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Notice complète:

Titre : Histoire de l'Académie royale des sciences ... avec les mémoires de mathématique & de physique... tirez des registres de cette Académie

Auteur : Académie des sciences (France). Auteur du texte

Éditeur : J. Boudot (Paris)

Éditeur : Imprimerie royaleImprimerie royale (Paris)

Éditeur : Imprimerie de Du PontImprimerie de Du Pont (Paris)

Date d'édition : 1781

Contributeur : Fontenelle, Bernard de (1657-1757). Directeur de publication

Contributeur : Mairan, Jean-Jacques Dortous de (1678-1771). Directeur de publication

Contributeur : Grandjean de Fouchy, Jean Paul (1707-1788). Directeur de publication

Contributeur : Condorcet, Jean-Antoine-Nicolas de Caritat marquis de (1743-1794). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32786820s

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb32786820s/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 74922

Description : 1781

Description : 1781.

Description : Collection numérique : Collections de l’École nationale des ponts et chaussées

Description : Collection numérique : Thématique : mathématiques, mécanique, sciences naturelles

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k35800

Source : Archives de l'Académie des sciences

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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dobfervationsprefqu~fuperfUtieufes qui sctoientgliuées dans le régime ott dans l'ufage des médicamens, & qui ne fërvoient qu'à inquiéter ou incommoder les malades.

Il avoit fait fous Boërhaave une étude approfondie de la matière médicale, & de la compofition des remèdes ;ceu~quH ordonnoit étoient variés, mais toujours fimples: M. Rouelle a fouvent répété qu'aucun Médecin ne pretcrivoit de meil-~3 leures formules, & un tel funrage nous difpenfe~touTéIogeT' Dans le traitement des maladies aiguës M. Tronchin cherchoit à dev~erJ~~arcne~ue~Trral~ue, abandonnée à elle-même, paroinœf devoir iuivre; 'afacilitel-les événe~ mens qui pourroienrëtre"ra7S~Hc~G-ma!ade a détourner ceux qui auroient pu lui être funefles. H uoyoit que les différentes crifes qui peuvent terminer une n.~die connue, ne font pas également poffibles dans chaque maladie, é~a~ ment falutaires pour chaque malade; qu'il faut préparer, leconder celles que-l~b~M~tioH indique, & fur-tout, prendre garde de les retarder ou de les arrêter par des remèdes hors de faifon. Semblable à un Artifte habile'quT,our conduire des eaux, fait profiter des pentes naturelles & de tous les avantages du terrein, dirige ces eaux plutôt qu'il ne les force à prendre une route prefcrite, & obtient à moins de frais un fuccès plus fur que s'il avoit prodigué les machines, & déployé tout le rafte & toutes les renburces de l'Art. C en-là ce qui) faut entendre, fans doute, quand on dit que la Médecine doit féconder la Naturel non la contrarier le mot de Naturè eft un de ces mots dont orrfeTert d'autant plus fouvent, que ceux qui les entendent ou qui les prononcent y attachent plus rarement une idée précité. Ceux fur-tout qui parlent de Médecine, fontjouventde~ la Nature une efpèce d'être moral, qui a des volontés, qui fupporte impatiemment la contradiction qui a quelquefois a~ez de fugacité pour fauver le malade, & bien diriger fes efforts, mais qui, malgré les bonnes intentions qu'on lui fuippofe eft fujette à fe tromper prefque aufli fouvent que les Médecins. Il ne faut pas croire que l'art de la Médecine