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Titre : Niels-Henrik Abel : sa vie et son action scientifique ([Reprod. en fac-sim.]) / par C.-A. Bjerknes,... ; trad. française rev. et considérablement augm. par l'auteur

Éditeur : J. Gabay (Sceaux)

Date d'édition : 1884

Contributeur : Bjerknes, Carl Anton. Traducteur

Sujet : Abel, Niels Henrik (1802-1829)

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb37272276d

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 1 vol. (III-368 p.) ; 24 cm

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Description : Contient une table des matières

Droits : conditions spécifiques d'utilisation - Microformes et reprints

Droits : restricted use

Identifiant : ark:/12148/bpt6k4030m

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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d'autant plus qu'à un autre point de vue, la lecture lui en donnait

de la peine.

Arago ne dit rien aussi de ce que Legendre et Cauchy se

fussent entendus pour demander une nouvelle copie; et il semble

que, d'aucune part, on n'ait attaché beaucoup d'importance à

cette demande, puisque ni Arago, défenseur de l'Académie des

Sciences, ni Abel, qui était le plus intéressé dans l'affaire, n'en

ont eu connaissance. Certainement on n'a rien fait pour prévenir

l'auteur qu'il eût à récrire son mémoire.

Abel, nous l'avons dit, resta à Paris tant que cela lui fut

humainement possible, toujours dans l'espoir d'apprendre quelque

chose sur le sort de son travail. Mais bien qu'il fût d'une nature

timide et qu'il craignît beaucoup d'importuner les gens, il n'est

guère douteux qu'il ait fait une dernière tentative pour se mettre

en rapport avec Legendre, ou au moins pour obtenir quelques

renseignements par d'autres voies, avant de partir.

« Il est vrai, » écrit-il plus tard de Berlin à Holmboe, « j'aurais

dû t'écrire depuis longtemps, seulement je voulais savoir d'abord

ce qu'il adviendrait du mémoire que j'ai présenté à l'Institut.

Mais rien n'aboutit avec ces « hommes lents ». Legendre et

Cauchy ont été chargés de l'examen, Cauchy du rapport. Legen-

dre a dit « Ça prendra. »

« Et alors », ajoute-t-il immédiatement après, « le voyage à

Berlin vint sur moi, comme la veille de Noël sur la commère. »

Ce qui est également remarquable, c'est que dans la lettre

d'Abel datée de Paris et du mois de décembre, il n'est pas

question du mémoire ni de son sort. Il semble donc qu'au

dernier moment, Abel se soit procuré les pauvres renseignements

qui viennent d'être rapportés, et qu'il ait eu un court entretien

avec Legendre. Mais, s'il en est ainsi, il n'a nullement compris

qu'on lui demandât une copie nouvelle. Il est parti avec l'impres-

sion que certainement ses hauts juges ne se presseraient pas

trop de finir leur tâche; mais qu'il y avait aussi, parmi eux, un

vieillard bienveillant, qui avait eu pour lui quelques mots d'en-

couragement. Malheureusement, Legendre s'était trop peu occupé