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Titre : Géographie du département de la Haute-Loire / par Adolphe Joanne,...

Auteur : Joanne, Adolphe (1813-1881). Auteur du texte

Éditeur : Hachette (Paris)

Date d'édition : 1881

Sujet : Géographie -- Haute-Loire (France)

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb30654506v

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 1 vol. (63 p.) : fig. et carte ; 18 cm

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Description : Collection numérique : Fonds régional : Auvergne

Description : Contient une table des matières

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k393190

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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Géographie de )a Haute-Loire

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TABLE DES MATIÈRES

DÉPARTEMENT DE LA BAUTE-LOntE

1 1 Nom, formation, situation, limites, superncie. 3 n 2 physionomie générale. 4 in 5 Coursd'eau. IY 4 Climat. Y 5 Curiositësnaturelles. YI 6 Ilistoire. 27 VII 7 Personnagescolebres. 34 VIII 8 Population, langue, culte, instruction publique 56 IX 9 Divisions administratives. 58 X 10 Agriculture;productions. XI 11 Industrie; produits minéraux XII 12 Commerce,cheminsdefer,routL~ 46 XIII 15 Dictionnairedescommunes. 47

LISTE DES GRAVURES

1 LePuy. 9 2 CMteaudcLavoute-sur-Lou'e. 3 DvkectruinGsd'Espaly. 4DïkeetcgUseSaint-Nichetd'A[guithe. 3a 5 ËgUseSamt-Juticn.aBrioudc. 29 6 LegcnnraILaFayette. 55 7 Château deBouxots. 8 Cath6drale du Puy 55 0 au!L'ede)acathcdrateddt'uy. 57 10 E~i!-edcsCarmes,auPuy. 59 11 Château de la Roche-Lambert. 61


DEPARTEMENT

BELA

HAUTE-LOIRE

t. Nom, formation, situation, limites, superMcte. Le département de la Haute-Loire doit son nom a sa situation sur le cours supérieur de la Loire, neuve qui le traverse du sud-est au nord-est.

H a été formé, en 1790 1" de trois contrées de l'ancien Languedoc, le Fe~ay, le Vivarais, le Gc~~M~aH, qui ont fourni 157 communes et 291,688 hectares; 2" d'une fraction (8 communes, 20,400 hectares) du Fo/'cx, qui dépendait du Lyonnais 50 de 119 communes (184,157 hectares) de la Basse-Auvergne. L'arrondissement du Puy a pris 76 communes au Yelay, 14 auGévaudan, 15 à la Basse-Auvergne et 11 au Vivarais; celui d'Yssingeaux, 55 au Velay et 8 au Forez. L'arrondissement de Brioude tout entier appartenait à l'Auvergne.

;S~:<e dans la France centrale, sur la limite de la langue d'oc et de la langue d'oïl, il n'est sépare que par deux départements, le Puy-de-Bome et l'Allier, de celui du Cher, qui occupe assez exactement le centre géométrique de notre pays. Deux départements aussi, l'Ardcche et le Gard, s'étendent entre ses limites et la mer Méditerranée. Cinq,- Puyde-Dôme, Allier, Cher, Loiret et Seioe-et-Oise, le séparent de Paris. Le Puy, son chef-lieu, est à 566 kilomètres de cette ville par le chemin de fer, à 450 seulement a vol d'oiseau. Il est traversé, à quelques kilomètres au sud du Puy, par I&


HAUTE-LOtRE.

45° degré de latitude il est donc a peu près à égale distance du Pôle et de l'Équateur, que séparent 90 degrés. Il est coupé par le 1' et le 2'' degré de longitude est du méridien de Paris.

La Haute-Loire a pour limites au nord, les départements du Puy-de-Dôme et de la Loire; à l'est, ceux de la Loire et de l'Ardèeho au sud, ceux de l'Ardeche et de la~Lozere; l'ouest, ceux de la Lozère et du Cantal. Ces limites sont presque entièrement artificielles ou tracées à travers champs par des lignes conventionnelles, des chemins, des sentiers. Pourtant plusieurs cours d'eau forment frontière sur une portion de leur cours; le plus important est, au sud du département, l'Allier, qui sépare le département de la Haute-Loire de celui de la Lozère sur un parcours de 21 kilomètres. A l'est, par endroits, la chaîne des Boutières sépare le bassin du Hhône de celui de la Loire, c'est-à-dire les eaux qui coulent à la Méditerranée de celles qui descendent à l'océan Atlantique. Le Mézenc, la plus haute sommité de cette partie de la France, sert aussi de limite à la Haute-Loire du côté du département de l'Ardèche.

La superficie du département de la IIaute-Loire, qui a la forme d'uu triangle scalène, est de 496,235 hectares. Sous ce rapport, c'est le 76'' département de la France; en d'autres termes, 75 sont plus étendus. Sa plus grande /OH~!(c;<r, de l'ouest à l'est, est de 110 kilomètres environ; sa plus grande ~u?', du nord-ouest au sud, peut être évaluée à 87 kilomètres.

JI. Physionomie générale.

Le département de la Haute-Loire appartient au Plateau Central de la France, qui, vaste de 80,000 kitomctres carrés, s'étend des bords du Rhône aux premières eaux de la Charente. Considéré dans son ensemble et indépendamment de toutes les inégalités de détait et des massifs de volcans éteints qui en ont modifié le relief, ce Plateau est un plan


incliné au nord-ouest et limité au sud et à l'est par un rebord en saillie. Sur le pourtour sud-est du grand Plateau se développent en demi-cercle une série de chaînes dout les Cévennes constituent la partie la plus importante ces chaînes forment le faite du toit continental pour le partage des eaux entre l'Océan Atlantique et la Méditerranée. C'est précisément du système orographique des Cévennes que dépendent les montagnes du département, dont les différentes chaînes, séparées entre elles par les vallées de la Loire, de l'Allier et du Lignon, vont se rattacher aux monts d'Auvergne. Ces chaînes sont, en allant de l'est à l'ouest les Boutières, le Mégal,' les monts du Velay, les monts de la Margeride et les monts du Luguet. L'ensemble du département a une altitude moyenne de 900 mètres. Ses vallées sont généralement resserrées; la plus large est celle de l'Allier aux environs de Brioude, où vient finir la Limagne d'Auvergne.

Le point culminant de la IIaute-Loire, en mémo temps que celui de toutes les Cévennes, le mont Mézonc, se dresse au sud-est du département, sur la limite de l'Ardèche. Le mont Mézenc (1754 mètres d'altitude) se trouve à une trentaine de kilomètres en ligne droite au sud-est du Puy, sur la ligne de faîte d'entre Rhône et Loire. Cette belle montagne, dont on reboise les nancs, fut un centre d'éruptions plutoniques. Plusieurs cratères y vomissaient les trachées les phonolithes, les basaltes qui recouvrent aujourd'hui les granits, les gneiss et les couches de sédiments argileux, marneux, calcaires, etc., d'une partie de la Haute-Loire et de l'Ardèche. Un de ces cratères se reconnaît encore au sud du principal pic du Mézenc, à la Ct-OM's-Bo~M/'M. « Le phonolithe qui compose le Mézenc et les cimes environnantes, dit M. Elisée Reclus, paraît être sorti de terre à l'état de grande fluidité, et s'être épanclié très rapidement sur les pentes du plateau cristallin. II en résulte que }es cônes volcaniques ont, relativement aux roches antérieures qui les portenf, une faible élévation. Les laves qui sont sorties du cratère du Mézenc, de texture assez inégale, ont été attaquées


par les intempéries, de manière à se développer en une ran- 1 gée de cônes distincts, que recouvre un sol blanchâtre ou croissent des forêts de chênes et de sapins. »

Des trois immenses coulées dont le mont Mézenc semble être le centre originaire, l'une, celle du sud, s'étendant sur es monts du Tanargue, appartient à l'Ardèche; la seconde, recouvrant pendant quelque temps la chaîne des Routières, est commune à l'Ardèche et à la Haute-Loire; la dernière, celle du Mégal ou Meygal, appartient tout entière a la HauteLoire. i La chaîne des Boutières, qui sépare 1 Ârdcche de la Haute-Loire, et qui est en même temps ligne de faite entre la Loire et le Rhône, se rattache, au nord, au mont Pilat et à la chaîne du Lyonnais. Revêtues de matières volcaniques jusqu'au delà de Saint-CIemcnt-sous-Fay, les Boutieres, dont les croupes doivent être en partie reboisées, élèvent leur principale arête à 1,000-1,200 mètres; le Grand-Felletin, à l'est dc Saint-Mien-Molbesabate, a 1,590 mètres; le Py/a~, à l'est de Riotord, 1,385 mètres.

La chaîne des Routières est séparée de celle du Mégal par la vallée du Lignon du Sud. La chaîne du Mégal ou Mc~ ressemble, vue des hauteurs du Puy, à la chaîne des Pyrénées, tant elle a. de pics aigus de forme originale. Sous ce rapport, elle contraste avec la chaîne du Velay, qui élève parallèlement, à l'ouest, ses longues croupes peu mouvementées. Séparant aujourd'hui le bassin du Lignon de celui de la Loire, le Mcgal fut recouvert jadis par un courant de laves, d'une épaisseur moyenne de 150 mètres, qui s'étendit, suivant l'opinion de M. PoulettScrope(G~c~ t.o~~ éteints de la France centrale), sur une longueur de près de 60 kilomètres avec une largeur moyenne de 10 kilomètres, jusqu'au pied des hauteurs granitiques de la Cliaise-Dicu. Le lit actuel de la Loire n'était pas encore creusé, et il a fallu bien des siècles à ce ilcuve pour se frayer un passage entre le mont MM!<K<(1,069 mètres) et le Gerbizon; les cimes phonolithiques de ces deux montagnes, autrefois reliées par des assises grani-

UADTE-LQ!M.


tiques et par un même lit de laves, sont maintenant séparées par des gorges profondes de 550 mètres. D'autres torrents ont aussi déchiqueté ce courant volcanique, qui semble avoir été le plus grand de la France et qui ne recouvre plus, sur la rive gauche du fleuve, que le mont Miaune et quelques autres sommets, près de Beauzac et du pic sur lequel s'élèvent les ruines du château de Boche-en-Begnier. Sur la rive droite, il ne forme une chaîne continue que jusqu'au delà du col du Pertuis, où passe la route du Puy à Yssingeaux, mais il revêt encore, jusqu'à la Loire et jusqu'au Lignon, de nombreuses cimes, tant dans les terrains tertiaires de Lavoute, de Saint-Vincent, de Beaulieu, de Rosières, que dans les terrains primitifs de Bessamorel et d'Yssingeaux, sur les bords de la Sumène, comme sur ceux de la Loire. Peu de contrées sont aussi pittoresques que celle qui est renfermée entre la Loire et l'arête du Meyga). Les cimes les plus remarquables de cette région volcanique sont les cônes de scories qui s'élèvent dans le bois de Breysse, près de Présailles, au sud-est du Monastier; le mont lIieygal proprement dit, ou Testoaire (1,458 mètres), entre Queyrières et Champclause le pic ~eL~M;~ (1,591 mètres); le mont Chanis (1,254 mètres); le mont P/aK~ (1,055 mètres) et le mont Peylenc (925 mètres) le rocher qui porte, au-dessus de Coubon, les ruines du château de Bouzols; le M0/ SatK<-Ma!<)':ce (852 mètres), croupe puissante dominant, au sud, le conuuent de la Gagne et de la Loire; le mont Do~e (855 mètres), au-dessus de Brives-Charensac; le cône de scories du mont Serre (915 mètres), assis sur un plateau granitique au nord des gorges inférieures de la Sumène qui le sépare maintenant du plateau de la Chaux-ie-Fay, couvert de laves qu'il a vomies .jadis; le jRa; (1,266 mètres); le Suc ~K Pertuis (1,100 mètres); les monts Pidgier (1,075 mètres), Losegal (1,150 mètres), Gros (1,178 mètres), Jaurence (1,189 mètres) les pics qui s'élèvent au-dessus de Lavoute-sur-Loire, de Beaulieu, de Rosières, de Mézères, de Saint-Julien-duPinet le mont Ger~~oK (1,049 mètres), etc.


Tout le pays entre la Loire et l'Allier est occupé par les monts du Velay, dont l'altitude moyenne est de 1,000 mètres. Si la contrée du Puy, l'une des plus originales du monde entier, est pleine de merveilles, le plateau qui se relève graduellement an sud vers les sources de l'Allier offre une désolante uniformité. Ce n'est qu'une immense plaine mamelonEëe aux roches brûlées, mais d'une grande fécondité grâce à la décomposition des roches volcaniques, et en dépit des neiges qui s'amoncellent pendant six mois de l'année dans cette Sibérie méridionale, il gèle souvent au mois de juin de petits cônes, soit isolés, soit à demi engagés l'un dans l'autre, élèvent çà et là leurs roches noircies, restes des anciens volcans. En effet, la chaîne des monts du Velay, primitivement granitique, fut recouverte par les éruptions de plus de150 cratères, groupés ou dissémines sur l'arête et ses deux versants entre la Chaise-Dieu et Pradelles, c'est-à-dire entre les deux extrémités nord et sud du département. Aussi nombreux que dans le Puy-de-Dôme, les volcans y sont moins bien conservés, à l'exception de quelques-uns, tels que le cratère, aujourd'hui lac, du Bouchet. Le lac du Bouchet, nappe d'eau circulaire (2,850 mètres de circuit, 900 mètres de largeur moyenne, 52 mètres de profondeur), est fort curieux à cause de son étonnante régularité quelques géologues y voient non un cratère de laves, mais le vide produit par une prodigieuse bulle de gaz qui aurait éclaté à travers les roches. Le lac de Limagne, situé beaucoup plus au nord, aurait une origine semblable, quoiqu'il n'offre point la même régularité de contours que le lac du Bouchet. Il a été créé en 1865 au lac du Bouchet un établissement départemental de pisciculture pour l'acclimatation dans le département des poissons étrangers, à croissance rapide. Quant à l'ancien lac de Bar, actuellement vidé par la main de l'homme, il emplissait bien un véritable cratère au lieu d'occuper, comme les autres lacs, un entonnoir ouvert dans l'épaisseur du plateau, il était soulevé au-dessus des plaines par le cône régulier d'un volcan, qui se dresse immédiatement au-dessus d'Allègre il a



sum ae percer une paroi pour en hure écouler les eaux dans la Borne. Le lac a été remplacé par une belle forêt de hêtres qui garnit les parois de la coupe du volcan.

Les principales cimes des monts du Velay sont, en partant du sud les montagnes de Pradelles, hautes de 4,200 à 1,500 mètres; le mont de Tartas (1,548 mètres) la C)'OM;f~a-CAéu/'c (1,242 mètres), au sud-est du lac du Bouchet; la cime (1,502 mètres) dominant, au sud, le même lac la montagne (1,400 mètres) entre le lac et Séneujols le mont Famier (1,529 mètres), à l'est du lac le bois de l'Hôpital (i,425 mètres); le volcan de Bizac(l,liC mètres); iaDurande (1,500 mètres), entre SaInt-Bérain et le lac de Limagne la montagne du château de Siaugues-Saint-Româin (1,045 mètres) la montagne de Fix-Saint-Geneys (1,194 mètres); Je volcan de la Denise (890 mètres), au nord-ouest du Puy; le mont d'Ours (887 mètres), au sud-est du Puy le volcan de Saint-Geneys (1,111 mètres); le volcan de Courant (1,080 mètres) le puissant cratère isolé de Bar (1,167 mètres); les montagnes de la Chaise-Dieu (1,000 à 1,198 mètres; mont Collet, entre Berbezit et Saint-Pal-de-Murs).

Les gorges de l'Allier séparent les montagnes du Velay des escarpements boisés de la Margeride. La Margeride, chaîne granitique, à l'exception de petits îlots volcaniques dans les bassins de ia Desges et de la Seuge, a arrêté d'une part les courants de laves vomis par les volcans du Velay, d'autre part ceux qui coulaient du Cantal et des monts d'Aubrac. Elle s'étend sur les trois départements du Cantal, de la ttauteLoire et de la Lozère et forme la plus grande partie de l'ancien Gévaudan. Ses bois immenses sont l'asite de nombreux loups, dont un a gardé, sous le nom de bête du Gévaudan, une sinistre renommée ils renferment des vallées et des gorges resserrées, sauvages et grandioses. L'arête peu mouvementée se présente de loin comme une immense 'croupe assombrie par les forêts. Les cimes les plus élevées dans la Haute-Loire sont la Crou;-de-/a-G'0!<r~e//e (t,557 mètres), à l'est de Chanaleilles; la montagne (1,492 mètres) d'où des-


cend la Seuge, au nord-ouest du même village; le mont Chauvet (1,486 mètres), à l'ouest de Grèzes; le mont MoKchet (1,465 mètres), près de Nozeyrollcs; la montagne (1,497 mètres) située au sud-ouest de ce dernier. Sur la rive droite de l'Alagnon, affluent de l'Allier, s'élèvent, hautes de 1,000 mètres, les ramifications des monts ~K ZM~Me~, massif qui atteint son point culminant (1,555 mètres) dans le département du Puy-de-Dôme.

Ht. Cours d e&n.

La Loire recueille toutes les eaux du département, soit directement, soit par son tributaire l'Allier.

La Loire est le plus long des fleuves entièrement français malgré cela, ce n'est que le quatorzième ou peut-être le treizième Neuve de l'Europe pour la longueur de son cours pour l'étendue du bassin, c'est le onzième. Elle a plus de 1,000 kilomètres de longueur, tous détours compris, et son bassin plus de 13 millions d'hectares, ce qui fait plus du cinquième, mais moins du quart de la France.

La Loire naît, à 1,575 mètres au-dessus des mers, dans le département de l'Ârdèche, d'une montagne des Cévennes, le Gerbier de Joncs, cône phonolithique ayant 1,563 mètres d'altitude. En sortant du département de l'Ardèche, elle entre, bien faible encore, dans le département auquel elle a fait donner le nom de la Haute-Loire. C'est par la commune de Lafarre, à 36 kilomètres de sa source, et à 891 mètres environ d'altitude, que la Loire pénètre sur le territoire du département, à la sortie duquel elle n'est plus qu'à 414 mètres, ce qui donne une pente totale de 477 mètres pour un parcours de 103 kilomètres, parcours fort sinueux puisqu'il n'y a guère qu'une soixantaine de kilomètres à vol d'oiseau du Gerbier de Joncs à l'extrémité de la commune d'Aurec, point où le fleuve quitte le département de la Haute-Loire pour entrer dans celui de la Loire.

