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Titre : La Géographie : bulletin de la Société de géographie / publié par le baron Hulot,... et Charles Rabot,...

Auteur : Société de géographie (France). Auteur du texte

Éditeur : Société de géographie (Paris)

Date d'édition : 1914-07-01

Contributeur : Hulot, Étienne (1857-1918). Éditeur scientifique

Contributeur : Rabot, Charles (1856-1944). Éditeur scientifique

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb344243809

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb344243809/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 34031

Description : 01 juillet 1914

Description : 1914/07/01 (T30)-1915/12/31.

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k377664

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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encore « chevaucher le coursier allemand et l'entraîner à de nouvelles aventures'.

La reprise de toutes les provinces polonaises, de tous les territoires polonais en Prusse aurait pour effet, au contraire, d'affaiblir réellement la puissance d'airain, forgée par les efforts audacieux et cyniques des Hohenzollern depuis trois siècles.

Les deux Prusses (Konigsberg et Danzig) comptent ensemble 3800000 habitants; la Posnanie en a 2100000; ces trois provinces cédées à la Russie et à la Pologne, feraient perdre 6 millions de sujets à la Prusse, mettraient des garnisons slaves à Konigsberg, à Danzig, à Posen et jusqu'à trente lieues seulement de Berlin.

La province allemande de Konigsberg, sous l'égide russe, recevrait une organisation politique et administrative particulière, respectueuse du caractère national de la population; les autres provinces feraient retour à la Pologne nouvelle « unifiée ».

La Silésie polonaise. A ces trois provinces prussiennes, établies en terre polonaise par une lutte violente et séculaire des conquérants allemands sur les populations indigènes, il convient d'ajouter la province de Silésie ou du moins la Haute-Silésie (régence d'Oppeln) qui compte près de 1400 000 Polonais.

Toute la riche province de Silésie (40 000 kilomètres carrés et S 225 000 habitants) fut jadis polonaise. Passée de la domination d'un Habsbourg sous celle des Hohenzollern, la Silésie commença d'être activement germanisée (1143). L'invasion des colons allemands et l'abandon de la nationalité polonaise par l'aristocratie, privée depuis des siècles de tous rapports avec la Pologne, favorisa cette germanisation.

Dans la régence de Breslau (Silésie moyenne), il ne reste que deux districts où les recensements officiels comptent 32 et 46 p. 100 de Polonais (Wartenburg et Namyslow, voisins de la Posnanie).

Par contre, dans la régence d'Oppeln (Opole, en polonais), les Polonais représentent 61 p. 100 de la population totale. Dans la moitié des districts leur proportion dépasse ~5 p. 100 et atteint 89 p. 1002.

1. L'annexion a la France de la rive gauche du Rhin, ou même du pays entre Rhin et Moselle (qui appartient à la Bavière et à la Hesse plutôt qu'à la Prusse) présenterait à notre avis certaines difficultéset le partage du pays rhénan entre IaFrance,)e Luxembo urg, la Belgique et la Hollande, serait peut-être assez malaisé. Peut-on songer à donner la rive gauche du Rhin à la Bavière, à la Hesse, au Nassau? Est-il permis de songer à une neutralisation de ce pays, à sa constitution en Belgique allemande, avec un prince catholique comme on voulait le faire en 1813 ? Quoi qu'il en soit, la rive gauche du Rhin perdra difficilement son caractère allemand. L'influence prussienne faite de haine, d'envie, d'orgueil, d'infatuation nationale s'est trop lourdement imposée à ce pays pour'qu'une autre influence puisse la remplacer bientôt. C'est donc dans l'est qu'il faut chercher les points faibles de la Prusse, dans ses provinces polonaises si peu allemandes. 2. Les Polonais de Haute-Silésie (principalement paysans et ouvriers) ont longtemps confié leurs intérêts au Reichstag à des prêtres catholiques allemands. En 1903, le publiciste polonais Korfanty fut élu député à Kattowitz, malgré l'hostilité de l'archevêque de Breslau, le cardinal