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Titre : L'Humanité : journal socialiste quotidien

Auteur : Parti communiste français. Auteur du texte

Éditeur : L'Humanité (Paris)

Éditeur : L'HumanitéL'Humanité (Saint-Denis)

Date d'édition : 1932-01-17

Contributeur : Jaurès, Jean (1859-1914). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb327877302

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb327877302/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 63335

Description : 17 janvier 1932

Description : 1932/01/17 (Numéro 12087).

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k404148m

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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Pour les chômeurs expulsés

le 12 janvier

Les communiqués de police sur la L manifestation des chômeurs du 12 janvier relataient que plus de, 3.000 ouvriers avaient été arrêtés et détenus pendant plusieurs heures. Lis n'ajoutaient pas que les hommes et les femmes appréhendés avaient été brutalisés, matraqués, violentés sans vergogne. Les chômeurs avaient proclamé leur volonté d'avoir du travail ou du pain, ce qui est considéré dans la :>ociété capitaliste comme un délit ou comme un crime.

Le bulletin de victoire de Chiappe .portait aussi une mention spéciale relative aux chômeurs étrangers qui étaient tombés sous les coups de ses agents. Triomphalement, il déclarait que 238 de ces malheureux sans-travail avaient été recensés et immédiatement mis en demeure de quitter la France dans les trois jours.

Nos camarades' des organisations ouvrières nous citent à ce propos des cas •particujièfement scandaleux. C'est un ouvrier belge, Woveille, habitant la France depuis huit années, marié à une Française, auquel on notifie le refus de séjour avec la mention « chômeur manifestant » inscrite au cachet humide. C'est un ca- marade du bâtiment, Juste Rodriguez, en France depuis vingt ans. C'est un Yougoslave, Popevitch, émigré politique, réfugié ici depuis onze années pour échapper au fascisme. de bon pays. C'est l'Espagnol Zavallos, domicilié en France depuis la période d'avant-guerre. Un autre Espagnol, Victoriano, avait commis le délit supplémentaire d'habiter Bezons on lui ̃a réservé pour cette raison un traitement spécial pour lui apprendre à établir son domicile dans une cité communiste De. même pour Luis Agrirrebina, qui s'était fixé à Saint-Denis. D'autres ouvriers, réfugiés politiques, ont été appréhendés, condamnés pour vagabondage parce qu'ils étaient sans ressources et sans domiciles avoués. C'est le fait, 'en particulier, du Polonais Ruthowsky. On pourrait multiplier les exemples de cette sorte. •Lorsque ces hommes, qui chômaient et étaient le plus souvent 'sans ressources, ont reçu leur « fiche de refoutèfiititt s," ils sersont rendus chez leurs consuls pour obtenir des possibilités de voyage afin de rentrer dans leur pays. On les leur refusai Il y a quelques jours, le ministère des travaux publics annonçait dans les journaux que les réseaux favorisaient la rentrée des chômeurs chez eux. C'était encore un bluff et un mensonge. Il y a une évidente collusion entre la police française et les consulats étrangers auxquels on livre les noms et les qualités des ouvriers connus comme « subversifs ». 'i~

Tels sont les procédés employés contre des travailleurs amenés en France pour produire des dividendes au uapital, et que l'on pourchasse avec une véritable férocité. C'est la vérité certaine qu'on les condamne à la mort par la famine et qu'on les traque comme des bêtes. C'est cela'le droit d'asite de la République bourgeoise.

Contre ces travailleurs réduits à à l'exil, à la misère la plus noire, souvent chassés par les gouvernements fascistes, devenus des sans-patrie Jans le /sens complet, poursuivis comme Ju •gibier de police, la grande presse conne l'hallali. Elle excite les travailleurs français contre ces frères de misère. Elle réclame qu'on les traite encore plus brutalement. Elle applaudit à toutes les violences ignobles dont ils sont l'objet. Et il faut bien dire que trop souvent a réaction de nos camarades français n'est pas assez énergique contre une propagande aussi odieuse. Nous, communistes, nous proclamons ouvertement notre solidarité absolue avec ces victimes du régime capitaliste qui nous aideront à le renverser et qui, en maintes occasions, se sont montrées les plus courageux des combattants du prolétariat.

Le préfet de police socialiste, de Berlin, Grzesinski, l'ami de Paul Faure, de Blùrn, de Renaudel, de Zyromski, était là, le 12 janvier, en compagnie de Cbiappe pour assister au spectacle ignominieux que lui offrit son collègue de la Tour-Pointue. Ce socialiste s'est déclaré enchanté de son voyage à Paris. Il y a pris; de bonnes leçons. Il a .félicité ses camarades policiers parisiens de leur zèle à matraquer les chômeurs. Nous demandons, tout de même, aux ouvriers S.F.I.O. ce qu'ils pensent d'un spectacle aussi cynique.

Parcel CACHIN.

DQ DIEN TH1EN CONDAMNÉ Notre camarade Do ̃ Dieu Thien a été condamne par la cour d'appel de Toulouse à quatre mois de prison pour distribution de tracts aux soldats annamites.

La condamnation, portée en premlere instance, a été maintenue en appel. La répression, qui a frappé Tao s'acharne maintenant sur le courageux camarade qu'est Do Dien Thien.

En même temps que nous parvient la nouvelle de la condamnation de Toulouse, nous apprenons l'arrestation de Tian Van Minch à Audi.. Les Annamites qui ne veulent pas s'incliner devant l'impérialisme qui écrase leur pays, sont poursuivis en France comme en Indochine.

•S;, Tian Van Minch, comme Do Dien Thien. est inculpé de provocation de militaires à la désobéissance.

Les lois scélérates servent contre les révolutionnaires coloniaux, comme contre les communistes français.

La bataille contre les diminutions de salaires

NON, LES EXPLOITÉS DE BILLANCOURT N'ONT PAS DÉSARMÉ

̃ E|=n3i=]a

Soutenus par les syndiqués unitaires des autres corporations ils élargiront leur front de lutte

Ce matin, à 8 h. 30, à la Bourse du Travail, conférence des ouvriers de la maison Renault

Hardi les gara Ne soyons plus le bétail qu'on exploite et qu'on parque I

Des fils de fer barbelés, les passages souterrains inondés, des madriers qui obstruent l'entrée, des halls de l'usine. des chaînes, des portes en fer. Diable !:le seigneur de Billancourt n'est point tellement rassure f

Tout cet attirail de guerre contre le personnel de l'usine constitue un des moyens par lesquels Renault entend battre ses ouvriers. Aussi bien la stratégie qu'il déploie a des aspects multiples. Quel témoignage plus précis de la combativité des prolétaires 'de ce bagne pouvons-nous invoquer que les -précautions cvnianes, inspirées par la peur, qui sont déployées par Renault.

Et encore, toutes ces dispositions dont nous avons, donné le détail au jour le jour paraissent insuffisantes à la direction de l'usine. Hier' et aujourd'hui, alors que la boîte est fermée les charpentiers et" les, serruriers de l'usine 0 construisent à la hâte des portes en fer destinées à barrer l'entrée des souterrains. Les matériaux employés sont des cornières de 40 mm. et des barres de fer de 30 mm. "sur 6 mm.

Les ouvriers peuvent mesurer par cet exemple la puissance de leur action de masse. Elle nécessite de la part de leur exploiteur le déploiement de telles mesures de précautions, d'ailleurs vaines, afin d'empêcher les travailleurs dès différents ateliers de communiquer entre eux et de 'constituer ainsi, dans l'intérieur de l'usine, leur front unique) de lutté.

L'offensive morcelée

"Jusqu'à ce jour, la vigoureuse résistance des exploités de Billancourt a fait échouer les plans de la direction. Nous ne craignons point de le répéter, Renault a été battu. Que voulait-il en effet ? Tout simplement' appliquer réduction de 10 pour cent sur les salaires qu'il

CONTRE L'lft/9PERIALiSME DU LYNCH

Les huit jeiines nègres comparaîtront jeudi de? ant la Cour d'Alabama

'̃̃̃̃̃ ̃' ̃ '•̃ ̃ QQEQQ

D'ici il faut que l'action de masse s'intensifie

pour arracher à la mort nos camarades

C'est le 21 janvier que les juges bourreaux de la Cour suprême d'Alabama

Walter EDGE

ambassadeur de la chaise électrique doivent examiner le verdict de mort contre nos huit jeunes camarades de Scottborough.

On se rappelle pour quel « crime » le tribunal ile Scottborough condamna ces jeunes nègres il être brûlés sur la chaise électrique. On se souvient que ce fut au son de la musique de la milice et aux cris de « la mort pour les nègres » qu'en

0(

avait annoncée. Cette offensive du puissant patron de combat devait être le prélude d'une attaque générale contre les salaires de tous les ouvriers., de la métallurgie, de la R. P., et par conséquent des travailleurs de cette corporation de tout le pays. Elle était conjuguée avec l'offensive du patronat des entreprises privées. et des services publics qui entendent faire payer aux prolétaires les frais de la crise de leur propre régime.

Or, la réduction annoncée depuis une quinzaine de jours a échoué. Les ouvriers ont mis en pratique les méthodes ,d'action préconisées par les syndicats unitaires. Ils ont débrayé sur le tas. Ils ont manifesté dans l'usine Leur combativité, leur arçleur, dans la lutte s'est manilesté& de cent façons différentes*

.N-aus, couperons les ̃chaînes-; de s souterrains au chalumeau disent les uns.

Si l'on enlève un sou sur la paye, nous débrayerons entendaiton ailleurs.

Ici des camarades ont fait grève sur' le tas Ailleurs ils ont rossé un contremaître qui s'opposait à leur démonstration. Dans la rue, ils ont protégé contre les charges des flics les militants des syndicats unitaires. A l'expérience, leur méthode de lutte s'est révélée la seule efficace. Loin d'endormir leur vigilance, ce premier exemple a décuplé leur ardeur. L'enthousiasme est grand dans les restaurants et les cafés de Boulogne-Billancourt.

D'autre part, dans toutes les boîtes de la métallurgie, les 'ouvriers suivent avec passion la bataille à laquelle ils sont eux-mêmes directement intéressés.

Est-ce à dire, comme le proclament d'ailleurs quelques chefs confédérés qui sont dans l'usine que la bataille est terminée ?

Maurice LEBRUN.

ILISE LA SUITE EN DEUXIEME PAGE}

quelques minutes le tribunal de classe rendit son ignoble verdict.

Quelques jours après le courant devait être branché a huit lois différentes et la bourgeoisie des Etats du Sud allait être satisfaite.

-Mais les bourreaux n'avaient pas compté sur la solidarité, ouvrière, sur la colère des masses, ils. furent forcés de retarder d'heure du crime.

12 millions de nègres dans l'esclavage L'impérialisme américain qui tient douze millions de nègres dans l'esclavage dans les Etats du Sud et d'autres millions clans les îles Libéria, Hawaïennes et Philippines ne reculera devant le crime de Scottborough que s'il en est forcé par la solidarité prolétarienne internationale.

Ce sont ses représentants qui ont assassiné Sacco et Vanzetti qui mettent les mitrailleuses en action contre les piquets de grève des mineurs du Kentucky et des textiles de Gastonia. Ce sont eux qui détiennent Tom Mooney et Billings en prison depuis plus. de quinze années et six jeunes militants de la grève de la Vallée Impériale pour des peines de quarante-deux ans. C'est l'impérialisme américain, qui, avec l'impérialisme français, est à la tête du front antisoviétique. ̃

Son ambassadeur en France alimente les caisses 'des Russes blancs et subventionne aussi l'organisation des anciens généraux russes de Cliaville, en Seine-etOise.

C'est aussi ce même impérialisme, qui avec rimpériaJisme français et la bourgeoisie allemande tient le prolétariat allemand, dans une misère noire. Hoovèi; subventionna naguère l'intervention française contre les Soviets de Hongrie;; le. même Hoover affirmait il y a quelques mois que son plus ardent désir était d'écraser l'Union Soviétique. "LIRE LA SUITE EN TKOISÏËME FAQE),

LA SOUSCRIPTION ÉLECTORALE II faut deux millions pour armer

votre Parti Communiste

Rapidement, les élections approchent. Bientôt va s'ouvrir la campagne d'agitation, d'organisation, de préparation des luttes ouvrières.

Il nous faut deux millions 1 II nous faut au moins cette somme pour mener la bataille contre la bourgeoisie qui, elle, s'organise d'autant plus fortement qu'elle redoute l'explosion de la colère prolétarienne aussi bien sur le plan électoral que sur tous les autres.

Faut-il souligner les versements massifs faits par les industriels, les banques, le gros négoce à la caisse de de Kérillis, à celle de Billiet, à celle, occulte, de la franc maçonnerie, radicale ou socialiste ?

Mais en même temps qu'elle verse, la bourgeoisie manœuvre. Témoin le filet de, l' « Echo de Paris » d'hier (édition de Paris), dans lequel de ,Kérillis prétend avoir reçu la souscription d'ouvriers de chez Renault. « contents d'être défendus contre le commu-

nisme u }.i

Ce souci de tromper les ouvriers de Renault qui ont commencé la lutte contre leur exploiteur souligne assez le caractère de classe et déborde largement le cadre parlementaire des élections prochaines.

Aux versements inventés par de Kérillis, il faut répondre par des versements réels à votre Parti, à votre seul Parti, camarades ouvriers

Inscrivons au palmarès les régions orléanaise (quatorzième versement), 333 fr. 70 bordelaise (cinquième versement). 810 fr. bretonne (troisième versement), 146 francs de la Garonne (deuxième rayon), 214 francs, et limousine (deuxième versement), 501 fr. 90.

Total au 15 janvier.. 253.862 50 Reçu hier 3.623 75 Total au 16 /anvier 257.486 25

r ̃̃! lUIliiiin

LES DIVIDENDES SANGLANTS

DES CAPITALISTES

A Boulogne

un Manœuvre est écrase jpar un camion

A Boulogne-Billancourt, avenue EmileZola, M. René Potheron, 43 ans, manceiivre, 319, quai d'Issy, à Issy-les-Moulineaux,, en descendant d'un camion-auto transportant des mardiaiidises qu'il allait décharger, tombe sous une roue du véhicule qui lui écrase la poitrine. 11 snccombe peu après à l'hôpital Ambroise-Paré. illllllillllllllllllillllilllllisilliilllllllllllliillliilllllillllllllliillllll LA BOURSE

L)r~ -.e.1·n-

Le repaire de ces. bandits modernes que l'on appelle capitalistes. Nulle crainte que le gouvernement opère dans cette caverne d'Ali-Baba, où les voleurs sont plus de quarante. N'estil pas, lui aussi, de la bande ?

REPRISE l

La balance commerciale

avec 12 milliards de déficit pour 1931 Prospérité Reprise en Bourse hurlent it qui mieux-mieux les diverses feuilles de la bourgeoisie.

On essaie de faire reprendre la théorie de la situation « privilégiée » de la France dans la crise.

Mais les chiffres du déficit de la balance commerciale pour 1031 montrent toute la profondeur de la crise qui atteint « aussi la France prospère, chère h Tardieu et, ù, Spinasse.

Le total du délicit se monte à 12 milliards 413 million»; de francs

Les importations /se sont <51evées il 42 milliards 199 minions, en diminution de 10 miliiards sur celles de 1930. Ouant aux exportations, elles ne se montent qu'à 30 milliards 421 millions, en diminution de !:î milliards 413 millions, par rapport a 1930.

Et, la semaine dernière, 'le nombre des chômeurs officiellement inscrits passait à 1S6.G34, au lieu lie 161.773 la semaine précédente, en augmentation de près de 25.000 en sept jours.

Voilà la prospérité et la reprise proclamée par les journaux bourgeois AVIS IMPORTANT

Du 10 .'janvier au 4 février inclus, n'oubliez pas de vérifier ù votre mairie si vous êtes bien inscrits sur les listes électorales.

Aujourd'hui Que nous

?

réservent-ils?

¥OUS pensiez peut-être que l'armée YLy la plus forte du monde,une marine qui n'accepte aucune parité, et encore les milliers de rengagés, de gendarmes, de gardes mobiles cela suffisait à notre doulce France ? Il Vous faut détromper. L'U.N.O.R., qui tient aujourd'hui son congrès ouvert hier, s'en charge.

L'U.N.O.R., c'est l'union nationale des of ficiers de réserve. Ils sont 89.000, dans 422 groupements. Et on appelle ça un impérialisme avec réserves Voulez-Vous le programme du congrès ? Au début, une discussion sur « la sécurité de la France et des pays amis ». Car les 'petits cadeaux demandez à Flandin entretiennent des amitiés.

Pauvre cher impérialisme 1 Braves petits alliés fascistes Sàvez-Vous ce qu'on appelle leur sécurité ? Ecoutez «La France est arrivée à l'extrême limite des réductions et elle ne peut, dans l'état, présent Je l'Europe aller plus loin dans cette voie. »

Ainsi s'exprime la motion votée hier., Les congressistes, qu'on graissa bien dans quelque congru' banquet, entendirent sur ce sujet l'amiral Docteur sécurité sur mer (encore un qu'Herriot appela au f ameux chevet) puis le général Niessel qui avait l'Air (j'allais vous le dire) enfin, le dernier, Carré, un commandant qui préfère le plancher des vaches et traita, lui, de la sécurité sur terre.

Section, halte Ce n'est pas tout. Le, déballage guerrier continua. C'est l'époque où l'on importe de nobles étrangers on expulse les ouvriers et les chômeurs immigrés. Mais on reçoit le préfet de police socialiste Grzesinskj et, pareillement, au congrès des of f iciers de réserve, figuraient de f ulgurants unif ormes un 'Flanderka comme par hasard Tchécoslovaque un Smogorzenskj. que la destinée voulut Polonais un Mirkàoitch enf in dont le destin fit un Yougoslave I

Quelle rencontre 1 Tous galonnés, dorés, emplumés et remplumés par 1 impérialisme français: Tous voisins de l' linion Soviétique; 'Toits délégués de pays dont, la «,: sécufité,^» ..ex/ge. des armées formidables pour écraser les travailleurs et dresser une haie de baïonnettes autour de la patrie prolétarienne.

Vraiment, c'est le Congrès de toutes les réserves de guerre.

Ce n'est point en effet une rencontre fortuite si l'on sonne ce Ranz des officiers de réserve au moment où les premières f lammes de la guerre lèchent les frontières soviétiques, là-bas, à l'autre bout, en Asie.

Dans le même temps, la politique extérieure f rançaise change son personnel et ses méthodes.

Le premier effet de la crise mondiale est de creuser la tranchée entre le capi- talisme et la Russie soviétique. L'oppo-] sition des deux mondes éclate. La guerre est engagée contre la société nouvelle par les impérialismes rendus forcenés. Les préparatifs ultimes se hâtent. Et\ la crise dressant aussi les Etats. de proie les uns contre les autres, c'est à qui prendra l'hégémonie dans la Sainte-Alliance du Profit.

Briand préparait la guerre en montrant l'avenir en rose à l'Allemagne et désignait l'ennemi soviétique avec son bâton de « pèlerin » Laval et Tardieu prennent, eux, la trique pour rassembler la horde.

On passe en revue les réserves. Mobilisons aussi les nôtres contre la guerre P.-L. DARNAR.

Les chômeurs américains manifestent

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New-York, 16 janvier. [Humanité). Des milliers de chômeurs de NewYork City ont manifesté à Wall. Street pour l'assurancechômage

De sanglantes bagarres se déroulèrent entre sans-travail et policiers, au moment où ces derniers voulurent empêcher les manifestants de protester devaut la Bourse.

La police dut battre en retraite et les chômeurs organisèrent des meetings en plein air devant le Stock Exchange et les bureaux de la banque Morgan.

iiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiniiiiiiiiiiHiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiin IL N'Y A PAS CRISE POUR TOUT LE MONDE J!,lliDUIIIBlllilllllltlllSii|HII'lli|ii|n|[ ̃

Pendant que les sans-travail et leurs lamiilcs cherchent en vain du pain, que par ailleurs l'Etat bourgeois leur refuse, les FLANDIN et DDMESNIL, ministres de Laval, font ripaille devant une table abondamment pourvue, buvant au triomphe de l'aviation commerciale-militaire française, aux côtés du prince BIBESCO

Le congrès des chômeurs de la R. P. a pris fin

IMPORTANTS DÉBATS SUR L'ORIENTATION BU MOUVEMENT DES SANS-TRAVAIL

ET SUR LE PROGRAMME REVENDICATIF

–BE~~SB–

Beaugrand est intervenu au nom du Parti Communiste Un délégué allemand a apporté le salut des chômeurs du Reich

Le S. O. I. a organisé par ses seuls moyens tous les repas des délégués au Congrès des chômeurs

Voici terminé le Congrès des chômeurs de la Région parisienne. En dépit de quelques faiblesses que les congressistes ont été les premiers h, constater, il. se dégage de l'ensemble des débats une impression satisfaisante.

Le congrès a fait la preuve non seulement de la vitalité, mais de la santé du mouvement 'des sans-tra-

vail

Il a en effet rejeté vigoureusement aussi bien la duperie de la a philanthropie bourgeoise » que le sectarisme qui conduirait à l'impuissance l'organisation des' chômeurs. ..Philanthropie ? Le Congrès a démasqué le but intéressé de la bourgeoisie responsable de la crise et qui essaye d'endormir les sans-travail, de les calmer avec des aumônes dérisoires.

L'assemblée. de la Grange-aux-Belles a examiné les revendications des

Une partie de la délégation féminine au Congrès des chômeurs

(Pholo A. P. 0.)

chômeurs et a déclaré « Lutte acharnée pour les faire aboutir, voilà la seule voie conforme à l'intérêt des affamés. » Sectarisme ? Le Congrès a proclamé que l'organisation des chômeurs devait avoir un caractère de masse, que tous y étaient admis sans distinction de nationalité ou d'opinion qu'il' fallait s'occuper de toutes les revendications, même les plus minimes; .et que toute attitude sectaire aboutissant à rétrécir le, morvement était à rejeter.

Les congressistes enfin ont. affirmé leur volonté de dénoncer les provocateurs, de déjouer leurs pièges, et ils ont donné l'exemple en démasquant, au cours même des débats, une certaine Augustine Rebo.ucq,- qui opérait dans le 13° et le H" arrondissement. ̃

Mais une idée essentielle a dominé l'ensemble du congrès. Elle. tient en ces mots front unique.

{Photo A. P. 0.)

Front unique des chômeurs français, immigrés, coloniaux front unique des chômeurs complets et partiels front unique: avec les ouvriers encore occupés. Dans .son. substantiel rapport, notre camarade Gitton y:a insisté en ces termes

Mais il faut gagner V ensemble des", ouvriers par la tactique sûre du front unique à la base.. A ce sujet de gros efforts restent à accomplir. Comment se -fait-il, jj'u 'un seul ouvrier confédéré soit présent à ce congres ,? Il y a desl dizaines de milliers d'ouvriers confédérés et socialistes cri .chômage. Pourquoi ne. sont-ils .pas tous dans les .comités de chômeurs ? Et s'ils u sont pourquoi ne sont-ils pas attirés davantage dans les comités, organes 'de. direction du mouvement des chômeurs sous le contrôle permanent .de la masse ? .̃̃̃̃ Est-ce que. l'ouvrier confédéré..ou socialiste a les mêmes préoccupalions, le mênie esprit qu'un Jouliaux ou un Léon Blùm ? r

Aucune comparaison n'est, possible.

Sans doute, l'ouvrier confédéré ou socialiste n'est-il pas encore pénétré, au même titre, que son camarade unitaire ou communiste, de la juste tactique de la lutte des classes et du front unique. Mais c'est justement le. rôle de l'ouvrier unitaire el corr>jnuniste d'éclairer ses camarades par un travail patient et, fraternel de conviclion. ̃̃̃.

La base nécessaire du front Unique de tous les ouvriers, sans distinction existe.- Ils sont tous victimes (la si/steme capitaliste. Ils ont besoin' de lutter et ils veulent lutter pour faire aboutir leurs revendications communes. Le mouvement des chômeurs doit être un puissant mouvement de front unique à la base.

Croyez-vous qu'un mouvement, do- miné par des méthodes sectaires, ppvmet de lutter avec plus d'ejficacilé contre la bourgeoisie ? (LIRE LA SUITE EN DEUXIEME PAGTÎ)'

lilllllllllllllilllllllilllllilllllllllllllllllllllllllllllllllilllllllllllllll!

AVANT LA FÊTE^DinO JANVIERS

Quand napif r.

notre "âanîlaii" par .Gc~6riel ~i

Elle a onze ans .et queiques: mois notre .Avant-Garde Beaucoup plus" que l'âge de raison Et dans quelques jours, à la Grangëaux-Belles, la Fédération nationale appelle -les jeunes travailleurs de Paris a fêter ces 12 années d'existence et à se grouper plus solidement encore et plus nombreux autour de cette arme qui a iait ses pr-euves, que l'âge n'a point ômoussée, loin de là; et qui a encore tant d'ennemis à combattre

Onze ans et demi bigre l voilà qui ne nous rajeunit guère .depuis le jour, c'était un samedi, > le 25 septembre 1920 où les petites feuilles sortirent fraîchement imprimées des machines de la maison Dangon. ,̃'

VAvànt-Garde venait de' naître. Elle était l'organe officiel du Comité pour l'adhésion à l'Internationale communiste des jeunes, car la Fédération était encore sous la coupe de MM. Blum et Longuet. Pas pour longtemps. Fièrement, le premier- numéro de V Avant-Garde affirmait La Fédération des jeunessessocialistes est morte, vive la Jeunesse communiste! l' .̃.

Nous ne nous trompions pas. Dans les jours qui suivent, les bonnes nou- < velles affluent au « Comité ». A Lyon, à Marseille, à Bordeaux, en Alsace, ^Avant-Garde fait fureur dans les groupes de jeunes. La poussée vers la IIP Internationale est irrésistible. ̃

Son programme, l'emporte à Issyles-Moulineaux, au Congrès de la Ï.V° Entente, et à la Bellevillo.ise enfin, au Congrès national, par 5.443 mandats contre 1.958. La Jeunesse communiste est née. La minorité battue se retire derrière Pierre Lainé et Bidou faux pas Bidou, parfaitement qui depuis.