A son entrée dans le département, la Loire coule dans des


gorges charmantes; le fleuve, qui n'est qu'un joli torrent, est dominé par de hauts escarpements basaltiques, et les sites qu'il anime sont tantôt gracieux et riants, tantôt déchires et grandioses comme on peut se les figurer dans une terre de feu qui fut jadis un prodigieux centre d'éruptions volcaniques. II passe près de Salettes, de Vielprat, d'Arlempdes, à Goudet, près de Solignac et de Cussac. Au-dessous du confluent de l'Ourzie, la vallée s'élargit c'est le délicieux bassin de Coubou et de Brives. Au confluent de la Sumène, au pied des grands rochers de Peyredeyre, commencent de fort belles gorges où le chemin de fer de Saint-Ëtienne au Puy s'est fraye un passage à force de travaux d'art. Ici la vallée de la Loire, qu'ont envahie d'un côté les coulées du Vclay, de l'autre celles du Mézenc, s'est trouvée interrompue par des barrages de laves d'une grande épaisseur. Le fleuve, dont les eaux s'étalaient en lacs temporaires, a dù s'ouvrir un nouveau lit à travers ces digues de basalte. Les magnifiques « portes e creusées de Peyredeyre à Lavoute ont servi de passage à l'eau qui remplissait autrefois le bassin du Puy.

A la base du rocher qui porte le château de Lavoute, les gorges font place à un bassin plus large, qui se rétrécit à son tour, à partir de l'établissement minéral de Serville, ou plutôt à partir de Yorey. Là le fleuve s'engage entre le mont Miaune et le mont Gerbixon, dans le dénié du Chambon et de Chamatieres les nappes phonolithiques des deux montagnes, qui autrefois se correspondaient exactement de chaque côté de la gorge et ne formaient qu'une seule coûtée, sont séparées aujourd'hui par une coupure profonde de 500 mètres, que les eaux de la Loire ont lentement excavée à travers les laves et le gramt. Au delà de la montagne escarpée que couronnent les ruines du château d'Artias, s'ouvre la vallée de Retournac, à laquelle succède le délilé de Pont-de-Lignon. A l'embouchure de l'Ance du Nord, la plaine de Bas-en-Basset a 2 kilomètres de largeur, et la Loire y forme la grande île de la Garenne, avant d'entrer dans les dentés dont elle ne doit sortir que pour déboucher dans la plaine du Forez.



De sa sortie du département de la Haute-Loire jusqu'à la mer, la Loire traverse encore dix départements la Loire, Saône-et-Loire, l'Allier, la Nièvre, le Cher, le Loiret où elle cesse de couler du sud au nord pour se porter de l'est a l'ouest, Loir-et-Cher, Indre-et-Loire, Maine-et-Loire et la LoireInférieure. Dans ce long trajet, elle baigne les villes de Roanne, Nevers, Cosne, Gien, Orléans, Blois, Amboise, Tours, Saumur, Ancenis et Nantes. Là, elle commence à se transformer en un estuaire qui acquiert successivement 3,500, 5,000, 4,000 mètres de largeur, puis se resserre à 3,000 mètres au point où elle entre dans l'Atlantique, à Saint-Nazaire, à 55 kilomètres en aval de Nantes.

La Loire est un fleuve capricieux. Au-dessus du point où la marée lui donne plus de profondeur et de régularité, et notamment en amont du confluent de la Maine, elle ne couvre son lit qu'à la suite des grandes pintes, des fontes de neige, an printemps et quelquefois en été. Alors elle est terrible, et peut rouler jusqu'à 10,000 mètres cubes d'eau par seconde, tandis qu'à l'étiage, c'est-à-dire aux eaux très basses, on la voit descendre à 25 mètres cubes par seconde devant Orléans, à 50 au-dessous du confluent do la Vienne. En somme, la moyenne de son débit, étiage et crues compris, est de 985 mètres cubes par seconde. Comme dans le département de la Haute-Loire, le fleuve coule généralement dans des gorges profondes, il n'exerce pas ici les ravages terribles qui en font le ûéau de l'Orléanais, de la Tourainc et de l'Anjou. La Loire a pour affluents, dans le département de la HauteLoire le ruisseau d'Orcheval, l'Engoniole, )a Méjcanne, le ruisseau des Fouragettes, l'Holme, le ruisseau des Ceyssoux, l'Ourzie, la Colanse, la Gagne de Cayres, la Laussonne, la Magnore, la Gagne du lac de Saint-Front, la Borne, la Sumène, le ruisseau de Chalon, celui de Beaulieu, le ruisseau de Rang, le Ramet, l'Arzon, le Ramel ou la Terrasse, le Lignon du Sud, l'Ance du Nord, le Piat et la Semène. En dehors du département, la Loire reçoit l'Allier. ·

Le t'KMscNK d'Orc/t~a~, qui sert pendant tout son cours


de limite entre le département de la Haute-Loire et celui de l'Ardèche, débouche dans la Loire (rive droite) en amont d'Issarlès (Ardèohe).

L'Engoniole (5 kilomètres dans le département), qui vient de la Lozère, rejoint la Loire en aval de Lafarre (rive gauche). La ~e/eaKKC naît dans le département de l'Ardèche, passe au château de Montbel, à Saint-Arcons-de-Barges et se perd dans la Loire en amont d'Arlempdes (rive gauche). Le ruisseau des Fouragettes a son embouchure (rive gauche) en face de Goudet.

L'BbhHe descend des monts du bois de Breysse et se jette dans la Loire (rive droite) à Goudet.

Le fKMseaM des CeyMOK.r ou B~c, qui arrose une partie de la commune du Brignon, a son embouchure (rive gauche) à 5 ou 6 kilomètres en aval de Goudet.

L'OM'sïe a son origine dans la commune de Cayres, audessous du lac du Bouchet, traverse la commune du Brignon, forme la jolie cascade de la Baume, haute de 50 mètres, et a son connuent (rive gauche) au-dessous du hameau de la Baume.. La Colanse, Colense, Colempse ou .RecouHteHe (25 kilomètres) descend des Iiauteurs de Présailles, passe près du Monastier et se jette dans la Loire (rive droite) non loin de Chadron. Au pont d'Estaing, elle se grossit de la Gazeille, qui naît sur les pentes du Mézenc et passe auxEstabIes.

La Gagne de Cayres commence au pied des crêtes de Séneujols et tombe dans la Loire (rive gauche) un peu en amont de Cussac.

La Laussonne prend sa source près de Saint-Front, passe à Laussonne, à Chadron et rejoint la Loire (rive droite) près de Coubon.

La Ma~Kore a son embouchure (rive droite) au pied du mont Saint-Maurice.

La Gagne f~M lac de SaM~-FfOM~, qui sort du charmant lac decenom,appetëaussIIacd'Ârcône(F.p. 23), passe à SaintFront, reçoit l'Aubépin, coule au pied du pic basaltique de


Servissac, l'nn des plus réguliers de la Haute-Loire, et plus bas au pied de la Roche-Bouge, dyke basaltique isolé haut de 30 mètres et semblable à un obélisque puis tombe dans la Loire (rive droite) entre Conbon et Brives-Charensac. La Borne (48 kilomètres) se forme de deux cours d'eau qui se réunissent au-dessus de Lissac la Bonne orientale, qui naît à 1,060 mètres, dans la commune de Félines et passe au pied du cratère de Bar et la Borne occidentale, qui naît à Varennes, au pied d'un sommet de 1,089 mètres, et passe près d'Allègre. La Borne baigne te pied du château de la Roche-Lambert, Borne où tombe le jBoM~;oK:i7oK, Chazeaux où se jette le n<<M;CHK de Loudes, Saint-Yida), s'enfonce dans les gorges splendides des Estreys, reçoit à la sortie de ces gorges le n;ïs~aK de FoM~Nc dont un afffuent vient de former une jolie cascade, recueille le ruisseau de Ceyssac, passe au pied des Orgues et du rocher d'Espaly où tombe le ~MM PexoM!7/OM~, au Puy, au pied du rocher d'AIguithe, met en mouvement un grand nombre de moulins, reçoit le Dolezon, passe sous le chemin de fer de Saint-Etiennc et se jette dans la Loire a .4 kilomètres du Puy. Le Do/MOH descend des montagnes (900 à 1,050 mètres) de Saint-Christophe, forme la cascade de la Roche, baigne un délicieux vallon, et passe à Vals.

La S~MMHe (2G kilomètres) na~t dans Je Megal, près de Monedeyres, commune de Queyrières, passe près de Saint-Julien-Otapteuit et de Saint-PIerre-Eynac, an pied des splendides escarpements basaltiques du Peylenc, s'enfonce, au-dessous de Blavosy, dans des gorges d'un grand caractère, et tombe dans la Loire (rive droite) au pied des immenses rochers de Peyredeyre.

Le nn'sscaK de CMo~, qui vient de Saint-Pauiicn, m;le ses eaux à celles de la Loire (rive droite) dans les gorges de Lavont~. Le Beaulieu, appelé aussi la ~KM~e~e, sort des bon du Pertuis, passe près de Rosières et de Beaulieu, reçot, à gauche, les ruisseaux de Roudesse et de Coit~e, et débouche dans la Loire droite) en amont de Lavoute.


2


Le ruisseau (le ~N/~a a son embouchure (rive droite), comme le Rr~HC~ (rive gauche), en amont de Yorey.

L'~l~oH (45 kilomètres), ruisseau peu important, naît dans des montagnes de 1,156 mètres (Puy-de-Dôme), entre dans la Haute-Loire, passe au pied de Craponne, à Beaune, à Chomelix, s'enfonce dans de profondes gorges et se perd dans ia Loire (rive ganche) à Vorey.

Le RaH:e/ ou la Te;'?'a~e est un torrent originaire des monts du Mégal, près de Queyriercs: il passe, sous le nom de )'M:MM!< </K Ty'ii!'sso/ à Bessamorel, s'enfonce dans des gorges profondes, et se jette dans la Loire (rive droite) en amont de Pont-dc-Lignon.

Le Lignon (84 kilomètres) est appelé aussi Lt~HOH du Sud, pour ne pas être confondu avec te.Lignon du Nord (département dela Loire), chanté par le marquis d'Urfé dans son. roman de L'A~tve. Son bassin es.t le plus important du département après ceux de )a Loire et de l'Allier. 1I descend du mont Mezenc, commune de ChaudeyroMes, baigne Fuy-)eFroid avant de se grossir du n<MSMK des Mer/es, passe au Chambon, reçoit le )'i<Msea!<Je la C/ièse, baigne Tence où débouche la Serigonle, se grossit du M/b~OM, du ruisseau ~o;MSC, de l'<e (qui descend du pic de Lizicux, haut de 1,595 mètres, et passe à Araules), de la St'a~He, qui passe au pied d'Yssingeaux, de la Dunières, coule dans des gorges très pittoresques, profondes de plusieurs centaines de mètres, et tombe dans la Loire (rive droite) au hameau de Confolent, au sud de Monistrol, en face de la station de Pont-de-Lignon. La D«H!cre. l'affluent le plus Important_ du Lignon, est formée par la jonction du Riotord et du CoK~~er, au-dessus du bourg de Dunières elle serpente au fond d'une valide sauvage.

L'~iKCC du A'ord a 65 kilomètres de longueur, en partie dans )e département du Puy-de-Dôme, où elle a ses sources dans les monts du Forez, hauts ici de 1,450 mètres, au sudsud-est de Pierre-sur-Hante, en partie dans le département de la Haute-Loire, ou elle a son embouchure (t'ive gauche) au-


aessus uc tias-en-iiasset, en face de Momstrol. Elle entre dans la Haute-Loire après avoir reçu la Ligonne, coule dans les gorges souvent très boisées que dominent les ruines du château de Chalancon et reçoit i'AndraMo (rive gauche). On l'appelle Ance du Nord pour la distinguer d'une autre Ance, l'Ance du Sud, tributaire de gauche de l'Allier.–L'«7/Y<Me naît à Ferréol (Puy-de-Dôme), dans un contre-fort du Forez (1,128 mètres), entre dans la Loire, baigne Estivareilles, et passe dans la Haute-Loire, où il coule dans des gorges très profondes.

Le Piat naît près du Villard, au pied d'une colline de 792 mètres, passe à Monistrol et se perd dans la Loire (rive droite) au-dessous de la grande île de la Garenne.

La Semènc naît dans un contre-fort du Pilat, dans le département de la Loire, entre dans la Haute-Loire, passe au pied de Saint-Didier-Ia-Séauve et de Saint-Fcrréol-d'Auroure et se perd dans la Loire (rive droite) en aval d'Aurec. Cours, 45 kilomètres dans une vallée sauvage et pittoresque.

L'Allier est un des principaux cours d'eau de la France. Long de 575 kilomètres, il arrive à -la Loire avec une largeur de 200 à 500 mètres, et avec une masse d'eau de 25 mètres cubes par seconde dans les eaux basses, de US mètres aux eaux moyennes, de 6,000 mètres en grande crue; aussi est-il plus abondant que la Loire, sinon par les crues et dans les eaux moyennes, au moins pendant la saison des sécheresses. L'Allier commence dans le département de la Lozère, à 1,425 mètres au-dessus des mers, un peu plus haut que la Loire, dont la source est à 1,575 mètres d'altitude. Quand il atteint la Haute-Loire, il a déjà parcouru 40 kilomètres environ. Avant d'y entrer, il sépare le département de la Lozère de celui de t'Ardèche, puis la Lozère de la Haute-Loire. Ses eaux ont été fréquemment endiguées par les courants de laves qui ont changé le profil de sa vallée repoussé à l'est vers les montagnes de la Margeride, dont il lui était difncile d'entamer les roches compactes, il est graduellement revenu dans son


ancien lit en rongeant les laves moins dures qui l'obstruaient, et c'est ainsi que la rivière a mis à nu, en plusieurs parties de son cours, mais surtout de Monistrol à Langeac, de superbes rano'ées de colonnes basaltiques. Ces coulées se prolongent jusque dans le lit de la rapide rivière et le traversent même en certains endroits, dans des gorges dont la profondeur va jusqu'à 500 mètres et qui sont les plus remarquables de la Haute-Loire. Ces gorges, depuis Langeac jusqu'au delà de Langogne, sont suivies par le chemin de fer de Paris à Nimes. Les localités baignées par l'Allier sont peu nombreuses, à cause delà profondeur de la vallée, de son étroitesse et de la rapidité de ses versants. Celles qu'on rencontre sont bâties au débouché, de vallons latéraux: telles que Vabres, Monistrol, Prades, Saint-Julien-des-Chazes, Saint-Ârcons et Chunteuges. En aval, la vallée est moins resserrée. La rivière baigne Langeac, Reilhac, Chilhac, Lavoute-Chilhac, Saint-Ilpize puis elle passe sous le pont de Yieilie-Brioude, et, sortant définitivement des gorges, entre dans la vaste plaine de Brioude slle n'arrose pas cette ville, mais elle en passe à 1,500 mètres à l'ouest. L'Allier pénètre dans le département du Puy-deDôme un peu en amont de Brassac, à Vëzézoux, par 390 mètres d'altitude; elle y entre par 722 mètres, ce qui donne une pente de 553 mètres pour le parcours de l'Allier dans le département de la Hautc-Lo!re.

Dans le Puy-de-Dôme, l'Allier coule devant Issoire, arrose la plaine de la Limagne, célèbre par sa fertilité, et laisse au loin dans la plaine, à gauche, les villes de Clermont-Ferrand ;.t de Riom. Dans le département de l'Allier, il baigne Vichy et Moulins, sépare le Cher de la Nièvre, et s'unit à la Loire au Bec-d'Allier, à 6 ou 7 kilomètres en aval de Nevers, par 112 mètres d'altitude.

Dans le département de la Haute-Loire, l'Ailier est uottabic à partir de Saint-Arcons et navigable à partir de Fontanes il y reçoit le ruisseau d'Arquéjols, celui des Empp/es, le Chapeauroux, le ruisseau de Malaval,.l'Anee du Sud, la Seuge, la Fioule, laDesges, le ruisseau de Tailhac, la Ramade, la Gronce,


t'Avesne ou.la Davinc, te Céluux, la Senouirc, la Vendage, Je ruisseau d'Auzon, l'Estantole, la Lcuge, et, hors du département, l'Alagnon et la Dore.

Le }'K!sscaM ~r<y?;cy'o/ grossi du 7'Mfs.seaK </<? la Con:&e, a son embouchure (rive droite) en aval de Saint-Ëtienne-duVigan.

Le ruisseau <~s.E)Kp~M,afnuent dû droite, a sa vallée creusée dans la commune de Rauret..

Le C/t~~eaKroK~ qui naît dans la Lozère, au pied du signal de Randon (1 ,554 mètres), point culminant de la Margeride, n'a que son embouchure (rive gauche) dans le département de la Haute-Loire.

Le ?'K!'M<'aK de ~Mr~/ se jette dans l'Allier (rive droite) près de la gare d'Alleyris.

L'~K~e ~K. S~~ a son origine dans la Margeride, au pied du Roc des Fenêtres (1,484 mètres), commune de la Panouse (Lozère). Dans la Ilaute-Loire, elle baigne Saint-Préjet-d'Allier, et se jette dans l'Allier (rive gauche) à Monistrol (585 mètres). Cours, 40 Htomètres dans des gorges extrêmement pittoresques.. L'Ance reçoit, par la rive gauche, le Panis, qui baigne Vazeilles et Croisance, et la P7;aH~e ou Fen~'caH~c, rivière de ChanateMes.

La Seuge (55 kilomètres) prend ses sources dans la Margeride, à 4 kilomètres de Chanaleilles, au pied d'un mont de 1,492 mètres, coule dans une vallée boisée qu'on appelle quelquefois la Suisse de la Haute-Loire, passe à Saugues, où elle reçoit le ?'?;MscaK de PoM<o!; descendu aussi de la Margeride, forme, à 4 kilomètres de Saugues, la cascade de Luchadou et tombe dans l'Allier à Prades (rive gauche), par 548 mètres d'altitude.

La Fioule descend des hauteurs boisées de sapins de FixSaint-Geneys (1,194 mètres), reçoit le ~K~eaM </ejS!'aK~?<esSaint-Romain sorti du lac de Limagne, coule dans les gorges de Vissac et se jette dans l'Allier (rive droite) à Saint-Arcons.

