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Notice complète:

Titre : Histoire de l'Académie royale des sciences ... avec les mémoires de mathématique & de physique... tirez des registres de cette Académie

Auteur : Académie des sciences (France). Auteur du texte

Éditeur : J. Boudot (Paris)

Éditeur : Imprimerie royaleImprimerie royale (Paris)

Éditeur : Imprimerie de Du PontImprimerie de Du Pont (Paris)

Date d'édition : 1771

Contributeur : Fontenelle, Bernard de (1657-1757). Directeur de publication

Contributeur : Mairan, Jean-Jacques Dortous de (1678-1771). Directeur de publication

Contributeur : Grandjean de Fouchy, Jean Paul (1707-1788). Directeur de publication

Contributeur : Condorcet, Jean-Antoine-Nicolas de Caritat marquis de (1743-1794). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32786820s

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb32786820s/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 74922

Description : 1771

Description : 1771.

Description : Collection numérique : Collections de l’École nationale des ponts et chaussées

Description : Collection numérique : Thématique : mathématiques, mécanique, sciences naturelles

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k35697

Source : Archives de l'Académie des sciences

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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de départ. C'eft: ainfi qu'avec un peu d'Anatyfe & d'Arithmétique, on fe difpenfe d'expliquer un fait abfurde par une hypo-'thèfe qui ne i'eit pas moins.

M. Varignon dit que le P. Merfenne inflruifit'Defcartes de l'expérience qu'ii croyoit avoir faite, & lui en demanda la raifon: Defcartes, Phitofbphe intrépide, que rien n'étonnoit,& qui étoit toujours prêt à expliquer tout, même fans avoir auparavant conftaté les faits ne fut point Surpris d'une observation fi extraordinaire du moins il le dit dans fa réponfë au P. Merfenne & il lui mande que cette expérience s'accommode le mieux du monde avec fa manière d'expliquer la pefanteur, qui par malheur n'explique pas même d'une manière fatisraifante le phénomène limple & journaner de la chute des corps vers le centre de la Terre. Puifque Defcartes avoit, fi on ofe le dire, la manie des explications phyfiques, dont les Philofophes modernes reviennent de jour en jour il auroit au moins dû imiter cet ancien Philofophe, qui voulant expliquer pourquoi les caves font plus chaudes en Hiver qu'en Été commence par en rapporter -plufieurs raiibns toutes meilleures les unes que les autres, & finit par !a meilleure de toutes, c'eit que peut-être l'obfervation n'eft pas vraie, comme en effet les Thermomètres nous l'ont appris. J'ai dit plus haut qu'un corps pe(ant, pour retomber précisément au point de la Terre d'où il eft parti,- devroit être lancé ° obliquement dans le même fens où la Terre fe.meut, & avoir par conféquent une vîteue horizontale dirigée dans ce même ïëns. Cette règle n'eft: pourtant pas absolument générale; fi la \îtene verticate imprimée au corps, étoit anez grande pour que ie corps ne retombât fur !a Terre qu'au bout de 2~. heures &: davantage, on trouve alors-que le corps pourroit en certains cas retomber 'au même point d'où it eft parti, fans avoir reçu aucune vhene horizontate. Je n'en donnerai point la démonuration en détail; je ferai fëutement obferver que le fedeur elliptique .décrit par le corps pelant, dt évidemment toujours plus grand

te) Vpyez tes Lettres de Defcartes~ Te/M Z.~rf ~~V. que