau trop dur.

Les ouviers se sont détournés d'eux, /e.s ont battus au congrès de la C G. T U sur le réseau Etat, partout Les traûaillews veulent laite contre la rise, centre la guerre, contre le régime qui les ensendre. Ceux qui furent un temps trompés par les chefs minorilaires les ont laisse paia-'ger dans: lew opportunisme et ont fait confiance à la C.G.T U., au PaHi communiste qui seuls organisent leurs batailles.

La mort du Cri du Peuple esl un indice encore de la combativité proléta- rienne C'est une victoire sur le réformisme.

J BERLIOZ.

i.liiiinpmnii..ii L'amnistie pour îes responsables des quarante-huit morts 1.

k Rock-!a-Moiière

On n'a pas oublié iVJÎroyable cnto.troI ulie qui, il y trois ans. couchait dans In tombe 'iS mineurs de Roche-la-Molièrp dans lu Loire

\prpsune série de jugements, qui ont

irmocwiif5 In i-ompnenip uiinifrp. «'I npr?".

différents- recours des orsanisation? svn-

dir.file*. la cour d'appel' de Dijon vient

de. la rouI' d';rppef de Dijon vient

rie. déclarer que l 'affaire est amnistiée

Les organisations synd. taies se pour

voient, contre ce verdirl qui illustre n nou-

vemi le enraftere àe « l'iimnistip Laval ».

SON OHAiBELLAND )

EFFROYABLE CRIME Près d'Âgée 1 six. personnes sont massacrées dans une ferme Agcn. 10 février J La nuit derriière:un drame épouvantable s'est déroulé dans la commune de Moirax (Lot-et-Garbnne).

Six personni'R ont 'été massacrées pendant leur sommeils ce: sont Mme veuve J;;iUr.;u,. V, ans sa lille, Mme veuve Délaie, 52 ans Denise Planes, leiiime du AL Pierre Deiale'; Lucienne -Delufe, fil-

lette de 8 ans, née du premier mariage

de M. 'l'ieiTc Delufe ;• Jettri Delaffi. liébé ge de 4 mots. enfin M. Medolle, oncle: de '.si. UeiUtu, Gfj ans.

Cette famii.e de modestes cnlli valeurs, vivait de son travail et de petites rentes. Le erinie a. été découvi.Tt aujourd'hui véi-s onze heures par un voisin, M. Pierre. Celui-ci frappé de n'avoir, pas vu ses voisins depuis liin'di soir et ayant entendu le cheval hennir dans l'écurie, et pris de soupçon alla trouver M. Dabos, charpentier a Moirax, cousin de la jeune Mme iJt'lafe.1 :ll l'inlorma. qu'il, avait vu su cousine partir lundi comme d'habitude (iherchur des œuts et du lait, mais qu'il n'avait plus vu personne de la famille depuis' ce temps M. Datas se rendit alors a la .maison Ueial'e et put veriUer que tes craintes de M. Pierre n'étaient i|iîh lr ̃̃)(̃) londées-

D'après, les constatations, tes victimes, ont été vraisemblablement frappées peu.iijiit ietli' .sunum-ii. II est à nnler que, seule, Vlme Delufe, avait été bâillonnée au moyen d'un linge etiionce dan.- su forge. Sa tête avait été réduite en bouillie de sorte que tout un côté de sa figure a a peu près disparu. L'instrument, qui a servi' à l'assassin, est une hachette, celle même dont Mme Dolafe se servait pour couper son rois. On ignore quel a .être le mobile du crime..L'intérieure de la maison est absijiUinenl muict, pas un meuble n'a été déplacé, pas un tiroir n'a été ouvert.

DURAND;. :et BUISSON

cambrioleurs ̃ l'huissier -Turmel ̃-̃ devant les assises.

'•̃ IV.oir -noire inlornialion. en 3° pane.) :i!llll!i!l!lillli;ii;:illl!lllimilll!l!l!l!!llll!lliillli;illliiui!iii!iilii Un .père ie cinq enfants .réduit à la 'misère se jette; sons un train

•̃̃. ̃̃ > ̃̃♦»''

Versailles, .lO.téyriur. Un ouvrier cinrenliei-' Gabriel Uuignan, "&gê de 35 ans, él.ail depuis de nombreuses semaines sans travail.

Habitant co-ts du centre, à Samt-Cheron, petite aggloiiiôratioa de Seine-et(Jise'de 1 80!) haUnanls, et lie, touuhiint aucun secours de chômage, il «Sait désespéré de ne pouvoir nourrir sa famille, 'lui coinptnit.cinq eniants

Le inallieureii. s'esi 'suicidé .en se |eianl sous un train près de la. gare de

Saint-Ciiéron

Tous les jours nous signalons ainsi des. actes d'affolement, d'ouvriers qui cèdent aux « mauvai, conseils » de ,1a niisère.o.Ci ,les'a plongés le régime. Ces! In: ernride 'tiV-he des comités de chônvurs (le recruter 'es rentoines de milliers de non-inscrits, de les orienter vers- -la Unie pour rassùra.nce-chôn'.age' aux frais eyelusifs de la bourgeoisie

['lus nous arra^h.'rons ri la classe dominante des rénlisr) Lions- en laveur des rhôme.urs et plus 'deviendront rares les actes désespéré? qui se multiplient pré?enlement.

'illlllllll!!l!ll!llll!li!Hll!l:illlll!IIHIiilll!l!l!lllll!llil!ll!ll!!in!l

OEf7X ~aD~L9~

POUR LES ~L~d®S

!@ v@~

-Malntena-nt Je -.yols

de plus en-plnsxuiir":

>*».•

« Sympathisant aux idées anarchistes, je ne comprenais pas bien l'attitude des leaders anars-bourgeois.

« Maintenant, je y- de plus an plus clair dans leur politique. « QUOI 1 C'EST AU MOMENT OU LA CLASSE OUVRIERE DOIT TENDRE TOUS SES EFFORTS POUR LUTTER CONTRE LA GUERRE, que, pour essayer de la détourner, Sébastien Faure, avec l'appui des organisations libertaires, sur d'immenses affi- ches convoque les travailleurs pour l'entendre sur « L'Eglise a menti » ? 2

̃ « C'iST LA DEMG-NSTRATIUN QUE, TOUT COMME LES CHEFS ~j SOCIALISTES. ILS SONT LES CHIENS SERVANTS DE LA BOURGEOISIE CAPITALISTE.. « JE SUIS CONVAINCU Seul le Parti communiste travaille effi- cacement à l'émancipation totale des travailleurs. Avec ma com- pagne, je vous adresse pour ia souscription la somme de 15 fr.. à laquelle ajoute 10 fr. un cama rade qui pense comme moi. « BR.T. n

Total au 9 'evrer. 3i!.482 80 Reruh,èr 5.082.38 ~a. sut 10 't' ev~ 346~ ~'S 1 t 1:; 1 ~(

Debout contre l'intervention impérialiste:!

1 PRÉPARATION DE L'OFFENSIVE GÉNÉRALE

P EPARA1~ON DE E GÉINÈR-ALE~

CONTRE LES SOVIETS CHINOIS EST ACTIVEMENT POUSSÉE A SHANGHAI

11 i! Er=iBL=ia ̃

Pendant que les chancelleries préparent l'agression antisoviétique DE HAMBOURG PARTENT JOUR ET NUIT DES. BATEAUX CHARGÉS D'ARMEMENTS POUR LE KUOMINTANG ET LE JAPON

La ville de Woo-Sung et sa citadelle qui résistent victorieusement aux attaques japonaises

Nous avons signalé déjà le trafic' d'armes ù destination do l'Extrême- j; Orient qui s'effectue dans le port de Hambourg: Hier nous notions l'activité .i<>s a'4'iiits tclircoslnvaqucs ù~: l'impérialisme français dans ce domaine.

Le journal' bourgeois de Berlin Midi donne à ce sujet des renseigne-: ments intéressants. II signale qu'un grand nombre,. de bateaux chargés d'armes et de mu- nitions sont dirigés d'Europe sur. l'Extrême-Orient. Dans les papiers de bord ou indique qu'il est transporte des, machines, des tracteurs, etc. En réalité, dans les cales se trouvent, des tonneaux de poudre et de dynamite, des pièces détachées- d'avions, des grenades, des revolvers, etc.

Dans tous les ports européens (même 'en Yougoslavie, en Suède, dans les- pays de l'Europe dû Nord) on charge actuellement en.gFSndu- cjuan-.i;:fté'"âcs:^f*màVchaii(lt§^PlÉif%trrëCTÎ* re ù. destihaiion du. Japon et do la 'Chine., -j ̃̃'• Ces fournitures de" guerre arrivent' des ports.de. l'Europe du Nord "a Hambourg l'on confectionne do' nouveaux papiers de bord.

A Hambourg les- embarquements se poursuivent jour ei nuit. Dans -le port on peut rencontrer des Japonais et des Chinois qui prennent des mesures pour accélérer l'expédition du matériel de guerre..

Les points de destination des bateàux ainsi charges sont Hong.Kong. Shanghai, Kabe, Yokohama, Tokio. En moyenne, chaque navire Irons porte de 400 à 500 tonnes de matières explosives et d'armements. Un bateau en chargea dernièrement jus qu'à 700 tonnes.

Comme nous l'avons indiqué. dans Vliumanitd, dès que les ouvriers et tes dockers de Hambourg connurent ce trafic, de puissantes démonstrations de protestation eurent lieu. Des centaines de dockers manifestè- rent sous des placards appelant les ouvriers à la lntte contre la. guerre impérialiste, pour la défense .des Soviets: chinois et de l'U. R. S-, S Ces faits démontrent quelle activité, ies.t manifestée par les impérialistes pour l'accentuation, de la.guer- re en Extrême-Orient et pour'' la

19~Oi_f1'9'i3'2: r'~

.̃̃ -»ei« .'•'• V; Laiutte;'des:travaifô^^ sous 'fc drapeau commeiist^r-

LA population d'Annam, vailîante et fine, n'a jamais. acceptéla conquête française.

Lorsque les hommes de ma génér? tion étaient des enfants, on popularisait les récits de combat? contre les

Une plantation d' hévéas

i. Pavillons ̃ Noirs », qui étaient df insurgés défendant leur pays.

L'aristocratie les lettres, les bon zes fit, dans les premiers temp'~ opposition aux conquérants.

Mais peu à peu l'impérialisme mât' tout -ela.O onsfans, l'homme n. poiijnF qui devait massacrer les ouvriers du

préparation ".de, l'agression contre' l'Union Soviétique., -Les ouvriers des ports français, ont .la même tache urgente à exécuter contre l'envoi ,d'ar;mes. et de munitions destinées à "tuer les ouvriers et paysans chinois et soviétiques. Récemment les dockers de Dunkerque ont lancé un appel aux dockers des autres ports. Ceux-ci, sont alertes. A l'action contre tous les agisse-, monts, guerriers de l'impérialisme français Lire, en 3e par/enos inlbrinations-sur. la Ouerre en Chinai' ,'̃ "-̃

I~O~I~CQ~É p ~~E~ I~ÉRI1É ;DE"LK-f ATRiE CÂPITSUSIE.

Rescapés et mutilés de la k dernière »^guerre, vous tous travailleurs frap»pés par le chômage et la baisse des salaires, et vous les paysans' pauvres écrasés par' la crise, réjouissez-vous l' La bourgeoisie, qui n'oublie p_as ceux qui la servent, vient de faire; voter, -̃: par' :la:- commission' des Finances de la Chambre, une pension annuelle de .200.000 francs à, Pbi"ncâré

Nord à Fourmies, mit le roi .Norodon.' à la chaîne dans son palais de Piion: •Penh, pour lui apprendre à vivre. e à régner sous le protectorat, français Les princes, qui" osèrent" manifesté! quelque, velléité d'indépendance, furent'brisés. Au besoin, on les déporta. Un empeieur d'Annam même alla-en exil en 1914.

Mais la corruption fit plus que la violence. Les cours, les féodaux," "les gros propriétaires furent achetés. Aujourd'hui, nous l'avons souvent dit, lé pouvoir de la, France « républu aine et démocratique » a pour soutien priucir1 paux,- en Annam, les figures de paravent de la cour de Hué, la caste des mandarins pillards, les notables féodaux qui rançonnent les villages, et le, leaders du parti des nationalistes réformistes, MM. Phan -Boïa.Chau et Bui Quang Cheu, admirateurs de Varenne,' et' aussi ce qui est tout naturel, de Paul Re.ynaud.

:1.: r

En face de cette tourbe, il y a -les travailleurs *̃̃̃̃ -̃̃'

Ce qui caractérise la Révolution namite, c'est qu'elle est à base riettement prolétarienne.

Plus que partout ailleurs dâng-fè; 'domaine colonial français, te câpllïlîsrne s'est développé en Indochine:- Le « boom du caoutchouc a fà"it=^grgir du sol, "avéi les plantations «d»iîav-éas, qu'il fallut installer en gagnant iè: terrain sur la forêt primitive,, les usines lîon traitait la. précieuse gomme. '̃̃ ̃ ̃ ̃ l^ La ,-rizifulturp accapara aussi d'im-

mense? ca pi i.i.ijx et lu? iinr,\auh'"i\iie.i

.>• 'r' "i ̃ ei iipuieuv temp*- n'est


plus fS^ltàiêSit7' oiïés:âi":lP'iBii1utsfe'vae Parisicomme. placement sûr et d'ave-

nir. « ,:̃ -̃- ̃

La jifièvre de la production capitaliste agitait toute la péninsule. MiçtietiijL produisait des pneumatiques it( ObjUr de bras » à Qermont-, FerrapdjÎJl fallait du. caoutchouc coûte que qpûte. Allez, chaouchs Recrutez les coolies, qu'ils essartent la forêt vierga, qu'ils plantent le scion, originaire |de^ Taya, pu du. lointain Brésil, qu'ils* lé^fessént'; pousser^: qu'ils soignent* Plus vite! Plus vite! Les usines

attemfervt, ̃

Aus%ii)iën"dans: le Palais de Saigon, n'était-ce Bas un grand ami de Michelin qui -trônait, le socialiste Varenne 'députf du Puy-de-Dôme ? C'était le cercla p|f fait `

|^i^ le développement du capitalisn|e Sjâns; les années de surproduction S)llie aboutit à une concentration industrielle e.t, agricole telle qu'il .n'en existeras en plusieurs pays d'Europe. Un g!»and prolétariat fut créé à l'usine et au|vïïlage. >

C'esjjt lui qui est le moteur de la révolution annamite, surtout depuis que la cri|e §^uiné"la colonie. Malgré tout leur héroïsme, les nationalistes-révolutionnaires ne l'avaient pas compris et ne ppuvaient'le comprendre. Il était réservé, après Yen-Bay, au, Parti corn- '• munisjte annamite de l'entraîner.

1!

-L–.C- ̃ ̃ ̃

L'esiMM!sacfesr, l'affreuse 'saignée qui- suivir'ën'ir'i'insurrection manquée n'arrêtèrent pas l'essor révolutionnaire. Bien au contraire, le Parti communiste annamite, qui avait aidé la révolte décidée en dehors.de lui, reçut l'appoint 'des meilleurs éléments du Viet-NamQuoc-DafT^Dàrig désagrégé.

Et ce»ftit.lailûtte des/masses.. A Ben- j .1 thuy, Suxipôrtes de l'usine, non Plus r dans la nuit\romantique,,mais en .plein jour, 1.500 hommes, Cat-Gnan 2.000, affrontèrent, le Premier Mai 1930, les fusils 'Jd^lJMliciens; Il:*y eut des :feux j 1 de salues*; 20' morts;, d'innombrables blessés.

Toute la région de Vinh et de Hatinh s^epfjamma. Que demandaient ces hommes]' qui, dit un enquêteur, surgissaient comgme par miracle des villages en apparence tranquilles l'abo- ( lition des impôts écrasants, la suppres- t sion des. -châtiments corporels, la libé- s ration des prisonniers, Revendications 1 directes-simples, qui soulevaient les masses. ̃

« Vin/z, Hatinh, c'estj 'disent les t « êntdits » colonialistes le -pays 'des mauvaises têtes. Toujours j dans ce Nord'Annànij depuis mille ans > il y a eu des révoltes. »

Sans doute, et il est certain que, 'dans ces populations, une admirable tradition- révolutionnaire existe. Mais, dans la Cochinchine depuis longtemps conquise, dans la Cochinchine qui est un « dép'àïtement français » représenté à la Chambre par l'exploiteur Outrey, ( le mouvement s'étendit aussi..

A GhonKtf, sous les drapeaux rouges c aux insignes de la faucille et du mar- r teau, les travailleurs se sont battus. 1 A Cantlïo, à Sadec, à Longxuyen, à 1 Caolanh, à Mytho, partout dans le delta du' Mékong, la lutte s'intensifia. A Saigon, la propagande commu- l histe ia.ït trembler l'impérialisme t français. Durant les années' 30 et 31, la bataille, il'a pas cessé, de la frontière de Chine: à la pointe de Camau, et-le petit Reynaud, filant en automobile sur la roj*te mandarine aux côtés de Pasquier-le-cpupeUr-de-têtes, reçut dan,. } sa voitûf'e'les tracts lancés par nos frè- ( res communistes.

̃̃:u.iiï. ̃̃̃̃*• t

<,p,ï

Depuis deux ans, au jour le jour, autant qûe'lB permettent les informations rares •̃etiiaiprécises, nous -.sùivûïis .cette « grande' bataille, nous en 'retraçons' Jes 1 épisodes ..pour le prolétariat "français." Aujourd'hui, en l'honneur' de l'anniversaire çTe Yen-Bay, citons les dernières nouvelles.,

Le ^janvier 1932, à Soetrang; en Co- i! cliinafeiïe,-f le nhagué T.o-Kim-Anh, dont '6ti|atf ait saisi la récolte de paddy» a frapjpf ;$: coups de couteau l'adminis- trateur^jÇërjean. Il ne s'agit pas là d'un,|aete individuel vulgaire, mais d'une manifestation- de la défense des 5 paysans riziculteurs contre les fonc- f tionnaires français qui, d'accord avec r les .usurJRç,, les dépouillent du produit de tou-teciune année de travail.

Et voio, après la révolte sanglante Jde la,;prièba d'Haïphong, des nouvelles de çef Je" dé Saïgon.. Les surveillants déclarajitijque les détenus communistes ̃ sont • indomptables. Aux dates révolutionnaires,- ils manifestent, même enchaînes1. 'Après- l'exécution du jeune homme qui- abattit le policier Legrand et dont nous avons rendu compte ils firent une démonstration énergique. On les mit aux fers. Ils continuèrent. Aiip'si combattent là-bas nos frères annamites. Ouvriers de France, comprenez bien qu'ils luttent pour vous comme pour eux. Vous avez, les, uns et les aùtifeSl' le même ennemi la bourgeoisiè/j'ïcà.nçaise. Votre lutte contre vos patrons les aide. Leurs efforts contre l'impérialisme vous servent également. j_.

En cet anniversaire, parlez des héros 'de Yen-Bay dans vos usines, dites' à vos camarades les souffrances des coolies et dès nhaqués en révolte, réclamez l'évacuation de l'Indo-Chiné, affirmez le droit- des travailleurs d'Annam à l'indépendance! 'REPiOULT,

T Daniel RENQULT.

p. S. J'ai écrit hier « à l'extrémité 'de 1*5 indochinois et non de l'est, ce quivn/a. pas de sens."

FEUILLETON DU 11 FEVRIER 13 LES– t GREOX-DE-MAISONS Un' ROMAN

.pat-ÈRNEST PÉROCHON J

ff '♦ ;̃•̃.

-DEUXIEME PARTIE

''̃ H(:ÇHÂPITRE PREMIER

Les Pelleteries

ïlifjivitit,. à parler juste, deux village&«»£;Pelleteries. le Granid-Yjllar ge ë.flë'Bas-Villagè.

Lé¥'sWandes-Pelleteries ne. comprenaient que quatre maisons. On disait Grandes-Pelleteries parce..que"; ces maisons étaient des fermçs.-impbrtantes, avec de longs toits peut-être aussi parce que les bâtisses occupaient-le haut d'une butte.' d'où Ton voit jusqu'aux clochers de Vendée, quand le temps est sec.

Aux Basses-PeHeteriç9,il n'y avait que des creuxaçte-m-aisôns; des gltes de valets et de '.journaliers entassés au bord du chemiiifr:RouX, un chemin très sale et si tortueux1' qu'on l'appelait aussi le chemin de là' Qûeue-d.Qr Serpe. Ceux des fermes comparaient ces masures aux petites balles de bouse sèche qui sonnent aux crins

des vaches ils disaient nour rire le Bas-Village est accrotillé h la queue de serpe. Et, en effet, ce village avait bien l'air d'une vieille chose malpropre, avec ses murailles verdatres toutes flétries, ses fenêtres à_petits carreaux, ses portes basses s'ouvrant comme des gueules noires, ses toits inégaux, enchevêtrés, incurvés, bosselés et ravaudés grossièrement au fil écru des tuiles neuves. Collé au chemin Roux, il semblait sucer l'humidité des flaques qui y croupissaient. Il était tapi, à mi-butte, dans un pli de terrain sous un tout Petit .lambeau de ciel. Des jardins l'entouraient, plantés d'arbres tors, de vieux pommiers aux brindilles inextricables. Lugubres pendant l'hiver, ces arbres faisaient, au printemps, une ceinture candide et merveilleuse, et le pauvre village endormi sous la brume se réveillait dans la gloire. Une douzaine de familles habitaient. là une douzaine de familles et soixante enfants, les uns déjà grands, gagés dans les fermes, les autres écoliers ̃ par raccroc et chercheurs de pain un vrai grouillement de misère..

Séyeran et Delphine demeuraient dans la dernière maison du village, en bas, du côté de la route. C'était la plus vieille, et aussi la plus décrépitée elle avait été inoccupée pendant deux ans, et l'on- n'y. faisait plus de réparations. Le toit. fléchissant comme -un toit .chinois,, ne recouvrait qu'une pièce,. une, pièce très sombre -.l'on- pouvait- faire tenir une table, une armoire et deux lits en plaçant ̃ le second en travers au pied de l'aui tre. Près de la porte, une petite

INFORMATIONS POLITIQUES

-1tI--

èè est-on de lb' réforme

électorale ?

La Chambre a discuté en séance de ruit. de murdi ix mercredi, la reforme électoirala -elle -en doit discuter ce soir encore, uprùs une journée consacrée au

budset- -̃̃̃ ̃

Cette discussion a été le champ clos de tant de manœuvres, contre-manœuvres, piques et panurgeries, elle a été coupée de tant de voles, renvois, reprises, pointages, défilés à la tribune, qu'on finit par ne plus bien savoir où l'on en est

Rappelons que le, texte initial en discussion est le projet de la commission du suffrage universel, qui a Mandel pour prosident et Baréty comme rapporteur. Ce projet vise à supprimer le second tour chaque fois qu'au premier tour un candidat a obtenu 40 des suffrages il serait dans ce cas proclamé élu. Les socialistes et les radicaux sont hostiles à ce projet, favori par contre de la majorité. Us lui préfèrent le, maintien du sorti tin actuel, deux tours, saut quand la majorité absolue s'est groupée un premier tour. Ils ont donc opposé d'abord une vive obstruction, en multipliant les incidents ou en reculant l'ouverture Uu débat au fond en soulevant des questions annexes.

Enfin, en aborda le débat de fond. Dans, la discussion générale, les radi- eaux ont attaqué l' « immoralité des •10 et les iimu'deustes- l'immoralité » du second tour. Quant aux socialistes. ils ont prétendu, eux les protagonistes de l'actuel et immonde système, défen dre « la démocratie » et, certains que la représentation proportionnelle ne pou- vait passer, puisque non-seulement la plus grande partie de la droite, mais les radicaux, .leurs alliés eux-mêmes, lui sent hostiles, ils ont alfecté d'en être partisans. Mais l'opposition qu'ils ont faite à l'ouverture de la discussion marque leur sincérité.

Notre fraction par contre a, dès l'abord, défendu la R.P. intégrale.

La discussion généralo close, la discussion des contre-projets est venue. Les deux premiers projets discutés ensemble ont été le projet Bracke (socîalis- ,te) et le projet communiste, portant application de la R.P. avec utilisation j J des restes. Ils ont été repoussés dans la' nuit de mardi à 'mercredi.'

On aborda ensuite la discussion du contre-projet Antonelli (socialiste) et du deuxième projet Bracke (socialiste), miti- geant la R.P. et le scrutin d'arrondissement.. Ils ont été pareillement repoussés et là la discussion fut suspendue. Elle reprendra sur les contre-projets qui restent, notamment ceux de de Tastes et Pierangeli, qui visent la suppression pure et simple du deuxième tour dans tous les cas, avec le scrutin d'arrondissement.

S'ils sont repoussés, le vote interviendra sur le texte même de la commission, le texte" des 40

A la commission des Finances A la commission des finances de la Chambre est venus hier après-midi la question de l'emprunt tchécoslovaque (le 000 millions. Cette opération s'apparente aux prêts consentis -dé}à par la France impérialiste à ses divers vassaux fascistes, la Pologne, la Roumanie, la Yougoslavie.

iXotre camaride Marcel Cachin est intervenu pour qu'un débat s'ouvre sur cet investissement .de guerre. II a demandé { que Laval vienne devant la commission ̃ et s'en explique. D'autre part, il a rap- pelé les informations que le Japon agresseur de la Chine contracterait sous peu, à son. tour, un emprunt- -au trésor de guerre français. Sur ce point aussi, Ca- chin a réclamé; l'audition de Laval. La frnrtjon communiste ne laissera pas rimpérï'alisme ^.financer, ses .complices -de guerxei, sans .iei!lefc. le .pays «̃ 4 ̃ .:̃; lLës:'iséhatëurs'attaqùeh't: u' '?" les traitements

des fonctionnaires

Deux sénateurs de l'Union républicaine 1 (qui correspond au groupe Marin de la Chambre), le gros industriel Japy et-Montenot. ont déposé une proposition de loi tendant à réduire les traitements des î fonctionnaires civils et militaires, ainsi que des employés des services publics. < Les indemnités, allocations, retraites et t pensions auraient le même sort. j Montenot- et Jnpy proposent une réduc- j 1 tion de 1% pour les traitements de 5.000 1 à 10.000 francs de 2 de 10.000 à 30.000 dp 3 de 30.000 à 00.000 de i h %.̃ de 00.000 à 80.000 de 5 de RO.0O0 à 100.000; de G au-dessus de c 100.0000 francs.

Malgré l'allure dégressive de ces pro- J positions, il est visible qu'elles frappe- I raient surtout les fonctionnaires moyens f et petits, car 1 ou 2 (le, prélèvement t est plus sensible sur un salaire déjà in- 1 suffisant que ne peut l'être une réduction 1 de 5 ou G sur les grasses prébendes des hautes fonctionnaires et de la clique 1 des parasites. Notons qu'au comité national de la C.G.T., tenu lundi et mardi, Jouhaux < a spécifié que les fonctionnaires devraient c verser une cotisation de solidarité pour les chômeurs (car M. Jouhaux veut faire c payer par les travailleurs ce que doit Î payer l'Etat bourgeois), parce qu'il échap- 1 paient à la menace de réduction de sa- i laire

>-«s^.«»»-< i

Les élections le 17 avril?

j >»̃

Le ministre #t. l'intérieur Cathala au- 1 rait déclaré officieusement hier à des < journalistes que les élections générales < auraient lieu le 17 et le 24 avril. Il au- i rait ajouté qu'on n'avait parlé de mai I seulement pour manœuvrer, mais qu'on < désirerait brusquer les choses. Nous in- diquons cette rumeur sous réserves. 1

échelle permettait de monter au gre-j nier les barreaux de cette échelle avaient été frottés par tant de talons qu'ils luisaient. La porte était à deux fois, comme les portes dont on parle dans les contes.

Séverin avait loué cette cabane parce qu'il n'avait pas le choix et aussi parce qu'elle ne coûtait que quarante francs l'an d'ailleurs, le petit jardin permettrait d'élever des lapins.

Il avait acheté à une vente, pour une somme assez faible, un lit, une table- de bois'blanc, quatre chaises et un vieux buffet avec son vaisselier. Delphine, de son côté, s'était occupée de garnir 'le lit et d'âçjietër quelques menus objets. Quand ils eurent tout payé, noces, meubles, vêtements, il leur resta encore cent francs que Delphine cacha dans sa paillasse, car la porte loquetait très mal du dehors.

Alors, ils firent des rêves.

Lui, allait recevoir trois cent cinquante" francs à la Toussaint elle, d'ici là, gagnerait plus que sa vie à aller en journée chez la Pitaude et à faire des laveries aux alentours. Ils pourraient mettre de l'argent de côté, et ils quitteraient cette, maison pour une maison plus Belle il aurait une chambre.

En attendant, Séverin apporta du jardin un mélange de terre et de brique pilée pour combler les trous qui faisaient clocher la table et les chaises. Puis il fit une huche à pain qu'il suspendit à la maîtresse pou-

tre.

la Toussaint, on acheta beaucoup de choses qui manquaient on étoffa le lit qui était véritablement

"~1

«SL RENTRE DEDANS. » ̃ Cet ancien élève de Pierre La. = «a val s'inspire comme son maître davantage des besoins plutôt que e des doctrines et pour lui les yv idées ne valent que par ceux qui sont chargés de les appli-

quer. »

C'est Bec et Ongles qui essuie ainsi le derrière du dénommé Besset (Lucien), « député bourgeois de la 2° du 11° arrondissement »:

« Comme en sport, il rentre dedans », ajoute Bec et Ongles.

