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Titre : La Géographie : bulletin de la Société de géographie / publié par le baron Hulot,... et Charles Rabot,...
Auteur : Société de géographie (France). Auteur du texte
Éditeur : Société de géographie (Paris)
Date d'édition : 1914-07-01
Contributeur : Hulot, Étienne (1857-1918). Éditeur scientifique
Contributeur : Rabot, Charles (1856-1944). Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb344243809
Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb344243809/date
Type : texte
Type : publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 34031
Description : 01 juillet 1914
Description : 1914/07/01 (T30)-1915/12/31.
Droits : Consultable en ligne
Droits : Public domain
Identifiant : ark:/12148/bpt6k377664
Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 15/10/2007
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au nord de ce pays et étudier les « Esquimaux blancs qu'il pensait avoir rencontrés au cours de précédents voyages.
« On l'avait déjà cru perdu pendant l'hiver 1913-1914, quand on apprit qu'il était arrivé à Collinson Point, à l'est des îles Herschetl.
« De Collinson Point, il partit en traîneau vers la mer de Beaufort pour atteindre l'ile du Prince-Patrick. Au cours de son expédition, il découvrit, le 18 juin, au nord de cette île, une terre inconnue qu'il aborda par '78° de Lat. N. et 117° de Long. 0. Il parcourut environ 100 rniHes de côte, allant dans la direction du sud-est, à partir du premier endroit.
« Le pays, bas au point où Stefansson débarqua, est coupé et montagneux vers l'est. On y trouve en abondance des rennes et autres animaux arctiques, à l'exception des ours. « La saison trop avancée força l'explorateur et ses compagnons à repartir le 22 juin. Ils découvrirent quelques petites îlés entre la nouvelle terre et les îles Melville et arrivèrent à Banks Land le 8 août.
« Contrairement à ce qu'avaient déclaré les premiers télégrammes, Stefansson et ses compagnons n'eurent pas à supporter de trop grandes fatigues et ne se trouvèrent jamais en danger pressant. »
Deuxième /e«~. « L'explorateur Otto Sverdrup parti de Christiania, le 15 juillet 1914, à bord de l'Bc~pse, à la recherche des expéditions polaires Brousilov et Roussanov, vient de rentrer à Arkangetsk.
« Sverdrup avait pris ses quartiers d'hiver à l'ouest de Taïmour pour continuer en été ses recherches dans la mer de Kara. On avait appris récemment qu'il avait exploré en vain l'ile de la Solitude.
« Le capitaine russe Vi!kitsky parti de Vladivostok en juillet 1914 avec deux navires; le TaïmOMf et le Vat~atc/t., est arrivé récemment à Arkangelsk. Apres avoir franchi le. passage du Nord-Est, il contourna la presqu'île de Taïmour pour arriver à la mer de Kara. Du 21 août 1914 au 19 janvier 1915 on resta sans nouvelles de lui. C'est par l'exploration de Sverdrup qu'on sut, à cette date, que Vitkitsky se trouvait près de la côte ouest de Taïmour an nord de la presqu'île du Roi-Oscar.
a Sverdrup avait envoyé son dernier radiotélégramme à la station' de Yougor-Char, le 24 août 1914. A partir de cette date il se trouvait trop au nord pour atteindre la station, son appareil radiotétégraphique n'ayant que 80 kilomètres de rayon d'action. « Quand les glaces l'obligèrent à s'arrêter vers le cap Stelling, il se trouvait à 93 kilomètres de Yougor-Char. Il parvint, en allongeant l'antenne avec ses mats et son fil de rechange, à augmenter de 13 kilomètres le rayon d'action de son appareil. 11 put ainsi non seulement atteindre Yougor-Char, mais aussi se mettre en communication avec Vilkitsky. »
Expéditions russes. M. le général J. de Schoka!sky, vice-président de la Société impériale russe de Géographie, écrivait, le 9-23 octobre 1915, au secrétaire général qu'il pourrait, sous peu, lui expédier des données précises et une carte des travaux de l'expédition Vilkitsky, dont.il confirmait le retour..
La Société impériale russe de Géographie a organisé, malgré la guerre, deux expéditions. L'une a procédé à l'étude du grand lac Sego Osero, dans le gouvernement d'Olonetz; l'autre a entrepris l'étude détaillée du Pamir en commençant par les montagnes du Boukhara oriental.
1..L« Geo~t-~p/itf, XXX, 5, novembre 1915, p. 386.
2. Ibid., p. 384, 385.