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Titre : La Géographie : bulletin de la Société de géographie / publié par le baron Hulot,... et Charles Rabot,...

Auteur : Société de géographie (France). Auteur du texte

Éditeur : Société de géographie (Paris)

Date d'édition : 1914-07-01

Contributeur : Hulot, Étienne (1857-1918). Éditeur scientifique

Contributeur : Rabot, Charles (1856-1944). Éditeur scientifique

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb344243809

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb344243809/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 34031

Description : 01 juillet 1914

Description : 1914/07/01 (T30)-1915/12/31.

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k377664

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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MOUVEMENT GÉOGRAPHIQUE

EUROPE

Les confluents de la Durance aux temps historiques'. Il y a près d'un siècle, le comte de Villeneuve-Bargemont, dans sa statistique des Bouches-dû Rhône, émettait l'opinion qu'à l'époque romaine et dans le haut moyen-âge la Durance rejoignait le Rhône par plusieurs branches au sud d'Avignon et à travers la plaine de Châteaurenard-MaiDane-Saint-Gabrie!. A la suite de cet auteur, la plupart des historiens ont admis l'existence du bras dit de Saint-Gabriel, sans d'ailleurs approfondir la question. En 1907, M. Duprat s'efforçait de confirmer cette théorie encore insuffisamment prouvée et réunissait une suite de textes du vie au xi" siècle situant près de Laurade et de Saint-Gabriel, un /~<utMm 7)K?'en~cf, bien fait pour enlever le moindre doute.

Aujourd'hui, pourtant, M. Duprat revient sur son opinion première; et, avec un courage assez rare en érudition, proclame qu'il s'est trompé et que jamais aux temps historiques la Durance n'a pu passer entre Châteaurenard et Maillane. L'examen attentif de la carte d'Etat-Major et surtout la communication qui lui a été faite des cotes inscrites sur les minutes au 40000 lui ont permis de repérer un seuil très net entre Châteaurenard et Graveson. Un chemin Romieu, ancienne voie romaine, suit cette crête qui se trouverait dominer de peu le lit de la Durance. En temps de crues exceptionnelles et particulièrement lors de l'inondation de 1544, les eaux de la Durance ont pu franchir ce seuil, mais en temps normal la Durance proprement dite n'avait aucune relation naturelle avec la Durance de Saint-Gabriel. Quant au nom de cette dernière, il est probablement d'origine ligure, comme celui de la Durance proprement dite, comme ceux de la Drouance du Calvados, des Dranses de la Haute-Savoie et du Valais. 11 y avait donc deux Durances voisines, l'une grande et l'autre petite sans rapports entre elles.

Quant aux Dusansoles, assez nombreuses aussi bien sur une rive que sur l'autre M. Duprat en compte trois entre Noves et le Rhône ce sont de simples canaux d'irrigation, creusés soit au moyen-âge, soit à l'époque romaine. On peut donc conclure que le confluent de la Durance n'a pas subi de modiScations sensibles depuis plusdevingtsiècles. ÉTIENriE CLOUZOT.

E't'IENNECLOUZOT.

1. Eug. Duprat, Les co?t/h;en~ de la Ot~'ance aux temps /iM<o)':f/!< in Mémoires de l'Académie de Vaucluse, i9(n, p. 231; Nouvelle étude des MK/!ue/:<s de la ~io'aHce aux temps /m<ot'~Me. in Ibid., 1913, 31 p.