MÉCANIQUE PRATIQUE. <AR JLE. ~0~7'jEJ' .A FEU.
C3 N fait avec quel zèle feu M. de Parcieux a fuivi le projet de fournir à la ville de Paris, une eau claire Saine & abondante la petite rivière d'Ivette conduite juSqu'à Paris, peut y amener plus dé deux mille pouces d'eau. M. de Parcieux avoit prévu toutes les dimcuttés de ce projet & les avoit levées il n'y avoit plus qu'une révotution dans le globe qui, en tarifant iafburce de l'Yvette, pût enlever à M. de Parcieux la gloire d'être éternellement le bienfaiteur de ton pays.
H i-eftoit une feule objection contre ton projet, celle de îa dépenfe qui étant prife fur les fonds publics auroit été par conséquent !evée fur le peuple: & les Magistrats favent que dans de tels étabiinemens, c'e~ le bien être du peuple- & non la commodité des gens riches qu'il faut confidérer.
M. d'AuxirOn a propofé ie projet d'établir des pompes à feu, comme moins difpendieux que celui de M. ~de Parcieùx. M'. Lavoiffer examine ici cette queflion, & après avoir pris les fuppoCtions les plus favorables aux pompes à feu il trouve que fi cet établiHement eft moins coûteux que ie projet de M. de Parcieux, il demande un entretien annuel très-confidérabie, & que fi on joint à la dépenfë de la connrucHon des pompes ie capital de leur entretien annuei, cette fomme furpaHe celle que demandoit M. de Parcieux. M. Lavoifier a fait tes calculs d'après trois pompes à feu fituées dans différens pays, & confh-uites dans des proportions différentes, & toutes trois lui donnent le
V. les Mem. p.!7.