La Desges ou Dège prend ses sources dans !es-monts de


la Margeride, au pied du mont Chauvet (1,486 mètres), commune de Paulhac (Lozère), passe à la Beysseyre, à Nozeyrolles, à Desges où tombe la GoM'~OK~/rc venue des monts de la Margeride (Cantal), à Chazelles, à Pébrac et tombe dans l'Allier (rive gauche) à Chanteuges. Cours, 58 kilomètres, dans une très profonde vallée.

Le ruisseau Je Tailhac, qui vient de la commune de ce nom, a son embouchure (rive gauche) un peu en amont de Langeac.

La Ramade ou Pe!/n;M<? descend des montagnes de Pinols (Margeride), hautes de 1,061 mètres, coule dans des gorges très profondes et très pittoresques et se jette dans l'Allier (rive gauche) au-dessus de Chi!huc.

La G/'OHCc descend des forêts de la Margeride, haute, dans ces parages, de 1425 mètres (Cantal), entre dans le département de la Haute-Loire, coule dans une vallée profonde de 300 à 400 mètres, contourne la forêt de Combeneyre et se jette dans l'Allier (rive gauche) en amont de Lavoute-Chilhac. L'~f~He ou la Davine, qui vient de Saint-Austremoine, reçoit les <'M:'Mea?f.r de Se~'e et de jRo!i~ere, avant de se perdre dans l'Allier (rive gauche) à Lavoute-Chilhac. Le Cc?OM.e naît, au sud de Céloux, dans les piateaux de la Margeride, élevés, dans ces parages, de 1,070 mètres (Cantal), entre dans le département de la Haute-Loire, y couledans une gorge profonde, passe à Saint-Just et tombe dans l'Allier (rive gauche; 455 mètres d'altitude) au pied de l'arche du pont de Vieille-Brioude.

La Senotiire (S6 kilomètres) a son origine au bas de la montagne de la Chaise-Dieu (1,115 mètres), qu'elle contourne, arrose Saint-Pal-de-Murs (841 mètres), Saint-Ëtionne-presAllègre, passe au pied de Mazeyrat (575 mètres), près de Paulhaguet, à Domeyrat où elle reçoit le Doulon, près de Frugères-le-Pin, à Lavaudieu, et se perd dans l'Allier (rive droite) entre Brioude etYieiiIc-Brioude, par 420 mètres.–Le Doulon (56 kilomètres) sort, à 1 kilomètre de Saint-Germain-Lherm (Puy-de-Dôme), d'un lac situé à 1,045 mètres, baigne Saint-


Vert, Laval, Saint-Didier, Yals-le-Chastel et reçoit la Prades. La FcMf/a~e, affluent de gauche, passe à Paulliac, près de Beaumont et de Saint-Ferréol.

Le ?'K:'MeaM J'fxoH, affluent de droite, baigne Auzon. L'Estantole a son embouchure à 1,500 mètres en aval du cours d'eau précédent, et sur la même rive.

La Leuge, que dominent les villages de Bournoncle et de Vergongheon, débouche dans l'Allier par la rive droite, à la limite du département du Puy-de-Dôme.

L'Alagnon, charmant torrent qui roule, suivant la saison, 3 mètres.cnbes et demi à 550 mètres cubes par seconde, vient du massif du Cantal. Après avoir passe, dans le département de ce nom, au pied de Murât et à Massiac, il entre dans le département de la Haute-Loire un peu en amont de GrenierMontgon, à la Chapelle-Alagnon, passe près de Blesle, de Torsiac, de Léotoing et à Lempdes. Puis il entre dans le Puyde-Dôme, où il atteint t'Ailler (rive gauche) à la station du Saut-du-Loup, par près de 400 mètres d'altitude, après avoir fait, de sa source à son embouchure, le plus bel ornement d'une vallée remarquablement pittoresque, tantôt fraîche et charmante, tantôt nue, rocheuse et austère. Cours, 86 kilomètres, dont 18 dans la Haute-Loire. L'Alaguon reçoit, dans le département à Grenier-Montgon, (rive droite) le ruisseau aeJKot!~jfOH; près de la gare de Blesle, (rive gauche) la Sionne (50 Idiomètres), qui naît dans les montagnes du Cézallier (Cantal), et la Vaucenge, qui passe près de SaintÉtienne et à Blesie près du hameau de Brngeilies, (rive gauche) la Bave en face de Léotoing, (rive gauche) l'Auze et ia Roche..

La Dore, affluent de droite de l'Allier, ne touche point le département de la Haute-Loire elle en reçoit seulement un ou deux ruisseaux.

Lacs. Outre le lac du Bouchet, dont nous avons parlé ci-dessus (F. p. 8), nous citerons le lac circulaire de SaintFront ou d'Arcône (5 iulomètres de circonférence, 8 à 10


mètres do profondeur, M hectares de superficie), situe à 1,252 mètres d'altitude, peuple de truites et de tanches, et qui donne naissance au ruisseau de Gagne, affluent de la Loire; le lac </e /'(E~/ (canton de Loudes), qui n'est plus guère qu'un marais, de même que celui </c L<m~He (commune de Siaugucs-Saint-liomain). Les cantons de Paulhaguet et de la Chaise-Dieu renferment quelques étangs.

tV. Ctimat

Bien que situé a peu près à égale distance du Pùle et de l'Equateur, le département de ]a Haute-Loire est dans son ensemble un pays froid, à cause de l'élévation de la plupart des lieux habites et de l'eloignement de la mer, qui a le privitego de rendre les climats plus égaux et plus doux. La différence des attitudes minima et maxima de son territoire étant de 1 ,584 mètres, le climat varie d'une commune à l'autre; quelques kilomètres et quctquefois quelques centaines de mètres de distance, créent de grandes différences de niveau. Les grandes vallées sont ouvertes vers le nord, et les hauts plateaux, qui prédominent, sont battus par tous les vents, dont le plus funeste, )e vent du sud, appelé ;'fM< blanc quand il n'amène pas l'orage, est le fléau des champs de céréales.

Dans ia région des hautes montagnes, « dans ces régions quasi alpestres, dit M. II. Malègue (C~'Jc (le l'étranger dans la y/a~e-L~'e), la neige, fouettée par les vents, vole en tourhitions, puis s'amoncelle, encombre les voies de communication, multipliées, rectifiées, élargies et jalonnées de poteaux indicateurs, couvre parfois les chaumières des pauvres montagnards, prisonniers des mois entiers dans leurs demeures, et, par son séjour prolongé, par l'intensité du. froid, rend toujours difficiles, souvent impossibles, parfois dangercnx les rapports administratifs et commerciaux.)) Les hauts sommets attirent aussi les orages, la grêle et les pluies torrentielles, qui fréquemment en été ravagent les vallées.



« Toutefois le climat de Brioude et de sa vaste plaine, des vallons de Langeac, Prades, Cussac et Coubon, des trois riants coteaux qui forment le riche petit bassin du Puy, de la plaine de l'Emblavès et des oasis si heureusement abritées de Retournac, Bas, Aurec, etc., est très tempéré et même relativement assez doux.»

La hauteur annuelle des pluies est de 60 centimètres vers Brioude, dans la plaine de l'Allier de 66 au Puy, de 80 à l'est d'Yssingeaux, de 100, 120, 130, 180 à mesure qu'on se rapproche du Mézenc.

V. Curiosités naturelles.

Le département de la Haute-Loire est certainement l'un des plus curieux de la France. La contrée du Puy, une des plus originales du monde entier, est pleine de merveilles la gorge et la cascade des Estreys, la vallée de la Borne, les rochers de Ceyssac et d'Espaly, le dyke basaltique de Saint-Michel, le rocher Corneille, le vallon du Dolezon et la cascade de la Roche, la cascade de la Baume, la vallée de la Loire, celle de l'Allier et leurs o~?<cs ou colonnades basaltiques, le rocher de Bouzols, la Roche-Rouge, Servissac, les gorges de la Sumène et le formidable rocher de Polignac, où veillait une des plus terribles forteresses du moyen âge, ruine aujourd'hui, mais ruine grandiose qui s'impose aux regards de tous les points de l'horizon. En avant de cette ruine est la montagne de la Denise, avec ses deux rangées superposées de colonnes basaltiques, la Croix-de-Ia-Paille et les Orgues d'Espaly. Dans cette _montagne, M. Aymard, le savant archiviste de la Haute-Loire, a découvert, sous les scories et sous les cendres, les ossements d'animaux vivant à l'époque où les volcans de la contrée étalent en éruption mammouths, paléothériums, rhinocéros, tapirs, etc. Parmi les volcans éteints, les plus remarquables sont ceux du Bouchet et de Bar (V. p. 8).

La montagne du Mézene est célèbre, par ses paysages


alpestres, ses beaux pâturages et l'admirable panorama qu'offre son sommet.

V! Illistoire.

Le pays qui est devenu le département de la Haute-Loire était occupé jadis par cinq peuplades les Vellavi, peuple qui a donné son nom au Velay et qui était client des Arvernes les Gabales (Gévaudan), les lleldes ou &/u!'eHS (Vivarais), les Ségusiaves ou jSe'~MSMHs (Forey) et les Arvernes (Auvergne). Ruessio, aujourd'hui Saint-Paulien, était la capitale des Vellavi; mais, à la fin du sixième siècle, ce titre passa à j4/!ze!'M)K (le Puy), lorsque saint Vosy, évêque du Velay, eut transféré dans cette ville son siège épiscopal. Le nomd'Aniciums'estperpétué dans celui de la montagne, le mont Anis, sur les flancs de laquelle est bâti le chef-lieu du département. Les Vellavi, pâtres ou chasseurs quand ils n'étaient pas en guerre avec leurs voisins, habitaient-ils des cabanes, ou bien les nombreuses grottes creusées de main d'homme que l'on rencontre dans le département ? Ces grottes sont-elles contemporaines de ce peuple, sont-elles antérieures ou postérieures? Nul ne le sait, et peut-être ne le saura-t-on jamais.

Après la conquête de la Gaule par César, Auguste rendit les Vellavi indépendants des Arvernes. Leur pays, civitas FeMa~OfMm, fut compris dans la première Aquitaine. Comme partout ailleurs, la civilisation latine adoucit les mœurs de ces barbares, Ruessio, Icidmago (Yssingeaux), Condate (Saint-Privat), s'embellirent de temples, de palais de cirques, d'aqueducs, et des villes luxueuses s'élevèrent dans le pays conquis. Des voies furent ouvertes dont la principale conduisait de LM~MH!<)K (Lyon) vers l'extrémité de l'Aquitaine il en subsiste de nombreux vestiges, appelés 1~'a.BoK/eM (Via jBo~eMa), dans les communes de Saint-Georges-l'Agricol, Saint-Geneys, Saint-Paulien, Sanssac-l'Église. Malgré les obstacles naturels qu'offrait le relief tourmenté de son sol aux envahisseurs, le Velay fut, dans les dernières


années de l'Empire romain, ravagé par les Barbares. Les Vellavi résistèrent aux Burgondes, qui toutefois mirent à sac la ville de Brivas (Brioude), et les chassèrent de leur territoire. Mais les Visigoths, qui succédèrent aux Burgondes, parvinrent, en 473, à réduire sous le joug non seulement le 'Velay, mais aussi l'Auvergne ou pays des Arvernes, le Gévaudan et leVivarais. Le Velay fut administré par un comte, qui relevait du gouverneur de l'Aquitaine.

A la suite do la bataille de Vouillé (507), remportée par Clovis sur Alaric, roi desYisigoths, qui périt dans l'action, le Velay passa sous la domination franque. En 511, il fut englobé dans les états du roi d'Austrasie, puis dans la monarchie française lorsque Clotairo H, par l'assassinat de Brunehaut et do ses petits-Sis, eut réuni entre ses mains toutes les possessions dosa dynastie (615). De cette année à l'année 877, le Velay fut distrait plusieurs fois des possessions de la Couronne pour servir d'apanage à des princes du sang.

Le christianisme avait été apporté dans le pays, vers le milieu du troisième siècle, par saint Georges, le premier de ces prélats du Velay dont le pouvoir temporel fut si considérable pendant le moyen âge. Il fut remplacé, à la mort de saint Georges, par saint Marcellin. Un de leurs successeurs donna son nom à la ville de Saint-Paulien. Le martyre de saint Julien, venu de la Viennoise, et égorgé à Brioude, où une basilique s'éleva surson tombeau, ne fit qu'affermir et répandre la foi nouvelle. Partout les temples païens disparurent pour faire place aux sanctuaires du nouveau culte. Au sixième siècle, l'église de Brioude jouissait d'une grande réputation et attirait un immense concours de pèlerins. La chapelle du Haut-Solier, à Saint-Paulien, bâtie avec les matériaux d'un temple consacré au soleil, et surtout l'oratoire bâti sur le mont Anis, à la suite d'une apparition de la Vierge, attirèrent aussi de nombreux fidèles. Les abbayes se fondèrent et se multiplièrent. Le Monastieradùsounomactuel à l'ancienne abbaye bénédictine de Saint-Théofrède ou de Saint-Chaffre, fondée vers 680 par Calmin ou Cabninius, duc d'Auvergne. Blesle et Lavaudieu



ont aussi possédé des monastères du même ordre. La célèbre abbaye de la Chaise-Dieu a dû son origine (1056) à saint Robert signalons aussi le prieuré de Chanteuges, qui en dépendait, le prieuré cluniste de Lavoute-Chilhac, etc. Notre-Dame du Puy était tellement célèbre au moyen âge, qu'on voit, en 062, Bernard Is' comte de Bigorre, mettre son comté sous la protection de Notre-Dame du Puy, en constituant une rente annuelle et perpétuelle de 60 sols morlans, à payer, par lui et par ses successeurs, au chapitre de cette église. Cette donation eut plus tard une grande importance dans l'histoire de la possession du comté, et le premier acte des prétendants fut d'acquitter la rente consentie par le comte Bernard, afin de se faire reconnaître comme légitimes possesseurs de la terre de Bigorre.

Au treizième siècle, cet hommage se renouvelle. A la mort d'Esquivat, comte de Bigorre (1284), le roi d'Angleterre, duc de Guyenne, voulant s'emparer de son riche héritage, s'empressa de faire hommage du Bigorre à l'église de NotreDame du Puy et d'acquitter la rente consentie par Bernard Ier, tandisque les États de Bigorre reconnaissaient comme comtesse Constance, Oie aînée de Gaston VII de Béarn. Mais le roi de France Philippe le Be], représentant les droits de sa femme, Jeanne de Navarre, suscita le chapitre de Notre-Dame du Puy à attaquer devant le parlement de Paris, comme entaché de nullité, le contrat fait avec le roi d'Angleterre et refusa de recevoir l'hommage de Constance de Béarn. Le parlement prononça le séquestre, et le comté fut mis sous la main du roi de France, qui en devint possesseur provisionnel. Philippe le Bel racheta au chap fdu Puy, moyennant une rente annuelle et perpétuelle ü bOO livres tournois, les droits de suzeraineté que le chapitre pouvait avoir sur le comté, et, après avoir fait faire, en l'an 1500, une enquête sur la valeur du Bigorre, prêta serment d'observer les fors et coutumes. Le Velay prit une part importante à la première croisade L'élite de ses chevaliers et de ses citoyens partirent en 1096, sous la conduite de Raymond, comte de Toulouse, et d'Âdhé-


mar de Monteil, évêque du Puy. Ce fut Adhémar qui, le premier, prit des mains du pape la croix de drap ou de soie rouge qui servit à distinguer les croisés.

Les évêques du Velay, riches et puissants, ne relevaient depuis 1051 que du Saint-Siège ils étaient devenus, déjà vers la fin du douzième siècle, les comtes du Puy ou les premiers seigneurs du Velay. Parfois en rébellion contre le roi (H 92), ils eurent aussi à se défendre contre les conjurations des habitants du Puy, impatients d'entreprises qu'ils regardaient comme des envahissements sur leurs prérogatives municipales, depuis que le roi Louis le Gros, en 1154, avait étendu la domination seigneuriale de l'évêque, du &Mro!ts ou castrum dit ~/HC!'MtM, à la cité tout entière. Mais les rivaux les plus redoutables, pour les prélats comme pour les habitants du Velay, furent ces vicomtes de Polignac, coureurs de grands chemins, qui se signalèrent par leurs rapines et leurs brigandages.

L'une des causes principales de la rivalité des évêques et des grands vicomtes, dit M. A. Jacotin (J&'moM'cs de la Société des scMKces, de ~'K<:hM<ne et des a~s de la Ba~e-jLoM'e), fut le droit de battre monnaie, droit que le roi Raoul, après la soumission de Guillaume H, duc d'Aquitaine et comte d'Auvergne et du Velay, avait concédé en 924 à l'évêque Adalard et que les seigneurs de Polignac partagèrent dans la suite. Dès le milieu du douzième siècle (1169), Pons de Polignac et son fils Héracle revendiquèrent, les armes à la main, les droits que l'évêque du Puy leur contestait. Le roi de France, Louis le Jeune, dut intervenir il emmena prisonniers Pons et son fils, et la lutte ne se termina qu'en 1175 par une transaction d'après laquelle l'évêque et le vicomte devaient jouir par moitié des « droits de monnoie » et de la « leyde )) de la ville du Puy.

Les querelles des évêques du Puy et des sires de Polignac, les guerres féodales et surtout les courses dévastatrices des Brabançons ou Routiers, vrais brigands de grands chemins, avaient répandu partout une terreur si profonde que nul


n'osait s'aventurer hors de son village, ni même hors de sa maison; les foules n'accouraient plus aux cérémonies religieuses, et, aux plus belles solennités, les sanctuaires de NotreDame demeuraient presque déserts. Les plus riches bourgeois de la ville avaient même fortiné leurs demeures et n'en sortaient que le plus rarement possible, toujours bien armés. Cet état de choses provoqua, dans la seconde moitié du douzième siècle, une nouveauté qui alors parut étrange et qui étonnerait moins de nos jours une véritable ligue de la paix, avec sa caisse entretenue par les cotisations annuelles des membres, et avec ses hommes prêts à marcher contre quiconque provoquait une guerre ou se livrait au pillage. Il y eut dans cette ligue des moines, des prêtres et même des prélats, qui étaient dispensés de prendre les armes et dont le rôle se bornait a prier. Cette association fut, en effet, toute chrétienne, et en cela elle était de son temps. Elle portait aussi le cachet local née au Puy, elle se forma sous le patronage de la Mère de Dieu; son but immédiat fut même de rendre aux antiques fêtes de la Vierge l'éclat dont elles avaient brillé si longtemps et que les calamités publiques menaçaient d'éteindre.