A pleins godillots' f compléteronsnous.

Voici un exemple du « doigté » du député « bourgeois ». Ce monsieur a éprouvé le besoin d'adresser une circulaire pour se rappeler au bon souvenir de certains électeurs et offrir ses services à ceux-ci.

Cette circulaire débute ainsi

« En consuliant la liste électorale du 1 1 arrondissement, je me suis aperçu que votre nom ne figurait pas parmi les électeurs de la circonscription que je représente au Parlement, alors que vous y exercez quotidiennement votre activité, pour la direction de vos affaires et la sauvegarde de vos intérêts. »

Or, ce papier nous parvient, accompagné du mot suivant

<( Je prends la liberté de vous adresser cette lettre que j'ai reçue il $ a quelque temps. Peut-être pourrez-vous en faire quelque usage. Mon mari est décédé et moi, abonnée à l'Huma, je n'use guère du « Besset ». L. M. ».

Quand on vous dit que « comme en sport, il rendre dedans 1 »

Il a plutôt l'humour macabre, le frère

frère Jean-Claude.

LAVAL LIQUIDE LE CHOMAGE

6Q..

Pour le congrès M Parti

Le prochain numéro des 'Calaiers du Bolchez'isme (1,5 février), '-qui est sous presse, sera particulièrement abondant, en v-ue du congrès du Parti.

,Il est indispensable: aux militants de consulter l'éditoriai1 écrit par Maurice Thpre;2;. et 'qui sera- consacré à la' ;prcpar3.,tion:"du' -Ç'grïgresivV' "'f; '• Passer; commande aù-Bur'éaû d'Editions, 1323 faubourg Saint-Denis. Le numéro 2 francs.

>-«♦•

Un jeune indigène 'arrêtëéfbriitalisé

Oran, 10 février. (Humanité.) Notre ami et dévoué camarade llasnaoui Kouider, membre d'un club de la F.S.T. syndiqué unitaire, au cours d'une réunion de chômeurs où le social-patriote réformiste Delamarre 'avait pris la parole et en quels termes l.se permit de urier :'« Vivent les Soviets »

A l'instant il fut repéré par un flic indigène dénommé ilaiuicla. Cet indigène flic a les qualités de son emploi fieffé coquin et ivrogne invétéré.

Hàsiiaoui' fut donc convoqué le lendemain ta la Sûreté générale. Là, on lui fit subir un interrogatoire en règle. Entre autres choses, on lui demanda s',il appartenait au Parti communiste. Voyant que notre ami ne se laissait pas faire .le ihc lui administra deux maîtresses paires de giffles (ffeste ignoble d'un larbin 'de l'impérialisme, oppresseur de ses frères de race),

Voilà les « bienfaits » apportés par la civilisation française après cent ans d'occupation.

Nous protestons de toutes nos forces contre de tels procédés envers nos frères indigènes, et avec .eux nous crions bien haut « A bas le code de l'indigénat >-«a d>

>-O»*Œ>-<

Concours du Brave Soldat Chveik

Les camarades Cachin, Dutilleul, pélissier, Berlioz, Renoult, Thomas, Gourdé.aux, Mauvais et Genovose sont convoqués le samed'i 13 février, à 17 heures, au siège du journal, 138, rue Montmartre, pour procéder à l'ouverture de l'enveloppe renfermant les répliques types des dessins du « Concours du brave soldat Chveik ».

trop mince pour le temps d'hiver. Delphine attendant un petit, il fallut se préoccuper du berceau et préparer des langes, des brassières. Les quatre cent cinquante francs furent écornés plus qu'on ne l'avait prévu. Cependant Séverin acheta encore un petit fût de vin trente litres destiné à la compagnie, avait-il dit aux voisins. En réalité, c'est qu'il trouvait Delphine un peu pâle il voulait qu'elle se soignât. Comme il planait le fût derrière le buffet, il se prit à songer.qu'il n'y avait jamais eu de vin dans la maison de Pâiureau le Boiteux.

Les choses étaient changées, décidément. Delphine, qui n'avait pas été consultée pour cet achat, blâma son homme et se promit bien de ne pas boire ce vin.

Le premier hiver fut mauvais». Delphine fit une fausse couche et fut longue à se remettre.

Le médecin consulté lui défendit le travail de force alors elle tricota et fila pour les gens de métairie mais à cette besogne-là on est bien loin de gagner son pain, même sec. Dailleurs, il faut se c)iauffer en filant le bois manqua il fallut en acheter d'autre, beaucoup d'autre. Et, encore une fois, quand on eut payé le boulanger, et le médecin, l'épargne fut bien mince.

Cependant Delphine se trouva tout à fait rétablie au printemps. Elle songea à se gager chez les Pitaud qui l'avaient demandée pour les mois d'été Séverin se fâcha presque il voulait sa femme chez lui. Tu iras en fournée, disait-il tu gagneras davantage et tu te reposeras quand tu voudras. Te gager

̃̃ BU ;PAiN-r'EX-pUT;rrRAVAîL

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Contre le enomage total et partiel ouvrières et employées enta! en lutte

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L'ACTION DES CHOMEURS i

DEBAGNOLEÏ

Le comité de chômeurs de Bagnolet a pris l'initiative de faire, pour les femmes chômeuses une réunion spéciale qui s'est tenue le 3 février, salle des Bains-

Douches.

Après un court exposé fait sur leurs revendications immédiates, une -discussion très intéressante s'engagea. De icet échange de vues, il ressort que les chômeuses savent maintenunt où sont les responsables de leur misère et qu'elles n'incriminent plus la municipalité, qui a fait jusqu'alors un maximum d'efforts et ser^. bientôt il bout de ressources. La meilleure preuve qu'elles ont compris, c'est qu elles donnèrent toutes leur adhésion au comité de chômeurs, sentant bien que seule l'organisation et la lutte des chômeurs et chômeuses permettront d'arracher aux pouvoirs publics une amûlioratiim à leur sort.

Lorsque les chômeuses apprirent par la bouche de l'un-j de leurs camarades présentes que certaines maisons, telles Baudot, rue Gharles-Uraindorge, et les Piles Electriques, "ue de la République, faisaient faire dix et même onze heures et demie par tour à leurs ouvrières, ce fut uri cri d'indignation.

Aussitôt deux délégations furent nommées, chargées de donner un premier avertissement à ces patrons et de leur signifier que si cela ne suffisait pas d'autres moyens plus convaincants seraient employés par la suite.

Le directeur des Piles Electriques nia, tout simplement, alors que nous sommes sûres que des ouvrières travaillaient toute la journée du dimanche. Chez Baudot, le fait ne fut pas contesté, mais le prétexte invoqué fut que la maison était en régla avec la loi puisqu'elle avait une autorisation spéciale du ministère du travail, lequel prévoit des dérogations, etc.

Comme si les chômeurs dont les gosses crient la faim pouvaient entrer dans ces considérations

L'autorisation du ministère ne sert h nous prouver qu'une chose c.'est que patronat et gouvernants se tiennent comme les cinq doigts de la main, et que leurs intérêts et les nôtres sont diamétralement opposés.

Un fait reste. C'est que la maison Baudot fait faire dix et onze heures et demie aux femmes des chromos et que celles-ci emportent même du travail à faire à domicile en plus de leurs journée. Et pendant ce temps-là, les chômeuses battent le pavé à' la recherche d'un problématique emploi.

L'action des sans-travail, des ouvriers, des ouvriers fera cesser cet état de choses. Une chômeuses.

<$»

DANS LES BUREAUX

ET LES MAGASINS

Les travailleuses, déjà plus exploitées que leurs compagnons en temps « normal », sont atteintes durement par la crise. A l'égard du prolétariat féminin des magasins et des bureaux, la bourgeoisie s'oriente vers des « solutions n qu'il convient de dénoncer sans délai. Tandis que Charles Hichet fait appel dans le Malin en faveur, de la suppression 'du travail féminin '('/?), la Chambre syndicale des Sténos-dactylographes, beaucoup plus habilement, préconise le travail à mi-temps.

L'immense majorité des employées a déjà du mal à vivre en travaillant une journée complète.- Que deviendraientelles alors?

M. Léon Jouhaux, interviewé sur ces

problèmes;. -s'est; réservé prudemment,|1.

a -.toutefois rappelé qu'un projet .réfor-1: miste senrit prochàïneinent déposé à' la Chambre, préconisant la semaine de 40 heures.

Et Léon 'Jpuhiux, tout comme le parti socialiste, « omet » d'exiger dans cette éventualité le maintien des salaires mensuelsl Sentant qu'il faut pourtant dire un mot de cette question vitale pour les travailleurs et les travailleuses, ces messieurs do la S.F.T.O. et de la C.G.T. se contenlent d'affirmer que ta capacité d'achat des salaires, devra' être mainte.

nue.

C'est l'aveu!

Parler de maintien de la capacité d'achat des sal lires, au moment où toute la presse bourgeoise crie à la baisse des prix, à la vie moins chère, c'est se ranger aux eûtes des patrons, partisans de la baisse des salaires.

La Fédération des employés du commerce et de la Finance dénonce, et le plan bourgeois, et l'appui que lui apportent les réformistes.

Au.travail à mi-temps, a l'organisation sysléntatiqu,e du chômage partiel, elle oppose ses mots d'ordre clairs La journée de 7 heures avec semaine de 40 heures, sans diminution.

La lutte pour l'assurance-chômage. En adhérant en masse, 3, rue du Chateau-d'Eau, bureau 13, les employées défendront leur pain et celui de leurs enfants.

Manifestation d'ouvriers et de chômeurs à Vïry-Ghâtilion

L'entreprise Graticolas s'occupe, ViryMorsang, des travaux de réfection des. routes.

Sur un de ses chantiers, les travailleurs gagnent seulement 3 francs à 3 fr. 50 de Pour pratiquer de tels taux, l'entreprise Graticolas va chercher sa main- d'œuvre loin de la commune de Viry et embauche en très grand nombre des im-

migrés.

Enfin, on fait plus de 8 heures, et il y a des travaux le dimanche.

Au nombre de plus de cent, les chômeurs de Viry ont réagi contre cette situation. Ils sont allés sur le chantier et

et au moment du gros travail Tu es si gaillarde

Mais elle le raisonna, lui montra les quatre sous d'économie il fal- lait acheter du linge les enfants viendraient et la maladie peut-être. Au moins, en se gageant chez Pitaude, elle n'aurait pas de boulanger à payer, et elle gagnerait de bel argent. Il céda.

On était en avril. Tous les matins, Séverin sortait du lit vers trois heures, et dès qu'il avait pris son pantalon et trouvé ses sabots, il réveillait Delphine. Elle aimait à se laisser secouer comme une paresseuse elle geignait, s'étirait, glissait entre ses mains puis, soudain, lui jetant les bras autour du cou, elle s'enlevait d'un souple mouvement de reins et retombait assise sur le bord du lit, les jambes pendantes. Donne-moi mon corset et mes sabots vite, vite

Elle riait, toujours un peu gamine, malgré ses vingt-six ans lui, moins gai de nature, finissait cependant par s'amuser aussi. Ils s'habillaient dans l'obscurité, par économie elle avait l'habitude de se coiffer à la ferme une fois le Jour venu.

Le soir, Séverin passait chercher sa femme en revenant des Marandières. Ils rentraient ensemble, lourds de fatigue le samedi ils s'attardaient par les vergers dans les endroits sombres ils marchaient tout près l'un de l'autre comme avant leurs noces en arrivant au Bas-Village, ils se séparaient un peu. Ils vivaient tendrement la jour-

ont .débauché îles exploités -de Graticolas. u Ceux-ci se sont joints h lcui^ku^rjjarailës c chômeurs', comprenant que leur' inlérfit est Ji do_ réclamur iaugmmitatioji de tarif lio- d rairu, et Je ..respect, pûiirjconimenrer, des ci S heures.. Cela permettra d'imjioser l'eni- bauclic à doâ prix raisunnnblcs'ile cama- r, rades de Viry actuellement inemployés. s Hier matin, une délégation est allée ex- ? a poser à la mairie les revendications com- l munes des ouvriers et des chômeurs. Graticolas devra céder 1 (Rabcor.) ,)

"LE CRI DeTcHOHEURS v

a

Le prochain Cri des Chômeurs paraîtra K le 20 février. Les comités sont invités à i envoyer leur article pour la fin de la i semaine, pour le 15, dernier délai. (

,$“

A LA C. P. D. E.

Une erreur s'est glissée dans notre d article d'hier sur l'attitude de la C.P.D.E. n qui veut faire verser a ses exploités des c sommes qui iront aux fonds officiels do chômage. s Nous donnions 600 millions comme chiffre approximatif de ses bénéfices. Cette somme se rapporte ea réi'.lité à son chiffre d'affaires (supérieur même à 600 millions),

à-»*«»«c h

Le gouvernement continue ses attaques il

contre le régime politique 1` m». p

Avec acharnement, le renégat Laval n poursuit l'accentuation de la répression en continuant l'attaque contre le régime H politique. Notre camarade Sampaix, détenu à, la Santé se voit refuser les visites de ses amis habitant Paris et accorder celle de ses camarades de Reims, r Quand il était emprisonné à Reims, c'était les visites de Paris qui étalent autorisées et celles de Reims refusées. Canaillerie gouvernementale qui'vise îi détruire le régime politique et contre laquelle la protestation doit s'élever, en même temps que doit se poursuivre et s'accentuer la lutte pour imposer' l'am- G nistie totale.

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Les agresseurs de Bizerte sont arrêtés

Tunis, 10 février. Les agresseurs qui tuèrent sur la route de Bizerte un jeune homme de 22 ans, à coups de fusil, ont été arrêtés. C'est une méprise tragique qui a coûté la vie il M. Khalfon les assassins guettaient le passage en automobile d'un propriétaire de la région, à qui ils devaient de l'argent. Dans leur. précipitation,, les assassins ti- rèrent sur M. Khalfon puis, ayant reconnu leur erreur, s'enfuirent. Ils ont fait des aveux.

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Frappé dun coup de couteau avenue Jean-Jaurès l

̃ »• l

L'avant dernière nuit, vers 3 heures du matin, avenue Jean-Jaurès, on trouvait •. étendu sur le trottoir, devant le numéro -j, 8, un .homme grièvement blessé au ven- = tre d'un coup de couteau. I Transporté à l'hôpital Lariboisière. la Ë victime, Emile Rùello, âgé' de' 40 ans, i habitant -.50, -rwe'Chabrpl-i^-dqntv,' l?état' i .est Igï&ve, déclara.: avoir -été- 'fmppé \'phj:< H un' inconnu' dont 11 'rne "péû( "préciser lë'"| signalement. >. = Une enquête est ouverte., §

.>«a+m-< |

Dans le 16°, une femme 1 est attaquée et dévalisée 1 Une nouvelle attaque nocturne a été = commise avant hier soir dans le 16" ar- rondissement. Comme Mme Sautarel allait pénétrer dans l'immeuble elle habite, 1, rue de Lancret. un homme se- jeta sur elle et lui arracha son sac à main, contenant r 12.000 francs..

Après quoi,'l'agresseur s'en fut avec le magot.

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Sortant de maladie

une jeune f ille tente

de se noyer

-»̃

Besancon, 10 février. Mlle Yvonne Schwander, -23 ans, demeurant à Audincourt, s'est jetée dans le Doubs.

Des passants l'ont retirée à temps. Lu malheureuse était sortie depuis quelques £ jours d'une maison de santé, où clle j( était en traitement depuis plus d'un an. r

Essayez- jè«««w ®®mwmmmmmmuamBaamB*ï v

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Taole~ Pdnpmncles .1.

née du dimanche. Séverin, comme à l'habitude, allait chez son patron pour aider au pansage mais -dès que la soupe était mangée, sur les huit heures, il revenait aux Pelleteries. Delphine avait déjà déjeuné, balayé, ciré le buffet et sorti les belles hardes la maison s'éclairait d'un peu de soleil, et la chemise blanche, dépliée, égayait la couverture du lit.

Séverin n'était jamais aussi heureux qu'à ces moments-là. Quelle douceur de s'habiller nonchalamment Son bonheur était fait de mille petites choses et c'étaient la bonne odeur du savon rose soigneusement ménagé, la brûlure légère au menton après le passage du rasoir, le clapotement de l'eau dans la terrine où il se lavait le torse, les tapes dans le dos, tapes du soleil jouant à la main chaude, tapes de Delphine jouant à la main froide. C'était l'heure des taquineries. Delphine prétendait continuellement au miroir lui, la décoiffait. Personne ne passait devant la fenêtre ils jouaient comme des enfants. Avec quelle tendresse espiègle. Delphine après avoir noué la cravate et rabaissé le col de toile, se haussait vers les joues rasées, vers les joues neuves dont la peau tirait comme une étoffe bien repassée 1 A ces moments-là, il semblait à Séverin que les lèvres de sa femme étaient plus fraîches.

Un dimanche de juillet, comme il se rasait devant la fenêtre, Delphine, qui, près du lit, mettait ses bas, dit tout à coup

Tu ne sais pas, Séverin ?

ll

LES RAVAGES DU FEU ·:

A' Bordeaux

l'incendie d'un pâté de maisons fait deux victimes

,-»♦«

Bardeaux, 10 février. Hier soir, vers 22 h. 30, un incendie s'est déclaré rue de Kater, dans un immeuble situé dnns un pâté de maisons .construites en planches. Le «sinistre a été maîtrisé1 en deux heures, mais les pompiers ont découvert dans les décombres de l'immeuble incendié lo corps --calcina. çl'un homme- dontl'identité n'a pu encore être établie. On recherche le cceps d'une deuxième per* sonne, une femme, qui a également péri au cours de l'incendie.

Carbonisé dans sa maison

Bordeaux, 10 février. Cette nuit, M., Victor Bonnet, 45 ans, a été carbonisé au cours d'un incendie qui s'était déclaré dans un pâté de maisons, 66 à 70, rue Joseph-Carayon-La-Tour, à Bordeaux., Les dégôts. sont importants et les causes du sinistre inconnues.

Un bâtiment incendié

dans une papeterie

Epinal, 10 février. Un incendie a détruit, la nuit dernière, l'une des bôtiments d'une papeterie située à Godoh-

court.

Le bâtiment incendié contenait un stop de papier évalué à 300.000 francs.

î~a>+<B-<r-

Aux travailleurs de Clichy

» ̃ ̃

Le parti S. F. 1.0. organise ce soir, a Clichy, une réunion contre la guerre dans la Salle des Conférences, que la municipalité pupisle a bien voulu mettre li sa disposition, alors que le Parti communiste, le S. R. I. se la voient continuellement refusée.

Les travailleurs viendront appuyer la parole du Parti communiste à cette réunion.

-4®-C

Meetings des "Amis de FU. R. S. S"

̃»..

Ce soir 11 février

Saint-Claude, à 20 h.. 30., Orateur « Piccinaly.

Vendredi 12 février

Morez, à 20 h. 30. Orateur Piccinaly.. Samedi 13 février

Paray, à 20 h. 30, salle Rivière.; Ora* teur Mascré.

Vaillyrsur- Aisne, à 20 tu 30. Orateur G. Bodineau.

sawwaawoowswmaav,aawoawvv

OU ALLER SAMEDI 13 ?

A la grande fête fédérale du Bâtiment

33, rue de la Grànge-aux-Belles avec te concours des artistes de la F. U. du spectacle et de la F. T. O. F. et trois clowns

20 h. 30 CONCERT

Minuit GRAND BAL

Tombola gratuite avec poste de\ T. S. F. Pho.no, etc.

Billet ..lie. participation 1 Jranc Entrée 3 billets concert et bal II 5 billets chômeurs 1 billet

|i!!llllllll!!lllll|lllil!lll!i(lllll!lllll!lllllli;illllllllllllllllillii

1 TRAVAIUiÉUBS DES 8e et 17e § 1, .RETENEZ "CETTE jyATE l ;-lg"

i iS.A.M.Épj ,13'; F^.YRI.ER' 'j=^

.j. ̃ -Grande fête 'populaire, ^=" 1 suivie de BAL DE NUIT | | Salle. <de la Crypte S S 4 bis. rue de Puteaux -S.. 1 GROUPE PREMICES, I S- JAZZ DE LA. BXJTrE BOUGE .-g. S 'Allocution par Roger Gaillard S

c: ̃̃̃̃ sk

gii]|||llllllllllllllll!llllllllllllllllllllllll!llllilllli!lllllll!lll!llll(f£ Samedi 13 février, à 20 heure a à La Belîevilloisa, 23, rue Boyer Ouverture solennelle avec partie artistique, ̃̃̃̃'̃̃ du .;̃̃

Troisième Congrès national

de l'Union Fraternelle des Femmes contre la guerre impérialiste: Vin d'honneur offert aux' déléguées '̃̃'•' INVITATION CORDIALE A TOUTES UN BON CONSEIL

Par temps froid et humide, les haïssons chaudes, aromatisées avec du rhum NEGBITA, préviennent les refroidissements. Avis: te NEGRITA est livré sous lo contrôle de l'Etat avec, certificat de pureté de la Régie.

Il se retourna, et elle, .moitié fâ* chée, moitié joyeuse

Tu ne sais pas 1 Je crois que je suis encore embarrassée.

Il posa son rasoir.

Non fit-il tu n'en es pasj sûre ? `?

Je n'en suis, pas sûre, mais je e le crois beaucoup, mon pauvre homme. Eh bien quoi il faut pas se' faire de mauvais sang pour cela ̃; je descendrai le berceau, voilà tout:! 1 Ce n'est pas si difficile 1

Et, pour la faire rire, il fit sem- blant d'aller le chercher tout de suite au grenier.

Cependant une inquiétude lui ve-1 nait elle avait été malade, l'autre fois, pendant les premiers mois en serait-il de même cette année, pourrait-elle au moins rester chez les Pitaud jusqu'à la Saint-Michel ? Ils achevèrent de s'habiller en si- lence et s'en allèrent à la messe dès qu'elle fut dite, ils quittèrent le bourg ensemble. D'habitude, Séverin ne s'arrêtait point dans les auberges, mais il revenait au village avec les hommes pour parler des fourrages et des emblavures. Ce jour-là, son idée n'était pas dans les travaux des métairies son inquétude persistait. (A sufvrè),.

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IW~MES Ï~TES~miM~M~JES

dépêches de nos envoyés spéciaux.de nos correspondants particuliers, et des agences

A GENEVE

«-s-,

Les ministres de Mussolini l'opposent au projet français L'INTERVENTION DES DÉLÉGUÉS POLONAIS ET JAPONAIS

(SUITE. DE LA PREMIERE PAGE) 1° La 'France subordonne toute réduction d'armements à l'octroi de garanties nouvelles de sécurité. Seule une sécurité plus grands, dit-elle, c'est-à-dire une oiganisation plus solide de ma domination, peut entraîner une limitation des armements. M. Grandi réplique Tes faits démontrent que, sans désarmement, il ne peut y avoir de sécurité: Depuis que nous parlons de désarmement, les budgets militaires augmentent. Trois, milliards 97 millions de dotlars en 1925. Trois milliards 873 en 1927 Quatre milliards 128 en, 1930. Et cette course s'est développée ait moment même oit étaient signés le. pacte de Locarno, le pacte de Paris, l'acte d'arbitrage. La preuve est donc faite que le renforcement de la sécurité n'atténilc pas la course aux armements » ̃̃;

2° Pour la France, la permanence 'des traités, la primauté des vainqueurs sont choses .sacrées. Le délégué de Mussolini riposte « Les traités nous font obligation de désarmer. lis spécifient clairement que les clanses militaires, que certains Etats se sont engagés à observer, constituent -un commencement de désarmement général. Ces clauses n'étaient pas destinées à créer, pour certains Etats des conditions d'infériorité permanentes. La partie V des traités de ̃paix nous offre, par ailleurs ml ̃exemple pratiqtce de réduction et de limitation des armements. Quel. vrand pas ferions-nous st. tous les Etats ici. représentés se mettaient sur la voie qui amène à la conclusion 'd'accords de ce genre »;

3°. la France, nous lavons expuhné prétend vouloir renfmcer le3 pouvoirs ds-ln. Société des Nations, «î Hii donnant une force matérielle, afin de faire exécuter ses décisions. Ce procédé -implique la prépondérance du militarisme français, et M. Grandi ne s'y trompe pas « Si l'on veut augmenter le prestige cie la Société i des Nations, répondit-il à M. Tardieu,il faut réduire les armements, instaurer légalité des droits entre tous les Etats, et la péréquation des forces armées aux niveaux les plus bas. Il faut abolir lés.prt'pondërances.. militaires ».

La proposition italienne contre le projet français Sur le projet -'français, proprement: dit, le délégué italien a déclaré: « Mon pays examinera toute proposition tendant à renforcer les institutions de la Société des. Nations; pourvu qu'il en résulte -une; réduction effective des armements, il ne serait, par Contre, d'aucune utilité de le faire, fi le problème .capital du, çlésarmen#nt n'y prouvait" pas /de'' solution adé<jUate^i)V'i:'i-4'Ji"i- z-ïïi t-Sia^ii Et,=. pour faire litière du projet français, la délégation italienne propose' l'abolition simultanée des bâtiments de ligne et <des: sous-marins, l'abolition des navires porte-avions, l'abolition des artilleries lourdes, l'abolition des chars d'assaut, l'abolition de l'aviation de bombardement, l'abolition: des moyens- agressifs de guerre chimique et bactériologique, en

la revision des lois de la guerre en

vue d'assurer une' protection 'plus' complète des populations civiles. Nous savons, certes, à quelles préoccupations suspectes correspondent ces propositions radicales. Elles ne représentent, en somme qu'un, épisode de la lutte. qui se déroule entre les deux impérialismes; Mais, c'est -à .ce ce point de vue, précisément, qu'elles intéressent' ceux qui, comme nous. marquent les coups et organisent la lutte révoliitionnaire contre la guerre impérialiste. ̃̃̃̃̃ ̃̃̃̃̃̃ 9 La parole des vassaux

de la France

Mentionnons que l'assemblée, qui 'avait écouté avec beaucoup I de froi,deur les déclarations de M. "Tardieu, fit, par contre, un accueil: chaléureux aux développements du ministre italien.

Après lui, 'deux p vassaux de la | '[Illllllllillllllllllllllllllllllllllll

7; L,ês«Izvestia» dénoncent le mensonge de Genève -̃̃'̃' :• »•[=!-• ̃

Moscou; 10 lévrier." "(Tass •) Parant de -là donlùrence de Genève, les ̃ Izvestia

écrivent

« La presse bourgeoise essaie de diminuer l'importance dé la conférence afin de délivrer les politiciens bourgeois de leurs responsabilités, au cas d'un échec complet, par le sabotage conscient de toutes les déclarations relatives à la préparation du desàr'jnem'enl au..sujet desquelles on a tenté d'endormir l'intérêt des masses au cours des treize années d'après-guerre.

« Au nom de -l'humanité laborieuse tout entière, au moment où le grondement des canons en Extrême-Orient constitue un argument puissant, démasquant le mensonge de l'ignoble politique de paix des gouvernements impérialistes, on doit poser ces dernières questions où est votre paix, ou est votre désarmement ?

« Quand les impérialistes français proposent la création d'une armée1 internationale et d'une [lotte aérienne se trouvant, de fait. à la disposition de l'état-major français. cela signifie « Nous désirons la guerre, nous utiliserons dans ce but notre situation privilégiée ».

«.Les impérialistes américains qui réalisent de toute urgence leur large programme d'armements navals, exigeant pour leurs adversaires futurs des réductions d'armements .disent par, cela Nous désirons la guerre ».. « Les impérialistes anglais déclarant que l'Angleterre est déjà désarmée suffisamment, disent par cela « Nous désirons la guerre, mais nous n'y sommes pas encore préparés. Il nous faut un moment de répit, car l'empire' britannique est ébranlé par-la crise jusque dans ses fondements- «..

« Les -autres puissances impérialistes exigeant Kégnptô des armements, poursuivent le mêihe but, ̃̃̃̃̃•

France, le Japonais. Matsudcira et le Polonais' Zalcyski, gravirent les degrés de la tribune. Le représentant des, incendiaires de Tokio et le délégué des potences de Varsovie adhérèrent explicitement au projet français, à qui ils conférèrent ainsi sa véritable signification. L'un et l'autre, en termes presque identiques les termes voulus, et dictés par le Quai d'Orsay développèrent la théorie de la sécurité préalable au désarmement « La question dit désarmement, déclara M. Matsudeira,. est intimement lice' a celle de ta sécurité- nationale. Celle dernière doit être constituée relativement aux circonslances particulières oit se trouva chaque nation, sa position géographique, ses conditions politiques, (inancières et économiques. Une attention particulière doit être apportée à la force des armes et au statut politique des pays voisins, lesquels ont une influence prépondérante sur ta sécurité d'une nation,. »

Cette dernière phrase mérite d'être relevée. On sait,' en effet, que le Japon qui occupe une partie de Shanghaï, la Mandchou.rie, la ville de.Kharbine, et qui a refusé de signer avec l'Union Soviétique un pacte de non-agression, prétend quela proximité de l'U. R. S. S. lui interdit de procéder à des réductions de son établissement militaire. N'oulions pas que les dépenses militaires représentent au Japon 27 du budget total.

