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Titre : Niels-Henrik Abel : sa vie et son action scientifique ([Reprod. en fac-sim.]) / par C.-A. Bjerknes,... ; trad. française rev. et considérablement augm. par l'auteur

Éditeur : J. Gabay (Sceaux)

Date d'édition : 1884

Contributeur : Bjerknes, Carl Anton. Traducteur

Sujet : Abel, Niels Henrik (1802-1829)

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb37272276d

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 1 vol. (III-368 p.) ; 24 cm

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Description : Contient une table des matières

Droits : conditions spécifiques d'utilisation - Microformes et reprints

Droits : restricted use

Identifiant : ark:/12148/bpt6k4030m

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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L'année suivante, en 1830, l'Académie partagea également le

grand prix de 3000 francs, pour les sciences mathématiques,

entre Jacobi et les héritiers d'Abel (1). C'était une marque excep-

tionnelle d'approbation des résultats des travaux des deux mathé-

maticiens.

Mais chez nous aussi il se produisit un peu de mouvement dans

les esprits. Le grand honneur qu'Abel venait de recevoir, joint

aux paroles de Boeck, produisit un effet considérable. Une plainte

parut dans nos journaux contre le Sénat de l'Université, et celui-ci

eut à défendre sa conduite. De bonne heure, l'Université avait pris

ouvertement et avec vigueur les intérêts d'Abel, et tout le monde

le reconnaissait volontiers; mais on ne peut nier que, dans les

derniers temps, elle eût faibli.

Nous ne nous arrêterons cependant pas plus longtemps à ces

discussions. Une intervention trop faible et trop tardive apparaît

plus d'une fois dans l'histoire d'Abel. Le sombre « trop tard »

résonne aussi des hauteurs extrêmes de la société, dans ces paroles

du comte v. Platen au prince Oscar « Le savant Abel a terminé

sa carrière, juste au moment où j'espérais pouvoir répondre aux

désirs, si encourageants pour lui, de votre Altesse Royale. »

Nous allons, en finissant, retourner encore une fois à Froland.

C'est Keilhau que nous introduirons pour envoyer les derniers

adieux à la tombe d'Abel.

Quelques années s'étaient écoulées. Keilhau avait entrepris un

voyage dans le village, et il était allé visiter le cimetière.

La vue de cette sépulture, sans clôture et sans pierre tumulaire,

pour abriter un si grand nom, « le révolta ». Il écrivit alors à

Hansteen et à Boeck, en exhortant les amis du défunt à s'entendre

pour élever à la mémoire d'Abel un modeste monument. Smith,

conjointement avec un pharmacien d'ArendaI, avait déjà formé le

projet d'en élever un de son propre chef; mais Keilhau trouva

(1) Les 1500 francs furent acceptés avec reconnaissance par la très pauvre famille,

qui se composait de la mère, de la sœur et des cinq frères du mathématicien défunt.