Le Promoteur de l'association fut un charpentier nommé Durand d'Ort; mais, si l'on croit l'auteur de la Chronique de Laon, ce pauvre charpentier n'aurait été que l'instrument d'un chanoine du Puy, qui s'entendit avec un jeune homme pour simuler une apparition de la Vierge. Quoi qu'il en soit, Durand se présenta à son évoque vers la fin de l'année H82, et lui assura avoir reçu d'en haut l'ordre de prêcher la paix et de menacer des malédictions divines non seulement ceux qui la troubleraient, mais encore ceux qui ne travailleraient pas de leur personne à la conserver ou à la rétablir. Il dit encore avoir reçu le modèle d'uu vêtement, assez analogue à un scapulaire, que devaient porter les adhérents, et sur lequel devait être brodée ou attachée une image de la Vierge Marie, avec cette inscription ~MMM ~eD/f?t<yM!c/~accx ~~c'c/te's JM monde, ~OK~c~-HOM~ la ~Cti'.c. L'évoque l'accueillit d'abord


froidement.; bientôt voyant que le nombre des associés croissait tous les jours, il promulgua, du haut de la chaire, a la fête de l'Assomption suivante, les statuts de la confrérie, dite dès lors des Ca~ucK's ou des Chaperons-Blancs, à cause de ses vêtements. A ce moment déjà, les adhérents ne se comptaient plus H y eu avait dans le Velay, le Gévaudan, le Vivarais, dans toute l'Auvergne on en voyait jusqu'en France, c'est-à-dire dans le domaine royal. Déjà s'était manifestée leur force. Les associés auvergnats marchèrent contre les Routiers, riches alors de leurs pillages et des riches présents que leur avait faits le roi Henri II d'Angleterre, aux dépens des ahbayes du Poitou et du Limousin. Ils les atteignirent dans le Berry et leur tuèrent, dans la mêlée, plus de 7,000 hommes, sans perdre, assure la chronique, aucun des confères. Les associés du Velay, stimulés par la nouvelle de ces faits d'armes, cherchèrent à leur tour quelque compagnie de Brabançons; ils rencontrèrent facilementune troupe de ces pillards, commandés par un certain Corberand, et la taillèrent en pièces: U,000 cadavres jonchèrent le champ de bataille Corberand et 500 des siens, prisonniers, furent pendus.

Un instant on dut croire qu'une ère pacifique aUaits'ouvrir pour la France. « Partout à la ronde, les seigneurs étaient dans la crainte, n'osant exiger do leurs vassaux que ce qui était équitable, au lieu de les rançonner à merci. )) Malheureusement E les disciples de Durand ne se contentèrent pas du rôle de justiciers et de pacificateurs qu'ils s'étaient d'abord assigné; fiers de leur nombre et de leurs succès, ils voulurent s'affranchir, pour leur compte, de toute espèce de soumission et de redevance. Aussi, le roi Philippe Auguste, qui les avait d'abord favorisés, et un grand nombre de seigneurs, ordonnèrent à leurs sujets de se détacher de la Ligue. De leur côte, les Brabançons, irrités de tours récents désastres et plus encore de tout ce qui tendait à éloigner les guerres dont ils vivaient, réunirent leurs forces sous la direction de leur prin cipal chef, Lupar, un vrai potentat avec lequel I~s rois euxmêmes devaient compter. La rencontre eut lieu sur les con5


fins du Limousin et de l'Auvergne; les Capuciés furent taillés en pièces, et ceux qui échappèrent au massacre, n'inspirant plus aucune crainte, brisèrent leurs engagements avec la ligue, dont bientôt on n'entendit plus parler.

Lorsque arrivèrent les Grandes Compagnies, le Velay en fut débarrassé par Du Guesclin, que les consuls du Puy aidèrent de subsides et d'envois de troupes, d'armes, de vivres et de munitions.

Au quinzième siècle, les Bourguignons du sire de Rochebaron assiégèrent inutilement le Puy, qui était reste fidèle au roi, comme tout le Velay. Cette ville eut deux nouveaux sièges à soutenir contre les protestants, pendant les guerres de religion, en 15C2 et en 1585, et fut presque toujours occupée par les Ligueurs, qui s'emparèrent de presque toutes les places du Velay et ne se soumirent à l'autorité de Henri IV que plusieurs années après l'avènement de ce prince. L'apparition de Mandrin dans le pays au dix-huitième siècle est le dernier fait notable que mentionnent les annales dn département de la Haute-Loire.

VII. Personnages célèbres.

OMX<è)):e siècle. EusTAciiE D'ACHAT suivit, a la première croisade, Raymond, comte de Toulouse, et devint vice-roi de Jérusalem. RAYHOXD D'AGILES ou D'AicuiniE, historien de la première croisade.

DoMSi'OHc siècle. Po~s DE CApDpEiL, troubadour, mort à la troisième croisade, on il avait suivi Philippe Auguste. Gnn.LACME DE SAMT-DiDiEn, troubadour.

T/'empMe siècle. Pn:nnE CARDINAL, troubadour, mort vers 1505.

Qu/M~/e~C siècle. GiDiERT DE LA FAYETTE ('I580-14C2), maréchal de France, battit l'armée anglaise à Beaugé en IMl. GuiLLAUHE TARDIF, ërudit, lecteur de Charles Y!H, ne au Puy vers 1440.

D~.p-étMp siècle. JEAN BAUDOIN (1584-1650), littë-


rateur, membre de l'Académie française, ne à Pradelles. II a laissé quarante-deux traductions d'auteurs grecs, latins, anglais, espagnols, etc.

DM"M:én:e M'éc~. –MELcnion DE PouGNAC (i66i-i741)' cardia!, diplomate, poète )atin, né au Puy; membre de l'Aca-


démie française, de l'Académie des sciences et de celle des Inscriptions. –MtCHEL BOYER (1667-17~4), peintre d'architecture, membre de l'Académie. jEA~-llECTun DE F-AY, marquis DE LA TouR-MACBOUR&, maréchal de France (1684-1764). –NoELDE.!onRDA, comte DE VAUX, maréchal de France, né en 1705, au château de Vaux, mort en 1788. ROBERT MiCHEL, sculpteur, né au Puy (1720-1785). P)ERRE JuuEN, sculpteur, membre de l'Institut, néaSt-Paulien (1731-1804). D/.K-HeiH~eme sciècle. Le marquis DE LA FAYETTE (1757 1854), né au château de Chavagnao célèbre homme politique, a été mêlé aux plus grands événements de son époque. Après avoir contribué puissamment a fonder la république des États-Unis, il fut député en 1789 à l'Assemblée nationale, où il défendit avec chaleur les idées nouvelles. Ayant échoué dans sa tentative.. de.sahver Louis XVI, il émigra, fut emprisonné pendant 5 ans par les Autrichiens, puis rentra en France, il fut député sous la Restauration et sous la monarchie de juillet. MARIE-CHARLES-CÉSAR DE FAY, Comte DE LA TouR-MAUML'RG (1758-1851), général, député de la noblesse aux États généraux de 1789, sénateur, pair de France. Son frère, le marquis YtCTOR-MARtE (1766-1850), général, ministre de la guerre sous la Restauration. Le général RËGis BARTHÉLEM;, baron MouroK-DuvERNET, né au Puy en 1769, fusillé a Lyon en 1816. ÂKDRE-RRUKo FRÉVOL, général du génie, en 1775 à Pradelles, tué en 1809 au siège de Saragosse. Le marquis JuST-PoNS FLORIMOXD DE LA TofR-MAUMURG (17811857), ambassadeur.–JosEru-MARCELLiM RuLHERE, général, pair de France, ministre delà guerre (1848-1849), né a SaintDIdier-Ia-Séauve (1787-1865). –CHARLES CROZATIER (17941855), sculpteur-fondeur, né au Puy, a légué une partie de sa fortune à sa ville natale.

VHt–t*opnta<ton, tang)te,euKe, ims<ruct!on publique. La population de la Haute-Loire s'élève, d'après le recense-


ment de 1876, à 515,721 liabitants (15~U du sexe masculin, 160,841 du sexe féminin). A ce point de vue, c'est le 57'' département. Le chiffre des habitants divisé par celui des hectares donne environ 65 habitants par 100 hectares ou par kilomètre carré; c'est ce qu'on nomme la population spéci/<e. La France entière ayant 69 à 70 habitants par kilomètre carré, il en résulte que ]a Haute-Loire renferme, à surface égale, 6 a 7 habitants de moins que l'ensemble de notre pays. Sous ce rapport, c'est le S7'' département. Depuis 1801, date du premier recensement officiel, la Haute-Loire a gagné 91,888 habitants.

« La partie du département baignée par la Loire, dit M. H. Ma)egue, jusqu'à Bas, et par l'Allier jusqu'au confluent du Javoulx, parle un idiome parent du languedocien, qui est, avec le provençal, la base de tous les idiomes du Midi. Le reste de la Haute-Loire, à l'est, tourne au forézien, et, à l'ouest, à l'auvergnat, parlé assez exactement dans les cantons de Pinols, Brioude, Blesle, Auzon, Paulhaguet en partie, et aussi dans une portion des cantons de Langeac, de Lavoute et de la Chaise-Dieu. Toutefois ces dialectes se sont fondus ensemble; les expressions propres exclusivement à chaque dialecte sont rares, et les différences sont toutes dans les finales, la prononciation et le ton. Mais ces différences sont si nombreuses que chaque canton et même chaque commune de quelques cantons ont, pour ainsi dire, un jargon à part. »

Presque tous les habitants de la Haute-Loire sont catholiques, on n'y compte que 7,000 à 8,000 protestants.

Le nombre des Ma~sa/~M a été, en 1879, de 8,858 (plus 515 mort-nés); celui des Jecés, de 7,099; celui desmetriages, de 3,452.

La vie MMM/cHHe est de 58 ans 6 mois.

Le lycée du Puy a compté, en 1876-1877, 391 élevés; le collège coM!tKMMa/ de Brioude, 89 deux petits séminaires, 500 547 écoles primaires, 56,147 48 salles d'asile, 5,585 enfants; 86 cours d'adultes, 1,875 auditeurs.

Les opérations du recrutement pour l'année 1877 ont


donné, quant au degré d'instruction des Jeunes conscrits, les résultats suivants: ¡

Ncsaehantnilire ni écrire.97

Sachantlircsculement. ~5

Sachantlirc, écrire et eoujpt~r. IM2

Bacheliers.

Dontonn'apuyeriSerl'instruction 100

Sur 23 accusés de crimes, en 1875, ou a compte Accuses ne sachant ni lire ni écrire. 10

sachant lire ou écrire imparfait~ncut. 7 7

sachantbietiUreetbieuëcrire. 4

ayant reçu une instruction supérieure.. 1

*X Divisions mdmttmstrMttifCt).

Le département de la Haute-Loire forme le diocèse du Puy (suffragant de Bourges) les 4" et 5" subdivisions de !a 15'' région militaire (Ctermont-Ferrand). H ressortit à la cour d'appel de Riom à l'Académie de Clermont; à la 19° légion de gendarmerie (Saint-Étienne) à la 16'' inspection des ponts et chaussées à la 28" conservation des forêts (Aurillac) à l'arrondissement minéralogique de Clermont-Ferrand (division du Centre). H comprend trois arrondissements (Brioude, le Puy, Yssingeaux), 28 cantons, 26 communes.

C/ie/yM'K ~M fi'e~s?'<emeH< LE PUY.

Chefs-lieux (ra?'roM~MMM<e/~ ExioUDE, Lt; l'UY, ~ssi~C.EAUX.

Arrondissement de Brioude (Scaut.; 107 com.; 80,221 hab.; 144,691 hect.).

C<oK ~MM)! (12 corn.; i2,HO h.; 14,5'?5 heet.) Agnat Auzon Azérat Champagnac ChassignoUes Frugercs-ies-Mines '–Lempdes–Sainto-FIorine– Saint-nHaire Saint-Vert Vcrgongheon–Yezezoux.

Ca)!<o): de ~es~e (10 corn.; -{,987 h.; ~,)2{ hect.) Autrac Bledc Chambezon Espalem Grenicr-Montgon Léotoing Lorlanges Lubilhac Saint-Ètienne-sur-D~slË Torsiac. C<:)!<o)t de Brioude (15 com.; lj,472 h.; 21,714 hect.) Beaumont


Bournonde Brioude Chaniat Fontannes Javaugues Lamothe Lavaudieu –~JPaulhac Saint-Beanzire Saint-FerreoI-dcCohade Saint-Géron Saint-Just-pres-Brioude Saint.-LaurentChabreuges Vieille-Brioude.

Canton de la Chaise-Dieu (13 corn.; 0,905 h., 20,848 hect..) Berbezit Bonneval Ctuusc-DJeu (La) ChapeHe-Gencste (La) Cistrières Connangles –Fëf!nes Jullianges Lava) Matvicre Samt-Pat-de-Murs Saint-Yictor-sur-Arianc Sembadet. Canton c!ej[.a)iyMC (15 corn.; 15,985 h.; 16,751 hcct.)–Autcyrac–Chanteugcs Charraix Langeac Nazeyrat-Crispinhac Pebrac Prades Reiihac Saint-Arcons-d'Allier Saint-Bcrain SaintEble –Saint-Juticn-dcs-Chazes– Sainte-Jfaric-des-Chazcs SiauguesSaint-Romain Vissac.. C<!n<o):~7.at'oMf<C/it7/iNc (13 com.; 8,087 h.; i9,256 hcct.)–Ally Arlet Aubazat Utassac Cerzat Cluthac LavoutcChUbac Mereœur Saint-Austremoine Sainl-Cirgues SaintIlpize Saint-Privat-d~-Dragon Villeneuve-d'Allier.

Canton de P<:tf//t~uf< (2U corn.; 11,9-M i~ 20,289 hect.) Chapelle13ertiii (La) –Chassagnes– Chavagnac –CtiomeUe (L~) CuUat–Couteuges- Domeyrat –Frugeres'!e-Pin Jax -Juzat Mazcyrat-Aurouze Hontc)ard– PauUiaguet Saint-Didier-sur-Doulon- Sainte-Kugcnie-dcVilleneuve Samt-Étienne-pres-AUcgre Saint-Georges-d'Aurac Saint-Prcjet-Arntandon–Satzuit Vats-Ie-Chaste).

Canton de Pinols (9 com.; 4,669 h. 17,354 hcct.) BesseyreSaint-Mary (la) Chastel ChazeUcs Cronce Desges fKt'russac NozeyroUes Pinols Taithac.

Arrondissement du Puy (1} cant.; il4 cum.; 1M,975 h.; 227,402 hect.).

Canton ~4~)'<- (7 com.; 8,.{8.i h.; 'i7,548 hcct.) AHcgrc Ceaux-d'Allègre FIx-Saint-Gcueys Mon)et Saint-Just.-prcs-Chometix Varennes-Saint-Ilonorat Yernassa).

Canton de Cay)-es (7 com.; 4,873 h.; 18,010 hect.) Aneyras Bouchet (Le) Cayres Ouides Samt-Didier-d'Atiicr SaintJean-Lacha)m Sencujoh.

Canton ~eC)'<o;!He (6 com.; 9,054 h.; 12,703 Itect.) Beaunc Chomelix Craponne Saint-Geurges-Lagricot Satnt-Jean-d'Aubrigoux–Saint-Julien-d'Ancc.

Canton de fay-~e-f~oM (6 eom.; 7,425 h.; 2t,271 hect.) Champclause ChaudeyroUes Estables (Les) Fay-te-Froid Saint-Front t Vastres (Les).

Canton de Loudes (9 com.; 8,'i76 h.; ~S,022 liect.) Chai-puzae–Loudes Saint-Jean-de-Nay Saint.-Pnvat-d'AUier Saint-Vidal Sanssac-Ëg)isc YazeiHcs-Limandre Vcrgczac 'Vcrnct (Le). Canton du ~otia~'c;- (11 com.; 15,275 h.; 19,555 hect.) Alleyrac Chadron Freycenet-LacucIic Frcycenet-ta-Tour Goudet Laussonne Monastier (Le) Moudeyres Présailles Saint-Martinde-Fugcrcs Salcttes


C<t de f~f~'Mcs (12 com.; 9,749 h.; 22,154 hect.) Artcmpdes Barges Lafarre Landos Pradelles Rauret SaInt-Areonsdo-Barges Saint-Êticnnc-du-Vigan Saint-Ilaon Saint-Paut-deTartas Sauvctat (La) Vielprat.

CaM~ot du P:<y, ;Vo~-Oues< (9 com.; 19,071 h.; 7,101 hect.) Aiguilhe Ceyssac Chadrac Espaty-Saint-Maree] Malrevers Monteil (Le) Polignac Puy (Le) (nord-ouest) Saint-QuentinChaspinhac.

Canton de Puy, Su~s~ com.; 17,159 h.; S,C99 heet.) BrivcsCharcnsae Conbon Ours-Mons Puy (Le) (sud-est) Saint-Germaln-)a-['rade Tan)hac Va]s-prHS-]e-Puy.

Ca)t<o;t de S<i<-J't<Hc;i-C/t~<'i<:7(8com.; H,903 h.; 15,728 Jtcct.) Lantriac Montusclat Pcrtuis (Le) Queyrières Saint-ÊtienneLardcyrol Saint-Hosticti Saint-Julien-Clapteuil Saint-I'ierreLynae.

Ca)!<oH de Saint-Paulica (7 com.; 7,502 h.; 7,5)2 heet.) Blanzac Borne Lavoute-sur-Loiro Lissac Saint-Geneys-pres-Saint-Paulien Sanit-Pautien Saint-Vincent.

C<M<o): de Saugues (H corn.; 11,950 h.; 38,957 heet.)– ChanaIeiUes Croisances CuheHes Esptantas Gruzcs Monistro)-d'Aniei\–Saint-Christophe-d'Allier Saint-Prejet-d'AUicr Saint-Yéncrand Saugues Thoras Vabres 'Yazemcs-prus-Sau~ucs Yentcuges. CaH<o~ de ~o/t'ytiae-suf-~o~'e (5 corn.; 5,742 )~ U,4{8 heet.) Bains Brignon (Le) Cussac Saint-Chnstophe-sur-Dotaison SoUgnae-sur-Loire.

CaM~t ra/'ey (7 com.; 10,853 h.; H.20Ghcct.)–Beau)iG~–Chamatières Muzures Roche-en-RMguier– Rosicres Saiut-l'ierre-duChamp Vorey.

