à tous autres juges et officiers quelzconques voullant en oultre que les appellations qui interviendront des sentences et jugement du dict juge général d'armes ressortissent sûrement par devant les mareschaux de France. » Les premières provisions de cette charge, qui, comme on vient de le voir, n'était point une charge de robe mais bien une charge d'épée, furent données par lettres de l'année 1615 à François de Chevriers de Saint-Mauris,-sieur de Saligny, d'une ancienne maison du Mâconnais, chevalier de l'ordre du Roi, gentilhomme ordinaire de sa chambre et l'un de ses maîtres d'hôtel. Le premier juge d'armes fit peu parler delui, mais il eut le bon goût avant sa mort, arrivée en 1641, de prier le roi de confier ces fonctions à Pierre d'Hozier, qui fut en effet pourvu de la charge cle juge d'armes le 25 avril de la même année.
Le bon vouloir de Louis XIII n'en resta pas là; en 1642 il le nomma son conseiller et maître d'hôtel ordinaire, charge qui facilitait l'accès de sa personne, et, en 1643, généalogiste des preuves des pages des écuries du Roi. Le gouvernement de la Régence ne goûta pas moins ses services des lettres patentes du 5 juin 1646 confirmèrent d'Hozier dans tous ses emplois, et, en 1654, l'heureux juge d'armes reçut un brevet de conseiller d'État. Cette faveur sans cesse croissante n'avait pas ralenti l'ardeur de d'Hozier il publia la « Généalogie de la maison de Gilliers » et des « Remarques sommaires sur la rizaison de Gondi, » en 1652. La « Généalogie de la maison de Bournonville » date de 1657; celle « de la maison d'Amanzé en Mâconnais » fut faite en 1659. Enfin il ajouta des