L'orateur japonais, comme le représentant polonais, veulent s'en tenir aux stipulations de la conférence.préparatoire, lesquelles disposent que le statut militaire imposé aux vaincus, en 1918, doit demeurer inchangé, et que les, Etats limitrophes de l'U. R. S. S. peuvent- échapper à toute limitation d'armements. « Désarmement moral »

humanisation de la guerre ̃- etc.

Telles sont les idées communeis à MM. Zaleski et Matsudeira. En outre,- le premier préconise .la limitation des budgets militaires excellent moyen d'échapper aux réductions directes d'armement et la réduction des formations militairement organisées. Pour apprécier ces requêtes à leur juste valeur, il convient de rappeler que les dépenses militaires constituent' 31 du budget -polonais, et que les formations fascistes armées comptent en Pologne 1 million 300.000 hommes. Au moment du coup d'Etat de Pilsudski, une seule de ces organisations, le Strjelatz, put mettre sur pied eh quelques heures 40.000 hommes, Le gouvernement polonais qui,: à l'aide, de 'capitaux français, s''est constitué é l'une des industries de guerre les plus puissantes de l'Europe et s'est doté de la base militaire de Gdynia, propose également à la conférence d'examiner le problème du potentiel. de guerre.

Enfin, comme il était aisé de le prévoir, le délégué des tortionnaires de Varsovie a, dans sa serviette, un plan de « désarmement moral ». Sous ce rapport d'ailleurs, les Japonais lui dament le pion. M. Matsudeira, en effet, est venu dire à la conférence que s'il était hostile à l'abolition des sous-marins on il comprend cela il applaudirait par contre à toutes les propositions tendant à humaniser la guerre, et noi taminent à supprimer les bombardements aériens.

L'homme qui tint ce langage re• présente un gouvernement dont les ̃ avions inondent Shanghaï de mitraille depuis huit jours, sacrifient des centaines de vies humaines, incendient des ambulances et des bibliothèques, et dont l'armée a fait de Ghapeï un véritable charnier. Mais M. Matsudeira se trouve fort à l'aise dans cette assemblée de fauteurs de guerre. Au vestiaire de la conférence, chaque incendiaire a à sa disposition un uniforme de pomL piei' Gabriel PERI.

iiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiuiiiiiiiniiiiiiiii!

« Le projet présenté d'urgence par la délégation française constitue le programme d'une préparation d'intervention antisoviétique, élabore en détail, ainsi que les formules plus détaillées des tendances servant de base aux projets d'une Paneurope.

« L'U. R. S. S. poursuivra à la conférence du désarmement la même ligne politique qu'clic poursuivait dans les sessions de la commission préparatoire. La délégation soviétique a présenté en son temps une proposition concrète de désarmement général intégral. Cette proposition ayant été rejetée, elle a présenté un projet détaillé de convention de désarment général partiel. Quand ce projet a été également rejeté, la délégation soviétique a fait tout son possible pour faire adopter certaines propositions concrètes de désarmement pour empêcher les préparatifs de guerre.

« Cette politique du gouvernement soviétique résulte du fait que l'U. R. S. S. représente non seulement les intérêts du prolétariat soviétique, mais aussi celui des masses laborieuses du monde entier. Elle résiste par tous les moyens il tout danger de guerre

« L'U. R. S. S. ne souffre point ne l'ébranlement de la crise, elle n'a pas besoin de la guerre comme moyen désespéré de lutte contre les catastrophes économiques.

« L'U.R.S.S. a, au contraire, besoin de la paix- pour continuer l'édification grandiose de l'organisation de la société socialiste. La politique pacifique de l'U.R. S. S. témoigne, non de sa faiblesse, mais de sa force. Voici pourquoi elle reste immuable et poursuit toujours le même but. Cette politique de paix se. révélera a la conférence du désarmement, de manière aussi éclatante que les plans guerriers des pillards impérialistes..)

I DÉFENDONS L'U. R. S. S. ET LES SOVIETS CHINOIS I

̃ QQ0QB–

LES EMPÉRIÂLISTES SE PRÉPARENT

A L'OFFENSIVE

DANS LA VALLEE DU YANÛ-TSÉ-8CgAN@

»^«

L'impérialisme français vient encore do

renforcer les troupes se trouvant à Shang- haï. Hier le Waldccli-Flpusscau est nrrivé avec un bataillon d'infanterie- coloniale qui a été immédiatement cantonné dans la concession française en état de siège. Là préparation de l'offensive générale contre les Soviets chinois est poussée acti- vement. N'oublions pas que 5 .000 hommes de troupes coloniales françaises sont ̃ concentrés aux confins du Yunan pour j envahir les .provinces méridionales au moment où les forces impérialistes con-j, centrées a Shanghaï et Nankin remonte- j ront la vallée du Yang-Tsé. Chaque jourjl 1 approche l'heure de cette offensive con-

certée.

C'est pourquoi il faut accentuer sans relâche la lutte de masse pour le rappel ji des troupes de Chine et d'Indochine, con- tre tout envoi de troupes nouvelles et d'armements. C'est dans la mesure oùj l'action 'révolutionnaire de masse sera puissante que l'impérialisme français re- culera. '^a moindre hésitation, le moindre retard serait une faute aux conséquences les plus graves. Avant-hier soir, à la Chambre, dans une intervention dans le court débat où Laval refusa de discuter l'interpellation du camarade, Doriot sur le rôle de l'im- périalisme français dans les événements d'Extrême-Orient, le député radical-socialiste Margaine (le. même qui proposa l'envoi d'un corps expéditionnaire en Chine^ déclara que le Japon, en employant seul la force « risque de pousser la Chine vers le communisme ». « Or, dit-il, le commu- |i nis'me en Chine c'est le communisme en Annam. Les événements d'Extrême-Orient ont donc pour la France un intérêt di-

rect., » lit France inlerêt

Voilà le vrai visage de l'impérialisme français et son rôle en Extrême-Orient dessinés par un radical-socialiste Tinter- vention contre la révolution chinoise,] l'écrasement xlu communisme en crime par le iront uni des forces armées des puissances. La France impérialiste salue et appuie1, « l'action énergique du Japon ». Les conservateurs anglais veulent proliter de l'occasion pour rétablir l'alliance anglojaponaise en Extrême-Orient. La Société des Nations couvre la responsabilité cri- minelte" Je' l'impérialisme japonais. Les( Etats-Unis défendent leurs' propres inté- rets, et essaient de provoquer une guerre entre le Japon et l'Union soviétique. Les démarches et notes de. « protestation » des .grandes puissances ne défendent que les intérêts impérialistes qui s'enchevêtrent ̃ dans ̃ la vallée du YangTsé, et: ne sont que des marchandages.1 Le gouvernement fantôme de Nankin, en pleine décomposition, interdit toute résistance à1 l'invasion de Shanghaï il interdit aux aviateurs chinois de défendre Chapeï;1: il' accepte toutes les exigences du' .Taipçn-' et interdit toute réponse au bombardement des vaisseaux de guerre japonais.' ̃Tchaiig Kaï "Chek s'est rendu à Loyang pour y jouer la comédie et y attendre les ordres de l'impérialisme amé-

ricain.

Les attaques japonaises sur Chapeï ont été repoils'séës par les ouvriers, les étudiants révolutionnaires, les soldats qui ont chassé leurs officiers, et par la population. Les soldats de la 19e division

ont élu un conseil de soldats qui s'est

adresse par un manifeste à la population en dénonçant la trahison du Kuomintang, en appelant à la grève, les ouvriers ét l'ensemble de la population et préconisant la lutte révolutionnaire contre les impérialistes.-

Ce sont les ouvriers, les soldats, les étudiants révolutionnaires et l'ensemble de la population de Chapeï qui ont repoussé les attaques sauvages de la soldatesque japonaise.1 Les victimes sont nombreuses, les dévastations indescriptibles. Les militaristes japonais y liront massacrer tes femmes, les enfants et les vieillards.

Mais le danger d'une extension de l'entreprise de l'impérialisme japonais dans la vallée du Yang-Tsé, le danger d'une offensive dirigée ijur les autres centres prolétariens est devenu immédiat. Et au nord, la menace grandit contre l'Union soviétique. Dans les cercles gou-

vernementaux de Tokioi les mêmes qui

fabriquent les fausses nouvelles sur l'état de siège à Vladivostok' et la concentration des troupes de l'armée rouge aux frontières de la Mandchourie, s'appuient sur ces fausses nouvelles pour préparer le renforcement des préparatifs de guerre à Kharbine et à Tsitsiknr.

Un porte-parole du ministère des affaires étrangères du Japon déclara en effet hier que le renofreement des troupes russes (?) aura pour résultat que les troupes japonaises seront maintenues à Khar- bine ».

Pen'dant ce temps tout est préparé pour les raids criminels des gardes-blancs payés,. armés et dirigés par l'ioif Srialisme français.

La situation s'aggrave donc, tant, en Chine qu'en Mandchourie. Il faut que les camarades du parti le comprennent bien pour entraîner les larges masses dans la lutte active pour la défense de l'U.R.S.S. et des Soviets 'chinois.

M. MAGNIEN.

<s>

l'agression antisoYiétîque

Une opération diplomatique do la plus grande signification est en préparation au sujet de la situation en Mandchourie. Une dépêche de Tokio annonçait hier soir que '«• Ybshizawa, ministre des affaires étrangères du Japon, se propose d'envoyer auprès des gouvernements britanniques, américain et français des délégués spécialement chargés d'exposer à ces derniers le point de vue du gouvernei ment japonais sur la question mandchoue ».

C'est une consultation en vue de l'attilude agressive du Japon a l'égard de i'U R. S. S., et .dont les résultats peu vent précipiter les événements aux trois i Itères, de.l'Etat ouvrier.

r Los combats continuent La résistance des détachements antiimpérialistes continue en Maudchoiwie. 3 On annonce que près, de Moukden, une 3 de ces formations a attaqué les Japonais 3 sur ,1a ligne. Moukden-Anloung. Un vioi lent combat se déroula. Les pertes sont sérieuses des deux côtés.

D'autres combats se sont déroulés sur la ligne de 'Tchimgaupo et près de Fakoumen.,

Plusieurs milliers

de travailleurs

manifestent à Prague contre la guerre

impérialiste

Prague, 10 février. (Humanité). Une belle démonstration, contre la guerre impérialiste vient d'avoir lion h Prague. Le parti communiste tchécoslovaque avait itppelc les travailleurs à participer à un- vaste meeting à la maison du peuple. A l'ordre du jour tes événements d'.lixt.rônie-01'ieql, l'agression impérmlisle contre la Chine, contre l'U.R.S.S. Des milliers do' prolétaires avaient tenu à répondre présent à l'appel de notre parti, Devant une salle archi-comble, notre camarade Gottwahl dénonça les crimes impérialistes en 'Chine et évoqua les dangers de guerre anti-soviétique. Par des acclamations vigoureuses, la foule exprima son accord avec les mots d'ordre développés.

GotUvald souligna encore t'appui apooi'té par la Tchécoslovaquie aux gardes blanc russes. A l'adresse do coux-ci, des cris fusèrent.

Aussitôt le commissaire du gouvernement voulut l'aire intervenir la police. Les prolétaires réagirent avec force et ce n'est qu'après l'arrivée île renforts quo les brigades purent faire évacuer la sallc.:

Dans la rue, des groupes se formèrent et les ouvriers manifestèrent encore- h travers la ville, contre la- t'iierre impérialiste, pour la défense do l'U.R.S.S.

«j*.

Le prolétariat allemand contre l'agression

en Extrême-Orient

Berlin, 10 février. (Humanité). On peut évaluer à un millier les réunions qui ont été tenues ces jours-ci en Allemagne.

Notre P.C. A., en, appelant les travailleurs à voter pour Thaelmanïi, leur demande de prendre, du mémo trait, l'engagement do barrer la' route. par tous les moyens, à la guerre impérialiste, 'a l'aaression antisoviétique en ExtrêmeOrient.

Il faut souligner qu'en de multiples cas notre P. G. A., a réussi a grouper sur les mots d'ordre do,, notre! P.;C; des travail- leurs' socialistes :ou clirétiqns; 'A Dehmc (Rhénanie)- -un membre des Reichbanner et un. ouvrier çx-national-sodaliste, ont donné leur- adhésion, au programme du parti à Ladenbonrg, Dilhveissonstcin, Boizcnburj; Pallel'en, des travailleurs' socialistes ont démasque la trahison du P. S. et se sont engagés à lutter avec leurs camarades- communistes..

Des manifestations, couronnées par le plus grand succès, ont «iï lieu .également à Esseny Dosseklorf, Remscbcid, Wupportal, Duisburg, Erfurt, Cologne.

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Manifestation 1 Tokio

Une dépêche signale qu'à Tokio plusieurs centaines d'étudiants, auxquels se sont joints des' ouvriers, ont manifesté hier matin aux abords de l'Université de Tokio. Ils ont distribué des pamphlets préconisant la cessation des hostilités et prononcé des discours révolutionnaires!. ̃Après avoir déployé, des" drapeaux rou- -I ges, ils ont .tenté, de se former en cortè- go. La police les a disperses et en a'arrèté vingt-cinq.

La situation_à Shanghaï Hier aucune attaque japonaise n'a été tentée contre Chapeï. Un bombardement Uitermittent a été entendu cependant. On pense que les intentions du com-Imandement japonais sont toujours d'encercler Chapeï par un large mouvement .lu nord et de l'ouest, mais aucune force lippone n'a encore débarqué à Liou-Ho, tu nord de Wou-Soung. Les rives boueuses et. basses du Fleuve Bleu rendent t'aillcurs les opérations difficiles. Les Chinois ont établi leur nouvelle po.ition sur. la route de Tien-Toung-An à ̃̃hanghaï ils ont placé des canons ontre avions et des canons de campagne.

A Woussoung, les Japonais ont encore bombarde le? forts et la ville. D'après e-rtaines dépêches ils auraient réussi à léburquer dans la crique de Woussoung. Mais les Chinois tiennent toujours sur eurs positions. Ils disposent de mitraMcuses et de grandes quantités de muni.ions et sont aussi retranchés à la lisière le la crique, prêts tirer sur tout na/ire japonais qui chercherait à remonter usqu'à Shanghaï.

Toutes les attaques japonaises ont jehoué jusqu'ici. Leurs forces devant Voussouhg se monteraient à 10.000 bonines et attendent des renforts dans trois ours. Les Japonais reconnaissent qu'ils jnt eu 20 soldats tués dans la journée de nardi et qu'ils ont subi d'autres pertes inportantes hier.

On apprend de source autorisée que 000 700 soldats japonais viennent d'arriver ians la zone de Shanghaï et prendront Ljart à l'attaque de Chapeï.

Des avions japonais ont bombardé la çnre de Kouang-Ko, où se trouvent d'im'lortanls détachements de troupes chinoises.

Des avions chinois ripostent aux appareils japonais.

Une visite suspecte

Le consul do Franco à Shanghaï, Kœchlin est allé hier trouver l'amiral Nomura, commandant l'escadre japonaise. Il est possible que le but de l'entretien était d'envisager l'attaque par les Japonais du quartier chinois do Nanlao, au sud des concessions étrangères et limitrophe de la concession française. C'est une preuve nouvclle_ de l'alliance nippo-française dons les événements clc Chine.

^~o+«»-<

6 millions de chômeurs en Allemagne

.».

Berlin, 10 février (Humanité). Les autorités annoncent que lo nombre (tes chômeurs a atteint, à la date du 31 janvier, le chiffre de 6 millions 41.000. Sur co- chiffre, seuls l,y million touchent l'assuranee-chôniagc; 1,7 million sont à la charge de l'assistance publique et 1,G million sont « secourus » par l'assistance dite de crise .Môme les statistiques oïlicieilcs ajoutent que plus de 800.000 chômeurs ne touchent absolument aucun secours.

La réalité est pourtant beaucoup plus grave, car des centaines de milliers de chômeurs ont depuis longtemps renoncé a se faire inscrire, convaincus qu'ils sont, de l'inutiiité de cotte démarche. Il s'agit surtout des ouvriers qui sont depuis plusieurs années sans travail.

^-tO^-m–ir-

EN QUELQUES MOTS Londres. A New-Forest le major Mills, conservateur, a battu, par 23.327 suffrages, son concurrent;' le Dr Smith, travailliste indépendant, qui n'a recueilli que 5.135 voix.

L'élection partielle ̃ de Croydon-Sud s'est terminée, mardi, par la victoire du candidat coiisenvateur.

Aux assises de la Seine les umbri0led1b DE l'hdbsier tirmh SONT COHRAMNft

A DE LOTliE PIIMES Les circonstances mouvementées de leurs « exploits » évoquées à l'audience Deux cambrioleurs, Paul Durand et .Teau-J3apliste Buisson, compara issu ieiil 'hier, après-midi, devant la cour d'assises de la .Seine.

Le 30 mai dernier. G5, avenue de la République, Dunind et Buisson, et un de leurs amis, ^ambrioiaient l'appartement de l'huissier Tunnel, qui survint nu beau milieu de leurs opérations delictueuses.

Frappé de stupeur, M. Tunnel laissa sortir le premier de ces messieurs, mais lorsque le deuxième sortit, il voulut, remis de sa surprise, le saisir nu poignet. L'homme riposta avec sa pince-monseigneur. Le troisième cambrioleur inter- vint à soi. tour.

L'huissie ne lâcha pas le poignet qu'il avait saisi Ses cris avaient attire des curieux. Le voleur fut appréhendé. C'é- tait J.-B. Buisson.

Le troisième cambrioleur, durant ces épisodes mouvementés, descendait l'escalier d'un air grave et s'inlormait des causes de ce tapage. Mais il eut la malchance d'être arrêté quelques jours plus tard pour infraction à un arrêté d'expulsion, Il se nommait faut Durand. Quant au troisième cambrioleur, un Corse nommé Boeognamo, qui était porteur des 20.000 francs dérobés u l'huissier, il demeure introuvable.

Les déliais révolent que Durand fut tenanc-'cr à Grenoble d'une maison close, et que Buisson, dit le marquis », est connu dans les milieux de souteneurs. La cour condamne Buisson à S ans de réclusion et à 10 ans d'interdiction de séjour, et Durand à 7 ans de travaux forcés et il la rélégation.

La femme de l'un des condamnés s'évanouit.

–>-m+i»-< Par peur de la misère un blessé de guerre se jette sous un train

»♦.

Besancon, 10 février. Un blessé ,de guerre, M. Moucliot, habitant Devilly, ayant pris le train pour se rendre a. Besançon devant la commission do réforme, prolila d'un ralentissement du convoi pour descendre de son wagon et se précipiter sous les roues. Le malheureux a été décapité.

Les raisons qui poussèrent cette victime de la guerre ù. son acte de désespoir sont claires.

Pensionné et craignant do voir le pourcentage qui lui' était alloué diminue par la commission de réforme, îe malheureux, devant le spectre de la misère, a préféré se donner la mort.' -'•̃̃̃̃̃ C'est ainsi que le capitalisme récompense ceux qui ont risqué la mort et rap- porté les pires souffrances pour la défense du coffre-fort.

–as~

LES DIVIDENDES SANGL4NTS DO CAPITALISME

Un ouvrier carrier meurt' accidentellement

Versailles, 10 février Un ouvier carrier, nommé Giai, âgé de 33 ans, père de trois enfants, demeurant aux Holièrcs; arrondissement de Rambouillet; est tombe accidentellement dans une excavation profonde de trois mètres et s'est fracturé le crâne. Il est mort presque aussitôt ..Trois orphelins sont ainsi- privés clé' leur soutien, .victime, de l'exploitation ca~ pitaliste. La mère ne recevra d'ailleurs qu'une pension dérisoire- pour lui permeti-o de les élever alors qu'il y a des cenfîmes de milliers de francs pour les Pomcaré.

Près de Grenoble

deux ouvriers tués par la chute d'un rocher

Grenoble, 10 février. Deux ouvriers travaillant. au barrage de la Romnnoiie, au ̃Chamlvw, près de Bourg-d'Oisaris avaient pris un raccourci travers la montagne pour rejoindre plus m rudement leur chantier. Un bloc de rocher se détacha à, ce moment au-dessus d'eux et les renversa.

Les deux hommes, .lamari Ali et Seiïo Virai, furent relevés grièvement blessés. Us ont succombé pendant qu'une ambulance les transportait à l'hôpital de Grenoble.

Pressés de plus en plus dans la production par le patronat, les ouvriers s'exposent ainsi dans des dangers dont ils sont, les seuls victimes.

>-«»4-»– (

LA ROUTE SANGLANTE

Un vieillard décapité par un tramway

**«

Toulouse. 10 février. –Un vieillard de Ramonville, banlieue de Toulouse, M. Pierre Monfraix, 72 ans, revenait à son domicile, lorsque traversant la route nationale, où passe à niveau la ligne du tramway, il fut happé par celui-ci et, malgré l'arrêt immédiat, décaDité par Ici ̃roues.

Renversé par une auto

il succombe à ses blessures AU», 10 février. M. Etienne Alric, âgé de 5-1 ans, a été renversé par une automobile et a succombé à ses blessures.

Un ouvrier carrier victime d'un chauffeur

Le Mans, 10 févreir. A La Flèche, un cycliste, M. Louis Bourdin, âgé de 00 ans, carrier, a été renverse par une automobile. Il a succombe peu après. Près de Montbéliard un cycliste est tué par une auto

Besançon, 10 février. Roule d'Héricourt, près de Montbéliard, un cycliste, Lucien Contejean, 00 ans, s'est jeté sur une auto au détour d'un chemin. Transporté à l'hôpital, il y' a expiré à la suite d'une fracture du crâne.

Caballero-Prieto

font déporter en Guinée des militants espagnols Hier matin, le Bmnos-Aires a quitté Barcelone, emportant .1.10 militants ouvriers et intellectuels, anarchistes et communistes, qui furent parmi les leaders du dernier mouvement de Catalogne. A quelques heures d'intervalie, un contre-torpilleur partait de Valence, ayant également à bord des militants du Sud de l'Espagne

On assure que les deux unités feraient route vers la Guinée espagnole. L'odieux système des déportations continue en Espagne! La répression bourgeoise sévit avec la même force sous la République des Caballero-Prieto, qu'hier sous la monarchie et la dictature. Lorsque !e 'Bucnos-Aircs leva l'ancre, des centaines de Iraavilleurs massés sur les quais manifestèrent contre le gouvernement socialo-republtcain..

OUVRIERS, MÉFIEZ-VOUS LA BAISSE EST FINIE POUR LE PRINTEMPS, C'EST LA HAUSSE! Croyez un vieux commerçant bien placé pour le savoir, je ne peux m'étendre sur ce sujet pour vous l'expliquer. (Les lignes de. publicité me coûtent trop cher), Pendant qu'il en est temps encore, venez en foule VENDREDI, SAMEDI et DIMANCHE toute la journée à la GRANDE VENTE DE

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MAUVAIS TEMPS POUR LES OUVRIERS ETLESCHOM.URS

.0.4.

La neige est tombée hier sur Paris

et la température

s'est fortement refroidie

.+,

EN PROVINCE

ABONDANTES CHUTES DE NEIGE Hier matin, les ouvriers parisiens qui se rendaient à la hâte à leur, travail' eurent la désagréable surprise d'apercevoir une légère couche de neige qui blanchissait les toits des maisons et la chaussée. La température, s'était aussi fortement, refroidie. A 7 Meures du matin. 10 thermomètre indiquait 0 degrés audessous de zéro.

La neige, qui fournit le prétexte à la presse bourgeoise de sortir ,les vieux clichés usagés et de circonstance, apporte un supplément de niisore et de soulirauçe au domicile des chômeurs.

Le froid mord douloureusement tes travailleurs insuffisamment vêtus qui se précipitent vers le métro et les autobus. Il rend plus dure encore l'attente interminable des sans-travail aux portes des soupes populaires. Pour certains qui n'ont môme pas de gîte pour se réfugier la nuit, il peut, entraîner la mort. Dans' les casernes mal chauffées et pour les soldats qui subissent le dur entrainement ù la guerre dans les chantiers en plein air aux étalages des magasins pour les enfants d'ouvriers qui grelottent en des vêtements trop minces, la neige, le froid sont autant de souffrances nouvelles qui s'ajoutent aux misères quotidiennes.

Pour les capitalistes qui vivent grassement du produit de l'exploitation de leurs ouvriers, la neige, apporte une certaine poésie dans le décor de leur existence confortable.

L'Office "météorologique informe que cette offensive de l'hiver ne sera que passagère.

Hier, les avions du Bourj^t resteront sous les hangars, à cause, e du mauvais .temps.

r f- i i

EN PROVINCE

A' Bordeaux, la neige a fait son apparition à S h. 30. Elle tombe légère- = ment, mais le temps est couvert et froid., A Auxerrc, pour la première fois cet hiver, la- neige est tombée abondamment sur Auxerrc et les environs. A Bcllorj, depuis la nuit dernière, la ncisc tombe sur la région. Le froid est redevenu très vif.,

Ce matin, l'express Slrasbour'g-Vinlimillo est arrive à Bclfort avec une heure de retard. ̃

A Chalon-sur-Saône, depuis co matin, la neige tombe en flocons serrés sur loutoila région delà -Bourgoiine et gêne beaucoup la circulation dans les parties montagneuses.

.1 Metz, depuis hier soiK la neige tombe sa-nis discontinuer, accompagnée l, d'un violent vent d'est. Les aiguillages sont gelés.

Plusieurs trains ont dû ôlro supprimes. A Verdun, la neige est tombée abondamment au cours de cette nuit. La toni'pèlc a endommagé les circuits électriques et la ville a été privée de lumière.

La neige accumulée à certains endroits atteint une épaisseur qui 'gêne la circulation.

A Cherbourg, la .neige est tombée en abondance et une forte tempête est déchaînée sur les côtes.

A Vesoul. Ce matin, Vosoul s'est réveillée sous la neige et le thermomètre est descendu à au-dessous do zéro.

A Vitni-ln-Françoia, un froid très vif règne. Le thermomètre est descendu, la nuit dernière, ù 12° au-dossous de zéro.

Morte de froid

A Reims, la neigo est tombée abondamment cette nuit sur la région,1 recouvrant le sol d'une épaisse couche. Une bise, glaciale souffle.

Une octogénaire. Mme Durant. habitant Longucval, qui revenait do Fismcs, a été retrouvée morte sur la -route elle avait été frappée de congestion. ^^o+m^t- Le Saint-Didier vole vers Alger

Alger, 10 février. Après avoir effectué le ravitaillement de. leur avion a lù'g-Tossed, oit it était, tombe en panne, les aviateurs Réginensi, Tôugc et Lcnier ont repris leur vol mardi matin en direction d'Alger.

Arrivés à Arak, a 10 h. 15 et à In Snlah, à- 1.7 heures, ils en sont repartis mercredi matin pour atterrir à El-Goléah à '.) h. 55.

Les aviateurs sont attendus sur l'aérodrome de Maison-Blanche vers 1G heures.

^-•♦©k

Torre, un des « bandits » corses aurait été blessé

*+,

A/accio, 10 février. Le « bnnilit » Torre serait tombé dans une embuscade tendue par les gardes mobiles et aurait. été blessé.

Torrc aurait pu cependant se sauver. Il est recherché activement.

A main armée

~P.u--

DANS UN RAPIDE UU CHEF DE TRAIN `:: EST ATTAQUÉ

PAR DEUX BANDITS MASQUÉS

̃«̃ '̃•

.Qui s'emparent de 10.000 francs de titres

Entre les gares de .Saint-Barthélémy et du Canet, l'uvant-dernière nuit, le chef, de train dur rapide 6, de' Vintimille à Paris, Pierre Margmllan, 42 ans, a été. assailli par deux hommes masqués qui. étaient vêtus en conducteurs 'du P.L.M. Avant de s'enfuir, les bandits qui s'é-- taient au préalable emparés de la « boîte de finances ». contenant .pour SJ.93S- frv de titres non négociables, et 02 .francs qui avaient été joints aux titres pour par-'faire un bordereau de 10.000 francs, ont enfermé le cnef de train dans. le compartiment du fourgon où se trouvait Je coffre à valeurs.

Les agresseurs ont, croit-on, sauté sur, la voie. près de yitrdlles, à un endroit' le train ralentissait. '•' Voici comment cette, audacieuse opéra- tion fut menée. v" Le chef de train se trouvait à -son poste dans le fourgon de tête, occupant sa place normale dans ia .vigie- (lu compartiment central. Le fourgon est divisé .en trois compartiments.

Passant par la porte du, haut, 'les deux hommes pénétrèrent .dans le. compartir ment des bagages et. firent irruption dans le compartiment de la vigie. L'un •' avait un re\otver dans chaque main; < 1'autre n'était armé que d'un revolver* Ce dernier tira la porta à glissières et la ferma à l'aide, d'un cadenas. -̃Haut les mains et à genoux! Haut les mains et à gcnouSI crïè- rent les deux malfaiteurs.

