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Titre : Dictionnaire topographique de la France. , Dictionnaire topographique du département de la Dordogne : comprenant les noms de lieu anciens et modernes / par M. le Vte de Gourgues,... ; publ. par ordre du ministre de l'Instruction publique ; et sous la dir. du Comité des travaux historiques

Éditeur : Impr. nationale (Paris)

Date d'édition : 1873

Contributeur : Gourgues, Alexis de (1801-1885). Rédacteur

Contributeur : France. Ministère de l'instruction publique. Éditeur scientifique

Contributeur : Comité des travaux historiques et scientifiques (France). Directeur de publication

Sujet : Noms géographiques

Sujet : Dordogne (France)

Notice d'ensemble : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb37326793g

Relation : Titre d'ensemble : Dictionnaire topographique de la France

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb30528934c

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : LXXXVIII-389 p. ; in-4

Format : Nombre total de vues : 483

Description : Collection numérique : Fonds régional : Aquitaine

Description : Dictionnaires

Description : Répertoires géographiques

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k39292s

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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Or ni l'une ni l'autre de ces conditions n'existe pour les cavernes de la Vézère JLes silex sont en général empâtés dans un sédiment très-adhérent mais il est dû à l'infiltration d'eaux calcarifèrcs à travers les fissures de la roche de la caverne, et la fraîcheur des angles de la taille annonce qu'ils n'ont pas roulé dans une eau torrentielle. Même, d'après le témoignage de M. Massenat, qui a fait une étude particulière des foyers de Laugerie-Basse, les eaux de la Vézère ne seraient jamais montées jusqu'à leur hauteur. Une des preuves, selon lui, est l'absence complète de «terre «argileuse et grasse, résultat naturel d'immersions plus ou moins prolongées dues aux «débordements de la rivière. On s'était aussi appuyé, pour justifier cette excessive élévation des eaux, sur la présence de galets roulés. M. Massenat oppose les blocs de granit, de quartz, de micachiste non roulés, que l'on y trouve même en plus grand nombre et qui évidemment y ont été apportés par l'homme, selon cet usage si connu parmi les habitants des cavernes2, de transporter de loin dans leurs demeures les blocs qu'ils voulaient convertir en instruments; il a constaté des faits analogues dans plusieurs autres stations, Badegol, Puy-de-Lacan, celle de Chez-Pouré ces observations attestent qu'il n'y a pas eu remplissage par un flot diluvien et que les haches en amande ont été apportés par l'homme ainsi que les silex bruts qu'il voulait ouvrer. Nous avons dit que la hache type de Saint-Aclieul est une des formes qui se rencontrent communément sur, les plateaux dans la Dordogne, que les angles de taille sont aussi nets que s'ils venaient de sortir de la main de l'ouvrier.

Les silex du Moustier étant dans la même condition que ceux des plateaux, il n'y a pas de raison pour leur donner une origine différente; mais s'il en est ainsi, il en résulte une conséquence qui serait en opposition avec la classification attribuée aux produits du Moustier dans les vitrines du musée de Saint-Germain. Les hommes, en effet, ne se sont établis dans l'intérieur du pays que longtemps après qu'ils s'étaient confinés dans les cavernes à raison de leur sûreté personnelle: dès lors les silex taillés sur les plateaux appartiennent à une date moins reculée dans l'âge de pierre que ceux qui sont recueillis dans les cavernes.

La hache en amande se trouvant également dans les bancs diluviens de la Somme et à la surface du sol sur les hauts plateaux de la Dordogne, deux stations que l'on

1 «Intlie Cave of the Moustier, whereismuchred. ttalluvium. lt is not necessary to suppose the Cave «was on a îeveî wiih ihe Jlood-waters of the valley, since taman inhabited it, etc.» (Voy. les Reliquiœ aquitanicœ, p. 35.)

1 MM. Parot signalent ce fait dans la description de la grotte de Saint-Martin d'Exideuil; ils constatent la

présence de jaspes qui ont du être apportés de plus de î oo kilomètres et de très-nombreux fragments d'un cristal de roche si pur qu'il a fallu aller dans le Valais on en Dauphiné pour s'en procurer (Matériaux, etc. 1870, page 4go), Voyez aussi dans le même volume l'article de M. Lalande sur la grotte de Gliez-Pouré (pageA58). ).