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Notice complète:

Titre : Histoire de l'Académie royale des sciences ... avec les mémoires de mathématique & de physique... tirez des registres de cette Académie

Auteur : Académie des sciences (France). Auteur du texte

Éditeur : J. Boudot (Paris)

Éditeur : Imprimerie royaleImprimerie royale (Paris)

Éditeur : Imprimerie de Du PontImprimerie de Du Pont (Paris)

Date d'édition : 1781

Contributeur : Fontenelle, Bernard de (1657-1757). Directeur de publication

Contributeur : Mairan, Jean-Jacques Dortous de (1678-1771). Directeur de publication

Contributeur : Grandjean de Fouchy, Jean Paul (1707-1788). Directeur de publication

Contributeur : Condorcet, Jean-Antoine-Nicolas de Caritat marquis de (1743-1794). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32786820s

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb32786820s/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 74922

Description : 1781

Description : 1781.

Description : Collection numérique : Collections de l’École nationale des ponts et chaussées

Description : Collection numérique : Thématique : mathématiques, mécanique, sciences naturelles

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k35800

Source : Archives de l'Académie des sciences

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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pour l'augmenter enfuite à peu de frais, pour ménager le temps & multiplier fes opérations. Si on vouloit réduire les frais de main-d'oeuvre des Boulangers, à un certain prix qui fe trouvât dans une forte d'équilibre, relativement à chacun de ces Boulangers, il fau.droit qu'il fût réglé, en quelque façon, fur l'étendue de leur travail, & que le Boulanger le moins occupé, s'il ne recueilloit pas en gênerai autant de bénéfice que celui qui conlomme beaucoup de farinp, recueillît au moins d'une certaine quantité de pain un peu plus de profit, que celui dont le commerce s'étendroil beaucoup au-delà de cette quantité de pain qu'on auroit déterminée. Mais combien ne leroit-il pas difficile d'établir ainff un prix proportionnel pour les frais de main-d'œuvre, dans un commerce auffi immenfe que celui dont il s'agit ici on fent d'ailleurs qu'un projet à cet égard commenceroit à allarmer, & qu'une loi donneroit lieu bientôt à des abus, étoun~roit même "t'émulation puifque le Boulanger voyant diminuer fon bénéfice à mefure qu'il auroit plus de débit, Se borneroit, Selon toute apparence à un travail médiocre auquel feroit attaché un -prix favorable pour les fi-ais ue main d'oeuvre & le bénénce qui lui iont jugement dus.

II eft donc néceuaire que ce prix loit le même pour tous les Boulangers; qu'on ait égard, en l'établinant, à la fituation de ceux qui ne vendent qu'une quantité médiocre de pain qu'on les mette au moins en état de fe foutenir dans leur commerce & que par-là on entretienne la concurrence dans le débit d'une denrée dont il importe beaucoup que la valeur foit auni confiante qu'il en. poffrble de l'obtenir. Il y a encore une chofe à oblerver dans l'eflimation de cette denrée, c'eit que les fractions de la moindre des monnoies qui deviendroient néceuaires pour en acquitter rigoureusement le prix, pour payer la portion que les hommes, l'un dans l'autre, en consomment par jour, ces fractions, qu'aucune iubdivinon de la moindre elpèce de cuivre ne repréiente aujourcl'hui, fumfent quelquefois, étant ajoutées au prix trop jultc des frais de main-d oeuvre, pour encourager