Puis, s'emparant de la .caisse aux vit- ̃' leurs, ils poussèrent l'infortuné travailleur dans la soute et fermèrent la porte avec un cadenas -< Le cheminot resta enfer mf dans la soute aux valeurs lusqu d Avignon, pre- ~j ,Wiei an a du rapide. A. sls appels, on accourut Je cl< livra » On suppose, que, les deu\ hommes <,p trouvaient dins le premier wagon du train au depart et qu lis prohteicilt du 'tunnel de Saint-Rarthtîlémy pour gagnc'r" le fourgon de tête par les marchepieds, i Margaillan, qui avait passé la ..nuiVi, d'hier à Avignon, est rentré à Marseille* ,r. dans matinée d'hier. Le médecin de la ̃ compagnie a constaté que le -cheïninBt"^ était dans un état do pi-ostration iiécos- sitant un repos, absolu,: et, l'a tait reeon-- duirc chez lui, au chemin -des- Chutes1- La vie.̃̃ ̃ [a

:ri¡'(",f(-

Vol d'un pli postal contenant 500.000 ir. dans le Berlin-Paris Bruxelles-, M février. A l'arrivée "du rapide Berlin-Paris à la gare du/NoM ,de Bruxelles; les postiers "se- sont, aper- çus qu'un sac postal avait été ̃•é'ventré- et qu'on en avait retiré un plr contenant une liasse de. billets dont le montant, -est; .< ̃• (le aOO.000 francs. La. justice belge fait' enquêter dans les gares d'Herbestal,- fia" ̃ Liège, de Namur-'et de CharJeroi.

~>-»4.»»< _• ;̃"

II jette sa maîtresse j > par la fenêtre Y

=- 1

Une discussion éclatait, l'autre, soir, entre Mme Bourret, née Louise Vincent 37 ans, 1S, rue Laurent-Félie,. à -Cennevilliers, et son -amant, Mohamed bon lia- med, 43 ans, ramoneur, demeurant à Ar-

genteuil. ̃

Ce dernier reprochait à son amie de ne ̃'̃" pas être venue ̃ à un rendez-vous qu'il lui avait fixé. Au comble de la fureur, Mohamed ben Alimed prit soudain sa maîtresse à bras le corps et, du deuxième étage, la p.rè^ cipita dans la cour. La malheureuse dut être admise "à" l'h'ô- '̃'̃ pital Bichat, .son .état fut jugé assez sérieux. Quant'au ramoneur, il a été envoyé au dépôt.

>-«>»-<_

l'assassin de la rentière de Neuilly-Pîaisance ?

̃«.

On se souvient du crinie qui, le 31 jan- 'r vier dernier, fut déixinvert à Neuilly-Plaisance Mme llelle fut trouvée assassinée dans son habitation. ;5

Après de nombreuses pistes, la police serait cette fois, dit-on, sur les traces du

criminel. ? 7 ̃•

On a arrêté hier après-midi un parent: de la morte qui, il y a quatre mois, avait cambriolé le domicile de la" rentière On croit qu'il aurait assassiné la vieil- le femme a l'aide d'un complice. ,r~

A "~0liS LES ~i~AI:ADES

Des consultations sont données actuel- m~ lement pour toutes les maladies'- de l'homme et dé la femme par un groupe de médecins spécialistes de la Faculté de Paris, dans le plus important, centre médical de Paris (de formule américaine)., Se présenter ou écrire. 43. ruo ae la Tour-d'Auvergne, Paris (près de la rue des Martyrs), de, 9 h. a midi et de.â.-à- 8 h. et le dimanche matin. Prix mo-i dérés. Brochure et renSeignem. grattiltsrr"'


PCONSEIL JURIDIQUE DE "l/HDMANITÉ/

.,1, _,1 1

i:: x L'OFFENSIVE

~~NTR~ L_~S PENSIONSv La revision de fait

Les organisations bourgeoises des con.fédérations nationale ou Française » dwanciens combattants cl? des victimes dèTa* guerre endorment la masse des anciens combattants sur la question de la revision des pensions.

Les unes réclament celle-ci à grands cris, d'autres ne la veulent pas totale et d'autres enfin font une opposition de fa-

çtide*

~Ees* dirigeants polémiquent, cherchent -une entente de circonstance et se mettent en somme d'accord pour rema*itiè?' "modifier, renforcer l'article C7 qui dëVxa tendre, à faire reviser les pensions «:̃̃ abusives »

Nous avons déjà dévoilé cette manœuvre' -en démontrant les dessous crapu-

-lelh'o¡.,

?'Nous retrouvons dans le fond de ces organisations le même front politique des partis bourgeois et naturellement les oppositionnistes en la circonstance sont les organisations à tendance socialiste. 'La' duperie s'effectue aussi en douce ̃̃ pendant que l'on parle de revisions « a ̃'yènir •'», celle-ci est mise en pratique. Nous avons démontré que la revision en fait de pensions, n'était pas à venir, mais qu'elle se pratiquait dans toute sa réalité. A chaque instant de nouvelles "mesures viennent aggraver cette situation de fait. Tantôt c'est un décret favorable qui se volatilise, tantôt c'est une msk-uctiôh'tabléè sur une simple décision du ministère des finances ou d'un banal avis -̃àw Conseil d'Etat qui écartera de l'accession à la pension militaire les postu.lants.i qui, carte du combattant en poche, n'apportent pas la preuve du fait de ser.viçe.

""Toutes- mesures nouvelles permettent ides'coupes sombres, un jour c'est telle catégorie qui subira les coups de la royision, un autre jour, c'est telle autre catégorie qui écopera. C'est ainsi qu'extra-légalemçnt, l'on continue adroitement îà revision pendant que les fumistes parlent,, .discutent, pour ou contre, et endorment la vigilance des anciens combattants.

L'offensive passe ainsi inaperçue et.,la réaction n'est pas trop forte, et d'autant moins forte que les dirigeants desdites organisations cachent la vérité ou proposeront une solution « à venir »̃ pour remédier à tel ou tel abus » des pouvoirs publics.

La revision s'effectue graduellement, par, paliers.

Aujourd'hui nous alerterons encore nos •camarades contre une de ces canailleries qui sournoisement et comme sur un plan établi apparaissent et prennent suite à d'autres canailleries, nous voulons parler de la suppression des pensions pour infirmités multiples et dont l'invalidité constitue un pourcentage global.

Depuis la mise en application de la loi du '31 mars 1919 il avait toujours été ad̃ mis -que lorsqu'un' invalide était atteint .d'infirmités multiples, c'est-à-dire dé plusieurs infirmités, évaluées séparément à 10 p. 100, mais dont le total pouvait atteindre 10 p. 100 au moins, il avait droit à pension.

Or, toujours extra-légalement, il n'en est plus ainsi, comme vient d'en décider ,un ©vis du Conseil d'Etat.

Cette décision ne paraît pas terrible, d'autant meiux.que l'on se garde d'en d'émoritrer !les conséquences qui se traduisent par des milliers et des milliers de rejets de pension. ̃

L'opération est fructueuse, soyez-en 'certain. Il serait intéressant de connaître Je nombre des nouvelles victimes de cet acte^ de rationalisation.

Et cette procédure, comme exprès (?) arrive à un moment où les inférieurs a 10 p., 100 sont des hors la loi du 31 mars 1919 ~par la forclusion des délais. en 'Attendant la nouvelle prorogation pro-

mise; ̃

-oGIest encore un acte de là révision de. «Jait.des: pensions et. qu! est d'autant plus' dangereux qu'il pose- in revision -séné-1 3$Ié. forme rétroactive) des pensions, car est compréhensible que, si les rejets qui interviennent actuellement frappent ,-les postulants à pension et les dé4g$itejui?s de pension temporaire, les pensionnés définitifs de cette catégorie derviennent des pensionnés revisables. Ife'Konf bénéficiaires de pensions « abusives selon tous les complets des « con-

lédéraux ».

Cela au même titre que tous ceux, les 'définitifs, qui n'ont pas la carte. verte en HÔUie, et qui seraient inhabiles à prouver selon la jurisprudence actuelle, le lait ̃^e serujcs, c'est-à-dire qui -n'ont pas conitracté au front même, généralement,, leurs affections ou infirmités. Francois Pressbt,, Secrétaire- te clinique- -de VA.

4;. c-

'p. -à. Aux anciens combattants compris. dans la catégorie dont nous paillons .cKns "l'article ci-dessus, nous leur conseillons d'interjeter appel devant le. triJp'uriàT. des pensions, contre sous-estimaiion, des réception de Heur rejet.

D'autre part nous leur conseillons également de formuler une revisiori de pension pour le motif d'aggravation au medecin chef du centre de réforme dont ils dépendent

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̃lit La prétendue stabilisation du capitalisme d'après-guerre a abouti à une crise économique universelle. La bourgeoisie mobilise ses forces pour prolonger aux dépens de la classe ouvrière, des paysans pauvres et de la petite bourgeoisie, plus exploités que jamais, sa domination et son existence. La diminution dps salaires, la prolonga-&s,d<e '.a journée de travail, l'abolition" "irai conquêtes partielles de la clause* ouvrière, le renforcement de l'oppression des travailleurs des colonies et semi-colonies, une nouvelle guerre impérialiste en préparation et, avan| tout, la guerre contre l'TJ.R.S. S., voilà la voie suivie par la bourgeoisie mondiale. '•̃

« Pendant ce temps, dans l'U.R.SiS^ la classe ouvrière et les paysans pauvres*»ayant renversé, sous la 'direction du Parti communiste, la classe des exploiteurs, par l'industrialisation du ,pays,par la collectivisation de l'agriculture basée sur la liquidation des koulaks en tant que classe, par l'organisation systématique de la produc-

LES OUVRIERS LEVENT LE RIDEAU DU PACIFISME

Dans les usines

A Genève, des discours sur la paix, à Paris et dans la Franco entière des affiches inondant les murs toujours pour la paix. ( Ça, c'est la couverture, mais au fond ( les travailleurs savent bien que dans les < usines les tours fabriquent des obus, les 1 presses emboutissent les douilles de 75, les aciéries forgent des canons. Partout < c'est une préparation intense. Pour sou- i lever non seulement le rideau d'hypocri- 1 sie du pacifisme, mais pour appeler tous i les travailleurs à la lutte contre notre ipropro impérialisme, nos lecteurs nous c écrivent. Laissons-leur la parole. < Chez Renault i

C'est de l'atelier 44 qu'une lettre nous parvient. Là, nous disent les travailleurs, nous faisons chaque jour le traitement de plaques d'acier dons nous ne sau- j rions jamais l'utilisation si nous ne voyions des officiers venir faire la veri- j fication. En effet, notre patron est malin, il a su diviser son travail et nous « turbi- nous » sans savoir quel genre de l'abri- cation nous accomplissons. C'est ainsi que dans la même fcqîto on j fabrique des moteurs Diesel destinés ù la marine de guerre. A l'atelier 174, depuis longue date, les ouvriers ne travaillent que 'pour l'armée. En effet, le char d'assaut 25 chevaux a été reconnu comme un bel engin de destruction et les commandes ont rappliqué, nous di- sent les travailleurs de cet atelier. '< Bien sûr que tout ne se fait pas dans le même coin, mais voyez chez Aslra, rue Déranger, c'est une filiale à Renault. Là aussi, il n'y a du travail que pour ça. Le chômage existe quand môme, malgré les milliards alloués aux arme- ments, c'est ce qui a poussé Renault à envoyer une 'équipe d'ingénieurs à la SOMUA Saint-Ouen pendant le dernier Il mouvement de. lutte (le nos camarades et d'entrer en pourparlers pour' obtenir l'usinage des tourelles. Mais la SOMUA Ic ne fait que quatre jours ipar semaine et certainement qu'il y a eu des tiraillements J pour cela.

L'atelier 102, qui se trouve rue de Bellevue, en face de la fonderie d'alu- minium, est occupé exclusivement à la fabrication de guerre.

« La répression est féroce dans cet atelier, nous .écrivent les ouvriers. Une fois dedans, impossible de sortir, un gardien ouvre la porte lorsqu'arrive du matériel et la referme aussitôt. Nos salaires sont attaqués et à la moindre protestalion, c'est la porte ».

Aux (orges, travaillent des jeunes do 14 à 17 ans, dans les équipes des petits marteaux-pilons. L'atmosphère est irrespirable il ne faut jamais s'arrêter et le salaire est à peu 'près la moitié de celui des adultes.

Là aussi, c'est la fabrication de guerre. Nous pouvons suivre les pièces. Elles partent de l'atelier 38 (forges). vont a l'usinage (atelier 121), puis à la trempe (atelier 5) et elles sont ̃ montées ensuite à l'atelier 193. N'est-ce pas bien combiné pour égarer les travailleurs ? r D'autre part, de paisibles promeneurs ont pli voir, un certain mercredi, a 1 heure du matin, passant sur le pont menant à la gare de Sèvres, un convoi bûché empruntant les rails de tramway et transportant des chars d'assaut. Chez Chenard et Walker Là aussi il y a eu la lutte pour les six sous elle n'est pas terminée, elle s'organise dans l'usine. Nous "avons vu des camarades de la boîte qui nous ont certifie que de fortes commandes de guerre étaient en fabrication à l'heure actuelle, alors que dans ces derniers mois, 30.000 éléments d'entretoises 'avaient ̃. été livrés. D'autres lettres nous disent que chez BENJAMIN. A PUTËApX, deux' équipes- de huit heures en mettent un coup pour la prochaine. Chez LATIL, durant, toute l'année 1931 et encore aujourd'hui, on fabrique des camions militaires pour !e transport des tanks et des canons. Dans toutes ces boites .que nous signalent les ouvriers qui y travaillent, on «trime » dur les dates de livraison sont rap- prochées et il faut faire des heures supplémentaires.

C'est l'usine A. M. O., A CHATILLON- SOUS-BAGNEUX qui fait travailler 60 heures par semaine pour la fabrication d'engins .meurtriers.

Les inventions sont mises à profit- un nouveau type de mortier, calibre 105, est dans les commandes. ::̃̃̃̃.

Et chez Hotchkiss-

II est bon de revenir sur cette boîte qui a eu, durant 'la « dernière », le titre spécial de « fournisseur de l'Etat ». La guerre qui se déroule en Chine contre les travailleurs révoltés apporte des bénéfices ruisselants de sang. L' « Information Financière » dû S février ose passer l'article suivant « HOTCHKISS. Les troubles sinojaponais ont été mis à profit pour pousser les cours de l'action Hotchltiss, qui se trouve d'ailleurs rétablie. et la société a pour l'étranger des commandes régulières. »

Nous avons signalé déjà que la mitrailleuse antiaérienne et antitank 13 millimètres 2 était une source de profits pour les actionnaires de chez Hotchkiss. Mais ce n'est pas fini. Les ̃habitants du quartier, de Saint-DenisBarrage nous écrivent pour protester contre le stand de tir qui, depuis plus d'un an, tous les vendredis, est un lieu d'essais de canons de 40 millimètres et de mitrailleuses. Le. bruit infernal qui démontre une préparation intense à la guerre obligea les travailleurs de ce quartier à faire circuler des listes de pétition.

tion et de l'échange, construisent le socialisme à. une allure inconnue jusqu'ici. Le chômage a disparu, la révolution culturelle s'étend, le plan quinquennal se réalise en quatre ans. On résout des problèmes sociaux et économiques qui étaient insolubles avec le système capitaliste. Les' succès gigantesques de l'offensive socialiste du prolétariat sont indiscutables.

« C'est justement pourquoi l'impérialisme mondial prépare la guerre contre l'U. R. S. S.

« L'extension de la crise économique oblige la bourgeoisie à redoubler d'efforts contre la classe ouvrière, contre les peuples coloniaux, à renforcer la fascisation et la militarisation. Tout cela suscite un nouvel essor du mouvement révolutionnaire international. a La culture bourgeoise, conmme d'ailleurs tout le système capitaliste, traverse une crise et si, par son contenu et par sa forme, l'art bourgeois est en pleine désagrégation et décomposition (nihilisme, négation du sujet, etc.), par contre la lutte de classe du prolétariat et de tous les peuples opprimés, ainsi que l'édification du so cialisihe dans le pays du prolétariat victorieux fournissent une source inépuisable de sujets nouveaux et de formes nouvelles.

La seule issue à l'impasse où se trouvent la culture et l'art bourgeois est fournie par le prolétariat. Les artistes révolutionnaires ne se sont jamais tenus à l'écart de la lutte de classes. Nous connaissons de grands artistes comme Goya, Courbet, Daumier, Van Gogh, Gauguin et autres, qui ont directement participé aux mouvements révolutionnaires d'Europe gt des colonies..

Délégations d'officiers

Parallèlement à cette préparation ardente de la guerre les corps militaires délèguent dans chaque usine des officiers charges du contrôle de la fabrication. 11 faut bien que topt soit prêt, hein PaulBoncour Aussi, fin décembre 200 officiers sont-ils venus visiter l'usine Renault. Ce n'était pas suffisant puisque le lendemain le maréchal Pétain en personne fit la même visite.

Le Temps, du 19 décembre, nous indique que les généraux Weygond, Gamelin et Muuvrin ainsi qu'une trentaine d'officiers supérieurs ont assiste à des expériences sur le polygone de Bourges. A Mertzig-Molsheim en Alsnce des enquêtes chez les bouchers et dans les ninisons d'alimentation sont faites par des officiers d'intendance. Nous n'nvons pas besoin d'indiquer que c'est l'application stricte de la loi Paul-Boncour et du parti socialiste.

La population est indignée d'une telle mobilisation. Déjà on ne peut plus se considérer en temps de la guerre est trop visible, il ne faut pas perdre un instant, il faut lutter.

En province

Le rideau hypocrite du pacifisme doit être levé jusqu'en haut.

Le parti socialiste clame le désarmement moral, allons donc, pourquoi, où cela conduirait-il?

Les ouvriers nous le disent, le parti socialiste voudrait nous translonner en agneaux pour l'abattoir.

Désarmer moralement pour mieux se faire battre, pour faire les frais de ia crise à l'usine en acceptant les diminutions et ensuite en se faisant égorger Non cela jamais Nous avons besoin d'être armés moralement pour la lutte et c'est pour cela que nous dénonçons à 'notre Huma ce que nous voyons. Dans VAiïège, à. Pamiers, une aciérie ne perd pas son temps. Et à Lavelanet ou eurent lieu d'ardentes grèves dont nos lecteurs se souviennent, lie fabrique-t-on pas quantité de drap militaire. Allons à Bousscns où se trouve une usine de produits chimiques, .qui compte de nombreuses victimes à son actif, la fabrication du Chlore liquide est une des spécialités.

« Ah parlons des gai, nous écrivent des travailleurs de Melun; Chez nous deux laboratoires les Maisons Vénerie et Delatre ont embauché des fillettes pour un salaire dérisoire, pawm'il y avait du boulot pour le service sanitaire de

l'armée..

Ainsi jusque dans les plus petits détails c'est la préparation intensifiée. Chez Manurchini au Mans on agrandit sans cesse les cartoucheries. A Vicrzon (Cher) deux abris ont été construits l'un pour 300 personnes, l'autre pour 800.

A Gièvres (Loir-et-Cher) on agrandit les magasins et on construit des fours à pain.

Au camp de Waas, on réceptionne sans cesse des engins de mort. A Chàteaudun, on entasse des munitions et l'on construit sans cesse de nouveaux magasins.

Et si nous voulions donner la parole aux cheminots que ne nous raconteraientils pas ? La place nous manque nous y reviendrons,

N'est-ce pas déjà suffisant pour démontrer tout ce que contient d'hypocrisie et de trahison le mot d'ordre du parti socialiste "le désarmement moral ». Les travailleurs eux aussi ont soulevé le rideau et démasqué non seulement la: bourgeoisie mais ses complices S.F.I.O.;

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CITROEN

RENAULT

Ces trois noms sont connus des ouvriers métallurgistes. Ils- sont synonymes quant à leur contenu exploitation, guerre.

Ils ne sont pas séparés, ils se complètent. Voyez Citroen avec ses inoffensives 10 chevaux. Voyez Renault avec les mômes voitures CN. 10 HP. Et. ajoutez que la S.O.M.U.A., boulevard' Victor-Hugo, à SaintOuen, fabrique pour Citroën le système ,'de chenilles n Régresse et pour Renault les tourelles de chars d'assauts.

Quel résultat cela donne-t-il, dites, camarades de ces trois bagnes ? 2 Que toute la fabrication se fasse id,ans la même boite Ou 'qu'elle se fasse dans trois à la fois, n'est-ce pas la même chose? `?

Et ne seriez-vous pas tous les exploités solidaires dans vos luttes puisque vous avez devant vous tous les mêmes exploiteurs de sueur et de sang

Vos journées sont réduites, vos salaires sont diminués, vous travaillez pour la guerre.

'Alors, préparez votre lutte, à vous, dans chaque équipe, en formant vos comités de lutte pour'vos revendications.

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L'appel de Kharkov « Une nouvelle censure l'

« Nous aussi, artistes révolutionnaires, nous devons mettre une activité exceptionnelle à combattre aux côtés du' prolétariat et des peuples opprimés. « Contre l'agression fiévreusement préparée par les impérialistes contre l'U.R.S.S.

« Contre l'oppression des peuples coloniaux et semi-coloniaux « Contre l'exploitation du .travail, la diminution des salaires, la prolongation de la journée, de travail, l'abolition des conquêtes partielles de la classe' ouvrière 1

« Contre le fascisme et la terreur blanche, contre le social-fascisme cc Nous, artistes.révolutionaires, nous devons actuellement combattre avec le prolétariat pour libérer le travail du joug du capital, pour affranchir les peuples retardataires des colonies, pour créer une culture prolétarienne, une culture des travailleurs.

(i Nous, artistes révolutionnaires, nous devons profiter de l'expérience aitiitique accumulée et des conquêtes des âges passés en matière d'art, pour défendre

« Le contenu révolutionnaire et les nouvelles formes d'art accessibles aux Luges masses et fondées sur la piati- I nue de la iutte de classes,

Contre la guerre. ..Aa lutte l

•♦•

Cette enquête entièrement faite par les travailleurs eux-mêmes, est une riposte cinglante aux arguments pacifistes de la bourgeoisie et des chefs social-patriotes de la S.F.I.O.

D'après l'impérialisme français, seule la France veut la paix.

Cette page le démontre.

Le Po-j)it, lui, soulève le voile du passé, exploitant ainsi le courant populaire qui ne veut pas la guerre, qui' » en a marre ».

Mais il se garde bien d'apporter aux travailleurs dont les blessures de ia dernière boucherie sont loin d'être cicatrisées, le remède révolutionnaire à la guerre, à la crise du capitalisme. Son renversement.

La preuve, c'est Paul-Boncour et Tardieu collaborant à Genève au compte de i'impérialisme français, il y en a d'ailleurs mille preuves de cette collaboration.

Les travailleurs, eux, dans les grands bagnes industriels, ont sous les yeux la réalité des faits l'exploitation, la préparation guerrière. Loin de masquer le souvenir de la « dernière », ils en tirent au contraire des conclusions pour empêcher qu'elle sj renouvelle.

Chacune de leurs luttes pour les revendications les plus immédiates affaiblit et ralentit la préparation de la bourgeoisie à la guerre.

Ils savent qu'il faut, non pas des lamentations hypocrites, mais des actes, qu'il faut attaquer le mal à sa racine, en élevant et élargissant chaque fois plus leurs luttes en les orientant contre la bourgeoisie et son Etat, jusqu'à la victoire du prolétariat guidé par son Parti communiste.

Voilà comment on lutte efficacement contre la guerre.

̃ SALAIRES

ET DIVIDENDES Les usines que nous venons de citer sont fières de publier dans les journaux financiers, les résultats d'exploitation de leurs .esclaves tout en remplissant d'engins de mort les arsenaux et les parcs il munitions. Citons

Clwnard et Walckor, assemblée générale du 13 janvier 1932. Le capital est porté de 44 50 millions, La répartition des bénéfices sera de 5.02Q.0O0 francs.

Somua, exercice clos le 31 mars 1931, tous frais généraux déduits", les bénétices s'élèvent à S. 012. 000 francs. Dans cette boîte à Saint-Ouen, les ouvriers ne font que quatre jours par semaine et le salaire minimum garanti n'existe plus.

Gévelol (Société des munitions), avec un capital de 6 millions a réalisé ces trois dernières années, plus de 20 millions.de bénéfices nets. Les réserves et amortissements atteignant près de 40 millions. Dans cette boîte, à Issy-les-Moulineaux, les femmes sont affûtées à. 2 fr. 50 de l'heure et arrivent aux pièces, difficile:.men,t â,'2â francs. ,.Le.£ CQlpni.âux, .gagnent de 3 à' francs de l'heure. Partout c'est- la montée des actions des fabricants de canons, d'exploiteurs de chair à travail et de chair à mitraille. Une'seulësolutioft s'impose l'organisation et la, préparation de la. lutte pour les revendications immédiates .'pour affaiblir, notre bourgeoisie, pour l'empêcher de réaliser ses desseins criminels, avec le Parti communiste et la Çf.G.T.U.

Rien n'est assez puissant comme engins destructifs pour notre impérialisme. Parmi les tanks actuellement en service dans l'armée française, voici le plus lourd. Pesant 68 tonnes et armé d'un canon de 75 millimètres et de quatre mitrailleuses, il peut abriter un officier et 10 hommes et possède deux moteurs de 500 chevaux

et=3Ql=I[3

cc La synthèse du contenu de classe et de la nouvelle forme dans l'art révolutionnaire,

« L'art ouvrier spontané, sa participation à toutes les campagnes politiques, manifestation?, fêtes ouvrières, et à' la presse.

« L'analyse et 'l'utilisation pratique des conquêtes de l'art révolutionnaire des peuples de l'U.R.S.S.

« Ces objectifs ne peuvent être atteints par les artistes révolutionnaires de tous les pays que s'ils groupent et organisent leurs forces

« i° En formant une union internationale des artistes révolutionaires u 2° En formant des sections nationales dans chaque pays

« 3° En créant une liaison étroite entre l'association internationale des artistes révolutionnaires et les autres groupements d'art révolutionnaire. <c.. Par là-même, les artistes, révolutionnaires doivent réaliser l'objectif essentiel de l'art révolutionnaire) tf participer collectivement, sous la direction de leur bureau international et des associations révolutionnaires ouvrières et -paysannes de leur ~ctys, à la lutte de la classe ouvrière .contre, la bourgeoisie ». y

Autrement dit, -comme- l'ont fait. déjà

Pas d'argent pour les chômeurs.

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Seuls, les communistes bataillent pour arracher l'assurance-chôinuge aux frais 'des responsables de la crise: les bourgeois ,les exploiteurs et leur Etat. Chaque fois, les chômeurs aidant, par leur mobilisation de masse, quelques avantages ont été obtenus.

La lutte continue, il faut arracher l'assumnce-ciiôtnuge

11 n'y a pas d'argent ? Allons donc! 1 Sans parier du tableau que notre camarade Cachin a brossé dernièrement dans Vlluma, sur les prêts du gouvernement fraudais fi ses Etats vassaux Pologne, Roumanie, Tchécoslovaquie, etc., chez nous, en France, sous nos yeux, des dizaines de milliards sont dépensés à préparer la guerre.

Nous avons cité les usines, la fabrication. Ni l'aviation, ni la marine n'ont été touchées dans notre enquête. Mais il y a aussi ce que dans la presse bourgeoise on appelle les « fortifications <> et « réfection » et qui paraissent sous forinc /l'adjudiication dans les 'Jouaiuaux financiers ou corporatifs de la bourgeoisie. Un simple coup d'œiî

Nous apprenons que le 23 décembre fut mis en adjudication, à Thionuille, une voie ferrée pour les travaux de fortification.1 Coût 10 millions.

A Châlons, construction de boyaux, abris et jalonnement des champs de tir. Coût, 545.000 francs.

A Strasbourg, construction d'ouvrage pour le génie à llaUwi et Kauffenhein. Coût 4 millions.

A Gap (exactement Roche-la-Croix), pour l'achèvement d'ouvrages fortifiés. Coût 6. 500. 000 francs.

A Briennc, construction d'un magasin de munition. Coût 170.000 francs. "Issy-les-Moulineaux, construction d'un stand de tir. Coût 250.000 francs.

Viuccnncs, construction d'un stantl ae

tir ,au polygone. Coût 300.000 francs. En voulez-vous encore, camarades chômeurs. Car il faut, vous qui lisez l'Huma, vous attaclier il convaincre ceux qui croient encore aux promesses de la bourgeoisie et de ses soutiens socialistes. Voici l'Usine du 12 décembre 1931, qui ncus apprend que l'intendance de Paris met. en adjudication la fourniture de 300.000 mètres de toile d'emballage, 12.0 min. et 400.000 mètres de toile d'emballage, 1-10 unn.

De la môme revue du 1er janvier, le génie de Versailles adjuge 10.000 ipiqucls de fer, pour, le camouflage 20.000 litets cache-canon de 2 mètres 10.000 filets cache-canon de 3 m. 50.

La chclferie du de Rouen a pour 430.000 francs de travaux à faire exécuter. La Poudrerie d'Ani/oulème n adjuge la fourniture de 20.000 kilos de coton fi .000 lalos de vieille toile 6.000 kilos de vieux papiers lO'.OÛO kilos de fer en feuillards.

