i! y a bien un quart des grains qui font échaudés & retraits d'aitkurs, comme la moiûbn a été humide, beaucoup de Mes ont été mouilles le fac pelant 2~0 livres ne rend que dix-neuf a vingt pains de o livres pendant que le b!é vieux en t'end vingttrois ou vingt-quatre ce qui provient, i." de ce que la farine boit moins d'eau 2.° les grains échaudés & retraits ne rendent que peu ou point de farine, 3." les grains humides ne le broyant pas tous ~a meule rendent peu de farine le bié mouille de l'année vaut an marché 22. à livres; celui qui ne l'a pas été, à 26 livres; & le blé de l'année dernière ~76~, à ~o livres le blé vieux des années antérieures a valu jusqu'à & livres, mais H n'y en avoit plus que quelques facs dans les greniers, qui &nt très-recherchés par les Pâtiuiers.
II faut environ quinze à vingt gerbes pour fournir une mine; ce dans les bonnes années dou~e gerbes fumant de.plus il fort an criblage beaucoup de petits grains qui ne .rendent point de farine; d'où il fuit que, quoiqu'il y ait eu anez de serbes, la. récoite peu rendu en pain*
7 ~V
Les avoines ont été femées fort tard à caufe de la iecherene du printemps ma~s ayant été nourries d'humidité pendant l'été, e~es ont été très-belles 6]r pied dans les endroits où les vers n~ les ont pas mangées, comme il e(t arrivé en Beauce on ils ont fait un grand dommage. Cependant ces belles avoines en apparence n'ont produit que du fourrage, & elles ont renctu très-peu de grain, qui même e(t fort léger.
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Les orges ont été très bonnes, parce qu'elles ont pro~té de l'humidité des pluies de l'été qui leur ont été ~vorabtes. GjR~.y Z~c-c/j~
Les pois, les vefces, les lentilles ont très-bien réu~ mais ifs ont été difnciles à ~rrer à cau~e des pluies, & il y en a eu beaucoup qui