Arrondissement d'Yssingeaux (6 cant. 45 ecm.; 88,527 h.; 151.576 hect.).

Canton de Bas (8 com.; 12,279 h.; 22,445 heet.)–Bas –Boisset–Halv~tette Saint-Andre-de-ChaIencon Saint-PaI-de-Chatencon Solignac-sous-Roche Tiranges Valprivas.

Cat~o;! de ~o;iMh'o~:t!Lo<)'c (6 com.; 14,531 Ii.; 19,505 heet ) Beauzac ChapeUc-d'Aurec (La) Monistt'ot-sur-Loirc Sainte-Sigolène Saint-Hauriee-do-Lignon Villettes (Les).

Canton </<; ~o)i</aMt.'oK (7 com.; 10,995 h.; 20,512 hect.) Dunicres Montt'aucon– Montregard Rancoutcs Riotord Saint-Bonnet-ioFroid Samt-Ju)ieu-J!uIhesahatc.

Catt~Oi de ~a:Hf-Dt~:<')'<&'aut'c (8 com.; t6,082 h.; 25,926 heet.) Aurcc Pont-Satomon Saint-Didier-Ia-Seauve Saint-rerreold'Auroure Samt-Just-Mahnont Saint-Pal-de-Mons Saint-RomainLaehahn Saint-Yictor-Hatcscours.

C<!)~o): Tence (G com.; I3.4M h.; 19,7)5 hect.) Chambon (Le) ChcucrGiUes Mas-de-Tence (Le) Saint-Jeures Saint-Yoy Tenco.

Coi~ot! ~'yM/H~M!); (8 com.; 31,5!)t !).; 25,877 heet.) Araules-


Beaux Bessamorel Grazac Lapte Retournée Saint-Juliendu-1'inet–yssins;eaux.

X. Agrtcmtture, productions.

Les 496,225 hectares du département sont ainsi répartis Terres labourables. 209,50{hectarcs.

'Vignes. 7,505

Bois. 85,618

Pt'ainGsnaturcIksetvprgcri- 89,980

l'âturageset pacages. 5~,262

Terres incultes 5,160

Le reste du territoire se partage entre le lit des rivières,les lacs, les étangs, les emplacements de villes, de bourgs, de villages, les surfaces prises par les routes, les chemins de fer, les cimetières, etc. On compte dans le département '144,778 animaux de l'espèce bovine, 557,050 moutons (t92,08) kilogrammes de laine en 1876), 56,952 porcs, 12,695 chèvres, 14,260 chevaux. 902 mulets et 1,490 ânes. 7,760 ruches ont donné, en 1876, 54,920 kilogrammes de miel et 11,640 de cire. La principale richesse agricole de la HauteLoire est l'élève des taureaux et génisses et l'engraissement des hceufs. La race bovine appartient à trois espèces 1° les'bêtes à cornes du Mézenc, bêtes de forte race, classées à part dans les concours sous le nom de )'a<-e dit Mézenc et qu'on exporte dans le Vivarais, le Forez, leDauphiné et la Basse-Provence, à Alais, a Nîmes, etc.; 2° la race de Salers la race foréxienne, qui domine dans l'arrondissement d'Yssingeaux. C'est dans les foires de l'Aveyron et principalement à la Canourgue, que le Mézenc achète les bœufs qu'il veut engraisser. Les moutons, qui ne passent dans la Ilaute-Loire que la saison de l'alpage (du printemps à l'automne), appartiennent aussi à trois espèces il y a le &Met, qui vient de la Ilargeride et de la Lozère; le ~MM'cy, originaire de l'Aveyron et du Cantal, et le )'<Ma<, fourni par le Cantal et le Forez.. Pradelles se fabriquent de bons /'t'oma~s,dits~eSaM!MS; les fromages de Sainto-Sigolène sont aussi renommés. L'élevage des mx~<s est fort important.– Dans l'arrondissement de Brioude, sur les rives de l'Allier, s'engraissent un grand nombre de dindons. La valeur totale des animaux domestiques du département est évaluée à environ 40 millions de francs. Outre ses pa<M)'a~<?s des vallons et des plateaux trachydques du Mézenc et des environs, dont l'excellence assure le développement


progressif de sa belle race bovine, le département de la Haute-Loire a d'autres ressources agricoles i] cultive le /)'omcn<, généralement mélange de seigle, l'orge, l'avoine (surtoutdansle haut pays), la pomme de <<')')-t', qui se récolte partout, la fève de marais (aux environs du Puy), les pois et ]es haricots blancs (ceux-ci dans les vignes), les lentilles, les raves et le colza. Dans le Mëzenc, les céréales viennent jusqu'à 1,660 mètres d'altitude. Les prairies artificielles sont fort répandues, mais à l'état temporaire elles servent à reposer les terres de labour. C'est sur les rives de l'Allier qu'elles dominent. Le département possède une assez vaste étendue de vignes mais il ne récolte que des vins de seconde qualité; les meilleurs sont ceux de Lavoute, de Brioude et de Monistrol.

En 1876, les habitants ont récolté 123,102 hectolitres de froment, 73,150 de mëtcil, 8i7,506 de seigle, 119,000 d'orge, 926 de sarrasin, 15,000 de maïs et millet, 182,970 d'avoine, 1,{10,500 de pommes de terre, 40,500 de légumes secs, 31,080 de betteraves, 14,-409 quintaux de chanvre, 171,000 kilogrammes de chènevis, 5,254 hectolitres de graines de colza (55,2.45 kilogrammes d'huiles) et 167,MO hectolitres de vin.

Les arbres fruitiers sont le poirier, le pommier, le pêcher, l'abricotier, le prunier et le cerisier.

Le département possédait jadis de belles forêts, qui ont en grande partie disparu depuis le morcellement des propriétés pendant la Révolution. On ne peut guère citer que la forêt de Miaune (540 hectares), commune de Roche-en-Regnicr le bois de Crozilhac (250 hectares), près de Tence; la forêt de )lozun (150 hectares), dans la commune de la Chapelle-Geneste celles de Ceyroux (commune de Mercoeur), sur la croupe de la Margeride, et de la Chazette (150 hectares; à Chanateilles) les bois de sapins de Lamandy (commune de Cistrières), les bois de la Saignette (commune de Pinols), au pied de la Margeride;le buis du Devez (100 hectares), commune de Thoras; le bois de Montdësir, à Saint-Ilpize, etc. Les essences qui dominent dans ces bois sont le pin, le sapin, le chêne et le hêtre. L'Etat a pris en main, depuis quelques anuees, le reboisement des montagnes, qui doit porter sur plusieurs milliers d'hectares 1,155 hectares dans les montagnes du Mézenc, 569 dans le bassin de la Gazeitle, 71 dans le bassin de l'Ilolme, 5i9 dans les bassins de la Laussonne et de la Gagne, 1,440 dans le Mëgai, 46G dans le bassin de la Smnène, 170 dans le bassin du ruisseau de Rosières, 75 dans es bassins des ruisseaux de llézères et d_~Biehaix, 287 dans le bassin du ruisseau de Bessamorel ou Terrasse, 289 dans les montagnes de Pradellcs et de Saint-Paul-de-Tartas, 801 dans celles du Bouchot et


de Séneujols, t6t dans la montagne de la Durande, 119 dans le bassin de. FEngoniole, 55 dans le bassin de la Méjeanne, 102 dans le bassin d'Aunac, et environ 5000 dans les bassins du Lignon, de la Borne, de l'Arzon et de l'Ance.

Le massif du Mézenc fournit une très grande variété de plantes aromatiques et pharmaceutiques aux parfumeurs et aux pharmaciens uu Languedoc et de la Basse-Provence.

II existe une /c)'me-eco~ à Nolhac, commune de Saint-Paulien. Xt Industrie; produits minéraux.

Dans les communes d'A~érat et d'Agnat, s'exploitent des m~M CM!)!'6; à Navogne, communes de Bas-cn-Basset et de Valprivas, des mines de /<')', appartenant à la société des forges et aciéries de Firminy. H existe des mines de ai'nc à llazemblar, commune d'AIleyras et à Lavoute-sur-Loire, et des mines de plomb argentifère dans les communes de la Besseyre-Saint-Mary, Chanteuges, Chazelles, Desges, Jax, Langeac, Lubithae, Mazcyrat-Aurouze, Mercœur, Monistrol-d'AtUer Pébrac, Saint-Ëtienne-pres-AHegre, Saint-Just, Saint-Privat-d'Allier et a Yarennes-Saint-nonorat.Lamine de Chambonnet, près d'Yssingeaux, donne du plomb sulfuré.

Le département possède une des rares mines (/'at~M;c qui existent en France c'est celle des Espetuches, située dans la commune de Samt-IHiaire et en partie dans celle de Saint-Nartin-d'OHières (Puy-de-Dôme). L'antimoine s'extrait à Ally, Blesle, Chanteuges, Chastel, CtmzeHes, Langeac, Lubi!tiac, Mercœur, Pébrac, SaintËtienne-sur-BIesie (mines de la Chirèze et de la Fage), Lavoute-Chiibac et Tailhac. La baryte se rencontre sur le territoire de Chilhac, de Jax, de Jozat, de Mazeyrat-Crispinhac, de Paulhaguet, de Salzuit, de Lavoutc-sur-Loire, de Samt-Etienne-pres-Atlegre, de Saint-Georges-d'Aurac, de Saint-Germain-Laprade et de Vézezoux. Des usines spéciales, situées à la Tour (Brioude), à Barhançon (près d'Aurouze), Mercœur, sont destinées à la préparation de cette substance. Langeac possède des carrières de spath fluor.

Les mines de houille de la Haute-Loire ont donné, en 1878 217,190 tonnes de combustible. Le bassin houiller de Brassac (54 kilomètres carrés) est compris entre l'Allier, à l'est, et les montagnes qui bordent la rive gauche de l'Alagnon, à l'ouest. Du nord au sud, H.s'étend depuis le confluent de ces deux rivières jusqu'aux environs de Bournoncle-la-Roche, dans les deux départements du Puy-de-Dôme et de la Haute-Loire. Dans la Haute-Loire, ce bassin


s'étend sur les communes d'Auzon, de Beaumont, Chamat, Fontannes,Frugères-les-Mines,Lamotho, Lempdes, Sainte-Florine (mines de Grosménil, 190,000 quintaux métriques par an) et de Vcrgongheon (mines de Barthes, 150,000 quintaux). Le bassin de Brassac est oxploité'par quatre compagnies, employant 1,200 1,500 ouvriers; l'extraction annuelle s'élève à environ 160,000 tonnes; la sucrerie de Bournoncle et le chemin de fer absorbent la plus grande partie de ces produits.

Aux environs, et au nord-est de Langeac, dans la vallée de Morange, à Charlède, à Tailhac, s'étend, sur une surface de 687 hectares, un autre bassin houiiler, dont les minos~cn exploitation) ont une certaine célébrité géologique, par la netteté des impressions de fougères que l'on y recueille, et surtout 'par la présence de fruits ovoïdes qui existent avec quelque abondance au milieu des schistes accompagnant la houille.

Dans le lit du Miou-Pézouilloux, on trouve deux sortes de pierres précieuses le zircon hyaiin et le corindon-saphir bleu.

Les plus belles carrières du département sont celles d'Araules et de la Pradette (commune de Montusclat), dont les produits sont tra chytiques. Les grès blancs de BIavosy sont aussi très estimés. Il existe également des carrières de pierres de taille à Autrac (pierres calcaires), Beaumont (grès), Chamaiiercs, Charraix, Chaude;ro!les (pierres tégutaires), Langeac (à Jahon, grès pour meules à aiguiser), Rctournac (pierres basaltiques concassées), Saint-Germain-la-Prade (pierres meulières), Saint-Julien-Chapteuil, etc.

Les carrières de pierres à c/fH!<~ et les fours à chaux des environs du Puy, qui ont à lutter contre la chaux de l'Ardèche, suffisent aux besoins des arrondissements du Puy et d'Yssingeaux. Celui de Brioude est tributaire des fours de Bournoncle. A Espaly se trouve l'importante carrière de plàtre du Cormail.

Les sources n:?!f')'a<M les plus connues sont celles d'AndreujoIs (eaux acidules gazeuses; commune de Saugues),d'Auzon (sulfatée calcaire), d'Azérat, de Bas-en-Basset (ferrugineuses), de Chantcgeal (près de Blesle), des Estreys (commune de Polignac), de Fay-le-Froid (acidules gazeuses), Langeac (carbonatées ferrugineuses), de Mar- geaix et de Serville (commune de Beaulieu), de Charlotte et de la Soucheyre (aux environs de la Chaise-Dieu), de Paulhac (acidules gazeuses), Prades (gazeuses), de Prolhac (près de Loudes), de Laprat (acidule gazeuse; près de Saint-Julien-d'Ance), Saint-Martin-dcFugères, de Retournac, du Sçay (commune de Yézezoux),deSaintDidier-Ia-Séauve, des Pandraux (commune de Lantriac), des Salles (au Brignon), etc.


La principale branche de l'industrie manufacturière du pays est l'industrie dentellière, travait d'importance capitale pour toute la population du Velay. A Pradelles, au Monastier, à Tence, a Craponne, à Langeac, dans tous les villages et mémo les hameaux les plus chétifs ct-)csp)us perdus de la montagne, les femmes s'occupent de la fabrication des dentelles et des &<OM(/< en fil de hune, de lin, de coton, de soie, d'or, d'argent. Dans la b.eiie saison on les voit travaillant à leur carreau devant leurs demeures; en hiver, dans la maison dite d'assemblée, où elles se réunissent pour veiller, en même temps que les garçons et filles de t à 20 ans, auxquels enseigne une femme de bonne volonté appelée « béalt ». Quand l'industrie est en pleine activité, plus de 100,000 personnes, 150,000 même, s'emploient à ce travail, et la valeur marchande des dente)les dépasse 25 millions de francs mais la concurrence est grande pour cet ar- ticle de commerce, soumis.aux caprices de la mode.

Le voisinage de la grande ville industrieUe de Saint-Eticnne se fait sentir dans la Haute-Loire. Dans les cantons d'Yssingeaux, de Saint-Didier, de MonistroI-sur-Loire, la fabrication des rubans et des taffetas s'ajoute ou se substitue à celle des denteUes. Dunières Tence et Saint-Didier-la-Séauve ont des moM/;);a~M de soie. H existe des /M de laine à Bt'Ives-Charensac, à Fay-le-Froicl, à Saugues et au Monasticr une carderio de laine, au Babory, commune de Blesle des /at)'K< de a')')s, a Blesle, Espaty, au Puy et à Saugues; des mat~/ac~o'cs de caoulchouc, à Monistrol'-sur-Loire et à Saint-Didier-la-Séauve.

L'industrie métallurgique est fort peu développée dans le département on ne peut guère citer que les /b)'s de Fay-le- Froid, les /a&)'fs de faucilles d'Yssingeaux et dePont-Salomon (près de SaintFerréol-d'Auroure).A MonistroI-sur-Loire se fabrique de la so')'M)'c)'c. Parmi les autres établissements industriels du département, nous citerons les papeteries de Monistrot-sur-Loire, Pëbrac, Prades, Tence et Saint-Didicr-)a-Séauve;]es t'fnwi'Mde Oambtard (cornmune de )a Besseyre-Saim-Mary), de Mcge-Coste et de Notre-Damedu-Port (200 ouvriers), de NozeyroHes et de Vézezoux les !mpr~mc)'M de Brioude, du Puy et d'Yssingeaux; les &mMO'K's de Brioude, d'Espaly et du Puy les tanneries ou mégisseries de Craponne, de Monistroi-sur-Loire et du Puy les poteries d'Alleyras et de Brives-Charensac les /i:K7fn'M de Blesle, Langeac, Monistrolsur-Loire, etc.; environ 90 sc:C)'cs, notamment celles de Brioude, Craponne, Dunières, du Monastier, de la Séauve, de Villeneuved'Allier 980 moulins à farine (à Brives-Cbarensac, Espaly, Langeac, Lempdes, Retournac, etc.); ')50 mouiins avec foulons et une


centaine avec scieries. Enfin il se fabrique dans le d~at'temcnt une quantité assez considérable de sabots.

XII. -Commerce, chemins de fer, router.

La Haute-Loire importe des départements voisins des bestiaux destinés à l'engrais, des farines de l'Auvergne et de la Bourgogne, des articles de nouveauté, de mode, de bijouterie, de librairie, d'ameublement, des étoffes, des fils à dentelle du sucre, du café, des huiles, des vins, eaux-de-vie et liqueurs, des instruments d'agriculture, de la chaux du Teil (Ardèche), etc., et environ 80,000 quintaux métriques de houille, provenant du bassin de la Loire.

Le département exporte des animaux pour la boucherie, des chevaux, des mulets envoyés en Provence et dans les Pyrénées, de la laine, des grains, des légumes, des plantes aromatiques et pharmaceutiques, des dentelles, des houilles de Brassac et de Langcac, et généralement tous les produits de son industrie agricole et manufacturière.

Le département est traversé par trois chemins de fer, ayant ensemble un développement de 255 kilomètres.

1' Le chemin de fer de Paris s ~mfs par Brioude entre dans )c département de la Haute-Loiro à 2 kilomètres au-delà de la gare de Brassac (Puy-de-Dôme). Après avoir desservi les stations d'Arvant, de Brioude, dcFrugéres-le-Pin, de Paulhaguet et de Saint-Georgesd'Aurac, il entre, près de Langeac, dans les gorges de l'Allier. De Chanteuges, la gare suivante, jusqu'à la limite dujiépartcment de ]a Lozère, l'établissement de la voie ferrée dans une profonde et tortueuse vailéo a présenté aux ingénieurs de grandes difucu)tés qui n'ont pu être résolues que par de fortes courbes et de nombreux travaux d'art, souterrains et viaducs. Au delà de Chanteuses, le chemin de fer dessert encore Saint-Julien-des-Cliazes MonistroI-d'AHier et Alleyras. Un peu avant la station de Chapeauroux, il entre dans le département de la Lozère mais il rentre bientôt dans la Haute-Loire en franchissant l'Allier, qui sépare les deux départements sur un assez long parcours. Après avoir desservi la gare de Jonchères, le chemin de fer passe définitivement dans la Lozère. Parcours, 100 kilomètres.