Pour la première lois en France,


une' organisation politique impor- tante donnait son adhésion au bol- chevïsme. Les jeunes ouvraient la voie au vote qui devait avoir lieu quelques semaines après, au Congrès du <|*arti à, Tours. Aussi bien la bourgeoisie ne s'était-elle point méprise sur la portée de l'événement. Déjà elle avait honoré notre Congrès de mesures exceptionnelles. Le délégué de la jeunesse italienne avait été arrête au domicile d'un des nôtres. Venceslas Vowovotch (que la Main Blanche a déporté dans une île du Danube) fut arrêté à Forbach par les policiers français et conduit à la Santé sous l'inculpation de com-

plot.

Mais en Russie, où les travailleurs constituent les gardes rouges et défendent la Maison socialiste contre l'intervention française, la nouvelle de notre adhésion est arrivée, accueillie avec ferveur par les jeunes ouvriers révolutionnaires.

Nos camarades nous écrivent « La nouvelle de votre adhésion à l'I. C. J. a rempli nos cœurs de joie. De grandes tâches et des combats extrêmement difficiles vous attendent. Nous vous saluons, camarades, nouveaux combattants dans nos rangs.

De grandes tâches ? Je crois bien 1 et cela ne devait pas tarder, Briand avait juré de « mettre la main au collet » de l'Allemagne. Il mobilise la classe 19.

Bravement, la jeunesse se dresse contre l'aventure. Grève générale insurrectionnelle 1 lance V AvantGarde.

Quelques semaines après; les bolcheviks critiqueront avec raison ce mot d'ordre. Ils noua apprendront ce*'qù'ëst l'action de masse, quand* et comment une organisation doit lancer ses mots d'ordre, comment elle doit les choisir pour mobiliser autour- d'elle les couches les plus profondes de la classe ouvrière. Ils diront aussi comment le Parti doit faire de l'action antimilitariste l'une de ses tâches essentielles.

La leçon pour nous ne sera pas perdue. Mais, pour l'instant, la Fédération est traquée. Son Comité national est emprisonné. En province, les flics sont à nos trousses. Barthoù prépare son projet de loi superscélérate. ̃̃'̃̃•

Et .les juges condamnent, condamnent 1

Oui, mais notre premier numéro du-Bonscrit est parvenu dans les casernes. Les ouvriers en uniforme nous écrivent, nous encouragent. Ce 'n'était pas rien I

Quelques mois plus tard, un deuxième Conscrit sort des presses. Vaillant-Couturier explique aux jeunes recrues comment elles doivent ̃faire-.1- l'apprentissage de la violence »..

Cactiin a accepté d'être gérant du journal.

Le Conscrit est poursuivi, cacniu, Vaillant, .votre serviteur comparaissent devant la XIe Chambre, que préside; le réactionnaire Lemercier. La salle est pleine à craquer On entend .les- lazzis des jeunes ouvriers venus témoigner leur solidarité au Conscrit, à l'Avant-Garde, et la bonne voix grave, aux accents avignonnais d'Alexandre Blanc, qui pour rien au monde n'aurait voulu manquer à ce spectacle. « Le Tribunal Les inculpés se lèvent C'est pour interpeller l'infortuné Lemercier. « Vous vous êtes signalé, Monsieur le président, par votre haine agressive contre la fiasse ouvrière Vous n'êtes décidément pas en' état de nous juger. Nous vous récusons pour inimitié" capitale ». Tête du Lemercier Bravos qui crépitent dans la salle. L'audience est suspendue, et remise.

Mais voilà que je me prends à raconter des histoires et à « faire trop long »..

C'était un défaut général à tous les rédacteurs de l' Avant-Garde des années; 1920-1922.

Notre organe, au surplus, était un bulletin de propagande beaucoup plus qu'un organe de masse. C'est dire les progrès immenses qui ont été accomplis depuis 12 années.

V Avant-Garde ûe 1932 plonge des racines profondes dans les usines, dans les casernes. Elles est écrite par de jeunes ouvriers, par' de jeunes soldats.

Quelques-uns parmi ceux qui rédigeaient les premiers numéros de notre journal ont pris rang aujourd'hui parmi nos pires ennemis. Mais des milliers d'exploités des bagnes capitalistes sont venus grossir notre jeunesse et inspirer notre journal.

En face d'une bourgeoisie qui est à la •tête d'une contre-révolution, qui porte la guere en ExtrêmeOrient, qui a juré d'anéantir l'Etat prolétarien, qui condamne à la détresse les jeunes ouvrières, les jeunes chômeurs, l'Avant-Garde qui fut le premier ou presque journal communiste de France sonne le ralliement des exploités pour la préparation des luttes ouvrières pour la lutte antimilitariste, la défense de ru.R.s.s.

L'Avant-Garde a douze ans. Elle Vit, ellei grandit et son nom demeure le plus -beau des programmes.Gabriel PERI.

FEUILLETON DU 17 JANVIER 92 Les leelles dentures jiu Jirave Soldat

Chveik

toman inédit en France

de Jaroslav HASEK

TROISIEME PARTIE

IV

En avant, marche 1

(Suite)

Dub, un peu ahuri et effrayé par cette réponse, se mit à chercher Chveik. Il le trouva en compagnie de Vanek et de Baloun. Baloun était en train de raconter que chez lui, à la maison, il. y avait toujours quelques bouteilles de bière qui prenaient le frais au fond d'un puits. La bière était si froide, disait-il, que les dents claquaient en la buvant. Chez d'autres meuniers, on buvait cette bière en mangeant des tartines de fromage et de beurre.

Mais lui, dans son fol orgueil,pour lequel Dieu l'avait, si durement châtié, avait toujours soin de bouffer quelque bon morceau de viande avec. Maintenant qu'il en était réduit à fcoirè l'eau sale des puits de Tou-

Les social-policiers à l'œuvre

LA « GRANDE » FÊTE DE MONTREUIL .ET UNE JOLI LETTRE DE LEVILLÂIN EUSJEQB

Fac-similé de la belle lettre de Levillain

Lorsque nous disons, que, de plus « en plus, les chefs social-démocrates sont en collusion avec la police, il arrive que des ouvriers, encore trompés par l'état-major S.F.I.O., estiment que nos attaques sont excessivement passionnées.

A ceux-là, nous apportons, une fois de plus, des faits précis.

Voici et on peut voir ci-contre le fac-simile du texte une lettre adressée par le trop célèbre Levillain au directeur du Cirque d'Hiver.

Le 'porteur, M. est un secrétaire de M. Ginchard, directeur de la ̃police municipale et un bon ami. Nous serions très heureux- qtt' 'il vous fût possible de le -placer ce soir ainsi que sa dame.

« Merci et bien amicalement.

:<t M. Levillain ».

Sans doute, il ne s'agit que d'une demande d'une place de théâtre. Mais savourez le style de Levillain, le social-matraqueur, disant que M. Dunu, secrétitire de GuicMard, est un bon ami. Les « amis » de Levillain conseiller municipal socialiste, sont les flics haut-gradés qui « travaillent aux côtés de Guichard, directeur de la police municipale. Constatation!

lIlItlIllIlIftlIlllISSlfltltlIlllLlIlillllllIlIllItllllIllIlIIllIIIlltiltlIllillIilllIIlllllIlIlllIIlltlIlilIllltlJlltillIllIlIliilllItllIlIllilIlIlllillIlIlJllllJI Le provocateur Jany a commencé 1 son ignoble besogne

L'immonde Jany, provocateur policier chassé du Parti et que le gouvernement fit incarcérer à Clairvaux, vient de révéler pour quelle sale besogne il est emprisonné.

C'est dans le journal du renégat Hervé que le traître Georges Carré cx-seerctaire régional à < Rennes, qui renia son parti pour échapper à la répression secrétaire actuel des syndicats unionistes (fascistes), publie des extraits do lettre de son ami le flic Jany.

'Ce dernier déverse une série de canailleries dont le but est d'atteindre notre parti et de le déconsidérer auprès des ouvriers.

N'insinue-t-il pas <l«e nos camarades font ripaille à la Centrale de Clairvaux ? I Et Jany-la-fmpquille en appelle au* chônieùrs- 'âLfciméè, lenlaht: "de léiir 'fafee oublier que nos camarades détenus ont été frappés parce qu'ils les défendaient, tentant aussi de détourner la colère ouvrière qui s'acçùmulc contre les bourgeois, leur régime et leurs, larbins, les Chiappe et Grzôsmski.

Le Jany complète admirablement l'immonde Louis Sellier salissant André. Marty et s'efforçant de représenter la prison dont lui. Sellier, a eu peur, comme un lieu <îe délices.

C'est l'offensive gouvernementale contré le régime politique qui reprend Sous la forme la plus canaille.

Jany est l'agent de Lavnl-. Il est désormais impossible de le cacher.

La voilà donc la besogne dont était chargé Jany Attaque provocatrice contre nos camarades et notre parti. Sans doute aussi, Laval attend-il de cette-provocation crapuleuse, digne de lui, que des incidents violents éclatent a Clairvaux qui lui permettraient d'aggraver la répression et de supprimer le régime politique.

Nos amis ne tomberont pas dans le piège. Mais vous, camarades ouvriers, qui comprenez combien est dur le voisinage de la canaille Jany pour vos militants, menez la lutte çans arrêt pour faire cesser la provocation de Laval et pour imposer l'amnistie que ce vendu a refusée.

Les « deux fois gavés » de la justice oustricarde condamnent les chômeurs Neuf des manifestants du 12 janvier viennent d'être condamnés par la justice repue, chienne de garde des oustricards. Ces messieurs, qui ont bonnes pâtées et bonnes niches, ont frappé des sanstravail pour vagabondage parce que, sans argent, ceux-ci en sont réduits à coucher dehors en plein hiver D'autres ont été condamnés pour coups et blessures alors que les flics, dûment stylés par Chiappe et Laval, frappaient à tour de bras

Un autre -qui, voyant son frère me-

rovka où pullulaient des bactéries de choléra que les majors essayaient de combattre avec des extraits de citron, le géant barbu la trouvait plutôt mauvaise. Il trouvait que cet extrait de citron était tout juste bon à creuser l'appétit. Bien qu'il eût mangé à satiété le même matin à à Sanok où le lieutenant Lukach lui avait offert une bonne moitié de sa portion de rôti de veau, il commençait à avoir les dents longues Il s'était rendu vers la cuisine roulante et il avait vu les cuisiniers qui se .dirigeaient vers une fontaine rencontrée en chemin pour aller chercher de l'eau. Lorsqu'il leur avait demandé si la soupe serait bientôt prête, les cuistots lui avaient répondu qu'ils n'avaient encore reçu aucun ordre' pour cela. Comme il achevait de raconter le détail de ces incidents, le sous-lieutenant Dub arriva au milieu ̃du groupe et, comme il n'avait pas' la conscience très tianquille, c'est presque timidement qu'il demanda Alors, vous vous amusez

Oui, mon lieutenant, lui répondit le brave soldat Chveik, on s'amuse. C'est une nécessité primordiale dans la vie militaire. On tue plus efficacement le cafard en s'amusant. Nous étions justement en train de parler d'extrait de citron.

Dub fit signe à Chveik qu'il voudrait causer un moment avec lui à part. Lorsqu'ils furent à quelques pas du groupe, le sous-lieutenant demanda d'un ton inquiet « Vous avez parlé de moi »

Mais pas du tout, mon lieutenant, pas du tout, nous avons seulement parlé de bière, de charcuterie et d'extrait de citron.

Mais voici qui est mieux. Les murs de la ville de Montreuil sont couverts de larges affiches blanches, où l'on lit qu'un grand bal au bénéfice de l'Orphelinat mutualiste de la police de France et des colonies aura lieu à la salle des Fêtes (refusée aux chômeurs), le 30 janvier prochain, sous la présidence d'honneur tenez-vous bien 1 de M. Jean Chiappe, préfet de police; Paul Poncet, député Savrau; maire Anne, conseiller général, et des adjoints de la municipalité.

Ainsi aux côtés de Jean-Fesse, chef de toutes les polices de la Région parisienne,- pour présider à cette belle fête, on verra, outre Paul Poncet, dont les accointances avec la Tour Pointue sont connues, les élus socialistes de Montreuil et, à leur tête, Anne, conseiller général et les adjoints S.F.I.u. Nous avons déjà eu le symbolique banquet des sous-Benoist de la police judiciaire, présidé par le député socialiste Marquet, de Bordeaux. La fête

de Montreuil vient plus fortement sou-

ligner la collusion.

Les social-policiers ? Il ne s'agit plus de telles ou telles mrsonnalités Les social-policiers sont les chefs socialdémocrates

!3|=|[3I=]E

nacé par le revolver d'un flic, a fait tomber l'arme de l'apache a Chiappe' est poursuivi pour outrages

Scandales sans nom que souligne violemment la liberté des Marsal, Oustric et autres forbans affameurs du même acabit

Scandales qui sont pour les travailleurs un aliment nouveau à une colère qui ne saurait s'éteindre que dans l'écrasement du régime capitaliste.

Le radical Meyer

contre les marins et dockers ;T du Havre

Au ..Havre;, clans la ̃ ville du démagogue

Radjcal-soûialiste ':Mëyer,' \lîi répression

s'.abat avec rugosur nos militants et les syndiqués unitaires.

On se souvient qu'il v a quelques semuines nos camarades "marins constituaient leur syndicat unitaire. Cela n'a pas eu le don de plaire ait, député-maire du Havre, ami des confédérés. Depuis cette époque, tout est mis en œuvre pour. empocher l'action des syndicats unitaires refus de- salle, filatures, arrestations des militants.

Un jeune marin hongrois est venirnous apprendre, ce matin, que depuis trentecinq jours il était emprisonné pour collage d'affiches. Ce jeune camarade, odieusement maltraité par les sbires à Meyer, porte encore les traces des. poucettes.

Il a été relâche hier, sans que l'on ait pu retenir contre lui aucun motif d'mculpalion. Durant son emprisonnement, on ne lui a pas donné l'autorisation de correspondre pour donner de ses nouvelles aux organisations.

Malgré la répression, les travailleurs ha vrai se préparent à défendre leurs revendications avec acharnement. Aujourd'hui dimanche, ils répondront aux mesures dictatoriales du maire radicalsocialiste, en assistant nombreux au meeting des marins et dockers.

« Socialisme d'Etat»

Le terrassier de service a accroché dernièrement le fameux Blancho S.F. LO. de Saint-Nazairë.

Un ouvrier nous signale que cette municipalité Blancho occupait près de 400 ouvriers chômeurs, au prix de 3 fr. 25, variant jusqu'à 3 fr. 90 pour les anciens.

Et en guise d'étrennes, elle en a débauché 30 bien sûr parmi ceux qui étaient les plus payés.

Les chefs socialistes proclament que l'Etat s'oriente vers leur doctrine. En voilà l'application anticipée, conclut notre rabcor.

C'est que, poursuivit Dub, le lieutenant Lukach m'a dit que mon attitude n'avait pas été très convenable et que vous pourriez peut-être me renseigner là-dessus, car, dans mon ivresse, j'ai à peu près complètement oublié le souvenir de ce que j'ai fait. Mais vous n'avez rien fait' de mal, mon lieutenant, déclara Chveik avec un ëtonnement qui paraissait sincère, vous êtes simplement allé rendre visite à une dame dans une maison de tolérance, voilà tout. Et vous l'avez fait probablement par erreur. Le plombier Pimpra de là place Ziha échouait aussi dans une maison pareille chaque fois qu'il se rendait en ville pour acheter des plaques de zinc, et à sa maison, sa famille en avait l'habitude. Dès qu'il était en retard, on allait le chercher là. 11 se rendait toujours dans une boîte un peu dans le genre de celle où vous vous trouviez. Au rez-dechausséè, il y avait un café et, au premier, il y avait les poules. Quant au petit malaise qui vous a pris làdedans, ça n'a rien d'extraordinaire, car il faisait très chaud dans cette, boîte, et vous savez comme moi qu'on se saoule beaucoup plus vite quand il fait chaud, même lorsqu'on boit du rhum ordinaire. Et vous, par malheur, vous aviez bu pas mal de genièvre.

« Donc j'ai été chargé d'aller vous inviter à la réunion des officiers, et jesvous ai trouvé chez la petite poule. Il faisait tellement chaud que vous vous étiez mis à poil. De plus, par l'effet du genièvre, vous ne m'avez pas reconnu mais cela peut arriver à n'importe qui. Vous n'avez pas connu, mon lieutenant, le

1LJEsvrO}llX JE1NlNJElMIllJESj

Les valets dignes ..1

de leurs maîtres

Le Temps, glorifie dans un article d'atlaque contre uotii-e parti, la « révolte » des Rnniliuùcl-Boviilu et autres renouais dans ki C.U.T.U.

La confédération unilair:, partie avec l'élan révolutionnaire qui a suivi la ijuurrc al pio/ilant de l atonie du sa rivale, avait pris un instant, la ai-

Tccliun du mouvement ouvrier, iille

perd sa clientèle, et la révolte s'est

élevée dans ses ra'ngs contre le des-

potisme nwscovil.il. L'ennemi que ic communisme et le socialisme rencontreront toujours sur leur roule s'ap- pelle liberté.

Ainsi les détritus du mouvement, ̃̃évolutionnaire voient leur geste criminel de scission glorifié par le journal du gouvernement.

Ils peuvent s'en féliciter car corufiiô valets ils valent leurs maîtres.

Les radicaux et Briand

Albert Bayet dans la République insinue propos de « l'utilité » de Briand. Et, si ces messieurs nous 'répondent que Briand au Quai d'Orsay, c'était la France en péril, n'oublions pas de lui demander doucement pourquoi, ttois ans durant, Us ont volé pour lui.

On peut répondre tout de suite parce que Briand, avec son plumage de blanche colombe pouvait sous cet aspect, duper mieux que tout autre, les ouvriers, et les paysans, et préparer parallèlement lu guerre.

Maintenant après l'échec de la S.D..N. dans l'affaire Chine-Japon, la colombe Aristide a perdu son plumage,. -tt. apparait sous son vrai jour.

Alors on l'a mis au rancart

Et voici son compère Daladier, qui poussé la voiture du gaga du Quai d'Orsay. Si la santé de l'homme d'Etat t'est amôUnriie et poursuit ses progrès récent' comme plusieurs raisons permettent de l'esplrei, il nu serait pas impossible que dans te pays l'Union des républicains se réalisai sous son aulonlé Cette petite crise minislérie1le, cette crise camouflée, pour rail alors avoir des conîiquewes imprévues. Le débarquement, de Briand, est une excellente manœuvre de Laval, et de la bourgeoisie pour pouvoir permettre à lu « .g-ôche », un tremplin démagogique, capable de duper et d'endormir les chômeurs et les ouvriers, et les-tenir sous l'opium du pacifisme, en face de la guerre

L'agression antisoviétique Lucien Romier dans le Paris-Midi du 16, pleure sur l'ébranlement de l'hégémonie française en Europe

Ce qui reste, c'est qu'autour à" hui, la France se trouve à découvert devant le problème des révisions à découvert parce que la Société des Mations ne constitue plus un bouclier à découvert, parce que ta communauté, d'intérêts n'a pas été maintenue entre nous et nos grands alliés de naguère, l'Angleterre, l'Amérique, l'Italie.

La S.D.N. est le manteau qui sert ù cacher, ia concentration antisoviétique, sous l'égide de l'impérialisme français. Celui-ci y rencontre des difficultés certes, mais il ne faut pas en conclure que le danger d'agression contre l'U.R.S.S. est écarté, au contraire.

Millerand a prononcé un discours hier aux Sociétés Savantes il y crache sa haine des ouvriers soviétiques L'assaut mené par le gouvernement des Soviets contre notre civilisation, a ajouté M. Millerand, requiert de notre part une volonté persévérants -de di•̃ fouàr ses .desseins en, lui,. refusant tout < -concours direct on indirect. Hl-, ̃“̃ ,Quant à l'Allemagne, nous désirons sincèrement nous entendre avec elle mais qu'elle renonce ta faire de la France sa complice ou sa dupe pour la réalisation de projets dont la pointe vise nos alliés au cùiur.

V « assaut » que mène l'U. R. S. S. contre la civilisation, c'est, la-bas, lit suppression totale du chômage, alors qu'en France des millions crèvent de faim.

«̃ REPRISE » EN BOURSE

Je vais vous donner un bon tuyau prenez dès maintenant une position à la hausse.

.QO r

ERRATUM

Dans notre enquête d'hier sur le mirage de la baisse, une malencontreuse coquille nous l'ail doubler les prix de la viande de cheval. Les prix indiqués portaient en effet sur le kilog. et non sur le demi-kilog. comme il avait été imprimé par erreur.

vieux Veyvoda, le polisseur de Vrchovits il s'était décidé un jour à ne plus boire de boissons alcooliques il a donc pris un petit verre pour en finir, et il s'est mis en route pour chercher des boissons antialcooliques. En route, il s'est attablé d'abord à la « Station n, où il commanda un quart de vermouth, puis il se mit à interroger le patron pour lui demander s'il donnait à boire aux clients qui ne voulaient pas d'alcool, car il est bien évident que l'eau pure, ce n'est bon que pour les chiens. Le patron lui raconta alors que ces sortes de clients prennent d'habitude de la limonade, des eaux minérales, du lait et du vin de fruits sans alcool. C'est le vin antialcoolique qui eut la- faveur du vieux Veyvoda.^ Il d^rn^nda encore par précaution s'il existait également des apéros ou "dés liqueurs antialcooliques, puis il commanda encore un quart de vermouth, en déclarant que c'était vraiment une honte cette habitude qu'ont certains types de se saouler à propos de tout et de rien. Le patron lui répondit qu'il était un homme plein d'indulgence, mais que ce qu'il ne pouvait pas souffrir, c'est qu'un client vien- ne chez lui après s'être saoulé ailleurs. Ça, c'est un véritable scandale, qu'il disait. « Tu n'as qu'à t'en mettre plein la lampe chez moi, si tu veux, mais ne t'amuse pas à venir dégueuler dans mon bistro après avoir bu dans les autres cafés. n Donc, le bon vieux Veyvoda, après avoir vidé son verre, s'en alla voir un marchand de vins, à la Karlina, pour lui demander s'il n'avait pas de vin antialcoolique. « Ça non,

LA LUTTE DES SANS-TRAVAIL Ei=iEx=ra ̃

(SUITE (DE1 LA PEE.M1EBE PAGE) Laisser en dehors du mouvement des chômeurs les ouvriers conlêdihr.s el socialistes, c'est affaiblir notre lutte, c'est faciliter les manœuvres de la bourgeoisie, du parti socialiste et de la C. U: T.- dont le but est de faire supporter au prolétariat les frais de la crise capilalisip.. H nous faut éduij uer, 'convaincre chaque ouvrier confédéré, socialiste et en faire un militant qui, dans lu C. G. T. ou le parti socialiste, mènera, auprès de ses camarades ouvriers, le travail, idéologique qui les gagnera ù noire lactique, la sente juste.

A'bas en appelons ici, tout particulièrement aux syndiqués unitaires pour mener ce itavau et aider à ta constitution, au sein des syndicats confédérés, des groupes d'O. S. R: II ne peut y avoir de mouvement unique des chômeurs sans un large front unique a la buse

Luiio à fond contre les chefs confé- dérés et socialistes, traîtres à la classe ouvrière, mais travail do convie- tion permanent pour gagner chaque ouvrier.

C'est la garantie du succès de votre lutte.

Cette politique féconde du front unique, c'est celle du Parti Communiste, de la C. G. T. U.

Il convient de souligner que l'unanimité du congrès a reconnu tes syndicats unitaires et le P. C. comme 'les deux grandes organisations prolétariennes qui soutiennent, animent, orientent ]e mouvement des chômeurs c'est la garantie -du succès par une lutte sans concession contre la bourgeoisie et ses agents, quels qu'ils soient.

Maintenant, au travail pour des comités de masse, armés' d'un programme revendicatif approfondi, et bien liés à la classe ouvrière tout entière 1

La fin du Congrès

Hier, troisième et dernière journée du Congrès des çomilés de chômeurs de la région parisienne. Cette journée fut occupée en purtie pnr le compte rendu des travaux des diverses commissions nommées dans les séances précédentes. Le programme revendicatif Le rapport sur les revendications, présenté par le camarade Montgeau, fut l'objet d'un important début. Les revendicalions générales, comme aussi les revendications spéciales à certaines catégories (chômeurs, jeunes étrangers) furent profondément étudiées et discutées.

De nombreux délégués intervinrent pour indiquer la nécessité de lier la lutte des chômeurs avec celle des ouvriers encore occupés dans l'industrie et 1s commerce.

La voix des chômeurs allemands s

Puis, le Congrès fut invité à entendre un délégué des chômeurs allemands. Il fut accueilli à la tribune par une manifestation de solidarité vraiment, enthousiaste, par une « Internationale » vibrante de tous. les délégués.

Notre camarade affirma que les chômeurs allemands suivent attentivement la lutte de leurs camarades français et que, comme eux, ils poursuivent une lutte des plus rudes pour imposer leurs revendications.

Un camarade traduisit la. courte et vibrante intervention du délégué chômeur allemand et, à nouveau, 1' « Interna- tipiiale -,». Je.. salua: à sa ̃ descente" de; tribune. Ce discours ne devait pas rester sans conclusion. Le Congrès vola par acclamation la résolution qu'on va lire

Solidarité avec les prolétaires allemands

Le Congrès des chômeurs de la région parisienne, après avoir entendu un délégué des chômeurs allemands,

Salue la lutte des millions de chômeurs allemands, victimes de la crise capitaliste. et la lutte que mène tout le prolétariat du Reich contre la dictature du gouvernement Bruning allié du {aseisma de Ililler

Proteste contre la présence à Paris du préfet de poiice de Berlin,Grzesinski, chef de la social-démocratie allemande, aux côtés de Chiappe qui dirigeait les charqes de police contre la manifestation des chômeurs du 12 janvier.

Le Parti communiste

et la lutte des chômeurs La parole est ensuite donnée à Beaugrand, délégué par le Parti Communiste, conformément à l'invitation adressée par le congrès, hier, à notre Parti. Notre camarade, salué par des acclamations unanimes, indique aux délégués la joie qu'il a d'intervenir dans un pa-1 reil congrès.

Il rappelle que, toujours, dans le; crises précédentes, le Parti CoTumi-iste a été à l'avant-g'arde de la lutte pour les chômeurs.

11 indique aux délégués l'importance de leurs assises, et souligne que la question du chômage est une « question de classe ».