Prenons maintenant le journal des travaux publics, le Bâtiment. Chaque semaine, près de deux grandes pages sont bâties avec des adjudications parmi lesquelles on découvre génie de Versailles, d'Amiens, de Tours, etc

A Antiens c'est la construction d'ùn bâtiment à usage de poste de police 55.000 francs

A Tours, pour le dépôt d'Angers, deux hangars et aménagement d'uni troisième 95.U00 francs

Génie de Bordeaux, pour le camp de Souge, nous remarquons construction de quatre tranchées abri de marqueurs. Enfin pour la chefferie du génie de Nice,, .nous, additionnons-, les: chiffres des travaux. Coût 365.000 fr-ançs.fl. “̃̃̃ Voici le résultat d'un coup d'œil lancé rapidement'sur deux journaux patronaux, l'Usine et le Bâtiment

Camarades chônjeurs, est-ce que cela

f*~M~<L~M~WK<X<.X~'M.'<i

Pour affirmer votre volonté de lutte contre la guerre, travailleurs de Paris et de la banlieue TOUS A BULLIER DEMAIN SOIR!

les écrivains révolutionnaires et prolétariens réunis au congrès de Kharkov, les artistes révolutionnaires doivent considérer leur activité « comme une forme spécifique de la pratique révolutionnaire de la lutte de classes du prolétariat ».

Ce qui évite toute équivoque.

La défense de l'U.R.S.S. reste la tâche la plus urgente à l'heure présente, car l'U.R.S.S. est le rempart de la révolution prolétarienne mondiale, et >elle n'a jamais été plus menacée. La lutte contre le fascisme et le social-fascisme se rattaché indissolublement à la défense de l'U.R.S.S. Nous devons donner aux' artistes la possibilité de mettre leurs œuvres, animées par toutes leurs forces, servies par tout leur talent, au service de la révolution.

Cette tâche se complète avec logique par celle qui consiste à rechercher systématiquement parmi les artistes ouvriers ceux qui sont susceptibles d'aider au rapprochement avec le prolétariat d'un plus grand nombre encore d'artistes, alliés venant de la fraction révolutionnaire, de la petite bourgeoisie des villes et des campagnes, en reconnaissant que seule la victoire de la révolution socialiste crée les condi-I

n'est pas un véritable scandale. Si nous comptions l'aviation, la marine, si nous ajoutions les fabrications que nous déKonoont les ouvriers et qui sont certainement au-dessous de la rôalilé.n'y aurait-il p<i6 lit de quoi payer l'assurance-chômage? Si. Alors il faut l'arracher, par la lutte. Front unique

Les Sellier et autres renégats, pupistes, qui réclamaient à l'Hôtel de Ville de l'argent pour les industriels, soi-disant pour faire travailler les chômeurs, ne faisaient ainsi qu'aider la bourgeoisie a préparer plus activement la guerre.

N'est-ce pas suffisamment démontré Y Le Parti Communiste et la C.G.T.U. appellent las ouvriers chômeurs et travaillaut encore à se grouper, à mener ensemble une lutte commune pour (irradier l'assurancc-chômage et les salaires nui

ont été volés, pour exiger la semaine de

quarante heure avec môme salaire que pour quarante-huit.

Leur lutte revendicative sera un premier pas vers leur lutte contre la guerre.

Gi

Taittinger réclame des obus et des gaz.

•̃

Le journal des Jeunesses patriotes de Taitlinger n'est pas satisfait des vingt milliards que lia bourgeoisie française dépense. au budget de la guerre.

Il faut, dt-il, reconstituer les stocks de munitions qui ont été considérablement réduits du fait de la campagne du Tatilalct au Maroc.

Ailleurs, on peut lire « Obus à lu/périle l'ht/pêrite dont les effets ont ,été reconnus si considérables pendant la guerre, perd de son ellicaeilé au bout de quelques années. Les stocks dont notts disposons sont-ils toujours bons Et plus loin « Fusils automatiques. Les récents perfectionnements ont été apportés dans leur fonctionnement. Qu'attend-on pour, en doter toutes nos unités? Sur les chars d'assaut, le journal des J.P. demande qu'on adopte « des tanks d'un maniement beaucoup plus rapide et plus facile, d'une puissance beaucoup plus grande ».

En fait. Paul-Boncour réclame la même chose. lui aussi, sous le couvert de la sécurité.

Ainsi, ^toutes les fractions politiques de l'impérialisme français de Taittinpor au parti socialiste compris, sont

d'accord.

Le prolétariat et son Parti Communiste se rallieront aux propositions de l'Union soviétique, apportées à Genève par notre camarade Lilvinov.

W W vewo,wowaW wW vowwwawW w~

Etre pour la « défense de la patrie », c'est trahir le prolétariat et légitimer la guerre. Et comme la guerre indépendamment du territoire où se trouvent les armées ennemies reste impérialiste, aussi bien sous la république que sous la monarchie, le principe de la défense de la patrie n'est « en fait » qu'une complicité avec la bourgeoisie impérialiste et conquérante, une trahison envers le socialisme.

LENINE.

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GEVELOT

"PRÉCISION

MODERNE"

C'est grâce aux lettres des travailleurs que nous pouvons démontrer la liaison intime qui existe entre certaines industries.

Dans les usines, comme nous.le disent nos camarades, il est difficile de savoir quelle fabrication on accomplit. Mais sachons lier quelques lettres et on découvrira le sens des bons de commande.

Nous avons vu que chez Hotchkiss, à Clichy, c'était le canon de la mitrailleuse qui était fabriqué. Les essais sont fait à Saint-Denâs-barrage, puisque les habitants du quartier en sont incommodés.

Dernièrement, c'était die l'usine « Précision Moderne » que nous venait une lettre là on fait les affûts compiètemast finis.

Enfin, le tout monté reçoit les cartouches venant de chez Gévelot, à Is sy-les-Moulineaux.

Les actionnaires peuvent être fiers que la prospérité d"ùne boîte entraîne celle du la boit" à côté. Bien entendu, les fabrications se complètent. t.

Mais c'est pour cela aussi que la lutte ides travailleurs d'une usine appelle la solidarité de tous les travailleurs.

Car," en luttant ils affaiblissent leur propre bourgeoisie, ils luttent de fait contre la guerre.

tions nécessaires au plein essor de la culture prolétarienne, mais, que, déjà, à la veille de la -révolution socialisa, à Pépoque de l'impérialisme, le prolétariat crée la culture qui sert ses buts révolutionnaires. Cela est déjà vrai pour des pays comme l'Allemagne, le Japon, les Etats-Unis. Le prolétariat est l'unique porteur de toutes les valeurs culturelles créées par l'humanité. « II ne se borne pas à recevoir mécaniquement l'héritage du passé ou à nier purement et simplement la culture ancienne tesant de l'arme critique du warxisme-léninisnu le prolétariat revise de ce point de vue toutes les valeurs culturelles accumulées par l'humanité, en retenant celles qui peuvent être utilisées pour créer la culture prolétarienne ». (Résolution de Kharkov.)

Ce n'est pas'seulement « l'esprit de guerre qui se manifeste dans les divers milieux artistiques, c'est avant tout l'esprit de guerre contre l''U.R.S. S. Nous en avons eu plusieurs exemples récemment en poésie, au cinéma. r Nous en avons aujourd'hui de nouveaux, d'abord dans le fait qu'on ne lacère plus, au Salon.- des Indépendants des toiles de peintres parce qu'elles sont un attentat aux mœurs bourgeoises, mais parce qu'elles veulent avoir une signification sinon politique, du moins sociale tel est le cas pour le tableau de Galeanî .représentant Lénine haranguant les ouvriers des diverses parties du monde. Ensuite, dans le fait, beaucoup plus significatif, qu'on a fait enlever par la force, à l'exposition de l'Uniopi des artistes modernes, actuellement.! ouverte au Pa-;

Urne dupartt VERS NOTRE? CONGES

Face aux usines

Le septième congrès du Parti seprépa- ̃ re dans toutes le régions. Cependant il, ne faut se dUsimulôc^que la discussion des problèmes posés devant'le Parti n'est pas encore portée partout dans les cellules.

Il est indispensable que les conférences de rayons soient de larges assemblées représentatives, dans lesquelles se déroule la discussion et où se manifeste un sérieux esprit-critique et auto-critique. Mais il est non moins nécessaire que nos cellules et notamment les cellules d'entreprises, discutent et prennent des résolutions sur les questions posées devant le Parti. Dans certaines régions, la réélection des directions de cellules n'a pas eu lieu en dépit de la résolution du Bureau Politique de décembre 1931. Dans d'autres régions, les conférences de rayons n'ont pris aucune résolution. Ces faits révèlent combien il est nécessaire de développer dans notre Parti l'esprit de responsabilité.

Il est indispensable que les régions prennent toutes ies mesures pour que dans le temps qui nous sépare, encore du congrès du Parti, la discussion soit portée dans les cellules. Les bureaux régionaux devraient déléguer leurs membres les plus .responsables pour y présenter des rapports. Les journaux régionaux doivent ouvrir et alimenter une tribune de discussion en accordant la plus grande attention aux lettres et résolutions des cellules et notamment des cellules d'entreprises. La discussion doit permettre de renforcer l'activité des cellules et de toutes les organisations du Parti on vue de préparer et d'organiser les luttes ouvrières.

Les ouvriers veulent lutter

Une grave lacune du travail du Parti n'est pas encore surmontée, c'est notre retard pour organiser les luttes ouvrières. Ce retard provient,, avant tout, de l'opinion démentie par les faits, "selon ilaquelle les ouvriers ne luttent pas en pe-i riode de crise.. i Dans le quatrième Rayon de la R.: P., ce sont les ouvriers inorganisés des grosses usines, comme Gnome et Rhône, L)elaliaye qui viennent trouver nos organisations, nos militants pour leur demander conseil en vue d'organiser leurs luttes. Or, il faut le dire avec courage, dans ces usines, nos cellules du Parti sont à peu près inexistantes. Le 4 lévrier, les ouvriers de l'usine Panhard ont résisté pendant une demi-heure aux charges des flics devant la porte de l'usine. Ils ont manifesté en clamant les mots d'ordre du Parti. Voici une boîte de plusieurs milliers d'ouvriers où notre cellule compte deux membres travaillant dahs l'usine La volonté de lutte des ouvriers est manifeste, de même que noire retard pour organiser la lutte; Comment expliquer ce retard, sinon par le manque de conviction que les ouvriers peuvent et veulent lutter. C'est ce que l'on constate lorsqu'on' parcourt le rap^ port présenté par la direction du rayon pour la conférence.

D'autres faits nombreux montrent lai volonté de lutte des ouvriers,, .Dans la région du Nord, à Maubeuge, 200 ouvriers métallurgistes donnet leur adhésion au syndicat. Cependant, là nous n'avons pour ainsi dire aucune organisation du Parti. Tandis que la lutte des mineurs se prépare avec ardeur dans les bassins du Nord et du Pas-de-Calais, nous devons constater que nos cellules minières sont très peu actives., L'un des rayons décisifs, le rayon de Lens est pour ainsi dire inexistant dans la préparation de' la bataille.

Ces quelques exemples pourraient être multipliés;' Ils soulignent l'urgence qu'il y a d'organiser la lutte des ouvriers, de .créer les cellules d'entreprises, de renforcer' nô;s. comités du Parti. '>"

"1:

» Le recrutement à Fusin^ La volonté, de lutte des ouvriers s'ex-% prime notamment par. une poussée d'adhésions au parti et aux syndicats unitaires. La région parisienne du parti, a recruté en Janvier. plus de 400 nouveaux adhérents et la jeunesse communiste près de 200.

Dans les régions Nord-Est Garonne, Picarde, on a- dans ces deux .derniers mois, augmenté les effectifs de 325 membres. La région du Nord a -recruté dans cette période 200 nouveaux membres. Mais nous aurions grand tort de nous griser avec ces quelques succès: II faut reconnaître avant tout que ces adhésions ne sont pas le fait d'un travail de recrutement organisé d'une façon systématique par les régions. Les régions où l'on recrute, car il en est comme celle du Centre où l'on reste fisé sur soi-même, se sont bornées jusqu'à présent' à enregistrer les adhésions, à faire quelques tentatives de stimuler le courant d'adhésion. IÏ%nJt aussi constater cette lacune' très grave dans le recrutement actuel c'est qu'il n'a pas lieu sur là base dë; l'entreprise. mais dans des réunion? publiques oiui des réunions de sympathisants de petites localités.

Enfin, il faut souligner qu'on ne recru* te pas pendant la lutte, là se déroule la lutte. L'exemple typique de ce défaut c'est le mouvement Renault, 'où pendant toute la période d'agitation et de lutte des ouvriers on fit seulement deux adhésions au Parti. Il est nécessaire que les régions remédient sans tarder à 'ces. graves lacunes.

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villon de Marsan (Louvre)/ une 'maquette d'affiche de Jean Carlu; qui avait pour thème le désarmement. C'est seulement en face de l'attitude énergique dé l'Union des Artistes modernes que l'affiché a été remise en place mardi dernier. Mais l'incident reste significatif de la volonté, de la part de certains officiels, de créer une nouvelle forme de censure. Un incident s'était déjà produit le jour de l'inauguration, parce que ce groupement avait organisé dans la salle consacrée aux arts graphiques, une présentation de livres d'enfants russes et des affiches sur le plan quinquennal soviétique. Déjà une affiche représentant un ouvrier plantant dans le globe le drapeau rouge de l'internationale avait dû être remplacée par une. autre moins « représentative ». La bourgeoisie camoufle Tardieu et Paul-Boncour pour parler du désarmement à Genève, mais elle,ne tolère pas qu'en face d'une affiche soviétique un artiste exalte le désarmement vérl'labie. L'offensive bourgeoise se déclenche sur les divers fronts Sur le front artistique non moins violemment que sur les autres. C'est une nouvelle forme de censure qui commence. Aux artistes' révolutionnaires d'organiser la contre-offensive.

Jean PEYRALBE.

necli(icatton Dans la note annexée à mon dernier article on lisait « Notre camarade tombe d'un excès dans un autre pour mieux exprimer son point de vue justement revendicalil de certaines idées toutes faites », C'est, Tectilicatif qu'il faut lire.

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Lisez La Vie Ouvrière


La journée du 4 février et le Premier Mai CONTRE LE CHOMAGE

CONTRE LA DIMINUTION DES SALAIRES CONTRE LA GUERRE

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La journée 'du 4 février devait être une journée de front unique, de mobilisation et de lutte des travailleurs occupés et des chômeurs complets et partiels dans l'ensemble du pays.

Depuis que fut lançé le mot d'ordre de la journée du 4 février par la C.G. T.U., les événements se sont précipités. Les mineurs ont été l'objet d'une décision de diminution de salaires à nouveau, les travailleurs du textile ont dû subir dans presque toutes les régions une diminution les ouvriers métallurgistes sont en butte à. une pareille offensive dans la plupart des entreprises il en est de même des marins et des dockers, et les menaces de diminutions de salaires se sont précisées contre les cheminots et les fonctionnaires.

̃ La crise jette chaque semaine sur lé pavé de 15 à 20.000 travailleurs, dont :10 seulement touchent un secours de chômage, de 7 à 8 francs par jour pour les hommes et de 4 à 6 francs pour les femmes.

Dans les grands centres industriels du textile, un travailleur reçoit en moyenne 350 francs de salaire par mois, cela en raison du chômage partiel pour lequel il ne reçoit aucun secours.

Enfin, sur l'arêne internationale les événements se développent avec-une ra> pidité et une violence inouïe la guerre n'est plus une prévision, elle est un fait. Aussi la journée du 4 février devait avoir une importance énorme, et les m'as.ses, en acclamant l'U.R.S.S. et les Soyiets chinois, l'ont très bien compris.;

̃̃̃;̃ V

Des informations qui nous sont parvenues il résulta que la masse, sent admirablement la gravité des événements et l'enchaînement de la lutte nécessaire contre le chômage complet et partiel, contre la diminution des salaires et contre la guerre.

C'est un fait que la journée du 4 février est caractérisée par de nombreuses démonstrations et meetings de masse. Dans la région du Nord, où les salaires sont l'objet d'une attaque massive, les démonstrations et meetings ont, en général, rassemblé des milliers de travailleurs. Partout l'U.R;S.S. et les Soviets chinois ont été acclamés, en même temps que le programme et les mots d'ordre de. lutte de la C.G.T.U.

Dans de nombreuses autres cités de province, la journée du 4 février marque un fort courant de masse autour de Ja C.G.T.U. et de ses mots d'ordre. De nombreuses adhésions aux syndicats unitaires ont été faites au cours même des meetings. La masse acquiert le sens de l'organisation par l'expérience même de ses luttes et donne une leçor* à ceux qui chez nous hésitent et lousur la signification de l'unité syndicale et d'une C.G.T. unique lutte de classe.

La,iicajrr(é«: tJu|4f;f^liQg-f1 contribué à

liquider le pessimisme dans nos propres rangs elle a redonné confiance à nos militants pour la réalisation des résolutions du 6" congrès de la C.G.T.U., qui s'avèrent de plus en plus justes devant la réalité des événements économiques et politiques.

i

En regard de la situation de la C.G. T.U., avant le 6° congrès, la journée du 'A février est un succès qui marque surtout la poussée des masses. Les résultats du 4 février ont été obtenus malgré la faiblesse de notre campagne publique dans la presse centrale, corporative et régionale malgré un retard quasi général à prendre cette journée au sérieux, malgré un certain pessimisme sur la possibilité de la réaliser. Ils sont loin d'être la conséquence d'un changement notable dans nos méthodes d'agitation et d'organisation sur ̃ Ja base de t'entreprise, des comités de chômeurs et des comités de lutte. Un changement général dans nos mé1 thodes, une claire vision du mouvement des/masses, une lutte sévère contre le réformisme devait provoquer le rassemblement en commun de centaines de milliers de chômeurs et de travailleurs' occupés et des manifestations monstres dans les grands centres industriels.

Mais la journée du 4 février reste, malgré ses faiblesses, une étape împorrtante de la lutte des ouvriers sous la direction de nos organisations syndicales unitaires.

C'est une étape versla réalisation d'un Premier Mai de masse de front unique et d'unité' syndicale dirigé contre le pa^ tronat, l'impérialisme français, l'union t jsacrée et le réformisme.

C'est une étape vers te passage à la contre-offensive ouvrière pour briser l'attaque contre les salaires, arracher les revendications des chômeurs complets et partiels pour la lutte contre la guerre en marche, pour la défense de 1'.U.R. S.S. et des Soviets chinois. >-

Mais ce n'est qu'une étape, une étape pettement insuffisante, nullement en rapport avec la situation.

~t~ca~

Chaque militant syndiqué ou sympathisant doit avoir constamment devant les yeux, la gravité des événements, la rapidité de leur développement, le rôle décisif de nos organisations, les responsabiltiés énormes qui nous incombent. L'attaque du patronat, l'augmentation eu chômage, la misère des chômeurs, la guerre, telle est la réalité des faits quotidiens.

Renforçons notre lutte contre le .ré- formisme et l'opportunisme mobiliser les chômeurs autour de leurs comités; mobiliser les travailleurs occupés autout des comités de lutte au sein même de l'entreprise; créer et renforcer nos sections syndicales d'entreprises, répondre

llllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllilllllllllll

Travailleurs, achetez

LA VIE OUVRIERE journal d'éducation et d'informations syndicales, contrôlé par les militants delaC.C.T.U.

zt » ̃'

par la grève de masse à chaque attaque c contre les salaires là où elle se produit l aller à la grève partielle, à la grève ré- ( gionale et industrielle her la lutte éco- c nomique à la lutte contre la guerre dans S esprit des masses,

C'est, après l'étape du 4 février, pré- 1 parer un Premier Mai grandiose, et t frayer la voie juste à l'unité syndicale de c

classe. 1

classe. G. MONMOUSSEAU. t t

̃ ̃̃ ;>«»♦̃»'<" l CONTRE LES DIMINUTIONS r A L'IMPRIMERIE NATIONALE

LES OUVRIERS ARRÊTENT LE TRAVAIL PENDANT UNE HEURE ET DEMIE t

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Une nouvelle diminution de salai- s res de 0,25' horaire a été annoncée lundi au personnel de l'Imprimerie Nationale.

Une vive effervescence s'est manifestée dans les ateliers depuis cette E diminution, d'autant plus que les t salaires ne sont pas payés au tarif régional fixé par l'enquête acceptée ( par l'administration, en 1927-1928. 1 Après les délégations faites auprès du directeur par les syndicats uni- i taire et confédéré, accompagnées de c la commission ouvrière, le personnel 1 a manifesté par un arrêt du travail d'environ une heure et demie et tenu une réunion à l'atelier des presses. A cette réunion, les délégués ayant déclaré que la direction refusait de revenir sur sa décision et après diverses explications le personnel a mandaté ses délégués à la commission ouvrière pour demander une audience au ministère des finances. Les ouvriers et ouvrières de tous les services sont décidés de repren- dre la lutte au cas où la diminution ne serait pas rapportée.

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La grève des chauffeurs

de la maison Ganter

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Les chauffeurs de taxi de la maison Ganter continuent unanimement la grève en dépit des manœuvres et des tentatives de division de la patronne.

Aujourd'hui réunion de tous, à 9 heu- res, lieu habituel.

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Des ouvrières de Troyes, par la grève empêchent une diminution

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A l'usine du textile Uesgrey, à Troyes, les ouvrières du service de la piqûre étaient avisées vers la fin de la semaine dernière, que leurs salaires allaient être à nouveau diminués. Aussitôt, rerfervss:enc3 grandit parmi les ouvrières et, vendredi, une délégation fut nommée pour aller trouver la direction et demander le retrait de cette diminution.

Inutile de dire qu'à cette demande la direction opposa un refus formel, donnant mille prétextes.

Ce que voyant, les ouvrières refusèrent de travailler et quittèrent l'usi^a>. SUR 30 %HWrçïtES,J" ~7 PARTîÇÏBÉ;RENT A LA GREVE', qui dura toute la journée.

Comptant alors sur cette volonté des travailleuses de lutter pour leurs conditions d'existence. LA DIRECTION MIT LES POUCES ET RETIRA' SA REDUCTION DES SALAIRES.

{La Dépêche de l'Aube.)

^-«B+g»..? ̃ ̃̃̃

DANS L'EST

Misère et exploitation aggravées dans toutes les corporations

T.4.

La misère créée, par le féroce patronat avance h grands pas 'dans la région de l'Est..

A Ilomécourt-Jœuf, de Wendel diminue les salaires et supprime la prime çle 59 p; 100 pour travaux obligés du dimanche l'entrepreneur Sagef paie ses ouvriers 19 francs par Jour Dans les mines de la région Piennos, Jondreville, Tucquegnieux, la Mouriôre, Michevilla, MancieulJes, etc., le chômage augmente toujours ainsi qu'aux usines de la « Providence » et de la « Senelle-Maubeuge » où les primes sont rognées, ce qui diminue encore les salaires.

Chez Fabius, ù Pagny-sur-Moselle, de nombreux ouvriers sont licenciés. Chômage aussi à Pont-à-Mousson, Belleville, Pompey, Frouard attaque contre les salaires sur toute la ligne.

A Nancy, on chôme dans la chaussure, les cristaux, la construction métalbique, et les chômeurs sont rançonnés sur les chantiers des travaux publics, pendant que cheffaillons « socialistes et larbins de plume du Comité des Forges préconisent la mendicité officielle comme remède la misère des chômeurs

A Dombasle-s.-Mcurthe, dans l'industrie des' produits, chimiques. Solvay diminue les salaires pur palliers avec la bénédiction du curé de « sa paroisse I Les établissements Perbal (constructions de wagons) licencient en masse les ouvriers. G0 francs par quinzaine

A Blainville-sur-1'Eau, cité S. F. 1. O. la filature a fermé définitivement ses portes et la municipalité met à profit la situation pour à bon compte (pour les entrepreneurs) instaurer de véritables travaux forcés.

Au tissage les ouvrières gagnent péniblement 60 francs par quinzaine 1 A Lunéville, chômage massif dans la céramique, partiel dans les autres industries et partout diminution des salai.res.

Dans Qes Vosges, la situation des traTvailleurs est encore plus misérable le tissage Lang, de Savnt-Dié, ferme ses portes et licencie 300 ouvriers et ouvrières chômage partiel dans les autres Industries, salaires de famine.

Aux environs du Val-d'4jol on offra 11 francs pour cassage d'un M de pierre Au tissage do la Croix, les ouvrières gagnent ÎSÙ francs par mois et subissent une diminution de 5 p. ICO .sur les saUaires.

A Gérardmer, pays d'excursion (pour les bourgeois), les usines textiles ferment leurs portes les unes après les autres plusieurs centaines de chômeurs. 1 1 franc de l'heure

A Bruyères, les patrons du textile paient les ouvrières 1 franc et 1 fr. 10 horaire. Un autre patron de combat dans la papeterie diminue les salaires jusqu'à 45 p. 100.

A Thaon, chez Lederlin-Holfra, dans certains ateliers de la B. T. T., les travailleurs chôment 3 jours par semaine. A Bussang, Senones, Rambervillers et .Charmes. des centaines de chômeurs sont dans une misère incroyable.

Pour en pas être en reste, dans la péripliérie de l'inspection do Nancy, la Compagnie de l'Est licencie tous les auxiliaires et par centaines, procède à des déclassements d'agents statuaires. S'organisant solidement dans les rangs de la C. G. T. U. et du P. C., les Iravailleurs de la région de l'Est passeront à la contre-offensive contre le patronat affameur. [Un Habcor.)

La G G. T, vient dq tenir un Comité national SOUS LA PÔiSïlÊS MASSES LES DÉLÉGUÉS RÉFORMISTES TENTENT LE COUP DE BARRE DÉMAGOGIQUE

La C.G.T, réformiste vient de tenir, lundi et mardi derniers, à Paris, un comité national confédéral. On sait qu'à ces assises sont représentées, sur le pian géographique, les unions dépurteraentales et, sur le plan professionnel, les fédérations d'industrie ou de métier. C'est donc quelque 150 délégués qui se trouvaient réunis.

Qu'a marqué, dans l'ensemble, ce comité ? 'Z

Tout d'abord, et nettement, un virage à gauche, caractérisé par la répudiation démagogique des décisions antérieures et l'inclusion, dans des résolutions, de cer- tains mots d'ordre de la C.G.T.U. et du Parti communiste.

En fait, ces assises se sont tenues, malgré les participants, sous le signe de la pression des masses. Les chefs réformistes les plus clairvoyants se sont rendu.compte que leur influence diminuait, qu'elle risquait de péricliter encore, cependant que celle des unitaires, des partisans de la lutte de classe et du front ur.ique prolétarien grandissait.

Il ne faut pas chercher ailleurs les raisons de l'attitude des délégués et des « phrases gauches » employées durant les deux journées.

La situation de la C G. T. Le compte rendu publié par le Peuple est d'ailleurs caractéristique d'une situation « embarrassée ».

Voici l'Union de Saône-et-Loire demandant à être subventionnée « passagèrement », l'Union de la Tunisie appelle aussi à l'aide, ainsi que celles du Var.des Alpes-Maritimes, des Hautes-Alpes ei c'est Lenoir, secrétaire administratif, répondant

« La commission n'a pas décidé de limiter le nombre des délégués à la propagande,- mais. étant donné les ressources dont dispose la C.G.T., il lui paraissait préférable, pour Vinstant, de faire appel. aux secrétaires fédéraux. » Dégonflages

Et voici Jouhaux, abattant les idoles d'hier. Démagogie Tentatives d'esquiver les responsabilités devant le grondement prolétarien.. Répudiations superficielles, parce qu'il conserve le fond de collaboration de classe, base de toute la politique de trahison réformiste. Ecoutons le ténor parler de l'outillage national, potion issue de la collaboration de la C.G.T. au Conseil National Economique

«. H(\q programme d'outillage national) EST dans une trop (sic) grande mesure un trompe l'œil (resic), car il comprend des travaux pour lesquels des crédits, avaient déjà été engagés et d'au1res qui devraient iitre imputés sur le budget national.. »

Ce programme trompe-l'œil, comme celui de la rationalisation, a été adopté célébré, par MM. les délégués, Jouhaux compris, du Conseil National Economique. Il visait 11 empêcher les chômeurs et non-chômeurs de lutter. Aujourd'hui, le même Jouhaux déclare que.c'est un trompe-l'œil. Nous n'avons jamais dit autre chose. C'est l'aveu par les réformistes d'une duperie entre tant d'autres. D'ailleurs, la même opération a été effectuée par le secrétaire de la C,G.T. en ce qui concerne les « dettes et réparations Voici quelques semaines a peine, la C.G.T., emboîtant le pas, comme à l'habitude, des gouvernants capitalistes effets de la politique dite de présence affirmait en substance les Allemands doivent payer les réparations sont dues.

Lundi, le délégué du gouvernement a li. Société des Nations a affirmé le'contraire, a pris en partie la position des,, communistes :i « II faut donc en venir à une solution de raison, la seule qui soit logique. La-

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APRÈS L'ÉCHEC DU REFERENDUM PATRONALO-RÉFORMISTE »|S-*

Accentuons dans les puits la préparation de ta grève des mineurs

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On connaît maintenant les « résultats définitifs » du référendum organisé par 1 les chefs confédérés des mineurs du Nord 1 et du Pas-de-Calais pour tenter de mas- t quer leur nouvelle trahison,

Ces résultats continuent nos appréciations. Ils démontrent que dans leur grande majorité les mineurs ont suivi le mot 1 d'ordre des organisations unitaires, en J refusant de participer la comédie pa- 1 tronalo-réformiste, 1

Voyons donc les chiffres

Dans le Pas-de-Calais, où sont em- s ployés 124.635 mineurs (a, lin décembre s 193Î), il y eut ôi.dW votants, dont 9.837 c se prononcèrent pour ld grève. (

Dans le Nord et Anzin, sur 32. 417 mineurs, il. y; eut 9.376 votants dont 2.308 pour la grève. a

Au total, sur 177.0-Î2 mineurs, 67.022 votants, 12.1-45 pour la grève. ̃; Ajoutons que, dans ces chiffres « com- muniqués » par les chefs confédérés', sont compris les votes de toute ̃' la maî 1 trise, chefs portons, porions, gardes des mines; etc.

