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Titre : Niels-Henrik Abel : sa vie et son action scientifique ([Reprod. en fac-sim.]) / par C.-A. Bjerknes,... ; trad. française rev. et considérablement augm. par l'auteur

Éditeur : J. Gabay (Sceaux)

Date d'édition : 1884

Contributeur : Bjerknes, Carl Anton. Traducteur

Sujet : Abel, Niels Henrik (1802-1829)

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb37272276d

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 1 vol. (III-368 p.) ; 24 cm

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Description : Contient une table des matières

Droits : conditions spécifiques d'utilisation - Microformes et reprints

Droits : restricted use

Identifiant : ark:/12148/bpt6k4030m

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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clusion dut être naturellement que, à son départ pour Christiania,

il-laissa entre les mains de Crelle ce qu'il avait eu le temps de

rédiger.

A Berlin, il séjourna, suivant sa propre expression, aussi long-

temps que ses moyens purent lui suffire. Il effectua son retour en

avril ou au plus tard au commencement de mai, parce qu'il

voulait prendre la route de Copenhague et faire un très court

séjour dans cette ville. A Copenhague il devait rencontrer sa

fiancée, qui était alors revenue en Danemark pour y résider.

Cependant Crelle avait cherché à le retenir auprès de lui. « Il

m'a bombardé d'une manière terrible », écrit Abel à Boeck, « pour

me faire rester. Il est un peu choqué de ce que j'ai dit non. Il

ne comprend pas ce que je veux faire en Norvège, qu'il s'imagine

être une autre Sibérie. »

Il envisageait avec une certaine terreur l'avenir qui l'attendait

dans son pays. Quand il rentra, il lui sembla être condamné « à

tendre la sébile à la porte de l'église! » Mais « il est si convena-

blement plié », écrit-il, « au malheur et à la misère! » Parfois il

pouvait lui venir le désir de se fixer pour toujours en Allemagne,

a comme il aurait pu le faire sans difficulté. » Et avec toutes

les misères qui le tourmentaient, il ne pouvait ne pas se

dissimuler que l'expatriation était maintenant le parti le plus

avantageux.

Mais toujours il y avait quelque chose qui l'attirait vers la

Norvège; toujours et toujours revenait « assez étrangement » le

mal du pays avec une force croissante, et qui lui faisait refuser

les offres les plus tentantes.

En passant par le Danemark, il revint ainsi à Christiania, où il

rentra le 20 mai 1827. A peine eut-il annoncé son arrivée au Sénat

de l'Université que ce corps se mit à l'oeuvre, en proposant au

Gouvernement d'accorder à Abel une subvention pour la conti-

nuation de ses études et de ses travaux. La réponse du Gouver-

nement fut négative il n'y avait plus de fonds disponibles pour

une telle destination.

La position critique où il se trouvait excita cependant à un haut