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Titre : Niels-Henrik Abel : sa vie et son action scientifique ([Reprod. en fac-sim.]) / par C.-A. Bjerknes,... ; trad. française rev. et considérablement augm. par l'auteur

Éditeur : J. Gabay (Sceaux)

Date d'édition : 1884

Contributeur : Bjerknes, Carl Anton. Traducteur

Sujet : Abel, Niels Henrik (1802-1829)

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb37272276d

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 1 vol. (III-368 p.) ; 24 cm

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Description : Contient une table des matières

Droits : conditions spécifiques d'utilisation - Microformes et reprints

Droits : restricted use

Identifiant : ark:/12148/bpt6k4030m

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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mation. En ce qui concerne l'inversion, le grand point capital,

Jacobi ne prétend pas y avoir reconnu avant l'intervention d'Abel

un principe fondamental, d'où devait sortir une branche de la

science.

On ne voit non plus aucune trace d'une pensée si importante,

même dans la dernière lettre à Legendre du 5 août. Dans le

cas le plus favorable l'inversion a donc été pour lui une idée toute

nouvelle, et même dans ce cas elle ne s'est pas présentée comme

un principe, mais seulement comme un moyen. Chez Abel, au

contraire, l'idée avait mûri pendant longtemps, et elle avait

grandi chez lui depuis l'été de 1823, date la plus récente qu'on

puisse admettre pour son origine.

Les choses se sont plutôt passées ainsi Jacobi n'a pas du tout

pensé à donner un précis original et lui appartenant en propre

d'une branche de mathématiques, qui dût comprendre les fonctions

circulaires; loin de là, en s'adonnant à ces recherches d'une

haute importance certainement et, malgré leur programme limité,

exigeant encore des efforts ingénieux, il ne sortit pas de la période

des travaux préparatoires. Il en était encore au point, où Abel

avait été longtemps auparavant, sur la voie des recherches nais-

santes, voie souvent obscure et douteuse, et ne connaissait qu'à

demi son but. Il n'était pas encore maître de son champ d'opé-

ration il avait été et, pour ce qui touche des points nombreux et

importants, il était encore dans l'embarras. Pour ce penseur qui

s'était aventuré si avant, il y avait encore maint combat à soutenir

et maints efforts à faire, avant que les difficultés qui l'entouraient

pussent être surmontées.

Il fallut ainsi que la nécessité le conduisît comme l'avenir

l'a bien confirmé aux études les plus laborieuses et les plus

assidues du travail fondamental d'Abel. C'est par là seulement

que, avec la moindre perte de temps, il put parvenir à la clarté

qu'il cherchait, et se tirer de la gêne où le mettaient autant son

génie primesautier que son impatience juvénile.