Le gouvernement de la classe au pouvoir, soutenu par le parti S.F.I.O., dit Beaugrand, a donné 120 millions pour renflouer la Banque Adam, mais seulement 25 millions pour les chômeurs. De.puis 11 mois il a donné 100 millions aux chômeurs, mais 720 millions à la Compagnie Transatlantique, 130 millions pour construire ou moderniser les logements des gardes mobiles et gendarmes, 550 millions pour la police parisienne, 21 mil-

monsieur Veyvoda, lui répondit-on, mais nous avons du bon vermouth et du porto. Vous n'avez qu'à les goûter, et vous m'en direz des nouvelles. » Le brave vieux, bien qu'il .ne fût pas très content de n'avoir pas trouvé le vin antialcoolique, se mit à goûter le vermouth et le porto, et c'est en vidant son cinquième verre qu'il fit connaissance d'un autre client antialcoolique comme lui. Celui-ci lui apprit qu'il connaissait un établissement clans la rue Bolzanova, où l'on vendait des vins de fruits. On n'avait qu'à descendre un escalier et on était dans la salle. De plus, il y avait là un très bon phonographe. Pour se réjouir de cette bonne nouvelle, Veyvoda commanda alors une bouteille de vermouth, puis quand les deux amis antialcooliques eurent bu, ils allèrent dans la rue Bolzanova. Là, ils descendent l'escalier, ils écoutent le phonographe et le brave vieux s'aperçoit qu'on ne lui a pas menti et qu'on ne vend là que des vins sans alcool. Malheureusement, le vermouth et le porto commencèrent à faire de l'effet, et voilà les deux copains qui se mettent à gueuler, disant qu'ils veulent voir un document officiel prouvant que le vin qu'ils sont en train de boire est bien antialcoolique, sans cela ils vont tout casser, tout mettre en miettes, même le phonographe. Alors les flics sont descendus chez le bistro et ils ont conduit les deux clients au violon.

Mais pourquoi diable me racontez-vous tout cela ? demanda Dub, qui, sous l'influence de cette histoire, commençait à, se dégriser.

liards pour la guerre, 2 milliards et demi ii la Banque du France,, plusieurs centaines de millions aux industriels, (SOO millions il la Hongric fasciste, etc.. Les ennemis des chômeurs Bi'augrnnd poursuit en rappelant le refus du groupe S.K.l.O. de recevoir la' I délégal ion (tes chômeurs, le 12 novembre dernier, sons le fallacieux prétexte nue leur organisation « n'était pas légale ». C'est le point de vue mêniii de Landry, ministre du In bourgeoisie

L'orateur stigmatise ensuite la plateforme (11' (ii'sugtvg.ïlion du mouvement des chômeurs apportée par lu y.lM.O., sous la forme d'une proposition de limiter a 10 la proportion d'ouvriers étrangers.

II indique en outre comment les poli-

ticiens radicaux, entre autres, dévelop-

pent la théorie selon laquelle le chômage

partiel apporterait un soulagement. Heaugrund dit que les chômeurs doivent, après le 12 janvier après le Congré,5, continuel' la lutte et que le Parti

Communiste s'engage ù être avec encore

plus de vigueur, a l'nviint-giii'de dans la lutte pour les revendications des meurs, pour la libération totale du pro-

létariat.

Toute la salle debout acclame l'exposé de notre camarade et l' Internationale retentit.

Une résolution présentée par le Comité local de Suresnes apportant à André Marty la solidarité du Congrès contre les attaques dont il est l'objet est aduptée à l'unanimité.

Le travail des commissions Chaque rapporteur des différentes coinmissions vient ensuite donner le compte rendu des travaux de celles-ci.

L'on examine successivement la résolution de la Commission d'Organisation, puis la résolution de la Commission d'Orientation du mouvement des ciib: meurs, résolution très importante sur laquelle il faudra revenir longuement. Elle fut acceptée à l'unanimité moins une voix (avec réserve) celle d'un délégué du Comité local de Stains.

La Commission féminine présente également une résolution très importante, sur les revendications spéciales des chômeuses. On y relève des revendications comme:

Augmentation de l'allocation jusqu'à égalité de celle des chômeurs, en particulier pour les jeunes filles, ulin de lutter contre la prostitution allocation spéciale pour les mères de famille, avec distribution de bons de lait, etc..

Cette résolution souligne l'effort intensif a faire auprès des chômeuses qui se trouvent entraînées facilement par la prétendue philanthropie bourgeoise. Les différentes commissions de la M. O.E., des jeunes, la Commission spéciale de l'uuto-défense du mouvement des chômeurs, rapportent il leur tour sur les résultais de leurs travaux, et sont approuvées par l'ensemble du Congrès. Election du comité régional L'élection du Comité Régional des Chômeurs a alors lieu, après l'adjonction à la liste primitive de quelques nouveaux candidats, présentés par leurs comités locaux.

Signalons qu'une centaine de délégués ont adhéré au S.O.I., qui eut la lourde charge d'organiser le ravitaillement et la nourriture des délégués.

Cinquante adhésions furent faites, d'autre part, aux syndicats unitaires, bien qu'aucun appel n'ait été fait.

Le Congrès s'est alors séparé.

Nous n'avons pu en donner qu'une vue bien insuffisante. Les résolutions, qui constituent la charte du mouvement pour1 toute une période seront reprises en détail.

O-

LE CONGRÈS

DÉNONCE LA COLLABORATION CHIÂPPE-tRZESiMSKl SYMBOLE DE LA COLLUSION SOCIALO-BOURGEOISE

Voici la résolution votée avant-hier au congrès des chômeurs

Le congrès des chômeurs de la région parisienne dénonce devant la classe ouvrière la présence du de police de Berlin, le socialiste Grzesinski, aux côtés de Chiappe le là janvier pour diriger les opérations de police contre les chômeurs. Le socialiste Grzesinski collabora, comme membre du gouvernement de Prusse, aux côtés du sinistre Zoergibel à l'assassinat de 33 ouvriers allemands le Premier Mai 1929 à Berlin.

Le congrès fait le rapprochement de celle collaboration du socialiste GrzesinsIci avec la police française, avec l'attitude scandaleuse du groupe socialiste au Parlement, refusant de recevoir la délégation des chômeiirs ainsi que de l'action du parti socialiste contre tout te mouvement des chômeurs.

Au moment où le gouvernement expulse en masse les ouvriers étrangers qui, avec courage, luttent avec les sans-travail et participent aux démonstrations, le congrès invite tous les fravàilleurs à faire bloc avec les ouvriers étrangers pour leurs revendications et pour empêcher leur expulsion, à imposer par leur action la mise immédiate à' la porte du sinistre Grzesinski, bourreau des ouvriers allemands.

Le congrès adresse aux prolétaires d'Allemagne l'assurance de ip'ur plus étroite solidarité.

Au nom de leurs intérêts de classe, le congrès invite tous les. ouvriers socialistes ou socialisants à s'élever avec f orce contre celle scandaleuse trahison et à participer en masse à l'action des chômeurs autour de leurs comités, à réaliser aussi le front unique le plus large des sanstravail sur la base de la lutte pour les revendications, à la tête desquelles il faut placer la lutte pour une assurance-chôma-ne. Il leur demande de participer activement et la lutte quotidienne pour toutes leurs revendications.

Je vous déclare avec obéissance, mon lieutenant, lui répondit le brave soldat Chveik, que tout cela n'a rien à voir avec votre aventure, mais enfin, comme nous étions en train de causer, j'ai cru que je pouvais un peu allonger la sauce.

Le bataillon s'aperçut en cours, de route qu'il s'était lourdement trompé en croyant qu'il passerait la nuit à l'ourova-Volska.

Le lieutenant Lukach fit appeler le téléphoniste Chodounski, l'ordonnance de la compagnie, c'est-à-dire le brave soldat Chveik, le chef comptable Vanek, le géant barbu Baloun, et il leur fit savoir qu'ils devaient laisser leurs bagages chez les infirmiers pour se mettre en route par un sentier afin de se rendre à Polanec et de Polanec, en suivant la rivière, jusqu'à Liskoviets.

Vanek. Chveik et Chodaunski furent chargés de préparer .cantonnement ide la compagnie qui devait les suivre dans une heure. Baloun devait se procurer une oie et la faire rôtir pour messieurs les officiers. On avait eu soin d'avertir les trois autres qu'ils devaient surveiller le géant barbu de très près, afin qu'il ne bouffe pas l'oie à lui tout seul. Vanek et Chveik devaient acheter deux cochons pour la compag,nie,destinés à fournir le repas du soir. On leur recommanda également de choisir des logis propres pour les hommes, afin qu'ils puissent bien sa reposer, car ils devaient fournir le lendemain une étape encore plus dure que celle-ci.

Le lutte chez Renault ` (SUITE DE LAj PREMIERE PAGE) II serait puéril de penser que Renault u délinilivenient abdiqué. L'affaire est torj) importante pour la bourgeoisie et pour le seigneur de Billancourt en particulier. D'ailleurs en quelques usines des diminutions de salaires ont effectivement été appliquées. Ces réductions portent sur un. chiffre bien inférieur aux 10 pour cent annonces, elles n'affectent qu'un nombre d'ouvriers fort restreint pur rapport à l'effectif de l'usine, mais nous ne devons point celer ce fuit. l Battu quand il u voulu heurter'de front la masse des exploités, Henault procède aujourd'hui par une stratégie différente c'est un deuxième aspect

nés iiiiiiinjuvri'.s déployées pur lu direc-

ces Le puissant patron s'efforce de (le.-iigregur le bloc des prolétaires dressé contre la menace. Il sonde aussi deci, de-lii la résistance de ceux dont il est toujours résolu de diminuer la paye. Débrayage

A chaque fois la riposte est cinglante. Nous avons signalé hier le mugnilique mouvement des gars employés au polis-' sage des pliures. Un autre mouvement se déroulait en même temps à l'ute.ljer 77' sont construits les moteurs Diesel. Les gars uu nombre de 80 étaient frappés par une réduction des salaires. Protestations vigoureuses, explications entortillées, débrayage. Et aussitôt organisation de lu résistance. Une délégation est envoyée à la direction. Les promesses rituelles que le montant de cette retenue serait remboursé à la prochaine paye furent naturellement prodiguées. Cependant des retenues (intérieures sont maintenues.

Ces quelques exemples combien significatifs résument l'aspect de la bataille actuellement engagée. Battu dans son offensive brutale Heuaull tente un mouvement enveloppant. Son attaque porte désormais sur des ateliers divers, sur des groupes de travailleurs, et en parte culier sur les prolétaires immigres. Mais tandis que Renault fuit construire des portes en fer pour ses souterrains, les exploités de la chaine forgent un outil infiniment plus puissant c'est le front unique pour l'action, c'est le comité de lutte.

Duns cette action, ils Ont acquis le concours précieux des syndiqués unitaires des principales corporations de la II. P. C'est ainsi que déjà le syndicat unitaire des terrassiers a vote une importante résolution que nous publions ci-dessous. Mais, outre cette manifestalion de solidarité, l'appui de gars de la terrasse envers les prolos de chez Renault aux prises avec leurs exploiteurs apparaît dans le travail pratique, dans la préparation de la lutte.

Ajoutons pour conclure que ce matin s'ouvrira à 8 h. 20, à la Bourse du Travail, une importun'- conférence des ouvriers de la maison Renault. Les prolétaires du bagne y assisteront nombreux pour étudier leurs revendications, déterminer les méthodes et l'élurgissemcnt de -lu lutte. Non, la bataille n'est point terminée. Elle se développe au contraire. Aux murnœuvres de leurs exploiteurs, les ou»- vriers opposent leur front de lutte coordonné, puissant. Leur combativité ardente, la direction de leur mouvement par les militants unitaires, la solidarité agissante des ouvriers des autres corporations sont les gages les plus sûrs la victoire délinitive.

Maurice LEBRUN.

LE SYNDICAT DES TERRASSIERS AUX COTÉS DES MÉTALLOS Gars de la terrasse Les métallurgis- tes nous donnent l'exemple de l'action. Le syndicat des terrassiers soutiendra l'action des métallurgistes de chez Renault.

Il aidera le syndicat unitaire des métaux à, organiser la lutte -dans la métallurgie v ̃̃̃ 'l'ôus mobilisés derrière votre syndicat- linil aire des terrassiers pour préparer, voire lutte et soutenir nos frères métallurgistes. Vive l'action de masse du prolétariat pour la défense des salaires, contre le chômage, contre lu guerre impérialiste. Le syndicat unitaire des terrassiers.

rMiîniaeité 138, rue Montmartre, Paris-28

ADRESSE TÉLÉGRAPHIQUE Humanlte-Par]s-98 TÉLÉPHONE

Cutennerg- 02-69, 02-57, Louvre 26-74. (Entre mlnuit et 2 heures du matin Cnitenljerg- 02-57.)

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l'Humanité 138, rue Montmartre, Paris-28

Cette promenade dans les ténèbres d'une forêt, tout en suivant la rivière, n'était pas particulièrement A agréable. Baloun, qui se trouvait pour la première fois de sa vie dans pareille situation, n'en menait pas large. Tout ce qui l'entourait lui apparaissait mystérieux et plein ide danger. Tout à coup, il s'écria :̃̃ Camarades, nous sommes ven- dus 1 '•̃ Vendus ? Qu'est-ce que tu racontes ? lui demanda Chveik avec étonnement. Chut ne crie pas si fort, chuchota Baloun à l'oreille de Chveik, j'ai comme un pressentiment que ° l'ennemi va nous entendre et nous tirer dessus. Je comprends mainte- nant. On' nous a envoyés en avant pour attirer sur nous l'attention de l'adversaire. Lorsque le bataillon entendra les coups de fusil qui nous tueront, il saura que le chemin est barré et il fera demi-tour. Nous ne sommes ni plus ni moins que des éclaireurs.<

(A suivre.}

QUAND CONCOURS "Bon ii0 92 DU IRAI SOLOAÏ CHVEIK

A découper et à conserver

pour participer au concours de l'Humanité


~I[MAIRONALM& dépêches de nos envoyés spéciai!x,de nos correspondants particuliers, et des agences

Avant Lausanne, avant Genève J RÉPARATIONS, DETTES ET EXCITATIONS ANTISOVIÉTIQUES

;̃:̃̃̃ E[=]|7||=ll3

M. Lucien Romier n'y va pas par quatre chemins. II. dit les choses comme il les pense et il pense que le •débat engagé autour des réparations des dettes, des traités n'est qu'un aspect de la lutte impérialiste pour un nouveau partage du monde. Qu'on cesse donc de s'amuser à doser le » prix de vente de la ferblanterie » ou à régler le « contingentement des ficelles » et que l'on rappelle au monde, sans larder, « que le problème des revisions n'a pas que l'aspect continental, mais qu'il a aussi des aspects expansionnistes et coloniaux .qui ont encore plus d'importance. » Eh oui C'est même parce que cet aspect souvent mis en lumière par notre Internationale communiste, domine la controverse présente, que les points'de vue des grandes puissances s'opposent avec tant d'âpre au point de provoquer l'ajournement probable de la, conférence de Lausanne. 'A Paris, comme à Londres, on s'accorde à wônër la création du Syndicat des débiteurs de l'Amérique.Front commun contre le créancier yankee, tel est le mot d'ordre. L',autre nuit, à Lincoln, lord Beaverbrock, Napoléon de la presse d'outre-Manche, criait à ses auditeurs « Que l'Allemagne paye ou qu'elle ne paye pas « cela ne regarde que les Elats-Unis. Car, si l'Allemagne paye, son argent ,ïie sera pas pour nous, mais ftjur l'Amérique ))

Seulement le créancier* américain est fort mal en point. Son idéficit budgétaire atteint 50 milliards de francs. Il aggrave ses impôts et il veut recouvrer sa créance. « La France paiera, proclame le sénateur Reed n.Pour commencer, les Etats-Unis se lancent feperdument dans la politique de l'iniflation des crédits. « Jeu audacieux, bbserve M. Jeune, dont dépend l'aveïiir des bourses européennes » )) D'accord en face des créanciers, les bourgeoisies de France et d'Angleterfe sont, par ailleurs, profondément divisées. Les négociations engagées à Paris, par les délégués des trésoreries .'dies deux pays ont abc,"ti à un fiasco total. L'impérialisme français s'est énergiquement refusé à céder les bénéfices qu'il tient des traités au titre des réparations, sans une annulation préalable des dettes aux EtatsUnis. Les Etats-Unis ont répondu en affirmant qu'ils ne participeraient pas à la réunion de Lausanne. > Le compromis ̃ cote mal taillée vers lequel on tend, peut être énoncé ainsi le Cabinet de Londres propose 'd'ajourner purement et simplement l'examen de fond du problème. On accorderait à l'Allemagne un moratoire de six mois. Jusqu'au 15 décem•bre, date à jaquelle-la" France et l'Angleterre doivent reprendre à leur tour les paiements de .la dette aux Etats-Unis. ;>

L,'Itâlië"Ir^cIârne encore qu'une, solution d'ensemble intervienne a Genève. Mais ir'semble que le gouvernement français se range au projet 'de règlement* ^proposé par Londres. Dans tous les cas, M. Laval s'en est entretenu hier au cours de ses conversations avec MM. Edgc, ambassadeur américain Von Hoesh, ambassadeur allemand, et Flandin. « Ce projet; exposent les -Débats, présenterait sans aucun doute certains avantages à condition que notre gouvernement sache exactement ce qu'il veut et profite du délai. » Profite du délai, comment ? f

D'abord pour aggraver les moyens 9e pression sur le peuple allemand. Les mesures de représailles adoptées par le Comité de Bûle sur l'injonction de la France ont déjà produit leur jeffet. Brûnirig, sacrifiant à nouveau

Une nouvelle provocation contre l'U.R.S.S.

–t.E]<

LES TRAVAILLEURS ASSASSINÉS A SOROCA ÉTAIENT DES COMMUNISTES BESSARABIENS

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AX>X\XVV\XViAXV»^VVVVXVMkVVI>.V^WAXVV^'W.'«A'V»

Depuis des années, les boyards roũmains multiplient leurs romans-feuilletons sur les prétendus « complots d'agents soviétiques » ou sur les exploits « d'émissaires rouges ».

Nous avons déjà dénoncé l'objet de ces campagnes poursuivre en même temps la campagne de provocations antisoviétiques, masquer les événements intérieurs en Roumanie et, en premier Jieu, les crimes de la Sigourantza. Le drame qui vient de se dérouler aux frontières de la Bessarabie vient encore confirmer nos affirmations. Rappelons les faits

II y a quelques jours, les bourreaux du peuple bessarabien faisaient fusiller six habitants de la ville. de Soroea sous prétexte -.que ces derniers étaient jïes « émissaires soviétiques » et tentaient de franchir, clandestinement la frontière. Nous avons dès le premier jour protesté contre cette version ridicule volontairement fausse.

Voici la réalité Les six victimes de cette fusillade sont des habitants de Soroca. Ils ont été entraînés vers la frontière par :1a force r- et y ont été assassinés.

Leur crime ils étaient communis-

te;; ̃

La colère de la population contre les meurtriers, contre la police, contre Bucarest, est indescriptible.

Ce n'est point par hasarad qu'ont été perpétrés ces massacres de Bessarabiens. Ce crime coïncidé avec les pourparlers roumano-spviétiques en vue d'un pacte de non-agression. L'on sait que ces pourparlers sont dominés par la question de la Bessarabie. A défaut d'arguments, le gouvernement de Bucarest a recours à la légende des « émissaires soviétiques ». Tant pis pour. les « émissaires soviétigues 1 »

Et ces crimes durent depuis 14 ans Le drame de Sordca n'est qu'un prélude à un renforcement de l'attaque conJ,re-ré volutionnaire

Les journaux nous apprennent que les bourreaux du peuple bessarabien s'apprêtent à étendre sur toutes les villes de Bessarabie l'état militaire qui ne s'ap-, pliquait, jusqu'ici, 'qu'à une zone frontière de;i5 kilomètres.

Mesures contre, le prolétariat de Bessarabie, accentuation des préparatifs de guerre aux. confins de ru.H.S.S. Les travailleurs bessarahiens mettront Un terme à cette offensive fasciste. Déjà les grèves ouvrières et les refus de payement d'impôts par les paysans se multiplient. Déjà les démonstrations, comme celle de Tighine, des cnômeurs et des travailleurs occupés, prennent une

l'intérêt des masses laborieuses d'Allemagne, accepterait la suggestion scandaleuse des Cabinets de Lonclrgs et de Paris..

Ensuite le délai de six mois sera mis à profit par la France pour s'efforcer de cimenter plus solidement encore le front franco-anglais si nécessaire à la fois contre le peuple allemand et contre l'Union des Républiques soviétiques.

Il est remarquable à cet égard qu'une fois de plus la controverse sur les réparations et les dettes coïncide avec un renouveau de la campagne d'excitation anti-soviétiques.

Avant-hier, M. Millerand, ancien patron de Wrangel, parlant à la Société de Géographie, proclamait « L'asaut mené par le gouvernement des Soviets contre notre civilisation requiert de notre part une volonté persévérante de déjouer ses desseins, en lui refusant tout concours direct ou indirect. n

Le même jour, au Sénat, l'antibolchevik forcené Eccard s'est « ému », paraît-il, des « formidables armements soviétiques ». Rappelons à ce monsieur, que les dépenses militaires par tête d'habitant sont cinq fois moins élevées en U.R.S.S qu'en France M. Eccard a eu le front d'ajouter que les Soviets n'avaient pas fourni à la S. D. N. les renseignements militaires communiqués par les autres Etats à l'occasion de la Conférence du Désarmement. Or, non seulement l'U.R.S.S. a présenté à Genève deux projets de désarmement qui furent repoussés par les représentants de la France, MM. Boncour, Clauzel, Massigli. Jouhaux etc., non seulement l'U.R.S.S. a fourni à Genève les renseignements militaires requis par la commission préparatoire, mais elle s'est offerte à fournir ses renseignements avant toutes les autres puissances, plusieurs mois avant la France en particulier Mais nous n'avons pas le temps. n'est-ce-pas, de polémiquer avec M. Eccard. Ses assertions reproduites en bonne place par la presse belliqueuse ont deux objets bien précis. Il s'agit à nouveau de dresser contre l'U.R.S.S. le bloc des puissances occidentales, il s'agit ensuite de découvrir une diversion aux propositions précises que formuleront dans quelques semaines à Genève les délégués de l'Etat prolétarien 1 Redoublons par conséquent d'attention et de vigilance.

Les préparatifs de Lausanne et ceux de Genève sont en fait des préparatifs de guerre impérialiste. Opposons-leur nos préparatifs de guerre de classe, notre organisation des luttes ouvrières, notre méthode de combat contre la guerre, suivant les préceptes de Vladimir Iliich dopti les ;prolétaires évoquent. le,souvenir au cours deic;içes'iS!èin'aJiïes/â°Vaïiniversaire de nos. trois grands morts Lénine, Liebknecht Luxembourg. '• ̃̃ ,:̃̃̃• :G- P.

->-••♦̃«~<

Nouveaux succès

de Farinée rouge chinoise Shanghaï, 1C janvier. (Humanité.) L'armée rouge chinoise de la. province Kiangsi continue sa marche en direction de la province de Kouantung. Quelques points de la frontière de cette province ont été déjà occupés par les troupes des Soviets chinois.

De Hankéou, on signale que l'armée rouge a battu la 69° division de l'armée de Nankin et occupé Kouangsi à 20 kilomètres de Han- kéou.

[orme violente de lulte sans merci contre l'esclavage des masses.

Sous la ferme conduite du Parti coinmuniste et des syndicats unitaires, le prolétariat, soutenu par les prolétaires

de- toute la Roumanie, saura briser ses

chaînes.

Les prolétaires de France le soutiendront dans leur lutte.

Ils briseront en réalisant leur front de classe les manoeuvres antisoviétiques qui s'affirment sur les frontières de l'U.R.S.S.

i_-«,4.»_^

L'impérialisme yankee

débarque des troupes au Nicaragua

»**

Washington, 16 janvier. (Humanité). En r.aison de la prochaine élection dans le Nicaragua, l'impérialisme yankee a décidé d'envoyer 300 fusiliersmarins dans ce pays.

Depuis de longues années les masses nicaraguennes luttent héroïquement contre l'impérialisme américain.. Ne pouvant écraser le mouvement anti-impérialiste par les armes, Washington tenta d'acheter le général Sandino, et après un refus de cet ancien ouvrier .mineur, la presse américaine tenta d'enrayer le mouvement Dar une calomnie honteuse à l'égard des leaders du mouvement anti-impérialiste.

De nouvelles élections approchent, et comme à l'habitude, Wall Street présente une de ses marionnettes" qui aura le support, non des masses ouvrières, mais des fusils et mitrailleuses des troupes de l'impérialisme yankee.

̃- ^4.0. <

Les ouvriers polonais commémorent le souvenir de Lénine

malgré l'interdiction

*♦̃

Varsovie, 16 janvier. (Humanité.) Hier eut lieu malgré l'interdiction dans la plus grande fabrique métallurgique de Varsovie:. « Lilpop » une réunion d'usine le député communiste Rozek célébra l'anniversaire de la mort de Lénine, ainsi que l'assassinat de Liebknecht et de Rosa Luxembourg. Le camarade Rozek protesta contre la terreur et les tribunaux exceptionnels du régime pilsudskiste, qui sévit contre la classe ouvrière. 800 ouvriers environ acclamèrent les mots d'ordre du parti communiste..

SUR L'INJONCTION DE LA FRANCE

–.«.♦

Le Japon démasque son plan de guerre en refusant

de signer avec l'U. R. S. S. un pacte de non-agression

•+•

La guerre contre l'Union Soviétique est fébrilement préparée par les impérialismes, l'impérialisme français en tête. Malgré les attaques fielleuses et les falsifications du journal de M. Blum, l'U. R. S..S. a condamne sans relâche les opérations de brigandages des impérialistes, du Japon en particulier en Mandchourie, et n'a pas prêté le flanc aux provocations destinées à précipiter le déclenchement de la guerre antisoviétique.1 La presse fait grand bruit autour de l'entrevue que l'ambassadeur de l'U. R. S. S. a eue avec H. Inukaï, le chef du gouvernement japonais, mais tes faits de ces derniers jours démontrent toute la duplicité manifestée par les impérialistes dans la préparation de leur mauvais coups.

Hier, l'agence Tass démentait catégoriquement les déclarations d'un journal japonais prétendant que Troianovski aurait, dans son entretien avec M. Inukaï, essaye de savoir quelle serait l'attitude du Japon il de la conclusion d'une entente entre le Japon et l'U. R.