11 est hors de doute que lorsque Maôs se présentera chez Cuvelelle, président du comité des Houilères du Nord, le repré; sentant du patronat ne manquera pas de féliciter Je député-maire de Lens, pour l'aide que lui et ses amis appor- tèrent aux « pauvres compagnies ». 1 Déjà d'ailleurs, le "Bulletin quotidien », organe du comité des Forges, commentant les résultats du référendum,

̃écrit

Heconnaissons que les chefs cêgêtistes ont fait entendre aux ouvriers des paroles de bon sens.

Toutes ces manœuvres n'influenceront aucunement les mineurs. elles permetfront, au contraire à ceux qui sont encore trompés par les chefs confédéré» de se joindre à ceux qui se préparent activement pour la bataille. Hier, le conseil national clés mineurs confédérés s'est réuni, pour examiner la situation, c'est-à-dire pour voir comment poursuivre la manœuvre dans les autres bEisins.

Les militants unitaires, appliquant résolution du C. N. que nous publions ci.dessous, poursuivent, eux, la préparation de la grève, seule capable de briser l'offensive du patronat.

Un congrès des, puits qui ont voté en assemblée le principe de la grève se tiendra sous peu.

LA RÉSOLUTION ADOPTÉE

AU CONSEIL NATIONAL

DE LA FÉDÉRATION

Le Conseil national de la Fédération unitaire, du Sous-Sol, après avoir examiné la situation des ouvriers mineurs face à la nouvelle attaque du Comité des Houillères, s'affirme contre toute dinu nution de salaires sous quelque forme que ce soit.

II adresse son salut aux mineurs des 5 et 7 de l'Escarpelle qui ont brandi courageusement le. drapeau de la .luttu et montré la route à suivre.

Le Conseil' national unitaire s'adresse à tous les ouvriers mineurs pour qu'ils se souviennent à chaque instant de la trahison des chefs réformistes en mars 1931.

P"1F!?T^lfTlr"yilTT

quelle ? Pour ma part, je déclare qu'il n'y a qu'un moyen d'en sortir passer l'éponge sut l'ardoise. »

Et voici la restriction

Il Si même notts avions raison de dire que les réparations doivent être intégralement payées, il faut reconnaître que les possibilités de paiement ne sont

plus, »

Ces déclarations sont-ailes assez signl< ficatives de la poussée des masses ? Aucun ouvrier n'en doutera.

Démagogie

Et c'est ainsi que s'est greffé le débat sur la participation a la Commission franco-allemande,

Un premier orateur Jolly (Saône-etLoire) déclara « ne voir aucune utilité à cette participation »,

Evidemment, c'est l'U.D,, qui demain. de du secours, et pour « duper les masses il faut se montrer « gauche ». Après lui, Janin (Doubs), celui qui fit exclure tout, un syndicat pour délit de tendance, insinue que ce sont les réformistes allemands à la Grzesinski qui « forcèrent la main » à la C.G.T., et en arrive à dire:

Nous serions heureux que les delà-, gués ouvriers sortent de cette commis sion en faisant claquer tes portes. Et, surenchérissant, Vivier-Merle, (RhO- ne) l'homme qui signe des contrats de diminutions de salaires avec les patrons préconise la semaine de 40 heu. res dont il faut imposer (sic) l'introdue Lion et l'assurance chômage.

» Après cette démagogie, tombe, clair, ̃ l'aveu des raisons poussant' les réformistes à donner le « coup de barre à gauche »

Je pense qu'il est indispensable da créer un mouvement d'opinion publique, car il est besoin, plus que jamais, de redonner confiance aux travailleurs. Mais vers qui viennent-ils ? Merle- Vivier le laisse percer avec amertune. Il est indispensable. de ne pas les laisser abuser par la démagogie des communistes, dont l'action nèlaste gêne, en celle période si critique toute l'action de défense des salaires. Nos difficultés sont grandes, mais il faut les connaître pour bien mesurer les devoirs qu'elles nous imposent.

Ainsi l'homme du patronat métallurgiste de la région lyonnaise avoue, et les difficultés de plus en plus grandes de duper les ouvriers et combien l'action des communistes gêne les serviteurs ducupitalisme dans leur propagande de duperie du prolétariut.

Il est d'autres points sur lesquels nous aurons a revenir. D'ores et déjà enregistrons le « désarroi » de la C.G.T. devant les difficultés de plus en plus grandes qu'elle a de berner les travailleurs.

Ce n'est pas par hasard que le comité national a voté une résolution dénonçant la carence des pouvoirs publics, réclamant la semaine de 40 heures 'sans diminution de salaire et l'assurance chômage.

Ceci après avoir combattu nos mots d'ordre journée de sept heures, avec semaine anglaise sans diminution de sa- laire incorporation de l'assurance clio*mage dans la loi des assurances sociales sans versement ouvrier.

Ce n'est pas par hasard, non plus, que Jouhaux déclare qu'il faut passer L'éponge sur les dettes.

Jusqu'ici MM. les réformistes avaient affirmé exactement le contraire de tout cela.

Les ouvriers veulent lutter. Alors les chefs réformistes manœuvrent, font barre à gauche pour essayer de ies ramener dans la voie de la collaboration des; classes Voilà le sens du C.N. de la C.G.T.

i.i.i-iiè.ni

Ces derniers continuent aujourd'hui à mener une lutte acharnée contre ia grève, soutenant, umsi l'attaque patronale.

Comment vaincre ? ?

Les ouvriers mineurs ne peuvent vaincre le Comité des houillères qu'en brisant les manœuvres des chefs réformistes." en les rejetant de leur mouvement. t.

Ln Fédération 'unitaire 'du Sous-Sol s'affirme ainsi lu seule organisation syndicale luttant pour les revendications des ouvriers mineurs contre le Comile des houillères.

Il est du devoir des ouvriers mineurs de venir renforcer en masse ses rangs, afin de renforcer leur capacité d'action contre' le patronal. Plus la Fédération unitaire., sera, .puissante, .plus les ou vriers mineurs seront forts et cnpables de briser l'Offensive du ̃ Comité des houillères.

Ils marcheront ainsi vers la réalisation de leur unité syndicale de classe au sein d'une fédération unique des mineurs. La grève

Le Conseil national indique aux mineurs que le seul moyen de battre le patronat c'est la grève.

Le Conseil national unitaire précise que la grève générale des mineurs doit être le résultat de la mobilisation et de la réalisation, du front unique des mineurs dans chaque puits l'entrée en lutte immédiate des puits prêts à la grève, réalisant ainsi les conditions pour un élargissement rupide de la grève à tous les centres touchés par, la diminution des salaires.. Des tftclves urgentes

Le- Conseil national tient à préciser que pour mener la grève à une issue favorable aux mineurs, cela exige

1° Un fonctionnement normal des sections syndicales unitaires responsables au premieT chef de la préparation et de la direction de la lutte.

La réalisation du front unique à ta hase, dans chaque puits, et V élection, par l'ensemble des ouvriers du puits, du comité de grève composé d'ouvriers syndiqués, de toutes tendances, de toutes nationalités et non syndiqués.

Le fonctionnement permanent de piquels de grève de masse dont la tâche sera de rendre la grève effective et de briser toutes les manœuvres et attaques de la bourgeoisie, des chefs réformistes et chrétiens tendant à briser la. grève. Englober dans le front unique de lutte les ouvriers étrangers, assurer teur représentation directe dans les comilés^ de grève, leur participation à toute l'action. Toute la masse des ouvriers mineurs doit se dresser et lutter contre les expulsions et les licenciements; pour le droit syndical et de grève des ouvriers étrangers.

Le Conseil national unitaire s'adresse particulièrement aux militants, aux délégués mineurs, aux syndiqués unitaires pour qu'ils déploient le maximum d'activité, se placent résolument ù la tête des mineurs pour l'organisation et la direction de leur lutte.

En avant pour la grève contre le Co.mité des Houillères et les chefs réformistes 1

A bas la diminution des salaires l

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FLIC-PARTY

Le 7 juillet 1931, au restaurant ultrachic du Pré Catalan, dans le bois de Boulogne, célèbre pour ses parties fines et ses partouzes, près de deux cents convives de marque étaient réunis autour d'une immense table où mets fins et vins moelleux étaient servis.

La presse municipale il est inutile de dire que l'Huma n'y était pas invitait, comme tous les ans, ses amis et arroseurs.

« Convives de marque », disons-nous, à cette gueule-party ? Voici quelques noms Louis Gélis (P.U.P.) frôlait le préfet Renard Levillain (S. F. 1,0.) et Fiancette (S.'F.I.O.) passaient la main dans les cheveux de Chiappe (préfecture de police) et lui trouvaient déjà, avant le rédacteur du Petit Parisien, du sex» appeal Alphonse Loyau (S.F.I.O.) ra- contait à Guichard (P.P.) l'adhésion du brigadier-chef du poste central du XX0 Georges Thcmas (S.F.'I.O.) et Gaston Pinot (C.G.T.) passaient la bouteille d'extra-dry aux fascistes Pinelli et Le Provost de Launay.

Tandis que Morizet (S.F.I.O.) et Dherbécourt (S.F.I-O.) sénateurs dans la tradition, s'amusaient à voir les amis s'amuser.

Et si vous aviez été là, camarades des services publics, vous auriez pu admirer l'appétit de MM. Ulrich, Martin et Ginot, du métro, Rouland et Laurain, du gaz Adam, de la C.P.D.E. Boudier et Vignau, des chemihs de fer. Egalement Nadaud, des entrepreneurs, était là.

Patronat, requins, édiles, banquet, pots-de-vin.

Front et gueule uniques 1

Ah nous allions oublier les inviteurs

Feuiles de droite et de « gauche », dont le terrassier de service vous évite l'énumération fastidieuse, étaient représentées.

Mais il ne voudrait pas passer sous silence la présence du citoyen Maurice Bertre, rédacteur au Peuple et membre du parti S.F.I.O., qui voisinait avec les journalistes (sic) de Y Ami et de la Victoire.

Front unique, toujours 1

Les discours furent l'apologie du « succulent repas », « de la tradition joyeuse du festin », l'évocation du « divin Platcn », etc.

L'eau ne vous vient pas à la bouche, camarades chômeurs ?

A l'unisson, conseillers pupistes et socialistes, rédacteur du Peuple à Morel applaudissaient.

Et Chiappe se leva.

U se félicita de l'atmosphère « d'affectueuse détente », de la collaboration existant, et, pour finir

« Je m'exprimerai en style télégraphique Ainsi, serai-je ensemble rapide et, pour une f ois, un tout petit peu original. »

(En passant'; quel cçupde pjed en C. il se* donnait* le Jeah-Fêsse *!) '` "t"i Jugez l'originalité (nous reproduisons le bulletin officiel de la ville de Paris, supplément du 8 août 1931)

Cher président, chers amis. Stop. Suis particulièrement heureux me' trouver parmi tons. Stop. Vous prie verre en main agréer remerciements émus pour votre accueil. Stop. Adresse vifs souhaits bonheuref prospérité pour vous tous, vos f amilles, presse municipale et Paris. Stop. (Triple salve d'applaudissements.) Vous lisez bien les Bertre, Levillain, Fiancette et compagnie par trois fois ont applaudi cette.

chmpperie.

«Vifs souhaits bonheur et prospérité de la part flics, au peuple^ à More, à Jouhaux au parti S.F.I.O. ». Stop, n'est-ce pas ? i .«ffti -Wlrii S i

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DANS LES TABACS ET ALLUMETTES NoEYelle attaque

contre les salaires du personnel

̃?-•

Avec l'appui des chefs confédérés Oji se rappelle de la protestation du personnel des manufactures de tabacs et allumettes contre les menaces de licenciements, maintenant la direction générale s'attaque aux salaires.

S'abritant derrière le stockage des cigares, elle s'attaque d'abord au rendement des ci,-at-ièi-es pour baisser leurs salaires.

Par une mesure draconienne, elle tente de créer l'animosité entre les ouvrières en créant deux catégories l'ouvrière à exand rendement, et l'ouvrière petite main.

Alors que la première se voit réduire son rendement normal de 16 la seconde se voit attribuer un rendement moyen du salaire qu'elle a atteint en novembre et décembre et réduit de 16 °h également, et de ce fait se voit privée d'un salaire qu'elle aurait pu atteindre normalement.

Pour faire paraître cette réduction de 16 a la production à l'avantage de l'ouvrière et lui faire avaler plus facilement la pilule, la direction générale pratique ainsi, (ce que les chefs confédérés déclarent de leur goût)

Une partie de la réduction de production des iO sera comblée par un relèvement de 8 du taux des, bases de production, et les autres 8 "/• comme prime de compensation

Cette prime sera subordonnée au bon travail des ouvrières, tant en meilleure présentation des confections qu'en économie des matières. Au cas les ouvrières ne maintiendraient pas ou n'amélioreraient pas la qualité des produits et un pourcentage plus élevé des économies des matières premières, l'Administration Se verrait contrainte de réduire ou supprimer ladite prime

Cette seconde partie des primes, nous l'appelons la tranche des salaires con- damnée a mort. Et avant quelques mois, petit à petit, nous entendrons de toutes les manufactures monter les revendications du personnel de toutes tendances devant cotte attaque qui se sénéralisera. Les ouvrières ne se laisseront pas berner par les déclarations des chefs confédérés, défenseurs de la Caisse autonome, qui leur déclarent qu'elles ne subiront aucune perte de salaire. Il faut que dans chaque manufacture les ouvriers et ouvrières unitaires appellent à eux Jours camarades confédérés, autonomes et inorganisés et qu'ils se srroùpsnt dans leurs comités d unité et de lutte pour la défense de leurs revendications immédiates la journée de 7 7 heures uvec semaine anglaise, sans diminution des salaires. Jeanne Madch«d, secrétaire de la Fédécation uni- taire.

UNE ENQUÊTE

DE "L'HUMANITÉ"

i A w@ce Res e]ni@!3)ié~-

^mr ^^p m^ iBrq^VW^'SrîflD^Hn^Vvi^rHfrïHrat d!e 0 11,

Lutteurs d'hier.

préparez votre action d'aujourd'hui POUR VOS REVENDICATIONS

FRONT UNIQUE DE LUTTE A L'USINE,!

MSM .̃'̃'

Nous avons examiné la situation des enchaînés du Napoléon de l'automobile. Nous les avons vus dans les chaînes, au tour, devant les cubillots, aux presses, peinant pour gagner des salaires misérables. Nous avons fait le parallèle de leur vie avec celle de leur patron. D'un côlé, les taudis, le dur labeur. les diminutions de salaire les accidents multipliés par la cadence sans cesse plus rapide do la production de l'autre, des centaines de millions de bénéfices, des appartements somptueux ,une vie de débauche dans les casinos, de luxe, de fête. Les uns produisent, l'autre profite.

Quelquefois cependant, cela ne se passe pas tout seul les gars de Citroën comme ceux de Renault se rebiffent, se défendent, attaquent.

Nous ne pouvons citer ici les dizaines de mouvements qui se sont déclanchés dans les usines Citroën, mais néanmoins relatons les plus typiques, les plus importants.

Avril 1927: 29.000 ouvriers luttent pour leurs salaires En décembre 192C, pleine crise. Citroën en profite pour attaquer les conditions de vie des ouvriers. Partout, il diminue les salaires. En janvier 1927, il ferme ses portes pendant huit jours et prive ainsi les travailleurs de leur paie.

En février, nouvelles diminutions atelier par atelier, les exploités sont frappés. le 15 février, il supprime la prime de vie chère de 0 fr. 30 par heure. Mais dans l'usine quelquel chose a enange les ouvriers « râlent », on commence a senti)' que cela ne peut durer.

Le 5 mars ,les ouvriers de Gutenberg se dressent contre la suppression au boni. Une délégation est envoyée à la direction elle obtient des promesses. A Javel, à la tôlerie-ferrage, les ouvriers envoient également une délégation à la direction l'effervescence grandit dans les ateliers, la direction recule. L'agitation s'accroît encore quand on apprend que la paie du "0 mars est reculé'

On commence h se battre, dans les ate.liers, contre les mouchards tx la sellerie, a la tôlerie, ti Gutenberg, des flics de Citroen se font corriger. C'est le prélude de la grande lutte pour la défense des salaires.

Le 20 avril, c'est le déclanchement de 10. grève. Toute l'équipe de l'après-midi, il Gutenberg, s'aperçoit que le boni est diminué et que des heures de travail manquent sur leurs bons de paye. On débraya ù. 10 heures jusqu'à .18 heures. Les ouvriers restent dans l'usine, discutent, mais refusent de travailler. A 18 heures, la direction ferme la ftolte. Peu. après, <Jans une, l'éùnjpn, pn 'décide la résistance A ,23,heu-; res, un premier tract de la section syndicale unitaire est diffusé à l'équipe de nuit. A C heures, le lendemain, un nouvel appel est fait h l'équipe, du matin.

£ Internationale dans l'usine Nous sommes le 21 avril. Dans Javel, on apprend la résistance des gars de Gutenberg on décide de réagir. Les tôliersterreurs diébrayent. CSlro.ën lock-ou'te toute l'usine.

La lutte s'organise sections syndicales et cellules communistes sont mobilisées pour entraîner les ouvriers des autres usines dans la lutte. Chaque jour, des meetings enthousiastes se tiennent. La direction manœuvre, envoie des lettres individuelles, racole. Le lundi 27 avril, on constate des rentrées à Javel et a Gutenberg. La direction crie victoire. Mais l'après-midi, 2.000 ouvriers rentrés débrayent à nouveau, manifestent dans l'usine au chant de l'Internationale des orateurs prennent la parole dans les ateliers. De 13 h. 30 à 17 heures, les ouviers sont maîtres de l'usine, font la chasse aux flics.

Citroën annonce qu'il ne peut « continuer sa production dans ce désordre ». A la moindre cessation de travail, au moindre arrêt, il lock-outera toutes ses usines..

Immédiatement, à Saint-Ouen-Epinettes, Saint-ûuen, la Gare, Levallois, les ouvriers débrayent. Puis à Grenelle, à Issyles-Moulineaux, on débraye également. Citroën reculu, ne lock-oute pas. Près de 20.000 ouvriers sont dans la bataille pour la défense de leurs salaires. Celle-ci dure dix jours. Puis les ouvriers rentrent ayant obtenu, à Saint-Charles, 0 fr. 30 d'augmentation horaire, la suppression des diminutions pour certains ateliers et vingt minutes payées pour le casse-croûte, au lieu d'un quart d'heure, Ce n'était certes pas une victoire totale, mais cela porta un rude coup aux tentatives patronales de diminution de sa- laires.

Juillet 1929 contre la ikaille La mfime volonté de lutte se retrouve en juillet 1029. Citroën tente une nouvelle offensive contre ses enchaînés. La bourgeoisie redouble d'attaques contre notre Parti. Les ouvriers de Suint-Ouen répondent en collectant, dans l'usine, 700 francs pour les détenus politiques.

Le 2 juillet, à la sellerie, à Javel, les ouvriers se mettent en grève pour empScher le licenciement d'une de leurs camarades et font reculer la direction. Le 8 juillet, des dizaines de flics sont devant les portes de l'usine de Javel pour arrêter nos distributeurs de tracts. N'en trouvant point, ils se rabattent sur un camelot algérien, veulent l'appré; hender. Les ouvriers protestent, réagissent, se battent avec la flicaille, chantent V Internationale.

Le lendemain, nouvelle bagrre, Les flics provoquent, les ouvriers réagissent vigoureusement. Des pierres, des boulons, des morceaux de ferraille servent de projectiles aux prolétaires les flics doivent reculer, laissant sur la place deux képis. L'un d'eux restera accroché plusieurs jours à un mur de l'atelier de tôlerie, comme un trophée de guerre. de guerre de classe l'autre, les ouvriers se le partageront pour avoir un souvenir de cette bataille.

Dans l'usine, l'effervescence est grande. Sur les tables, les marbres, les caisses, des prolos prennent la parole, appellent

~L~

a la lutte plus vigoureuse encore contre la Oicaillo. Un mot d'ordre est diffusé dans tous les ateliers « Nous ne voulons plus voir un flic h la porte de, la boite I » Le 10 juillet, devant les portes, les, fouvriers se groupent. Mais voici que d'une rue débouchent des « cipaux ». Une-bordée de'coups de sifflets les accueille. --Des ouvriers se portent volontairement,' au' Rêvant des « cipaux ». Ceux-ci s'arrêtent., Ils ne viendront pas jusqu'aux .,po?tes-i Devant l'usine, des orateurs du Parti' prennent la parole, sous la protection des ouvriers. ̃• le' août Iû7,r.9.17a contre la guerre Au cours de cette lutte contre la' flicaille, nos organisations révolutionnaires préparent le 1er août 1929.

Les enchaînés du Napoléon sont' dans la lutte. Dès le matin, il l'atelier Mors, à Javel, à Clichy, plusieurs centaines d'ouvriers chôment. A 13 h. 30, c'est le débauchage, ^Deux cents ouvriers de l'usine Saint-Charles et ceux de la tôlerie quittent le travail et commencent le débrayage dans les autres ateliers.

Partout les ouvriers se joignent aux manifestants à la menuiserie, la finition, au ferrage, à la peinture, à la sellerie,, au montage des châssis, partout, c'est: le débrayage, la lutte contre la guerre. 70 des ouvriers faisant équipe jusqu'à 22 h. 30 ont débrayé. Dans les cours, les ateliers, on manifeste au chant de Llnie-rnationale on crie Vive Marly A bas la guerre Amnistie » La: direction fait fermer les vestiaires, cadenasser les portes de communication pour isoler les ateliers cela n'empêche pas la démonstration prolétarienne d'être vigoureuse., Préparez vos nouvelles luttes! Ces enseignements ne sont pas perdus dans l'usine. Aujourd'hui, les. conditions de travail se sont encore- aggravées -on attaque les salaires, renforce la cadence, licencie, et, dans le même temps, les 'dangers de guerre antisoyiétique s'aggravent, se précisent.

11 faut, qu'à nouveau, les gars du Seigneur do Javel reprennennt, avec ceux>da Henault, la.teie de la contre-offensive proie tari enn*1, Pour cela, il faut qu'ils renforcent leurs ̃organisations syndicales, nos ̃.cfel-Jutes communistes. -<y< Il faut surtout que, dans tous les ate- liers, Ils forment leur comité de lutte, "élisent leurs délégués, préparent leur bataile. Qu'ils imitent leurs camarades-: de Boulogne-Billancourt. Aujourd'hui plus que jamais, il est, nécessaire que les gars des usines rCitEQèn défendent leurs salaires, luttent pour1 ja ̃diminution de la. cadence des chaînes, exigent la journée de sept'heures ayec/lè même salaire, luttent' contre Û r;gùefrp impérialiste, pour la défense de TÛ..fl' S.S., pour la paix 1 Cette lutte les métallos parisiens': sauront la mener avec toute la vigueur-iiécessaire, ,henavêNt;>t

>«>̃»«»-<-̃ r^

CHEZ CHEN.4RD, A GENNEVlLLfEFt^ CHOMAGE PARTÎÈTeï DIMINUTION A L'ATELIER TIÉRARD

». ̃ ̃'̃ ':i;

Demain, réunion des ouvrlersi;; > Les brimades, les attaques contre' lès salaires continuent dans cette boîfev •' Après la diminution de 10 lés at'tTàï ques contre les salaires continuent.. --lies ouvriers tôliers en savent quelque "chose", Des pièces payées 22 francs le cent ne le sont plus que 13. '-̃̃'̃̃ Les femmes égali ment voient constamment les prix des pièces diminués. Maintenant, alors que les chefs 'ont fait la pression pour que leurs ouvriers acceptent les dimmutions consécutives, c'est leur tour et nous savons ,qu'}ls" ont été diminués dans des proport ioné atteignant de 20 à Au

M. Tierard, le manitou de l'atèlièr, n*a pas accepté il se retire, avec lui, son beau-frère Massonnet, chef d'atelier, démissionne, le chef tôlier et de nombreux autres en font autant ou alors sont fichus à la porte. -̃• -̃? C'est actuellement par les diminutions*, les trente-cinq heures par semaine, une diminution de la puissance d'achat de nos salaires de 40 au minimum. C'est par la nomination du sieur Valot comme directeur dans notre atelier, l'application dans un temps assez court di:î; méthodes Citroën. Déjà, ils veulent noiN empêcher de casser la croûte.

Pour les Marocains, lorsqu'ils, pteti-.nent des acomptes, il leur faut maintenant apposer sur leur feuille d'acompte les empreintes digitales.' ̃̃ Ouvriers de chez Tierard, il faut réa.

gir. ̃ ̃

Tous et toutes, vous serez à la réunion qu'organise la section -syndicale unitaire demain vendredi 12 février, à 16 heures -45, chez Thuault, rue Hippolyte-Marceau, Gennevilliers. où sera exposée la situation de l'atelier, les conséquences du changement, dans l'appareil de maîtrise et nos revendications. La section syndicale. !̃'

.<a:<r–

Samedi réunion

de la C. E. confédérale- •̃̃"

̃»̃' ̃ •̃'

La commission executive confédérale-se réunira le samedil3 février, à 19 heures. à La Bellevilloise. ancienne salle du conseil. 23, rue Boyer, à Paris (20e). Leg travaux continueront le dimanche 14\ partir de 8 h. HO. ORDRE DU JOUR

1° La journée du 4 février ̃ La préparation du C. C. N, -et ̃la- Premier MaiLa lutte des mineurs La situation dans l'Alimentàtioiii'

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1 -L~S OUYRIRRS NOUS ÉERIVR~T

̃IlES OUVRIERSJOUS ÉCRIVENT

M. toutes les formes de Fattaque patronale r opposons

™le front unique :vp| ̃ ̃ à; Fusîne

pnljT~1"

-»n- '-Toujours des usines, les lellras des ou'•vriers nous arrivent, montrant les diffé:fMlTes formes de l'exploitation patronale '<jyr.ua en se renforçant.

-Chômage partiel iïgravê de diminutions rliife salaires, heures supplémentaires nom.'L~'Jjfçuses .tandis qu'à côté,, des ouvriers sont jetés à la nie, grossissant le nom^'•hw'des centaines de- ̃milliers de sans̃ïfavail: ̃ ̃ ̃

""̃Et- lesralicors soulignent dans cha–que lettre, le devoir urgent des excitai'télrr: former leur comité -de lutte1 à' Vu.-î.jSi?'fi- {renforcer les' syndicats unitaires, llitpséparsr action en liaison avec les sanstravail pour vaincre les exploiteurs. Dans les boîtes

̃ de Gennevilliers

»̃- -=GUez- -Clienanl, en trois reprises,. les "jpluires ont baissé. de 15

̃" fchez Ford, on a pratiqué les fermetũ- n~r" systématiques des usines presque çlit^gue- mois, donnant pour cause Tin,,ybntaire. Maintenant, les usines sont complètement fermées sauf l'entretien et ofC,'travaille trente- cinq heures par se-marne.̃̃ ̃

̃ Chez Aubert. et Duval, les ouvriers font t 'Cinq heures: et.demie de rang, trente-trois heures par semaine., En revanche, ..les ̃'aiirendes pleuvent et les mouchards ne !ck'ôinent pas.

-K-«6hez Timen, licenciement de 30% el •Baisse allant jus-qu'à 2 francs de l'heure. .Au. Carbone, petite embauche, mais des .prix dérisoires.

Ouvriers des usines de Gennevilliers. né restez pas inactifs, défendez vos salaires; luttez contre le chômage partiel, sui- fez. l'exemple des gars de l'usine Bẽ 'nàultj formez vos -comités de lutte. S A la Société Progil

â Ris-Orangis (S.-et-O.) la société « Progil •», a Ris-Orangis, tandis que bien des ouvrier cherchent vainement un emploi, les chauffeurs,; au nombre de cinq font soixante heures en ci jours, soit douze heures par jour pour un salaire de 4- francs de l'heure. La nuit, ljon ftravaille douze heures pour 4 francs de l'heure, plus une prime Oc 7 francs pour la nuit.

Qu'attendent les « autorités » pour faire cesser ce scandale ? 2

Elles prêtèrent occuper les chômeurs ù. l'entreprise « Graticola » pour un salaire horaire de 3 fr. 25 et 2 fr. ôO dam- Jii terrasse.

