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Titre : Niels-Henrik Abel : sa vie et son action scientifique ([Reprod. en fac-sim.]) / par C.-A. Bjerknes,... ; trad. française rev. et considérablement augm. par l'auteur

Éditeur : J. Gabay (Sceaux)

Date d'édition : 1884

Contributeur : Bjerknes, Carl Anton. Traducteur

Sujet : Abel, Niels Henrik (1802-1829)

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb37272276d

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 1 vol. (III-368 p.) ; 24 cm

Format : Nombre total de vues : 382

Description : Contient une table des matières

Droits : conditions spécifiques d'utilisation - Microformes et reprints

Droits : restricted use

Identifiant : ark:/12148/bpt6k4030m

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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IX.

Fin du séjour à Paris et sort du mémoire présenté par Abel

à l'Institut.

Avant que la lettre à Holmboe parvînt à Christiania, celui-ci

avait déjà écrit à Abel; mais, dès qu'il l'eut reçue, il s'empressa

de lui écrire de nouveau et de lui procurer l'argent demandé, y

compris la somme que lui devait Keilhau. Cet envoi donna lieu à

la dernière lettre qu'Abel adressa de Paris, celle qui est datée de

décembre, et où il fait mention de sa découverte relative à la

division de la lemniscate. Dans cette lettre, il exprime à son

ancien maître et ami ses meilleurs remercîments; et de ce qu'il

dit, ressort une fois de plus combien grand était son embarras et

combien il devait lui avoir été pénible d'en être réduit à recourir

à la bonté d'Holmboe. Du reste, il avait dû en même temps faire

également appel à celle d'un autre ami, ou il était sur le point de

le faire.

« Mille remercîments », dit-il, « pour tes deux chères lettres,

item, parce que tu as été si ponctuel. Si j'avais su que tu

m'avais écrit, je n'aurais pas osé te demander tant de sacrifices.

Ne sois pas fâché de mon embarras d'argent. J'ai deux amis, à

proprement parler, et je suis ainsi forcé de les importuner

malgré moi.

» Il est possible que je pourrai l'épargner mais il est probable

que je serai contraint de recourir à ta bonté. Pas encore cepen-

dant mais quand je viendrai à Berlin. Dans peu de temps, en

etyet, je quitte Paris, où je n'ai rien plus à « pécher », et d'abord

j'irai à Gôttingue pour y « bloquer » Gauss, s'il n'est pas trop

« fortifié » d'orgueil. « J'aimerais aussi beaucoup à rester quelque

temps en Allemagne pour apprendre un peu mieux la langue