Rappel de votre demande:


Format de téléchargement: : Texte

Vues 84 à 84 sur 823

Nombre de pages: 1

Notice complète:

Titre : Histoire de l'Académie royale des sciences ... avec les mémoires de mathématique & de physique... tirez des registres de cette Académie

Auteur : Académie des sciences (France). Auteur du texte

Éditeur : J. Boudot (Paris)

Éditeur : Imprimerie royaleImprimerie royale (Paris)

Éditeur : Imprimerie de Du PontImprimerie de Du Pont (Paris)

Date d'édition : 1786

Contributeur : Fontenelle, Bernard de (1657-1757). Directeur de publication

Contributeur : Mairan, Jean-Jacques Dortous de (1678-1771). Directeur de publication

Contributeur : Grandjean de Fouchy, Jean Paul (1707-1788). Directeur de publication

Contributeur : Condorcet, Jean-Antoine-Nicolas de Caritat marquis de (1743-1794). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32786820s

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb32786820s/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 74922

Description : 1786

Description : 1786.

Description : Collection numérique : Collections de l’École nationale des ponts et chaussées

Description : Collection numérique : Thématique : mathématiques, mécanique, sciences naturelles

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k3585j

Source : Archives de l'Académie des sciences

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 72%.


lui étoit toujours chère, fut pour lui un des événemens les plus heureux de fa vie.

Il reprit en un infiant, malgré fon âge &fes innrmités, ~bn aHiduité à nos anembiées, fon ardeur pour la géométrie, fon zèle pour les fondions académiques; cette fennbiiité, fi touchante dans un vieillard que fes talons &: fa pauyreté rendoient respectable, eut fa récompenfe. Lorfqu'en 1785 le Roi créa deux nouvelles clanes 'dans l'Académie, M. i'abbé de Gua fut pennonnaire dans celle d'hifioire naturelle fcience qu'il avoit long-temps cultivée mais il ne jouit pas long-temps de cet avantage;' chaque hiver il voyoit, depuis pluneurs années, fes forces s'affoiblir, & fes innrmités s'augmenter; ennn, le 2 Juin de cette année une maladie auez -longue termina fes fouffrances & fes malheurs. C'en: au milieu de l'Académie, où il s'étoit fait porter malgré fa rbibieue, qu'il reuentit les premières atteintes de cette maladie, & pendant toute fa durée, le feul fentiment qui l'occupât dans les momens d'efpérance, étoit le defir de fe retrouver au milieu de nous.

ït a Inu:itué pour fon héritier M. Fabbé Martin, promeneur de mathématiques à Toulouse & connu par un ouvrage élémentaire très-e~imable.

M. i'abbé de Gua avoit dans i'efprit plus de force que de flexibilité, plus d'originalité que de rectitude; il préferoit dans fes opinions ce qui étoit fingulier, dans fes travaux ce qui s'écartoit des routes battues; il aimoit par goût tout ce qui exigeoit des .efîbrts & de la patience tout ce qui offroit des dirncultés il portoit même ce goût jufqu'à s'amufer dans fes déia~emensàfaire des anagrammes très-compliquées, & une fois. pour. répondre à un dén il compofa un poème aûez long, en vers d'une feule fyllabe. Sa conversation étoit plus piquante qu'agréable il aimoit mieux difcuter que caufer & il ne pouvoit plaire qu'à ceux dont l'eîprit n'étoit ni fatigué par des raifonnemens (ubtUs, ni rebuté par des idées extraordinaires. Son car&dère.