Une proposition du gouvernement soviétique

Mais lors du passage de M. Yoshizava il Moscou, à son retour du Japon il allait prendre possession de son poste de ministre des affaires étrangères dans le nouveau gouvernement de guerre à outrance, l'ex-ambassadeur du Japon à Paris eut une entrevue avec notre camarade Litvinov. Au cours de l'entretien, Litvinov évoqua la possibilité de conclusion d'un pacte de non-agression nippo-soviétique.

A ce propos, l'agence Tass signale que lors de sa démarche, le camarade Troianovski* s'est intéressé, en outre, à l'attitude de M. Inukai. à L'égard de la proposition faite par Litvinov à .M. Yoshizava, le 31 ̃décembre 1931. Cette proposition portait sur la possibilité de conclure un pacte de non agression entre .île Japon et l'U.R. S. S., Litvinov ayant motivé cette proposition par l'importance qu'aurait eue la conclusion d'un pacte de non agression, au moment certains milieux militaristes Étrangers semblaient vouloir spéculer sur la possibilité d'une tension des rapports soviétojaponais.

Litvinov avait alors attiré l'attention de M. Yoshizava sur les pourparlers engagés par le gouvernement soviétique avec ses voisins occidentaux en vue de la conclusion de pactes de non-agression. Litvinov avait ajouté que le Japon était l'unique voisin de l'U: R. S. S. qui n'ait pas conclu de pacte avec elle. Dans les conditions présentes, faisant cela, le camarade Litvinov ne fit qu'exprimer une fois de plus, dans une forme concrète, la politique de paix de l'U. R. S, -.S., son désir d'éviter un nouveau

carnage ..mondial. ;i ̃;

Etrange. 'attitude de M. Yoshi/a va Mais M;' Yosbizava, grand ami de M. Briand et fidèle laquais du Seyukaï, n'aurait pas communiqué à son gouvernement la proposition de Lilvinov Avant-hier seulement, M. Yoshizava a reconnu, qu'à son passage à Moscou, il aurait été, en effet, pressenti par Litvinov au sujet de la conclusion d'un pacte de non-agression, mais qu'il n'avait pas encore transmis cotte proposition nu Cabinet nippon ». Qu'est-ce il dire ? y

Et, naturellement, les cercles gouvernementaux 'de Tokio accréditent l'opinion qu'il est peu probable que le Japon accepte la suggestion soviétique. Le gouvernement Inukaï estimerait, en effet, « que le pacte Kellogg rend inutile le besoin d'un pacte de non-agression et qu'en outre il n'est pas dans les intentions du Japon dé violer le territoire so-

viétique >; ..̃̃'̃̃̃

Affirmation toute gratuite quand on connaît le. plan de guerre et d'annexion du baron Tanaka et les préparatifs d'agression antisoviélique du Japon.

Le danger grandit

L'U. Pi. S. S. poui-suit sans relâche sa politique de paix. Mais rimpénansiue français intrigue partout pour contrecarrer cette politique. M. Yoshizava est a Tokio son 'porte-parole pour la réalisa- tion, des plans d'encerclement et lie guerre contre TElat ouvrier, parallèlement à l'activité provocatrice des gardes blancs.

L'altitude du gouvernement japonais refusant de prendre en considération la proposition de Lilvinov, confirme l'imminence du danger de guerre antisoviétique. Elle a .-pour but également d'influer sur les négociations que mène actuellement le gouvernement soviétique avec la France, lia Pologne, la Roumanie, la Lettenie pour la signature de pactes de non-agression. Cette attitude va être exploitée à cent pour cent par la presse vendue de France et des Etats vassaux de l'impérialisme français.

Car les pays impérialistes en pourparlers avec l'U. R. S. S. pour ces pactes proposés par le gouvernement sovle liqve ne songent nullement a modifier la ligne fondamentale de leur politique antisoviétique et ne cessent aucunement la préparation de la guerre. Ce serait une très grave faute de nourrir quelque illusion à ce sujet.

La France' impérialiste consolide le front antisoviétique de -ses vassaux aux frontières de l'U. R. S. S. La provocation du diplomate-contrebandier tchécoslovaque Vanek, à Moscou, a été faite a l'instigation de l'impérialisme français. Le& provocations des gardes blancs, a Kliarbine, sont dirigées par la même main de Paris qui poussait Variek. Toute la presse s'attache, à créer l'atmosphère de guerre contre l'U. R. S. S. Et en Mandchourie, les combats continuent, où le Japon prépare la formation pour février d'un gouvernement mandchou-mongol dirigeant, au compte de 'Tokio, 1' « Etat-tampon » antisoviétique, les avions japonais survolent les villes de l'Est chinois et au nord du chemin de 1er: Ainsi, le 15 janvier, plusieurs aéroplanes survolèrent Fin-Siang, situé à 50 kilomètres au nord de Kharbine.

Tout est prêt pour la prise de Kharbine et pour, ^agression, envisagée pour le printemps, comme l'affirment avec insistance les Dernières Nouvelles du blanc Milioukov.•

Pour défendre efficacement l'U. R. S. S. menacée, il faut affaiblir par tous les moyens notre propre impérialisme. Et sans retard s dans -l'action.

1 1 M. MAGNIEN,

Anniversaires révolutionnaires

~e.f.h-

LE PROLÉTARIAT DE BERLIN

COMMÉMORE LE SOUVENIR DE SES MORTS

̃♦'•»-

Berlin, 10 janvier. (Humanité.) Des milliers d'ouvriers se sont rèunis vendredi au, cimetière de Fricdrichsfelde où sont enterrés Karl Liebknecht et Rosa Luxembourg ainsi que d'autres ouvriers révolutionnaires.

A l'entrée du cimetière, une immense colonne d'ouvriers se forma à la. tête ae laquelle marchaient des délégations d'usines et des organisations' de masse prolétariennes. De nombreuses couronnes furent déposées aux tombes, entre autres colles du Comité central du Parti communiste, do l'organisation de la région berlinoise, des jeunesses communistes, etc.

Au monument des révolutionnaires, un groupe de l'Union de combat contre le fascisme formait la garde d'honneur. Une forêt de drapeaux rouges encadrait les tombeaux des révolutionnaires. Le camarade Kunz prononça un discours au nom de la région berlinoise. Au dehors du cimetière, tout rassemblement ou défilé était interdit. De nombreux policiers occupaient les entrées du cimetière. Malg-é cette provocation, rien ne troubla l'impressionnante fête commémorative de masse,

Le 15 janvier, les ouvriers de l-l grosses usines ont commémoré, après le travail, le souvenir de Lénine, Karl Liebkneeht et Rosa Luxemboulrg.

Des milliers d'ouvriers assistaient aux réunions et un grand nombre donnerent leur adhésion au Parti communiste et aux organisations de masse révolutionnaires.

Grzesinshi interdit

la Rote Fahne

Berlin, 1G janvier. (Humanité.) Le préfet de police berlinois vient d'interdire la Rote Fahne pour la durée de trois jours. Le motif donné pour l'interdiction est un article de samedi de l'organe central du Parti traitant de l'assassinat de Liebknecht et de Rosa Luxembourg, il y a 13 ans.

L'article accusait les dirigeants socialdémocrates, dont Noske, de complicité st d'instigation au meurtre perpétré contre les chefs révolutionnaires allemands.

O

L'union de combat

contre le fascisme salue la candidature de Thaelmann Berlin, 1C janvier. La direction nationale de l'Union de combat contre le fascisme et la jeunesse antifasciste ont adressé un appel à leurs organisations locales dans lequel ils saluent la décision du C.C. du P.C. A. en présentant le camarade Thaelmann aux éleclions présidentielles comme candidat du P. C. A., candidat du prolétariat. L'appel invite les organisations de prendre toutes les ci> J- sures nécessaires pour ̃mobiliser des millions se trouvant encore dans le camp de l'ennemi de classe en faveur du candidiv

rouges Tbàelmnmi, c'esl-à-dïre pour les.

revendications de classe du prolétariat. >.«p»«^ CONTRE LA BAISSE DES SALAIRES Les dockers de Londres passent à la coatre-ofFeusive par la grève

Londres, 10 janvier. Les dockers de Londres prennent la- contre-oi'lensive contre la baisse des salaires.

Les ouvriers des docks de Surrey et de l'Est de l'Inde, ainsi que ceux des quais de Caiinon, Colonial, Howland, Argo et Ucrgen se sont remis en grève contre l'agrément signé entre les compagnies et les chefs réformistes. Connue nous l'avons relaie luer, les dockers avaient repris le travail, non pas battus, mais pour préparer leurs luttes futures, tout en se servant des leçons de celte dernière grève pendant laquelle ils furent trahis par les chefs réformistes. Eu filus de leur lutte contre la réduclion de salaire de 4 shillings et demi par semaine, les dockers revendiquent une augmentation, de 5 shillings la semaine pour ies cargaisons de fruits.

Les bateliers de Londres continuent leur lutte et ̃s'oftorcenl. de l'étendre dans les avilies porls anglais..̃

C'EST JEUDI

QUE LES JEUNES NÈGRES COMPARAITRONT

DEVANT LA COUR

D'ALABÂMA

(SUITE DE LA PREMIERE PAGE) En luttant pour la liberté des jeunes nègres de Scoltborough, nous luttons aux côtés des peuples opprimés des Elals du Sud de l'Amérique, d'Hawaii, des Philippines, de Chine, de l'Indochine, de Syrie et du Maroc.

Par notre action de masses dans les usines, sur les chantiers, dans les mines, dans les villages et dans la rue pour arracher a la mort les jeunes ouvriers nègres, nous affaiblissons l'arrière de notre impérialisme et de ce fait aidons tes peuples opprimés à se 'libérer. Et, nous combattons pour la défense de l'U. R.

Des enfants du peuple sont en danger de mort, nous devons tout faire pour les sauver..N'attendons pas qu'il soit trop tard pour élever notre protestation de colère contre l'impérialisme du lynch américain

L. M.

Les élus ouvriers d'Ivr y solidaires

des victimes de Scottborough La municipalité ouvrière d'Ivry s'aflirme une fois de plus solidaire des jeunes nègres de Scottborough. La protestation suivante fut câblée par le Conseil municipal au gouvernement d'Alabama, et une copie fut envoyée à W. Edge, ambassadeur des E.-L'. à Paris.

« La municipalité ouvrière d'Ivry proteste énergiquement contre jugement inique dé Scotiborough.

a Nous nous dressons contre l'ignoble loi de Lynch.

« Au nom de la classe ouvrière d'Ivry nous réclamons la liberlé 'immédiate pour les 9 jeunes nègres et l'exécution « lyncheurs. »

Le Conseil municipal d'iyry^sur-Seine réuni hors séance le 12 janvier 1932.

TANDIS QU'AYMARD-MAURRAS SONT LIBRES.

.♦

Louis Aragon inculpé de « provocation au meurtre » pour un poème

exaltant la lutte

du prolétariat parisien

.♦.

L'Ocrivuiu Louis Aragon, autour du Paysan de Paris et de nombreuses autres œuvres est actuellement poursuivi pur la justice bourgeoise.

Quel est son crime ? '?

Il a écrit dans la revue LUtéralurc révolutionnaire mondiale, un poème extrêmement vigoureux où il évoque les grandes manifestations du prolétariat parisien manifestations Ferrer, cortège de Jaurès, manifestations Sacco et Vanzelti. Les chats fourrés prennent prétexte de certains passages de cette œuvre pour inculper l'auteur, en vertu des lois scélérates, de provocation au meurtre, dans un but de propagande anarchiste. On confiait ce procédé c'est celui qui «'applique courumment aux militants communistes.

Il suffit qu'un écrivain s'oriente vers la révolution pour qu'il soit, de même que les militants ouvriers, en Initte à la répression capitaliste.

L'inculpation est en l'occurrence particulièrement odieuse il y a des gens qui se rendent presque chaque jour coupable de véritables provocations au meurtre les Maurras, les Daudet, les porte-plume de Coty, etc.

On n'a pas outillé, par exemple, les appels au meurtre contre l'ambassadeur soviétique en France, le camarade Dovgalevsky au moment de l'affaire Koutiepol l'auteur était le sieur Aymard. Bien entendu ces provocations ne sont ni condamnées ni même poursuivies On réserve la répression aux révolutionnaires.

L'affaire Aragon, pour s'exprimer ainsi, ne fait que commencer. Et les communistes seront d'autant plus ù l'aise pour élever leur protestation qu'ils se refusent en théorie comme en pratique, à considérer les attentats individuels comme une méthode d'action pour la classe ouvrière.

Hier, Louis Aragon, assisté de notre camarade André Rogès, a été interrogé par le juge d'instruction Benon. Louis Aragon revendique, bien entendu, la paternité du poème poursuivi, mais il déclare que ce poème n'a aucun caractère anarchiste.

Il a choisi comme défenseurs, nos ca- marades André Berthon et André Rogôs. Un cadavre dans une haie

Albi, 1C janvier. Dans la commune du Bez, un chien a fait découvrir, dans une haie épaisse, le cadavre de Mme Cécile Sidobre, née Azema, ûgée de 80 ans, disparue depuis le 9 août dernier de son domicile. On ignore s'il s'agit d'un accident ou -d'un crime.

>–a>^ < AUX ASSISES DE LA SEINE

Le bigame Ritz est acquitté

-♦

Le i mai 1931, Ritz, maître d'hôtel, se présentait au commissariat du quartier de Bonne-Nouvelle, déclarant qu'il était eu état de bigamie et venait se constituer prisonnier.

Ititz, originaire de Sainl-Blin (HauteMarne) avait en effet contracté un premier mariage le 7 décembre ls'.)f> à Golbcy (Vosges) avec Mlle Philomùnc Charton. De celte union il eut un fils actuellement âgé de 35 ans.

Kn 1913. le ménage vivait à Paris. Sa femme le quitta pour se rendre a Golbey auprès de sa. mère malade.. TVitz- l'avisa par tï'iégrainme qu'il partait pour riVme•riqaô. ,]£ti réalité il resta à Paris.. Sa ferii-. me continua à résider à Golbey.

Après la guerre Hit/, se fixa à Paris. Bien que sachant sa femme toujours vivante, il contracta, le G octobre 1923, à la mairie du 18e arrondissement, un nouveau mariage, avec une dame Louise Marliiiea.ii.

L'accusé, qui a G3 ans, déclare que son ancienne femme connaissait, depuis 18 mois sa situation.

Après réquisitoire de l'avocat général Laronzc et plaidoirie de Me Gaston Maurice, le jury a acquitté Uitz.

5– «»+•–

Le crime de Richerenche

Les accusés ont une responsabilité atténuée

Avignon, 1G janvier. L'instruction ouverte au sujet du crime de Hicherenche (Vaucluso) est sur le point d'être close.

On sait que Mme Augusline Blanc, après avoir clé étranglée par son mari, fut pendue pour faire croire au suicide. Celte mise eu scène avait été organisée par la famille, qui est accusée de complicité.

Le juge d'instruction Carrière a interrogé hier les derniers témoins, au nombre d'une quinzaine. Les médecins aliénistes, qui ont déposé leur rapport, concluent à la responsabilité atténuée do tous les accusés.

Le dossier va être transmis à la Chambre'des mises en accusation. On pense que l'affaire passera à la session d'avril. ^_s,4.<B^<_ A LA FRONTIERE BELGE

100.000 francs de tabac de contrebande sont saisis

La brigade noire de la douane française, opérant en civil. a saisi, au lieudit « Piisquons-Tont », près de Tourcoing, deu xautohus belges renfermant du tabac, réparti en 13 ballots.

Un des chauffeurs, Albert Verfailb'e, vingt-quatre ans, au service de M. Wysc-ur, de Hculle (Belgique), a été arrêté 1 autre, Henri Debels, a pu s'enfuir. >-m+<^<

Des assassins d'enfants arrêtés à Grenoble et à Digne

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Grenoble, 16 janvier. On a découvert dans un puits, à Sermorieu, le cadavre d'un enfant que l'autopsie a reconnu viable et qui avait eu la gorge tranchée. La. mère criminelle, Marie Jupot, âgée de 10 ans, ouvrière en soierie, a été rapidement découverte et arrêtée. Sur sa dénonciation, son ami, Jean Perrot, âgé de 20 ans, qui effectue en ce moment son service militaire, a été également arrêté.

D'autre part, un infanticide a été découvert à Digne.

Digne, 1G janvier. Une jeune fille de 10 ans, Georgette Forloul, devenue' mère, étouffa son enfant et le jeta dans la rivière La Blene, près de Digne. Elle a été arrêtée, ainsi qu'un jeune homme d'une localité voisine.

Rien n'excuse de tels crimes, mais ils seraient moins fréquents sans l'odieuse situation faite aux fille-mères dans la société bourgeoise.

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Trois cambrioleurs arrêtés On a arrêté, hier après-midi, les auteurs de plus de vingt cambriolages, commis pour la plupart, chez des débitants des 17e et 1SC arrondissements. Ce sont Pierre Lefèvre, 20 ans et son frère Isidore, 28 ans, demeurant. 7, avenue de la Porte de Clignancourt, et Georges Forestier, 20 ans, demeurant en meublé boulevard Ornano

Une perquisition faite à leur domicile y a fait découvrir une grande quantité de marchandises et de spiritueux volés. Tous les trois ont été dirigés sur le dé-

Cataclysme aux Etats-Unis

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L'INONDATION DU MISSISSIPI AURAIT FAIT 1.000 VICTIMES

30.000 personnes sont sans abri

Nous avons hier annonce la catastrophe survenue aux Etats-Unis, dans l'Etat de Tennessee et dans l'Etat do .Mississipi. Les nouvelles qui parviennent d'Amérique montre que le sinistre est plus terrible encore qu'on ne le croyait.

•Cela ressort' des quelques dépêches qui suivent

Surpris en plein sommeil Swanlakc, 10 janvier. On craint que l'efiondremehl de la digue de (jrassy Lake, à la. suite duquel les eaux se se sont précipitées d'une hauteur de trois mètres sur la région environnante, n'ait donné lieu à une catastrophe.

Les habitants, en effet, dormaient et ignoraient le danger au moment où cet effondrement s'est produit.

La nuit, sur les toits

Swanlake, 1G janvier. Dès que la rivière Tallahalche eut rompu les digues de Grassy Lake, des dispositions furent prises pour concentrer des embarcations à Glèndora, ù cinq Kilomètresenaval.

On pense que la plupart des habitants de la vallée de Pippa ont été contraints de passer la nuit sur les toits de leurs habitations.

Dans le nord du Mississipi, les bateaux de sauvetage ont, pendant toute la journée d'hier, procédé au transport des habitants vers les hauteurs. La Croix-Rouge estime que le nombre des personnes sans abri dans cette région s'élève à trente mille.

Bruits pessimistes à Londres Londres, 1G janvier. Le bruit a connu ici cette nuit que do nouvelles inondations, d'une gravité exceptionnelle, se seraient produites dans la région du Mississipi. 11 y aurait un millier de victimes. On n'a pu encore obtenir confirmation de cette rumeur.

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Les dividendes sanglants du capitalisme

L'n mécanicien écrasé

Moulins, 1G janvier. M. Claude Forest, âgé dedans, mécanicien à la compagnie P.L.M., nettoyait le cendrier de su locomotive, urrûtéc en gare. Soudain, une rame de wagons en manœuvre vint heurler la machine, la refoulant de quelques mètres et M. Forest, qui était étendu dessous, fut horriblement broyé. 11 élait marié el pire de trois enfants.

Un couvreur tombe d'un toit Au cours de son travail, un ouvrier couvreur. M. Charles Mafeurie, demeurant 20, rue Maître-Albert, est tombé du toit d'une maison, Gl, rue Claude-Bernard. li a été transporte ù Cocbin dans un état grave.

Acculent mortel à Béthune A Béthune, un mineur palefrenier, Aimable de La. Rraye, -1-t ans, affecté au service des écuries au fond de la mine, a reçu un coup de pied de cheval dans le ventre. Transporte à l'hôpital, il a succombé

5– «»̃♦̃•-<

NOBLE, OFFICIER ET ESCROC L'officier de Peyrecave de Lamarque n'ira pas en prison

Douai, 1G janvier. M. le lieutenant de vaisseau de Peyrecave de Lamarque, brillant officier de la marine royale, ancien commandant du sous-marin Pluviôse et sans doute amplement pourvu de décorations, armateur présentement il La Rochelle, s'est rendu coupable d'un crime que la justice bourgeoise absout d'autant mieux que c'est un des siens qui l'a commis.

Donc, M. de Peyrecave, etc., a émis des chèques sans provision (tel un vulgaire Klotz) pour une somme de 150.000 francs.

La décision du tribunal de Douai vient heureusement de châtier le coupable. Jugez-en

Attendu que, pendant la guerre, il fut un héros (sic), la Cour, après avoir pris connaissance des faits de la cause, le condamne à 1 an plus 6 mois, plus -4 mois de prison et à trois amendes de 1.000 francs chacune.

Etant entendu que ces peines se con. fondent ct que te sursis s'y applique. Excellent exemple de justice de classe à. rapprocher des deux, cinq et dix ans de prison ou de bagne que subissent des « deuxième classe » bien prolétaires, qui ont commis le crime de so dresser contre les mauvais traitements et les brimades des Peyrecave de Lamarque et Cie. ^^»<»g»- <

Le crime de Beaùlieu

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28.000 francs dans une pile de linge

Orléans, 16 janvier. Les recherches effectuées pour retrouver l'assassin de M. Isidore Thirot, dont le cadavre a été découvert jeudi dans sa maison située au Pints-d'Havenas, commune de Beaulieu, se poursuivent activement. Dans la soirée d'hier, les enquêteurs en ouvrant un tiroir ont trouvé onze billets de mille francs entre les pages d'un vieux cahier.. En fouillant les meubles. ils ont découvert entre des piles de linge une somme de 28.000 francs. On continue à croire cependant que le vol a été le mobile du crime. L'autopsie a démontré, en effet, que M. Thirot a agor,isé pendant deux heures.

Un jeune homme .étranger au pays qui a rodé près de la maison de M. Thirot, le 3 janvier, et s'est entretenu avec ce dernier, a été vu à Heaulieu li! lendemain du crime. U a disparu depuis. On recherche sa trace dans la direction de la Nièvre.

DECOUVERTE OU MYSTIFICATION ? Dunikovsky a-t-il extrait de l'or ?

Hier, les avocats de Dunikovsky ont assisté. à l'Ecole 'Centrale, à des expériences qu'ils déclarent convaincantes. L'ingénieur polonais aurait obtenu de l'or en traitant par ses •« rayons Z » des minerais considérés jusqu'ici comme

inutilisables.

Les essais officiels commenceront la semaine prochaine en présence des experts.

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Le sous-officier Peuquet qui a voîé un fusil mitrailleur est incarcéré à Avignon

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Orange. Le sous-officier Peuquet qui s'était prétendu victime d'une agression, puis avait avoué avoir imaginé une mise en scène après avoir volé un fusil mitrailleur, a été incarcère ù, la prison d'Avignon.

Le juge d'instruction lui a. fait subir hier matin un premier interrogatoire, en attendant qu'il ait fait choix d'un défenseur.

Toutes les pièces du fusil mitrailleur, dissimulées dans différentes cachettes, ont été retrouvées.. •̃

BANDITISME COLONIALISTE Depuis 1928 la guerre

n'a pas cessé au Maroc!

Ln communiqué de victoire du gouvernement annonce l'occupation du Taïilalel, mais ne parle pas des morts.

L'agence I-lavns public le communiqué officiel suivant

Rabat, 10 janvier. Dés son arrivée au Maroc, en 31)28, le résident général, M. Samt, avait examiné l'importante question du Tafilalet et avait présenté et fait approuver par le gouvernement un programme d'action comportant l'encerclement progressif de la fameuse patmeraie, refuge de tous les" dissidents du sud du Maroc, et point de départ des raids de Djiclieurs opérant jusqu'à la fr entière algérienne.

Ce programme, dont l'exécution paliuite permit de mettre en œuvre le minimum du moyens, fut suivi personnellement par M. Lucien Saint, qui réalisa la création d'un commandement unique des confins confié au général Giraud, et qui permit de développer le réseau do surveillance sur la llammada, une pénétration continue sur le Draa, l'équipement du Dades et du Todra et l'oecupalion de la ligne du Gheris.. A la suite des dernières opération» combinées des généraux Catroux et (Ji- raud, le Talilalet se trouvait être un « rentrant » dans nos lignes. L'heure paraissait donc venue de placer la patinerais en arrière de nos lignes par une simple rectification du front. Dans ces conditions, le résident général décida, en plein accord avec le gouvernement et le générai Mure, commandant. supérieur, l'action qui fut déclenchée hier, matin et qui permit de régler, avec les moindres l'rr.is, l'irritante question du Talilalet. Ici, le communiqué relate les opérations militaires, Relevons ce passage": « Les groupes Shmitt el* Bournazel, composés de forces supplétives, goumiers- et partisans, pénétrèrent le 15 à 7 hguïft's' dans la palmeraie et après une marche rapide faisaient leur jonction ù Rizani; résidence de Belgacom, après avoir Uv.ré'_ un vif combat aux fidèles de ce dernier. « En fin de journée, nos troupes achevaient l'occupation des principaux ltsurs' -l et plus de 15.000 familles envoyaient". des' notables et des émissaires offrir leur sou. mission au général Giraud.

a La difficulté des communications et les orages qui ont éclaté dans la monta- y gne ne permettent pas de connaître., en- coré tous les détails de ces opérations, Cependant, nos pertes paraissent légères. On déplore la mort d'un oflicier de li-'railleurs, tué devant Dar Beida .d'une balle au front. D'autre part, un officier, aviateur et un sergent pilote ont été grièvement blessés dans une chute d'avion. » On peut tenir pour certain qu'il y a eu des pertes élevées chez les Français comme chez les opprimés, quoi qu'en di- sent les communiqués de la résidence. Un nouvel acte de la sanglante av-en-ture marocaine se déroule. Ce n'est point fini. Les prolétaires de France doivent se dresser avec force contre le brigandage de leur impérialisme au Maroc. Ils ont a cet égard une tradition de lutte et sauront prouver qu'elle est bien vivante.

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PROVOCATION FASCISTE ?

Une bombe explose au fascio d'Aubagne

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Marseille, 10 janvier. (Humanité.) s. Jeudi soir une explosion mettait cette petite ville en émoi. Une bombe venait d'éclater au siège de la société fasciste italienne où le conseil devait se réunir deux heures plus tard.