Camarades de ces deux entreprises. cwgaiiisez-vôus. Exigez de meilleurs salaires et la suppression des heures sup- plèmentaires. Un habitant de RisQr.angis. ̃̃̃'̃̃ Aux établissements Thivel 206, faubourg Saint-Denis Nous avons déjà eu l'occasion de signaler dans V Humanité cette boîte dont le siège est 206, Faubourg Saint-Denis, et qui s'occupe des services de nettoyage déa- gares et des porteurs -de la .gare du

̃Xovê: ̃ .-̃

-'Nous recevons une lettre d'un ouvrier ''dont; nous exU-ayons .les passages suivants qui- montrent toute l'exploitation -qffe-'subissent les employés de cette mai-

.sdaf* -1 •• ̃̃•.̃-

«»13ans cette boîte les porteurs reçoivent iin- salaire dcl-V francs par semaine pour 9 heures de travail, les porteurs doivent yèrser 12 francs par jour au requin .Thiyel. sur, les pourboires- /reçus qui atteignent parfois 16 francs par jour..

Pour 2 francs par. jour ils doivent net"toyér la gare et les, quais en plus du portage. JI est absolument interdit aux employés d'avoir les mains daiis les poches. ."lin omTier, cmiployé dans la maison Hepuis dix ans, a été' renvoyé pour avoir ̃ mis'-ses mains dans .ses- poches^

~Tl"s' sont pourchassés et su.rveillésrpar le,r-«- flic » de-la maison. » ̃ ':|-H;A;ia.:sw t. U. r.

r boulevard Barbes

'"A'.la .Société «.des. Transports Urbains et Ruraux'v fiS, boulevard Barbés on fait couramment 13 à ..10 heures de travail pjjyi1 un salaire de 35 à 30 francs par O'o'ur-; La prime mensuelle de 75 francs ̃ii*est; presque allouée aux chauf•'fdùrs' car on trouve toujours un prétexte pour la supprimer (dépense d'essence trop grands). ̃

Lorsque les, chauffeurs travaillent jus.xitï'à- minuit, ils ne touchent pas un sou pont"' les aicùrës suppKmentaiiïss, mais S'ilS'arrivent quelques .minutes en retard, on fleur retient 2 Mr. 50.

Maintenant on attaque les salaires. Ln direction licencie des ouvriers qu'elle paye 39 francs pour en embaucher des nouveaux à. 31 francs par jour.

"Les exploités' de ]a S.T.U.R., ne doivent pas .se laisser faire, ils doivent s'organiser dans le syndicat. unitaire pour dé-

fendre leur salaire, exiger la suppressiou

des -heures, supplémentaires et l'embauche de(nouveaiix travailleurs au même salaire

qtl'ettx, (Rabcor.)

A la menuiserie Lacroux à Bordeaux

̃- -Le patron de la menuiserie Lacroux. foute du Médop à Bordeaux, a trouvé une comBine épatante 'pour lutter contre la crise.

rS'ous prépexteque les ouvriers ne lui «rapportent» pas assez et, your se dédommager des « pertes » qu'il subit, ce pauvre homme exige de son personnel qu'il travaille chaque' .jour quinze 'vingt minutes supplémentaires, et cela

gratuitement.

Mieux,' celui qui ne voudrait .pas se plier' à. cette décision serait immédiatement congédie.

Les travailleurs de cette boîte répon'dront à. 'cet exploiteur cynique en se groupant dans île syndicat unitaire et en refusant ̃ collectivement de travailler vingt, minutes gratuitement et chaque jour';1 .'̃̃

Dansles syndicats de la région parisienne

Bâtiment général

""PlottiUiers-cquvrcitrs. 9 h. 30, -18 rue

GeQ.ffpoy-1'Asniei1, réunion des chômeurs de la corporation.

Enduiseurs. 17 h. 30, assemblée gènéràle. S, avenue Mathurin-Moreaii.

Carreleurs-Faïenciers, Mosaïstes

Réunion de la corporation à S heures. Maison, des syndicats, 33, rue de la Grangc-aux-Belles. -tu n-icetin- de

Demain vendredi, tous au meeting de Bullier. Pour la lutte contre la Ruerre. Cimentiers, maçons d'art et aides H61cs;ijes et responsables des sections locales, tous à la" réunion ce soir a 17 h.

SO, 33 rue de la Granço-aux-Belles.

;lîe-:bureau syndical appelle tous les Cimérîtiers à assister au meeting contre ta -'ssi«rro, qui aura lieu vendredi soir ïiV' 'Ô, 3ô»h. 30, la salle Dullior. Fumistes industriels.

Réunion, des chantiers Aube, la S.U.C.. Entretien des usines Citroën ce soir\à 17 "lieures, restaurant Masson, rue Vassbù ù Clichy. Les compaenons et aides jdoivent être tous présents à la réunion. '̃̃' Marbriers

Les ouvriers marbriers et' poseurs doivent i assister à la' srrande fête oi'Ennisée par -la fédération, :du Bfitiment -samedi 13. £̃'120 h. 30; si'îinfle salle de la Maison des'Syndicats, 33, rue de la Grange-aiixBelles. Pari? ÎK)')..

On' trouve ries billets la permanence 'Au syndicat des marbriers, a la Rnnrsc «Jîi Travail, 16 -jeudi, de1 -lT-hJ' 30 à 19 h.,

La refonte de la loi sur les accidents du travail

̃'̃' ."̃ -♦̃[=]*– .[3. ̃̃

DANS LE MAQUIS PROCÉDURIER POUR 1A DÉFENSE DÉS INTÉRÊTS PATRONAUX

•̃̃̃̃̃̃'̃̃ .̃̃̃"̃ ̃ ̃ -QEJQE1Q ̃ ̃' -'̃̃

Comment de la réparation intégrale, on est passé à la. réparation à 80 pais à 50 préparant actuellement l'indemnisation à moins de 35 .•

.-̃ ^-»i=i»' *̃– ̃ :;̃

Depuis • le vote et l'application de. la loi d'escroquerie dite des>« Assurances Sociales », la ̃bourgeoisie française poursuit plus vigoureusement son offensive contre les ouvriers. (1). ` 'Elle sait qu'elle peut compter survie concours dés chefs socialistes et réformistes pour la seconder. ̃' Faisons un bref historique de la loi de -1898. sur: les accidents de travail. i Avant -cotte loi, la réparation des accidents survenus aux. ouvriers se faisait

suivant, les règles du droit, commun. c'est

'a-dire que l'ouvrier devait recevoir la

réparation intégrale du, préjudice subi 1

indemnité égale aux salaires perdus,

indemnité éga]e aux salaires perdus.

remboursement des frais méclico-phariiiiiceuliques,. indemnisation, pour les effets détruits ou détériores'.

On s'appuyait -sur l'article ,13S4. du Code i Civil ̃ responsabilité' lëgalê;'du 'l'ait des choses ,\le;patron de l'entreprise doit réparer le préjudice cause, par :1a machine-gui est sa chose il en est responsa-.ble du seul fait que cette machine lui appartient.. lividemiiient, les patrons la trouvaient amère. Aussi essayèrent-ils, par toutes sortes de moyens, de se soustraire cetté obligation..

Comme sous le second empire, ils continuèrent à se prévaloir de 'l'article -1382 responsabilité délictueuse.

Ils prétendaient n'avoir i indemniser, l'ouvrier blessé que lorsqu'il était en mesure dé fournir la preuve que l'accident se serait ^produit par la faute personnelle du patron.. .̃•̃

Ce n'est pas devant les tribunaux que. cette question fut résolue, mais dans la

,'ùe., ''̃

Devant la recrudescence du' mouvement révolutionnaire, prolétariat, la Chambre des députes, par « mesure d'apaisement », vota- la loi du 10 juillet 1888, reconnaissant le principe de la responsabilité patronale dans tous les cas ou l-'ou•rier. blessé. n'aurait pas volontairement nrovbquè son accident..

En vertu de cette loi, ce ai' était. plus au blessé de faire preuve qu'il avait auto (ou négligence coupable) du patron. T'était au contraire au patron de prouver tue;' la victime s'était intentionnellement blessée.

Ainsi seulement l'exploiteur pouvait échapper. à l'obligation de réparer le préjudice subi par son ouvrier, du lait de

['accident..

L'art de. duper les prolétaires Cette loi n'était pas faite pour plaire Lu patronat. Mais la recrudescence revoutioimuire le rendait prudent. Aussi. dé̃ida-t-il de biaiser et cle travailler. par ̃ih-déssous'»' n pour supprimer cette loi. En conséquence, le congrès des indus:riels et de< chambres de commerce, tenu en 1839 tout en reconnaissant le « risque professionnel >sans. responsabilité délioskeuse », intrigue pour le faire légiférer, régleaienter, en sa faveur, ..bien entendu, tout en se réclamant des grands principes d'humanité, d'équité; et, de bienVeillance visa-vis des ouvriers.

Et ceux-ci furent dupés. Les parlemenaires feignirent de se laisser prendre au mot d' « équité », comme si la justice pouvait exister- en 'soi, en dehors des rapports de classe Les députés «socialistes » de 1 époque, pour la plupart des avocats, fils de la

1 -bourgeoisie, Upnnèrent.tfite .baissée ;dans

le tendu par les "capitalistes « Comment faire supporter toute la responsabilité du risque au patron, alors que celui-ci n'est pour rien dans la cause de l'accident. Cela ne serait vraiment pas

« .équitable ».

Par une casuistique des plus, conséquentes du, point de vue. défense de classe, on a'ingéujnit, du côté. patronal.à ré[iar= 'tir ̃è:qiiitp)1cmënl; la;pdliMë;des"iàaàide'ïits en cinq catégories

Cas fortuit.; 2. force majeure,; (I). ;Vôir; VHumanité dés 'i«, 3, 4, 9 et 29 -janvier.. .o

iUtllllllltIllltt}IIfiUlIlltlll1I|tllllIllIlllllttlUIUIt|IIlllIll!IlltIlllItlII1iniIIlllllItlIlIIIIltIlilill!IIlllIiJIIIlIlIIIIllilIfiillll1III!lIMtl|IffIljr

Quelques émissions à écouter cette semaine ̃ ai=iEii=]a .• .̃̃̃̃

JEUDI 11 FEVRIER

LES ONDES ROUGES v

Moscou (1304 m.-100 kw.), (50 m.-20..kw.). A ig h. Revue de la semaine. Boîte aux lettres (allemand). A !0 h. Même programme (anglais).

LES ONDES CAPITALISTES

T>o,iin Paris (lï"4iy A 21 h. Concert Stomm f Sî^pSouio no 8 (Beethoven) Concerto pour violoncelle et violon (Brahms) Innominata (Beck) Iberia iDe-

i7Lts$3';):

Paris P T. T.. '(-417)' A 20 11. 30 Léopokl le bieiiaimé, comédie de Jean Sarment Strasbourg. -(345,2). A 20 h. 30 Depuis Mulliouse, concerts' du Casiûo et du Café

-\Ioll

MTaûlouse-Eadio (385). À 50 11. 30 ̃' Ketransjnlsslon du théâtre du- Capitule. Francfort (390), .Stuttgart (3W). A. 19 h. Lucio Silla- (îlôzart)-; L'enlèvement au sera-il' (Mozart) Robinson Crusoe (OUenbaçli); Les romantiques (Jos Lanne) Salon Tableaux de carnaval Marches russes (Joh.

Strauss).'

StLainSnbers 1472,4). A 19 h. .Musique

l6rère

'Tienne- (ôl!7). A:18 h. 30 Là. Dame de Pique, ooéra (Tchaïkowsky)

Bavèntfy-N'attonal (nS'ïA. 261,3). A. 20 heures La Véùve joyeuse (Lehar); La vi erse des montagnes, (Fraser-Simson) Miss Hooclc de Hollande (Hubens) Jomg England (Clusam-Bath). ̃ ̃_ Londres-Eégional (355,0). A. 22 h.,cw Musique de danse.

Florence (501,7)-, Milan (331,4). A 20 h.

Un opéra;

Raflio-Suisse-Romande (iO.3.S). A 19 lieures 33 L'orchestre champêtre Le Folly » de Vevey.

VENDREDI,12 FEVRIER

LES ONDES ROUGES

Moscou (1304 m:-100 kw.) (50 m.-20 kw.). A 19 Ir Les enfants d'Octobre (allemand). A 20 h. Même programme (français). LES ONDE8 CAPITALISTES

Radio-Paris (VJ24.U. A 20.li. 'à La Fille du tambour-major (Oflenbaoli).

Paris P T. T. (4-47). A 50 h. 30 Le quatuor Bastide.

Poste. Parisien (323,5). ;A 5011. Musique de jazz par le Crickett Smith's Royal Box

eand.

Lyon-la-Doua (4C5.8). A 50 1>. 30 Séance ̃ mensuelle des Amis de Guignol. Strasbourg-Radio :(.345.2). A 21 h. 30 '̃CONTRE- LES CAMPS BOURGEOIS Organisons le mouvement du Camping prolétarien

j '.̃̃'̃'

Dès maïîilennnt, nous devons organiser noire mouvement de, camping prole.tarièn et notre camp du jeune travailleur pour 1932.

Pour discuter de ces questions unporUmtes, ce soir Jeudi 11 Février, a lieu une ivunion commune des anciens campeurs du Cn'ieutra et des Campeurs Houaes. Tous les jeunes ouvriers qui s'inté1 ressent au camping sont également in-

I vîtes.

A cette réunion, nous discuterons éga• lénient de quelle fnpon .doit être faite notre liaison î-vec la F. S. T.

D'autre part, pour des raisons linancières. notre ('ajéulra est à ̃l'heure acîitelle en danger.. Malgfê. tout, il faut au' il vive, et nous devrons voir par quels moyens nous allons surmonter ces dil'iicuHôs.

Cette réunion a lieu ce soir. à 20 h. 30, fa In Bellevilloise, 23, rue -Boyér, -20* (métro Martm-Naduud). Corbeau..

,3. fait inconnu 4. faute de:.rouvrier, et entin-5. faute du, patron. Les députés 'dits de gauche. marchèrent comme un seul homme pour la1 défense du capitalisme, pour le partage de la réparaijou pur moitié. '̃̃,•'̃ C'est iain'si .que,' grâce à une loi qu'on prétendait ouvrière, on1 enievavt aux ouvriers la ̃ moitié de la réparation qu'ils

recevaient jusque la.

Conséquences d'une loi réformiste Cette; loi, dite sociale, venait; ;de. rejeter les ouvriers en dehors de la régalitû-bour-

geoisé. ̃ ""•••̃̃

Là' en vertu du, code civil (code Napûléon), .le bo.urgeOiS n;yoii' ùne;ifui^e réparation intégrale, l'ouvrier, grâce à la '«.'loi ouvrière.» du 9 avril lS9«,.est sout 'htis- un régime spécial." 11 ne reçoit plus que ,50:% de réparation du préjudice1 subi. La loi du ;2à' mars 1903 vint encore -renforcer, la barrière de ̃ classe qui sépare le prolétaire du bourgeois. Elle interdit au ;bless'é, même lorsque l'accident résulte d'.u'n intention ou-L d'un acte criminels du de se prévaloir, pour obtenir' réparation, d'une loi autre que' celle de 1898" sur tes accidents du' travail.' ̃L'a qualité d'ouvrier suffit pour mettre un homme .hors la loi' bourpeoise. 'Pour les prolétaires, la loi de 1S9S' sanctionne

l'égalité. à 50 ̃̃'

Réformes ou conquêtes ?

S'il ̃ y avait- un obstacle à surmonter, de l'ancienne législation (droit commun, mais 'précisé par la loi du 10 juillet 1888), c'était la difficulté pour l'ouvrier. d'ol) te-. nir satisfaction, à cause des frais, judiciaires qu'il devait/avancer. Pour pa'iiei" à cette difficulté, il aurait suffi de faire voter "une loi accordant l'assistance judiciaire de plein droit à tous les blessés du, travail:

C'eut été' une .conquête-ouvrière, tan

i: C'eût, été .une .conquête, ouvrière; tan-

dis que la nouvelle loi, réglementant de t apports .de, classe .ar.des mesures d'exception, consti'.ùait une véritable: défense des 'intérêts patronaux. ` '• L'assurance contre les accidents du travail que cette loi- entraînait "implicite-'ment, n'était pas une nouveauté; '̃-• Cette braiSie existait déjà depuis longtemps dans ;les compagnies d'as'suràîj-' ces, et fonctionnait avant la loi De nombreuses entreprises, dans le contrat d'embauché, s'engageaient 'vis-fi.- vis. des ouvriers à leur verser, sans réserves, tn cas d'accident, une indemnité' forfaitaire ;SO,du salaires, le plus; sou vent.-

̃ Par la concession- d'un avantage illu soire -l'assistance judiciaire incomplète. les parlementaires de 189S ont. consacré le. principe de la réparation tron quée' de 50 ̃̃

Ceux d!aujourd'hui, -sur l'initiative1- eli avec la. complicité tacite du groupe S.F 1.0. préparent la réparation il moin;; de-33' ̃ Ce que ks •ouvriîrs avaient conquis ri<\ haute lutte par la loi, dit 1888, ils l'on'

perdu dix ans;plus tard- du .fait 'dés- trac-

!pe.r.C..lu,. dix ans. ;P1U. S"ta qui- ont Ir'ae,

tations parlementaires qui-: ont suivi.

Cette expérience, confirme Uï thèse marxiste et léniniste qiip les -lois réglementant les rapports de 'classe lois réformistes, de collaboration, comme la loi de 1898 ou celle des pseudotassurances socinTes son' un leurre poiir: Jes ouvrier' 'Eli'js leur prennent plus ou'ciles ne semblent .leur donner,

Cela veut-il dire que. les. prolétaires doivent, en résinie capitaliste, se, désiiitê resser des réformes ou des mininies avantages qu'ils peuvent par leur action directe arracher au pnr'emont ?'QlIf> non pas Mais., ils doivent ''lutter seins cesse .pon-r- conquérir dos positions d'a.l,̃ta que pour -ortouss-ar plus "à; -f ômV leur pression, sans oublier quç c'est contre le .régime capitaliste et, ses rIiis: fidèle? scutiêns S'.F.I.'O: et ;C,g;t réformiste qu'ils doivent porter leurs coups. ̃̃• ̃̃̃̃̃ .:̃̃̃' ̃ .-LIV'EZ.

Nuit persane, poème d'A.. Renaud,- musique a de Saint-Saëns La. Voix du rûve: Berlin. (583-.419). A 19 11. Môphistolele. t opéra de Arrigo Boïto- ̃ StxHtfrart. (3CÔ), A 19 h. 50 Concerto (A. Willner) ;̃ Musique pour; orchestre (S. i Schuyer) Nuits de jardins espagnols (de ,[ Falla) Impressions de music-Tiall. (Pierné) ;r Vienne (517).– A 19 h. 50. Musique d'o- 'e pérettes. ̃ !•̃•• Daventry-NàtionJal (1554,4. 261,3); r A -20 heures ̃ Œuvres d'Ërii Coates L'égoïste séant Quatre vieux chants anglais; Aprèsmidi d'été Mauresque Nuits de danse Cinderella.

Budapest (550,05. A 18 h. SO :̃ Relais de l'Opéra L'Or du Rhin (Wagner)1.-

lladio-Suisse-riomande (403.8).. :A'2O h. L'imprésario (-Môzar,t) divertissement numéro H (Mozart) Danse sacrée. Suite ber- ( gamasque (Debussy) .Introduction et alle- gro (Ravel, Deux pièces (Tuïina), ] ]

̃: >-»♦«» < K.

POVn-LA DEFENSE DE L' « {HUMA »

̃ '<̃

Devant nôtre deuxième n congrès régional

Aux responsables de comités

l

Le secrétariat régional des comités dé défense de l'Huma constate que peu de camarades secrétaires, de comité' ont fait t le nécessaire pour renvoyer le1 questionnnire, malgré l'appel. pressant,qui teur était adressé, dans noi.re rubrique cc lait, nous sommes obligés de dire. que par suite de cette négligence l'envoi de nos rapports, prévu pour le 13, se trouvera retardé de quelques jours seulement. mais à condition que nos camarades responsables se hâtent de nous renvoyer ces questionnaires absolument indispén- sables poui la constitution du rapport d'activité, ainsi que pour :celui de nos tâches à venir. En outre, nous portons à la connaissance des camarades secrétaires. qu'ils vont recevoir très prochainement nos cahiers -documentaires' '7, lu, préparation du congrès, sera traitée largement. Nous insistons auprès d'eux pour -qu'ils utilisent sérieusement les directives qui leurs sont., données. Nous leur recommandons tout à lait spéoifUchiein de tenir dès réception du cahier une réunion (le bureau qui fixeru la date d'une assemblée générale pour discuter des rapports, nous insistons pour que nos camarades demandent un délègue dt: cpntr.ï régional pour ces assemblées générales. Pour le secrétariat C. BûHNEBlE. Nos l'cunioils

Région parisienne secrétariat, ce soir à 20 h. 30..

4? arrôridL-i.-iement assemblée, générale. Ù, i'Ul ci; l'ont-Lôuis-Philippe, à 20 h 30; orateur, Hn-hard. ̃ ̃ Faris-121' trois grandes réunions; lre 74..rue du1 ("nibburg-St-Antôine,- 7-i. 209. rue de Charento», 20'J. 3e 17, cour? de Vincennes, 17:

Orateur: Mauvais; participation- de j la f. t. o. u, ;̃;̃

->~q.»o < i ̃

OFFRE D'EMPLOIS

̃̃ •»•' ̃̃

.Camarades femmes spécialis'ées, vente fruits et primeurs sont demandées^ .Se présenter avec références de suite,; Bureau- â,< 3ç« étage. Bourse du Travail, ?>, vue du, CliAieau-c! Eau, de 15 h. à 17 heures. Urgent..

DANS LE_BATIMENT Ouvriers occupés

et chômeurs obtiennent la suppression

des heures

supplémentaires i

f

Des camarades charpentiers en fer en >> chômage depuis, ̃ çlqs nipis: sont ,<lesçen- dus au, .noriibre d'une trenlaine dons un ( chantier do lh 'ri'é de Ddntzig, où, le .chef c monteur1 obligeait les compagnons à fai- ,t re neuf heures. ̃ Le chef monteur fit appeler; la.police, mais, nous .avions eu. le lemps.de faire: ebriiprendi'e aux ouvriers accupés que leut-d(.vbir;6tàit de lutter avec nous pour l les huit heures et' quand 'la' flicuille ;ar- -,( riva, tout .charitie:' débraya et l'onsein- ble des. copains -so 'tirent et, se rendirent ̃< &• fine réiinjoi 'orgaïn'sèo dans' un rafô. -furent adoptéts'les revendications sui- vantes respect dés huit, heures 'et des ,( us et,' coutumes de ja' corporation.. v A'ia ".sdrtie dé' la, réunion, le'çlicl.-raon- teur" Michel, poursiivant' sa. besogne de provpcàtiion, -désigna ciix-huit: charpentiers' «n 'fer 'et'clccltira1 qu'on l'avait frùppé mais il 'en fut pour ses' frais, :nn agent ayant avoué- q\i'i\ n'y avait :,cu aucune violence contre1 lui, -les ouvriers élurent ôtre relâchés. Depuis, lfis^ huit- heures sont' appliquées .sur- -le chàniier; •̃'• ̃ ̃̃ ̃ ̃ C'est une victoire' de plus .de' l'action rolléMive' des chômeurs1 études ouvriers ôcfiupés. Cët'e'xérriple sera suivi dans' les autres chantiers comme dans les usines. '̃̃ ̃ '[ ;̃». '.̃; '̃' Absence de sécurité

diminution de salaire A la maison Labalette,

̃' pdpfc d'Asnières

La -maison Làbaletle, qui- possède, un chantier., à cet endroit, emploie .beaucoup de tâcherons. Il faut turbiner comme 'lés ̃' forçats, surtout-ù: la menuiserie avec fameux De Sabat. "Le's'; tarifs. ont encore été/diminués de 1 franc do l'heure 'pour c'eux'à'la'ioùrWie et- -p'our -ce-ux aux pièces,' c'est que 'les moulures payées .40 centimes le •ne posées -sont -ramenées à 35 centimes 'Pourtant le singe les fait toujours payei SO centiméi; Rabcor. ̃

Chez Bon vallet

Cette maison de plomberie-couverture a dé.ia fait parler d'elle' dans -l'Huma. Dans son chantier de la rue Fontaine 93), les ouvriers se-plaignent du manque le: sécurité. Sept ̃ O'iivi'iérs- travaillent au étage, --IVCC-' comme échafoudaee une planche dite de Lorraine (22 à ̃ 24-c/m').-

11 faut travailler "comme des fous.. pour 'V75 maximum et;.5r50 pour, les garçons Signalons que. sur plus de 100 ouvriers 'iuïl y avait auparavant, seulement. Jravaillent encore, aujourd'hui. Mais il: a' a toujours 18 commis oa patrons pour ;-ucer le sang de ces exploités, Déjà nos camarades ont eu .à, lutter iioùr leurs salaires, ils doivent aujourl'hui. exiaer des, moyens de sécurité par 'a, désignation de leur, délégué de chan'ièr. ̃ '̃'liàbcôr. "̃̃̃ .-• r Alerte aux peintres

et endvuseurs

'̃'̃̃ÏÀ maison Rnlïlmann vient de remettre la note suivante, a ses exploités Afin de nous vermettre.de imiter les affaires jjui nous s'ont oUcrtes à:des conditions "xiriimemént dilliïiilcs qui atténueraient Jechçmagc 4a!ïx noire maison, nous demandons' a noire' personnel une diminu!ion uniforme dé: 0 fr. Zb sur le salaire horaire. Tous les, autres ^avantages- 46 = primes/ restent conservés Les Tiptiteaiw1 Sâ'Wiî'ÇS s'ei'oïil- àppïeq'iiés' à: "p'œtliï: :de':M cinquième. qinza'iM'. »• Ce' qiic Ruhlmann.ne dit pas, c'est- les rabais offerts,, pour, obtenir les., travaux avec l'espérance de la diminution' La maison ne1' dît pas non plus ses'bériéficès .réalisés en 1031. '.Kuhlmann veut [aire" supporter lés frais 'de" la" crise aux ouvriers.. ̃ Enduiseurs et ̃ peintres de chez Ruhlmann c'est seulement en- réalisant votre organisation** que' Vous ̃ pourrez imposer, avec raide-de,toutela corporation, le recul des diminutions" et obtenir vos revendications.

Consentir a des diminutions, c'est rapidement jeter d'autres copains en chômage. Camarades peintres et enduiseurs tous à.; là: réunion .générale des: peintres le 18 •février a. 17 heures 30. H, avenue Matliurin-Moreau -pour aider les copains de chez ^Ruhlmann.

A tous les marbriers

chômeurs

Pour la défense dé leurs revendications et pour assurer la liaison entre les marbriers occupés encore et tes sans-travail. le syndicat .-unitaire- a décidé t'organisation d'une réunion des chômeurs 'de la corporation et lance un appel à, ceux-ci pour qu'ils se mettent dès aujourd'hui en liaison avec l'organisation syndicale, Bourse du Travail. bureau-9, 4e étage.

> -«p»o»-<- ̃

Avis aux syndicats,

comités intersyndicaux et unions locales

"̃' toi ̃

II .ne resté. plus; ..que 150^ agendas de poche 1932 à vendre

Les organisations, et les militants sont ir.vités à -presser leurs commandes, elles nous éviteront tout bouillonnage.: L'agenda, ràppeîons-le. est vendu mu (omptant nu prix de 5 francs.

Adressez les commandes au compte chèque 1584-01, Bbulle André, 33, rue

Grange-aux-Belles, Paris (10?)-

̃'•̃' ̃̃ > ^.n^–

fêtes. ieIw i ÉÊm

Circonscription de Crénelie. Réunion en, vue do la lormàtion. du B. O..P., local bar « Ca .va Mer. », 59. Place Saint-CDarles, ce-'solr à'.SO- h 30. Tous les sympathisants y sont invités

S RI Saint-Maurice, Joinville, AIfortville, Maisons-Alfort, Oréteil, Bonneull, Saint-Mandé.. Conférence interloealB a

20 H 30 salle de la Coopé «82, -Grande-Kui»-,

à Satnt-Maurice. .Délégués Bureau et

Guillaume.

La Garenne, Neuilly. Courbevoie, Ooiqmbes, Conférence liiterlocale .A 00. heu- res 30, Maison des. Copuorateurs, 3S, rue de la Poinie, si 'L'a Garenne-Colombes.- Délé»u6s renomme et Robert. ̃

Puteâux, Suresnes, Rueïl, Nanterre. Conférence interlocale à 'SO.- h! 30. au ̃ Restaurant. « Obez Nous », 33; brl liictiartl-Wallace, à Puteaux. Délégués' :̃' Avézârd et liel'ebx-re. ;̃̃ '̃'̃ ̃' VilleJUif, Kremlin, L'Hay, Oentilly. Conférence Interldçàlc ft 20 h 30. café de la Paix, .place Laïontaine, à -Villeju-if. Déléffiié ̃'̃: Derna.

Pantin. Assemblée çênéralo élargie à 20- h; 30.' snllo m Vue Victor-Hugo. lèléîrùés Bàbil'et Divo.

Issy-les-Moulineaux. Réunion de propa,ffande à 20 h. 30, salle llobert, 69, rue

Gujiierner..

̃^̃pqS#Q' ̃̃̃

PHOTO'

'̃'A' P. O.Ce soir jeudi,. 20 h. 30, au 8, avenue Mathut-in-Moréâu,, séance, de projections et prises de vue nu mngrié-

=iiuin. ̃ ̃ ̃ ̃̃

Invitation cordiale; tout amateur.