S" Le chemin de fer ~4;'faM< à Figeac, qui remonte la vallée de l'Alagnon, a pour stations Lempdes et Blesle. Au delà, il entre dans le département du Cantal. Parcours, 19 kilomètres.

5° Le chemin de fer de Sot'Ceot'tyes-iMt' <7 &<M<<«?;H!C


passe a Rougeac, la Chaud, Fix-Saint-Geneys, Darsac, puis descend dans la vallée de la Borne, où il dessert Borne et le Puy. Au delà de cette ville, débouche dans la vallée de la Loire,qu'il suit jusqu'à sa sortie du département. Apres avoir desservi Lavoute-sur-Loire, Saint-Vincent, Vorey, Chamalieres, Retournac, Pont-de-Lignon, BasMonistrol et Aurec, il entre dans le département de la Loire. Parcours, 116 kilomètres.

Les voies de communication comprennent 5,587 kilomètres, savoir Sdieminsdefer. 25S)ii]. Oroutesnationalcs. 5021/~ 15 routes departpmcnta!cs. 4R5 18cheminsvicinauxctegran(](!co~nnu)ic.!tiuu.{35 29 chemins vicinaux d'intcret commun. 355 Chemins vicinaux. ordinaires 5,4]2 lriviurenavigal))o. 17 XIII. B!cttonna!re des comniunes'.

Agnat,6°Bh.,c.d'Auzon. Aiguilhe, 657 h., Nord-Ouest du' Puy. ~–>- Sur un dyke volcanique très curieux, de formeélancée et conique, haut de S5 met.,egiiseSaint-Miehet, aussi hizarre dans sa forme gènerate que dans ses détails; escalier de 249 marches taillées dans le roc. La porte, merveilleux morceau de sculpturedux'ouduxt's.,s'ouvreau-des- sous du niveau du sot intérieur. A la dr. même de l'entrée se trouve le sanctuaire, formé d'un compartiment carré sur lequel s'ouvrent deux ahsidiotes.Les voûtes de l'église, en herceau et à pénétrations, sont si basses qu'on peut en atteindre la naissance en levant la main les colonnes renflées qui les portent et leurs chapiteaux offrent tous tes caractères de l'époque mérovingienne. Près de la base du rocher, 1. Dans la Haute-Loire les habitations sonttrësdiEseminces: telle eom.de 5000 1t.n'en compte que 200 à 500 au citef-lieu; le reste se répartit entre 40aSOham.et un nombre infini de maisons isolées. C'est Ï>oarquoi nous donnons,pour certaines communes, le nombre des habitants a~'gjomcrt:sat''jtudejapopu!ationtota)e.

chapelle octoôonale duxtf s., appelée temple de Diane.

Allègre, 1,732 h. (1,052 aggbm.), ch.-).doe.dei'arrond.duPu;al,000 mèt. d'attitude,aupieddu dôme de Bar montagne volcanique isolée sur le plateau que parcourt la Borne et en partie revêtue d'une superhe forêt de hètres; ausommet (1,167 met.; vue splendide) couvre un cratère, échancré vers le midi, de 500 met. de diamètre et de 40 mèt. de protondeur. Ruines d'un château de la fin du xtv° s. (porte et tours).

AHeyrac, 800 i; e. du Monasticr. Alleyras, 790 h., c. de Cayres.t~)Ruines du château d'Agraiu. Travaux d'art du chemin de fer ponts et tunnels.

Ally, 7M h., e. de Lavoute-Chi)hac. André-de-Chalencon (Saint-) ,1106 h. (165 agglom.), c. de Bas-en-Rasset. t~–>. Sur l'Ance, dans un site sauvage, helles ruines du château de Chalencon. Aran!es,9,,108 h. (297 aggtom.),e. d'Yssiugeaux. ~–)- Près du pie de Li. zieux (1,595 mèt.), ruines du château gothique de Bona~. Pic du Mega) ou de Testoaire (l,'t58'mêt.).


Beauzac, 2,SU b. (515 agg)om.),c. de )funi!-tro)-s))r-Loire. Crypte romaneal'église.–Deux portet bien eoui.ervees et autresdébris de l'enccinte fortifiée. Sur un rocher à pic dominant la Loire, ruines du prieuré do Confolent, fondé en 99~. Beauzire (Saint-j, 6S9 h., c. de Brioude.

Bérain (Saint-), 608 h., c. de Langeac.

Berbezit, 343 h., e. de la ChaiseDieu. 'M–~ Château gothique.

Bessamorel, 632 h., c. d'Y-singeanx. t~–>- Ruines d'une commanderiedeMaitf.

Besseyre-Saint-Mary (t-.a), 592 h., c. de Pinols. Château gotliique de Bcsset.

~itanzac,db.,c.deSaint-Pautien. BIassac,S88h.,c.deLavoute-Chiihac.

Blesle, l.SN h. (870 agglom.), eh.- 1. de c. de l'arrond. de Brioudo, dans la gorge étroite de la Yaueengc. ViciUetourpotïgonate.–Maisons anciennes. Rochers basattiqucg appelés Orgues de Blesle.

Boisset, 033 h., c. de Bas-en-Basset. Bonnet-le-Froid (Saint-), 717 h., c. de Hontfaucon.

Bonneval, ~tb., c. de la ChaiseDieu.

Borne, iU h., c. de Saint-Paulien. <!t<–)- Château de la Roeho-Lamhert (XY* s.), a incrusté dans l'excavation d'une muraille de basalte suivant l'expression de George Saud, qui le fait itahiter au héros de son beau roman de Jean de la Roche. Grottes itabitces. Bouchet-Saint-Nicolas (Le), 582 h., c. de Cayres.

Bournoncle, OS5 h., c. de Brioude. t))t– Château ruiné de la itoebe, sur une butte volcanique.

Bouzols, V. Couhon.

Brignon(Le), 1,687 h. (210 agglom.), c. de Solignac. Grottes. Pavés des Géants, des Scissoux et de Fleuras. Cascade du la Baume. Brioude, .i~7 h. (t,377 aggiom.), ch.-t.d'arrond.,a2kii.dei'Aiiier. m–~ Église Sai;t<M~'<'H (mon. hist.): nef du_xt's.; charmant chœur roman,

Arcons-d'Allier (Saint-j, 587 h., c. de Langeac. ~–)- Château en ruine. Église romane.–Magnifiques co!onnadeshasa)t~qnes.

Arcons-de-Barges (Saint-)~85 h., c. de PradeUes. Accidents volcaniqucs, paysages splendides.

Arlempdes, Stth.,c. dePradeUes. M)–~ Ruines d'un château fort très considérable, flanqué de tours rondes et carrées assez bien conservées, sur un rocher basaltique. Grottes. Près de Mascteanx, beUe coulée basa)tique. A''Iet,I66h.,c.deLaYoute-Chiibac. Aubazac, S25 b., c. de LavouteOtithac.

Anrec, 2,615 h. ('788 agglom.), c. de Saint-Didicr-)a-Scauve. tM–~Église d'unprieure.–Restes de remparts et château du xv. s.– ('.bateau moderne de la Tour-det-Sauvages.

Austremoine (Saint-), S76 h., c. de Lavoute-Cbithac.

Auteyrao,S3th.,e.deLangeac. Autrac, l':9 h., c. deBleste.

Auzon,l,5t6h. (988 ai:gtom.).eh.-i. 1. dec.det'arrond.de BrioudL',sur l'Auzon, à 1 ki). de l'Allier, o*–).Ëgtise romane. Ilospice du xv* s.

Azérat,6t9h.,c.d'Auznn.

Bains, 1,282 h. (950aggtom.), c. de Solignac. Ancienne église (mon. hist.); beau portail.–Pittoresque rocher\'otcamque de Cordes (91S mèt.).

Barges,.MCh.,c.der'radet)(:s,a à l,t'-0met.

Bas-en-Basset,S,OCTb.(),008agg]om.),ch.-).dee.de)'arrond.d'Ys- singeaux, sur la Loire, qui forme la grande île de )a Garenne. tM–)- Ëgtise romane,remaniecauxxin'etxvi* s. –Maisonetcroix sculpter du xv* s.A 3 kiL, sur une colline, hcUes ruines du château de Rochebaron, hati sous Charles \'H.

Beaulieu, 1,396 h. (358 agglom ), e. de Vorey.

Beaumont, 359 h., c. de Brioude. M–<- Otateau de Lauriat, sur une butte isolée.

Beaune, '!28 h., c. de Craponne. Beaux,t,226h.(2(]tanj;)om.),c. e. d'Ys."ingcaux.


du commencement du xm's.,avec chapelles rayonnantes et clocher octogonal, restaure, porches remarquables, avec restes de vantaux recouverts de cuir peint; fresques (les mieux couservées sont au-dessus du narthex, dans la chapelle Saint-Michel) inscriptions tumulaires intéressantes, bas-relief rappelant un pèit'rinage du roi Chat'ies VI Christ de Jouvenet; crypte, restaurée au xv* s.Ëg/Me des Cordeliers,

en partie du xn' s., et petite chapelle duxv* s., ayant fait partie d'un hôpital. Palais de justice et Mi'ei' de ville, sur une terrasse plantée d'arbres (belle vuej. Co~é~e. .MaïsoHs anciennes à tourelles.-Fontaines du xm' s., retouchées.

Brives-Charensac, 1,554 h. (1~8 agglom.), c. Sud-Est du Puy. ~–)Beau pont moderne. A l'embouchure de ta Borne, vieux pont sur la

Loire et ancien couvent de Chartreux (petitsém inaire).–AMontrcdon, asile départemental d'aliénés.

Cayres,l,M7)). (215 agglom.), ch.-I.dec.deI'arr.duPuy,at,156[uet. À 3 kil., lac duBouchet (V. p. 8). Grottes de Chacornae, creusées de main d'homme, probablement à l'époque romaine.

Céaux-d'Allègre, 1,600 h. (254 agglom.), c. d'AUègre.

Cerzat,SOth.e.de Lavoutc-

Cliilliac. <?–~ Accidents volcaniques Ceyssac, S36 h., c. Nord-Ouest du Puy. <?–)- Ruines d'un chàteau fort sur un rocher à pic (escalier taillé dans le roc); au-dessous, château moderne. Grottes artificielles, qu'on croit celtiques, au nombre de plus de 40. Eglise creusée dans le rocher. Pavés des Géants, agglomération de pierres énormes.

Chadrac, 231 h., c. Nord-Ouest du Puy. ?< Sites délicieux.


Chadron, '!87 h., c. du Monastier. < Ruines d'un château. –Accidents volcaniques. Sites splendides. Chaise-Dieu (La), 1,652 h. (1,1.10 agglom.), ch.-1. de c. de l'arr. de Brioude, sur un plateau froid, il 1,090 met. *?–Abbaye fondée par saint Robert en 1056, entourée de fortifications de t5':8 à HM bâtiments Nanqués de hautes tours carrées munies de lierses, et qui se relient par plusieurs cours immenses a l'église abbatiale. Cioitre (mon. bist.), des X)V et XV s., dont il ne reste que 9 galeries. Église (mon. hist.) des xtv'et xv. s.; portail précède d'un large escalier ~8 mareltes) et flanqué de deux tours massives hautes de S9 met.; au tympan, 5 belles niches surmontées de baldaquins à jour à coté du chevet, tourcarrée dite de Clément YI, HanqnM aux angles de contre-forts saillants et couronnée de mâchicoulis; à l'intérieur, uhé du xviu* s. Dans le chœur, m stalles magnifiquement sculptées, audessus desquelles sont suspendues de riches tapisseries du xvi* s., tissées à Arras, et représentant des scènes de l'Ancien et du Nouveau Testament, sur e mur d'uu bas-cété, peintures à fresque représentant une danse macabre, d'un très bon dessin; buffet d'orgues sculpté (xvu* s.). Au milieu du cho:ur, tombeau de Clément Yt, monument quadrangulaire en marbre noir, sur lequel est étendue l'effigie du pnntife en marbre blanc; tombeau de Uéginald de Montclar, abbé, bien conservé (jolies statuettes), transformé cu armoire contre le mur du chœur, à g., tombeau affreusement mutilé d'Edith (?), reine d'Angleterre. Débris des fortinf.dtions. Maisons de la Renaissance. Chamatiêres,l,099h.(527agglom.), c.deYorey. *?–)- Ancien prieuré.–Église romane (mon. hist.) trèp curieuse du xu* s., avec restes de fresques, bénitier roman, vantaux sculptés du xu* s., fragments de sculptures et d'un cloître de la même époque. Ponts du chemin de fer. Sites splendides.

Chambezon, 23S h., c. de Blesle. t* Sur l'Alagnon, 4 ponts du chemin de fer d'Arvaut aFiscae; tunnels de

Combanet (2(n met. de longueur) et de Chambezon(tT7m6t.).

Chambon (Le), 2,i70 h. (36t agglom.),c.deTenee.tM–)-Voie romaine. Champagnac, l,00j h. (t30 agglom.), c. d'Auzon.

Champctause, 1,06~ h. (59 agglom.), c. de Fay-Ic-Froid.

Chanaleilles, 850 li., c. de Saugues. Chaniat,a02b.,c.deBrioude. Chanteuses, 881 h.,c.deLangeac. ??–~ Église (mon. hist. du xa' ~.) d'une abb~ie (tour fortifiée), aujourd'hui ruinée; façade du x\r s.; l'édtlice se termine par trois absides.Hcst sépare par tes débris du cb)ttrc (mon. bist.) de la chapeUe de l'Abbé, gracieuse construction du xvt' s. Tuunetde Saint-ArconsfGO met.).

-ChapeUe-Be)'tin(t.a), 4Ï9 b., c. de Paulbaguct.

Chapelle-d'Aurec (t-.a),?f)5 h., c. deMoni~ttot-sur-Loire.

Chapelle-Geneste <La), 83C b., c. de la Chaise-Dieu.

Charraix, ST7 b., c. de Laugcac. 's–)- Ruines des châteaux de Bcse et de Chanibieves.

Chaspuzac, 537 h., e. de Loudes. Chassagnes, 560 h., c. de Pauthageut.

Chassignollea, i~, c. d'Aumn. Chastel, 658 li., c. de Pinols.

ChaudeyroHe'tOb., c. de Fayle-Froid, à 1,288 met., au pied du Mezenc. Hestes d'un château fort. Grottes de Chantetoube.

Chavagnac, 23'? b., c. de Paulbaguet. m)–<- Château où uaquit le genéral La Fayettc.

Chazelles, ~U h., e. de Pinots. M–). Charmaut vallon de la Desges. Chenereille, G50 it., c. de Tence. CMthac, 707 b., c. de LavouteCinibac. M–)- Yoùte~dereglise(m< hist.). Belles cotonnades basaltiques. Chomelix, d,S02 h. (t91 agglom.), c. de Craponne. tts–)- Voie romaine, près des ruines du pont de César. Ruines d'un château féodal.–Aux Landes,roches à la surface desquelles sont creusés des bassins d'origine celtique [uan:eeeltique.

Chomette (La), SiO h.,c. de Pauli.a-


guet. <?– Pittoresque rocher volcanique.

Christophe-d'AUief ( Saint-), tSS h., c. de Saugues. t~–)- Pont (6 arches) du chemin de fer sur l'Allier. Tunnel de t'E~tang.

Christophe-sur-Dolalson ou Dolezon (Saint-), 925 h., c. de Solignac. !?–)- Grotte de la Roche.

Cirgues (Saint-), 589 h., c. de Lavoute-Chilliac.

Cistrières, 1.0S8 h. (2C5aggIom.), c. delà Chaise-Dieu. M–~ Église (mon. .hist.).

CoHat, .{85 h., c. de Pauthagnct. Connangles, 8!1 h., c. de ia ChaiseDieu.

Çoubon, 2,S25 h. (2S3 agglom.), c. du Puy (Sud-Est). t)t)–)- Cippe galloromain sur la place. Sur un superbe rocher, belles ruines du château de Bouzols. Vestiges des châteaux de Poinsac, de la Tnur-Daniei, de la tour de Jandriac. Belle villa de Charentus. Près de la Terrasse, grottes creusées de main d'homme. Sites charmants sur la Loire.

Coûteuses, JS6 h., c. de Paulhaguet.

Craponne, 3,713 h. (2199 agglom.), ch.-I. de c. de l'arrond. du Puy, près de l'Arzon. M–). Tour carrée, re~te des fortifications. Église ancienne. Croisances, 2411; c. de Saugues. Cronce, S02 Il., c. de Pinols.

Cubelles, -tt5 h., c. de Saugucs. m–)- Tunnels du chemin de fer de Brioude à Alais.

Cussac, 588 h., c. de Solignac. Château gothique.– Non loin de Malpas, très beaux pavés des jycaH<s, masses de basalte prismatiques couvrant le sol, pareilles aux ruines d'une ville bouleversée; dans les intervalles croissent les Mnes, les chines, les tremb)es et les érables.

Desges, .t36h., c. de Pinots.

Didier-d'Allier (Saint-), 259 h., c. de Cayres. <?–)- Ruines d'un château. Didier-ta-Sëanve (Saint-), 490 h. (9,16i! a~giom.), ch.-t. de c. de l'arrond. d'Yssingeaux. M–>. Ancienne église (mon. hist.). A S kil., abbaye de Bénédictines de la Séauve, fondée

en 1228 et reconstruite en 178S; à l'intérieur, tombeau de sainte Marguerite, religieuse du monastère. –Château qui existait au x' s.-Ruines d'un château baroniai.–Châteaux de la Fressange (xvir s.) et de Chantemule. Didier-sur-Doulon (Saint-), I,6H h. (150 agg!om.), c. de Paulhaguet. t~–)- A Jtaisonneuve, mamelon volcanique au milieu des granits.

Domeyrat, 6t0 h., c. de Paulhaguet. «o–)- Eglise romane. Château ruintduxur.s.; tours rondes.

Duniëres,2,SiS h. (672 agglom.),c. e. de Montfaucon. ??– Voie romaine.Église du x)* s.; portail remarquable a l'intérieur, chapiteaux curieux. An eien château de Dunieres-h-Roue (couvent).–Restes du château de Dunic-*res-Joyeu~e, sur un rocher tour très élevée.

Ébte (Saint-), 681 h., c. de Laugcac. A iiougeat, dans le champ des Pierres-des-Fees, douze peulvens formant des alignements.–Le volcan eteiut du Coupei (802 mèt.) renferme beaucoup d'ossements fossiles.

