entre la protubérance annulaire & i'éminence olivaire & Santorim dans fa planche les a représentés comme très-rapprochés de ces dernières éminences. HaHerfe contente de dire qu'ils nainent du hilon qui répare les corps pyramidaux de la protubérance, & M. Sabatier, qu'ifs fortent du fillon qui fe trouve enn-e la protubérance & la moelle aioneée Je rapporterai ce que la dinedhm m~&it voir dans plufieurs fujets dont le cerveau avoit une grande confiance. Dans un la iixième paire nai oit des éminences pyramidaie~ & il. y avoit un petit filet en-defîus qui adhéroit au bord inférieur de la protubérance annulaire.
Dans deux autres, elle naiîibit uniquement des éminences pyramidales.
Dans un quatrième, elle étoit formée de trois filets de chaque côté, dont les internes étoient les plus déliés; les externes ~approchoient dans leur origine de i'éminence ovaire.
Dans un cinquième, la nxième paire étoit composée à fon orig~e, de cinq à fix filets, dont les plus courts adhéroient à l'éminence oiivaire; les autres fe portoient vers les corps pyramidaux.
Dans trois autres Sujets, elle étoit formée de deux cordons principaux, dont i intérieur étoit le plus délié. J'ai vu auffi quelquefois, mais rarement, le cordon intérieur être le plus gros; lis adhéroieht un peu à la protubérance, mais ils fe portoient vers les corps pyramidaux.
Quelquefois, dans le fond du lillon qui fépare la protubérance de la moelle dongée, il y a un petit cordon tran~Tf A~' avec lequel les nerfs communiquent auvent. Ii eft permis de conclure de ces recherches, que ~xièm~ paire naît principalement des corps pyramidaux, & quelquefois en même-temps de la protubérance annulaire cette origine lui donne une analogie marquée avec le nerf de ia Traite des nerfs, y?.
(h) Traité d'Anatomie, ~m<7,foo.
(i) Santoriai & M. Ctrardi ont oLfMYé ce cordon,