la perfection acquise dans la décoration des textiles dès l'époque de la dynastie des Hans.
Finalement l'explorateur anglais atteignit Sa-tcheou, d'où il explora ta partie du désert où se perd actuellement le Su-Io-ho. Des opérations de nivellement ont confirmé l'hypothèse qu'il avait en 1907, à savoir que ce cours d'eau fut un affluent de l'ancien Lop-nor. Après avoir complété ses recherches archéologiques antérieures dans la région de Sa-tcheou, SirAurelStein s'est acheminé ensuite vers leKan-sou. CHARLES RAMT.
Le port de Long-k'eou, nouvellement ouvert en Chine. Un décret du président de la République chinoise, en date du 8 janvier 1914, a~ ajouté sept noms à la liste des villes et ports ouverts, en Chine, au commerce international. Ce sont ceux de Kouei-houa-tch'eng (!a « Ville bleue » ou Koukou-khoto des Mongols, qui fut comprise dans la partie de la province chinoise du Chan-si débordant au nord de la Grande Muraille), de Kalgan (en deçà de la Grande Muraille; dans les limites du Tche-li), de Dolon-nor (« les Sept lacs », ancienne capitale mongole que Marco Polo nous a décrite, dans la région annexée au Tche-li au nord de la Grande Muraille), de Tch'e-fong (sous-préfecture située sur le même territoire), de T'ao-nan (ville nouvelle, naguère fou ou préfecture de première classe, dans le pays mongol récemment attribué à la province mantchoue de Moukden) et des deux ports de mer de. Long-k'eou et de Lien-chan, qui, sur le littoral des golfes du Tche-li et du Leao-tong, dépendent administrativement des provinces de Chan-tong et de Moukden.
Le moins connu de ces nouveaux centres commerciaux était, jusqu'à une date toute récente, Long-k'eou, qui ne figure sur aucune carte française et dont le nom signifie « Bouche ') ou « Port du dragon ». Il a pris soudain une notoriété toute particulière; car Long-k'eou est précisément le point de la côte de Chine, dont l'armée navale japonaise a fait choix pour y débarquer, dès le mois d'août dernier; les troupes qui devaient opérer contre l'établissement allemand de Ts'ing-tao et s'en emparer, de concert avec des détachements anglais.
Nous avons reçu, d'un de nos compatriotes habitant la province de Chan-tong et qui depuis longtemps suivait de près l'évolution économique de cette terre antique, patrie de Confucius, ou les Chinois s'efforçaient de lutter contre la brutale emprise germanique, d'intéressants détails concernant le nouveau port ouvert au commerce étranger. Ces détails datent d'une époque un peu antérieure à la guerre; nous les reproduisons ci-après, en raison même du caractère d'actualité dont celleci vient de les revêtir
Long-k'eou est un petit port de la côte nord du Chan-tong, situé près du cap Mou-ki-tao, à l'ouest de Teng-tcheou et de la sous-préfecture de Houang-hien, dont t il forme le débouché maritime. On le trouve indiqué sur les cartes anglaise et allemande au 1000000~ et aussi sur l'.4~as of <Ae Chinese FmpM'e publié par la China Tt~an~ ~/tMton.
C'était un simple village de pêcheurs et un petit port pour les jonques. Depuis huit ou neuf ans seulement, des compagnies de navigation ont commencé à établir