Espalem, i66 )[., c. de Blesle. Espaly-Saint-Marcel, 2,2)7 it. (900 apgtom.), c. Nord-Ouest du Puy. ~–)Découverte de 2 vi!las romaines. Crotte celtique. Sur un rocher de brèche vok'a nique à pic très élevé, dominant la Borne, ruines d'un château reconstruit de 1200 a 1283, détruit en tS9i. En face, sur l'autre rive, OrSfHCS tf'jEs~a~, colonnades ha&altiques de la colline de la Croix-dc-la-Paille (757 mèt.), contre-fort de ]a Denise (850 mèt.). Curieux dyke volcanique de i'Arbouisset.

Esptantaa, 529 it., c. de Saugucs. Vieux château.

E!.taMes(I.es),i,OS7 h. (.M6agglom.), c. de Fay-le-Froid; commune la plus élevée du département, à 1,341 met., au pied du Mezenc.

Étienne-dn-Tigan (Saint-), 'tSG it c. de Pradelles. Grotte artihcielle.

Étienne-Lardeyrol (Saint-),1,IOH h.(58 agglom.),c. de Saint-jutien-Chapteuil. <)))–~ Sur un roc à pie, château ruine dominé par une tour tresetcvee.


Ëtienne-sur-Bteste (Saint-),NiHh., e.deBieste. Étienne-près-Allègre (Saint-) ,216 h.,c.dePauihaguGt. Eugénie de-ViUeneuve (Sainte-), SU h., c. de Pauthaguct. Fay-te-rroid, 870 h., ch.-I. Je c.doi'arrond.duPuy.presduLignon,) sur un dyke phonolithique à parois presque perpcndicuiaires. Félines, 970 h., c. de la Chaise-Dieu. rerréot-d'Acroure (Saint-), ~2 h. (525agg)('m.),e.deSaint.-Didier-)a- j Scauvc.

Ferréol-de-Cohade (Saint-), S53 ) h., c. de Brioude.

Ferrussac, 4'!i h., c. de Pinols. Fix-Saint-Geneys, SS8 h., c. d'At- tegre, sur un coteau (belle vue) domi- nant tes sources de la Sioule.

Florine (Sainte-), 2,SOi h. (2,128 agglom.), c. d'Auzon.

fontannes,C)lh.,c.deBrioude.( Freycenet-Lacuche, 808h., c. du j Monastier, au pied du rocher Tourte (1,556 mèt.).

Freycenet-la-Tour, 61C h., c. du Monabtier. Front (Saint-), 2,655 h. pSOagglom.), de Fay-te-Froid.'M–)- Grottes creusées de main d'homme à Bour- nac.

Frugeres-te-Pin, 510 h., c. de Pauthaguet. o)t–~ Pont du chemin de ferturlaSonouiro.

Frugères-les-Mines, 405 h., c. d'Auzon. M–t- Château.

Geneys-près-St-Paulien (Saint-), 752 h., c. de Saint-Paulien. M–)Restes de constructions et voies romaines. Curieux cratère.

Georges-d'Aurac (Saint-), 1,700 h.(HOagg!om.),c. c. de Panlhaguet. t!t)–)- Église moderne, de style roman.

Georges-Lagricol (Saint-), 1,08~ h.(J,tOai:gIom.),c.deCraponne. Germain-la-Prade (Saint-), 2,(!79 h. (US agglom.), c. du Puy Sud-Ebt. ta–)- Ruines de FaNtaye de Doue. Beaux cônes hasattiques de Peynastre (912 met.; grottes celtiques) et de Servissas, dominant la jolie vallée de la Gagne.– Rue/tt'r-nMMye, immense roc

rouge pointu, jet de hasalte refroidi, haut de 35 met., près de la Gagne. Gêron(Saint-),S28h.,c. c. de Brioude.

Goudet,S18h.,c.duMonastier. ~–)- Anciens châteaux de Goudet et de Beaufort. Prieuré. Colonnades basaltiques.

Grazac,l,606h.(488agglom.),c. d'Yssingeaux. <M–>- Ruines des châteaux de Yertamize et de Carry (belle position sur ]eLignon).–Pont de l'enceinte sur le Lignon.

Grenier-Montgon, 288 h., c. de Blesle.

Grèzes,746h.,c.deSaugue' ~–)- Ruines d'un château féodal et tour octogonale, a la Clause. Belle grotte.

Haon (Saint-), 1,418 h. (198 agglom.), c. de Pradelles. tw–). Ruines d'un château. Travaux d'art du chemin de fer tunnels du Crest (180 met.),delaSalette(200met.),du Faux,de Saint-Christophe, de Souilles, du Thord (24S mèt.) viaducs de 3, 11, 2t,15 et 9 arches; pont sur l'Allier (6 arches de 12 mèt.).

Hilaire (Saint-), 792 1t., c. d'Auzon. Hostien (Saint-), 1,509 h. (250 agglom.), c. de Saint-Julien-Chapteuil. M–~ASkiI.,cMteauBonnevil!e. Ilpize (Saint-), 1,000 li. (267 ag. glom.), c. de Lavoute-Chilhac. M–)Forteresse gothique et, de l'autre côté de l'Allier, tour très haute, de même style.

Javaugues, 527 1t., e. de Brioude. !m–<- Château moderne de Cumignat (vue magnifique).

Jax,S09h.,c.dePauthaguet. Jean-d'Aubrigoux (Saint-), 1,029 h.(15taggtom.),c.deCraponFie. Jean-de-Nay (Saint-), ),S'!I h. ~9~de~(M–~ Pic de la Durande (i,500 met.). Lac deLimagne. –Ruines du château de Sëreyb.

Jean-Lachalm (Saint-), 980 h., c. de Cayres, sur un plateau de 1,100 i 1,200 mèt. dominaut une gorge pittoresque.

Jeures(Saint-),2,04h.(H8agS:)om.j, c. de'i'encc.to–t- Ch.'tteauxdo


)aRochette,de'Laboric,auFort,du Bouchot et de Saiccrup.

Jozat,S30h.,c.dePau)haguet. Julien-Chapteuil (Saint-), S.30S h. (l,ONiagg)om.),eh.-I.dee.derarrond. du Puy, près de la Sumène. M–~ !mmense porte à mâchicoulis, reste des anciennes fortifications.–Humes du château féodal de Chapteuil, sur une masse de basalte prismatique.

JnIien-d'Ance(Saint-),97Sh.,c. c. de Craponne.

Julien-des-Chazes (Saint-),Sooh., c. deLangeaf. Restes d'un prieuré.

JnHen-dn-Pinet (Saint-), l.OCO h. (690 aggtom.), c. d'Yssiugeaux. <s–tChàteau gothique.- A Glavenas, ruines d'unchateaufeodal.

Jutien-mMhesabate(Saint-), J,OS) )i.(lStagg)om.),c.deMontfaucon. m–~ Monts FuHetin (1,5':2 met.) et do la Sceythe (1,563 met.).

Jullianges, 990 h., c. ue la ChaiseDieu.

Just-Matmont (Saint-), 2,0it h. (G11 agglom.), c. de Saint-Didier-laSéauve.

Just-près-Brioude (Saint-), 1,'MO h.(118aggtom.),c.deB['ioude. Just-près-Chomelix (Saint-),1,653 h. (507.agglom.), c. d'AUegre. ~–)Chateauruine.

Lafarre, 528 h., c. de Pradelles, sur une montagne de 96~ met. dominant la Loire de 100 met.

t<amothe,890u,c.doBrioude. <)- Ruines d'un château de la famille de Canillac.

Landos, 1,149 h. (292 agglom.), c. de Pradelles, à 1,163 mèt.

Langeac, 4,SS2 h.' (5,410 agglom.), ch.-i. de c. de l'arrond. de Brioude, sur l'Allier (deux ponts suspendus), au pied d'une montagne couronnée par les croix d'un calvaire. ~–)- Egtise du xv* s.; clocher hexagonal; stalles du xv' s.; clôture de chapelle, en fer forgé, du Xtv* s. Pont suspendu. Viaduc du chemin de fer sur l'Allier 16 arches.de 12 met. d'ouverture). Lantriac, 1,C6S h. (566 agglom.), c. deSaint.Julien-Chapteuil. (s–)- Grottes creusées de main d'homme; à Cou-

teaux, 14 autres grottes, parmi fosqucïles plusieurs divisées en S compartiments.

Lapte, 2,S85 h. (577 aggh)m.), c. d'Yssingeau~.

Laurent-Chabreuges (Saint-), 235 h., c. de Brioude.

Laussonne, i,911 h.(59t aggtom.), c. du Monastier.

Lavât, ulû h., c. delà Chaise-Dieu. Lavandieu, 758 h., c. de Brioude. <?–)- Restes d'une abbaye de femmes église (xu° s.) et cloître (xnr s.). Lavonte-Chilhac, 749 h., ch.-I. de c. de l'arrond. de Brioude, dans une presqu'île de l'Allier, à l'embouchure de l'Avesne. M)– Ancienne église de Bénédictins (xf s.), ayant remplace uue église romane dont il reste le battant d'une porte richement sculpté et orné d'une inscription en vers léonins; 2 chasses du xv s.

Lavoute-sur-Loire, 807 h., c. de Saint-PauUen. M)–)- Château gothique et de la Renaissance, dans une situation pittoresque, sur une presqu'île de la Loire. Vieux pont sur la Loire. Pont du chemin de fur sur le neuve, qui coule, en amont, dans des gorges superbes moitié rocheuses, moitié boisées.

Lempdes, 't,~2S h. (),509 aggiom.), c. d'Auzon. m– Église du s. Pont du chemin de fer sur l'Aiagnon. Léotoing, 556 h., c. de Bteste.)Curieux rochers. Tour ruinée. -Sur l'Alagnon, 4 ponts du chemin de fer d'Arvant à Figeao.

Lissao, 6SO h., c. de Saint-Paulien Lorlanges, S53 h., c. de Blesle. Loudes, 1,617 h. (498 agglom.), eh.-t. de c. de l'arrond. du Puy. ~–)Tour, reste d'une vieille baronnie. Grotte du moulin de Loudes. Vieux château de Charrouil, restauré dans le goût moderne. Lac de Cereix. Lubithac, 645 h., c. de Blesle. matrevers, 1,160 )t. (114 aggtom.), c. Nord-Ouest du Puy.

matvatette, 1,230 h. (154 agg)om.), c. de Bas-eu-Basset.

Nalviëres, 494 h., c. de la ChaiseDieu.

B!ar:e-des-Chazes (Satnte-),459 h.,


formant )eFoUeticr, qui va se.jeh'r dans la Loife. M)–)- Eglise curieuse du xn's.;pet~ecoupo!eaia~* travée.–Beauchâte:)u(xv'etxvi*s.)Hauque de tours, ancienne propriété des ëtequesdul'u;

monlet,'l,536h.(261aggiom.),e. e. d'AHegre. M–)- Cuve routine cu grès servant de bassinaunefoutaiuepubiique.

Montclard, 571 h., c. de Paulhaguet.

Monteil (Le), 563 fh, c. Nord-Ouest du Puy. Churtna~to vaUee de la Loire.

Montfaucon, 1,02S h. (858 aggtont.),ch.-i.dcc.dei'arrond.d'Ys- singL'nux. D;'ns l'égHse, 12 hons tableaux.

Montregard, 1705 h. (2tG agg)om.), c. de Monifaucot). Cf~t.'au mmë Montusc)at,780)h,c.deS.)i[)tMh'n-Chapteui!.

Moudeyres~63h,c.duMonasti)'r,~urunpbteaudel,)93<"et. NozeyroHes,5tOh.,c.derino)s. Ouides,Si5h.,c.deCayres,surutt plateau de),t00!net.d'dttitu!)e. Ours-Mons, 559 h., c. duPuy (SudEi-t). M–)- Cratère d'un aneien volcan. Anricn château.

Pal-de-Chalencon tSaint-), 2,28j h.(680a}{g)om.),c.dcBM-eu-Basset. Pal-de-Mons (Sa:nt-), 2,05t h. (5[0 aggtom.), c. de Saint-Didier-iaSMme. M–)- Ruines du château de Ch:)ntetoub!'etducaste)de)!oMS. Pat-de-Murs (Saint-), 652 h., c. de la Omise-Dieu.

Paul-de-Tartas (Saint-), d,07S h. (t52aggtoin.),e.dePrade)tes,aupied du Tartas (t,54S met.). t!t–)-Gt\.t.[es druidiques.

Paulhac, '491 h., c. de Brioude. 'M–)- Tour féodale. Château du xv-'s.,re~t!n)re.

Paulhaguet,d,g-28h.(l,5t8a!glom.), eh.-I. de c. de l'arrond. de Brioude, sur un coteau qui domine la Senouire.

Paulien (Saint-), 2,8SS h. (t,5C[ aggiom.), ctt.-i. de e. de l'arrond. du Puy, près du Bourbouliou. C'e!it t'aneienneRMeMtodes Vellavi; dé-

c.dcLaugeac. <?–Egjisc isolée (xt*oux;i's.);jo)ic)oc))erroman. Martin-de-rugères (Saint-), 1,1 i5 !i.(XiOagg)om.),c.duMonaslier,snr unplateaudel,05f)iïtct.donunantles belles et profo!Kte~ gorges de la Loire. Mas-de-Tence(Le),H79h.,c.de Tence.

Maurice-de-Lignon (Saint-), 2.0G2 h.(G20.'i!j}tom.),<.deMoMktt'c!)-~urIjOU'e.o))–)'C!tatcaud<:Lignon,(fans un site sauvage,au-dcs-.us des gorges profondes du Ligtton.–Ytcitictour, ruinesdu château de Mauk'jurg. Château moderne de L~tour-Haubour! Nazeyrat-Aurouze,7G6h.,c.de Pautttaguct.

MazeyratCrisp!nhac,825h.,c. c. deLtntgear.

Mercoeur,518h.,<(]eLavou[eChiU.ac.

Mêz&res,~h.,c.deYorey.

Mona!.tier(l,e),S,698h.COtagglont.),eh.-Ldec.dcl'arrou't.dur)ny, suria.rivedr.defaColan'-e.M~ nc:te~ des portes c't des )nurai!It!S d'encetntt.HutnesderahbayedeSaitft- Chaft'rc.–Eg!ise,aneicM)tC abbatiale (mon. hi:t.), reeditiee en 9.;f, réparée à la lin du xrs.,et retouchée depuis ju!iqu'au\t' façade d'uuearctatecturcromauefort ancienne; ~.urictrans- !.ept,t)od~eroctogonatavec Oeche; c!n]curduxv~s.;chapcHeuff)'antU[ie voûte à caissons ricticu'eut ornée dans le goût du la Renaissance (1~5) barcophagc du iv ou du v* s.~ orné de has-tetiefs; ancienne statue tombatc; buffet d'orgueduxvfs.; buste nt~que d'argent de S!intChi.ffre.–A8kii., grottes artifjcieUcsdL.'ja. Terrasse. CratereremarquabtedcBrey~sc. Monistrol-d'Allier, t,n3 b. (i20 ag~)on).), c. de Saugues. M–~ Crottes de l'E~ciusei, servant d'habitation. ChapeU~ Sainte-Madeleine, creusée dans le basalte. Sptendides gorges boieecs de l'Atlier, dominées p~r la tourd': Rochcgudc. rout suspendu. Tunnels et viaducs du chemin de fer. Monistrol-sur-Loire, '22 h. (2,085 agglom.), c)).-l. dec. de l'arrond. d'Yssingeaux,surunooteauaupi''d duquel se réunissent les deux torrents



restes d'antiquité gallo-romaines, entre autres une inscription au nom de l'empereur Claude, qui, d'après M. Aymard,aurait fait partie de l'attique ou de la frise d'une porte monumentale, des claveaux d'arcades (sculptures élegantes), des frag!nents de piliers cannelés, des pierres de très grand apparei), munies de crampon. des tuiles à rebords, des poteries, des médailles rom.lincs, et surtout un masque eoiossal d'une divinité barbue. Une tradition fort ancienne parait, d'ailleurs, rappeler le souvenir d'un temple à eracies situé en ce lieu. Près do deux salles, converties en citerne, une large et profonde excavation (83 mèt.) appdnc i'.t&~Mf), taillée dans le roc, renferme une source qui en remplit le fond et dontles eaux alimentaient sansdoute un c~s~rHm romain qui précéda le château du moyen âge, et un oppMMm, encore antérieur, dont l'existence est attestée par des habitations taillées dans le roc. L'église romane (mon. hist.), remarquable par l'élégance de ses formes architecturales et par sa belle conservation, se compose de trois nefs, terminées par autant d'absides.Dans lesmurailles, débris lapidaires de l'antiquité romaine. Aux Estreys, superbes gorges de la Borne et charmante cascade d'un afiuent du ruisseau de Vouxac. Pittoresque rocher volcanique de Cheyrac(SHmet.).

Pont-Salomon, 1,1S9 h. (232 agglom.), c. d e Saint-Didier-la-Scauve. Pradelles, i,9'!t h. (1,637 agglom.), eh.-i.dcc.del'arrond.duPuy.sur une montagne d'où descend un affluent de l'Allier, à 1,149 mét.t~ Hospice très ancien. A Longesagne, roches granitiques, dont trois offrent des trous arrondis, peut-être d'origine celtique ou antL'celtique.

Prades, ~1 h., c. de Langeac. M–)- Ëgli~o romane. Ruines d'un pont. Beaux accidents basaltiques. Tunnel delaO mèt., sur le chemin de fei'd'Atais.

Préjet-Armandon (Sa!nt-) S97 ti.,c.dePauIliaguet.

Fréjet-d'AHier (Saint-), ':46 1) c. de Saugues.

couverte de nombreux débris antiques, notamment dans le quartier de i~oDial. Église (mon. lrist.) reconstruite au xt* s., sur les ruines d'un édifice du tv* s., tour a flèche du x)V s.; mâchicoulis.–AlachapeUe de l'hospice, porte romane. Pf~/ro ~OM/fs~pierreà5tôtes sculptées qui pourrait bien être l'ancienne pierre du champ des supplices. Fontaine avec buste du sculpteur Julien. Notre-Dame du Ilaut-Solier, chapelle convertie en ferme (murs antiques) près de là, pierre à tuer les &œM/ bloc de grès dont l'origine et la destination sont inconnues.

Pëbrao,89th.,c.de!jMgeac. ox– Restes d'un prieuré. Église possédant une chape du x)' s. –Ë};lisn, ttutrefoiscliapelled'unprteur~, située sur un roc volcanique.

Pertuis (Le), 991 lh, c. de SaintJulien-Chapteuil. ??–>. Belle vue sur les volcans du Yelay.

