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Titre : Niels-Henrik Abel : sa vie et son action scientifique ([Reprod. en fac-sim.]) / par C.-A. Bjerknes,... ; trad. française rev. et considérablement augm. par l'auteur

Éditeur : J. Gabay (Sceaux)

Date d'édition : 1884

Contributeur : Bjerknes, Carl Anton. Traducteur

Sujet : Abel, Niels Henrik (1802-1829)

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb37272276d

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 1 vol. (III-368 p.) ; 24 cm

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Description : Contient une table des matières

Droits : conditions spécifiques d'utilisation - Microformes et reprints

Droits : restricted use

Identifiant : ark:/12148/bpt6k4030m

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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plus laborieuses touchant. les propriétés des transcendantes en

question. C'était seulement ainsi qu'il pouvait espérer de trouver

les moyens de justifier ce qu'il n'avait fait que vérifier sur des

exemples, et de se tirer ainsi d'embarras. Ces efforts peuvent

bien aussi lui avoir permis d'approcher d'assez près et même — ce

qui est possible, quoique nous doutions qu'il lui eût été laissé

assez de temps avant qu'il fut prévenu par Abel d'arriver en

contact direct avec la découverte fondamentale, comme nous

avons vu que ce dernier l'avait fait.

Abstraction faite de ce faux pas, qui pour le présent allait lui

causer des embarras et en amener dans la suite de nouveaux,

Jacobi dans l'année 1827, cherchant la démonstration d'une vérité

importante qu'il avait trouvée, mais qu'il n'avait pas entièrement

pénétrée, se trouvait ainsi dans une position assez semblable à

celle d'Abel quatre ans plus tôt, lorsque celui-ci, à l'occasion de

ses « fonctions inverses », s'était embarrassé dans des contra-

dictions et exprimait sa détresse à Degen.

Mais avec cette avance de plusieurs années, on ne devait pas

s'attendre à ce que Jacobi, malgré sa puissance de travail et les

dons élevés de son esprit, pût dans un laps de temps si court

rattraper son émule. De la part d'Abel, il était donc naturel que

le grand but capital fût déjà atteint. Avec une vue parfaitement

claire sur son œuvre, il pouvait livrer au public ses théories

fondamentales, et il se mit à les exposer suivant un plan mûre-

ment médité et conforme de tous points à la nature des choses.

Pour Jacobi, la position était moins favorable. Le génie d'Abel

produisait ce que l'autre aurait peut-être produit aussi, si un plus

long délai lui eût été accordé. L'œuvre de Jacobi ne consista

donc pas à découvrir lui-même les nouvelles frontières dont

il s'était seulement approché, mais sans finir par les trouver. Au

lieu de cela, il transporta les heureuses trouvailles qui lui appar-

tenaient aux pays fertiles que le génie d'Abel lui avait montrés.