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Titre : Niels-Henrik Abel : sa vie et son action scientifique ([Reprod. en fac-sim.]) / par C.-A. Bjerknes,... ; trad. française rev. et considérablement augm. par l'auteur

Éditeur : J. Gabay (Sceaux)

Date d'édition : 1884

Contributeur : Bjerknes, Carl Anton. Traducteur

Sujet : Abel, Niels Henrik (1802-1829)

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb37272276d

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 1 vol. (III-368 p.) ; 24 cm

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Description : Contient une table des matières

Droits : conditions spécifiques d'utilisation - Microformes et reprints

Droits : restricted use

Identifiant : ark:/12148/bpt6k4030m

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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prendre possession de sa chaire, Abel dut, sur ses ressources

déjà trop restreintes, lui prêter une somme de 180 marcs-banco,

somme qui devait être remise à Holmboe, dès que Keilhau serait

revenu à Christiania.

Les difficultés matérielles recommencèrent dès lors pour Abel.

Toutefois elles ne semblaient constituer d'abord qu'un embarras

temporaire, résultant du prêt qui devait être remboursé au plus

tard dans un espace de deux mois. Mais, indépendamment de cet

emprunt, la situation était pénible, et devait aller s'aggravant de

jour en jour.

Le grand voyage improvisé avait été singulièrement coûteux

et pour Abel, et pour Keilhau, et pour Boeck aussi, dans l'état de

leurs ressources. Mais il y avait une différence capitale dans la

situation de ces trois compagnons d'étude.

Keilhau, revenant tôt et allant occuper une position dans son

pays, n'avait qu'à gagner Le Havre et à y chercher un capitaine

retournant en Norvège.

Il en était autrement d'Abel. Il s'était engagé à rester deux ans

à l'étranger. Or, il n'était encore qu'au milieu du mois d'octobre,

et à la rigueur, il ne devait être libre qu'au mois d'août de l'année

suivante.

Sans doute, il y avait aussi des difficultés analogues dans la

position de Boeck, qui (nous nous en souvenons) séjourna à

Munich après s'être séparé d'Abel en Tyrol. Mais le sort d'Abel

était incomparablement plus mauvais. Il appartenait à une

famille ruinée et dispersée, qui ne pouvait lui donner la moindre

assistance. C'était plutôt à lui d'aider les siens de ses faibles

ressources, dans la mesure où il lui serait possible.

De plus, Abel, au moment où il se sépara de Boeck, avait dû

lui venir en aide, et, bien que l'avance qu'il lui fit fût peu

importante, elle n'en avait pas moins réduit ses minces facultés.

Ajoutons que Boeck ne pouvait pas facilement rembourser sa

dette ses obligations étaient identiques à celles d'Abel, quant à

la durée de son séjour à l'étranger, et il n'habitait pas le même

pays que son créancier.