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Titre : Niels-Henrik Abel : sa vie et son action scientifique ([Reprod. en fac-sim.]) / par C.-A. Bjerknes,... ; trad. française rev. et considérablement augm. par l'auteur

Éditeur : J. Gabay (Sceaux)

Date d'édition : 1884

Contributeur : Bjerknes, Carl Anton. Traducteur

Sujet : Abel, Niels Henrik (1802-1829)

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb37272276d

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 1 vol. (III-368 p.) ; 24 cm

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Description : Contient une table des matières

Droits : conditions spécifiques d'utilisation - Microformes et reprints

Droits : restricted use

Identifiant : ark:/12148/bpt6k4030m

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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diplomatique». Tous deux eacreni leur pdumel, raconte-t-il, «mais

un tout petit ». Du reste, il pouvait s'attendre à une pareille

réunion diplomatique. Car le 24 décembre de chaque année, le

comte Lowenhjelm réunissait chez lui tous les Suédois et Norvé-

giens qui demeuraient à Paris, et alors ils étaient tous mis, en

bonne forme, sous la table.

Abel vivait donc tranquillement et n'avait guère le loisir de

prendre qu'une très mince part aux divertissements qu'offre la

grande capitale. De loin en loin il alla au théâtre c'était, nous le

savons, sa passion favorite. Cependant, à peu près un mois après

son arrivée, il n'avait pas encore été à la comédie.

Quand il était las de travailler, il se promenait dans le jardin

du Luxembourg ou bien il allait au Palais-Royal, ce « lieu de

perdition », comme le surnommaient les Parisiens. « On voit des

femmes de bonne volonté en assez grand nombre », poursuit-il.

« Elles ne sont pas indiscrètes du tout; la seule chose qu'on

entende, c'est: Voulez-vous monter avec moi, mon petit ami?

petit méchant » Naturellement, en ma qualité de fiancé, etc., je

ne prête pas l'oreille à leurs discours, et je quitte le Palais-Royal

sans la moindre tentation. Il y en a qui sont fort belles. »

Il y avait alors bien peu de faits d'un intérêt universel. Talma

avait été malade à la mort, écrit-il au mois d'août, mais à

présent il est hors de danger. Toutefois ce rétablissement de sa

santé ne dura pas longtemps. La mort du grand tragédien, qui eut

lieu vers la mi-octobre, fut un événement. Force gens assistèrent

à son convoi funèbre, et le Théâtre-Français, ainsi que les autres

théâtres, furent fermés pendant deux soirs.

» Le corps fut porté au cimetière », dit Abel, « sans entrer à

l'Église, ce qui est d'ailleurs l'usage. En comédien, il était

exclu de la communion des fidèles. Ridicule, mais indifférent! »

« Les jésuites veulent tout diriger », écrit-il, « et les feuilles

publiques sont remplies de controverses à leur propos. C'est une

diable de canaille! » Et puis il raconte l'histoire d'un jeune

jésuite « qui avait dénoncé un grand nombre d'entre eux et qui

voulait encore en dénoncer trois cents autres. D'après sa descrip-