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Titre : Niels-Henrik Abel : sa vie et son action scientifique ([Reprod. en fac-sim.]) / par C.-A. Bjerknes,... ; trad. française rev. et considérablement augm. par l'auteur

Éditeur : J. Gabay (Sceaux)

Date d'édition : 1884

Contributeur : Bjerknes, Carl Anton. Traducteur

Sujet : Abel, Niels Henrik (1802-1829)

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb37272276d

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 1 vol. (III-368 p.) ; 24 cm

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Description : Contient une table des matières

Droits : conditions spécifiques d'utilisation - Microformes et reprints

Droits : restricted use

Identifiant : ark:/12148/bpt6k4030m

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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un concours dépassant ce qu'il était raisonnable d'en attendre.

Il est donc bien naturel que, dans les circonstances où il se

trouvait, Abel ne vît d'autres ressources que de chercher à faire

publier son travail dans un journal français, comme celui de

Gergonne, surtout alors qu'il pensait encore devoir rester à

Paris jusqu'au printemps.

Il ne pouvait cependant songer à rédiger un mémoire d'une

telle étendue et d'une telle importance dans le court délai qui

restait à courir avant son départ; d'autant plus que les difficultés

matérielles contre lesquelles il luttait, même après avoir obtenu

d'Holmboe un prêt d'argent, l'obligeaient à faire hâter l'époque

de son retour.

On peut dire qu'Abel resta à Paris tant que cela lui fut humai-

nement possible, espérant toujours qu'on en arriverait au juge-

ment de son mémoire. « Mais rien n'aboutit avec ces hommes

lents. »

Legendre raconte dans sa lettre du 8 avril 1829, que lui et

Cauchy qui avaient été nommés commissaires, étaient conve-

nus entre eux de demander à l'auteur une copie plus nette et

plus facile à lire. Le mémoire, disait-on, n'était presque pas

lisible, il était écrit « d'une encre très blanche; les caractères

en étaient mal formés. » Depuis, les choses en étaient restées là.

Le manuscrit, ajoute Legendre, « n'avait jamais été dans ses

mains il fut gardé par Cauchy qui ne s'en occupa pas. Et

« l'auteur Abel paraît s'en être allé sans s'occuper de ce que

devenait son mémoire; il n'a pas fourni de copie, et il n'a pas

été fait de rapport. »

Arago, dans sa biographie d'Abel, répète les mêmes choses

pour ce qui regarde Legendre. « Ses yeux de près de quatre-vingts

ans », dit-il, « ne parvinrent pas à suivre, à déchiffrer avec

sûreté des formules écrites avec une encre blanche. » Mais il ne

dit rien sur les « caractères mal formés et ce serait aussi, sans

doute, un injuste reproche adressé à Abel, dont l'écriture était

très nette et très lisible. Sur ce point, Legendre, qui n'avait

jamais eu le mémoire dans ses mains », doit s'être trompé,