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Titre : Oeuvres complètes d'Alexis de Tocqueville. Tome 4 / publ. par Mme de Tocqueville [et Gustave de Beaumont]

Auteur : Tocqueville, Alexis de (1805-1859). Auteur du texte

Éditeur : Michel Lévy frères (Paris)

Date d'édition : 1864-1866

Contributeur : Tocqueville, Mary de (1799-1864). Éditeur scientifique

Contributeur : Beaumont, Gustave de (1802-1866). Éditeur scientifique

Notice d'ensemble : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb31476092k

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 9 vol. ; in-8

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Description : Collection numérique : Relations France-Québec depuis 1760

Description : Appartient à l’ensemble documentaire : GTextes1

Description : Contient une table des matières

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k39207q

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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nstocratie ouverte de l'Angleterre. Louis XI avait, en elfet, multiplié les anohiisscments c'était un moyen d'abaisser la noblesse; ses successeurs les prodiguèrent pour avoir de l'argent, ~ecker nous apprend que, de son temps, le nombre des offices qui procuraient la noblesse s'élevait à quatre mille. Rien de pareil ne se voyait nulle part en Europe; mais l'analogie que voulait établir Burke entre la France et l'Angleterre n'en était que plus fausse.

Si les classes moyennes d'Angleterre, loin de faire la guerre à l'aristocratie, lui sont restées si intimement unies, cela n'est pas venu surtout de ce que cette aristocratie était ouverte, mais plutôt, comme on l'a dit, de ce que sa forme était indistincte et sa limite inconnue; moins de ce qu'on pouvait y entrer que de ce qu'on ne savait jamais quand on y était; de telle sorte que tout ce qui l'approchait pouvait croire en faire partie, s'associer à son gouvernement et tirer quelque écla~ou quelque profit de sa puissance..

Mais la barrière qui séparait la noblesse de France des autres classes, quoique très-facilement franchissable, était toujours fixe et visible, toujours reconnaissable à des signes éclatants et odieux à qui restait dehors. Une fois qu'on l'avait franchie, on était séparé de tous ceux du milieu desquels on venait de sortir par des priviléges qui leur étaient onéreux et humiliants.

Le système des anoblissements, loin de diminuer la haine du roturier contre le gentilhomme, l'accroissait