<f la sagesse qu'exige le bien du Service' de Votre. « Majesté. ')
Le motif que j~avois de'chërcher a'combattre étoit d'empêcher d'assiéger Mons, où'jen'avois' pu jeter qu'une garnison assez* délabrée., pour ainsi'dire l'hôpitâr de mon! armée, et fort peu de vibres. Le motif dés ennemis étoit de n'être pas'troubles'dans leur siège' et'pëut'-étre'he seroiënt-Hs'pas'venus'me chercher s'ils ne m'avbient pas'vu m'avancer sur eux, eu m6 couvrant cependant' toujours' de retranchemens ('). La nuit~ du 8 au g, nous' marchâmes pour gagner la chaussée de Bavay, et occuper la trouée d'Aulhijy et'de'Malp]aquet;.endroit.assez ouvert pour' donner envie à t'ennemi de s'y enfo'ncer, mais'assez bien'garni de bois'pàr les côtes pour n'être pas'accablés par le nombre.
Le ib septembre, à onze heures du matin, récrivis au Roi M '('Sire, Parmëe dé Votre Majesté se mit en' «' bataiHë"hier~àdix'heures'du matin', et nôs'grënà~ <( diers' commë'neèrënt a' occuper les têtes'des' bois' qui sont entre Jàch'àussëe dé Bavay. et'te village « d'A'u!noy. Les ennemis, qui ~en ëtoient fort'près,'y «'marchèrent avec toutes leurs forces, et l'on s'ap« proctia~à'Ià portée du'fusil: Les uns:et'les autres se « saisissoient des postes qù~ p'arbissoieTit les plus'con~ « venàHes. La canonnade a duré dépuis OTize heures «-d~'m'atin jusqu'à'Pentrëe de Ia"n'uit, que~ nous <(' sommes restes'a~Ia~ portée du' fusil'Ies uns des au«~ très.- Ge qui doit faire'un'très-grand~ptaisir' à'Votre « Majesté'(et: j'Ose 1~ supplier d'être persuadée que, (t)Lettre'auRui;du8'septenth~e:'(A?) –(:) Lettre an'm~me, du to
septembre. (A )