L'HUMANITE

les sports

Swings. i

;'• i ,"̃*̃'̃ i i -j 'Je ne: puis résister ̃ au d êsif de déco- 'C

cher M«:.(( sjving,.» à tm monsieur aussi a

fort et aussi bien 'armé que V-.est III d m V'Hmhttïc-uû-Maillèt »,<dn ^journal C Gy.cld-SpoK. Puisque', aussi bien, ce 'monsieur -foitr doiinër sans doute fh(S de1 valeur à son vocable j fait .mine de^ £ .caresser notre F.! S. T .[ four ensuite lui assé lier derrière le s oreilles. iîn coxi-b'. de. i son iqpieiix, maillet. de ̃polo-vélo.. a Le coup de pied de l'âne. ;< | \t,So,n,,maillef .sur. l'.é.fiaule .«l'Hopi- nie en question est' allé stif- nos t,er- rains .assister [aux nfatches-.de }polo-vélo 1 que cfiaqùe ..dimanche, nos,. clubs 'traiiaillistes. disputent, entre .eux. Et.il •s'est, aperçu de. la-vitalité de -nos -clubs ̃ce-dmil il -félicite notre fédération i qui' r a su combler les vides causés par cçr- -j tàins l départs 'et redonner: de,. Vactivité h dette 'catégorie sportive, alojrs que I .UUy:V'J-y.' voit diminitër celle de' ses 'cù'cbs .affiliés. ̃' ..•• '1 Ça.,c',cst la.'caresse. ̃ •̃" -• A: coups de maillets -car « l'Horn- "v jhe-iï ajoute .•̃-̃• ̃ j 1 .La.F..S.T.av.ec^ses-quelques centaines' d'adhérents- omni-sports; est1- au'même niveau! pour -le' polo,. s'entend que l'-U-. V-F. avec ses j "miMiers; de; licenciés -cyclistes. i Vous: aves'lu,. les igarsj ceux de.Ea- j Hsyceux de, province ^de: toutes ̃ catègo- j .l ̃ri'eSj les .milliers de- prolétaires sportifs groupés, d'ans votre '̃̃ organisation spor- ` tive, de classe ̃ ̃̃ '• ̃ ̃̃ ̃ <t? L'Honïme-au-Màillet » vou'âr'ait 'vous 'comparer à l'armée d' opéra-comi- n Q2<e .'qui' défilé, sur: les .grandes scènes, lors dés pièces à grand sp'èctacVe, avec 1 toujp.it? s .les -mêmes ,s 'ajoutant aux Mêmes. ,v. ̃ '-̃ '̃- '• 7Z. prend son i désir' pour. îine réalité. Tant pis. pour liii! ••̃̃ .̃Répondes, ouvriers sportifs, en venant, encore plus lïQiribreiïx,; en '?nasse, i dans .la rangs de. la 'F '.S. T.

Notre..Fédération, [sportive- à, le-cail-

iloit solide: ̃: ̃'̃̃̃' ca" !"l- «: L'Hpmme" »: de 'Cyci.OTS.port, a fêler son '̃̃màïllei'U. ̃' ̃̃-̃ ̃ -̃- ̃ -}' v;-v.; '̃•̃̃ ALEX; PARIS-STOTTGÀRt; Samedi prochain

'̃̃ Apres avoir indiqué -là' force de l'équipé dev-watei'polo de' -Stuttgart:, 'qui" .i a- battu" les 'méilieuresfôrrnalions d'Allemagne et, de Suisse, .v nous voulons noter quelques épreuves, :mésurer> lés chances de chaque équipe- et, établir un pronostic .sur l'issue, de. la. rencontre. s ̃ Prenons par .exemple les- épreuves ,i'éservées aux. hommes :̃̃̃̃ Le 100. inÊt-rôs libre,, doit être une vic- toire pour le camarade -Eugène Mayer, de, ;Stuttgàrt, -qui réalise, le ̃ temps de f,.ir)' ̃ ̃. Au 100 métrés dos,, :1e temps' que fait Er.\vin .Nagel :(S. .1' 21" égale .le record ûeMa" F'.S'.f.. établi' .pàr'.Leiormal. ,Ge temps,' le camarade.Gaûdih peut, l'établir actuellement/. r>fag'èl peut l'empor'tér--mais. 1" 21"- h-' effraye .pas le nageur -de Paris: ̃ .-̃̃'̃̃ "̃.̃ ̃ ."̃ ̃ Dans le 200 'mètres brasse,- P'unarquez (P.-ji'Peut l'emporter, malgré le, jolitenips ,de i''i?8"aux 10Q métros, de Zilclier. Le ,record peut et devra, être battu samedi. Le, relais. 3x66,- trois nages, 'peut voir" lh défaite de Stuttgurt -de peu.' Au- 10x33, Stuttgart a trois femmes dans -l'équipe. léur( vitesse peut leiir^ permettre; de ifairç jeù-éff.al avec nous. En plongeons,: nd-iis, 'fiiivpotiVonGïpas n voir un Jugement '"aussi 'pG;tV r{wji.s.ne. cçnna.iSsoïjB que,. l.eâ,:iia.geuFS :-çrér'Paris' ̃'̃'•'̃ .̃̃̃̃ ̃^̃̃̃y ̃̃•••. ̃ En wdter-'polo, nos'ghrs en yèulertt, et le .palmarès dc-StiiUgart1 n;effraye p'as nos .nageurs. Paris,pe.ut, l'enlever. !Vns trois o-ageuses- Rouet; L., Gasnel et Langlois soïjt dlégaie, Valeur aux camrifades dé' Stùtgart.. ̃ En J libre, Gasnel peut; battre le "record de-la F-S.T. Riuet,. en dos également; en. brasse, Lanslois doit briller également. ̃ '̃•̃ ̃- .*• .Nos. càmaradris peuvent vaincre.. Ce qu'il faut, c'est de" la1 Volonté, de la: mètbode, pour démontrer toi'ce'-de la -F. S:T. à la masse des jeunes .prolos.- ` Ouverture a 20 h. ̃ 15. Concert, par -T.. S.F, Prix d'entrée,ô francs; demi-plaqe pour les chômeurs. «»̃̃̃ ̃ ̃ •̃̃ ̃̃ Résultats

ETN PROyiN CE E

'A:-TROYES ̃̃̃ Belles démonstrations du sport rouge. Dimanche dernier. a eu lieu au Réservoir plusieurs' rencontres de football parmi lesquelles la Proie .de RorniHy (l A) contre i;a;C.E.N.A" (1 A) pour ;i'uhirne classement de, Champagne hors série. Alors que, le: dimanche précédent .la .rencontre équivalente, il la- 3 F:A. tournait au Scàndjiie, avec le mtiïcli S.U.L.C.T. contre: A.S.'T.S'. le -puçllc envahit le terra.in; et' l'arbitre dut être protégé: par la police. ̃ Tous tes spectateurs.: qui répondirent ̃ à l'appel de la E.S.T. purent venir se rendre compte, du .contraste -oui existe entre le sport coffimerçiallsé ,et notre,- sport: ouvrier; ils furent "enchantés de -la tenue de nos'équipss et ̃̃̃'dé la discipliné. -Les touches bien garnie?,; applaudirent- lesv belles phases de Jeux -qui furent. nombreuses au 'cours -do- la- partie ̃ La fin fut sifflée en faveur des Prolos remuions sur le. score 2 a 0. DANS LE NORD

La Coupe Régionale. Le dimanche 7 février, la. première A* d'Harne's a reçu silf son'terrain la' première A d'Hellennnes en un match comptant pour- la Coupe, Iiég-ionaîfi. Après, une, -belle partie des deux équi-pes,,l» résultat fut HeUemmes,, 1.0; Harnes, 2:. Heilemrnes, comme l'on volt, a fait 1 des- progrès, depuis !e clialiéns-e de l'Enchaîné, qui eutdu mal a dominer Hnrnes i durant le ctiallenge "et: qui, donna comme rêsi.illat pour .llellemrnos un match nul et un ma,tch perdu. :• HPllemmés 1 B. a reçu sur son terrain Moulin-Lille..1 A en match-amical La -parllfi rut très acharnée de la, part des deux -équipes et qui donna comme résultat i .Moulin-Lille: 4, Iloilemmos S.

'̃̃. EN ALGERIE Les championnats de ;laF.8.T. d'Orân.-ri Groupe A ̃̃ 1 Siilnt-Eug-ftne bat Roug-e- Cliib par 2 a 0. Al'i'jcâ -Jjiit Veiigeur, par G a 0-

s Etoile' Roug-e bât Diables ftoiig-es p.: 5 a:1 ̃ L-amur: bat, Aviint-Gartle ;parU -a- 3. Groiipe K Vendeur .-c.navln-1Hlanc.matich a rejouer, { Ktolle lïous.c bat Cité Petit pur 2- .1 l. ;• Afi-ica1 et yictoivllug-o, match nul., t Diables- Hoiiges battent Avanf-Garuc. Mberté-ba! Rbuge Cliib1 par o a u. ,,F.C. Musulman ̃ bat Gaîté Oranalsft Croupe C 0" Raciiig-. St-Antolne bat' Vengeur, (D,'2 a o. f. Etoile1 Rouge 'bàt'Roug-e'Club

•" Liberté bat Avenir- par 1 -a o -Baat-ie.Dat Brillant,^ Si-Antoine -par 2 al. k ̃ ̃'>̃;̃̃ :̃•̃ N<ôs épreuves BASKET-BALL '̃̃ j ̃ Lés demi-firiales du Tournoi Fédéral fée minin. C'est dimuncho prochain ̃ 14 fév.rlor, ù MalaKotr et- it; Bag-nolet,- que se dis puteroilf les cleml-lliKile3 du Tournoi Têdee rai- et du tqiiinoLde consolation de>ba.-iket-f bail, rémlnin Ces, tournois se disputant -par élimination, les équipes ..sagnaiiles -dispute* l'pin -les ̃flnalL'8 dans le courant d'avril. ̃ lî.iiù b équipe de, Cli'airipug'ie, qualifiée (l'office pour: les dëml-Ilriaies rencontrera, en 2e- c.itêg-orile,: l'équipe 21 du Livre-Papier, et-i'eite rencontre, tout en donnant un plus grand Intér.ôt au tournpl, renforcora la liaison t;ntre- sections féminines de la ll.P. et'de province.̃̃̃̃-̃̃

Notre commission féminine,: eng-ago, en u particulier les jeunes ouvrières qu ne. sont e pas. encore, adhéienies-a ;no.tre Fédératon, ii sq venli; assister il. -cos. matche? :de basket rlial) in!éresÎ5arits. Elles'. ne îo régrettérùnt' pas et rejoindront a- leur tour les rangs de no? sections' féminines.- v •' J-

Voici' l'.ofdre des matches a Malaltoff, ] place des Ecoles, à' lT heures LivrePapier (-2) coiitre,CHarnpairne;, Satnt-Denls. (.1) contre Nomades: d). A 15 .leures Monirèuil (1), contra Cllcliy (1) blvre-Pa- Pler? (-1) -contre U.5.0. l;a« ̃' .(!;> Aàtobus. S 7, air Chatolet,, descendre place des Ecoles. 'J A Bagnolet, place de la Mairie :iù 15ili. i C.A.O. lSe;.(l) contre U.A'.J.J. l'4« .Tratn t:0l et autobus o bis; descendre Mairie.

Exempt ctirriôpos..̃ ] BASKET MASCULIN w

.Dlinanche, ohalienge Setucman, a Argonteuil. La place du Marehé: dlArg-enii'Ull sera le- '-Ithêatre :do, grandes Rencontres do basket-bail- qui mettra aux prises de bonnes ` équipiis de' la' R..P'. ̃̃'̃ Qui gag-nera, en challenge? Argentéull ou

le-Uo?: "voici Tordre. des 'recontres

0 heures. La Manie (l)-Cuirs et Peaux Cs J'1 l'i' -'(I )- Livre- l'apler (i). ̃9; h. 30: Arg-eiiteall (t)-Marne (2); Iv.ry (1)-£evrâri (1).. ,“<“ ,A 10 Heures': Cuirs, et Peaux (2)'Carriè- r'es (i).; Xrgenuleliil .(l)-Bois (3). 10 h. 30 :,ivi-y (1).-14« .(1); Sevran (1)Uvre-Papler (2).̃;l'ir;i)(i.ui:esi:a}arne.<l) -Carrières U)

Ivry (,1.) oUvre un;

IV.I?4.(h.>"3o"eiie)(l)-Sevran (t);. Marne (2)-B0lS '̃• (3)..

'Matches officiais qui seront Joués, dimanche 14 février. Terrain de Gennevllllcrs ̃ ̃ r-i h. 30 20» (2) contre S.arî"ouville (1); 1-5 h. 30;: CllchyCD contre ;Guiir.bevole .(1). ̃ IOx 'Terrain- du :18.e, 14 h. 30 Clichy X2) contre, 18»,.(l)i 15 M. 30 .18e (2) contie

Se\'r:in' (2)." w

S^è!r"âin2Ae .Levallois 15 h.SO Unité (1); contre iLevallpl3-(l).

CROSS CYCLO-PEDE8TBE t^ PHx Fédéral. ,KotrO, FédératloF

ppor'ti.e du Travail .fera. ~"Mr.dManche

prochain, 14 février, le Prix Fédéral de

crOss' cyclo-péùestre.'

*$&»;&. ani-'i ip Uiéitre des- exploits, ue nos cycio• rotsmen ouvrieS- qui auront les moyens

(H~ s'e\p\fqÚcr, ailr 'un p.arcours, Idéal, jJ.ldl-

cleuseincnt ¡ cl10lsl,par là'coinmisslun ey-

èliste'ré¡Í:lonaIe,à1llée par: ~IUelques ,cama-

rades.spéciallstes de .l'organl,sation en' cc

gênred'épreuves;

^s'Ss^^la'is^devolrs^omer

^s cT^pro^nS; Wr.icSut

rctti·S,des;,C.R.'de:pro5;ince, ét garticuliè-

remât clu^de'.Ctampa^c, .dont la- forme.

'¡).it:OD, est' excellente'

ïlSïpisi

cette I{npOI)tanle> éprettv,e, mals, In(llqtIO[\S

.tH¡jourd,'ht1l, Que' les el!g~gem,en1S ~eront clos

\:endl:eúi '~O,lr" à la eomüilsplari e~ cHs1e, ,49,

rne-ae 'Bl'e.tagne,parls (3e),

"'EIJgi:1gemeÓtS": rri ,5Ô pal' ,coureur, I~es

itcoitces h Jonr seront, exlg~es', et devrôut

',être 'qualifiées", au, plus" tard" du 15 janVier.

citOSS-COU~TRY',

'¡;e;pdx'fédéral mascu,lin.- ,Dimanche

wmms

friàJ'tle'prIX fédéral, àe cross-countrg. J:u."

qti'A nlaititenailt d0 ,nombreux,eng~e'

,!nents,nousc,sopt.p(\l've¡rus et la 1t:~te pr.o,

met d:ètr!J sév,èl'e,' Les me1l1eul's' el O'iSIll!J~,

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rlu 111vrE et dp Bel'l'Y seront égàlernent de.

la. parUe, ,Je'année de1'¡1I1)['e,: dans lu, caté-

gqriejÚnlors.nous nous '1'a~peiOns' qu un

jeune'du' Berry:' avait"8nlevé 1Te Place et,

WêêSb

vlctQlJ'e: Le 1"' dèpart ,sera donné à 1ru lteu'

'¡,es ¿;J"place, liuntbelle, à ClaI]lart. Nous

¡;eYléhdrons en.ilétail siïr cette importarite

.iSpr.euve;' ̃

rOUTÔALL

"T^alin. Nos càiniTàdes'»iSl}aH*t

"lüüs¡'eC'evront'dlmanclle" deux""I;{I\upes., de

̃T'SO Sbissons et, d après les derniers

̃rteultats, liolis', somnes; persuades que ;les.

iI1aîdHjS 'SIèi'OÙt disputes

\ëdutnes.sotMonnaise9, depu;s le cié-

h~de~&~on.'on~ tanu la drag^ée:9latiVe

A toutes les--é4nld>es -parisiennes 4ni ont

mÊÊSsBsms

t ellùtmt ,1J1t.~nmettI'e' en ;écltec les ,deUx' éqU¡,

',¡ès :a1'pajbnnalses.,

'fe^îSSe?^- -dispBteront^ur.. le Sta-

.<.ie'(:(Üne,à,¡\.I'pajO!L <

ë 0 Soissaüs '(3) ,c9ntre' Arpa-

,i.on'(V), A l'5.h. U.S.O. Soissons (1)

̃onti'ë Àrpàjori (1). Sûlss.ons ̃ ̃'̃ Côiipe de -.la' Seine. •_ Dimanche a U .ti6Urfes: 30 'précisés, au; Stacle^de 1 bnite Sîiliit-néuis a'.S •̃ Boulogne (1) c. P.S. tli- chy (1). Arbitre: Jeannette ̃̃ ̃Au Stade Municipal de Clichy. MÇjS.O. S.Mnt-Maui- (1) c.. J.S.O, Argenteuil t». Ar

hitre :n;oÜfr)'

M\u Stade Municipal :de Villejùll G.E.S ̃Ôhote}?..(l) "c. U.S,P. Montro'uge (1). Arbi- l',l*B-»<3'otl'oniiier. 4 ̃ ̃ %\t le terrain cle l'E'. S.. -15»; ,• Issçles-

.,p,O.¡!\I'1(;t!\i.I"A.o. Inè,I~~ (11 u..ylJ,~

.an'térré- (i). Arbitre Meyèr- coupe de Consolation. Au St'de tlo: l'IThitê à Saint-Denis, terrain B S.O. Be-, zôris.d) c- A-.S.p.'G., Arnouville (1). Arbi

.Il'e, VlIfl'O;Y,

"lùr îTè?' terrain"' de 'sâtnt-Oùen R.S.C.O Mohtreuil '(1). c.J-SiO.-Bondy^l). Arbitre

M{flinf)

Sur;-ïè 'terrain dP'Bezohs E.S. Trans.por.ts-(l).c.C.A.:o1 1S». Arbitre. Dair.fi.. Sur le terrain de ClioUy U.S.O. 13^ (1; c. Secteurs Électriques, (1); Arbitre Buss-

ciiàert.' ̃

Pour tous ces matches, licences qualifiées

a\i-2-4 ''janvier' ̃̃̃ ̃ >. EN PROVINCE '̃•̃

COMITE BEOIONAL DE L'OUEST

LeChallerigé Lénine. Le S. O. Chante- nàysiëu iriet- en compétition dimanche ma- tin son ̃ annuel •̃challenge ̃« Lénine .> avec départ- et arrivée place., Jean-Macé, à.Cliantenay .Noils verrons aux prises .six, clubs '3 S ia'F'.S.T. et 3de,re;S,S.G.T. S.O. Chantenaysien,. E.S., Kezéenne, O.S. P.atl ment, G.S.C. Brunelière, A.S.O. Nantaise.

G S.O. Couëts..

L',a,geès-rllldi; a 1411. C0, au Pàrc ae 1

L'apÈès-mldi, a, 14: h ÔO, au Parc de Pro-

ce • SO'. -Chantenaysien M contre Rrolos Saiht'Nà'zalte--(i). Au Grand-Blottêreau C:S.E.N. coriti-e-, A.S.O.N. (U.S.S.G.T.).

A~ouue~es.

NATATION-

Le ichaihpionnat de Paris de water-polo. Le championnat, de Paris de division d'honneur1 de water-polo conimencera à se disputer samedi soir, à la piscine de la Gare," et donnera lieu a trois- jnatches qui opposeront les éqûiipes premières des six clubs qualifiés dans cette division.. :D;' intéressantes- épreuves de classement viendront compléter le: programme de cette soirée.. ̃'̃̃'̃.̃.̃̃ ̃

ATHLETISME

Un nouveau record de Peltièr. Le docteur Péltzer iient, de Rassurer, i'v Stettln, on- 2' .31" ̃4/10. le.record d'Allemagne des 1.000 mètres, sur piste couverte, qu'il détenait 'en '2' -31". 7/10. ̃

Communications

Football. Le- C.A .P. Nemours- demande match sur son terrain pour les 13, 20 mars et:'les 3, .17, avril, ainsi -que- le l«r mal. Ecrire à Pàujafdin Paul. 3, rue, de l'Hûtelde-Ville,: .Nemours; (Seine-et-Màrne). Engagez-vous dans le cross fédéral témlnin. 7^-M'éminines, hâtezrvotis, le délai ̃ de clôture approche. Toutes les athlètes, sont intéressées; par cette importante éipreuve.. Distances -1.C.00- m. et 1.S00 m Déjà, V.itry ouvre 'lo féu. en,, engageant. 7: crosswomen, Carrières, qui n'a pas encore, participé- a n.osT criiss,' une -équipe.- Que disent les autres sèetions^î Engagements à la commission .féminine, .ig.'rue:Bretagne. · BOXE. Le challenge Bellanger. A l'occasion de la quinzaine spdrtiy'e de mars l'E:Iî.S .Marne remet 'en compétition, le 19 mars, Je.. challenge Bellanger,. ouvert à tous 1 les' 'débutants n'aj'ant .pas plus de trois combats non. classés. Les engagements sont reçus tous les.lundis, à;20-h. 30,'S. avenue Matliurin-lloreau. ̃ • .• ̃>•'>♦«̃< ;'̃̃' ̃ l unions te tractions cojitnumsîe Bijou. ̃ Fraction ce soir, à 19 heures, 49 rué dé Bretagne. Livre-Papier. Fraction gênérate, ce soir a 20 h. 30, salle, de îi Rotonde, 121, rue Lafayette. t Kerre. 'Gommunistesi et sympathisants de la majorité1 confédé- rale;. de l'Union des syndicats dû verre de la ;R". P., arrippiileùrs, tailI leurs; boùcheurs, verriers, toutes car tégefiès,' -assistez; à la fraction demain- vendfedi à 1 8 h 15,. 33, rue e Grangê-aux-Belles, salle du Tapis l ,Vert. ̃̃•̃ ̃̃ î •PlombierS'Couvreiits: Fractioïi lundi 15, à 17 h. 30, 8, avèhue 1 Mathurin-Moreau.

l Producteurs [et Distributeurs d'Eriergie- Électrique. Fraction gé« nérale;lundi|5,;à:20»h. 30, 120, l rùe'bâfayette..

CtiNVU»ATlURlS ORGANISATIONS CENTRALES K. P. P. c. ;̃– Responsables cellules ren yoyer au plus tôt- les 'rapports de fia d'an née qui: ont ..été fournis.

R. P. DES J. C. Resp. corn. adr. -A.2C heures- 30, au 1W- Secret, rayons passer «l'urgence ai: 130, rue Laîaycute, de 14 a, 10 h,

Vendredi is>, suppression de. toutes-, réu- nions Hiténiîurc.s. -llesci>. rayons' et- cellules prendre toutes dispositions po,ur convoquer cellules .au meeting de Bulliér.

HAYONS ADULTES

iw, s.-u'. ,io?.7 c. -ii. lu.. > s». -iTés. îii-'l: h. ̃ ̃ 12« Très, de 19 à -21- 11. 1. 11. U<=. Très. 11. 1. 11.

̃S.-lî. DU L3°. Membres du Parti et sympathisants â 18 11. 30, 163, 1x1 de THo'•pltai.

S.-R. SAINT->IAURICE. H. 1. h. S.-K. 9«. Réunion do tous les communistes à '20 Ii. 45, 120, rue Lalayejte. .'̃ RAYONS .JEUNESSES; ̃2-:e. A 6 l).:30, au, liO. Villeneuve-SalntG-eorges- et: Dfaveil convoqués.

y 26" C. à 20 h1; 45, salle Zimmer,' me du Chateau, Aulnay-sous-Bols.

CELLULES

Heure otlieu habituels

"11..54,' 93, 1W, 123, 197, 143, 15C, 210, SIS,- .347, 373, 401, 403, ̃ 404, AiB, -114, 423, 426/ 458, .059, 6S8, &12, 855, 935, 965. 1132, 1140, 1205, •1302, 1306, 1422, visai, J. Jaurès, lvry-Port, Goussalnvllle, Lénine, Meudon, Wllhem. .Lieu habituel ̃:•-•̃

̃17», ses à 17 h. 20.

628, CM à" 18 11.

oss-à lo.ii. m bis, 237, 615, .net à 20 11. 30.

V307." A 13' h. 30' et à; la h. pour les 3 ̃postes. ̃ 601: H:I: 9t, CELLULES J. C.

601. H. 1. tli ̃̃

1 ̃̃:̃ SYNDICATS ^COIFFEURS. là» Section. si ri., 126, rue du Faubourg Saint-Antoine. Délégué GUny.

'̃METAUX. 13e. Eerffl. 18 .'h.t 30, 163, bd' de rH&t>ital. u: c: t.

U. F; F. C. G I.

13» .SECTION. 20 h. 30, ass. gle, bd de l'Hôpital.

l-So. Réunion à 21 h., salle Garrigues, rue Ordener.

̃̃ ̃ S. 0.1. La.' conférence ̃ féminine prévue pour. le H4 est reportée, au 28 après-midi, salle de l'Indépendance, 48, rue Duhesme.

AMIS DE L'U. R. S. S.

IVRT. Ass gle, Maison du Peuple, place Bej'nard-Palissy. DIYEttS

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PATRONAGE .DE LA BELLEYIL1/OISE.–Sortie ou garderie d'enfants de 13 -Ji. 30 18 h. SU. Cours gymnastique à 18 h.1.5, au siège. CHORALE OUVRIERE VILLËJBlP-IVKY. Ré,f>. 20 h..30, 1. "lu CERCLE JJES -COOPÈRATEURS: DE STOTJEN. Ass. gle du Cercle, à 20 Ù..3U, salle de la Ruche, 11, rue E.-Zola.

GROUPE ARTISTIQUE- I>E LA COIFFURE. -Aujourd'hui, à 21 h., tous 48, rue Duhesme, a la répétition de 'la « Phalange du 1S«; »-.•̃•- CAJEUTRA ET CAMPEURS ROUGES. ̃Ass. gle campeurs' ouvriers à 30 h. 30, a la Bellèvïlloise, 23, rue Boyer (3CK)

̃̃̃̃̃•̃̃.•'̃̃ •̃̃ ̃• F-1-;T-

.îAUXS SPORTIFS CAMPETJES.; To'us;les clubs ,et tous les sportifs s' intéressant au campmï sont priés d'assister à l'assemblée des Campeurs Rotfg es ce soir, à »oJh. £0, à la, Bellevilloise, ̃ 23, rue Boyer '•: ES. 15<C– Ass. gle à 21 h., 'Maison "des Syndicats,, 18, rue Cambronne. "̃' CONVOCATION REÇUE SANS (SACHET •: FRESNÉS. Réunion àr20 11. 30-42 roùtojde.i.Ver,sailles, à. Fresnes. NECROLOGIE

•̃̃ ..• -.̃ ̃;• ̃̃̃-̃ >-

Xùtre; camarade Tastét -Alexis, militant actir:do.5 :.orèanisafcûns révolutionnaires il.?); P, C, ,S., .P 1 -v etc. ;est décédé inardl a 'fr heures. L'inhumation- aura lieu -ïlertittiii' Î2,r à1 15 Ii. 30. Rendez-vous à:sqn: do;iiipiJe,. 19, rue -Ernest-Renan," ïi [vryhRpit{.'Mà'l$ ïi;i::3f>. NoiJs i adressons fi sa fainiilq nos plus sincedes condoléances en .cette ,"pëiiilile, tircbnstmico qui. nous prive d'un 'âcUf militant. ̃ ̃vxxxwicsxvxKKx^ \uv\v\wn

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Aujourd'hui, 11 février, à 20 h. 30 au Bagnolet-Palace, 16, av. Galliénî. Grande Assemblée Populaire contre !e chômage, contre- la guerre,

Jacques DU CLOS,, député de la Seine P. COUDERT

maire de Eagnolet:

Henri RAYNAUD

secrétaire de la tif Union

EPISODES

ET VIES RE VOLUTIQNN AIRES Collection autorisée par la Société des Vieux bolcheviks de Moscou. Rien de plus attachant de, plus émouvant, que ces courtes ̃̃ esquisses d'activité révolutionnaire, d'héroïsme dramatique vécus et qui ont valu à leurs autours le-sarrlflce de leur jeũ ̃̃ nesse, de leur santé et parfois même de ..leur vie.»

t. La Grève, -pai A. Nikiforov. 1 50 2. Ivan Babouclikine, par C. ̃ Dotiroyskaïa -̃̃•• ̃•̃ l'SO 3. Entre deux révolutions, par Ilijie-Genevski 3 » 4.: Le Soviet des cJiômeufè -par

S. Malychey -150

5. Une imiM'iiirierie clandeatine 150 par S. Kedrov. l 50;

M EN PREPARATION

Le soirTavemenj du ,«Pôtemklme' ». H Quelques masques de pirovocateuirs. ̃ L'attitude des bolcheviks devant les H. juges. •_ ̃;̃ -y M Lénine conspirateur. m BUREAU D'EDITIONS. 132, Fg Sabt̃ Denis.' ̃ Pârls-to« Gh- restai 9^347:

~M

L'BumanlM « 081 eiAruiOv 0W des syndmues UfillairKS ei conrea«rM

l'M\I'HJI~J1ltJ1I P"ItANf)A.t8J!-

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IX) rue Miuiiniartne t'arlf <9Q

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