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Notice complète:
Titre : Histoire de l'Académie royale des sciences ... avec les mémoires de mathématique & de physique... tirez des registres de cette Académie
Auteur : Académie des sciences (France). Auteur du texte
Éditeur : J. Boudot (Paris)
Éditeur : Imprimerie royaleImprimerie royale (Paris)
Éditeur : Imprimerie de Du PontImprimerie de Du Pont (Paris)
Date d'édition : 1771
Contributeur : Fontenelle, Bernard de (1657-1757). Directeur de publication
Contributeur : Mairan, Jean-Jacques Dortous de (1678-1771). Directeur de publication
Contributeur : Grandjean de Fouchy, Jean Paul (1707-1788). Directeur de publication
Contributeur : Condorcet, Jean-Antoine-Nicolas de Caritat marquis de (1743-1794). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32786820s
Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb32786820s/date
Type : texte
Type : publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 74922
Description : 1771
Description : 1771.
Description : Collection numérique : Collections de l’École nationale des ponts et chaussées
Description : Collection numérique : Thématique : mathématiques, mécanique, sciences naturelles
Droits : Consultable en ligne
Droits : Public domain
Identifiant : ark:/12148/bpt6k35697
Source : Archives de l'Académie des sciences
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 15/10/2007
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Pendant ce temps, M. Richard fit chercher plufieurs fujets atteints d'une petite vérole naturelle de bonne espèce & je me joignis à lui pour aller les examiner. Nous choinmes une petite fille âgée de deux ans, malade à Paris dans la maifon paternelle eiie nous parut réunir tous les avantages que nous devrions au terme ou fa maladie étoit alors les boutons varioieux devoient être en pleine fuppuratioh le jour où l'on avoit réfbiu d'inoculer. Quoique toutes les apparences nous eunent fait juger cet enfant fort fain, nous pen~mes pourtant qu'il etoit effentiei de faire par nous-mêmes des informations exactes fur la conduite, fur la vie & fur les mœurs du père & de la mère, dont le' talent unique qui les fait fubfifter, eft de blanchir pour le public le linge à la rivière.
Les témoignages réunis furent tous fans équivoque & fans variation à l'avantage de ces honnêtes gens. Nous voulurries pouffer pius loin les précautions. Le Magistrat éclairé qui préfide avec tant de foin & de zèle à la police générale de Paris, & qui mérite fi jugement la confiance publique, fut prié par nous, d'ordonner que l'on rît les mêmes informations. Cela fut exécuté. Les bons témoignages furent conm'més, & M. de Sartine en fit dreffer un procès-verbal authentique que l'on nous remit, & que nous conservons.
La première fois que nous vifitames la petite malade, dont nous avions fait choix pour fervir à inoculer la Famille royale, ëi!e étoit renfermée foigneufement fous les rideaux d'un lit, dans une chambre échauffée par un feu, que l'on y entretenoit, pourieuiver beaucoup de linge. Livrés aux anciens préjugés, le père & la mère ne permirent d'abord qu'avec peine de fa découvrir pour l'examiner; & ils mrent enrayés, iorfqu'après avoir fait ouvrir la porte & une fenêtre pour rarraîchir l'air de la chambre & le renouveler, nous fubrUtuames au vin ~ucré, aux bouillons forts & aux œufs, un régime beaucoup plus doux &: moins échaunant, dont nous 6mes ïentir la <nécemté. Le nouveau traitement ayant promptement catmé ~ïe mat-ai& &: l'agitation, &: ~enubiement amélioré i'élat d'an-goiûe &. de fbu~i'ance, on iob~ërva & le ~ivit avec connance. Pppppij