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Titre : La Géographie : bulletin de la Société de géographie / publié par le baron Hulot,... et Charles Rabot,...

Auteur : Société de géographie (France). Auteur du texte

Éditeur : Société de géographie (Paris)

Date d'édition : 1914-07-01

Contributeur : Hulot, Étienne (1857-1918). Éditeur scientifique

Contributeur : Rabot, Charles (1856-1944). Éditeur scientifique

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb344243809

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb344243809/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 34031

Description : 01 juillet 1914

Description : 1914/07/01 (T30)-1915/12/31.

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k377664

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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Le 1" bataillon de volontaires de Seine-et-Marne fut formé le 25 août 1791 Théviôtte s'y enrôla.

Ce bataillon de Seine-et-Marne, puis la 98° demi-brigade à laquelle il est incorporé après l'amalgame, font partie de l'armée du Nord. Le volontaire Théviôtte monte à l'assaut des redoutes de Jemmapes le 6 novembre 1792; il est blessé à la bataille de Neerwinde le 18 mars 1793 en contribuant à la reprise d'un canon, et, à la journée de Fleurus le 26 juin 1794, il est au nombre des vainqueurs. Un mois auparavant, le S prairial an II (24 mai 1794), il avait été promu sergent.

Le 23 frimaire an III (13 décembre 1794), Théviôtte change d'arme; il passe de l'infanterie dans le génie, avec le grade d'adjoint provisoire de 2~ classe désormais il est officier.

Il prend part à la célèbre campagne de l'an IV, au co'irs de laquelle l'armée de Sambre-et-Meuse commandée par Jourdan traversa l'Allemagne du sud, du Rhin à la frontière de Bohême, puis fut obligée de rétrograder devant les forces supérieures de l'archiduc Charles jusqu'à Dusseldorf. En l'an V Théviôtte fait sous le commandement en chef de Hoche la secondé campagne d'Allemagne, à laquelle la nouvelle de la signature des préliminaires de Leoben, parvenue le 3 floréal an V (22 avril 1797), mit un terme. Il servit alors sous les ordres directs du capitaine, puis chef de bataillon du génie Cazals, cet officier qui plus tard défendit courageusement le fort d'EIArich du 1" au 8 nivôse an VIII (22-29 décembre 1799).

Pendant ces deux campagnes, Théviôtte se signala encore, et dans ses états de service figure la mention suivante « A eu un cheval blessé sous lui en coopérant à l'enlèvement d'une position très forte que l'ennemi occupait lors du combat de Sulzbach en Franconie, fut fait prisonnier au combat d'Amberg (24 août 1796) pendant l'action, et s'échappa dans le même temps le sabre à la main. »

II

Au milieu de l'année 1797, Théviôtte obtint un congé et il passa les cinq derniers mois de cette année et les premiers de 1798 en France. Pour le. suivre pendant cette période et même le connaître un peu personnellement, nous disposons d'un guide précieux, un journal intitulé Notes SMf le voyage de jl/. Théviôtte de~M~'s so?t eM~a~ des bords dt< ~Am~MS~M'ff soK arrivée eH A'e. Quelques passages exceptés publiés par le capitaine de la Jonquière dans son ouvrage /Ea?pe'e~ïOH d'j~y~e, ce journal est, croyons-nous, inédit. Théviôtte partit de Cologne le 13 thermidor an V (2 août 1797) et par Juliers, Liège, Bruxelles, Maubeuge, il gagna Paris où il arriva le 26 thermidor (13 août 1797). Il donne dans son journal sur la vie de Paris en fructidor