Toute la presse se livre sur celte question à de longs commentaires qui tendent à donner aux fascistes l'auréole du martyre.

Or il est permis de douter de la réalité de l'attentat.

On comprend mal que des gens qui veulent faire sauter des fascistes se réunissant à 21 heures lancent une bombe a 18 h. 30. On comprend ma! aussi que des gens se livrant à un attentat et étant armés se soient laissés docilement arrêter. Tour cela sent à plein nez la provocation.

Les deux individus arrêtés ne sont connus dans aucune organisation antifasciste et on devine que l'attentat a pour but d'aiguiser la haine contre les étrangers, de donner prétexte a des expulsions de militants et de permettre à la bourgeoisie d-3 renforcer sa répression.

Deux Italiens arrêtés. Fornasari et Cocinneih, auraient fait des aveux. Toutes les données de cette affaire sont très louches.

REGION PARISIENNE DU PARTI Aux camarades du Parti responsables du travail dans la jeunesse

•> ̃̃̃

Lundi à 20 h. 30 doit se tenir au 120, rue Lalayelte, une assemblée d'information pour les jeunes communistes de ia Région parisienne. Cette assemblée est' de la plus haute importance pour le développement de l'activité de notre jeunesse communiste. Le dernier, comité central de la Fédération des Jeunesses a posé d'une façon très large les origines du retard dans le développement de nos jeuiiesses communistes, en particulier les répercussions néfastes de la politiqucde groupe dans la jeunesse. 11 a en même temps posé les bases de développement du travail de masse de la jeunesse communiste. L'assemblée de !undi portera sur la façon d'appliquer les décisions, de la commission centrale.

Aussi est-il de la plus haute importance que les camarades du Parti responsables du travail parmi la jeunesse assistent à cotle assemblée. Le Bureau régional de la RM.

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EN QUELQUES MOTS

•♦•

A Sofia, les étudiants ont manifesté, avant-hier contre la dictature, en conspuant. le gouvernement.

~+--<

« Cahiers du Bolchevisme

̃♦̃

Sommaire du 2 15 janvier 193.2 Edilorial Elargissons lé front révolutionnaire contre la guerre mandchoue. Staline Sur quelques questions de l'histoire du bolchévisme.

Problèmes actuels. Ferrât Déracinons le trotskisme Lenoir La semaine des trois L, Une consécration active XXX. Pour l'utilisation révolutionnaire du Parlement Guyot Contre le groupe C.S. La diffusion de la littérature communiste.

Les dossiers de l'agitateur. Chronique économique coloniale, Conseils pratiques. Panorama de la quinzaine. Le numéro 2 francs.

En venta dans tous les kiosques et à la librairie de V Humanité, 120, rue Lafayette, Paris (10e).

Abonnements (un an -50 fr.), au Bureau d'Editions, 132, faubourg Saint-Dénis, Paris (10°). Chèque pastal 913-17. La conférence du désarmement Qu'ils le sachent bien à Jamais, à aucun prix. « Le Diable ne désarmera, tant qu'il restera un seul cor à détruire. « Le Diable » enlève les cors en six jours, pour toujours.3 fr. 95, toutes pharmacies. Attention Exiliez Le Diable ». Epernay, Pharmacie YVeinmaim.


IECONSEIL JURIDIQUE DE "L'HUMANITÉ" y~

D E~ 1,~ ̃_ ̃♦̃

::les agents d'affaires Nous ne cessons de mettre en garde nos camarades contre certains agents d'affaires qui n'hésitent pas à profiter de l'inexpérience des ouvriers pour leur imposer des rémunérations absolument l;<3K:de proportion avec les services rendus, soit en matière d'accidents, soit en matières de vente de fonds de commerce. Les appétits1 de ces asciits se sont montrés tellement considérables que la •loi. elle-même a cru devoir protéger contre eux les justiciables dans certains cas.

C'est ainsi, par exemple, qu'en matière d'accidents du travail, l'article 30 de la loi de 1SOS a été oblisé d'édicter V « Sont nulles de plein droit et de nul effet, les obligations contractées pour1 rémunération de leurs services, envers les intermédiaires qui se chargent, moyennant émoluments convenus à l'a- vance, d'assurer aux victimes d'accidents et à leurs ayants droit le bénéfice des instances ou des accords prévus par la

loi ».

De même, en maiière de conflits du .travail et devant le conseil des prud'hommes, il est absolument interdit de se faire représenter à l'audience par des agents d'affaires et la représentation n'est possible que par un mandataire appartenant à la même profession que l'ouvrier en procès.

La question est plus délicate en ce qui concerne les intermédiaires qui se chargent des poursuites relatives aux acciJde.nts de droit commun ou des ventes de fonds de commerce et de terrains. Dans te premier cas. on sait que ces agents n'hésitent pas à se rendre iminédj^loment auprès du blessé, quelquefois Olémç à l'hôpital, et h lui faire signer un "pouvoir par lequel il s'engage à verser des indemnités considérables qui se traduisent par des pourcentages sur les indemnités à recevoir.

De tels mandats doivent être considérés comme nuls et la jurisprudence n'hé$ilO: pas à le reconnaître en rappelant que le mandat est essentiellement gratuit et "'en s'altribiiant la faculté de réduire, sâiiyçjiit dans des proportions considérables, les rémunérations demandées. Il n'en est ainsi, cependant, que dans' le cas%loù l'accord a précédé l'exéCulion' du mandat. Un accord passé après le paiement de l'indemnité reçue par le blessé est, au contraire, déclaré valahle.

̃ :E,n;. ce qui concerne les contrats <]ui interviennent entre les agences de publicité ou les intermédiaires et le commerÇ.a,ri-t,,ûu le propriétaire désireux de ven.flré.son fonds, ceux-ci ne sont pas considérés comme des mandats, mais com-

mejlc véritables contrats de louage d'ou-

vrages et de services. Il en résulte que les rémunérations promises dans ces ctfntr'als sont absolument licites et qu'elles ne. peuvent être réduites ni modifiées par les tribunaux. Ils doivent recevoir leur exécution lorsqu'il est démontre qu'aucune manœuvre n'a surpris le consentement de l'une ou de l'autre des parties et à la seule condition, que l'intermédiaire ait mis le vendeur ou l'acqué,reur en rapport.

Noiis croyons qu'il n'est pas inutile de Rappeler ces rèsles fondamentales en présence des multiples cas qui nous sont soumis nos camarades ont été les malheureuses victimes d'agents d'affaires trop intéressés.

Courrier du conseil juridique .F.-Schril. Ecrire lettre recommandée ou voir Carssé et demander application article 43. Radiation à partir <iu l?r janvier quand on a dépassé dans l'année précédente. So3thé. Voir de suite conseiller prud'homme, 2, rue Saint-Bernard, syndicat dit Bois.

A..Frédéric. La loi ne prévoit que les 1/2 saJaires,' lit renjlg.pt remboursement des frais médicaux et pharmaceutiques. Voir si le greffe de votre Justice de, Paix vont .vous laiss'ei-' '̃assigner pour1 'l'es autres' frais; la loi ne les prévoyant pas.

Cavène. Ce Jugement est formel. La rente actuelle est de 1.011 francs à dater du 10-10 1930. La Compagnie peut appeler en revision pour diminution s'il y avait amélioration jusqu'au H août 1933. Eu cas de non paiement aviser procureur de la Républtciiie et Contrôle des assurances, 80. rue dé Varennes, Paris (7e). Pour l'autre rente, pas de changement, vu qu'il n'y a pas eu .20 0/0. Merci pour le versement au journal. ..S; R. I. 21. Vous pouvez louer, mais 'pas en meublé, et le prix du loyer ne peut *tr« supérieur au maxima Usé par la loi. 999. Oui. Eile est assurée obligatoire. Instituées par la loi du l-ï (Juillet, 1913; accordées a tout chef de fafauïle de nationalité française ayant a sa iïharg-e plus de trois enfants et dont les ressources sont insuffisantes pour les ..Élever.

Jean Le Gouin 1911, Courbevole. Amnistié. Mais vous resterait probablement à compléter la durée de votre service militaire à raison de votre engagement. La question n'est pas réglée par la loi du 21 ,déCembre. Attendre.

M. C. Oui, mais l'amende est seule couverte. Les frais restent dûs à l'Etat. Alice, Bruxelles. • Amnistié.

J. B. Aon. 2° L'augmentation légale -est de 165 sur la valeur locative, ii914 ,4 compter du 15 juillet dernier. 11.19. 1° Celui ,i la charge de qui les frais d'enregistrement étaient mis par l'acte de vente. impossible de vous fixer sur ce point sans connaître le montant du prix. La pénalité est constituée par un droit en sus égal aux droits simples majorés du:

quâtt;

Armand, Levallois. 1° Faites opposition, par lettre recommandée adressée au procureur de la République. II- pouvait. le faire. 3» Non.

J.-B;, Glermont-Ferrand. Pas légal. La loi n'a pas d'effet rétroactif. A l'époque où elle- a été passée la soumission était régulièr.e. Réclamer des dommages et intérêts. Argentine. Pas amnistié.

i. ra. Amnistié. 2" Oui.

B.R., Nanterre. Non. Le gouvernement français n'a Jamais voulu accepter les offres

de IHî.-R-.S.S.

Imbert, Vichy. Non; l'enfant ne peut être légitimé que par le mariage (le ses parents 11 ne s'agit dans le cas que vous citez que d'un enfant naturel reconnu par ses père et mère. Oui. 3° Non.

H.Mi Amnistié.

"J'ai' hésité longtemps avant de sa, voir sur quelle scène je devais venir ̃présenter ces marionnettes. Opéra? q fera- Comique, Comédie Française, Foiifs-Bergère, Père-Lachaize ?. A la réflexion, j'ai pensé que la piste leur coitve-nait mieux dans la sciure et le crottin, ils seront tout à fait dans leur

élément.:

Voici donc, Messieurs Mesdames, tin trio' de clowns comme on n'en voit pas souvent. Leur nom? Ah! non, je ne voiisUirai pas' que l'un d'eux s'appelle Loyal, ce dernier patronyme ne men- tant-pas une telle insulte. Tout au dirai-je que dans leur milieu spécial ils auraient pu s'expliquer a à la loyiile ». Ce sont, plus simplement, M% Millerand, Briand et ^Laval. Cette'' ̃petite présentation faite, nous alUns commencer. En avant la musique. MMerand, le premier, entre en piste costumé en père, noble.

Millerand. Souffrez, gens de peu, que je nous présente, moâ et ma petite tambour. Ma petite tambour qui fait mii': ran tan plan, mil' ran tan plan, mil' ran tan plan. Très jaoli, cette pe- tite air, n'est-ce pas ?

Je stfuis oune Alexandre, moâ, oune Auguste. Et ma auguste majesté va exécuter devant vô quelques savants pirouettes. Attention! En avant En arrière! A gôclie! A droâte Pas mal, hein. Oune petite bravo pour encourager l'artiste. Merci

BRIAND, entrant. Pas mal, en ef-

-t<E GRtIT~ID t~ARtS

BLUFF ET RÉALISATIONS DE L'ASSISTANCE PUBLIQUE Q[=1Q1=]0-

Des millions pour la police

pour la guerre et pour la Transat. h=k,

.TANDIS QUE LES MALADES ATTENDENT UN LIT ii -»E3-»

Périodiquement et particulièrement au cours de la session budgétaire du Conseil municipal (il faut faire « avaler » plus aisément aux travailleurs les écrasants budgets de classe de Latour-Fiancette !) la grande presse fait la plus large publicité aux « vastes projets » de l'Assistance Publique.

Les années passent et ces projets. restent à l'ordre du jour.

Nous a-t-on assez répété depuis quatre années que bientôt le Grand Paris serait doté d'hôpitaux modèles, vastes, aux lits innombrables, aux salles spacieuses et parfaitement saines.

Des sanas, des maternités, des asiles, des cliniques ?.

On nous offrait cela à la pelle t Voyons aujourd'hui la réalité. En 1927, il est enfin décidé qup. l'hôpital Bichat sera reconstruit, agrandi, modernisé. Cette honte allait-elle disparaître de la ceinture de Paris ?. Il fallut trois ans avant que fussent entrepris les travaux et ce n'est qu'en décembre 1930 et en 1931 que furent ouverts les deux premiers pavillons

La même année on H' us aniio.nçait la reconstruction de nroussais. itu seuil de 1932 ces travaux ne sont pas achevés

Des « sanas ?.“ Il y a cinq ans était décidée la construction des établissements de Champcueil et de Labruyère. Mais au seuil de 1932 les tuberculeux-- attendent encore que soient achevés les pavillo.is, terrasses de cure, etc.. Peut-être en août prochain ?.

Dans cette attente, ivmbien de <c tubards » verront finir Ihur age-me, assassinés par l'incurie de la beurgeoisie au pouvoir.

Signalons ici que ces travaux sont sans cesse différés, VEtàt n ayant pas versé sa contribution. Pas d argent, déclare celui-ci

En 1927 encore, et parce qu'il fallait calmer le mécontentement des classes moyennes, des vieux employés, artisans, l'administration Mourier avait annoncé un établissement pour vieillards payants. Les victimes du îrape-quatre sous n'en ont encore rien vu 1. Garches et le plateau -l'Avron attendent encore

Et l'année suivante considérant qu'elle avait déjà beaucoup promis la bourgeoisie n'arrètaaucun nouveau projet en faveur de la santé du

prolétariat. ̃ ̃ ̃̃ ̃̃

1929. Deux mille lits sont annoncés avec grand battage de Fontenay-Lalour-Fiancette informent qu'on va bà'tir deux grands établissements, l'un à Garches, l'autre sur le plateau d'Avron. Mais dans le'rapport sur .l'Assistance, publique (décembre Î031) on peut lire cet aveu » Aucune mettre d'exécution n'a encore été prise. »

L'administration, le Conseil reparlent, la même année, de Beaujon, de sa reconstruction à Cîichy. Mais il eut ̃ été vraiment surpre-

!Sllllll!!llllJlll!llllllilllll!l!lll!l!llllinilllll!llllllllllllll!IHI!l!llll!lll!llllll!lllllll!l!lllll!llllll!ll!!llllllll!l!!llll!llll!!lll!!l!ll!IIIIIIIIIII 160.000 ENFANTS PRIVÉS DE LOCAUX SCOLAIRES

H=l«

CHIAPPE. Que voulez-vous ? On n'a pas trop d'argent pour les gardes mobiles 1

RENARD. Et puis, ces gamins-là, c'est de la graine de bolcheviks.

Photographie.

fet, ces cabrioles. Mais moi, je suis plus fort. Je sais sauter à la barre fixe, faire le so!eil et je joue de la musique comme pas un.

Je pêche à la ligne, aussi.

Mn.LERAND. L'infanterie de ligne, aôh. très bien! Un' deuss'! 1 Un', deuss' J'en enten'ds qui ne comptent pas.

Laval, faisant son apparition. Mo;. i'auchi, che chuis très fort, méchieurs jet mesdames. Je chais zauchi faire des pirouettes et jouer de là ma- jique. Che fais même les pirouettes en jouant de la vielle. Comme cha (II tourne sa manivelle en dansant la bourrée.) do

nant que trois ans après ces palabres les malades dela banlieue Nord- Ouest aient eu pour consolation et pour cure autre chose que. les projets et plans du problématique hôpi tal

Même scandale en banlieue Le même scandale se répète pour les hôpitaux départementaux. Pour sauvegarder les finances de la bourgeoisie de la Seine, le rapporteur général socialiste Fiancette opère suivant les mêmes principes de classe que le rapporteur général fasciste Latour, ministre des finances de la bourgeoisie parisienne. L'Assislance publique est. leur parente pauvre 1

La question (des hôpitaux) est stationnairc et reste en l'état elle était l'an dernier à pareille époque les ressources n'étant pas constituées pour permettre la réalisation des programmes du Conseil -général en date du 27 mars et 29 décembre 19.29. » écrit dans son rapport (n° 101, page o-l-) le conseiller de Fontenay. Et dans ce même document nous trouverions des aveux qui viennent parfaitement confirmer tout ce que VlJuma a révélé sur la grande misère des hôpitaux.

Pour finir, une parallèle

Nous avons dit plus haut que tuberculeux et vieillards attend,ent depuis 1927 que leur soient donnés un toit, un lit.

C'est UN AN après que furent arrêtés les grands travaux de l'A. P. non encore réalisés pour la plupart que fut envisagée la construction de la « Maison des gardiens de la paix » chère à Mme Chiappe, aux Fiancette et Cie.

Un an après, la « maison » était inaugurée. Ville de Paris, assistance, « générosités privées » avaient su trouver les millions nécessaires pour la réalisation

Pour renflouer la Transat, ou l'Aéropostale, pour la guerre ou la police .des millions, des milliards. Pour la santé du prolétariat » pas de crédits en régime capitaliste R. ROUSSET.

-0~

A l'école Paul-Bert d'Issy-les-Moulineaux

L'Humanité de mercredi signalait un accident, survenu à un enfant de sept ans, qui eut la tête écrasée par un camion en face du groupe scolaire PaulBert. ii Issy-les-Môûlinaaux..

Un rabcor nous avait transmis l'infor- 'mation. Le. lendemain, un autre rabcor nous envoya, une lettre où sont poséesles responsabilités.

Les responsables, dit notre camarade. sont le commissariat de Vanves qui ne met pas de flic en face des écoles et la municipalité pupiste cl'Issy.

Aucune indication pour- inviter les conducteurs de voitures à ralentir. Le maire Oudin préfère certainement présider les banquets d'anciens combattants fascistes que de s'occuper de ces choses. Par contre, il fait pression sur les enfants du groupe Paul-Bert pour qu'ils achètent « le timbre antituberculeux » alors qu'il laisse subsister tant de taudis qui sèment la mort parmi la population pauvre de la ville.

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̃̃̃: ,AtJL OÎJrqCie

n=j-«

On dit que che chuis .moche

Chêne m'en chouchie guère

On m' tapé déchus il gôche

Che ne m'en ebouchie pas

Gars Pierr' lais tes ch'affaires 1 Ch'est che qu'a dit mon père. Alors clie tâcli' d'en faire

Comme m'a, dit papa!

Millesand. J'ai été oune socia lisse, moâ, mossieu.

BRIAND. Moi, aussi, mossieu! l Laval. Moi auchi, mochieu 1 Millerand. Alors, embrassonsnous. (Ils s'embrassent.)

Millerand. Puisque nous sommes en famille, nous allons nous amuser oun peu. Tenez, je vais vous chanter oune chanson militaire.

Briand. Vas-y, Nénesse 1

MlLLERAND, chantant (air connu) Il y avait une fois

Quoi, quoi, quoi '1

Le p'tit gars

Que voilà

Qui brillait d'un vif éclat

Et qui s' disait pourquoi

Quoi, quoi, quoi ? 2

Si bien doué

Tr-~ Y)

1E~ITh(Q)~

~l~ G~a-Eild! JF@lJfll~

Vieilles maisons dans le XIIIe

llllllllllllllllllllll

Les meroeilles de l'Intran On en trouve parfois de bien bonnes dans les colonnes de l'« Intran ». Pour les plumitifs de ratapoil Bailby, le dur calvaire des banlieusards est une route fleurie.

C'est ainsi que le rédacteur préposé à la rubrique du Grand-Paris parlant de Paray-Yieille-Poste en Seine-et-Oise, voit un merveilleux développement des communes de ce département.

\e croyez-vous pas. camarades mal-'otis, qu'il est difficile de se moquer davantage de votre misère.

A Saint- Ouen

le surveillant général

A l'Ecole Nationale de Suint-Ouen, il y a. un surveillant général. Celui-ci qui est le beau-frère du député-maire Lesenne a. une manie il,.yeu,t,. placer des timbres

antituberculeux1 et d'es'bjilets de tombola

pour des reuvres qu'il juge «sociales». Alors aux élèves qui sont mis en retenue il propose -leur, «libération» à la condition qu'ils achètent des timbres ou des billets. Malheur aux petits pauvres qui n'ont pas de sous en poche.

C'est simplement odieux.

Ecole Paul-Bert

à Âubervilliers

A l'école Paul-Bert, à Aubervilliers, les enfants sont entassés à cinquante par Classe. Ils n'ont qu'une petite courette pour jouer à la récréation.

A côté il y a un vaste terrain sur lequel on pourrait percer une porte et qui offrirait, un très bon emplacement pour les jeux des enfants. Mais ce terrain sert au tennis des « gros » de la ville. Les « gros » de la ville ce sont les amis de l'aventurier Laval, maire d'Aubervilliers et qui par ses maquignonnages dans cette cité industrielle a commencé à faitv fortune..

Pas de danger qu'il soit touché au ten nis de ces messieurs.

La halte des lotissements de Gagny

Nous avons déjà parlé de cette question. Nous avons dit qu'un comité d'action avait été nommé les usagers pour obtenir, que la Compagnie de l'Est, .établisse une halle surfiles, lo.u'sser

meiïts. "̃"• .'̃̃̃

Or, de nombreux membres du comité s'étonnent que M/ Ballu, président du comité, et qui a sollicité à ce sujet le député bourgeois Ballu. n'ait pas encore fait le nécessaire pour que la délégation nommée par le comité fût reçue par la Compagnie.

C'est par leur action collective et rïireclo que les usagers obtiendront satisfaction.

A Viry-Châtillon

On nous signale que la municipalité ne lait pas ce qu'elle doit en ce qui concerne la maternité.

Une mère de trois enfants, dont le dernier a trois mois, n'a pas réussi encore à toucher son secours de grossesse et d'allaitement. On lui donne un demilitre de lait par jour et une livre de pain. Pour le reste, M. le maire lui conseille de prendre patience.

Les soins à l'enfance sont aussi négligés Ii est arrivé que le docteur a interdire le pesage des bébés, la salle n'étant pas chauffée.

A Vitry

les 6.000 francs du curé Le conseil municipal de Vitry est communiste. Raison de plus pour que la propagande cléricale. soit particulièrement soignée par la préfecture de la

Seine. ̃̃

Aussi ne faut-il pas s'étonner que le fameux abbé Violet ait été envoyé « en mission i> dans ce coin rouge, comme chargé de donner, l'enseignement religieux aux élèves de l'école départementale et professionnelle.

Et l'excellent prêtre qui dédaigne les joies de ce monde s'est fait allouer à ce titre une indemnité spéciale de G. 000 francs par le département.

N'oubliez pas que nous sommes sous le régime de la séparation des Eglises et'de l'Etat.

Dieu soit loué

Pourquoi il n'ai'riv'rait pns.

Alors, il se mit en route

Avec ses deux liards de droit.

Et tûcha d' casser la croûte

Sans rien fair' de ses dix doigts

Refrain

Milrantanplan, milrantanplan

Quand j'y pense,

Mon- cœur dmisé.

Milrantanplan, milrantanplan

Ah 1 le beau passé mes enfants De la Sociale à la Calotte

Patriote,

Saperlote.

Et maint'nant j' tiens des millions 'Vivent les congrégations 1

LAVAL. L'exgemple était si beau que ch'ai voulu le chuivre

BRIAND. Après moi, petit 1 Tu as beau parler en vers, tu ne me viens pas à la cheville..

LAVAL. Mais, pourquoi me gronder, ch'ai beaucoup d'affecchion et de reconnaichanche pour vous.

BRIAND. Oui, oui, je sais. Ça ne t'empêche pas de faire écrire dans tes journaux que je suis gâteux. Enfin, je

L 'attaque contre les zoniers

L'EXPULSION SE PRÉPARE DE LA PORTE POUCHET A CELLE DES POISSONNIERS BBEIBB > 1

C'est -une bien vieille histoire que celle de lu zone de Paris.

Les romans feuilletons et les écrits policiers qui veulent jeter le frisson parmi leurs lecteurs, imaginèrent toutes sortes de drames dans cette barrière de Paris. fît pourtant combien de ceux qui se laissent bourrer ainsi le crâne se sont rendu compte par eux mêmes.

La guerre ayant amené un afflux considérable d'ouvriers français et étrangers dans la capitale la population zouière ne fit qu'augmenter. La crise du logement ne donnait pas de possibilité dans Paris alors les terrains vagues se hérissèrent de petites baraques qui, aujourd'hui, forment de grands villages. Malgré la loi du 1.9 avril 191.9 qui déclare maintenir une servitude militaire sur la zone et ne veut pas reconnaître les constructions édifiées ai>rùs la promulgation de celle loi, il s'est trouve des ouvriers avant acheté leur bout de terrain avant, la. guerre sur la zone qui vinrent s'installer ici ne pouvant se loger dans Paris. Ainsi la loi ne peut rien empêcher quand la masse des travailleurs a besoin de se nourrir et de loger.

Quelques chiffres

Les chiffres que nous voulons donner sont suffisamment éloquents par euxmêmes.

Déjà en 1912, la population zonière étaitent de 71.192 habitants. Elle passe en 1919 à 82.000 et en 1!W5 à 112.225. Mais un rapport établi à cette époque par les organisations révolutionnaires donne plus de 125.0(10.

C'est une popululim travailleuse qui en 1912 rapportait tant en contributions que taxes et octrois million 10 L. 095 francs. Ce chiffre passe à G millions 203.030 fr. en 1925.

En dehors de cela, les marchés de la zone (marché aux puces) donnaient MO. 000 fr. do revenus au département et aux communes et aujourd'hui la zone d'une seule commune rapporte près de 3 millions de francs.

Parallèlement à l'accroissement de ces chiffres nous constatons celui des logements zoniers.

En 1912 Ips maisons d'habitations étaient dp 1.273. Elles sont près de 15.000 en 1919. Ln valeur mobilière, non compris le terrain était évaluée a cette époque à environ 500.000 fr. Jugez depuis ?

On aurait tort de croire que la zone est seulement peuplée de baraques. Il y a de nombreuses usines et industries. En 19.19, 879 usines sont recensées, occupant 47.000 ouvriers recevant un salaire annuel de 501 millions de fran-s, ce-qui d'après ies appréciations •< officielles pouvait permettre à ISO. 000 personnes de vivre.

Enfin la zone couvre une superficie de 777 hectares, évalués en 1919 à un milliard et portant des maisons, industries et fonds de commerce représentant. 3 milliards 500 millions de valeurs zonières. C'est-à-dire une ville plus grande que Reims aussi grande que Toulouse ou Nantes.

La ville de Paris veut faire main basse sur cette richesse sans débourse*' un sou. Eile trouvera à qui parler.