Pierre-du-Champ (Saint-), 1,526 h. [320 agglom.), e. de Vorey. M–<Ruines du château d'Arzon, sur le torrent de ce nom. Restes du peulven de laChaise-de-la-Dame.

Pierre-Eynao (Saint-), 1,683 h. (2H aiglon).),c.de Saint-Julien.Chapteuil. Mt–~ Grottes artificielles, sur le mont reyiene.–Ruines des châteaux deLardcyroletd'Eyuuc.

F:nots,!)0th.,ch.-l.dec.del'arrond. de Brioude, près du Chaton, au pied de la Marguerite. *x–). Autel druidique, nommé la Tuile des Fées, en partie détruit.

Polignac, 2,553 h. (663 agglom.), c. du Puy (Nord-Ouest), au pied d'un rocher escarpé portant un ancien château (mon. hist.), une des ruines féodales les plus remarquables de la France, composé d'un haut donjon carré à mâchicoulis (xïv* s.), d'une tour ronde du ][Ui' s. et d'un ensemble de constructions de diverses époques, particulièrement des ïn'etxv's. Le plateau qui porte ces bâtiments est entouré d'une muraille crénelée, munie de courtines et de tours. Parmi ces ruines, dont une partie remonte une époque reculée du moyen âge, se trouvent des


Présailles, 1,133 h. (US aggtom.), c. du Monastier. Restes du chateau de Vachères.

Privat-d'Allier (Saint-), 1,S1S h. (352 agglom.), c. de Loudes, sur )e ruisseau de Rouehoux, qui coûte dans une gorge protonde resserrée entre des rochers élevés. <)- Église restaurée avec goût. Grotte dans ]e basalte. Château moderne de Hercœur.– Tour de Roehegude, sur un

pic très élevé dominant )'A)iier de 400 aSOOmet.

Privat-du-Dragon (Saint-), 698 h., c. de Lavoute-Chilhac. ~–)Perme-modèle au château d'Alleret. Puy-en-Velay (Le), 19,250 h., ch.-I. du départ., une des villes les plus curieuses et les plus pittoresques de l'Europe, située à 625 met. d'attit., entre la rive dr. de la Borne et le ruisseau duDoiezon, à 3 ki). env.

de la rive g. de la Loire,&ur le versant du Not~-AtMS. N9–~ Bâti en partie sur la roche vive, le Puyse divise eu ville haute et ville basse. La plus grande partie de la ville forme un vaste amphithéâtre, dominé par la cathédrale, et qui a conservé sa physionomie féodale et sesruesetroites,escarpées, pavées avec des galets de laves volcaniques. Les quartiers et les faubourgs moins anciens se déploient dans la vallée, sur une longueur deSHLenvirondel'Q.a d

t'E.Sur)e boulevard qui entoure cette partie de la ville, s'ouvre la vaste p~M ~K Brem!, s'éièvent lepct~j's ~e~'Mstice, ]a ~fe/ec~Mfe et une fontaine monumentale (1864; 17 statues allégoriques et sculptures par Bosio). Au-dessus du Mont-Anis, qui a donné son nom~ta ville antique(AK!f:tKn:), se dresse le rocher Corneille, massif gigantesque, composé de brèche volcanique. Vu de la route de Brive, au delà du pont Saint-Jean, jeté sur le Dolezon,


le rocher Corneiiieprc-entc une configuration assez singulière. Au-dessus d'un quartier de roLhe, qui limite au S.IapIatc-fL'rmeetson.avc'uuc,onrcmarque, comme sculpté C)tl)as-relief surunfondpresquenoir.~unpmfitcoiossai,appelé te .ï/Hsf/He~e~t/ou taT'c~ef/MG~u/ï~.OnmouteausommctdeCorneii!epardcsfnarci]espr.t- tiquées dans le roc; diverses piatesformes,etagéessurlerocher,porteut encoredes vestiges de reinparts.C'est <ur ce rocher qu'a Mt~ eri;;ec, en i860, fas<<!<!<fcoio;.saIe~ft'o<)'t'-jHaMt!'</e F/'aMCf.faito de canons prisa ScbasLnpf)!,etttaute,avucsoupiL'dcstal,dc 25 met.On monte par un escalier intfrieur jusqu'à la couronne, d'où la vue sur le Puy et ses environs est juagnifique. En face de la Vierge est )as<a/Mf cnLronxodel'etcqueJ.deMorihon (t 1802), exécutée, comme la Vierge, sur un modèle fourni par Bonnassieux.

ASOOmèt.N.detavijies'eteved'un seuijf't,dans_lagraeicu!-cva)!ecdeia la Dorne,te)'oc/te)'oud)ke(f'AtiyM!t<' (F.cemot). L).

LaeaHief/.r~yet!. o<re-Z)f!)M<jadis un des trois principaux pèlerinages nationauxconsacrcsàtaYierge(tesdc'ix autres étaient Cltartres et Boulogne), est la construction romane tapiushixarrc qui existe. On y parvient par un long escalier qui se continue sous la npf,abontissaitjadisenfacemc'medc l'autel, mais se bifurque aujourd'i~ui ponratteiudrelesportesdutranssept, ~outcsdeuxtrësremat'quablesparicnrs dispositions et )eurdceurationseu)ptpe. La façadeO. se trouve ainsi n'avoir pas de portes proprement dite:, mais un vaste porche inférieur, où ron voit encore des inscriptionsduxn's.et des vantaux de bois sculpte de la mfme époque. Le premier étage de cette façade est au niveau du sol de la grande nef .au-dessus, la façade est couronnée lateraletnent. par deux murs en pignon percés d'arcades et ayant pu servir de clochers.La grandenefestvoutee en coupoles oblongues contre-Imtees par les bas-côtés, disposition dont il n'existe en Prançe qu'un autre exemple, à Poj-

ticr?. Près du chœm's'cteve un cMi~' isoieaveepetitef!eche,hautde52mct., d'une architecture fort &ingu!u''re. Le murabsi!taJ,i'orfned''dc)trisron):ti[t6, garait remonter au v" ou au vi' s. On rcmar.-juc à Fintet'icur de l'c,-Ii=e des rcstesdc peinture;d'~s p.tnncau't~cutptcs.d'unci~n~ t~btuaux. decuuft'ries; le trë~oi' po"s')dc, euh'~ autres o)'juts curieux, une bible du ]x' s., dite dL'Theodutfe.LacJittu~h'alecbtpntourcG d'~dinccs militaires et religieux parm !et-'tU('lsitfautcHcr:le~f~~K~'r[' 5~jMM,()uiv''s.;lce'ï/rc,cti partie duïx'$.ct.d'uno décoration ron]nr)etrMrcmarf]uabte (t'r.i~mcnts d'uticgri!~duxn');tam~~oM~e ~pj''frd~'(dr)ns)acout'tdchris)ap)da[t'fs pulio-roman'is) la salle de ~< S<~f~~dfppinturc-; murâtes'; nne pôle fortifiée, etc. L'sf Saint~.a~(/K~, vaste édifice tluxtvc s., renfct'rncl~totubcaud DuGuei'.clm,on fut d'abord cnscvc~ le hct'u-~ et où sont rncore aes ej)tr:T es. L'inscnpt.ioti ctitistatuepontauth~ntiqm's.–L'f~fy~sct/fsCM~'Mes (façade moderne) da[.edu.xvs.;S<ttH<-jf'f~s, dct(j!05ai~0.

~~s~ hLl édifice moderne renfermant dos cotation;-d'IustoirenatureUc, des cot)pcti<'ns prc))i~t~h]ues, des cbjets ou dcbrislitptd~trc~ antiques, du moyen a~eetde la Hcn~)i:sattcc, des sf-u~tures (combat dcsCcmam' et des L3ptthc;t'oupccnI)ronxc'p.tt'B!)ry~), desgt'3\'urc~,unGcoHpc[io[)<tGdet)te!Ics,dt~cat'te&c!trcHct'duha-siu du Pdy et des tableaux du Caravage, dp Jules Romain, du Cm<!o, de itihera, du Tintorct, de Van Dyc~, F<unck le Vieux, Huysmans, Mieris, Porbus, Ruhens,Tenier'~ la Jeune,Terbur~,Coypci, Fragonard,Lagrenee,!jat'giHiet'e,)ïignard, Rigaud, etc. ~t)//<f~~f de 12,UOC vol. P~ de J~~Mf&'s~c. reste de l'enceinte fortifiée. J7d~~ de ~~c du xvtn[" s. Reste (xvr ..) de la façade de l'ancien ~f~f. Grand s~m~at~, pittoresquement situé. J~MOM~ anciennes fxïii' au xvt[" s.) à façades sculptées. Fu/~uxnesdu ~OM/et'fï~H~-jE.oM?.! (colonne en trach;t' ~M l'lot (xvu* s.), des



y(tM<'Set~M'iC)'f)H(xt'S.),Cte.–.~M'<<ttt~))<M!C.

Quentin-Chaspinhac (Saint-),731 h., c. Nord-OuL'~tduPuy, sur un rocher de 815 met. dominant de près de 250 met. les belles gorges de la Loire. ttt–~ Splendides rochers de Peyredeyre, au confluent de la Loire et delà Sumène.

Quéyrières, 1,152 h. (121 agglom.), c. de Saint-Julicu-Chapteuil. M–<Château ruiné, sur un roc de basalte, à 1,2 i.t met.

Raucoutes,l,3]0h.(226 agglom.), c. de Montfaueon. «e–~ Voie romaine. –Ruines du château de ChMoittes. Château moderne deFigon. Ranret, 7t8 h., e. de Pradelles. )))t–t. Ruines du château baronial de Joncheres. Travaux d'art du chemin defer:pontdeSarehesdel2mët. sur l'Allier tunnels des Ribaines (5S0 mèt.), de Bauret (2fi0 mèt.), de Freycenet(i!90met.),deJnncherette (2COmet.),de la Pinède (150 met.), deta la Forêt (n0 met.); pont sur l'Allier (Marches de 12 mèt.) nombreux viaducs.

Reilhac,423 h., c. de Langeac. Retournac,S,StSh. (1,056 agg)om.), c. d'Yssingeaux. m–~ Église romane. CJtateau de Vaux. –Pont de 7 arches, sur la Loire. Vieux château de Mercuret. Ruines du château d'Artias, sur ùne montagne abrupte (733 mèt.) dominant la Loire de200mét.etdominceparlemontMianne(l,OCOmët.). R:otord,2,697h.(666agglom.),e. c. de Montfaueon.??–)-ËgUse(mon.hibt.); coupole romane, surmontée d'un lourd clocher. Ruines de l'abbaye de Clavas (xm* s.).

Roche-en-Régnier, 1776 h. (~S agglom.), c. de Vorey, sur une roche volcanique (ruines d'un château féodal). Roche-Lambert (La), r. Borne. Romain-Lachalm (Saint-), 1,92S h.(20XaggIom.),c.deSaint-Didier-IaSéauve. *?–t- Ruines de deux châteaux forts.

Rosières, 3,103 h. (52S agglom.), c. de Vorey.

Salettes, 1,597 h. (tt3 agglom.) c.

duMonastier.surunecoUineapic dominant la Loire.

Sa)zuit,4nh.,c.dePauHmguet. Ancienne chapcite du château bien con'en-éc. Curieuses caves du xut's.,taiHécsdansteroc.

Sanssac-t'ÉgIise, 1,001 h. (312 aggiom.), c. de Loudcs. m–~ Dans l'avenue du eha.teau de Barret, vestiges d'une voie romaine nommée Yio-Boutena (Via Bo/ena).–Château du Mas. Saugues, 3.9S2 ii. (1,76'! agg)om.). de e. de l'arrond. du i'uy, sur la Seuge, dont la vallée est appeiée la Suisse de la llargeride et qui reçoit le l'ontajou, â 970 mèt. d'altitude. ta–~Clocher (mon. his') très ancien; sonnerie curieuse. Ruines de l'enceinte fortifiée. Tombeau dit du Général-Anglais, d'origine ancienne, composé de tcoionnes hautes de i met. reposant sur une base cubique et supportant une voûte en ogive.- A 4 );iL en aval, cascade de Lueliadou, sur la Seuge, près d'un filon volcanique égare au sein du granit. Ruines des châteaux de Servières, Scrvilanges, Giberge,taRode,IaKoe)~e,Luchadou, Ombret, Beauregard, des Salettes, du Villeret.

Sautetat(La),99'!h.,e.def'ra-.dellés, à 1,188 mèt. Ruines d'un cbatean gotbique.

Sembadet, 6M) b.,e. de la CbaiseDieu.

Séneujols, 532 )~ c. de Cayres, a 1,063 met.

Siaugues-Saint-Romain, l,'70Sb. (US agglom.), c. de Langeac. ?8–)Bellesruines d'un cbâteausut'ia colline. Pittoresque rucher volcanique de l'Espitalet.

Sigotène (Sainte-), 3,S05 fi. (1,075 agglom.), c. de Monistrol-sur-Lûire. f~–)- Château de la Tour, sur la Dunière. Château du Villard, modernisé.

Solignac-sous-Roche, 666 h., e. de Bas-en-Bassct. M–~ Deux ponts très anciens, sur i'Ance.

Solignac-sur-Loire, 1,960 h. (i86 aggtom.), ch.-l. de c. de l'arrond. du Puy. x* Pavés des Géants, près de Mussie.- Ruines d'un château sur une



roche volcanique. Cascade de la Bau. me, formée par l'Ourzie.

TaHhac,<iOah.,c.dePino)s.

Tau)hac,S88 h.,c. du Puy Sud-Est Tence,.i,7S6h.(I,f96aggtom.), eh.-J.dee.del'arrond.d'Yssingeaux~ sur le Lignon. m)–)- Reste!, du château de la Brosse.–Vieitte tour du château de Bestet.–Manoir de Pctissac. Thoras,i,006h.(277agglom.),c. c. deSaugues.

Tiranges, 1,637 h. (SM agglom.), c. de Bas-en-Basset.

Torsiac, 2i8 h., c. de BIesie. M~TunneIdeBSSmet.

Vabres,348h.,c. c. de Sangues. M–)- Église romane. Restes d'un château.

Vatpr:vas, l,S5t h. (62t agg!om.), c. de Bas-en-Basset.

VaIs-te-Chastet, ~10 h., c. de Paulhaguet.

Vats-près.Ie-Puy, 1,00!, h. (817 agg)om.), c. du Puy (Sud-Est). Champ de H!ar: Restes d'un couvent d'Augustins église de style grec.Couvent (t7Gj); église du style ogival fleuri. Ermitage de Saint-BeBo!t, converti en villa. Trois roches à la surface desquelles sont creusés desbassinsd'origine celtique ou an~ëcetti(jue. Varennes-Saint-Honorat, 21S h.,

e.d'AUegfe.

Vastres(Les),1,089)1. (78 aggiom.), c. de Fay-le-Froid. «))–)- Huines d'un couvent.

Vazeilles-Limandre, 503 h., c. de Loudei.,a)a source de la Musette. Vazeilles-près-Saugues, K!6 h., c. deSaugues.

V6nërand(Sa:nt-),S.i'7h.,c.de Saugues. m–)- Ancien prieuré.

Venteuges,t,17gh.(f71aggiom.), deSaugues.ee–)-YieU!L château de Heyronne.

Vergézac, 8U h., c. de Loudes. e* Tour d'un vieux château. Château de Thio)and (xvu' s.) mauso1 ée à la mémoire de SohiesH; beau parc. A Saint-Remy, église romane. Vergongheon, 12t.t h. (536 agglom.), c. d'Auzon.

Ternassat,i,206h.(M2agg)om.),

c.d'.Utegre

Vernet(I.e),16~h.,c.deLoudes, au pied de la Durande (1,300 mèt.). Vert (Saint-), 768 h., c. d'Auzon. V6zezoux,t72h.,e.d'Auzon.

Victor-Malescours (Saint-), 96S h.,c. de Saint-Didier-la-Séauve. M–Grottes, anciennes galeries de mines. Château de Na)ptoton.

Victor-sur-Arlanc (Saint-),495 h., c. de la Chaise-Dieu.

Vidal (Saint-),423 h., c. de boudes. *e–)- Délris romains. -Voie romaine. Fragment de pierre tumulaire encastré dans le portai) de l'église. A Chaze), cippe funéraire bien conservé. Ruines imposantes d'un château fort. Grottes. Belle cascade de la Borne, qui forme, en aval, les snpcrbcs gorges des Estreys. Roclier de Roncparqui.

Vieille-Brioude, 'S6~ h. (6i5 aggtom.),c.doBrioude.t!))–~Vestiges romains. Hestes de fortiBcations pit. toresques.–Eglise remarquable du tu*).–t'ont en pierre d'une arche (SOmet. de hauteur), remarquable par sahardiesse.

Vielprat, 40t h., c. de Pradelles. Villeneuve-d'Alliet, l,0t5 h.(20j agglom.l, c. de Lavoute-Chilhac. Villettes (Les), 1,OS2 h. (278 aggtom.), c. de MonistroI-sur-Loire. Knines du château de Cubteze.

Vincent (Saint-), t,<53 h. (252 agStom.), c. de Saint-Paulien. ~–)- Chateau de Viaye. Ancien couvent de uaute-Yiayc. Belle villa.

Vissac,596u.,c.deLangeac. Vorey, 2,t8U h. (7M agglom.), ch.1. de c. de l'arrond. du Puy, au connucnt delà la Loire et de l'Arzon. '?–> Église moderne, du style roman. Voy (Saint-), g,g~7 .u. (98 agg)om.), c. de Tence.

Yssingeaux, S,571 h. (3,S8I agStom.),eh.-t.d'arroud.,s))runecoi)ine de 860 met. dominant la Siau!me.)Restes d'un château du xv s. (murs à mâchicouiis; tourelle àcampanile), oc;upcs par l'hôtel de ville et le palais de u~tice. Vaste église moderne de style ;réco-romain ( tableau de Sigalon), très de laquelle est une s.'a<He de saint 'ierrc. Ancienne chapcXe des Pe-


nitents, aujourd'hui de l'hosp!ce <Mgant cloclier à flèche. Bel /!os~cf. Jolie fontaine, avec statuette, sur une place publique. Promenade (belle

vue).– Ancienne maison forte de C/tûMmoufOM.c.–C/ta~NM TreslemontRninesttucAt!~aHba)onnia!<i'tSauss<!c. Ruines de l'abbaye de BeHeco!M&f'.





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