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Notice complète:

Titre : Histoire de l'Académie royale des sciences ... avec les mémoires de mathématique & de physique... tirez des registres de cette Académie

Auteur : Académie des sciences (France). Auteur du texte

Éditeur : J. Boudot (Paris)

Éditeur : Imprimerie royaleImprimerie royale (Paris)

Éditeur : Imprimerie de Du PontImprimerie de Du Pont (Paris)

Date d'édition : 1771

Contributeur : Fontenelle, Bernard de (1657-1757). Directeur de publication

Contributeur : Mairan, Jean-Jacques Dortous de (1678-1771). Directeur de publication

Contributeur : Grandjean de Fouchy, Jean Paul (1707-1788). Directeur de publication

Contributeur : Condorcet, Jean-Antoine-Nicolas de Caritat marquis de (1743-1794). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32786820s

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb32786820s/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 74922

Description : 1771

Description : 1771.

Description : Collection numérique : Collections de l’École nationale des ponts et chaussées

Description : Collection numérique : Thématique : mathématiques, mécanique, sciences naturelles

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k35697

Source : Archives de l'Académie des sciences

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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jmvant ce lyftème, qui ~utqu ici paroit n'avoir eu d autre partifan que fon auteur, le corps qui font plus près de la furface de ia Terre que de la furface tupérieure de i'atmofphère, doivent tomber vers la Terre, parce que la colonne de fluide qui les pretïe & les pouffe de haut en bas, ed plus longue & plus forte. que celle qui les preffe & ies (buiève de bas en haut. Si les deux colonnes font égaies, c'eft-à-dire fi le corps eft precifcment à égale diflance de la Terre & de la furface Supérieure de l'atmosphère le corps refera en repos & fufpendu, étant ëga!ement preffé fuivant deux directions contraires; s'i! efi placé plus haut. il montera; & c'eft apparemment, dit M. Varignon, t le cas du boulet dù P. Merfenne, fi /f/ ~? vraie, car M. Varignon -veut bien en douter. H étoit plus (impie, avant' de faire un (yûème, oc un ïytteme fi peu recevable en Physique, de répéter l'expérience, & de s'affurer ce qui n'étoit pas difficile, qu'eue étoit fans fondement comme (ans vraisemblance mais ce n'eft pas la première fois que les Phibfbphes, ou ceux qui prétendent à ce nom, te font emprer!es de chercher les caufes avant de s'affurer des effets & par conséquent ont rendu raison le mieux du monde de ce qui n'exiitoit pas. On ne (auroit trop rappeler à ce fu~et la prétendue dent d'or dé l'enfant de SiiéDe, qui produifit de fi longues &. de fi favante dinërtations, & qui, lorsqu'on eut confuité un orfèvre, fe trouva n'être qu'une feuille d'or qui avoit été appliquée fur cette dent avec beaucoup d'adreHe. (9// ccw?M~ dit à cette occauon un Phitofbphe, par faire des livres < o/< par <-o/ /'c/

Pour en revenir à l'expérience de M. Petit & du P. Merfenne, il eft inconteftable, ou qu'ils n'ont'pas bien cherché iebou!et, qui vraifemblablement aura fait un trou en terre, & aura difparu, 1 ou ce qui ett plus vraifemblable encore, qu'ils l'auront cherché trop près de l'endroit d'où il avoit été lancé, dans la fautfe perfuarion qu'it auroit dû retomber à peu-près en ce même endroit; or nous venons de voir qu'en (uppotant au boulet une v!tenë de 1800 pieds par leconde, vheiïequ'it peut très-bien avoir reçue, il auroit pu retomber à près de 600 pieds au-delà du point