Les prétextes de l'expulsion Si l'Administration préfectorale a donné un délai de quinze ans pour « liquider » la zone, ce délai partant du ler janvier l'.KSI, déjà la menace d'expropriation pèse sur la partie comprise eiltre la, porte Pouclict (17e) -et la porte des Poissonniers (18s-), soit 2 kilom. 500 de longueur sur 250 mètres -de largeur et abritant 6.000 habitants.

On parle de logements à bon marché, nous y reviendrons. mais ce que nous pouvons dire, c'est qu'a la porte Poucbcl et à Clignancourt, ce sont des casernes qu'on édifie.

D'autre part, cette partie de la zone comprenant beaucoup d'étrangers, on voit dans quel sens s'oriente la provocation des politiciens bourgeois.

lli!llilll!llllll!lll!lllll!llll!l!ll!l!llllll!lllllll!ll!iniNl!tlN LA ZCNE A PANTIN

--+13.

Les pauvres zoniers ont fait paver les rues à leurs frais. Mais la Ville de Paris leur laisse les tas d'ordures

suis sans rancune. Et je veux, moi aussi, vous chanter quelque chose. MILLERAND. Pas du militaire, surtout 1

BRIAND. Mais non! Mais non! Le, temps d'accorder mon violoncelle, et je commence

Du fond des bagnes patronaux, Des champs, des enfers de la mine, Les gueux hurlent partout famine C'est le signal des temps nouveaux C'est la lutte ardente et fatale De tout un monde révolté

Capitalistes

Voyez les grévistes 1

Ils marchent vers l'égalité

Vive la grève généra-a-alc

Vive la grève- généraaale

LAVAL. Che la chavais zauchi moi, chelle-là, mais chi che l'ai chan- tée, che ne la chante plus.

Briand. Oh! moi, non plus, je ne la chante plus. qu'en famille, comme aujourd'hui. Depuis, j'ai trop roulé. Millerand. de gens.

BRIAND. Vous'en êtes un autre,

I! n'y a pas d'ailleurs qu'un seul prétexte pour la ville de Paris. Elle fuit ressortir les crimes, les incendies, la salubrité, les étrangers et d'autres encore. Nous expliquons ce qu'est la zone, quelle population essentiellement travailleuse la peuple. II faut savoir aussi que les zoniersi ont acheté le terrain dans des conditions légales et avec les garanties d'acte de propriété dûment établi. L'Etal perçoit l'enregistrement de la vente. Les «rancis services publics traitent avec les zoniers. Et tout d'un coup on déclare illégale toute construction. Alars, la ville de Paris savait très bien ce qu'elle faisait pourvu que nous lui ai/portions de l'argent, nous étions ses amis aujourd'hui nous sommes des indésira.bles.

L'insalubrité oui, elle existe dans les parties de la zone ou on a empêché tout aménagement.

D'ailleurs la zone n'a pas été toujours insalubre. Rappelons-nous avant guerre, les Parisiens y allaient en masse le dimanche, respirer un peu plus, se distraire. Et la ville de Paris par ses menaces continuelles a refusé d'apporter aux petites Lu raques un peu de confort. Pas d'eau, pas de lumière, pas d'5gouts, et. la population augmentait de plus en plus.

Tous les journaux, sauf [Huma, ont attaqué les zoniers.

Tout ça, pourquoi ? Pour ne pas indemniser lo.3 zoniers, pour mieux pouvoir les jeter à la ;me..

Et puis si on met 15 ans a exproprier la zone, va-t-on pendant tout ce temps la laisser comme eile est V

Nous avons vu celle de Pantin les ruelles sont pavées, il y a des fontaines, mais' ce sont les locataires qui ont fait les frais de l'aménagement.

On ne tient pus compte de ces efforts. On veut expulser les zouiers.

Mais la population zonière est une force, les -travailleurs ne' se laisseront, pas traiter a d'indésirables » comme le dit ta presse pourrie.

Nous avons démontré que la population n'avait rien de commun avec celle des romans policiers.

Tous les travailleurs doivent être solidaires de l'action des zoniers, et ceuxci rejoindront leur comité de défense de leurs intérêts pour se défendre plus énergiquement.

n\xi\v\v\vi.u.\v«,vn:a.vt. POUR MIEUX LUTTER IL FAUT S'ÉDUQUER

*+*

Pour mieux lutter, il faut s'éduquer. Pour s'éduquer il faut lire.

Procurez-vous, lisez et faites lire Le colis léniniste

contenant

Lénine. La Commune de Paris. 2. » La. Révolution1 russe de

1905 2. n

Karl Marx et su doctrine 2. » Staline -Le léninisme tréorique ̃• et pratique 2.50

Lénine. TroUky jugé par Lénine 3.50 Lénine et la France. i. » Kroupskaïa. Souvenirs sur Lénine 9. »

Valeur < 25 »

Du 15 au 31 janvier ce colis sera remis pour 20 francs au lieu de 25. Il sera expédié contre mandat' Ou chèque ̃ postal de 20 francs, au: Bureau, d'Editicns; 132, faubourg.. Saint-Den-s, Paris 10e. Chèque postal 91347.

L'agit-prop. centrale.

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des artistes.

Mossieu! J'ai trop roulé en chemin de fer. Et maintenant, j'ai toujours dans le crâne le bruit du train paneurope. paneurope. paneurope; Laval. Cocherel! Tout le monde descend (Echangeant un clin d' œil avec Millerand). Et que disent les docteurs, che matin?

Briand. Tu remets ça? Vilain garçon, va 1

Ils sortent tous les trois à la queue leu leu. Briand marche en temps, imitant des pieds (on dira < encore qu'il est d gâteux/) le bruit d'une1 locomotive et soufflant <c Paneurope paneurope l paneurope » Millerand suit, tapant sur son tambour milrantanplan.[ 1

lavie ctoparil Pour la semaine

Lénine-Lïebknecht Luxembourg

Pendant, la campagne ̃ Lénine-Liebknedit-Luxembourg, qui se déroulera du 15 au 31 janvier, il est nécessaire de faire un sérieux travail d'agitation parmi les musses. Outre les meetings et réunions organisés cet effet, nous voulons attirer l'attention du Parti sur d'autres moyens non moins importants. L'orientation de la campagne étant la propagande du léninisme parmi les travailleurs, sera excellent d'organiser des conférences publiques sur a Lénine et le léninisme auxquelles on conviera tous les ouvriers et, tout spécialement, les sympathisants. La causerie à faire au cours de ces conférences pourra être établie sur la base du dossier documentaire rassemblé pur l'Agit-prop centrale et qui est envoyé à tous les propagundistes dont les noms et adresses sont en notre possession. Pour agrémenter ces conférences, l'Agit-prop a édité un film photoscopique (vues fixes) composé dn 50 magnifiques photos évocant toute lu vie de Lénine. Les organisations munies d'un appareil de projections pourront acquérir une copie de ce film po1"7 un prix très modique. Si l'on ne peut faire celte projection, cela n'empêche pas l'organisation de la conférence. Celte réunion doit avoir pour objectif concret le recrutement au Parti et cette tâche est inscrite Li l'ordre du jour de toutes nos organisations.

11 faut profiter de cette campagne pour doter chaque entreprise, où nous avons une cellule, ou, qui est assiégée par une cellule de rue, d'un journal d'entreprise. Il semble que la publication de ceux-ci s'est considérablement ralentie ces derniers mois. Nos organisations s'inspireront des conseils de Lénine qui s'intéressait toujours et de très près à toutes ies revendications ouvrières en publiant leurs journaux d entreprise et en les orientant vers les luttes économiques et la lutte pour la défense de l'U.H.S.S.

Diffusons la littérature léniniste Une des principales taches de propagande pendant la campagne des 3 L., sera la diffusion de la liltérature communiste et, plus particulièrement, des ouvrages de Lénine.. Le Parti s'est déshabitué à répandre sa littérature. Diffuser une brochure expliquant le programme du Parti, cela demande un effort spécial, mais c'est un travail aussi efficace que (le faire un discours. La diffusion de la littérature est une tâche essentiellement politique. Elle se do'uîile d'un intérêt financier qui n'est pas, négligeable pour nos organisations à 'la veille de grandes luttes. Mais la diffusion de la .littérature prend une importance considérable en ce moment où il est nécessaire d'accomplir un gros effort d'éducation léniniste du -Parti. Les communistes ne peuvent être aptes à diriger les masses qu'en s'éduquant et en élevant constamment leur niveau politique. Et on ne peut s'é-, duquer sans lire, sans étudier la théorie marxiste-léniniste, sans prendre connaissance de l'expérience révolutionnaire internationale. C'est pourquoi la campagne Lénine ne portera réellement ses fruits que si'nos organisations entreprennent, systématiquement la diffusion des brochures parmi ies communistes, parmi les sympathisants et parmi les ouvriers en général. A cet effet. l'Agitprop centrale a établi un « Colis léniniste » contenant divers ouvrages de Lénine et sur Lénine que tous les camarades auront à cœur de posséder; d'étudier et de répandre, largement.

j~«»4.»-^ i.

Dans nos stations d'émission

.t.

JJ1NALJ&. JANVIER'

LES ONDES ROUGES

Moscou (1.304 m. -100 fiw .) (50 m -20 kw.). A 19 h. L'Extrême-Orient (allemand). A 20 h. Même programme (anglais). LES ONDES CAPITALISTES

Paris P. T. T. (447). A 20 h. 30 Le supplice d'une femme, pièce en 3 actes d'E. Girardin La Mégère apprivoisée. Strasbourg-Radio (345,2). .A 20 h. 30 i Ouverture du Roi Pasteur, Deux airs des Noces de Figaro (Mozart) Ouverture tragique (Brahms) Quatre mélodies (Hugo VValf) Iiol Nidrei (Max Bruch) Deux' ballades (Cari Lowe) Prélude de Loreley (Max Brucli).

lladio-Touiouse (385). A 21 h. Concert par l'Estudiantina « La Palladienne » et La Vieille chanson ». `

Francfort (390). A 20 h. 10 Harold en Italie, symphonie (Berlioz).

Stuttgart (360). A 20 h. 45 Tout: le monde veut aller au théâtre (F. Schaetzler) par la chorale enfantine du théâtre wurtembourgeois.

Vienne (517). A 20 h. 30 Le Tsarévitch, Le pays du sourire, Le Comte de Luxembourg. Que serais-je sans vous, jolies femmes (Fr. Lehar) Toni de Vienne (E. Steffan) Kaiserliebehen (E. Bérti) Mariage à Japota (Gœtze) Adiierme (Gœtze). National-Daventry (1.55i,V301,5-2Sl,3). A 20 11. L'enfant du Christ (Berlioz) Judith (Perry) Ballade pour chœur et orchestre (Stanford).

Rome (441,2). A 20 h. Musique légère et populaire.

Prague (-tt>!),5). a 19 h. Concert par la philharmonie tchèque;

lVVVM.VWikW.VVVVïVVl\VlVn.V».\V\\VI

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Travailleurs, achetez toujours L'HUMANITE

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milrantan-plan. milrantan'plan. Enfin, Vautre, dansant la bourrée:. Gars Pierre' fais tes ch'affaires, Ch'est elle qu'a dit mon père. Alors che tâch' d'en faire

Comme m'a ditpapa.

Et l'atmosphère est toujours emplie de l'odeur du crottin. JEAN-GIAUDE. `

Jean-Claude.

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UNE MANŒUVRE

DES PATRONS DU TAXI v EST DÉJOUÉE

l,

Mercredi à Bullier

grand meeting des chauffeurs Nous disions il y a quelques jours que ̃derrière la. campagne de Max Maurey il y avait le patronat du taxi.

La preuve nous en a été apportée au cours de la conférence qui a eu lieu hier, dans le cabinet du Préfet de la Seine. Le cynique Rouviér, président de l'Union des loueurs s'est démasqué en alfirmant son accord complet avec les propositions de Maurey, et avec un manque absolu de scrupule il prétendait' parler au nom des chauffeurs de laxi.

Quels sont les exploités du taxi qui pouvaient être d'accord avec une diminution de salaire ? Aucun assurément même. pas ceux qui ont été trompés en allant à la fameuse Union des chauffeurs que patronne et paie Houvior.

En tous cas ces camarades et ceux qui travaillent chez les loueurs sont prévenus. Rouvier leur patron et ses amis .veulent les défendre en. diminuant "leurs salaires.

Tous les corporants doivent en prendre •bonne note et recevoir comme ils le méritent Rouvier, leurs « tôliers » et la fameuse Union jaune des chauffeurs. .Au cours de la réunion à la Préfecture après les élucubrations de M. Maurey, les «très honnêtes arguments de M. Kouvier et divers points de vue, de vigoureuses interventions lurent laites par les délégués des nuiteux et du syndicat unitaire.' Il fut décidé qu'il ne serait pas tenu compte des propositions de..Maurey et compagnie et que le tarif de nuit serait maintenu il 23 heures.

Résultat du front unique Les chauffeurs n'ont obtenu satisfac tion que •' parce qu'il ont montré sur la question une cohésion parfaite.

Le succès de notre réunion des nuiteux. Le front unique que nous avons réalise pour la défense de nos intérêts communs et la démonstration qui fut faite à l'issue de la réunion sont indiscutablement a l'origine du succès de notre point de vue. Tous les chauffeurs de taxi doivent en Jirer' les enseignements qui s'imposent. Réaliser en toutes circonstances le front Unique des exploités contre leurs exploiteurs ou' leurs soutiens, être prêts il l'action pour la défense de leurs droits. Ils manifesteront leur accord sur ce point en adhérant au syndicat unitaire des cochers chauffeurs qui est toujours à l'avant-garde pour leur défense.

Le mercredi 20 janvier ils assisteront en masse au meeting de Bullier où seront envisagés les moyens de. défense des intérêts primordiaux do tous les corporants.. Gahçus.

Tous les militants devront passer ou bureau'lundi pour prendre le matériel te préparation du meeting, du 20 à Bullier. ^^b^o»^

A Mâcon, les ouvriers de l'usine Monnet-Goyon luttent pour leur salaire.

•«̃

Dans le dernier numéro de Travail, hebdomadaire communiste de la région lyonnaise, on signale que pour protester contre une diminution de 10 que voulait imposer la direction de l'usine de motocyclettes Monnet-Goyon. à Mâcon, les ouvriers de l'atelier de mécanique et les ajusteurs de cette boite réagirent en débrayant..

Contre les manœuvres de la direction, qui menace de licencier, les grévistes, Travail demande à. ceux-ci de résister et d'élargir leur mouvement à l'ensemble de l'usine..

:> .«»,̃»«*̃ :̃'̃"̃•

Des plâtriers revendiquent.

-•

Les 27 ouvriers plâtriers occupés par l'entreprise -Mottet, boulevard Berthier, (décidaient hier matin de revendiquer une augmentation de salaires. Ils demandaient, étant payés aux pièces, à toucher 1.000 francs par appartement au lieu de 650.

Une pétition fut faite qui fut portée au

patron.

Celui-ci devenu furieux, fit appeler les flics, qui bientôt vinrent en camions au,tour du chantier.

Le patron tenta alors de faire sortir ceux qui réclamaient, mais sa manœuvre pe réussit pas.

Tous se présentèrent au bureau, où ils (touchèrent un acompte.

Les plâtriers sont décidés à poursuivre Ja lutte.

Lundi, une réunion de tous les plâtriers de l'entreprise et de toutes celles des chantiers environnants, à 16 h. 30, au restaurant, coin des rues Verniquet et Eugène Flachat.

̃ > «»+g»<

<4O gars du bâtiment licenciés tl sur un chantier

Les 40 ouvriers du bâtiment employés sur le chantier rue Lecourbe, de la Société de constructions civiles et industrielles ont été licenciés hier..

Ils n'ont pas été payes, lé patron étant parti avec l'argent de fleurs salaires! Mais ;les gars ne veulent pas se laisser ainsi escroquer. Lundi ils seront tous au boulot et ils poursuivront l'action avec •vigueur.

11VIV1.XVV1WXVWWVVWVI1MAIVVWWX'

Travailleurs, achetez

LA VIE OUVRIERE journal d'éducation et d'informations syndicales, contrôlé par les militants < de la C.G.T.U.

Les enseignements des élections cantonales 1<> Les élections cantonales ont montré que, malgré (tes succès importants dans le Nord et le Pas-de-Calais. le Parti n'avait pas encore su, dans des conditions favorables, renforcer son contact avec les grandes masses .ouvrières' et paysan-

pes.

Les causes de cette situation résident dans les faits suivants

ai Le Parti n'a pas su mobiliser toutes ses forces pour aller à la bataille Cette .passivité inadmissible, a même eu son expression théorique dans le Parti et de nombreuses tentatives de jusulicatlon :de l'abstention ont pu être constatées.1 b);Le Parti n'a pas su lier étroitement sa lutte sur le terrain électoral avec la pn*,paration des luttes économiques. Les Fahilesses du parti pendant les élections soiii sensibles dans la plupart des grandes régions industrielles où le Parti n'a pas encore su diriger de grandes lutté, économiques. Par contre, dans la région du Nord et du Pas-de-Calais, où le Parti a participé à de, grandes luttes revendicatives, notre Parti a fait des progrès importants.

c) Le Parti a affaibli son attaque contre la soci'aldêiraocralie au lieu de la ren- J forcer.

Cette tendaince particulièrement dangereuse s'est manifestée dans la façon d'appliquer notre tactique classe contre classe ».

a) Dans de nombreux endroits Rivesaltes, Villeneuve-Saint-Georges), les organisations du Parti ont complètement liquidé la tactique du Parti pour la remplacer par des, marchandages électo- raux Ou, des désistements pour les socialistes et les hommes de gauche. Cette pratique, qui s'ïillie à de nombreuses déclarations sur la revision de la tac,tique «.̃ classe contre classe » doit être sévèrement condamnée par le Parti et, Ion C|G. Un travail doit être immédiate-

Les exploités de l'Etat

et des services publics

organisent la contre offensive BISlEltSIEl

Un cartel central élargi est en voie de formation avec la fédération autonome des fonctionnaires

–o-<

Comme V Humanité l'a indiqué en son temps, les délégués des syndicats unitaires de fonctionnaires, employés et ouvriers de l'Etat et des Services publics ont été unanimes dans une réunion tenue au cours des travaux du 6" Congrès confédéral i\ décider la réorganisation du Cartel central et des Cartels locaux 'et régionaux.

Cette décision s'imposait. Les exploités de l'Etat, départements, communes ou des grandes administrations de services publics et des chemins de fer sentent peser sur eux la menace de l'attaque contre leurs situations acquises.

La question de la diminution des salaires a été posée sans ambiguité, non seulement pour les cheminots, mais aussi pour l'ensemble des fonctionnaires dans la commission des finances et dans les conseils de ministres.

La répression sévit durement dans, nombre de ces 'corporations. Des licenciements de temporaires sont même effectués et les ouvrières et ouvriers des tabacs viennent de voir réduire leur semaine de travail à 44 heures. avec la réduction des salaires correspondante.

La crise touche donc ces catégories de travailleurs considérées à tort du reste comme des privilégiées..

Le Cartel reconstitué a commence son action. Tous ses efforts porteront vers le soutien des corporations immédiatement menacées, mais aussi vers la coordination de la lutte de tous les exploités de l'Etat et des Services publics..

La position des organisations réformistes

Comme les mineurs, textiles, marins ou ouvriers d'autres corporations, les fonctionnaires et travailleurs des Services publics n'ont rien à attendre des chefs et organisations réformistes.

Au nom de « l'intérêt général », ces dernières essaieront de leur faire entendre qu'il y a. une impérieuse nécessité « d'équilibrer les budgets » que la diminution des salaires et traitements est « nécessaire dans la période présente » ,<iue dans les autres pays « des mesures semblables ont du reste été prises envers les fonctionnaires », etc. Tout cela bien emmitouflé et accompagné de « menaces envers les gouvernants, envers les députés qui vont se présenter devant le collège électoral.

La Fédération confédérée des fonctionnaires organise dans le pays une tournée de meetings. Bien malin celui qui pourrait nous dire les moyens d'action envisagés. C'est la tournée qui précède le « grand événement » électoral et qui a pour but d'endormir les fonctionnaires, de leur laisser espérer un sort meilleur avec une Chambre de gauche (Sic).

La voie à suivre

..Seule,, une action intense et coordonnée fera reculer les pouvoirs publics.

Apres les manifestations des cheminots le 20 décembre, ce sont les ouvriers et ouvrières aes tabacs de Metz et de Nancy qui .cessent le travail, manifestent dans les établissements ou font grève une journée pour protester contre le chômage partiel qui leur est imposé.

Voilà la voie la plus sûre-; ce n'est pas celle de la collaboration avec le pouvoir et des multiples démarches dans les couloirs de la Chambre et des ministères. C'est celle de l'action, de la lutte des classes contre l'ennemi implacable dont les intérêts sont inconciliables avec ceux de tous les exploités fonctionnaires ou travailleurs de l'industrie privée.

La lutte ne doit pas être seulement coordonnée entre toutes les orga,nisations adhérentes an Cartel central des fonctionnaires. Elle doit aussi englober tous les travailleurs, qu'ils soient unitaires, autonomes ou confédérés.

Au front unique des pouvoirs publics et des magnats du rail, du gaz et de l'électricité, nous devons opposer le front unique de tous leurs exploités. Le front unique, en constituant des cartels élargis locaux ou régionaux, mais aussi et surtout le front unimie dans les entreprises, dans' les services par l'élection de comités de préparation et de direction des luttes.

Les pourparlers

avec la fédération autonome Les organisations unitaires font tous leurs efforts pour atteindre ce but.

Elles sont entrées en liaison avec la Fédération autonome des Fonctionnaires qui, antérieurement, a uni

ment entrepris par les organisations compétentes pour redresser ce courant opportuniste dangereux..

b) Dans presque toutes les régions, nos organisations ont, dès avant le premier tour, substitué au programme généraI du Parti un programme de front unique dit « minimum ». C'est sur ce second programme-. qui ne comprenait pas les conditions les plus décisives pour l'attaque contre la socialdémocratie que ces organisations du Parti ont fait toute la campagne. Ces manifestations ont con- sidérablement affaibli la lutte indispen- sable contre lu socialdémocratie, c) II faut aussi remarquer la tendance à vouloir séparer les chefs du parti socialiste de ce parti et à. attribuer aux seuls dirigeants le rôle de soutien social de la bourgeoisie que joue tout le parti. Ces faits montrent encore la tendance ù. sous-estimer le rôle de la social démocratie, en tant qu'organisation. La nécessité de faire la différence entre les chefs qui trompent sciemment la classe ouvrière et les ouvriers qui se trompent sincèrement, ne peut à aucun moment faire oublier à notre Parti le rôle joué par le parti socialiste tout entier en tant que principal soutien social de la bourgeoisie.

Tous ces faits montrent l'importance du danger opportuniste dans le Parti qui s'est révélé particulièrement dans les questions de l'application de la tactique du front unique.

d) A côté du danger opportuniste et en liaison étroite avec lui, il faut constater la survivance des dangers « gauchistes » et sectaires, par exemple, les tendances à nier la nécessité du front unique, comme cela s'est encore vu dans la région lyonnaise. Ces tendances oublient que la tactique du front unique est le moyen le plus efficace pour con.quérir la majorité de la classe ouvrière en séparant les masses ouvrières des chefs socialistes..

son action à celle du Cartel central unitaire.

Deux réunions ont été nécessaires pour éclaircir et mettre au point les bases d'accord. Quelques divergences subsistent particulièrement sur les modalités de réaliser l'unité syndicale.

Mais les représentants de la Fédération autonome ont affirmé leur volonté de réaliser l'unité d'action immédiate avec tes organisations unitaires. C'est un point positif que nous saluons comme une victoire des méthodes préconisées depuis toujours par la C. G. T. U.

Nous sommes du reste persuadés et nous l'avons affirmé que l'unité réalisée à la base dans et pour l'action fera plus pour éclairer le problème de l'unité syndicale de classe et situer le rôle anti-prolétarien des chefs et organisations réformistes, que toutes les discussions que ,nous pourrions avoir entre dirigeants unitaires et autonomes. Le Cartel central élargi est donc en voie de formation avec la Fédération autonome. Une résolution devra fixer très clairement les bases d'accord.

Les tâches immédiates

Il appartient a tous les syndicats unitaires affiliés aux fédérations adhérentes au Cartel, d'activer la constitution des cartels locaux ou régio,naux unitaires et de se mettre immédiatement en contact avec toutes les forces autonomes ou confédérées qui désirent réaliser le front unique.

Par un travail de conviction dans les services et entreprises, sans nul doute ils obtiendront des résultats positifs dans ce domaine au même titre que le Cartel de la Région, parisienne qui a déjà enregistré l'adhésion du Syndicat des employés et contremaîtres des secteurs électriques «anciennement à la C. G. T.) et du Syndicat d,e l'air comprimé (C.G.T). C'est une condition indispensable pour préparer et réaliser une action victorieuse contre les pouvoirs publics.

L. MAUVAIS.

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L'ESCROQUERIE AUX SALAIRES Ouvriers de Voisin

tous derrière vos délégations

lt.

Les ouvriers escroqués par l'équipe de la Société Voisin attendent toujours leurs salaires.

Alors que' les salaires à payer aux ouvriers se montent à 450.000 francs, le passif privilégie, autrement dit la somme qui doit être payée avant les salaires, après la liquidation de l' « affaire » Voisin, se, décomposent comme suit

Chiffre d'affaires.» 750.000 Impôts directs. 250 000 Loyers 750.000

La loi bourgeoise fait bien les choses tous les intérêts des propriétaires et de l'Etat sont sauvegardés, .avant! que les- ouvriers et leurs gosses puassent prétendre avoir droit à leur morceau de pain qu'ils attendent depuis bientôt deux mois. Chantage ignoble

Après avoir fait annuler la première procédure d'attaque aux prudliommes que les ouvriers volés avaient formulée, le syndicat Regnard, serviteur zélé et sans doute complice des faillis Touchard et compagnie, prétend que si les prolos l'attaquent de nouveau à lui syndic devant les prud'hommes, il fera marcher l'affaire, il fera manger de l'argent aux ouvriers i

Il laisse espérer que si on le laisse tranquille, une combinaison financière pourrait réussir pour relever, la firme, et dans deux mois et demi, il pourrait payer les salaires 1

Après avoir promis au début de payer d'abord les salaires, maintenant,, ces gens la refusent, et cherchent, encore à faire chanter les ouvriers, en profitant de leur misère.

