Rappel de votre demande:


Format de téléchargement: : Texte

Vues 180 à 180 sur 542

Nombre de pages: 1

Notice complète:

Titre : La Géographie : bulletin de la Société de géographie / publié par le baron Hulot,... et Charles Rabot,...

Auteur : Société de géographie (France). Auteur du texte

Éditeur : Société de géographie (Paris)

Date d'édition : 1914-07-01

Contributeur : Hulot, Étienne (1857-1918). Éditeur scientifique

Contributeur : Rabot, Charles (1856-1944). Éditeur scientifique

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb344243809

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb344243809/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 34031

Description : 01 juillet 1914

Description : 1914/07/01 (T30)-1915/12/31.

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k377664

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 95%.


campagne contre la France. Elle vote, à l'unanimité, sa radiation de la liste des membres correspondants et décide d'adresser au grand chancelier de la Légion d'honneur une requête dans le but d'obtenir la radiation de cet explorateur des contrôles de notre ordre national. Elle estime, en effet, que M. Sven Hedin, qui avait assuré la Compagnie de son inaltérable dévouement à la France, a gravement manqué aux lois de l'honneur. Dernière communication est faite par M. de Margerie, qui présente les planches et le manuscrit du travail de M. le professeur Louis Gentil sur le Maroc, travail qui sera publié par la Société quand les circonstances le permettront. L'heure étant avancée, l'examen de quelques mesures proposées est remis à la prochaine séance; mais la Commission centrale ne veut pas se séparer sans envoyer aux familles des membres de la Société, morts au champ d'honneur, l'expression de son admiration et de sa douloureuse sympathie. H.

Séance du 27 Novembre 1914

Présidence de Ch. ZAZZ~WA/VZ),

Membre de ('Institut.

Bureau MM. Lallemand, Le Myre de Vilers, le général comte des Garets, le général Luaud, directeur des transports du camp retranché de Paris, Chapon, représentant M. Mithouard, président du Conseil municipal, Blondel, vice-président de la Commission centrale, Chudeau, explorateur, Hulot, secrétaire général.

Après avoir signalé la présence du général Luaud et du délégué du président du Conseil Municipal empêché au dernier moment d'assister à la séance, M. Lallemand, prononce le discours que nous reproduisons en tête de ce numéro.

Le secrétaire général prend ensuite la parole pour exposer-la vie et les couvres de la société pendant la guerre.

Nous ne reviendrons pas sur la campagne de dénigrement menée par le D'' Sven Hedin contre la France et ses Alliés; mais on ne lira pas sans intérêt certains passages d'une lettre privée qu'il écrivait, du front occidental allemand, le 5 octobre 1914, à un ami personnel en Suède et que nous communique M. Le Myre de Vilers. « Cher ami,

« J'aurais dû vous écrire plus tôt pour vous donner mes impressions de mon voyage en Allemagne et celles que j'ai recueillies au front des armées, mais j'ai voulu d'abord voir autant que possible afin que mes impressions se cristallisent et que mon jugement soit parfaitement juste.

« Vous savez que, dès le début de la guerre, je n'ai pas un instant douté du résultat final, mais l'on pouvait prévoir que ce serait une rude tâche d'arriver ,à bout d'aussi formidables forces. Maintenant que j'ai tout vu de mes propres yeux et que je suis, pour ainsi dire, dans le centre de l'action, je comprends mieux que jamais que l'Allemagne, qui se bat pour son existence, vaincra forcément.

« La France verse maintenant son sang et se saigne à blanc pour « ses amis de la Triple Entente )'. A qui la faute si cette malheureuse idée de la revanche a été.entretenue pendant quarante-quatre ans? A qui la faute si le peuple français, si travailleur et économe, a été lancé dans des malheurs toujours croissants?

Croit-on que la diplomatie allemande accordera maintenant à la France une.nouvette période de cinquante ans de chauvinisme et d'armements? Il est probable que