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Titre : Niels-Henrik Abel : sa vie et son action scientifique ([Reprod. en fac-sim.]) / par C.-A. Bjerknes,... ; trad. française rev. et considérablement augm. par l'auteur

Éditeur : J. Gabay (Sceaux)

Date d'édition : 1884

Contributeur : Bjerknes, Carl Anton. Traducteur

Sujet : Abel, Niels Henrik (1802-1829)

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb37272276d

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 1 vol. (III-368 p.) ; 24 cm

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Description : Contient une table des matières

Droits : conditions spécifiques d'utilisation - Microformes et reprints

Droits : restricted use

Identifiant : ark:/12148/bpt6k4030m

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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découverte de la variation du plan d'oscillation, et devancer ainsi

Foucault dans la démonstration expérimentale de la rotation de

la Terre autour de son axe.

Maintenant Abel avait à partager son temps entre les mathé-

matiques et les langues savantes, le latin et le grec, et aussi

avec d'autres objets qui, à côté de ces deux langues, avaient

été jugés importants pour ses études mathématiques. Parmi

ces connaissances accessoires, il en est une qui lui a été de la

plus grande utilité, l'étude de la langue française, qui cependant

depuis longtemps déjà lui était familière; nous avons vu même

qu'avant cette époque il s'était servi de cet idiome pour rédiger

ses nouveaux travaux. Naturellement c'était, comme par le passé,

sa science préférée qui absorbait toutes ses pensées et tout son

intérêt, et la rareté relative de ses productions, qui se manifeste

maintenant, n'est qu'un symptôme certain, annonçant les grandes

choses qui se préparent.

Déjà, comme on peut s'en souvenir, Abel, encore élève de

l'École cathédrale, s'était cru en possession de la résolution de

l'équation générale du cinquième degré. La réponse de Degen lui

fit voir, s'il ne l'avait pas déjà vu par lui-même, qu'il s'était

fourvoyé, et que son imposant édifice s'était écroulé. Au lieu de

faire comme Jacobi et d'abandonner le dangereux problème, sur

la résolution duquel tant d'hommes distingués avaient usé leurs

forces, il continua avec acharnement la lutte, sans se laisser

effrayer par les conclusions du géomètre danois, touchant la

stérilité de ce sujet difficile.

Après un labeur, ou pour mieux dire, un combat de plusieurs

années, il parvint enfin à trouver l'explication de l'impénétrable

mystère, et en l'année 1824, dans un travail intitulé « Mémoire

sur les équations algébriques, où l'on démontre l'impossibilité de

la résolution de l'équation générale du cinquième degré », il établit,

par une déduction très ingénieuse et témoignant de la grande

difficulté du sujet, bien qu'elle n'eût pas atteint une parfaite