Accompagnez les délégations Ce n'est plus; le. moment pour ceux-ci de se laisser prendre aux belles promesses des patrons et de leurs hommes il tout l'aire, qui. s'occupent, de la faillite. Les délégations nommées pour aller trouver le syndic, la Caisse'de Compensation et le ministre du Travail pour leur demander de faire passer la paye des salaires avant celle des privilèges, est une partie de l'action à 'mener. Mais il ne faut pas oublier que l'Etat est le représentant officiel des intérêts des capitalistes, et que compter trop sur .sa «: justice constitue une illusion trompeuse.. '•̃ ̃ La seule confiance totale, complète, que les ouvriers doivent avoir, c'est la confiance en eux-mêmes, dans leur force, et dans leur groupement au sein de leurs syndicats unitaires.

Il faut que les délégations soient accompagnées par tous les ouvriers, car leur action ne sera efficace que si les ouvriers font sentir qu'ils sont décidés à lutter par tous les moyens pour leurs salaires.'

Camarades, votre victoire est à ce prix.

UNE RÉSOLUTION DU COMITÉ CENTRAL

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La tactique électorale de notre parti -'̃ ̃“ ̃ •̃ -Q1=1BI=1Q ̃ ̃ '̃̃

Front unique

classe contre classe

3° La tactique' classe contre classe est la tactique de rassemblement des masses ouvrières, sous l'égide du P.C., dans 1? période actuelle. Elle est née ae la modification profonde de la structure économique du pays et du renforcement des contradictions de classe qui en résultent, ainsi que de l'évolution à droite de la socialdémocratie au processus de sa transformation en social-impérialisme, en social-fascisme.

L'approfondissement de la crise du système capitaliste et de développement du système socialiste en U.R.S.S. ont renforcé encore tous les facteurs qui ont déterminé le Parti à adopter cette tactique, en premier lieu, le rôle contre-révolutionnaire du parti socialiste, principal soutien social de la bourgeoisie. Ce rôle de la socialdémocratie s'exprime dans le fait que, dans les questions politiques fondamentales pour l'impérialisme, la socialdémocratie a la même position que les autres partis de l'impérialisnre et travaille activement pour faire soutenir la politique de la bourgeoisie par la classe ouvrière et détourner celleci de sa lutte quotidienne et historique pour le renversement du capitalisme^ Une lutte efficace de la classe ouvrière pour ses revendications les plus urgentes, comme pour sa libération définitive tdu ioug capitaliste, est impossible sans J

MOINS QU'UN CHIEN! 9 Le fait ci-dessous a été signalé au Congrès des chômeurs de la Région parisienne, et le terrassier de service tient à le rapporter.

C'était un soir récent, devant la porte d'un asile de nuit du 15° arrondissement. Deux cents chômeurs y étaient « descendus » pour alerter les sans-travail qui viennent là chercher, un abri et une maigre soupe et les appeler à venir avec eux manifester dans la rue, le 12 janvier. pour leurs revendications.

Descendant sans doute de son auto. une dame de la « haute n petit chapeau très cher, perles, bracelets, bagues. manteau que le salaire annuel d'un ouvrier n'arriverait qu'à peine à payer se dirigea vers eux, toute émue, des larmes ases yeux « faits ».

Emotion hypocrite devant la détresse ? « Compassion » bien pensante ? Curiosité de « snobinette de la purée »? ? Non, même pas ça.

Oyez ce que dit la dame à ces affamés en se tamponnant les yeux d'un mouchoir brodé

Oh braves gens 7 Mon petit chien-chien qui est perdu, cet amour chéri. Quelle peine est la mienne est-il, par ce temps affreux Lui qui n'a qu'un tout petit paletot à peine doublé l Les chômeurs, en veston râpé, regardaient d'un drôle d'ceil la femme au chien qui poursuivait

Tenez, si l'un de vous le retrouve, je lui donnerai cent francs.

Et elle souriait quand même, songeant à la belle histoire vraie, ma chère qu'elle allait raconter « Chez les clcehards n, la boîte de nuit en vogue. Mais son offre n'eut,pas le « succès » qu'elle escomptait.

De la foule des chômeurs montaient des murmures devant cette insulte à leur misère.

Et l'un d'eux, sourdement, murmura près d'elle

Voire roquet ? Moi, je n'ai pas mangé depuis avant-hier soir l

L'oisive recula. Elle eut l'impression que ça allait tourner mal.

Sortant de son sac un billet de dix francs, elle le remit à un des sanstravail.

Tenez, vous partagerez 1

Et elle s'en fut très vite. et fit bien i Car les chômeurs lui avaient fait voir comment ils appréciaient son geste « philanthropique ». r\-

Cent francs pour un chien. Dix francs pour les chômeurs.

Charité bourgeoise 1

Petit fait, peut-être,mais combien symbolique de cette « philanthropie » des exploiteurs, manœuvre ignoble et in-

sultante, iïue lies sans-tra^j vail les débats du con-1 grès l'ont montré repousseront 'avec haine en accentuant leur combat de classe 1 ̃

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POUR LEURS REVENDICATIONS Chez Coty, à Puteaux, les outilleurs débrayent

-~+*

Le taux c Ami du Peuple après avoir fait distribuer à son personnel de l'usine de parfumerie de l'Ile' de Puteaux; un ipetit livre plein de promesses, où il déclarait notamment que le personnel était de ses amis, qu'il était prêt a. faire des sacrifices, qu'il avait toujours été d'accord avec les syndicats (lesquels Coty oublie de préciser, sans doute le syndicat de jaunes dés Lambert et Cie ou peut être les confédérés, puisque dans certains endroits, à Calais, notamment, il fait des dons au syndicat réformiste pour ses tombolas).

Il se déclarait prêt il améliorer le sort du personnel, et annonçait qu'il ferait quelque chose d' « inédit ».

L' « inédit » n'a -pas été long. Coty qui dans son torchon à 15 centimes prétend combattre le chômage vient, en huit jours, de jeter à la rue 250 travailleurs, et ce n'est pas fini. On annonce que, prochainement, le personnel ne travaillera plus que 26 heures par semaine. Devant ces faits, et pour leurs revendications, malgré son service de mouchardage, les ouvriers outilleurs de l'emboutissage ont, en signe do protestation, jeudi dernier, débrayé sur le tas. Ils ont demandé à être reçus par la direction de Suresnes. Cette derniare a soutenu ses larbins et combattu les revendications des outilleurs.

Ceux-ci doivent continuer la lutte dans l'usine, suivre l'exemple, que leur donnent journellement les gars de l'usine Renault.

Mais ils ne mèneront leur lutte avec succès que, comme si les exploités du seigneur de Billancourt, dans l'usine même, ils forment leur comité de lutte et renforcent leur organisation syndicale unitaire. La seule qui les défend. (Un rabcar.) .)

un travail acharné du Parti communiste pour démasquer le parti socialiste, pour affranchir les travailleurs de l'intluence réformiste et socialdémocrate.

La tactique « classe contre classe » attaque renforcée contre la bourgeoisie et le parti socialiste, ne signilie pas l'abandon de la tactique du front unique. Au contraire, cela nécessite une pratique constante du front unique à la hase et oblige à faire la différence entre les ouvriers socialistes qui se trompent de bonne foi et les chefs traîtres qui les induisent en erreur.

5° Le déplacement vers la base de la tactique du front unique, correspondant au procès de fascisation de la socialdémocratie, aboutit essentiellement à l'appel direct aux ouvriers socialistes de l'entreprise ou de la localité (lettre ouverte) et souligne expressément l'erreur et le danger des ententes recherchées et réalisées par le sommet entre organisations'communistes et socialistes. Le Comité Central estime nécessaire, surtout en ce domaine, l'initiative de nos militants et organisations de base, déterminant leur attitude à la suite « d'une évaluation attentive de la situation et du rapport des forces dans les diverses .bmnehes d'industrie et dans chaqw) entreprise, d'une, étude de toutes les particularités dans la situation des diverses couches de la classe ouvrière ». (Thèses du XIe Plénum du CE., de

U-.C-Ï ̃'

Le nombre des chômeurs secourus a doublé en sixsemaines

et augmenté de 25.000 en 7 jours 1 –JB~QQQ–

Et partout le capitalisme jette sur le pavé des milliers et des milliers de prolétaires

--+8+--

Le 28 novembre, le nombre des chômeurs secourus était de 92.157. Six semaines après, le 0 janvier 1931, il est, d'après la statistique parue le 10, de 18S.G34, dont près do 37.000 femmes. En six semaines, le nombre des chômeurs recevant des allocations a doublé I Et voici la progression toujours plus grande enregistrée durant ce temps Le 5 décembre, lOi.OOÛ le 12, 110.000; le 19, 131.000 le 20, 147.000 le 2 janvier, 102.000.

L'augmentation,hebdomadaire passe successivement de 10.000 à 12.000. puis à 15.000.

Et enfin la dernière semaine bat les records du 2 au: 9 janvier, l'augmentation est de 25.000

104.000 dans la Seine

Le total des chômeurs secourus pour le département delà Seine atteint 104.152 dont 00.000 pour Paris seul.

Pour les autres départements, les plus frappés sont le Nord avec 20.091, le Rhône (avec 9.479 la Seine-et-Oise, 7.700 la -Haute-Vienne; 0.044 et la Loire 5.894.

Il faut ajouter ces chiffres officiels les chômeurs qui pour le seul département de la Seine ayant été rayés après les 180 jours, touchent une minorité seulement, car on emploie tous les moyens pour les écarter un secours du bureau de bienfaisance. Ils sont au nombre de 4.007.

Enfin les caisses spéciales allouent des secours à 2.035 dockers et à moins de 300 marins sur des dizaines de milliers de chômeurs de la marine marchande et des ports

Un million et demi

C'est donc près de 200.000 chômem's qui sont officiellement reconnus. Il est inutile de rappeler que ce chiffre, pour si important qu'il soit, et représentant déjà une misère effrayante, est bien au- dessous de la vérité. Nous l'avons dit et redit.

Rappelons qu'en février 1931, il v a près d'un an, Picqucnard, chef de cabinet du ministère du Travail, annonçait ii Genève 350.000 chômeurs totaux. Or, à ce moment, la même statistique officielle no reconnaissait que 30.000 chômeurs, soit moins du dixième.

Depuis. les chômeurs ont rencontré les mèmes conditions pour se faire inscrire.. Leur action a pu cependant en atténuer quelques-unes bien peu augmentation légère de la somme gagnée par un travailleur « habitant sous le même toit » cette condition qui met le fils à la charge du vieux père, ou le frère à la charge, de la sœur durée de l'allocation portée à 180 jours.

Mais- ce n'est qu'une bien faible atténuation. Et on peut dire qu'à l'heure prosente le nombre des chômeurs complets réels doit être multiplié par sept ou huit.

C'est donc à un minimum de un million cinq cent mille que l'on peut estimer le nombre des chômeurs complets. Et le nombre des chômeurs partiels a augmenté également dans les mêmes proportions, touchant des millions de prolétaires, des millions de familles ouvrières où la misère s'approfondit. « Arrêt complet.

Réduction de travail. » Ci-dessous, nous publions des lettres de rabcors nous signalant les licencie* ments incessants que les patrons opèrent. La statistique hebdomadaire officielle, qui note un peu- partout situation qui s'aggrave, arrêt complet, situation difficile, réduction des heures de travail », etc. en enregistre de nombreux également.

En voici quelques-uns au hasard dix jours d'arrêt dans les usines de porcelaine du Cher, ainsi que dans les textiles du Nord 25 ouvriers du vêtement licenciés en Côte-d'Or 00 métallos à Toulouse, 120 à Saint-Nazaire et 160 dans le Pas-de-Calais 15 manœuvres à Cherbourg.

Dans le Pas-dejCalais, 17.000 ouvriers chôment partiellement.

70 ouvriers de diverses corporations renvoyés à Lyon et près do 300 du textile de Luro et Citers (Haute-Saône), ainsi que 75 d'une faïencerie et 50 à Chalonsur-Saône..

Ainsi dans toutes les industries, de même que chez les travailleurs agricoles, le capitalisme jette toujours plus d'ouvriers sur le pavé.

Mais également, partout les comités de chômeurs se développent, se renforcent. Les manifestations de rue deviennent toujours plus amples, plus puissantes. Les prolétaires affamés par le, régime capitaliste sont décidés à se défendre et à contre-attaquer, unis étroitement à leurs camarades des usines, pour arracher toutes leurs revendications et pour l'issue prolétarienne à la crise.

e».

En Seine-et-Marne

dans les produits chimiques Un rabcor nous signale dans une longue lettre, les dures conditions de travail à i'usine de la Société industrielle de Produits céramiques, à Ecuelles, près de Moret-sur-Loing (S. -et-M .).

80 ouvriers travaillent dans ce bagne. Les salaires ? 2 fr. 80 pour les hom.Les femmes les mieux payées touchent 2 francs.

Ajoutons que les exploités sont logés dans de soi-disant a cites ouvrières qui sont de véritables taudis.

De belles promesses furent faites logements gratuits, primes. Mais en fait de logement gra.luit, il faut payer. Quant

L'APPLICATION DE LA TACTIQUE DU PARTI

AUX ÉLECTIONS DE 1932 Go Le P. C., avant le premier tour des élections, mène résolument la bataille sur sou programme intégral. En particulier il dénonce impitoyablement avec des exemples accessibles aux larges masses, la politique de trahison du parti socialiste. Il s'adresse à tous les travailleurs, y compris les travailleurs socialistes, pour former localement et par usine les comités du Bloc Ouvrier et Paysan sur la base de la plate-forme électorale du Parti, en vue de soutenir et d'élargir la campagne du Parti. Les propositions aux sections socialistes avant le premier tour ne sont pas admissibles. Elles risquent de substituer un programme dit de front unique au programme intégral du Parti, d'atténuer ainsi la vigueur de notre attaque contre le parti socialiste, d'affaiblir la démonstration de notre tactique « classe contre classe ». Le Parti doit tenir compte des illusions démocratiques encore profondes pour les combattre et non les entretenir. Mais le Parti indique et indiquera au cours de toute la campagne, dans ses appels directs, aux ouvriers socialistes, qu'il est prêt éventuellement à s'adresser entre le premier et le second tour aux

sections socialistes .gg basa si ^ous «a»-

iiux primes elles passent devant le nez du ceux qui devaient en profiter. Depuis le 1er décembre, le personnel m; fait plus que sept heures par jour, certains ateliers chôment trois jours par semaine, cependant le patronat tente de diviser les ouvriers en dressant les Français contre les immigrés.

Mais les travailleurs ne se laisseront pas prendre h ces manœuvres. Ils s'uniront tous, créeront leur organisme de front unique pour la lutte, et "tous ensemble sauront imposer leurs revendications.

«9»

Chez Pathé, on licencie après 23 ans de « service » Je tiens à vous signaler un cas scandaleux qui s'est produit h la maison Pathé. à Joinville-le-Pont.

On vient de licencier un grand nombre d'ouvrières, certaines étant depuis 23 ans dans cette boîte.

L'entreprise de cinéma Pallié promet, après 25 ans de maison, une prime du 5.000 francs, mais de cette façon elle réussit à ne pas payer cette prime. Les ouvrières et les ouvriers de cette maison doivent se dresser contre ces abus scandaleux et exiger la réintégralion de leurs camarades licenciés. Un rabcor.

A la tôlerie Behin

à Gennevilliers

A la tôlerie Behin, 3, boulevard des Grésillons à Gennevilliers, on a fait faire pendant longtemps des heures supplémentaires. Aujourd'hui c'est le chômage. On fait déranger les ouvriers pour leur annoncer à leur arrivée à l'usine qu'ils peuvent s'en aller pour quatre jours. Mais pendant ces jours de chômage partiel, il faut quand même manser.

De plus, dans l'équipe Verdeau, les salaires ont été diminués de 4 "/•• Je pense que vous voudrez bien signaler ces faits, nous écrit un ouvrier. Nous le faisons, mais indiquons que le seul moyen de les empêcher, c'est l'union des ouvriers dans l'usine et la lutte collective.

24 heures par semaine à la parfumerie Violet

Un ouvrier de la parfumerie Violet, avenue du Président-Wilson. a SaintDenis-Plaine, nous signale qu'actuellement les travailleurs de cette maison ne font plus que 2i heures par semaine. D'autre part, il proteste contre lit présence dans l'usine d'ouvriers étrangers. Nous avons jusqu'ici eu souvent l'occasion de dire quelle était notre position vis-à-vis des travailleurs immigrés. Ceux-ci, au même titre que leurs camurades français, subissent l'exploitation patronale", au contraire, leurs conditions cle vie sont beaucoup plus dures, car la bourgeoisie profite de leur situation pour leur supprimer tout droit d'organisaiion syndicale et politique. Les ouvriers français de la parfumerie Violet ne doivent pas tomber dans le panneau que leur tendent les fascistes et les social-fascistes, en les dressant contre hi.î autres travailleurs, immigrés. Leur ennemi, c'est le patronat qui les exploite les uns comme les autres, ils doivent nu contraire s'unir et lutter collectivement pour de meilleurs salaires, pour une indemnité de chômage partiel.

35 heures par semaine

et bas salaires

à la chocolaterie Lombart < A la Chocolaterie Lombart, 72, avenue de Choisy, dans le 13e, on applique les mots d'ordre de la C.G.T., on ne fait plus que 35 heures par semaine. Le résultat c'est que les salaires qui déjà étaient très bas, 150 fr. par semaine avant la crise, sont de ce fait diminués. Les travailleurs ne toucheront plus maintenant qu'une somme d'une centaine de francs.

Ce qui est notoirement insuffisant pour vivre avec su famille. Les chocolatiers de la maison Lombart doivent se dresser pour améliorer leur situation, en s'organisant dans le syndicat unitaire et en luttant dans l'usine.

«Q»

Le chômage s'accroît à Sarreguemines

Dans toute la région de Sarreguemines on signale une augmentation du nombre des chômeurs.

La « Manufacture de Serrure vient de fermer ses portes pendant 14 jours l'état de cette firme fait, d'ailleurs, prévoir une fermeture complète prochainement. A la Fonderie Elma, beaucoup d'ouvriers ont été mis sur le pavé au cours de cette semaine.

Dans les faïenceries, nombreux licenciements et chômage partiel.

Dans Sarreguemines. on ne compte cependant et c'est ce qui prouve une fois de plus le mensonge des chiffres officiels que 100 chômeurs inscrits. (Traduit de l'Humanité de Metz

par un rabcor.)

dition de l'acceptation d'un programme de front unique, d'envisager le désistement du candidat socialiste ou communiste en faveur du plus favorisé. Après le premier tour, lorsque le candidat du Parti communiste se trouvera nettement derrière le candidat du Parti socialiste et un représentant des autres partis bourgeois, les rayons ou cellules du Parti adresseront des pro- positions aux sections socialistes pour fixer avec précision les conditions d'un désistement éventuel. Ces propositions aux sections socialistes ne devront pas être un simple geste formel, mais devront s'appuyer sur tout le travail anté- rieur de front unique à la base mené auprès des ouvriers socialistes et venir comme le couronnement de ce travail indispensable. Ces conditions, dans le cadre général de notre tactique du front unique, doivent être adaptées aux revendications de classe des travailleurs de la localité et de la circonscription électorale.

Pour l'envoi de propositions, on ne peut établir aucune distinction entre sections socialistes et restreindre l'appel éventuel aux sections de « gauche ». L'appel direct et public à n'importe quelle section socialiste est déterminé essentiellement par le mouvement des masses et par le degré d'influence exercé par la section socialiste sur les ouvriers, tel que cela apparaîtra après le premier tour de scrutin.

Le C. C. repousse toutes propositions aux organisations départementales du parti socialiste.

8" La .présente résolution a pour but de confirmer que la tactique classe contre classe est la seule tactique possible du Parti. Les modalités d'application de la tactique classe contre classe proposée par le C." C. doivent être discutées clans tomes les organisations du Parti en vue de fixer des règles pratiques d'action dans' chaque cas déterminé, en vue de faire appel à une plus large jnitiAtive des organisations de base et

Renforçons la C. G. T. U. L'ACTIVITÉ

DU SYNDICAT UNITAIRE DES t. C. R. P:

Réunions de dépôts et d'ateliers se multiplient

Se mettant au travail, le nouveau conseil d'administration et le bureau syndical s'orientent vers les dépôts et ateliers. Le 26 décembre 1931, une soixantaine de camarades de la Bastille approuvaient la décision de l'assemblée générale, et, désignaient deux délégués sur deux lignes- qui en étaient démunies.

Le 20 décembre, réunion de SO camarades des dépôts de Montrouge, Montsouris, Didot. Malgré les efforts d'un ex-urntaire, aujourd'hui délégué confédéré, c'est h l'unanimité que fut approuvé l'ordre du jour.

Le 5 janvier la section syndicale de Montsouris approuvait la position de la majorité confédérale, malgré l'opposition de deux ou trois délégués minoritaires. r. Le 6, les ouvriers de Pantin-Flandre l'approuvaient a l'unanimité.

A noter que depuis 2 mois, plus de 30 adhésions ont été fuites. D'autres suivront.

Le soir, les travailleurs du roulant de ce dépôt réorganisaient leur section syndicale.

Tous au travail

Le 8, deux réunions au dépôt Michelet. Cette semaine des réunions sont pré- vues pour Saint-Maur, Puteaux et Clichy. ̃D'autres s'organisent à Iwy, Saint-Mandé, Maisons- Alfort, Levaliois, Asnières, Charlebourg, Malesherbes, Championnat, Bezons.

Les camarades des dépôts sont invités là préparer des réunions dans leur 'dépôt respectif, après entente au préalaolê avec le bureau syndical pour les dates tous les ateliers, toutes les lignes, tous les services doivent être touchés.

Oue chacun se mette sérieusement au travail, tous nos efforts doivent être orientés vers le renforcement massif, de notre syndicat et la réorganisation des sections syndicales.

Nous ayons dit pas un dépôt sans section syndicale, pas une ligne, pas un ser-vice sans délégué, il faut le réaliser. Déjà 3.C00 cartes sont sorties du bureausyndical, ce n'est pas suffisant. 'Il' faut que dans un mois nous soyons 5.000. Tous au travail et nous aurons l'arme indispensable pour arracher nos revend)' cations et faire face aux menaces qui nésent sur le personnel des T.C.R.P. Pour. le bureau syndical: DeliiomXiê "ej,"

Richert.. 1 .(

Les stagiaires forment

leur comité de défense

Hier 10 janvier, les camarades stagiaires des T.C.R.P., ont tenu une réunion. 7. Les camarades présents ont discuté de' leur situation et des menaces qui pèsent sur l'ensemble du personnel. Ils ont constitué leur comité de défense

provisoire.

..Ce. comité a décidé, d'adresser un âpp0l; à l'ensemble du personnel pour que tous soient vigilants et pour que l'ensemble des exploités des T.C.R.P. soient solidaires des camarades femmes et stagiaW l'es.

̃̃ ->-•♦•-<

CHEZ LES CHEMINOTS

La rationalisation

au dépôt de Somain

̃♦̃

A maintes reprises, l'Humanité a souligné les trafiques méfaits de la rationali-, sation sur les réseaux.

Chaque jour, des accidents se produisent, coûtant la vie ou blessant des cheminots. Et le patronat du rail s'apprête encore à attaquer les conditions de travail et de vie des exploités.

Un correspondant ouvrier de Somain (Nord) nous signale dans une. lettre les conséquences de la rationalisation criminelle, dans son centre « Il y a peine un an écrit-il notre camarade Gai/e se faisait tuer, à 28 ans, entre deux tampons.

Voici trois mois, un chef de train du dépôt de Lens, était coupé en deux par suite d'un déraillement causé par l'incurie criminelle des compagnies.

Il Il a trois semaines, c'était un visiteur qui tombait victime de l'incurie. Pour se rendre à son poste, il devait traverser 30 voies de triage où il n'y avait aucun passane marqué. Et ces messieurs de l'enquête déclarérent cet agent responsable d'avoir commis une imprudence.

Mais croyez-vous que la compagnie a pris des mesures pour éviter le retour de tels accidents ? Pas du tout. Elle continue à rationaliser.

C'est ainsi que l'on a supprimé les chauffeurs de manœuvres, ce qui constitue un réel danger pour la sécurité, sur-' tout par temps de brouillard ou sur les voies en courbe. Le mécanicien étant occupé fi son régulateur ne peut apercevoir ce qui se passe au delà de son rayon visuel. •'

Mieux encore, les exploiteurs du rail ont supprimé une machine sur deux, et l'on pousse le personnel pour obtenir le même rendement. Si bien que les mécaniciens et manœuvres ne peuvent mémé pas avoir un quart d'heure pour casser la croûte sur leurs huit heures. » Et notre correspondant conclut en appelant ses camarades à se grouper, à s'unir, à préparer l'action « qui seule permettra de faire aboulir les revendica~ lions ».,

un plus grand esprit de responsabilité. des membres du Parti à tous les écheIons..

lllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllillllllllii. A Boulogne, par la grève, des ouvriers font échec à une diminution

:»̃ _̃.

Deux cents ouvrières travaillent dans les ateliers de confection de faux-cols, chemises et manchettes Gi-avereau^Girard, 40, rue de Paris,, à Boulogne. Depuis 'trois mois, trois chronomé'- treurs, dont l'un, le chef, est un blancrusse, sévissent dans la boîte et le résultat est qu'actuellement on fait 32 heures de travail au lieu de 48, sans diminution de rendement. Mais ce n'est pas tout, non coni*«*. éà rationaliser, le patron a eu la prete&i&ïû'' de vouloir appliquer un nouveau bar*w des prix, diminuant les salaires de 60 £̃' pas moins

Les ouvrières se sont unanimement dressées contre ce barème en faisant une grève sur le tas l'exemple de 1 usine Renault fait tache d'huile de 7 h. 30 à 8 h. 30. Le patronat dut capituler et ne pas appliquer te nouveau barème. '̃-̃̃̃. D'autre part les ouvriers et ouvrières payés au mois (chef de table en gêné' rai) ont été diminués de la façon suK vante on leur retient sur leur salaire mensuel 4 journées de travail.

Un vieil ouvrier patrùnier. dépuis 25; ans dans l'usine, ayant protesté contre cette scandaleuse mesure, il a été im- ` médiatement jeté à la rue.

Il faut dans cette maison s'organiser collectivement dans le syndicat unitaire, Ilutter contre les renvois et pour la réintégration do l'ouvrier patronier.

