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Titre : Niels-Henrik Abel : sa vie et son action scientifique ([Reprod. en fac-sim.]) / par C.-A. Bjerknes,... ; trad. française rev. et considérablement augm. par l'auteur

Éditeur : J. Gabay (Sceaux)

Date d'édition : 1884

Contributeur : Bjerknes, Carl Anton. Traducteur

Sujet : Abel, Niels Henrik (1802-1829)

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb37272276d

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 1 vol. (III-368 p.) ; 24 cm

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Description : Contient une table des matières

Droits : conditions spécifiques d'utilisation - Microformes et reprints

Droits : restricted use

Identifiant : ark:/12148/bpt6k4030m

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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d'expliquer en quoi consistait sa découverte. Mais Hannah non

plus que les autres personnes de son entourage ne put le com-

prendre. Doucement, il en exprima sa surprise. Et, comme on

voyait combien ses pensées l'obsédaient, on s'etI·orça de le distraire

et de changer le cours de ses idées..

Ainsi qu'il arrive si souvent aux phthisiques, il se persuada de

temps en temps, jusqu'à l'heure suprême, que sa maladie n'était

pas mortelle.

Souvent il restait immobile, pressant ses doigts amaigris, et,

quand le symptôme fatal, avec le dépérissement général, vint se

montrer, il s'écria quelques jours avant sa mort « Regardez donc,

ce n'est pas vrai ce qu'on a dit à Paris! Je n'ai pas la phthisie. »

A l'approche du printemps, ses forces étaient épuisées, et sa

fin approchait rapidement. Il allait être séparé de ses projets au

moment où toutes les fatalités qui l'avaient poursuivi étaient sur-

montées et qu'un avenir meilleur semblait prochain. Et celle avec

qui il avait espéré « vivre si heureux, lorsque le moment du

bonheur allait luire, après avoir tant lutté dans l'espoir si court de

jours meilleurs, se trouvait de nouveau abandonnée, après avoir jeté

un coup d'œil fugitif sur un riant avenir. Enfin vint l'heure de la

délivrance. L'agonie de la dernière nuit fut violente; vers le matin

elle s'apaisa. Christine fut infatigable! Des bras secourables en-

tourèrent le mourant tant qu'il resta quelque souffle de vie

pour le maintenir commodément sur sa couche; puis apparut la

froide sueur de la mort. Alors Christine repoussa presque brus-

quement Marie, qui accourait en toute hâte à son aide. Elle

voulait se réserver à elle seule ses derniers moments.

Le 6 avril 1829 fut le jour de la mort d'Abel; à onze heures

du matin, il rendit le dernier soupir, tranquillement et en paix.

Il avait alors vingt-six ans et demi.

Huit jours après, le 14 avril, il fut inhumé près de l'église de

Froland, dans le lieu de sepulture, non enclos encore, de la

famille Smith.