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Titre : Souvenirs de l'hôtel de ville de Paris. 1848-1852 / par Ch. Merruau,...
Auteur : Merruau, Charles (1807-1882). Auteur du texte
Éditeur : Plon (Paris)
Date d'édition : 1875
Sujet : Paris (France) -- Hôtel de Ville -- 19e siècle
Sujet : France -- 1848-1852 (2e République)
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb340313776
Type : monographie imprimée
Langue : français
Format : 1 vol. (XV-509 p.-[1] f. de dépl.) ; in-8
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Description : Collection numérique : Fonds régional : Ville de Paris
Droits : Consultable en ligne
Droits : Public domain
Identifiant : ark:/12148/bpt6k39648d
Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 15/10/2007
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CHAPITRE VII
Etendue de la tâche imposée au nouveau Préfet. Projet de l'achèvement du Louvre, de l'ouverture de la rue de Rivoli, de l'isolement de l'Hôte) de ville. Temps perdu en négociations parlementaires et munie!pa)es. Boulevard Mazas et rue de Lyon. Deux tendances contraires. La réalisation de l'emprunt avait dégagé les finances de la Ville et fourni à son administration les moyens indispensables pour subsister, et pour agir dans une certaine mesure.
H y avait à reprendre les projets du temps de M. de Rambuteau la création des halles centrales l'élargissement des rues Montmartre, Saint-Denis, de la Harpe, des Mathurins, du quai Saint-Paul; l'ouverture de plusieurs rues nouvelles pour commencer le dégagement des gares de Lyon et de l'Est; l'agrandissement de la Sorbonne, des Collèges Louisle-Grand et Henri IV, la continuation de l'église SainteClotilde et de l'hôpital Lariboisière la construction de diverses mairies, etc. Il y avait aussi à répondre au vif désir exprimé par le Gouvernement d'entreprendre immédiatement, avec le concours de la Ville, l'achèvement du Louvre et le prolongement de la rue de Rivoli. Il y avait enfin à prévoir, pour un temps très-prochain, un développement prodigieux de la circulation dans Paris, aussitôt que les chemins de fer y feraient affluer les voyageurs, les marchandises et les affaires. Je ne parle pas de l'amélioration des services municipaux dont plusieurs laissaient beaucoup a désirer. Les lenteurs trop économiques de l'administration du dernier règne, l'ajournement forcé de toute entreprise en 1848