Si l'on ne prend pas ces mesures, lé patronat renouvellera demain son attaque contre les salaires. Pour le faire reculer, organisez-vous, préparez vstï« lutts,j


~.$"'0SI!Orts

::ÏE SPORT DANS L'UNION SOVIÉTIQUE .,< ̃,̃' ̃: V. l[!BUI[lli!I][I!IREIIIIIill[!ll. ̃'

Le sport « officiel » a a des champions que les batteurs d'estrade de la grandepresse haussent encore davantage, -aiin d'assurerMe succès de leurs spectacles sportifs et, par là, emplir la caisse des marchands. L" athlète que nous voyons sur notre cliché est aussi un grand champion, sa foulée aisée le démontre amplement, –.mais il est aussi un ouvrier de l'édification socialiste en p.R.S.S. .Ce meilleur coureur, des 800 mètres que possède la patrie des travailleurs se nomme SIEGER. Il ne participera pas à l'Olympiade bourgeoise de Los Anjjçlès; mais il sera à la Spartakiade de Moscou, l'année prochaine, couroñ̃̃ nantie succès du plan quinquennal

lilliiiiiliiiiiiiiniiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiniiiiiiiiiiiiiiiiiiniiiiiiHi

^Jf Nos épreuves ̃' CROés CYCLO-PEDESTRE. Le rtépart du, prix 'rëg-lonal' de cross cyclo-pédestre sera dtmné ul-i li. 30 a'xouJlly-su.r-Marhc. Tous ":nW ̃' meilleurs"- crossmen cyclo-pédestres, 'seront au ^départ, ot la bataille sera chaude,' pendant les 13 kilomètres ̃du pâreoiirï,frac<5 dans rles bols .et les terres lubOur^éM- Qui gagnera? Joret au Dcberte? r Ndus.,Je saurons dnns quelques heures.

Les*. camarades Ratabour et Fernez sont

'convofuiés ce matin à 9 heures au vestiaire. A PISTE MUNICIPALE. Ce matin se disputeront les prix de l'Essor et de

rÙnltêV Cliactuft -dimanche de nombreux ca-

iriar'afflJsf de l'U.S.S.li.T. et. de l'U.V.F. viennent "participer à nos épreuves et nous enregistrons1 de nombreuses adhésions, car de plus en Plus lis se rendent compte que, seule; notre F.S.T. est une organisation sportive ouvrière 'révolutionnaire, et aujourd'hui ils viendront encore plus nomirfiux.p'articiper à nos épreuves aux eûtes des Sportifs de la F.S.T.

"1 jCHÔSS-COUNTRY MASCULIN. Dernlere^Spt'auve comptant pour le titre régional,

et-.nos g'ays, g-ontlés il bloc, se tireront une

iiellê bourre pour l'attribution du titre.

Par équipe nous ne pouvons pas donner

̃un pronostic attendu que les différent;; clubs se tiennent de près, et l'U.A.J.J..M(, l'E.S. 15', la Vi!lo-du-Bois ont les. mêmes ohances -pour- enlever, la décision. Cette im-

portante épreuve, a la veille des prix fédé-

1)Or\,a111, e épl'cll\'e. cet la ~'eille tics prix fé!té"'1

raux,, obtiendra, cet après-midi, un énorme

succès; dans la localité plerrelittaise.

^MAflCHE– Nos camarades organisent ,cet aprfis-midi,' sur la piste de Vitry, une «preuve préparatoire ù, la spartaKiade. ToiOes marclieurs.de la R.I\ seront au

dépae6.

"TçSâwWous'iïl, rué: FardUerUe, a Vitry bÂSkÏT-BALL MASCULIN (Coupe fédéro,8*!2L .Dimanche: M courant aura lieu dans la-Tégion.Eaiiàenne et en Chan pasne le VlCHrde cette importante compétition 1 nous donnons aujourd'hui l'ordre des ren- coïrtres, nous Téservant d'y revenir avec do plus amples détails. Région parisienne. Cliclvy (1) contre Coufiievole (1) Courbevoie (2) çontre^ojnades "UK; Eaubonne (I) contre I3e-.fl) SOÇ 41)., contre C.P.E.K. (1) ̃

Région champenoise. Cuirs, et Peaux (1) çfn°re Komilly (t) ;TI.A.J.J 14° (1) con i,re!rÂTCls-sur-A».ibe (1) Vitry (0 contre E. S. irroyenne (1).

̃ coupe de Consolation en R. P. Bagnolet («contre -20o (2) Marne (1) contre lvry (i)-1; Kremlin (1) contre .Argenteu.il (1) P. T. 'Tl(i) contre U.S.O. 13° (11 U.b.O. 13= (3).ço.ritr.e (U.S.O. 13f> (3).

Communications

Clubs, retenez la date, du 12 janvier. car le-buréau régional tiendra une importante réunion des bureaux de' cluhs et actifs au 49 rue de Bretagne,, à 20 h. 30. Il

faut ffu'un- grand nombre de. camarades

des, clubs et responsables, y descendent ,en Moc lu -cours de cette réunion sera traitée d'tine -lacon complète l'organisation de la préparation ̃ de la :R. P. a la SpartaKiade de Lyon. Dès maintenant -remettez yo5..au:tres;,réunions à une date ultérieure. Lundi 18 janvier. auront lieu 2 importantes; réunions-, de nos. commissions de rusbv et basket-ball masculin au 49, rue de Bretagne, -à- 20, lu 30. Sur les terrains, auSoûrtTftïii. faites le maximum pour entraî3ier '"l'ensemble de vos adhérents a. venir à ces réunions.

A ù* camarades se déplaçant à Alençon. <– Ee" Bureau informe tous les caïnarades faisant le déplacement d'Alençon. d'apporter' la somme du voyage au1 plus tard ,tie,.jeudi 21 janvier, au siège de la

̃JF.Siî-r.- ̃ ̃

Le rendez-vous pour ce déplacement est fixé; pbur le, samedi 23 janvier, à 15 h.. 30 précisÎK,gare Montparnasse.

A-via -aux clubs. Le aP.E.R. prévient les "du-bs que son nouveau siège est situé 83, .rue jpopincourt (W),: •̃̃ v Nouvelles.

FOOTBALL. Les Allemands n'iront pas au Japon. La tournée que le onze berlinois d&d'Hërtba devait effectuer au Japon est .annulé,- par contre il- est possible que ce mênraïluto se déplace, à la fin de l'actuell.o 6ajsotf,r aux..Etats-Unis-

̃-u'-ues Brésiliens en Europe.: Une des meilleures équipes du Brésil vient d'entrer en "pourparlers avec les grands clubs européens pour une tournée en Europe toutefois les prétentions des Brésiliens (50.000 francs^par match) semblent rendre cette conclusion" difficile.

HAtSTlON. Taris invité à Berlin. Taris'.yient il'ètre invité à participer au jnfiettng": international, de natation organisé les.27,et' 28 lévrier prochain à Berlin

AU BON M ARC H

MAISON A. BOUCICÂUT PARIS

̃ GÏÏlagjzêv^ ̃^emjdLanxt &e> meAJO&zuh, moAcné

EXPOSlf ION UN IQU E AU MONDE PEMDAMT TOUT ŒNOÎS DE JANVIER

Matehes d'aujourd'hui A PARIS ET DANS LA RÉGION

Football. Championnat de Paris do division -d'honneur à 1-1 h. au 'Stade da Paris ;V Saint-Ouen, Club Français-Rncing CF. à Saint-Mandé, U:S. Suisse-Ked Star 01. au Stade.. Jéa-n-Bouùi. C.A.S.G.C.A.P.. à Bourg-la-Eeine, C.A. li°-St.acle Français Championnat de Paris de promotion de division d'honneur a a ni h. 15 ̃. à Xanterre (La Folié), A.F. Crarenire-Colombe?^ J.A. Saiut-Ouen à Gerinevilliers, F.G.A. Dionysien-Stado de l'Est à. Persan-Beaumo.nt, U. S. Pprsan-Beaumont-C.O. Billancourt.

A 14 h. 15 ̃: à llaisons-Alfort, A.S. Amicale-C.A. Vllry à In porte da Saint-Cloml. .U.A. 16r-CalliàCliib à Choisy-le-Rol, S.C. Choisy-E.S..Tuvisy Charenton, S.O. EstC.A. MontrouU.

Rugby. Championnat de France (division d'excellence) à 14 Heures à Colombes, lîacing- C.F.-S.TJ. Lorrain.

Tournoi des Quatorze à 14 h. 15, à Buffalo. Stade Français-U.S. I\flïbonn«.. Cross-Country. Ali Polj'gone de Vincennos, les Cross de « l'Auto » in heures. Critérium des .Vétérans à 11 heures, Oross populaire il 14 heures, Cross des petits gars, et à 15 heures, Cross des. champions. Cyclisme. A Vi heures,1 au Vélodrome d'Hiver, Critérium d'Hiver des routiers, et prix Robert Walthour, demi-lond derrière motos.

Cross cyclo-pédestre. A 8 heures, a la porte Maillot, sixième et dernière sortie d'entraînement de l'VJ.V.F.

A U heures, h Vélizy, prix Henri Thirot. Boxe. A U heures, an Central Sportins Club Geo Willain contre Cornu aîné 1 Remy contre Canesi Defer jeune contre Dzalba C»ydô jeune contre T-tosen mou- ches).

Matehes d'hier soir. BOXE. Central Snortïng Club. Voici les résultats d'hier soir

6 rounds de minute?,. Estieune bat Séreux, aux points Boudoux bat Gueguen (qtrM de -l'arbitre -au lo' round). '•' 8 roiirids do 2 îninutes; nebà'nier bot Oïrout -(disciuaiiflcatioii)- Spstsx-olret Roulleau, match nul Tiramini boi Lëpnge (k.o. au. -9e round) Potier bat Tovar aux points.

10 rounds de minutes. Lepèsantbat Hatron aux points. >~g>»o- < t

Réunions de fractions communistes

Cimentiers, Maçons d'Art et Aides. Fraction ce matin, à 9 heures, 120, rue Lafayette, salle de la RotpriHe.

Peintres .'̃̃ Demain lundi à 18 heures, 8, avenue Mathurin-Mo'̃ reau. ̃

––>-«»̃*•"•-<–

Les réunions de maisons du Livre-Papier

•*̃• ̃

Les syndicats unitaires du Livre et de la Typographie organisent une tournée do réunions pour alerter les ouvriers face aux attaques patronales.

Dans ces réunions, les représentants des syndicats exposeront la question des salaires, les menaces do diminution qui pèsent sur les ouvriers, en raison des manœuvres conjuguées des patrons et dés chefs confédérés. Nos camarades indiqueront les moyens à envisager pour faire échec à ces attaques et manœuvres. Les réunions

Lundi 18 janvier-, à li h. 30, salle Gangues, 20 rue Ordener (18e) salle Faussat, 165, rue de Javel (15e) salle, du café, 83, rue de Turenne (40).

Mardi 19 janvier, à 17 h. 30, au « Sens Unique ), passage bureau (11e) saile e Toutin, 2, rue Saint-Laurent (10e) salle if Bal. 1-i, avenue d'Italie (13°).

^b4.«»»-<_

OFFRE D'EMPLOI

Syndicat unitaire- des cimentiers, maçons d'art, briqueieurs. –On. demande un bon briqueteur. syndiqué, pour lyriques apparentes. S'adresser au syndicat des cimentiers:

.̃.̃̃̃* ̃ mnj |mw|ffl^m|y TOK' ̃> 3t ^SÉmlS ^BBÊ^F I

LA SOUSCRIPTION DU PARTI

;.ÏREMiTB'QLVVrRlE^E -.LISTEi,

""̃ (Suile) ':p\ 'v SOMMES REÇUES

A LA REGION PARISIENNE DU P. C.

13» versement du rayon de Salnt̃ Denis, liste 2i.68ï, par cellule 93a. lil listes 578, ÔT9, .1.064, 1.0Ô5 et. 22:76-1, ̃ i>ar. cellule 910, 19* liste 24.08S, par cellule U08, :)6 vente de cartes par même cellule,. (Kl. Au total 404 » 12" versement du rayon:

Maurice 50, cellule 211. versement volontaire, -'A fête franco- Italienne, ir>0 Alleu 5 liste '339, '• par cellule 251, 103 liste 21. 813,

cellule -231, 43 liste 28fl. par fl° ·

section gaz Bolleville, 15S liste

21.: SM ''̃ comptabilité de la Belle,.

95 liste. siri, cellule 249. ;ti Hs'.e 363. par 'quelques agents du C A. qui épousent la théorie du P: C,.

classe contre classe, -19 liste .•

ï.TOi, par liimothe, 35 listesî.713

et. 22. -W9, par cellule et G. D. li.

de ia-C.'P-. D-. E. de Saint-Ain- "̃̃:bvoise, qui ronouvelln défi, 2«'.yer-

soii-(jnt-, ,18 0; liste A07, terrassiers, eu ros'ie.dE Kagriolet, 09 liste: 2:6(»,- goss-uette du CD. de « l'Hu-. nia, », 2Ô. An total l'.Oll » Nota. La liste 3-1.001 parue le. S

janvier (32e liste) qui a produit Miû'Ir. a été collectée la fonde-

rie de chez Hispano-Suiza.

SOMMES REÇUES AU PARTI

̃Vilbort ̃ »

Cun'.bauni 2 »

Alice' OaUver't ..• 50 »

Transmis par rayon de Reims, re- 50 "1 ̃ wion du .Nbrd-Kst liste 6.009, cel-- ̃

iule de Fùre-en-ïardenois, 52,50

liste d.OS.3, cellule de. Keinis. 15. Au total. 67 50 Liste 22.901, fadeurs du 19' ï. 115 »

Politzer-25, Uilloux 45, 'fi v. Ens. 70 »

̃Leduc. 25, .Montfort" 25, Sergeot 25, ]">umont 2.3', 3o versement. Ens. ino » ?fi versement du personnel de la 1t. P. Lecouteux «0, Gacon 20, Mo-

rin 20, Larribêro 25, Leirrand 2.0,

Jacques 20, Alice 20, linbault 23/ Sourie îo, Fardeau 20 Lelandais' `

20, T.enoir 20, Bergeronette 10.

Ensemble 280 » Depraz 30 u 13" envoi de la région orlôanaise Liste 7.111, par groupe sympaflii- sants manufactures tabac Orléans 09 liste -6.835,- clieminots entre.

tien Les Au lirais, 70 liste 7.270. cellule Les AubraLs, versé par Le-

simple, 22 liste 0.800, cellule de

Villomandeur, 25 vente de car-

tes/ j. Au total.. 502 u Total de la 3-leiiste. 9.C3(i 80 Listes, précédentes 220.483 "J0 Total au 8. janvier .230.120 70

TRENTE-CIA'QLïIEAlE .LISTE:: SOMMES REÇUES A « L'HUMANITE» x

En l'enouvelant leur abonnement-: Dantan, à Isangi?,, 10 Dompiner, à Sahit-Jeoire-Prieuré, 20 >las- soii, a Grenoble.j Belletrux, à. liobiac, 10 Berger.' à Duii-Poe-,lier, 20 Henard, à .Migennes, 20.' Ensemble 90 » Oautliier, Paris 14" 25 » Riquet 10 » 3 sympatlilsants de Bobigny. 30 » Bossavet Emile. 5 » Giraiid 15 » R. L. 10 » Léon, -M uni, Hélène et Georges, ;V Colombes50 » Gelvestre Jlàrcel 20 » Anonyme no 13. à Marseille, 2e. r.. 10 »

Ragiiani, à Nice .tu »

Personnel « Huma "'sur décétnl»ro • Terrade 15, Jos. Tliomas.fiO, Courant -so, Wille 10, Carlevan 25, Luga 10, Simon 10, Rotot 20,->Le-

sueur 30, Soutan a), Fournier 10, Malzières 10, .Bcllanger 10, Revil

5. Billat 10, Fossé 10, Mars 20, Iîa- veau 30, Lebrun 30. Izaute 30,

Fontenay 20, Bougère 15, Radt 50,

Bolze 2U1, TU ornas 45, Rondo t 10,

Camus 15, M.-L, Treint 10, Mus,-

sier 50, Philippe 50, Galot 20,Jour-

dan 10, ûethare 10. Ensemble. KO » Un défenseur de « l'Huma » à Denain '20 » P., à Denain 10 » Julien le Mutilé, à Denain. 80 » Poupart,- à. Denain lu » Bonet, à Paris 20 » Delisse 15 » Un traître à la bourgeoisie pour 10 chômeurs 100 >. Morisse, Paris -I4=.v/i. 10 » Lyard, à Annecy 20 » Eougeot, à Ouguèy (Jura),-menaùa-- ̃̃'̃ lité.de décembre 30 » Liste 1.189 collectée parmi les ouvriers des services publics ateliers ̃̃ 15-1-1 et 15-1-2 65 50 Un- cbûmeur 10 » Transmis par Comité régional des C. D. Il. :̃ listes 22.47ÏM81 comité de Gennevilliers, par un groupé' de. sympathisants de Il Alsacienne, à

Clichy, 81 liste 23.236 par Comité

du Pré-Sairit-Gervais, 57 listes 23.032-034 par Comité dé Bicêtre,

153 liste 23.069 par un groupe de

tubards de Brévaiines., 30 liste 2.495, Comité de Bonneuil, collec-

té par Raès, 40. Au total. 361 » Un aveugle de guerre de Levalîois 10 » Combes, à Juvlsy. '10 » Dupont, à Bagnolet 10 » iS'oizotte, à Paris.. 20 > Litance 5 » Un ami 100 d Gauvert 00 » Un sympathisant du 18° 10 » Un ancien marin du « Courbet 25 Péri 50, Tourotte, 30, Cottin 30, de « l'Hiima ». Ensemble '80 »

Veret • ̃ • 25 »

Dépôt des T.C.R.P. de Saint-Mandé 219 25

tu renouvelant leur auonnement Lelièvre, a. Rennes,' 10 Auge-

reau, à Paris, 20 Brouillard, à Gueillé, 4 Cercot, à Kangis, 10;

Boulo, à Pornic, 20 Cholley, à

Fouzerolles, 5 Dufëu. à Coude-

Brie, 9. Gaucly, il Montséjour, 10;

Labour(lette, à Bègles, 5 Lejarie,

à Gondreville, 10 Momillers, à

Etricou-rt, 10 Radigue, à Marcil-

ly, 40. Ensemble. 153 » Sohlienger, à Strasbourg. 50 » Liste 22.220,. R. 25-1-2 106 » Dupas Louis ̃̃ 10 » La cagnotte des vieux joueurs, de cartes du Hameau de Saint-Ouen

à Stains,, versement 30 » J. Bugliin, 5e versement mensuel.. 10 » Les amis de Champëgnot 44 » Meunier, à Villiers-le-Bel 10 Liste 3.632, collecte des sympathisants maubeugepis, versé par A-

dée, l«r versement » 16S 50 Frohard 5 h Chastagnol ..̃̃ 5 » Listes 443 et 444, par cellule de Houilles 75. Hummol 25 » II P. Billancourt. 20 » 2 camarades du 11°, 2e versement.. 10 » Petit Léon 10 » G. V. sympathisant lillois. 10 » Un camarade italien. 16 » 1 Ruffier 20 d Clasquin, à Issy-leSrMoulineaux 25' » (A suivre.,

«OCATIQRIS RAYONS ADULTES

2^, S.-E. 200. Perm. de 0 à 12 h., 1. h. 4o, S.-K. ARCUEIL. Perm. 11. 1. lu M», S.-R. DRA.\CÏ. Perm. do 10 a 12 h., 1. li. ̃;̃

26". Très.' "demain de' 17 '.h. 30 a 10 h. au 120. Très. cel. convoqués.

S'Jo. Perm. de 10 à -12 h., 1. h. ̃•̃̃̃ ̃ CELLLLES'

.lS-à 14- 11. '.30.

SYNDICATS

METAUX. 14e. Perm. de 10 à 12 h., 111, rue du Château. Lundi, mardi et jeudi ue m a £0 h.

.••̃̃ ̃ c. 1.1

Ile. tous les syndiqués, chômeurs complets ou partiels assister réunion demain lundi à- 15 h., 2e. étage, 2,. rue Saint-Bernard.

yiTHÏ. Perm. de 0 a. H h., M. du

Peuple. ̃ •'

rèupié. A. H. A. C.

100 SECTION, -t Adhérents passer, perm. 16, rue de Nantes, et, lira. av. Simon-Bolivar, de 10 à 12 h.

DRAVKlJ_vriUAjiUX. Ass. gle à 10 h. du matin,, salle Rïeu, route de Corbeil, a Vigneux. ~~t

COOPE11AT1VES UNION NATIONALE DES CERCLES DE COOPEKATlîURS. Assemblée d'information coopérative de la Région paiisieune -aulourd'iliui à 14- h. 30; à la Bellevilloise, salle Babeuf, 23, rue Boy er (20e). Chaque cercle de cooperateurs et chaque coopérative minoritaires doivent être représentés. ̃ ̃

̃̃̃̃:••̃̃̃ F. S. T. C O. P. Rugby; 13 h. porte Maillot. Football, 13 h. vestiaire de Pavillons. U.. S. O.'P. T. 'T. Football :l'e à 19 heures métro gare du Nord. ,2a à 13 h. métro Jaurès:

C. S. H ABILLEiMENT. Football 12 heures 30 gare du iNord.

Polo-vélo, y h. à Pershing.

E. S. O. ARCUEIL. basketteurs; 1H h. au vestiaire Issy-les-Moulineaux.

Féminines, 13 h. 30, vestiaire école du Petlt-Ivry.

J. S.. PUTEAUX. Cross, 8 h. 30 au Mont-Valérlen. entraînement

Polo-vélo, 9 h. 45 à Pershing contre Ivry. Football, 12 hL placé de la' Défense. Rugby, 13 li. 30 au vestiaire.

CENTRE-BIJOU SPORT. Football l'e. rendez-vous à 13 h. 15 métro, Vincennes. 2e, 12 lr. '30 s,ous l'horloge extérieure garo de l'Est, pour. Gagny.

Basket, masculin, à 12 h. 13 métro intérieur gare du Nord.

C. S. 0. VIT.R1. Basketteurs, l'<V2° et 3° à 13 h. "0 au vestiaire Mairie de Vitry. Apporter réponse déplacement '-du 24. Ç.. 0. S. -BAGNOIyET. Féminines,, 13 heures "O au vestiaire.

Basket masculin i'1', i,2 h. 30 porte Bagnolet. • 2°, 13 h. Tour. Eiffel, rue des Rlgonçtes,, Bagnolet.

Football, 1,2 h. sortie métro Vincennes.

>».$.»_<

Bans les syndicats do la région parisienne Bâtiment général

Charpentiers en 'bois. Assemblée corporative ce matin à 9-, heures, 8 avenue Mathurin-Morçau.

Serruriers. 0 heures, assernblée générale, 8; avenue Mathurin-Moreati. Monteurs-Eleclrieiens.. Demain à 18 heures, assemblée générale.

Scieurs de pierre tendre

Assemblée générale, ce matin à- 9 heures, petite salle des grèves, Bourse du Travail.

–>-••♦̃•-< CHEZ LES MIXEURS

Deux importantes réunions dans le Nord et le Pas-de-Calais Les militants mineurs responsables des concassions -.de Aniche-A?iricourt-Escàrpelle (de tout le bassin d'Arizin) sont convoques poiii" mardi 19 janvier 10 heures, salle de la ̃ mairie à Somuin. ̃ ̃ ̃*̃̃

'<t.'

̃ Tous ceux responsables dësi' cpnees' sious de Courrières,, D.ourges, Droçourt, Canin, Ostricûltït, soiît' convoqués- 'pour .mercredi 20 janvier "1932 à 10 h. 30 précises, salle de la maire a.Montigny en Go.httlle. ̃'̃̃ ̃̃̃̃̃̃

̃̃ > ̃»»-<– ̃»

POUR LA DÉFENSE DE "L'HUMA

̃»̃

Aos réunions

Al[ortville. Permanence au comité local le dimanche de 10 h. a' midi, 99, rue de Villeneuve. Quartier des fleurs, permanence le 1er. et 3e dimanche du mois, de 10 heures à midi, café Carrière, rue de Flore.' Vente de brochures et d'almanachs ouvriers et paysans.

Paris-lle. Permanences le dimanche de 10 heures à midi, 131 rue Oberkampf, 55 rue de la Roquette. 3 rue AugusteLaurent, 9, .rue Saint-Bernard.

Pré-Saint-Gervais. Permanence tous les dimanches, de 10 h. à 12 h., salle Leroux, G; rue de Pantin. Souscription électorale.

Paris-2O0.. Comité de Saint-Fargeau, assemblée générale à-9 heures, café Coupel, 1, rue Saint-Fargeau. angle de la rue Pelleport.

Saint-Germain. <-± Tous les -membres du- comité1 doivent être présents à 9 h., à la Bourse du Travail.

Saint-Maur. Assemblée générale ce matin à 10 heures, salle Gauthier, rue de Garibaldi.

Nos fêtes

Gentillu. Grande goguette aujourd'hui à 14 h. 30, salle Combal, &4, rue Frileuse, avec le concours du groupe artistique de Gentilly. Allocution du camarade Ghabrit.

'Pans-13e. Cet après-midi à 14 h. 30. 103, boulevard de l'Hôpital. Grande goguette suivie de bal. Allocution du camarade Bornorie. Invitation fraternelle à tous.

>_•♦»-

A. R. A. C. de Nice

Réunion, des anciens combattants, au siège, ,5, rue Delille, vendredi 22 janvier, à. 20 h. 30.

Permanence tous les dimanches matin, de 10 h. à midi au siège.'

Fë~ MBtiMS e~ [MtMMN

̃•♦•-̃

̃ S. R. I. Orsay. Tïôunlon pnblltiue, à 15 heures, Hôtel, (le l'Etoile. Orateurs Dictler et Pérou.

Boulogne. Assemblée générale élargie, à 9 heures du matin, salle de la Coopé,. 125, rue -Jean-Jaurès.– Délégué Lliomme.

Arpajon. Assemblée élargie à ^l U-30, 5, rue Raspail, café Fernand. Délégué Degert

Solsy-sous-Wlontmorenoy, Assemblée générale, à 9 h. 30, salle Café du Cheval Blanc, rue d'Enghlen, à Eaabonne. Délégué Bureau.

-r- 18". Goguette familiale à- U h. 30, chez Garrigues, 20, ruo Ordener. Allocution par Tellier.

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