.O~Hec~a. Ces deux derniers genres appartiennent à la famille des Moracécs très bien représentée dans la région, surtout dans la forêt inondée. Les plus grands arbres que j'ai .vus dans cette région sont le « higueron » (Ficus, diverses espèces) et le « vaco » (/?rostHU(Mt sp., probablement voisin du B. ~o~c~o~en~OK Don.). Les Palmiers de l'intérieur de la forèt inondée sont les espèces déjà citées ~'?</e?'~e ~?'eca<o)'M et 7)'M)'<e<t ea;o~n'ss cette dernière fournit des troncs élastiques et très résistants pour la construction des maisons du Caqueta le « miriti » des Indiens (~/<!K)'î<:a se~er~ Griseb. et Wendi.)~, et, le « carana » (./1/<!MW<?6: .4~a~~ Spruce). Les //<'uea des terres basses voisines du fleuve appartiennent surtout à l'espèce H. 6'MCMM Muell. Arg., appelée « barriguda)) au Brésil, dont le latex peu abondant est rarement utilisé pour la fabrication du caoutchouc. Le caoutchouc vient d'arbres qui semblent être /~eM</)fMKM;K<! ou l'H. Z)McA'eï Hub. et que j'ai rencontrés en exemplaires nombreux, mais peu développés, dans le voisinage de l'embouchure du Miriti-Paranâ, à quelques heures en canot à vapeur au-dessus de Puerto Cordoba. Le Miriti-Paranâ est le principal centre de la production de e~omme dans le Caqueta; comme travailleurs on emploie des Indiens Carijones, Miranhas et Ijitotos~, dirigés par des Colombiens blancs. Les Euphorbiacées, auxquelles appartiennent les Hevea, et, plus encore les Mélastomacées et les Rubiacées sont riches en espèces et en individus, soit dans les localités inondées, soit sur la terre ferme; les deux dernières familles contiennent surtout des arbustes et arbrisseaux (souvent myrmécophites*) du sous-bois.
Parmi les Palmiers de la forêt de terre ferme, d'ailleurs peu nombreux, il faut citer surtout I'/)'MM'<es oeH~tcosa Mart., au haut tronc renflé au milieu, une des espèces les plus belles de l'Amazonie supérieure. En constraste avec les Palmiers, la famille voisine des Cyclanthacées est fort bien représentée dans la région ses espèces sont en partie épiphytes, d'autres croissent dans des endroits rocheux. Les Anonacées et Lauracées sont assez abondantes, surtout parmi les petits arbres de la forêt de terre ferme, mais pas autant qu'elles le sont, par exemple, sur les bords des rivières Nhamundâ et 'i'rombetas, dans l'Amazonie inférieure. Les Rosacées sont relativement très peu nombreuses; d'autre part, la rareté des Sapotacées est digne de mention. Je n'ai point vu de Protéacées. Les Lecythidacées sont peu nombreuses; la noix du Brésil (Be1'tholletia excelsa H. B. K.) est même rare dans la région. Au contraire, la famille des Apocynacées est relativement bien représentée; on t. Le lait très abondant et de goût pas désagréable n'est bu qu'exceptionnellement. 2. Décrite par Trinidad, cette cspëce (ou variété de fa Af. /!ex'!<oM L. f.?) a été rencontrée par moi au nord du bas Amazone, de Manaos à Obidos.
3. Voir Martius, Crevaux, Koeh-Grunberg, Loc. c:<.
4. Espèces de ï'ococa et ~)'MK<ot!e (Mëiastomaeëes) Dio'oia Mect/era Hook. f., et, Df~'ot'a /)'<<a Schum. (Rubiacées).